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Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... •••

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MessageSujet: Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• EmptyMar 10 Avr - 11:36

Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• 1148716005

Si un jour, on avait dit à Elina qu’elle se retrouverait derrière un bistouri, elle serait tombée raide en arrière. Le sang n’était pas une chose qu’elle appréciait, ni même de voir des blessures de trop près. Et là pour le coup, elle était servie. En y repensant, elle avait un sourire amusé par ce souvenir. Elle dans une blouse d’un chirurgien réputé, personne n’avait reconnu qu’elle n’était pas celle qu’il voulait. Elle avait dû jouer la carte du médecin avant qu’enfin, un libérateur ne lui vienne en aide. Elle avait été surprise par l’efficacité de Maxwell, sans jamais lui révéler pour autant. Plutôt crever. Et heureusement pour elle, elle ne lui devait rien. Car, peu de temps avant, elle l’avait aidé à se sortir d’une magouille créer par une nénette un brin collante. Elina était rentrée jusqu’à sa chambre universitaire, se changeant avant de squatter celle de sa sœur pour lui raconter ses dernières péripéties, mais également pour parler de Jaimie. Les deux sœurs avaient finis la soirée en orgie complète de rire, mangeant des sucreries avant qu’elles ne s’endorment. Une semaine entière s’écoula depuis la mésaventure d’Elina et heureusement pour elle, elle n’avait pas recroisé une seule fois Maxwell à ses séjours hospitaliers pour voir son frère. De toute façon, elle n’aurait pas supporté une moquerie face à sa faiblesse du sang. La brune filiforme se concentrait dans ses études pour une fois. Mais, elle devait valider un UFR de langue, par simple plaisir. Et elle avait choisi le français. La grammaire, l’orthographe et tout ce qui s’en suit était d’une perfection pour la jeune surdouée. Mais il lui manquait beaucoup de pratique orale. En clair, elle avait un accent des plus ignobles et une prononciation à chier. Son professeur lui avait donc obligé un professeur et part ce fait aider un élève pour un projet. Une pierre deux coups pour son professeur, un vrai calvaire pour Elina. Elle lui aurait bien proposé Camille Dupenher, un ami qui était français, mais il avait une idée tout arrêté quand à la personne en question. Y mettant toute la mauvaise volonté du monde, Elina avait tenté de le convaincre qu’elle apprenait beaucoup plus facilement d’elle-même. Et il avait rétorqué avec un air supérieur. « Vos films, musiques et livres ne vous aideront pas à prononcer correctement les mots miss Brown. » Elle lui aurait bien enfoncé son poing dans le visage si sa conduite ne devait pas être respectable suite à divers problèmes passés. Soupirant, pas du tout prête à ça, la jeune Gamma avait fini par lâcher les armes et capituler sans préparer une guerre de rébellion dans son esprit tordu. Enfilant un jean serré, une chemise et une veste sans manche, la brune quitta le bâtiment de sa chambre pour se diriger vers la bibliothèque de l’université. Passant une main dans ses longs cheveux, la brune pénétra dans l’enceinte en sentant déjà l’ennui la saisir. En espérant qu’elle ne tombe pas sur un étudiant imbu de sa personne ou pire, un Epsilon. Elle s’arrêta à la hauteur de son professeur qui souriait de toutes ses dents. « Il ne devrait plus tarder Elina. » Celle-ci eut un soupire avant de montrer une table au fond.

« Qu’il me rejoigne là-bas dès que Monsieur aura fait son apparition… »

La brune partir sans attendre de réponse et s’installa à la table près du mur. Laissant son sac sur celle-ci, elle parcouru les rayons pour prendre deux ou trois livres. Un en astronomie pour le lire pendant le cours, histoire d’avoir au moins quelque chose d’intéressant sous les yeux et deux autres sur la langue française. Posant sa besogne sur la table, Elina croisa les jambes et ouvrit le livre d’astronomie pour se plonger dans son monde étoilé. Elle était dos aux portes et ainsi ne pouvait voir qui arrivait et sortait. Aussi, elle ne vit pas Maxwell faire son apparition, s’approcher du professeur qui montra la jeune fille de dos d’une main. Ils discutèrent quelques secondes avant que le grand blond ne s’avance jusqu’à la brune filiforme. Peut-être l’avait-il déjà reconnu, ou non. Mais pour Elina, ce fut une grande surprise lorsqu’elle se retourna après un raclement de gorge. Ses sourcils se levèrent, d’abord incompréhensive qu’il vienne lui faire la causette. Mais lorsqu’elle vit son professeur s’approcher d’eux, la sueur froide fit son effet sur l’épiderme de la jeune femme.

« C’est une blague ?! »
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MessageSujet: Re: Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• EmptyMar 10 Avr - 21:12

Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• B7z47n

    Il n’y avait plus de blouse qui tienne, plus de « docteur » et plus d’urgences à gérer…Pour l’instant. Il n’était pas dit qu’il ne soit pas appelé pour une nouvelle garde dans la soirée, mais pour l’heure, vêtu d’un t-shirt d’un blanc immaculé et d’un jean, Maxwell était semblable à tous les autres étudiants de l’université Berkeley. Il ne passait pas inaperçu pour autant, et avait presque oublié ces regards féminins empli d’intérêt qui n’avaient de cesse de se poser sur sa personne. Il n’en n’avait cure. Ici, il n’était pas là dans le but de séduire, mais plutôt à la demande express d’un professeur. Celui-ci avait décidé de lui coller un projet sur les bras, en binôme avec un autre étudiant, dont il ignorait jusqu’au nom. Il est plus qu’évident que si Maxwell avait eu vent plus tôt de l’identité dudit partenaire avec qui il allait devoir partager de longues heures, il se serait dispensé de se lever ce matin, ou se serait rendu à l’hôpital comme à son habitude, sans sourciller. Mais non, il était presque guilleret à l’idée de reprendre la peau d’un étudiant normal qui ne bosse pas nécessairement plus de cent heures par semaine. Et la preuve en fut lorsqu’il serra volontiers la main de son professeur, tout prêt qu’il était à se mettre au travail d’entrée de jeu, surtout qu’il s’agissait de sa langue préférée après l’anglais : le français. Hélas, il déchanta en moins d’un dixième de seconde lorsqu’il constata la présence d’Elina, au beau milieu d’un rayon rempli de bouquins. Vision d’horreur s’il en est, puisque c’était elle, sa partenaire. Diable de chez diable…S’il avait su ! Son visage se décomposa et tout enthousiasme disparut bientôt de son visage. Pour une surprise, c’en était une bien mauvaise. « Tu m’ôtes les mots de la bouche » énonça-t-il sèchement, après avoir haussé les épaules. Il n’était pas plus ravi qu’elle, et si cela ne tenait qu’à lui, il aurait déjà bondit vers l’entrée de la bibliothèque, prêt à se rendre à des lieues de sa personne détestable et hystérique. « Franchement, toi et bibliothèque, on ne peut pas dire que ça rime, si tu me suis. » Maxwell affichait son habituel sourire insupportable tandis que le professeur leur annonçait la couleur : Il ne validerait pas cet UFR si le devoir n’était pas effectué en groupe et qu’une soutenance orale les impliquant tous les deux n’était pas mise en place. Le pire dans tout ça ? C’est qu’il s’estimait piégé. « Monsieur, vous avez conscience que je suis interne en chirurgie et qu’en théorie, je n’ai pas à rendre de devoir de ce genre ? Je suis venu plus pour vous dépanner qu’autre chose, il y a sûrement quelqu’un de plus qualifié… » Et il se prit son talent en matière de langues étrangères en pleine poire. Non, il n’y avait personne pour l’égaler et encore moins pour le remplacer. Il était donc coincé avec cette sorcière aux griffes acérées et au coup de poing qu’il avait eu le malheur de tester. Adieu monde cruel…

    « T’inquiètes pas, je préfèrerais me pendre plutôt que de faire ça avec toi. Ca te console pas mais ça me soulage. » Le professeur avait tourné les talons, laissant nonchalamment le sujet de leur devoir sur la première table basse se trouvant dans cette maudite bibliothèque vide à cette heure. Quant à Maxwell, il se mettait à ne plus du tout regretter de ne plus être étudiant. C’était préférable, sans quoi il aurait déjà étranglé quelques profs. « Tu es doué en français ou il va en plus falloir que je te porte à bout de bras ? En fait tu sais quoi ? J’vais me taper le devoir en plus de mon emploi du temps de dingue, ça fait rien. On se retrouve à la soutenance dans une semaine, je mettrais nos deux noms sur la feuille et te la filerait avant pour que tu te la fourres dans le crâne. » Hors de question qu’il bosse avec elle, plutôt essayer de se taillader les veines avec un cure dent !!
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MessageSujet: Re: Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• EmptyMar 10 Avr - 21:38

Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• 1148716005

La dernière personne au monde que la jeune femme souhaitait voir, c’était bien Maxwell. Mais il se tenait devant elle, à côté de son professeur et affichait le même air renfrogné qu’elle. Elle grimaça, soupira de nombreuses fois alors qu’elle lui lança un regard sombre à sa réplique. S’il la cherchait autant, il n’était pas prêt de travailler.

« Je t’emmerde ! »

Le professeur semblait surpris, mais en même temps, deux des meilleurs élèves ensemble pour un projet ne pouvaient donner qu’un résultat positif. Elina maîtrisait parfaitement la grammaire, l’orthographe française. Par contre, l’énonciation était encore remplie de lacune, que Maxwell devait combler. Elle doutait qu’une alliance cordiale soit possible entre elle et le grand blond. Mais qui sait… Le professeur les quitta après avoir bien spécifié qu’il devait rendre un travail collectif. Elle fronça des sourcils, elle aussi aurait préféré mille tortures que de se retrouver avec lui et devoir rester gentille et polie pour pouvoir travailler. Se passant une main dans les cheveux, elle leva un sourcil après sa proposition.

« Et qui me dit que tu vas rendre un travail potable et correct ! De toute façon, je suis obligé puisque tu es censé être mon professeur. Pour m’apprendre à parler français, c’est la condition pour que je travaille avec quelqu’un… donc même si tu fais le boulot, dont je doute la perfection, j’ai quand même besoin de mes cours moi ! Et grand dieu que ça me bouffe de devoir le dire. Mais c’est toi mon professeur ! »

La brune tentait déjà de retenir toutes ses envies meurtrières envers le blond. Les heures de travail promettaient d’être longues et éreintantes avec Maxwell, car ils allaient se bouffer sans arrêt le nez. La brune n’ajouta aucun mot et reprit place sur sa chaise avant d’entendre le grincement et voir Maxwell s’installer près d’elle. Poussant ses livres de français dans sa direction, la brune reprit son livre d’astronomie pour s’occuper l’esprit. De toute façon, elle doutait que Maxwell veuille vraiment faire un travail d’équipe et le seul instant où il lui adresserait la parole, ce sera le moment d’apprendre un peu de prononciation. S’il y avait une petite amélioration, son professeur la validerait, elle n’en doutait pas. Et rien ne l’empêchait de regarder des films français, d’écouter des musiques pour avoir le moins de contact avec le grand blond. Levant la tête de son livre, elle posa son regard sur Maxwell.

« Puisque tu sembles préférer travailler dans ton coin, appelle-moi quand tu voudras m’apprendre à prononcer quelques mots. Mais je te préviens, je vais également donner mon avis sur ce que tu vas faire. Et je vais me faire un plaisir à faire ma chieuse, je sais si bien le faire… »

Elle leva un sourcil significatif avec un sourire en coin. Ô oui, emmerder Maxwell était un passe-temps très agréable. Surtout que le garçon démarrait facilement et ne portait aucunement la brune dans son cœur. Un point positif pour elle, car une seule parole suffisait à le voir monter sur ses grands chevaux. Même si la jeune femme était à l’identique puisqu’il avait la particularité de faire ressortir divers sentiments de colère en elle. Ne portant plus son attention sur le jeune homme, Elina se plongea complètement dans sa lecture et hésitait à se mettre ses écouteurs sur les oreilles. Bien trop curieuse de savoir ce qu’il comptait faire, elle préférait avoir l’ouïe dégagée… au cas où.
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MessageSujet: Re: Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• EmptyVen 13 Avr - 18:46

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    Le terme même de professeur avait une fâcheuse tendance à lui provoquer une nausée insupportable. Lui, travailler en binôme avec le dragon Elina Brown ? Un cauchemar de chaque instant dont il ne risquait pas d’être débarrassé de sitôt ! Et il soupirait, soupirait encore, son cerveau tâchant de trouver une solution adéquat pour éviter de froisser son propre professeur et donc de l’avoir sur le poil jusqu’à des temps immémoriaux. Et comme si ce n’était pas suffisant, voilà que la sorcière mettait en doute son talent en tant que baratineur français…La malheureuse ! A sa décharge, elle ne le connaissait pas du tout, n’avait jamais eu vent de son passé ni ne l’avait un jour entendu parler français. Comme exercice pratique, se mettre à s’exprimer dans la langue de Molière sans crier gare et surtout sans lui en laisser le choix ne pouvait qu’être un excellent exercice. Voilà pourquoi il n’hésita pas à lever le nez de son bouquin, armé de son air arrogant et de son sourire insupportablement suffisant avant qu’il ne s’exprime, dans un français impeccable, sur cette situation pourrie qu’on leur imposait encore : « Ca doit vraiment, vraiment t’écorcher la bouche de dire que je suis ton professeur. Tu es la fierté incarnée et il faut que tu sois amoureuse de tes études pour m’accepter comme ton professeur. Cela dit…Tu n’as pas tort, je parle couramment français. Mère sénatrice, beaucoup de voyages, je pense que ce n’est pas utile de te faire un dessin. » Si elle avait compris, c’était parfait, dans le cas contraire, Maxwell n’allait certes pas s’amuser à traduire. Il n’y avait que son accent pour trahir ses origines américaines, de son côté. Il le parlait depuis tout petit et aimait la France autant qu’il aimait le sport et l’effort physique. Il n’était pas Iota pour rien…Mais ça, c’était un tout autre débat. « Tu ne sais pas à quel point ton avis m’indiffère, mais chère Elina. Mais je t’en prie, si tu as cinq minutes à perdre pour t’égosiller en me prouvant ce que je sais déjà, à savoir que tu es une chieuse finie doublée d’une emmerdeuse…Libre à toi. Nous sommes en démocratie ! » Puisqu’il fallait être à tout prix son professeur, Maxwell n’allait pas être en reste et se montrerait si sélectif et exigeant qu’elle jetterait sûrement l’éponge avant lui. A emmerdeur, emmerdeur et demi comme dit le proverbe ! Elle ne savait pas sur quelle plaie d’Egypte elle était tombée, la malheureuse…

    « Tu as juste un défaut de prononciation ou il faut également que je t’apprenne à parler ? Non parce que ne compte pas sur moi pour faire le traducteur. Ce ne sont pas les dicos qui manquent par ici. » Son petit doigt lui disait qu’elle comprenait chaque mot, ou peu s’en faut, qu’il était en train d’énoncer dans la langue de Molière. Elina avait beaucoup de défauts, mais ce n’était pas un tire au flanc et son esprit était suffisamment développé pour qu’il l’imagine très douée en langues. Au moins autant que sa sœur, qui était nettement plus aimable, du moins c’était l’image qu’il en retirait des visites qu’elle avait effectuées à l’hôpital en vue de s’inquiéter de la santé de leur jeune frère. « De toute évidence, pas besoin de t’appeler, tu es déjà là et pour te faire sortir de tes délicieux gongs, c’est facile…Il suffit de te regarder et tu pars au quart de tout. Définitivement, tu es pire que moi. Irrécupérable même ! » Sauf que Maxwell avait décidé de ne pas s’énerver. Il respectait la bibliothèque. Ils se trouveraient dans un autre endroit, la donne serait différente, mais il allait s’armer de toute sa patience pour faire en sorte de ‘l’aider’. Evidemment, il n’avait pas le choix !
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MessageSujet: Re: Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• EmptySam 14 Avr - 10:22

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Elina lisait son livre d’astronomie, faisant semblant de ne plus faire attention à Maxwell. C’est dingue comme sa simple présence pouvait réveiller en elle toutes les colères qu’elle cachait au plus profond de son être. Sa rébellion, sans rancœur et tout ce qui était négatif. Maxwell était comme un aimant de mauvaises ondes chez la jeune femme et pourtant, il ne se doutait pas qu’Elina aurait pu être la meilleure compagnie dans ce qu’il vivait. Certes, il n’était pas au courant que la jeune femme connaissait certain passage de sa vie, mais avec Juno comme sœur, elles pouvaient tout savoir. Il s’exprima dans la langue de Molière et Elina redressa le visage pour croiser ses yeux d’un bleu clair et profond. Elle comprenait chaque mot qu’il prononçait avec perfection et elle l’enviait à cet instant. Elle hocha de la tête pour qu’il comprenne que chaque parole qu’il avait dite était comprise par la jeune femme. Mais il continuait à parler en français et la brune dût froncer des sourcils pour comprendre certains mots, cherchant dans le dictionnaire de son cerveau les mots qu’elle ne comprenait pas. Elle détourna son regard pour replonger dans son livre, inutile de lui répondre, il n’attendait que ça et Elina ne voulait pas lui donner cette satisfaction. Lorsqu’il lui demanda qu’elle était son problème avec la langue de Molière, elle leva un sourcil en se tournant vers lui et prononça dans sa langue naturelle.

« Prononciation, je n’ai pas besoin d’un traducteur. Je comprends très bien la langue, je sais également l’écrire et le parler, sauf que je ne sais pas prononcer les mots correctement. En clair, j’ai un accent de chiotte. Et comme mon professeur tient vraiment à me rendre sociable en partageant un cours avec un être-vivant, et le pire qui soit par-dessus-tout, je dois m’améliorer. Donc… Si Monsieur peut mettre sa haine de côté et réussir à m’apprendre comment prononcer les mots, peut-être qu’il remontera dans mon estime, ou pas. Mais… Le résultat de ton travail sur moi compte également dans ta note. Je ne sais pas s’il te l’a dit ça ?! »

Elle leva un sourcil, amusée tout en fermant son livre d’astronomie pour poser ses coudes dessus. Elle soupira à la suite des paroles de Maxwell et détourna le regard pour le poser sur le peu de visiteurs présent dans la bibliothèque. Pas de beaux mâles en vue, quel dommage. Elle aurait pu prétendre les toilettes pour s’éclipser avec une charmante compagnie. Elle répondit en gardant ses yeux bruns sur une étagère au loin.

« C’est toi qui me fait sortir de mes gongs Maxwell. Tu me cherches… Tu trouves toujours les bons mots pour faire réagir ma colère. Prends-en à toi… »

Elle resta un long moment dans cette position, le regard dans le vague et ses pensées bien loin de Maxwell et du cours de français qu’il allait lui donner en même temps qu’ils devaient travailler sur son projet à lui. Il lui donnait un coup de main et elle également. Qui aurait pu croire que les deux protagonistes qui se vouaient une guerre allaient devoir s’allier pour travailler. Personne, pas mêmes eux ne pensaient que ce soit une réussite. Et pourtant, Elina semblait vouloir mettre toutes les chances de son côté pour éviter de devoir reprendre des cours de boxes afin d’évacuer toute la colère qu’il ferait revenir en elle. Elle se retourna vers Maxwell et prononça dans un français très anglophone et dont certains mots étaient difficilement reconnaissables.

« Tu veux bien m’aider alors ? »
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MessageSujet: Re: Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• EmptySam 14 Avr - 16:57

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    Petit haussement de sourcils. Maxwell deviendrait presque fier de savoir faire sortir de ses gongs cette sorcière d’Elina, car elle était aussi aimable qu’une porte de prison, avec lui en tout cas. Elle ne lui donnait aucune envie de faire le moindre effort ou même de lui tendre la maison. Il n’y voyait aucune raison. La seule fois où il avait tenté de lui donner une chance de lui donner une raison à son comportement envers lui, elle s’était lamentablement énervée, comme s’il s’agissait de la pire bataille qu’elle ait à mener dans sa vie. Et lui, pour un peu, il aurait été capable de s’en amuser. A vrai dire, il s’en moquait. Son avis sur lui n’avait nulle importance et il se sentait parfaitement capable de vivre avec. Ici, c’est elle qui avait besoin de son aide, pas l’inverse. Il ne ressentait pas le besoin d’avoir d’excellentes notes en langue, et pour cause, son dada à lui, c’était la médecine. Il ne fallait pas tout mélanger. Il se tuait déjà à la tâche sept jours sur sept, quatorze heures par jour et il faudrait en plus qu’il écoute les simagrées d’une nénette qui avait les vers à chaque fois qu’elle avait le malheur de croiser sa route. « Si tu as les vers, mets-toi du vermifuge, qu’est-ce que tu veux que je te dise… » Grosso modo, il était en train de lui faire comprendre qu’il ne voyait aucune raison objective pour réagir autrement. Elle n’était pas la seule à sortir de ses gongs, après tout ! Comme si elle devait forcément être au centre du monde, ou mieux, être LE centre du monde ! C’était un peu trop demander à Maxwell. Il se dévouait à la médecine, aux personnes malades, et n’avait de l’énergie que pour son métier de futur chirurgien, ainsi que pour sa petite sœur. Le reste n’avait strictement aucune importance à ses yeux, bien au contraire. Tant pis pour les éventuels dommages collatéraux. « A ceci près que je n’en strictement rien à secouer de ma note, allo, je suis interne en chirurgie ! Techniquement parlant, je ne devrais même pas être ici. Si j’ai accepté, c’est juste pour donner un coup de main à un étudiant dans le besoin. C’est une première que tu sois dans le besoin, franchement. Et pour info, pour te faire sortir de tes gongs, il ne faut vraiment pas beaucoup te pousser, t’es aussi sociable qu’une mouche atteinte de strabisme et aimable comme une porte de chiotte ! Sérieusement, y’a écrit ‘va te faire foutre’ sur ton front à longueur de temps, alors pas étonnant que personne ne te côtoie sur la longueur… » Oh, il avait eut vent de ses nombreuses conquêtes grâce à la réputation de Marie couche-toi là qu’elle se palpait, mais rien de tout ceci ne l’impressionnait. Il n’avait pas particulièrement de qualités pour s’engager non plus de son côté, mais il n’avait pas que ça. Sa vie, c’était son métier, et une partie très restreinte de sa famille. Récemment, avoir rencontré son père biologique, ça avait été LE choc de l’année. Et donc, pour le reste, il n’avait aucune espèce de patience.

    « Remets-toi aussi en question, donc. Je ne suis pas le seul fautif dans l’histoire, on est tous les deux cons comme des manches à balais. Alors j’en ai rien à carrer de l’image que tu as de moi. Je veux bien te donner un coup de main, point barre, je n’ai besoin ni d’une tape dans le dos de la part du prof ni même de ton estime. Tu peux te la garder si ça t’écorche trop la bouche. » Maxwell sourit et haussa les épaules. Il avait beau être un enfant de richard, insupportable aux yeux de beaucoup de monde, il n’en n’était pas pour autant intéressé, bien au contraire. « Je ne te déteste pas. Si c’était le cas, crois-moi, pas sûr que tu t’en relèves miss. Bon…Tu as vraiment l’intention qu’on étudie dans cette prison pour étudiants bien pensants ? L’extérieur, c’est mieux. Et faut que j’aille chercher ma sœur à l’école. Donc…Si tu veux un cours de prononciation, il faudra que tu m’accompagnes, ou que tu attendes que je sois disponible, chose qui va être compliquée. Je bosse sept jours sur sept, quatorze heures par jour. Ton choix. » Et il se leva, remettant son sac en bandoulière à l’épaule. Maxwell lui tendait la main, à elle de faire de même pour que sa marche, ou de camper sur ses positions, en lui prouvant ainsi qu’elle savait très bien réagir comme la dernière des idiotes.
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MessageSujet: Re: Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• EmptyDim 15 Avr - 13:40

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Elina ne répondit pas à son pic encore lancé dans le but de la faire sortir. De toute façon, il semblait prendre plaisir à toujours vouloir la mettre en colère pour se plaindre ensuite de son comportement. Ils se plaignaient des femmes, mais les hommes avaient également une façon d’être difficiles à cerner. La brune croisa les bras sur la table alors que Maxwell lui révélait certains points ignorés. Ainsi donc, c’était uniquement elle qui avait besoin de lui et cette simple pensée lui donna presque la nausée. Sa fierté en prenait un sacré coup, cependant elle n’en montra rien et se contenta de hausser des épaules.

« Je ne veux pas qu’on me côtoie sur la longueur. Il faut croire qu’il n’est pas écrit assez gros sur mon front puisqu’on continue à m’emmerder. Mais bref… Pense ce que tu veux. »

Elle ne lui demandait pas de l’apprécier, juste de se montrer un minimum humain en sa présence. Et dire que c’était elle qui voulait ça alors qu’elle en était incapable elle-même. Fais ce que je dis, pas ce que je fais, s’appliquait parfaitement à la jeune femme. Elle détourna le regard alors qu’il acceptait de lui donner un coup de main. Et bien qu’il semblait ne pas vouloir de remerciement ou autre, au vu du caractère de Maxwell, elle lui en devrait une. Elle revint sur son visage lorsqu’il avoua ne pas la détester et le simple fait qu’il dise qu’elle ne se relèverait pas lui fit arquer son sourcil.

« Parce que si tu me détestais, tu me frapperais ? … je crois que tu ne me laisses pas vraiment le choix ! »

Il s’était levé et Elina lâcha un profond soupir avant de se lever également à la suite de Maxwell. Il était grand et la brune avait toujours la sensation d’être faible à ses côtés. Elle ramassa les livres qu’elle avait prises avant de finalement les laisser sur la table. Elle emboîta le pas au grand blond alors qu’ils quittaient la bibliothèque pour se rendre à l’extérieur. Elina prit une profonde inspiration, se passant une main dans les cheveux.

« Hmh… Je sais que… enfin que ça risque d’être difficile de me supporter pendant ce temps-là, mais… je vais faire des efforts… »

Passer des heures à se chamailler sans jamais apprendre la langue de Molière, ce n’était pas vraiment enrichissant pour Elina qui comptait sur une note optimale. Même si elle ne savait toujours pas quoi faire après ses études d’Astronomie antique, elle voulait avoir le meilleur dossier scolaire. Cela pourrait lui ouvrir des portes audacieuses. Et même si côtoyer le jeune homme semblait une mission impossible, la brune voulait faire des efforts pour éviter de ralentir sa vie en s’énervant pour un rien et risquer des problèmes de tensions. Bientôt, ils quittèrent l’université pour s’engager dans les rues en direction de l’école de sa petite sœur. Elina restait silencieuse à côté de lui, ne sachant pas vraiment quoi dire et ne voulant pas risquer de le mettre en colère. Et bien que c’était lui qui cherchait le plus souvent, faire preuve d’intelligence et ne pas répondre semblait la meilleure solution. Cependant, Elina était bavarde de nature et le silence devenait pesant. Elle soupira avant de tourner le regard vers Maxwell et prononça dans son français en manque de pratique.

« Ta sœur a quel âge ? Et… tu t’en sors pour t’occuper d’elle tout seul ? »

Référence à ce qu’elle avait entendu lors de leur dernière rencontre. La curiosité était un vilain défaut, mais Elina voulait penser qu’il ne se montrerait pas agressif et répondrait à ses questions. Ou alors l’éconduirait gentiment pour lui faire comprendre qu’il ne souhaitait pas s’étendre sur lui-même.
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MessageSujet: Re: Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• EmptyDim 15 Avr - 18:46

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    Pour un peu, Maxwell aurait arqué un sourcil de surprise lorsqu’Elina lui promit à demi-mot de faire des efforts. Après tout, elle avait sûrement besoin que leur binôme ne fonctionne : Sans l’aide du jeune homme, sa note ne promettait pas d’être formidable et contrairement à lui, elle avait besoin d’une note optimale. Du moins, c’était ce qu’il imaginait. A la place, il eut une sorte d’ébauche de sourire, qui si elle n’était pas encourageante avait au moins l’avantage d’être presque aimable. Après, il ne dégoisa pas le moindre son, la moindre parole, et partit du principe qu’il pouvait tout à fait faire le trajet jusqu’à l’école de sa petite sœur sans forcément échanger des banalités. Il n’aurait jamais pu penser qu’Elina n’aimait pas les silences. Il faut dire qu’elle était un poil plus sanguine qu’il ne l’était en règle générale, et n’avait pas l’air si solitaire que cela. Si cela se trouvait, Elina était le genre de jeune femme à apprécier la solitude et le silence uniquement par moment, tout en détestant les deux lors de moments plus importants…Quoi qu’il en soit, ses deux questions lui arrachèrent un léger rire, qu’il n’avait pu ni prévoir ni retenir, tandis qu’il ne savait pas encore s’il comptait lui répondre ou laisser planer un nouveau silence entre eux. Certes, il ne lui devait rien. Mais d’un autre côté, puisqu’elle faisait l’effort d’être à peu près agréable, il ne pouvait pas se permettre de la casser en deux dans son élan…Il lui arrivait d’être gentleman dans son genre ! « Elle a onze ans, et s’appelle Aurore. » Certes, son nouvel acolyte improbable n’avait pas demandé son prénom, mais Maxwell jouait la prévention. Autant sortir les deux informations avant même qu’elle ne gâche de la salive… « Je ne te cache pas qu’avec mon emploi du temps, c’est galère. Je ne suis jamais chez moi. La plupart du temps, je paye des nounous, et quand je suis coincé, je l’emmène avec moi à l’hosto, qu’elle connait par cœur maintenant. Elle adore me savoir médecin. C’est le summum de la réussite pour elle. Mais faut dire que ma mère n’a jamais été foutue d’être là pour elle. C’est comme si elle n’avait jamais eu de mère. Quant à mon père…Il est mort récemment alors je dois bien assumer. » Maxwell n’en revenait pas de s’être aussi facilement confié sur ce qui le torturait d’ordinaire. Ce fut sans doute pourquoi il se mit à la regarder avec un air glacial avant que de se stopper en plein trottoir pour mieux la regarder droit dans les yeux. « Je te déconseille de jouer les pipelettes là-dessus. Je fais un effort mais ça ne veut pas dire que ma vie te concerne. » Autant même les choses au point tout de suite. Ce qui va sans dire va mieux en le disant…Le fait que leur relationnel ne soit plus doux ne laissait pas forcément présager quoi que ce soit de bon pour la suite !

    « Tu as croisé ma mère, tu as vu son tempérament maternel. Bah quand tu verras Aurore, tu me diras si j’ai bien fait mon boulot de frangin ou si je suis franchement l’enfoiré que tu imagines que je suis. » Cela dit, il ne traitait pas sa petite sœur comme n’importe qui. Aurore, c’était sa princesse, sa merveille aux cheveux longs et bouclés, seule personne au monde à le faire sourire en n’importe quelle circonstance. Si bien que lorsqu’ils furent devant l’école et qu’elle bondit hors des grilles pour se jeter entre les bras puissants de Maxwell, n’importe qui, même la plus insensible personne au monde, n’aurait pu qu’applaudir la relation qu’ils avaient. Aurore se blottissait dans ses bras, incitait son frère à la soulever pour qu’elle n’ait plus l’impression d’être à l’école mais bien en sa compagnie. « C’est quiiiiiiii ? Présente-moi présente-moi !! » Maxwell reposa la fillette au sol afin qu’elle puisse scruter Elina avec son petit sourire innocent et ses deux grands yeux d’un bleu turquoise. Les mêmes que le grand blondinet…Impossible de ne pas dire qu’ils étaient frères et sœurs. « T’es beeeeelle ! » Et aussitôt, sans même qu’il n’ait pu lui présenter Elina, Aurore avait dissimulé son visage contre la cuisse de Maxwell, toute timide qu’elle paraissait être et qu’elle était en vérité. « Aurore ? C’est Elina, on est à la même école elle et moi. On va travailler ensemble. Tu veux bien la saluer comme il faut ? » Sous l’air instigateur de son frère, la fillette fit un gros bisou sur la joue d’Elina, avant de lui prendre la main et de se saisir de celle de son frère, comme si elle était soudainement devenu un tampon entre eux. C’est évident qu’ils n’allaient pas se chamailler comme un vieux couple dans ces conditions…

    En très peu de temps, Maxwell poussa la porte de son immense loft, dans lequel sa mère n’avait plus le droit de rentrer et où il n’emmenait jamais aucune présence féminine. Pour ainsi dire, Elina était la première. Il se racla donc la gorge tandis qu’Aurore prenait de quoi goûter dans les placards pour mieux se ruer vers sa chambre. « Ze vais jouer ! Mais je vous surveille… » Son rire d’enfant provoquant non seulement une certaine dose d’hilarité chez Maxwell, mais il lui fit également lever les yeux au ciel. Elle n’était pas capricieuse contrairement aux apparences. Simplement intimidé… « Bienvenue chez moi. Profite de l’honneur qui t’es fait, je n’emmène jamais personne ici. Ne t’inquiètes pas pour ma sœur, je pense que tu l’intimides. Elle me fera sûrement un rapport quand tu seras partie, cela dit. Avant qu’on ne s’attaque aux choses sérieuses, bien que l’on parle français depuis tout à l’heure, tu veux quelque chose pour te rincer le gosier ? Histoire qu’on ne se crispe pas de suite alors qu’on doit bosser. » Maxwell, pragmatique.
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MessageSujet: Re: Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• Okeeey, bienvenue chez les psychopathes... ••• EmptyDim 15 Avr - 20:33

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Les deux jeunes marchaient pour arriver près de l’école de la sœur de Maxwell. Elina s’était montrée curieuse et s’attendait à un refus de confidence de la part du jeune homme, mais il la surprit en répondant. Une petite sœur de onze ans au doux prénom d’Aurore. Elie eut un sourire, hochant de la tête lorsqu’il continua sur sa lancée, se confiant avec plus de profondeur et la jeune femme l’écoutait sans broncher. D’après ce qu’elle avait pu voir à l’hôpital, la relation avec sa mère n’était pas des plus appréciables et avec la mort de son père, elle se doutait qu’il devait vivre dans un climat difficile. Surtout qu’avec Juno qui avait fouillé un peu sur le passé de Maxwell, Elina avait découvert que son véritable père était Maxence, cet homme qui ne reconnaissait jamais Elina. Il la menaça de se taire et elle leva les yeux en l’air, même si elle était particulière, Elina savait également se comporter en amie. Rare, mais cela se produisait quelques rares fois quand les personnes le méritaient.

« Je ne dirais rien… Détends-toi ! »

Elle croisa son regard et malgré son accent des plus ignobles, la jeune femme trouvait aisé de s’exprimer en français. Maxwell parlait facilement, elle pouvait comprendre chacun de ses mots qu’il prononçait doucement et en articulant. Elle eut un sourire à la suite de sa phrase et ne répondit rien alors qu’ils arrivèrent vers l’école de la jeune fille. Le tableau qui s’offrait à elle était touchant et elle se surprit à laisser flotter un sourire attendri sur ses lèvres pulpeuses. La brune fut amusée par son envie d’être présenté et elle se baissa pour être à la hauteur d’Aurore. Son sourire s’agrandit lorsqu’elle lui avoua la trouver belle avant de cacher son visage contre son frère. Elina redressa le regard vers Maxwell lorsqu’il la présenta avant que la jeune fille ne dépose un baiser sur sa joue. La brune se redressa, renfermant son visage dans un masque froid. Mais Aurore lui prit la main et elle ravala son envie de repousser la petite fille qui n’était pour rien dans le manque cruel de sentiment d’Elina. Ils arrivèrent à l’appartement de Maxwell rapidement, Elina observant la décoration de celui-ci dans un silence de mort. À vrai dire, le simple fait d’avoir eu une attention douce avec Aurore lui avait fait retravailler certaines choses dans son esprit. Elle eut un sourire lorsque la petite partit dans sa chambre et se tourna vers Maxwell quand il s’adressa à elle.

« C’est pourtant beau comme appartement… Pourquoi tu n’emmènes personne ? Pour ta sœur ? »

Celui-ci enchaîna sur sa sœur et Elina haussa des épaules, l’attitude d’un enfant ne la gênait pas. Jaimie était particulier également, très tactile envers la brune qui le lui rendait bien. Comme aux enfants en général, c’était les seuls êtres innocents incapables du moindre mal et en qui on pouvait avoir une totale confiance. Pour Elina en tout cas. Il lui proposa une boisson et la jeune femme eut un sourire.

« Je veux bien oui… N’importe quoi, du moment que c’est frais… »

Elina l’observa se diriger vers la cuisine et elle parcourra le salon pour observer les divers cadres de photos, la décoration modeste. En passant devant la chambre, la brune entendit des bruits et pencha la tête pour voir la sœur de Maxwell allongée sur le sol, son goûter étalé et des feuilles de dessins. La brune observa derrière elle pour voir que le blond était toujours en cuisine. Elle frappa à la porte et la blonde releva le visage vers Elina avec un sourire timide.

« Salut… Tu dessines quoi ? »

Elina se mit à genoux pour observer ce que la jeune enfant faisait. Oubliant durant un temps le fait qu’elle était ici pour travailler, la brune prit un crayon que lui tendait Aurore ainsi qu’une feuille et commença à dessiner la seule chose qui lui passait par la tête. La maison dans laquelle elle avait grandi. Il y a longtemps qu’elle n’avait pas repris un crayon pour dessiner. Ce n’était pas une œuvre d’art, mais c’était déjà très bon pour quelqu’un qui ne pratiquait jamais cet art. « C’est quoi ? C’est là où tu habites ? » Elina tourna le regard vers les yeux bleus curieux de la petite fille.

« C’était ma maison… Quand j’étais petite… »

Aurore se pencha par-dessus son dessin et posa quelques questions sur ce qu’il y avait derrière les fenêtres. La brune prit plaisir à lui révéler certains détails dont elle se souvenait encore malgré les années. Et lorsque la petite demanda pourquoi elle habitait plus dans cette maison, Elina sentit sa gorge se serrer. Elle tourna brièvement la porte pour s’assurer que Maxwell n’était pas là avant de se rapprocher d’Aurore pour lui faire des confidences.

« Tu sais garder un secret ? … je m’en doutais… Et bien, j’avais sept ans quand je suis partie de cette maison… Pourquoi ? … parce que mes parents, enfin, ils sont partis très loin et moi, je suis allée vivre chez quelqu’un d’autre. »

La brune se pinça les lèvres sous l’air incompréhensif d’Aurore. Elle se mordit l’intérieur des joues en se passant une main dans les cheveux.

« Tu as déjà vu à la télévision, parfois, des parents abandonnent leurs enfants. Il y a des explications pour certains… Et d’autres aucunes. Moi il n’y en a aucune, tu comprends ? »

Elle hocha de la tête en demandant si Elina était orpheline et la brune secoua la tête sans répondre. Elle eut une mimique désolée avant de déposer un baiser sur sa joue en lui avouant qu’elle serait sa copine. Elina ressentit une vague de tendresse pour cette petite bouille qui était très intelligente pour son âge, sensible et attachante. Elle lui fit un sourire en caressant sa joue délicatement. Puis elle froissa son dessin lorsque Maxwell frappa à la porte. Elina se redressa et reprit son masque impassible pour travailler avec le blond. Il lui tendit une canette de soda qu’Elina prit avant d’aller s’asseoir sur le canapé.

« Comment veux-tu qu’on procède ? »
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