| | | TERMINE Sous le soleil des tropiques .. Toi & Moi bronzant [..] Kae' |  |
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![TERMINE Sous le soleil des tropiques .. Toi & Moi bronzant [..] Kae' Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | Sujet: TERMINE Sous le soleil des tropiques .. Toi & Moi bronzant [..] Kae' Sam 3 Juil - 19:47 | |
| Palpitation. Musique. Soleil. Plage. Filles. Moi. J'étais habillé d'un short beige suivi de tongs. Le haut n'était pas là, une serviette sur l'épaule, des lunettes de soleils noirs sur les yeux. Je marchais, j'étais briguant, j'étais nouveau. Sans savoir comment réagir a chaque chose, j'ouvrais les yeux et essayait de me convaincre que les gens n'étaient pas si méprisables. Je devais avoir une nouvelle façon de voir les gens, les choses. Une nouvelle personnalité ? Non, je ne changerais pas aussi radicalement, je ne savais pas juste comment faire, je ne devais pas être sous le contrôle de ma haine, je devais d'ailleurs l'annihiler. Mais comment ? Retourner voir mon père et le tuer ? Donner son corps a la mafia ? Je ne pouvais pas. Mais c'était le seul moyen d'être tranquille, il me poursuivait car mon père avait de la descendance et que pour lui faire mal il fallait annihiler sa descendance. Bien sûr, j'avais compris depuis longtemps que mon père se foutait royalement de sa famille depuis que ma mère était morte, son fils n'était qu'un traître, un traître de quoi je ne savais pas mais son regard n'était pas un regard qu'un père transmet à son fils, il ne me considérait pas comme tel, juste un pion. Je n'aimais pas qu'on me manipule, personne n'aimer l'être et j'avais fait comme mon père, mais je n'allais plus le faire, j'allais changer et j'avais déjà commencé.
Le soleil tapait plutôt fort, il n'y avait pas de brise et le temps n'était pas lourd, une journée a la plage était parfaite, je posais ma serviette et regardait l'eau. Des jolies filles, des gosses, du bruit, pas trop. Je posais mes lunettes pour mieux apprécier le visage et le corps de certaines demoiselles mais aucun ne faisait tilt, aucune n'était a la mesure d'attirer mon attention, était-ce un si gros défi ? Non, enfin si. Une femme attira mon regard, mais malheureusement, au fur et à mesure que je reconnaissais ce corps, je retrouvais le visage qui me torturait l'esprit dès l'instant ou je le vis. Kaeleigh. Je la reconnaissais, je haïssais cet fille qui me plaisait, mon regard se fit plus chasseur, plus sauvage et attendait seulement qu'elle capte que je la regardais. Elle aimait se sentir admiré et c'était exactement ce que je lui donnais, car je savais au fond, qu'elle n'était pas insensible à mon charme.
Dernière édition par Charles-Edouard Castello le Jeu 15 Juil - 16:18, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: TERMINE Sous le soleil des tropiques .. Toi & Moi bronzant [..] Kae' Sam 10 Juil - 19:59 | |
| "Loves summer" Premier week-end à Berkeley pour Kaeleigh. Les cours touchaient à leur fin et donc les devoirs se faisaient rares pour ne pas dire inexistants. D'ordinaire travailleuse, la jeune femme préférait donc passer son samedi après-midi à la plage histoire de remplir son carnet d'adresses, chose primordiale lorsque l'on fait des études politiques.
Allongée sur sont lit recouvert de draps blancs, Kae' fixait le plafond de son appartement. Faisant partie de la confrérie Epsilon, elle avait accès à un appartement et non une chambre. Par choix écologique, elle avait préféré se mettre en colocation, cela incitant à faire davantage attention à ses consommations. Evidemment, pour des enfants à papa, cela ne pose d'ordinaire aucun problème. Oui mais Kae' n'est pas une epsilon comme les autres, et cela lui portera certainement préjudice au sein de la confrérie. Des dizaines de questions déambulaient dans sa tête, des questions en tous genres sur ses convictions, sa place dans l'université... Elle devait se hisser toute en haut alors qu'elle était tout en bas. D'où l'utilité d'un excellent carnet d'adresses. Elle se redressa sur son lit, attrappa son téléphone sur sa table de nuit et regarda l'écran avec attention. Elle réfléchit quelques secondes avant de commencer à taper un message.
" Salut M'man. J'ai eu un problème avec les tracts. Je te raconterai plus en détails demain soir. Essaie de m'envoyer tes plus grandes affiches, j'ai réussi à négocier. Embrasse papa. Bisous. Je t'aime "
Elle sélectionna un contact dans la liste et l'envoya avant de fourrer son mobile dans son sac. Déjà en maillot de bain, elle se dirigea vers son dressing et en sortit une longue robe de lin blanc très légère. Aucune marque, juste une robe. Mais une création ayant une valeur humaine et non pas fabriquée par une jeune fille de 14 ans en Inde qui gagne 15$ par mois. Elle prit sa masse de cheveux dans une main, les tressa et les laissa retomber sur sa poitrine. Elle sourit, assez fière du résultat. Elle sortit de sa chambre. L'appartement était désert, une fois de plus, et Elenna (sa colocataire) ne semblait pas avoir envie de la voir. Elle haussa les épaules, avança dans le couloir et attrappa quelques bouquins envoyés par sa mère sur les conditions de travail des enfants du Tiers-Monde, chose qu'elle voulait étudier de près. Elle mit les ouvrages dans son sac, posa ses lunettes Ray-Ban rouges (made in Italy) sur sa tête et quitta l'appartement qu'elle prit soin de fermer derrière elle.
C'était donc ça la plage si réputée du Bayview District. En effet, il y avait foule, bien que Kae' se doute que ce n'était pas le pire raz de marée humain sur cette plage. La jeune femme posa son vélo contre une murette et rejoint le sable. Elle y dénoua ses sandales qu'elle prit dans une main et se dirigea vers un endroit dégagé d'une nuée de parasols. Elle posa ses affaires et sortit sa serviette de bains de son sac. Elle l'étala maladroitement sur le sable, avant d'enlever sa robe. Déjà elle sentit quelques regards posés sur elle, ce qui la fit sourire discrètement. Elle était consciente de son gros avantage physique et n'hésitait pas à l'utiliser pour arriver à ses fins, que se soit en matière de mâle ou pour décrocher des interviews dans de gros quotidiens. En parlant d'hommes; Kae' n'est pas du genre à vouloir se taper la terre entière. Mettre un homme dans son lit est pour elle plus une victoire qu'autre chose. Elle n'est pour ainsi dire jamais tombée amoureuse. Elle se coucha à plat ventre sur sa serviette et sortit l'un des livres de son sac. Elle fit glisser ses lunettes de soleil sur son nez. Seulement voilà, après quelques lignes, le bruit et l'excitation des vacances autour d'elle la déconcentrèrent et elle eut du mal à se replonger dans sa lecture. Elle leva donc les yeux et remarqua qu'un jeune homme la fixait. " C'est pas vrai... " Bingo, vous l'avez compris, elle le connaissait. Elle détourna le regard qui se posa sur la jeune fille la plus proche d'elle. Elle lui tapota le bras avant de lui montrer le garçon en personne. " Vous le connaissez? Il vous fixe bizarrement depuis quelques minutes. Vous devriez aller lui parler. " Au vu de sa réaction, la jeune femme fut très emballée par la proposition. Kae' reprit sa place initiale et sourit, faisant semblant de se replonger dans sa lecture. * Charles-Edouard, quelle bonne surprise... * Ses vacances commençaient sur les chapeaux de roues. En effet, cet homme faisait parti de ceux qu'elle avait connus sous la couette. Elle ne voulait pas l'avouer, mais il est vrai qu'elle ne l'avait pas oublié. La preuve, elle avait retenu son prénom. Mais pas son nom... Elle posa son livre devant elle et remarqua qu'il était maintenant occupé à se débarasser de la jeune fille envoyée hypocritement par Kae'. Cette dernière en profita pour se lever et prit la direction de la mer.
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| | Sujet: Re: TERMINE Sous le soleil des tropiques .. Toi & Moi bronzant [..] Kae' Sam 10 Juil - 21:59 | |
| Ce n'était pas le corps d'une femme qui pouvait me mettre en déroute, mais comment elle s'en servait. Cela prouvait qu'elle pouvait avoir de la classe et aussi de la jugeote, ce qui, doucement mais sûrement n'est plus dans ce pays qu'est les USA. Les filles devenaient plus connes, se laisser aller. Surtout avec tout les McDos du moment, d'après un certain film, les USA allaient devenir la nation la plus obèse mondialement. Mais personne ne se souciait de ça, on s'en foutait. Du moins, je ne me préoccupais plus de cela, j'étais là et c'était tout ce qui importait. Je me posais des questions, pourquoi je faisais encore et toujours les mêmes études a présent que j'avais éclipsé le but de devenir plus puissant que mon paternel que j'ignorais a présent, que je mettais dans un coin de ma tête et dont j'oubliais l'existence. Je ne savais pas, c'était en moi, j'aimais manipuler les gens, jouaient des mots pour éveiller ne serait-ce qu'un sentiment, me battre corps & âmes pour montrer la véracité de mes actes, de ma raison propre ! Pour avoir le dernier mot tout simplement, j'adorais avoir le dernier mot, c'était si .. jouissif. Avoir raison et le montrer, défendre en répondant au questions et mettre des mesures aux problèmes, et les régler. Mais avant de m'intéresser aux problèmes du monde entier, moi, je devais régler les miens, ils étaient bien plus important, et plus j'étais inconnu pour l'instant, plus vivant je serais plus tard. Mais cela, personne ne le savait, a part Aurlanne et Drew. C'était déjà bien trop. J'espérais que personne ne le saurait plus tard, a moins que le problème ne soit résolu. Je l'espérais. Mais j'essayais d'oublier ça et de faire une autre page dans ma vie, de résoudre tout mes problèmes sur moi-même, de me connaître moi-même et puis j'avancerais sans doute mieux dans la vie avec ces nouvelles connaissances. J'étais complexe et sans doute j'étais malade mentalement, peut-être devrais-je aller voir quelqu'un ? Un psychologue j'entendais par là, ou peut-être pas. Je ne savais pas et je ne voulais pas savoir, les vacances commençait et j'en avais assez de me faire toutes ces réflexions, je me connaîtrais en vivant et je n'allais pas m'amuser a analyser chaque situation dans laquelle je me trouvais pour déceler une facette de mon caractère qui différait de celle d'avant. Je ne cessais de m'étonner chaque minute que je passais dans ma tête et cela commençait sérieusement a m'échauffer les nerfs, je devais décompresser, et je n'y arrivais pourtant toujours pas. C'était affligeant alors que je me rappelais ou j'étais : sous le soleil, sur la plage a contempler la demoiselle, celle que j'avais reconnu mais dont je ne me rappelais que le nom et son extraordinaire souplesse. Oui, une nuit endiablée sous la couette, chez elle. Ça avait été amusant avant que je ne la recroise cette année dans les cours de Politiques, je ne parlais que par moment avec elle, et pour une fois je n'avais pas envie de la souler, de la retenter pour cette nuit torride que nous avions passée car je sais au fond qu'elle a adorait et n'attends qu'une chose, recommençait. Mais bien sûr, nous avions nos caractères similaires, et le sien était plus sanglant que tout autre chose, et cela j'appréciais, ce changement tait si .. attractif. Elle ne se laissait pas faire et ne se souciait pas essentiellement d'elle, elle était une Epsilon et voyait le monde a sauver de l'Humain. L'homme plutôt, il ne faisait que des conneries, la femme pourrait-elle tout sauver ? Ma fierté me disait que non mais ma raison me disait que peut-être ! Je ne savais pas si je devais l'aborder ou pas, pour l'instant j'admirais ces formes, elle m'avait manqué je l'avouais mais j'avais envie de parler, je sais c'était soudain mais bon. Je n'avais pas toujours envie de rabaisser les gens en face de moi, surtout quand ces personnes là étaient des bonnes personnes. Comme Elle, mais son corps lui, m'attirait inlassablement. Mais ce n'était que la deuxième raison qui me poussait à aller vers elle. J'avançais, mais une fille vint m'accoster, celle qui n'était pas loin de Kaeleigh. Je la regardais puis regardais Kaeleigh avant de l'envoyer paître au loin, du moins façon de parler, je la virais et alla vers Kaeleigh, mais celle-ci me passait juste devant, non mais je vous jure, elle faisait tout pour me sortir de mes gonds alors que moi je voulais être sympa avec elle. Elle allait me le payer alors qu'elle allait dans l'eau. Je posais ma chemise vers la serviette de Kae' et mes affaires personnelles dessus. Je la rejoignis rapidement plongeant dans l'eau pour me rafraîchir et arriver vers ses jambes je sortais de l'eau, la mouillant alors.
" C'est si amusant d'essayer de m'éviter ? Je sais très bien que tu as adoré cette nuit mais je ne vais pas retenter de m'avoir dedans a moins que tu ne le veuilles. Je sais c'est étonnant mais que veux-tu, je fais des efforts, tout le monde change et j'essaye de changer de comportement si tu veux tout savoir ! Comment ça je parles trop ? C'est pas ça c'est juste que j'ai pas l'habitude de tout sortir d'un coup là ! Sinon Mademoiselle Walker vous sortez enfin de chez vous et montrez ce magnifique corps à tous ? C'est gentil ça .. sinon - d'un coup plus sérieux - .. comment vas-tu ? "
Enfin un peu de sérieux, je m'étais surpris a parler plus qu'a l'ordinaire, et cela me changeait, ça me faisait peur comme ça me réjouissait et puis, zut à la fin, je faisais ce que je voulais. Son corps maintenant perlait d'eau était on ne peut plus intéressant, et je le désirais encore, c'était terrible. |
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| | Sujet: Re: TERMINE Sous le soleil des tropiques .. Toi & Moi bronzant [..] Kae' Sam 10 Juil - 23:55 | |
| Charles-Edouard Castello. Le célèbre coureur de jupons, dans le lit de Kaeleigh. Qui l'eut cru? Ce garçon, ou devrais-je dire, cet homme, qui fait fantasmer tant de jeunes filles. Le nombre de ses conquêtes ne se comptait plus, et Kae' ne devait être qu'une victime parmi tant d'autres. Mais elle ne se considérait pas comme telle. Elle était plutôt l'initiatrice du projet, vous voyez? Du genre "Tu m'as vue? Et bien essaye de m'avoir" Il a suffit d'une soirée et de quelques verres pour que les deux jeunes se retrouvent dans la maison secondaire des parents de Kae', aux USA, pour que naisse une nuit torride entre eux. Une, et une seule. Pas de numéro de téléphone échangé, pas de "on se voit bientôt", juste un dernier baiser volage. Kaeleigh est plutôt du genre à oublier, oublier ce qu'il se passe sous la couette. Mais cette fois ci était.. différente. Elle se souvenait de presque chaque geste, chaque murmure retentissant dans cette chambre, chaque caresse. Et pourtant, malgré ce délicieux souvenir, elle n'avait rien fait pour le recontacter. S'attacher? Jamais. Elle s'attachera, peut-être, un jour. Mais ce "un jour" est encore très loin, soyez-en sûrs. Au vu de son nom, elle aurait pu le retrouver facilement. Mais au lieu de ça, elle avait cherché ailleurs, cherché plus. Avide de nouveautés, que voulez vous. C'est donc sur le parvis de Berkeley que leurs regards s'étaient croisés pour la deuxième fois. Quelques mots échangés, sans plus. Kae' ne voyait pas l'intérêt de ressasser le passé avec lui. Elle ne jurait que par le présent et l'avenir. Mais pas par le futur. Son ambition presque irréelle en devient malsainte. Faire de ce monde une terre de paix au détriment des plus riches, alors que sa famille compte parmi les plus riches de la planète. Contradictoire, très contradictoire. Kae' n'a pour ainsi dire rien contre l'argent, elle veut juste que ceux qui en possèdent plus que nécessaire l'utilisent à meilleur essient et arrêtent de ne penser qu'à leur gueule! L'égoïsme est pour elle le pire défaut qu'une personne puisse avoir, et croyez moi, beaucoup de personnes ont ce défaut!
Revenons-en à Charles-Edouard, assis sur cette plage de sable fin. (Heureusement pour elle, elle ne deviendrait par un énorme banc de pétrole comme il s'avère être le cas sur les plages de Floride.) Exaspérante à souhait, Kae' envoya l'inconnue de la serviette voisine à la rencontre de son ancien amant avant de quitter sa propre serviette, le sourire aux lèvres. Kaeleigh dans toute sa splendeur. Ce regard fixé sur elle l'avait fait fuir. Il appartenait au passé. Mais il était présent là tout de suite. Le même que lorsque ces longs draps blancs avaient recouvert leurs corps nus quelques semaines plus tôt. C'est vrai qu'avoir était l'amante de Charles-Edouard signifiait s'attirer les foudres d'autres filles. Mais Kae' n'est pas du genre à se vanter de ses prouesses, et ses aventures d'un soir restent souvent dans l'ombre. Elle quitta donc sa serviette et prit la direction de la mer. Un gamin manqua de la faire tomber, mais pour le coup, c'est lui qui tomba, trébuchant sur le pied de la jeune femme. Cette dernière l'aida à se relever et fit signe à sa mère - qui s'énervait- que ce n'était pas grave. Elle leur sourit et reprit son chemin. Ses pieds fins rentrèrent en contact avec une eau plutôt fraîche, autant dire parfait. L'envie de courir et de se jeter à l'eau était plus que présente, mais elle se retint et fit une arrivée plus discrète.
C'est alors qu'une giclée d'eau arriva sur son dos. Elle se retourna aussitôt et fut confrontée à Castello. " Charles-Edouard... " lâcha t-elle avec un fort accent français, en guise de salutation. Elle se retint de sourire à sa propre prononcation. Elle le regarda, son regard balayant quelquefois la surface de l'eau. Elle fut surprise de le voir tenir un discours aussi long et lui fit remarquer avant de lui répondre.
"Je t'évite pas. Nos chemins ne se sont juste pas croisés, c'est tout. Je t'ai pourtant envoyé la charmante demoiselle que tu fixais avec attention. Elle n'était pas assez intelligente pour toi?, demanda t-elle en jetant un coup d'oeil à la fille en question. Toi, changer? Elle rit, son regard pénétrant le fixant toujours. Arrête voir ton numéro Charles. T'es incapable de changer, comme je le suis incapable moi aussi. Personne ne change, c'est bien connu. Elle prit de l'eau dans sa main et se mouilla le visage. Et elle reprit. " Toi et moi, c'était une nuit, une seule. Je ne renouvelle jamais mes expériences que je préfère laisser dans l'ombre. Avoir été l'amante de Charles-Edouard Castello n'est pas un prodige que je vais crier sur tous les toits. Personne ne le sait. Elle marqua une pause. Comment elle allait? "J'ai trouvé à Berkeley ce que je m'attendais à trouver: de l'égoïsme, du fric... et toi. Je n'sais pas comment j'vais. Et toi? "
Chaque journée était une nouvelle surprise. Bonne ou mauvaise. Et en ce qui concernait Charles-Edouard, elle ne savait pas trop de quel genre était la surprise. C'est vrai qu'il était désirable. Mais on ne passe pas deux fois dans le lit de Kaeleigh Jane Walker.
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| | Sujet: Re: TERMINE Sous le soleil des tropiques .. Toi & Moi bronzant [..] Kae' Dim 11 Juil - 20:20 | |
| Cette façon d'être, ces mots, ces regards, je les connaissais, ils avaient été miens et l'étaient toujours, je ne voulais plus jouer de tout ça pour obtenir ce que je désirais de quelqu'un, c'était trop facile. Elle & moi, nous étions pareils au fond, on se ressemblait et pas parce que nous faisions les mêmes études. Nous avions les mêmes projets, a des ampleurs différentes, je visais plus bas qu'elle, je n'avais pas de réel but sur cette Terre a par mon propre plaisir, je voulais gouverner, mais je n'avais jamais appris les bonnes choses de la vertus, les bonnes choses de la vie. On ne m'avait appris qu'a souffrir et accepter cette souffrance, ressentir cette haine et la transformer en vengeance. Je n'avais appris que les mauvaises choses, merci Papa. Ce n'est pas pour me lamenter mais je n'ai pas eu autant de chance que je le pensais. Avec un père mafieux, les choix deviennent rapidement restreint, j'avais deux choix, suivre ses traces ou bien s'en éloigner et écrire son propre chemin. Ma mère avait décidé pour moi de ne pas me faire suivre ses traces malsaines qui ferait de moi ce que je n'étais pas à la base, quelqu'un de tendre, amoureux de la vie et totalement immature. C'était normale, j'étais enfant, et gâté, pourri gâté que j'étais. Ma mère était héritière et top modèle, j'avais de quoi avoir de la marge niveau héritage, mais je n'avais jamais penser que mon passé me ferait hériter trop vite, surtout que je n'ai rien hérité, pour l'instant, je n'ai pas eu de nouvelles. Elle était morte et de là j'avais changer, en bien en mal, je n'avais jamais été bien, je m'enfonçait inlassablement dans mes souffrances obscures et mes idéologies grandissantes, ma quête de pouvoir aussi grandissait. Je devenais sans doute fou et ma haine ne faisait qu'avancer et trouver les arguments qui devaient me faire avancer aveuglement dans tout ça. Avancer sans se poser de questions, ne même pas avoir une once de compassion a moins que celle-ci ne soit trop flagrante, il me fallait réagir vite, il fallait que je me réveille de ce cauchemar qu'étais la vie que je m'infligeais. J'étais peut-être une victime et changeait ne servirait à rien, si je savais que 'javais changer, je me comportais normalement, je n'essayais pas réellement de changer, juste de retrouver ma personnalité propre sans quel soit entaché de ma haine pour mon père, le passé était le passé et je ne devais plus le ressasser. Je n'avais toujours pas fait le deuil de ma mère et ça en devenait pesant, je me devais de le faire un jour. Alors que mon regard s'était perdue sur l'eau, je matais son corps, il était beau et mon corps pouvait être en symbiose avec le sien, je le savais, mais elle semblait qu'elle voulait m'oublier, et pourquoi ne voulais-je pas ? Car je n'aimais pas être utiliser puis jeter, et j'avais cette certitude. Cette certitude, qu'elle me mentait, son regard en disait long sur ses envies, et les miennes aussi, je ne les cachais pas, je ne les montrais simplement pas totalement, je n'avais pas envie d'être indécent. Je respectais la Femme et leurs corps, ils étaient beaux et il fallait les aimer ainsi. Je l'écoutais parler, elle parlait beaucoup elle aussi, et elle semblait plutôt prête a me rabaisser, je la laissais faire, ça l'amusait tant, je m'en fichais au fond, ça me passait au-dessus à présent, j'avais tellement l'habitude de le faire que je n'écoutais plus les paroles malsaines qui m'étaient adressés et sur les jugements qui n'avaient lieu d'être. On ne me connaissait pas et moi non plus, alors personne ne pouvait se faire un jugement précis sur ma personnalité. J'étais tout simplement diabolique, malicieux & totalement hors de contrôle de quiconque. Et je ne me contrôlais toujours pas, j'avisais à ma guise, ce dont je ferais de ma journée, de mes envies, chaque gestes, chaque paroles étaient dîtes sans être au préalable choisis pour le contexte, mais généralement, je répondais rarement a côté de la plaque. Que dire après cela ? Je ne savais pas, rien ne me venait, mais je n'allais pas me laissais marché sur les pieds, jamais.
" Crois-tu qu'un jour je te collerais un plan sur le front pour que tu puisses me retrouver ? Ce n'est pas que ta présence m'est absolument importante, c'est juste que tu me plais, que veux-tu faire à ça ? C'est physique, voir plus. - Je la regardais dans les yeux alors que je m'asseyais dans l'eau, me laissant emporter autour d'elle par les courants - Changer est un bien grand mot, on peut changer physiquement autant que moralement, c'est ma vision des choses qui a légèrement changer je dirais, tu n'as pas tord, mais pas totalement raison. Tu fais preuve d'égoïsme en ne laissant pas ton corps t'exprimer, en le gardant pour toi toute seule. Je vois très bien ce que tu veux, tu sais ce que je veux aussi. Mais pourquoi nous ne pourrions pas essayer de nous connaître plus à moins que tu es quelqu'un de borné, buté et qui n'est en faite que superficiel ? "
Je la regardais. Je me mis allonger dans l'eau, fermant les yeux et me laissant doucement couler, je ne voulais pas grand chose juste que les gens arrête de penser qu'une seule fois peut montrer toute l'étendue d'une personne, on ne peut jamais connaître la personne après la première impression, il faut le découvrir avec le temps. Je n'aimais pas les gens superficiel alors que je faisais semblant de l'être avant, nous cachons tous quelque chose, moi je cachais trop de choses et justement, il fallait que je m'allèges, mais a qui ? Personne, je réglerais les problèmes et il n'y aura plus rien à dire, du moins je l'espérais. Je sortais doucement de l'eau, la regardant dans les yeux, son cœur ne m'intéressait pas, ce n'était pas qu'il n'était pas tentant, mais comme dit par une certaine personne ' les yeux sont la fenêtre de l'âme ' et j'aime cette phrase et j'y crois. Bien sûr, tout le monde ne peut pas penser comme moi, et chacun peut croire ce qu'il veut, et c'était ce monde qui me chagrinait, il fallait le rediriger, mais comment ? Il fallait un plan, et toutes sortes de choses, des choses que je ne pouvais pas encore faire pour l'instant. |
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| | Sujet: Re: TERMINE Sous le soleil des tropiques .. Toi & Moi bronzant [..] Kae' Lun 12 Juil - 22:44 | |
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nf. : Désir de gloire, de réussite sociale, de tout ce qui peut honorer l'amour-propre. Voilà la définition de l'ambition que se faisait Kae'. Mais cette ambition avait un but, pour elle. Cette ambition n'était pas égoïste, au contraire. Elle voulait mettre ses capacités à contribution des autres, faire en sorte de changer la face du monter. Un peu mégalowoman? Un peu. Mais on ne lui en voudra pas de vouloir le bien des gens qui lui ressemblent, du moins, les gens qui en ont besoin. Aider des jeunes de la confrérie Epsilon, elle n'y voyait aucun intérêt, contrairement à ce cher Edward Hildebrand. Les deux aspiraient au même statut, au même avenir, mais lerus volontés et leurs choix sont loin d'être d'un commun accord. A un tel point qu'ils se détestent et que leur vie "commune" à Berkeley va être un véritable enfer, ce qui rend la compétition bien plus pétillante. Kae' aime se mesurer à des personnes de sa taille, bien qu'Edward se voit certainement supérieur à elle. Peu importe, ce diplôme, elle l'aurait et elle n'hésitera pas à évincer Hildebrand. Berkeley était une sorte de peinture de la société américaine. On y voit tout : les riches/les plus modestes, les sportifs/les artistes, les rebels/les sages, les bosseurs/les glandeurs. Tous les caractères possibles et inimaginables souvent peints par des parents plus ou moins honorables. Il ne faut pas l'oublier, si nous sommes comme ça, c'est que nos parents nous ont inculqués un certain savoir, certaines pensées, certaines valeurs. A un moment ou à un autre de notre vie, ils ont forcément influencé nos choix, nos envies et nos relations, même ceux des enfants rebels qui ont passé leur vie à mener une guerre sans répis à leurs parents. Kae' le sait, si elle est là où elle en est aujourd'hui, c'est pour de nombreuses raisons liées à sa famille ; sauver le monde, c'était le rêve de sa mère, malheureusement paralysée à vie depuis cet accident. Son accès à Berkeley ; grâce à son père et à son entreprise de luxe qui appartient depuis des générations aux Walker. Alors oui, ses parents y sont pour beaucoup dans sa vie actuelle. Elle les admire énormément; sa mère l'a scupltée, lui a fait découvrir le monde, l'a faite voyager, lui a ouvert l'esprit et lui a apprise à s'ouvrir au monde, à ne pas avoir peur de revendiquer ses opinions. Son père l'a toujours soutenue, de loin. Lui la suivait davantage à l'école ou lors de ses compétitions sportives et lui prépérait ses plats préférés. Son père et sa mère se complétaient d'une manière ou d'une autre, et Kae' a toujours été consciente de cette chance. Elle n'avait qu'à regarder autour d'elle pour voir le nombre impressionant d'enfants meurtris par leurs parents. Kae' avait beaucoup de chance tout court. La chance de réaliser son rêve était possible, et elle ne devait pas la manquer. A vrai dire, travailler pour l'ONU serait une seconde option, et une grande consolation. Elle avait aussi de la chance en matière d'amis. Rarement, pour ne pas dire, jamais trahie. Le seul domaine où elle pêche est celui des sentiments. Sainte Thérèse serait choquée face à tant de luxure venant d'une jeune femme de 19 ans. Addicte aux plaisirs de la chair, Kae' était devenue l'amante numéro une dans son quartier de Canberra. Seulement voilà, elle ne choisit pas ses amants n'importe comment et plus d'un ont été frustrés de se voir réfuser une invitation. Charles-Edouard Castello pouvait donc se réjouir, il avait eu droit à un sacré privilège. Et certainement que Kae' avait eu le droit aussi à un privilège. Faudrait-il encore savoir si toutes les filles des littoraux américains sont passés dans son lit, ou bien seulement celles de la côté ouest. Kaeleigh gardait de leur nuit un souvenir mémorable. Elle ne pouvait le nier et encore moins le décrire. C'était trop... spécial. Il était le seul ou presque a avoir marqué son esprit à ce point. Par forcément par ses prouesses sous la couette, mais par son charme, sa manière d'amener l'essentiel du sujet. Il avait ce truc que n'avait pas les autres. Ce truc qui faisait que Kae' ne pourrait pas l'ignorer éternellement. C'est ce qu'elle voulait dans un sens. Mais elle savait aussi qu'elle ne pourrait jamais l'oublier, et tenter de le faire risquerait de la faire se remettre en question sur beaucoup de choses. Il reprit alors la parole. Elle jouait avec l'eau autour d'elle et son regard vagabondait de temps en temps sur l'horizon. Lorsqu'il se tut, Kae' le fixa et répondit. " Je n'ai jamais voulu te retrouver et se revoir à Berkeley n'est qu'une pure coïncidence, ni plus ni moins. Physique? Ca n'a toujours été que ça, du premier jour où l'on s'est rencontrés, à aujourd'hui. Je n'pense pas qu'il y ait eu autre chose. Menteuse? Je ne suis pas plus égoïste que toi. Tu me veux, et tu sais très bien que je ne me plierai pas à ta volonté. Tout ça n'était qu'un jeu et j'ai bien peur qu'il se soit terminé le jour où il a commencé. " Elle ne souriait pas, ne grimaçait pas. Son visage était plutôt neutre, baigné dans la lumière du soleil. Sa natte dessinait à la perfection le contour de sa nuque. Elle regarda Charles-Edouard s'allongeait dans l'eau et finit par s'assoir à ses côtés. Ses mains ramassèrent le sable englouti sous l'eau avant de le laisser filer entre ses doigts. Elle répéta ce geste, le regard fixé sur l'horizon. " Si j'étais superficielle, je n'aurais pas une telle ambition, sois en sûr. " Elle se tint plus droite et jeta un coup d'oeil au jeune homme. Elle profita de la petite vague pour amener une masse d'eau importante sur lui. Elle se releva dans un fou rire, jeta un dernier coup d'oeil au garçon et se mit à courir le long de la plage, les pieds dans l'eau. Elle voulait s'amuser, juste s'amuser, et profiter de ces instants uniques avec peut-être cet amant d'une deuxième nuit. |
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| | Sujet: Re: TERMINE Sous le soleil des tropiques .. Toi & Moi bronzant [..] Kae' Mar 13 Juil - 15:40 | |
| Au fond, je le savais, elle & moi, n’étions pas si différent l’un de l’autre. Mais si différent sur d’autres point, c’était ce qui faisait notre originalité. Tous des êtres différents qui ne cherchait qu’a vivre, souffrir, et être aimer, du moins, je le croyais, nous avions tous des buts dans la vie. Mais le but réelle était de vivre, sans des regrets était possible, et j’en avais déjà bien trop. Je n’allais pas ressasser le passé, je le faisais bien trop de fois déjà. J’essayais de me focaliser sur elle, elle semblait vraiment sereine, et elle l’était, du moins je le pensais. Elle savait ce qu’elle voulait alors que moi j’étais encore vague, je ne savais que faire, j’avais pleins d’argents et avoir un bon bagage ça faisait toujours du bien en cas de problème. J’avais de l’argent alors je ne savais que faire de ma satané vie, je ne savais quoi faire comme métier, je vais régler mes problèmes en ce moment pour ensuite y voir clair je pense, mais tout n’est pas aussi facile avec un père Corse & Mafieux. Je ne savais que faire et pourtant, je savais que ma vie, comme celle de ma mère, était en danger. Ma mère était morte et il ne restait plus que moi, mon père m’aimait-il ou pas, je ne le savais pas et je m’en contre fichais, mais si je le savais, ça m’aiderait. Bien sûr, je n’ai fait que vivre sans lui, et pas sans elle, j’ai perdu mes repères et je dois en trouver d’autre, mais je ne fais confiance a personne, qu’a une poignée de personne que je compte sur une seule main. Mais eux, ont-ils raison de me faire confiance ? Je ne sais pas et je ne le sais toujours pas, je ne pense pas mais j’en suis flatté et j’essaierais de garder leur confiance intacte. Mais tout n’est pas aussi facile que l’on peut le penser du moins pour moi, tout est dur. S’ouvrir aux gens et vivre pleinement sa vie de jeune adulte n’est pas aussi facile que l’on peut le penser. Quand j’y pense, j’ai toujours été ainsi. Jouant avec les gens, les humiliant, les rabaissant autant que je pouvais et j’assumais toujours le retour des choses si il y en avait un, je savais que ce que je faisais était mal mais je ne pouvais m’arrêter, faire mal aux autres c’est une chance en moins pour que eux me fasse mal. J’étais égoïste mais je pensais que je le devenais moins en jouant le fin dragueur, celui qui profitait du corps des femmes si elle le désirait et ne forcer plus personne a baissé les yeux devant mon passage, j’étais devenu quelqu’un d’autre sans vraiment le remarquer. Ça ne me servait a rien au fond d’embêter les autres, juste a attisé leur haine, créer des disputes, voir plus. Je pouvais être rancunier, et je l’acceptais mais ce n’était pas comme si je l’avais toujours été. Mais je détester les coups fourrés que l’on me faisait, car moi, je n’en faisais jamais. En venant ici j’avais appris a voir que le monde n’était pas aussi petit que je le pensais et que bien des gens pouvaient être bien plus fort que moi en cruauté et cela éveilla le jeu en moi, la haine encore plus de certaines personnes et m’avait donné de nouveaux regrets, trop de violence se canalisait en moi, trop de haine, et un deuil pas encore fait était encore là. Mais cachait et presque anéanti j’espérais, mais j’étais un homme et je n’avais pas assez confiance en moi-même pour croire que je pouvais changer radicalement, pour croire que ma véritable personnalité ne désirait qu’une chose, ressorti et que la haine qui habitait à présent mon esprit disparaisse. Mon regard se posait sur le sien lorsqu’elle se mit à parler, je l’écoutais simplement, je n’étais pas distrait mais j’essayais d’imager tout ce qu’elle disait si cela avait un rapport avec moi ou pas, et effectivement le rapport était là. Nous nous cherchions, c’était indéniable, mais je comprenais qu’elle n’en était pas fier, qu’y a-t-il de fier de donner son corps tel un morceau de viande a un homme ? Rien du tout, mais ce n’était pas comme si nous l’avions donné comme si ce n’était rien. Nous nous étions donné l’un à l’autre et l’alchimie qui était ce soir-là entre nous était spéciale. Je ne pouvais la décrire, je ne pouvais le comprendre. C’était en elle, elle était vraiment différente des autres et en même temps pas si loin d’eux, c’était toute ces choses qui me rendait perplexe devant son joli visage, son petit sourire qui apparut lorsque je sentis de l’eau sur moi, et doucement je me laissais replonger dans l’eau puis ressortir, la cherchant des yeux, elle me le paierais, mais j’avais le sourire, il éclatait autant que le soleil qui nous illuminait, sur mon visage. Alors qu’elle s’était levée, courant sur la plage, je me levais à mon tour, je souriais st essayer de la rattraper, agile comme elle était, s’immisçant entre les personnes tandis que je faisais de même mais avec un peu plus de difficulté, je souriais, je ne savais même pas pourquoi mais un son s’échappa de ma gorge, je riais. Je continuais à lui courir après jusqu'à que je sois proche d’elle, l’attrapant alors par la taille et l’amenant dans l’eau. Mes mains sur son ventre, je la portais alors qu’elle se débattait alors qu’une fois arrivait dans l’eau je lui pris les deux mains et la tirait avec moi, loin de tout ça. Je lui tenais les mains de sorte qu’elle ne puisse pas repartir, assez fort pour qu’elle ne puisse rien faire et pour qu’elle n’a pas mal de ma pression sur ces jolies mains. Je riais encore en l’emmenant vers des eaux plus profondes. Mon rire s’arrêta doucement, pour laisser place à des mots, j’allais lui répondre vu que n’avais pas eu le temps pour plus tôt.
« Alors nous sommes tous deux égoïstes, pas superficielles, nous sommes les meilleurs donc ? Je ne sais pas vraiment ce que tu cherches, mais je sais que quand je suis avec toi je me sens .. libre de tous mes soucis pour un moment. J’ai l’impression que je peux être totalement franc avec toi sans être quelqu’un d’autre .. j’ai une impression d’être plusieurs personnes, tu peux pas savoir comment c’est frustrant de ne pas se connaître soi-même .. donc tu avais raison, je ne peux pas changer, j'essaye juste de redevenir ce que j’étais avant.. avant tout ça. Je ne suis pas du genre à me lamenter sur ma vie, mais c’est que ça en devient pesant à force car je sais que c’est sa faute, et je ne peux rien y changer. Juste y faire face. – Je laissais un blanc, et voilà que je m’ouvrais doucement à elle – Bon, oublions ça .. que vais-je pouvoir te faire après m’avoir mouiller & fait courir .. je ne sais vraiment pas .. essayons ça.. . »
Je souris et lâcha ces mains mais l’attirait contre moi avant, et mes mains vint sur sa taille, plus précisément sur ces côtes et je la chatouillais, oui des chatouilles, purs et simple, mais totalement horrible, surtout quand on avait plus pied et que l’on avait besoin de ses jambes pour rester en surface. Je savais que nous finirions par chacun allez dans l’eau, et c’est ce qui se passa, nous descendions vu que nous n’étions plus occupés à battre des pieds. Je souris lorsque nous descendions avec lenteur et doucement je tirais sur le haut de son maillot, le tirant vers moi et la lâchais, remontant immédiatement à la surface, reprenant ma respiration et gardant avec fierté le haut de maillot de Kaeleigh, tenant mon short d’une main au cas où elle voudrait se venger. A présent, j’attendais son retour, en espérant qu’elle ne s’était pas noyée.
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| | Sujet: Re: TERMINE Sous le soleil des tropiques .. Toi & Moi bronzant [..] Kae' Mer 14 Juil - 1:19 | |
| Kaeleigh est un personnage assez complexe. Dans un sens, elle fait tout pour se faciliter la vie. Elle ne s'attache pas aux garçons, elle mène sa vie sans rien demander à personne. Et d'un autre, tout ce qu'elle fait semble lui retomber dessus comme un évènement à retardement. Comme revoir Charles-Edouard qu'elle comptait rayer de sa vie, si ce n'était pas déjà fait. Mais le revoir avait tout fait ressurgir à la surface. Confrontée à la propre réalité de son passé. Et pourtant, elle nie encore l'évidence. La nuit passée avec lui était sûrement l'une des plus belles de sa vie. Elle s'était assez mentie là dessus en se forçant à ne jamais le recontacter, pour ne pas l'avouer maintenant. Mieux vaut tard que jamais, non? Elle ne le connaissait pas. Juste un nom, un accent, un corps. Rien de plus. Peut-être une voix, ou juste quelques murmures. Elle rapprochait son nom à des caresses, des gestes... Mais rien d'autre. Un peu subjectif pour se souvenir d'une personne. Mais suffisant. Si son père apprenait qu'elle flirtait autant avec la luxure, cela ferait longtemps qu'il la renierait en tant que fille légitime. Mais la fille parfaite n'existe pas. Arrêtez d'espérer. Vous trouverez toujours quelque chose à lui dire, à critiquer.
Le cadre bucolique donnait à la scène un aspect un peu fictif. Le bon film américain filmé sur la côte ouest, sur une plage californienne. La fille, jeune, bronzée, magnifique au soleil. Le garçon, musclé, de la gueule. La mer, le soleil, la plage. Une vraie mise en scène digne d'Hollywood. Seulement voilà, ils n'étaient pas dans un film relatant le flirt de Barbie et Ken. Mais bien dans la réalité complexe mettant en scène Kaeleigh Jane Walker et Charles-Edouard Castello. Cela dit, la jeune fille n'avait pas trop à se plaindre. Elle était sur une plage avec son amant ; elle pourrait être en Inde avec un bébé prématuré... Tout est tellement relatif. Se plaindre, c'est facile. Regarder autour de soi, c'est plus difficile.
Après avoir à moitié coulé Charles, Kaeleigh se releva rapidement et commença à courir le long de l'écume des vagues qui venaient s'échouer sur ses pieds. Elle souriait, pensant à la chance qu'elle avait d'être ici, sans réels problèmes. Son seul problème étant d'arriver à la tête des USA dans quelques années pour enfin monter un monde de paix. Elle devait, elle se devait même, de profiter de chaque instant, par respect pour ceux qui n'ont pas eu sa chance. Dans sa course, elle ne se retourna pas une fois. Elle courait où bon lui semblait, évitant de son mieux les personnes sur son passage. Mais après une bonne minute, elle sentit des mains se refermer sur son ventre. Elle ne mit pas longtemps à reconnaître l'étreinte de Charles-Edouard. Elle fut soulevée du sol sableux. C-E la porta jusque dans l'eau. La jeune fille tenta de se débattre, en vain. Elle riait toujours lorsqu'il la reposa dans l'eau. Elle devait se mettre sur le pointe des pieds pour que son cou sorte de l'eau. Sa natte flottait à la surface. Elle regarda C-E qui se mit à parler.
" Je suis une magicienne. J'arrive à te faire penser autrement. Quelle grande satisfaction, j'en rougirai presque. C'est trop d'honneur que tu me fais là. Elle marqua une pause et reprit plus sérieusement. On a le droit de ne pas se connaître. Certains se cherchent toute leur vie, tu n'es pas une excéption" Elle lui sourit tandis que l'heure de la sentence retentissait. Il la fit reculer, reculer... Si bien qu'elle finit par ne plus avoir pieds. Elle se sentit engloutie par les eaux durant quelques secondes qui permirent à C-E de lui retirer son haut de maillot de bain. Elle battit des pieds rapidement pour remonter à la surface et fit quelques brasses pour retrouver pieds. Elle se retrouva de nouveau face au jeune homme. Elle ne chercha même pas à récupérer son haut. "Tu l'auras voulu" murmura t-elle à son oreille. Elle prit la direction de la plage, seins nus. Lorsqu'elle sortit de l'eau, elle sentit de nombreux regards se poser sur elle. Elle chercha sa serviette des yeux et prit la direction de cette dernière. Il l'avait cherché, il la trouvait. Elle n'était pas égoïste, elle faisait profiter à tout le monde, voilà tout. C'est donc sans aucun complexe qu'elle entame sa longue marche jusqu'à ses affaires. Alors Castello, on ne sourit plus?
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| | Sujet: Re: TERMINE Sous le soleil des tropiques .. Toi & Moi bronzant [..] Kae' Mer 14 Juil - 20:05 | |
| Non, non, je ne voulais pas, je ne voulais pas qu’elle le fasse, et pourtant elle le fit. Je ne pensais pas qu’elle voulait tuer des gens en leur montrant sa sublime poitrine que j’avais eu l’honneur de toucher, embrasser, mordre. Je ne disais mot alors que j’avais son haut de maillot en main, et elle qui sortait doucement, montrant sa poitrine à tous, mais bon, c’était courant, mais juste surprenant car sa poitrine à elle était parfaite, et au fond de moi je ressentis de la jalousie, une jalousie rouge de colère qui ne voulait pas que tout le monde voit ce qui m’appartenait, oui, elle m’appartenait, je la voulais, je ne voulais pas la partager, c’était mon amante. J’avais écouté ce qu’elle m’avait dit entre temps mais rien ne paraissait plus important qu’elle se couvre à présent, je ne pouvais réfléchir sereinement en voyant ces regards fixés sur elle, même les hommes avec leurs femmes ne se gênaient pas, aucun respect, je n’y croyais pas ! Je sortais doucement de l’eau, tout le monde voyait à présent que c’était moi qui avait son haut et souriait, applaudissait mais je leur envoyais un doigt d’honneur alors que je commençais à courir pour la rejoindre, je suis lancé son haut sur elle, et il atterrit dans son dos, glissant sur le sable par la suite. J’arrivais enfin à elle et je posais ma main dans son dos, et l’autre ses ces genoux, je la portais alors, digne d’une mariée. Je la serrais contre moi de sorte que personne ne puisse voir sa poitrine, ces seins étaient posés contre mon torse, et je la regardais, je ne voulais pas que les autres continuent à la regarder. Bien sûr j’avais au préalable avant ramassé son haut de maillot qui était dans ma main et qui n’attendait qu’une chose, d’être remis ru le corps de la demoiselle. Mon regard était dur, et indécis en même temps, je ne savais ce qui me prenais mais j’étais jaloux, trop jaloux, elle était mienne, et je serais sien, car je savais ce que nous aurons tous les deux, mais comment l’avouer ? Il fallait que je l’admette à moi-même avant, et je ne pouvais pas, c’était trop dur d’avouer ces choses-là à soi-même. Je cherchais sa serviette et mes affaires et je la posais, certains en profitèrent pour mater mais ils n’eurent que mon regard noir en tant que consolation, je pris sa serviette et la cachais de tous, j’avais peut-être l’air ridicule mais je m’en fichais, je ne pouvais supporter cela. Je lui tendis le haut de maillot et attendit qu’elle l’a prit puis j’en profitais a mon tour, elle avait des seins magnifiques, je le savais mieux que personne. Je ne disais mot et je replantais mon regard dans le sien, je me devais de rester concentré et surtout, je me devais qu’elle se rhabille au plus vite, je n’aimais pas ça, c’était comme si nous étions .. un genre de couple mais ce n’était pas ça et j’agissais comme tel, je ne comprenais pas et je ne voulais pas comprendre, c’était bel et bien trop compliqué pour moi et ça me faisait peur, peur de l’avoir et qu’elle ne me fasse mal. Je la regardais dans les yeux doucement, il fallait que je lui réponde, mais j’hésitais.
« Tu devrais te rhabiller, du moins, fais le, je n’aime pas que tout le monde te regarde comme ça tu n’es pas un trophée exposé dans un musée. J’y crois pas, on dirait des.. animaux ! – Je laissais un blanc – Tu es une magicienne, alors.. ensorcèles-moi encore .. dans un dîner ? »
Une petite proposition tandis que je tenais toujours cette fichu serviette, attendant encore et toujours et puis lorsqu’elle eut fini de remettre son haut dont elle avait mit beaucoup de temps, surement pour m’offrir une jolie vue ou me faire impatienter ou me regarder en train d’être jaloux ? Je la laissais tomber et je repris ma chemise que j’enfilais, reprenant mon portable que je gardais en main ainsi que mon portefeuille. Je ne disais mot et attendais juste qu’elle réponde, mon regard dans le sien, glissant doucement sur son corps recouvert, puis de nouveau dans ces iris, c’était cruel comment elle me plaisait.
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