Noël. N'est-ce pas une fête merveilleuse ? Je l'avais toujours adorée. La plupart des gens disent ne pas vouloir revoir leur famille, disent que ce n'est que des réunions longues et ennuyantes, qu'ils n'aiment que les cadeaux. Dans ma tête, c'était tout le contraire. En même temps, j'avais la chance d'avoir une famille de fous : jeux, karaokés, danses, grands soupers hauts en rires et en émotions. On s'amusait, et on veillait jusqu'à très tard, et ce depuis que j'étais tout petit. Un mois avant Noël je décorais le sapin avec ma sœur et ma mère, pendant que mon père montait sur l'échelle dehors et installait les lumières sur le toit. Il n'y avait pas de neige ; c'était moins beau que dans le Nord. Mais je ne voulais pour rien au monde oublier l'esprit de Noël pour autant. Cependant, cette année, mon père ne serait pas là pour accrocher les lumières. Ce serait moi qui le ferais. Ça allait faire un grand coup chez les Broinowski. Déjà, je sentais que Noël me tentait beaucoup moins. C'est pourquoi, lorsque je me réveillai aux côtés de Bijoue en ce vingt-trois décembre, date officielle de célébration de Noël chez les Alpha, je n'avais pas le cœur qui palpitait comme avant. Malgré tout, j'essayai de me convaincre que cette année, ce serait aussi bien que toutes les autres années d'avant. J'avais ma copine, j'avais une bande d'amis tarés avec qui je passerais la journée et la veillée, et tous leurs amis qui seraient invités pour le dîner. Ce serait amusant. Je m'amuserais. J'allais mieux, j'avais cessé de broyer du noir. Je recommençais à apprécier les petites choses de la vie. Pourquoi pas Noël ? Lorsque Bijoue s'éveilla aussi, je souris, l'embrassai, et murmurai à son oreille. « Joyeux Noël Alphaien. » Je rigolai et m'extirpai du lit, pour enfiler un pyjama plus convenable qu'une simple paire de boxer. Bijoue fit de même. Je sortis de mon tiroir deux tuques de Noël, et j'en mis une sur la tête de ma copine, et sur la mienne ensuite. « On descend ? » Elle hocha la tête, et ensemble nous allâmes jusqu'au petit salon de la maison de confrérie. Déjà, il y avait quelques membres de la confrérie de rassemblés autour du sapin encore nu. Nous avions décidé de le décorer ce matin, tous ensembles. « Bon matin tout le monde ! Joyeux Noël ! » Dis-je, tout sourire. Finalement, il était plus facile que je ne le pensais, d'être heureux. Et puis, notre planning de la journée s'avérait génial. Décoration du sapin, petits papotages entre nous, après-midi de cuisine intense : nous allions préparer un repas de la mort, et nous allions tous mettre la main à la pâte, et c'est le cas de le dire ! Ensuite, dîner entre Alpha et leur petit nombre d'invités spéciaux, et le tout se finirait en une soirée avec un échange de cadeaux, des jeux de tout genre. Pas d'alcool prévu. Les Alpha l'avaient fait pour moi. Pour mes trois mois de sobriété.

• Nous arrivions à une époque qui ne me plaisait guère, mais je n'avais pas d'autre choix que de prendre mon mal en patience et d'attendre que les fêtes de fin d'années passent. Je pensais fêter cela seule étant donné que ma co-locataine ne serait probablement pas là pour cette période, et comme celà j'aurai la maison pour moi toute seule, enfin je pensais passer un moment tranquille sans personne et loin de toutes cette agitation. Mais faisant partie des Alpha, de cette confrérie, je n'eus pas d'autres choix que de me rendre là-bas où une journée spéciale avait été mise en place pour cette fin d'année proche.
  Je ne m'étais pas mêlée spécialement aux autres même si nous appartenions à la même "enseigne" mais je devais faire un effort et puis qui sait ce que ce Noël allait mapporter?
  
  Par la passé Noël était une fête convivaile regroupant dans ma famille, les oncles, tantes, cousins, cousines, grand-parents, mais après tout ce temps, bien des choses ont changés. Une famille désunie, des êtres chers disparus, mais la vie continue et les fêtes de Noël doivent malgré tout se perpétuer.
  
  Arrivant donc à destination je pouvais découvrir dans le salon un sapin encore nu, sans boules, sans guirlandes, attendant d'être vêtu. J'étais un peu gênée d'être cii et de ne connaûtre que très peu de monde, soudain j'entendis des bruits de pas venant de l'escalier et où une voix masculine prononça ces queqlues mots.« Bon matin tout le monde ! Joyeux Noël !
  
  Me tournant vers ce jeune homme et une jeune femme je leur lançais un léger sourire accompagné d'un signe de tête en guise de Bonjour...

Le soleil était à peine entré par la fenêtre de la chambre, que je redoutais déjà mon calvaire. Je sentais déjà l’odeur des crêpes, pancakes, lait de poule, biscuits de pain d’épice, café chaud monter jusqu’à l’étage de ma chambre. J’entendais presque la douce mélodie festive & la neige tomber. Noël…. Peut-être étais-je totalement tarée ou simplement une mauvaise être humain, mais pour ma part, noël n’avait jamais été la ‘plus belle fête au monde’. Chez moi, le 25 décembre était simple : un jour ordinaire où – encore – mes parents travaillaient et j’étais livrée à moi seule. Si j’avais un peu de chance, ils avaient pensé à me faire des cadeaux qu’ils emballaient et me laissait sous le sapin. Ce sont les domestiques qui ont eu la chance de me voir ouvrir ma première poupée Barbie ou même mon premier vélo. Or, je n’ai jamais crue en ‘Santa Claus’ ou autre divinité ayant le pouvoir de faire apparaître des jouets sous les arbres décorés pour ce jour qui se devait d’être magique. Noël avait le dont de séparer encore plus ma famille alors qu’il est supposer avoir l’effet inverse. Il est maintenant compréhensible que depuis toujours, je maudissais cette fête. Mais à mes côtés, dormait l’homme le plus fabuleux que je connais et cet homme, chérissait cette fête qui était mon ennemie. Pour lui, je me devais de jouer le jeu. Sans vouloir le blesser ou le voir triste que je ne partage point cette joie, je devais me taire et ‘apprendre’ à aimer ce jour. Je remuai légèrement mon corps avant d’ouvrir les yeux sur son visage illuminé. Mon cœur se serra, je me sentais tout à coup cruelle de détester cette fête. Répondant au baiser, je pris mon courage à deux mains pour lui souhaiter –de même- un joyeux noël version alpha. J’imitai ses actions en enfilant une tenue plus ‘correcte’ pour rejoindre nos compatriotes au premier et, main dans la main, nous sortîmes de la chambre afin de rejoindre le reste de la confrérie. Rien n’était encore prêt, mais je redoutais le moment. C’est dans ses moments que l’ont souhaite rester au lit et ne jamais se lever. Nelligan à mes côtés, joyeux comme jamais, s’empressa de souhaiter ses vœux de noël aux alphas déjà descendu. Convivial pour deux, il dégageait assez de joie pour remplir la maison de confrérie à son entier. Plus besoin d’allumer la radio pour entendre des vieux tubes débiles de noël avec –sans cesse- les mots anges, jésus, tambour, neige ou même sapin ou de garnir l’arbre de boulles et guirlandes pour être dans l’esprit des fêtes alors que nous avions un homme de 23 ans qui était soudainement retombé en enfance avec nous. Je descendis les dernières marches de l’escalier pour aller prendre place sur le sofa près de l’arbre. Fixant ce gigantesque objet vert qui –aux ordres de notre président de confrérie- se devait d’être vrai, je me remémorais mon but de la journée : tenter d’avoir du plaisir, de recommencer à neuf. Alors m’adressant à mes confrères, je souris avant de prononcer à mon tour des vœux à ma façon. Bon matin les alphas ! Se montrer convivial était un bon début, pour ma pat, je souhaiterai joyeux noël au repas... plus tard… ou même à l’échange de cadeaux tiens. J’aurais bien eu besoin d’une dose de whisky… mais j’aimais bien trop Nelligan pour lui infliger une telle souffrance. Sobre comme un chameau, nous allions l’être à deux.

Déjà dehors dans le froid depuis des heures, notre jeune femme se baladait dans la ville, avec un simple manteau en fourrure pour lui couvrir le dos. En dessous elle portait une robe légère, ne la couvrant pas du tout. Mais à vrai dire, elle s’en fichait pas mal. Elle n’avait pas froid, ce ventre la réchauffait. Son manteau le réchauffait lui, c’était la seule chose qui l’importait. Elle avait passé la soirée de la veille à ressasser tous pleins de souvenirs, mais surtout à ces noëls passés avec lui. Pour la deuxième fois, elle allait passer un noël sans lui. Elle se devait d’être présente pour la journée qu’avaient préparée les Alpha. Bien qu’elle n’ait toujours pas remit les pieds là bas, elle fait toujours partie de cette université et plus particulièrement de cette confrérie. Cela faisait un bon bout de temps qu’elle ne les avait pas vu, tous, les uns comme les autres. Elle ne savait pas si elle allait être la bienvenue là-bas. Elle avait même hésité, longuement, avant de s’y rendre. Mais avant cela, elle se devait de leur acheter à chacun un petit cadeau, même s’il y avait des gens à qui elle n’avait jamais adressé la parole, mais ça sera l’occasion idéale pour nouer des liens. Elle se rendit dans un petit magasin, où elle trouva vite tout pleins de petites choses fort sympathique à offrir. Ce n’était pas grand-chose, mais c’est l’intention qui compte.

En arrivant chez eux, dans leur maison de confrérie, elle n’osa pas tout de suite franchir la porte. Elle eut mal au ventre, elle avait peur de les voir la juger. Mais après tout, c’est Noël, et ce n’est pas la journée pour dire quoique ce soit. Alors avec un faux sourire, elle entra et se rendit tout de suite dans le salon, où se trouvaient déjà quelques personnes. Il faisait chaud à l’intérieur, elle portait toujours son lourd manteau, elle se fit petite, et alla vers sa chambre qui était restée la même depuis les vacances. Elle enleva ce manteau pour le ranger, et se retrouva avec sa robe légère et ce ventre. Elle soupira un bon coup avant d’aller retrouver ses confrères. De nouveau dans le salon, elle n’alla vers personne. Pas la force. Elle alla s’installer sur un canapé, sur ce canapé où ils avaient toujours aimé s’asseoir à deux et parler, pour se plonger dans leur monde. En pensant à lui, elle le vit, Nelligan. Il se trouvait avec sa petite amie actuelle, Bijoue. Il la vit, leurs regards se croisèrent. Elle lui fit un léger sourire, avant de détourner le regard et de le poser sur ce grand sapin qui était le leur. Elle ne se sentait pas à l’aise, elle ne se sentait pas parmi les siens, mais essaya tant bien que mal de cacher tout cela. Elle regardait tout simplement ses amis s’agiter autour de ce conifère vert.

• Je regardais autour de moi ou tout semblait s'activer au fur et à mesure que les aiguilles de l'horloge avancèrent. Pas très à l'aise parmis la confrérie qui était la mienne, mais je devais me prêter au jeu, me mêler aux autres d'une façon ou d'une autre. Certains étaient auprès du grand sapin nu, qui n'attendait qu'une seule chose se revêtir des plus belles décorations de Noël. cela me fit repenser à mon enfance, l'ambiance de ce jour de fête, le repas traditionnel, et les cadeaux! Oui les cadeaux?! J'avais faillit le soublier. Ils étaient dans le coffre de ma voiture, mais ne sachant pas qui était toutes ces personnes j'avais prévu toutes sortes de présents, des choses diverses me laissant un large choix de présetns à offrir.
  
  Je tentais de me mêler à cette petite foule, avançant d'un pas presque sûr puor ne aps paraître trop godiche, puis je vis une jeune femme qui venait à peine d'arriver vêtue d'un long manteau, elle s'était rendue à l'étage après y être redescendue quelques instant plus tard, dans une magnifique robe légère...qui s'intalla par la suite sur lun des canapés. Elle ne paraisait pas àl 'aise et tentais de lancer la conversation après tout nous allions passé un long moment ensemble non?
  
  J'ai l'impression que je ne sius pas la seule à me sentir mal à l'aise on dirait? dis je en m'installant sur un fauteuil près d'elle. je ne voulais pas paraitre indiscrète mais juste faire connaissance, rien de plus.
  
  Salut je me présente Emy, Emy Conway nouvelle arrivante, donc un peu paumée, pousuivais-je avec unléger sourire timide.
  
  J'espèrais bien m'intégrer à ce groupe à cette confrérie, même si je puvais voir que certains se connaissaient déjà, à voir leur regard, leur geste, j'étais très observatrice, mais je me contentais pour le moment d'observer tout en essayant de faire connaissance...

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Le réveil sonna. Emmitouflée sous sa couette, elle tendit le bras pour l'éteindre. Elle l'avait mis exprès ce matin là, sachant qu'elle aurait sans doute quelques difficultés à se lever. Se sentant encore engourdie, elle s'étira longuement. Ses muscles étaient encore courbaturés. Les derniers jours avaient été difficiles pour elle. À peine les examens terminés, elle avait attrapé une mauvaise grippe et avait dû garder le lit durant près de quatre jours. Elle avait eu très peur de ne pouvoir participer à la fête que les Alphas organisaient. Heureusement, la veille elle s'était sentie déjà beaucoup mieux. Elle avait pu se lever, manger, et même sortir un peu. Elle en était soulagée. Pour elle qui aimait tant la période de Noël, ç'aurait été un véritable crève-cœur de devoir s'en priver. Mais ce ne serait pas le cas, et elle avait beau se sentir encore un peu fatiguée, rien au monde ne l'empêcherait de vivre cette journée comme elle l'entendait. Elle finit enfin par se lever, jetant un œil au lit de Catalheen, qu'elle ne s'habituait pas à voir vide. Elle attrapa rapidement une large veste de laine dans son placard et enfila un bonnet rouge et blanc de Père Noël sur ses cheveux noirs ébouriffés, après les avoir attacher rapidement en un chignon désordonné. Si elle avait pu se voir dans un miroir, elle aurait sans doute ri. Elle n'était absolument pas un modèle d'élégance ce matin là. Cela dit, c'était le matin, elle verrait uniquement les Alphas pour le moment, elle n'avait donc pas de raison de s'en inquiéter. En vérité, elle n'aurait probablement pas été gênée de sortir accoutrée ainsi dans la rue. Pieds nus, elle sortit de la chambre d'un pas léger et ferma la porte de la chambre, ayant auparavant pris soin de prendre la boîte qu'elle avait soigneusement gardée pour l'occasion. Celle-ci contenait certaines décorations de Noël qu'elle avait trouvé au marché quelques jours plus tôt, et qu'elle n'avait pas pu s'empêcher d'acheter tant elles les avaient trouvées jolies. De plus, les recettes seraient consacrées à une association humanitaire, que demander de plus? Elle ne put s'empêcher de bailler bruyamment en marchant vers les escaliers. La fatigue était toujours présente mais elle n'aurait sans doute aucun mal à l'oublier. Elle n'avait plus de fièvre, et il n'était pratiquement plus visible qu'elle avait été malade. Elle était encore un peu pâle, et gardait des cernes sous ses yeux verts, mais à part ça, elle semblait en forme.
Elle ne tarda pas à entendre du bruit en bas. Et se pencha par dessus la rambarde des escaliers. Elle pouvait voir un certain nombre de personnes qui étaient déjà descendues. Elle descendit d'un pas sautillant, se sentant redevenir soudainement une petite fille. Elle jeta un regard circulaire sur la pièce. Elle repéra Nelligan, sa petite amie, Bijoue, Elzebieta, qu'elle ne connaissait pas vraiment, ainsi que deux autres filles, Bryanna et une autre qui devait être nouvelle. Son visage était illuminé d'un sourire radieux.

« Joyeux Noël tout le monde. »

De nouveau son regard tomba sur Elzebieta. La voyant seule, ainsi, sur le canapé, Chuck se dirigea vers elle. Il fallait dire qu'elle se voyait assez mal converser avec Nelligan alors qu'il se trouvait en compagnie de Bijoue, qu'elle connaissait à peine. Certes, ce qui avait été une sorte de passif avec Nelligan remontait à bien longtemps, et les choses avaient évolué depuis, mais elle ressentait toujours un certain malaise lorsqu'il s'agissait de sa petite amie, sans réellement savoir pourquoi. Après tout, c'était ridicule, cette histoire était tout à fait derrière eux. Néanmoins, sans doute valait-il mieux ne pas les déranger. Elle vint donc à la rencontre de la jeune fille. Avec la rondeur de son ventre, tout le monde avait pu deviner ce qui se passait. Comme pour elle-même, dont la leucémie qu'elle avait gardée si longtemps dissimulée était à présent un secret de polichinelle. En claire, tout le monde était au courant. Elle tendit la boîte de décorations vers elle.

« Excuse moi... ça t'ennuie de m'aider à les accrocher? »

Si elle refusait, Chuck n'insisterait pas et irait le faire seule, bien entendu. Mais elle voyait que la jeune fille n'avait pas l'air d'aller fort, et espérait que s'occuper un peu lui changerait les idées, du moins pour un temps.

Les Alpha commençaient à se réveiller, peu à peu. J’avais été l’un des premiers debout, parce que je n’avais rien voulu manquer de cette journée. Et j’avais par la même occasion obligé ma copine à se lever aussi, puisque nous partagions le même lit depuis quelques jours et que mon joyeux noël l’avait extirpé des bras de Morphée. Peu après notre descente, beaucoup de personnes arrivèrent. En plus de ceux qui étaient déjà là lorsque je m’étais pointé. D’abord Emy, qui était déjà assise sur le divan, une recrue assez gênée et qui ne semblait jamais totalement à son aise ici. Je trouvais ça dommage, parce que je voulais faire de notre confrérie un chez-soi. Cependant, avec les récents événements de ma vie, je devais avouer que je n’avais pas été très présent pour tous mes confrères. Quel piètre président de confrérie je faisais. Je me rattraperais. C’était une promesse que je me faisais. Je renvoyai un sourire à Emy. Je voulais la mettre à l’aise, coûte que coûte. Je ne supportais pas qu’il y ait des membres de cette « famille » qui se sentent mis de côté. De toute façon, je n’avais jamais eu à me forcer : je connectais bien avec tous les Alpha. Avant que je ne puisse aller la voir pour discuter, la porte principale s’ouvrit derrière moi. Je me retournai et j’aperçus Elzbieta. Soudainement, je me sentis moins à l’aise. C’était à mon tour de vouloir disparaître. Nous avions couché ensemble, alors que je ne sortais pas encore avec Bijoue, au moment de ma vie où plus rien ne me semblait juste, bien, ou leur contraire. Et malgré la promesse que je lui avais fait, que cette nuit ne changerait rien entre nous, le mal était fait et oui, tout avait changé. Je ne savais plus comment agir avec elle, surtout que maintenant, j’étais avec Bijoue. Et que j’aimais Bijoue. Nos regards se croisèrent, nous nous échangeâmes un léger sourire qui voulait tout dire, et nous détournâmes les yeux vers autre chose. Elle vers le sapin, et moi sur Bijoue, pour m’assurer qu’elle n’avait rien remarqué de cette scène. Je vis alors Emy se diriger vers Elzbieta et déjà, je sentis mon corps s’apaiser. Bryanna descendit ensuite les escaliers, habillée d’une belle robe qui me coupa le souffle. Après qu’elle ait salué sa cousine – oui, je connaissais bien les membres de ma confrérie, même s’ils ne le savaient pas -, je m’avançai vers elle. « Bry ! T’es magnifique, vraiment ! T’as mis le paquet ! » Je lui souris. « Joyeux Noël. » Puis je m’avançai vers elle et je déposai un baiser sur sa joue avant de m’éloigner un peu plus. La prochaine personne à faire son apparition fut Chuck, et malgré tout ce qui s’était passé entre nous, sa présence me fit comme une explosion de bonheur à l’intérieur, parce que je savais qu’elle partageait ma passion pour Noël. Et ça, ça comptait énormément pour moi. Je ne voulais pas de gens qui faisaient semblant. Alors de savoir qu’elle vivait ce moment en l’appréciant réellement me rassura, et me fit plaisir. Je compris toutefois son envie de ne pas venir me parler, du moins pas tout de suite. C’était loin, mais c’était frais dans nos mémoires. Et Bijoue se trouvait là, entre nous deux, et il nous aurait été trop difficile de se parler comme si rien de tout cela ne s’était produit. J’entendis simplement sa question à Elzbieta, qui était de l’aider à garnir le sapin. Je tapai dans mes mains. « Je propose qu’on commence tous à le décorer. » Je mis ma tuque de Noël, puis je me dirigeai vers la radio, et je mis un disque de Noël. Pour nous mettre dans l’ambiance. « Comme ça les lève-tard n’auront pas d’excuse ! » Dis-je en montant le son, tout en riant. Puis j’ouvrai la première boîte remplie de guirlandes et de lumières pour le sapin. J’en brandis dans les airs. « Qui en veut ??? »