Contrairement à la semaine dernière, j’imaginais ma journée un peu plus décontractée aujourd’hui. Je travaillais, donner des cours de danse et de théorie à mes élèves Est-ce qui me passionnait le plus en ce moment. Kaylee me donne beaucoup de fil à retordre ces temps-si heureusement elle passe la majorité de la semaine chez son papy à cause de mon travail. Sachant que je finis à sept heures, je la récupère vers sept heures et demi et qu’ensuite je la fais manger et je la met au lit, nous avons donc très peu de temps à se consacrer. En plus de ça, je viens d’apprendre une éventuel maladie, pour le moment je n’en sais pas plus les médecins ne savent pas exactement ce qu’il y a. Il paraitrait que ce soit un simple souffle au cœur très violent malheureusement. Cela veut dire qu’il peut entraîner une crise cardiaque, Kaylee est asthmatique depuis sa naissance alors je dois avoué que je suis très tendue en ce moment. L’idée de prendre son de ma fille passe avant mes cours de danse, tout de même. Je ne savais pas trop quoi faire, moi et la médecin ce n’est pas mon truc. Quand les médecins m’adressent un mot j’ai l’impression d’être dans un autre monde, pour moi il parle pas la même langue. Enfin bref, évitons de penser aux mauvaises choses.

J’ai donc été travailler aujourd’hui. Je me suis réveiller à sept heures, je commençais mes cours à huit heures. Je me suis occuper de ma princesse, j’ai pris le petit déjeuner avec elle avant de l’emmener chez son grand-père ensuite je me suis rendu sur mon lieu de travail. La journée a été particulièrement embêtante. Un imbécile d’élève c’est amusé à m’humilier devant tout le monde, mais rien n’est perdu, maintenant qu’il a bien joué je vais en faire autant. Rancunière comme moi, il n’y a pas mieux. Rendez-vous organisé avec ses parents sachant qu’en plus il a de mauvaises notes se trimestre je pense qu’ils seront ravis ! Des fois, il y a des claques qui se perdent moi je vous le dis. J’ai manger à la cafétéria du lycée avec mes collègues puis j’ai repris mes cours de théorie durant toute la journée. J’ai finis à cinq heures, j’étais plutôt contente. J’ai ensuite envoyé un message à une amie … enfin les choses sont compliqué. Blaithin n’a pas hésité à venir boire le café à la maison. J’avais dans l’intention de passer une agréable fin de journée. Mon père me ramène Kaylee tout à l’heure, ils iraient au cinéma apparemment c’est pour cela que j’en ai profiter pour inviter une copine. En rentrant du travail, j’ai couru prendre une bonne douche puis je suis sortie vêtue d’une tenue de soir, une petite nuisette assez couverte et d’un petit shorty. J’ai souris en me regardant dans la glace, il faut avouer je suis pas mal foutue quand même. Bref, j’ai finis par préparer la cafetière. J’ai mis le son de la télé un peu bas, afin d’entendre si elle venait à sonner. Chose qui se fait une demi-heure après. Je me lève de mon canapé et me dirige à ma porte. En l’ouvrant je pouvais constater l’arrivée de Blaith. Je lui adresse un sourire et m’écarte de la porte. « Entre ! » dis-je en lui laissant le passage. Je ne sais pas si elle connaissait le chemin, après tout il va bien falloir qu’elle le connaisse vu qu’on est proche … enfin ça, elle ne le sait pas encore. D’ailleurs, j’ai été surprise de l’apprendre. « J’espère que ça n’a pas été trop dure de trouver la maison ? » demandais-je en lui souriant. Je lui fis un signe pour qu’elle s’installe près du comptoir. Ma cafetière se mit à sonner pour me signaler que c’est près. Je m’avance devant mon placard, sortie de tasse et deux cuillères puis je servis le café. « Du sucre ? Du lait ? » demandais-je une nouvelle fois. Je posais mes yeux sur elle en attendant une quelconque réponse.

J’étais loin de m’imaginer que cette fin d’après-midi serait un calvaire. Posant une main près de mon visage pour retirer la mèche qui me gênait, j’aperçois de nouveau le visage de mon amie. Elle paraissait un peu sur les nerfs, je m’inquiétais un petit peu. Il est vrai que le trajet à du être long, la maison n’est pas très facile à trouver en plus de ça. Elle est cacher par d’autres, je pouvais comprendre l’agacement de venir jusqu’à chez moi. Maintenant, plus aucune importance, elle est là et en bonne santé, c’est le principal. Je lui demandais si le voyage n’était pas trop compliqué, elle m’expliqua rapidement qu’il y avait des travaux. Oh oui, il y a eu un dégât des eaux il n’y a pas très longtemps, on étaient tous envahis, ils sont en train de rénover les tuyauteries un calvaire. En plus de ça, les égout remontent très souvent. « Il y a eu des monter d’eaux. Les tuyauteries sous terre sont percés, alors ils sont obligés de tout refaire sinon on risque d’être inondés tout les mois. Heureusement que ma maison est sur porteur. » Sur porteur ? C’est quoi ça ? Et bien, c’est une sorte de terrasse en hauteur qui porte la maison, donc en gros l’eau ne risque pas d’entrer à l’intérieur. J’ai surtout fait ce genre de recherche de maison pour ma fille, je n’ai pas envie qu’il lui arrive quoi que ce soit à cause de ce genre de soucis. Bref, au final, je finis donc par lui proposer un café histoire de se détendre. Enfin, ce n’est pas vraiment le mot qu’il faudrait employé, le café est certainement plus excitant qu’autre choses. Elle me montre ses mains comme pour me dire stop, elle regardait le thé qui était derrière moi, je lui souris et elle m’expliqua qu’elle ne boit pas de café. J’en apprendrais tous les jours avec elle, j’acquiesce un sourire puis attrapa la cafetière de thé toute prête et je lui servit un thé. Pour ma part, ce sera un café au lait avec deux sucres. Je suis plus cappuccino, mais il n’y a plus rien. Il serait, d’ailleurs, temps de faire les courses. J’y songerais plus tard. Elle mit sur ma table une panière en oseille remplit de fruits, j’adore ça surtout les pommes vertes et je pouvais constater qu’il y en avait. Kaylee adorait ça également, elle sera ravie de pouvoir gouter à tout ça. « Ce n’est pas mon anniversaire pourtant ? Merci, sa me touche beaucoup. » dis-je en lui faisant un sourire en guise de deuxième remerciement. Je ne savais pas trop quoi lui dire, il est rare que l’on me fasse des cadeaux, j’étais assez étonné d’ailleurs. Malgré tout, cela me faisait plaisir. Je commençais à m’installer près d’elle, vers le comptoir, sur une chaise lorsque son téléphone se mit à sonner. Elle m’indiquait que c’était sa mère biologique. Je fis une petite grimace et la laissa partir quelques instants. Sans le vouloir, je surprends sa dernière phrase. Elle avait l’air d’être « casse-couille » la maman. Je n’osais pas lui en parler, cela ne me regardait absolument pas après tout. Je souris et la laissa revenir s’installer. Continuant de la regarder, elle me posa une question. Je passe une main dans mes cheveux et fis une petite grimace. « Disons que ce fut une longue journée, ils n’ont pas arrêtés de m’emmerder ! » avouais-je en rigolant calmement. C’est vrai que mes élèves n’étaient pas tous des anges, en particulier certains garçons. Mais je ne me laissais pas marcher sur les pieds, même si parfois ils me donneraient presque envie de pleurer. Cette journée à l’école m’avait vraiment mise hors de moi, j’étais très mal toute la journée. J’ai d’ailleurs hâte de retrouver ma princesse et là prendre dans mes bras pour me réconforter. Je me suis mise à me lever, je venais d’avoir un flash. La doudou de Kaylee, je regardais mon téléphone et aperçoit un appel manqué ainsi qu’un sms. Je le lis et me rend compte qu’elle l’avait oublier. Elle a du très mal faire sa sieste aujourd’hui. Je retourne près de mon amie qui me demandait ce qui me tracassait. Très bonne question. Je ne sais pas trop à quoi elle faisait allusion. « Ma puce à oublier son doudou … elle a du très mal s’endormir pour la sieste tout à l’heure. » finis-je par lui dire. Pour moi, c’était la principal chose qui me tracassait. Puis, en y réfléchissant, je compris aussitôt où elle voulait en venir. « Tu es au courant ? » finis-je par lui demander assez étonné. Je sais que Blaithin fait partit de ma famille, sœur, cousine ? Sa je ne le sais pas encore. J’attendais de voir mon papa ce soir pour lui en reparler, j’étais loin de me douter qu’elle aussi avait des doutes, si c’était bien le cas.

« Environ deux à trois semaines. Ils m’ont dit que sa allait être très long. Et bah écoute, non sa va. Je passe par l’autre coté, bon ça me prend un peu plus de temps, mais je m’en sors plutôt bien. » finis-je par lui dire en lui souriant. J’adore discuter avec cette fille, elle est si débordante d’énergie. Parfois j’aimerais être comme elle ! De plus, elle a un métier vraiment super que j’ai pu analyser grâce à ma belle-mère. Blaith est vraiment une fille bien, son avenir est vraiment favorable je trouve. Bon, il ne manquait plus qu’à lui annoncer la nouvelle de lien parenté. Je ne savais pas trop par où commencer. Si c’était ma sœur, mon père me l’aurait dit ! Je pense qu’il n’y serait pas passer par quatre chemins. Je lui lance un sourire tout en écoutant attentivement sa remarque en fonction de mon travail. « Oui, ce n’est pas faux. J’en ai bien besoin. D’ailleurs, il faut vraiment que j’aille faire les courses, il n’y a plus rien dans le frigo. » finis-je par dire en finissant par une grimace. Je ne suis pas trop fan des magasins, enfin disons que les faires dans un grand supermarché débordé de monde, avec une queue énorme, ce n’est pas trop mon truc. Mais quand il faut, il faut ! D’ailleurs, je demande souvent à ma belle-mère de m’accompagner histoire de faire passer le temps long. La plupart du temps elle ne refuse pas. C’est un moyen de rester proche, également. Anabela je l’adore, c’est une femme en Or et je suis assez fière que mon père est trouver cette femme. Elle est si adorable et en plus, Kaylee l’adore. Puis, elle me demandait ce qui me tracassait, je parlais donc de ma petite princesse qui a oublier son doudou se matin. Elle me regarda assez bizarrement, l’air de dire « attend ! Toi t’as un enfant ? » et bien oui, j’ai une petite fille de trois ans. Je regarde la jeune femme, évidemment, j’avais raison. Elle n’était pas au courant, comment ais-je pu oublier de lui dire ! Je passais une main devant mes yeux assez honteuse. « Je … je suis désolé. Je ne sais pas pourquoi je n’en t’ai pas parlé. Oui, hum .. J’ai une petite fille de trois ans, Kaylee. » Je sortie de mon sac à main, mon porte feuille et je lui tendis. Il y avait une petite photo de ma princesse avec son fameux doudou et moi-même. Ma fille est la plus belle chose qui me soit arrivé dans son monde. J’étais loin de m’imaginer que cette jeune femme repartirais avec tant de nouvelle. Elle me demande ensuite comment s’est passé ma journée, je lui raconte en bref et je l’écoute me répondre. Je lui lâche un sourire après son clin d’œil. Puis elle enchaîna sur une discussion un peu plus « gênante » pour moi. Je me mettais à sa place, ça devait être dur d’apprendre que la personne qui est devant vous fait partie de votre famille et que vous ne soyez même pas au courant. J’analysais toute ses phrases, je me mordille la lèvre inférieur, reposant mes yeux dans les siens. La photo était posé devant nous, sur la table. « Ta sœur ? Ton frère ? Excuse moi, mais j’ai du mal à comprendre. Je .. Je ne les connais pas. » Là, je dois dire que je fus un peu perdu. Pourquoi me disait-elle cela ? Je ne connais personne de sa famille, enfin à priori, ou alors je ne le sais pas. Elle posa ses yeux sur cette photo, qui avait l’air de bien la tracasser. Un portrait de famille lors d’une soirée de je ne sais plus trop quoi. Il y avait sa mère dessus, autant pour moi, je n’étais même pas au courant. Elle me demanda qui était l’homme avec elle. « Et bien, c’est mon oncle du côté de mon père. Je le connais vaguement, dans ma famille je ne parle qu‘a mon père tu sais. J‘ai déjà passé des journées voir même des soirées en sa compagnie, mais je ne lui adressais rarement la parole. Il a beau être mon oncle, pour moi il m‘est inconnu. Il est irlandais … comme toi. » avouais-je en la regardant. Elle me fixais, j’étais un peu perdu à l’idée de lui annoncer ça comme sa, mais il le fallait certainement. Au même moment, je reçois un message de mon père m’annonçant qu’il garde la petite ce soir, car elle voulait rester à la maison et que je suis la cousine de Blaithin et que si je voulais en savoir plus, il me parlerais quand je viendrais chercher Kaylee à la maison. Je n’allais pas laisser mon amie, ou plutôt ma cousine chez moi pendant que je me rends chez lui pour connaître l’histoire. « Tu es ma cousine. » dis-je calmement. « Je me suis renseigner auprès de mon père, moi-même j’avais quelques soupçon. Et puis, il m’a raconter que ta mère avait eu une relation dite « secrète » avec mon oncle. Et il me semble bien que tu es sa fille. » conclus-je l’histoire tout en la regardant.

Avouer à Blaith qu’elle était ma cousine fut un peu dur à faire. Je ne savais pas trop comment lui en parler, alors s’est en l’invitant à boire un café que je me suis décidé à lui annoncer la grande nouvelle. Mais avant même que je lui en parles, elle avait tenter une approche sur le sujet. Je fus très étonné de voir qu’elle était au courant de quelque chose. Je pensais être la seule à avoir des soupçons, mais au final pas tant que ça. J’étais également étonné de voir que je ne lui avais point parler de l’existence de ma fille Kaylee. Elle ne sait pas qu’elle est asthmatique et qu’elle a un souffle au cœur important qui fait qu’elle peut faire une crise cardiaque n’importe quand. Enfin bref, évitons de l’inquiété malgré qu’elle soit sa nièce, sa petite cousine ou je ne sais trop quoi. Pour le moment, il fallait se consacrer sur la grande nouvelle. Je la regarde un peu plus lorsqu’elle me dit que j’en avais pour un petit moment, niveau travaux dans le quartier. En effet, je vais devoir attendre un bon bout de temps avant de reprendre la route qui mène directement à l’université. « Elle en raffole, son fruit préféré c’est les fraise. Oui, je trouve aussi. Enfin, elle ressemble quand même à son papa je trouve. » Il aurait peut-être mieux fallut éviter ce genre de propos, oui, car comment je pourrais expliquer que Kaylee n’a pas de père si elle venait à me poser la question ? Enfin disons qu’elle a un père, mais ce dernier ne le sais pas, il ignore l’existence de sa fille et je ne lui dirais pas maintenant. Loin de là, je suis beaucoup trop perturbé à l’idée de lui avouer pour le faire. Bref, plus le temps passe et plus on en venait aux faits au sujet de notre famille. Elle m’expliqua tout un tas de truc à propos de sa famille, de sa sœur, de son frère, de sa mère … Enfaite, j’avais dû mal à tout comprendre. Il y avait trop de chose qui s’accumulait, je n’y comprenais plus rien. Je soupire vaguement avant d’avaler d’une traite une longue gorgée de mon café au lait. « J’ai donc des cousins, cousines à Berkeley ? J’en apprendrais tous les jours. Je comprends. J’ai beaucoup parler avec mon père, il m’a dit que ta famille n’était pas fréquentable. Je suis au courant que vous avez beaucoup d’argent et qu’ils n’appréciaient pas les personnes de leur famille ayant moins d’argent qu’eux. Des égoïstes en fin de compte, désolé. C’est pour ça qu’ils nous évitent. » finis-je par lui dire. Sa elle le savait certainement puisqu’après elle enchaina sur le sujet de sa mère qui, apparemment, ne voulait pas que Blaithin me fréquente. Et pourtant, je ne lui ai rien fait à cette femme ingrate et irrespectueuse. « Tu sais, cette histoire me passe au-dessus de la tête. Si ta mère me déteste, je m’en contre fiche. Elle n’est pas importante pour moi, les seules choses qui m’importe sont ma fille et mon père. » finis-je par lui dire en terminant mon café au lait. Je lui lâcha un bref sourire, admirant à mon tour cette photo. Je ne sais même pas pourquoi je l’ai mise dans le salon, elle devrait finir dans la cheminé. Fréquenter la mère de Blaith est une mauvaise chose, en tout cas c’est mon avis. J’écoutais ses paroles, je trouvais la situation de sa mère stupide. Pourquoi détester mon père ? Je la regarde. « Mon père est quelqu’un en or, si elle le déteste tant pis pour elle. On déteste les gens trop superficielle et qui en ont que pour leur argent. » dis-je calmement. Je ne voulais pas me disputer avec Blaith au sujet de sa mère, mais je suis quelqu’un de franche et il fallait que je lui déballe mon point de vue. Puis, elle finit par me souhaiter la bienvenue dans cette famille de fous. Je lâcha un petit rire dans ma barbe. « Je ne sais pas si je dois te remercier … mais sache que malgré tout, je suis ravis d’avoir le même sang que toi. » avouais-je le sourire aux lèvres. Je ne pouvais pas la détester, c’est une fille tellement géniale.