Je commençais rapidement à cerner le personnage qu’était ma cousine. Elle avait cette force, cette détermination, ce courage … pour moi, c’était une femme exemplaire, un modèle que je suivrais bien. Nous avons pourtant le même âge, mais maintenant je sais à qui je pourrais un peu plus me confier, dévoilé ma vie passer. Devrais-je lui en dire plus sur ma fille ? Malgré qu’on se connaissait pas plus que ça, pour moi j’avais l’impression de retrouver une amie que je n’avais pas revu depuis belle lurettes. Elle me parlait tellement bien, que j’avais l’impression d’être vraiment quelqu’un aux yeux de cette personne. On parlaient de ma fille, un sujet de conversation que je pourrais garder pendant des heures. J’adore parler d’elle, c’est mon tout, mon moi, mon deuxième cœur. Je ne peux plus vivre sans elle. Elle me dit alors que pour le moment ce n’était pas possible pour elle d’avoir des enfants, je ne voulais pas m’attarder sur le sujet, au cas où il y aurait un vrai problème je me sentirais vraiment mal. « Oui, elle adore ça. Elle me fait souvent des caprices quand on va en courses. Je cède tout le temps. Si un jour tu deviens maman - ce que je te souhaites bien évidemment - je veux être la marraine. » dis-je alors calmement avant de lui sourire sincèrement. J’adore cette fille et je serais ravis d’être un peu plus intégré au sein de cette famille. Être la marraine de sa princesse ou de son petit prince me ferait très plaisir. Mais bon, je ne la forcerais pas dans ses choix. Ce sont ses enfants et elle a complètement le droit de ne pas me mettre dans ce rôle important. En tout cas, il est certain que je ne lui en voudrais pas. Kaylee, ma fille, n’a pas de marraine ni même de parrain, alors pourquoi pas demander à Blaith de le devenir une fois qu’on se sera vraiment rapprocher. J’écoutais attentivement ce qu’elle était en train de me dire, à vrai dire le sujet de famille ne m’intéresse guère, certes découvrir qu’elle était ma cousine me faisait vraiment plaisir, mais sa famille est un tantinet prétentieuse. Elle me donnait quelques conseils, que je gardais en tête. « Je prends note. » lui répondis-je tout simplement avant de la laisser continuer à rétorquer. « Qu’est-ce que les gens peuvent être cons parfois. Enfin sans vouloir t’offenser. » avouais-je après avoir analyser mes paroles, vraiment déplacer en fin de compte. La façon dont elle venait de parler m’avait vraiment fait rire. Je la regardais tout en lui souriant. « Oui et puis quand ils te parlent avec cette air égoïste, le petit doigt lever - en buvant une tasse de thé - qui veut dire « tu ne peux pas comprendre ». Un peu comme dans le Titanic tu vois. » dis-je afin qu’elle comprenne où je voulais en venir. Les personnes ayant de l’argent, parfois ils ne s’en cachaient pas. Lorsque je me rend dans un café, je pouvais très bien apercevoir une dame assis sur la banquette, sirotant sa tasse de thé avec le petit doigt levé en levant la tasse à ses lèvres. Cela me faisait vraiment rire, cette personnalité qu’ils avaient me dépasser complètement. Enfin bref, chacun est comme il est. « Bien sûr que si. » lui répondis-je à sa question. Elle m’avait demander si elle, elle ne comptait pas. A présent si, elle était vraiment importante pour moi. « J’adore les conditions des Anglais, si tu veux j’ai d’autres thés, sa ne me dérange pas d’en refaire si tu n’aimes pas. » lui dis-je tout en lui souriant. « Et bien mon père est à sa dernière année de boulot, il est gérant d’une entreprise d’alcool. Il va parfaitement bien, tiens d’ailleurs il devait passer ce soir pour me ramener la petite, mais finalement elle veut dormir là-bas cette nuit. » dis-je en lui souriant, toujours souriante. « Je ne raffole pas de chocolat, pourquoi pas avec une pomme ? » souriais-je. « Mais tu sais, personnellement je n’ai pas vraiment de question à te poser concernant ta famille et tout ça. Personnellement, cela ne m’intéresse pas. » avouais-je en faisant une légère grimace.

Mes passe-temps ? Et bien là j’avoue que je ne sais pas trop quoi lui répondre. Je n’en ai pas vraiment, si ce n’est que ma fille, les cours .. Finalement, je pose un doigt sur mes lèvre tout en levant les yeux vers le plafond afin de réfléchir un peu plus sérieusement à cet question. Qu’est-ce que je peux lui répondre ? Soudain, un flash m’illumina, j’avais complètement oublié ce que je fais en dehors des cours et en dehors de ma fille. « Je suis sapeur-pompier bénévole. Tu vois ce bip que j’ai là ? Et bien, mes collègues me font biper lorsqu’il y a un problème et donc je dois me rendre directement à la caserne. Je sauve des vies, enfin la plupart du temps j’ai a faire à des malaises, des crises cardiaques, des comas éthyliques. Les incendies sont assez rare par ici je trouve. Sa fait quelques années que j’y suis et j’ai dû en éteindre une dizaine seulement. » avouais-je. Je ne suis pas déçue d’en avoir éteint qu’une dizaine depuis que j’y travaille, mais disons que pour une aussi grande ville qu’est New-York je suis assez étonné qu’il n’y en ai pas plus. En tout cas, j’adore ce métier. C’est une deuxième passion après la danse. Etant donné que je ne peux plus vraiment danser à cause de mon accident je m’accroche à mon second rêve, sauver des vies. Bref, on enchaîne sur le sujet du thé, personnellement je ne suis pas trop fane de ça, je suis bien plus café au lait. J’ai du thé chez moi, car mon père en raffole. Etant donné qu’il vient au moins trois fois par semaine bah il faut absolument qu’il y est son thé sinon il risquerait de le prendre mal. C’est mon père quoi, c’est comme ça que je l’aime. « J’aime pas le thé, enfin je n’en bois pas souvent. J’en achète pour mon père. » lui dis-je tout en lui adressant un de mes plus beaux sourires. J’adore cette journée, passer un petit moment avec Blaithin, la nouvelle de la famille. Finalement, on enchaîne sur le sujets des enfants. De mon côté, j’ai une petite fille de trois ans qui s’appelle Kaylee et je suis fière de l’avoir près de moi. Je sais que sans elle ma vie serait un vrai fiasco. J’acquiesce un sourire avant de penser à un truc. Je remis ma mèche de cheveux - qui se mit devant mes yeux - derrière mon oreille. « Hum … je me disais que .. Étant donné que Kaylee n’a pas de parrain/marraine aux yeux de l’état, peut-être qu’une fois qu’on se connaîtra un petit peu mieux tu pourrais … enfin je me disais que tu pourrais devenir la marraine ? » finis-je. Je fis une petite grimace, assez gêner de ce qu’elle peux bien me répondre. Je ne sais pas, cette fille, ma cousine, m’inspire confiance. Si je viens à mourir j’aimerais vraiment que ce soit une personne que j’admire et en qui j’ai confiance qui récupère ma puce. Je veux absolument qu’elle est une merveilleuse famille. Et puis après tout, elles ont le même sang maintenant. Puis, Blaithin me propose un jeu avec des carrés de chocolat. Je ne suis pas fane du chocolat et puis avec mon métier je ne peux pas me permettre de manger quelque chose de trop gras. Déjà qu’il faut que je perde un ou deux kilos. Bref, je lui souris tendrement tout en l’écoutant parler. « Je suis contente que tu fasses partit de ma famille. Je ne regrette pas cette découverte, j’en suis plutôt honoré. » avouais-je à la jeune femme tout en lui souriant. Elle est super, gentille, intelligente, droite, franche, sincère enfin le genre de fille que j’aime fréquenter. Je pense que notre lien peux vraiment aller loin. Sa me ferait un grand plaisir de la connaître un peu plus intensément. Et puis, elle est si agréable a regarder et écouter. « Si tu as des questions, tu n’as cas me les poser. On a pas besoin de pommes ou de chocolat. » dis-je en ricanant légèrement.

« J’adore ce métier, risquer ma vie pour d’autre c’est peut-être flippant, mais j’adore. » avouais-je tout en lui souriant. Elle me rendait un peu plus souriante aujourd’hui, bien que ma journée ce soit déroulé dans la mauvaise humeur. Oui, ce matin je me suis levé avec deux pieds gauche, enfin maintenant tout va pour le mieux et c’est le principal. Maintenant que j’ai découvert que Blaithin est ma cousine, qu’elle a le même sang que moi, ça va encore dix-fois mieux. J’ai l’impression qu’elle est comme une sœur, cette sensation est si étrange je trouve. Je l’écoute attentivement lorsqu’on vient sur le sujet du thé et du café, finalement avec elle on parle de tout et de rien. J’apprécie ce moment, en espérant qu’on puisse en vivre d’autres des comme ça. « Tant mieux. D’ailleurs, je serais ravis de venir visiter ta demeure un de ces-jours ! » lui dis-je tout en lui souriant. Il est vrai que depuis qu’on se connait je n’ai jamais vraiment prit le temps d’aller lui rendre visite et en toute franchise je ne connais même pas son adresse, honte à moi. Je la vis poser le regard un peu partout dans la cuisine, je la suis du regard en me demandant bien à quoi elle pensait. Puis, il me montre du doigt les arômes aux bords de la fenêtre, j’acquiesce un terrible sourire, assez contente de voir qu’elle s’intéresse beaucoup à moi. C’est plaisant sachant que sa famille me déteste entièrement. « Disons que je me démène pour faire des plats assez réussi quand j’ai des invités. Humm … bah tiens si tu veux tu peux dîner à la maison ce soir ? On se fera un petit cours de cuisine ensemble si tu veux. Enfin personnellement, je ne suis pas très douée. » avouais-je en grimaçant. En y réfléchissant, depuis qu’elle est arrivé j’ai du faire une trentaine de grimace. Je ris intérieurement avant de poser mes yeux marrons dans le regard de la jeune femme. Je ne suis pas malade, loin de là je suis en parfaite santé. Mais il est vrai qu’un accident arrive très vite et je n’ai aucune envie que ma princesse se retrouve dans une maison d’accueille non. Je ne veux pas qu’elle vive se genre de chose, mais plutôt qu’elle soit avec des personnes qu’elle connait, qu’elle aurait déjà entrevue. En premier lieu, j’ai mis mon père, mais dans un deuxième cas, je verrais bien Blaithin. Elle aurait quelque chose de moi s’il venait à m’arriver quelque chose. Je lui fais confiance. « Oui, c’est ça. Hum … bah disons qu’avec le père c’est un petit peu plus compliqué. Non non, rassure-toi, je ne suis pas malade. Mais les choses arrivent plus vite que prévue parfois » avouais-je en lui souriant. Je suis ravie de pouvoir partager ma fille a une personne de ma famille et en particulier mon interlocutrice, ma cousine. « Non, je ne trouves pas. Et puis, toute façon au fil du temps tu as le droit de faire des rectifications. Donc vaux mieux préparé à l’avance, comme ça c’est fait. » dis-je tout en souriant. J’ai terminée mon café, alors je me lève et je me décide à en refaire un. Je mis ma tasse dans la cafetière Senseo après avoir mis la dosette. Puis j’appuie sur le bouton démarrer. Une fois terminé, je mis un sucre dedans et retourne m’assoir en face d’elle. Elle me retourne le compliment en ajoutant que si quelques questions me venaient à l’esprit que je n’hésite pas à aborder le sujet. Je lui souris et lui fis un clin d’œil en guise de réponse. Je regarde en direction de son mug avant d’enchérir. « Tu reveux du thé ? » Je la regarde un peu plus intensément, avant de lui sourire une nouvelle fois. A force de sourire comme ça je vais finir par attraper des crampe à la mâchoire !

« Un pot de fleur sur le balcon ? Humm … une tradition ? » demandais-je tout en lui souriant. Moi je ne fais pas vraiment ce genre de chose, disons que lorsque je suis occupée en général je ne m’attarde pas à aller répondre à la porte, je laisse sonner tout en terminant ce que j’ai à faire. Évidemment quand c’est mon père c’est différent, que je sois occupée ou non il entre comme s’il était chez lui et personnellement je ne vais pas lui en vouloir pour ça puisque ma maison c’est aussi ma maison. C’est lui qui me la léguer afin que j’ai un toit pour ma Kaylee chérie et je suis assez heureuse de pouvoir vivre là-dedans, cette maison renferme beaucoup de souvenir enfin disons depuis que je vis ici. Je regarde ma cousine tout en lui souriant jusqu’au moment où nous commençons à parler du sujet du père de ma fille. Je dois bien avouer que ce sujet me fait pas trop sourire puisque je suis tombé enceinte accidentellement de lui. Je suis amoureuse de ce garçon, enfin je crois mais je me suis promis de ne plus souffrir côté cœur et je pense que ce n’est pas un homme pour moi. Malgré tout, il était quand même présent durant ma grossesse et il m’a demandé qui était le père et je ne lui ai jamais répondu. Après envolé, je ne le vois plus trop en ce moment il a peut-être déménagé, mais à l’avenir si je le vois je ferais mieux de lui avouer que ma fille est aussi la sienne. J’acquiesce un vague sourire. « Je viendrais avec elle, ne t’en fais pas pour ça. Je serais ravie qu’elle te rencontre. » terminais-je tout simplement sans abordé les détails de mon histoire avec son père. Déjà tout simplement parce que je n’ai pas envie d’en parler et deuxièmement je n’ai aucune envie de me faire juger pour cette histoire. Maintenant j’ai ma fille et peu importe le reste. Finalement, je décide de l’inviter à rester ici ce soir pour dîner avec moi étant donné que je suis seule et puis on pourrait, en effet, continuer notre conversation, que je dois avoué m’intéresse vraiment. Je ne suis pas du genre bavarde mais là j’en ai un petit peu besoin. Je n’ai pas envie de finir vieille mère chez moi toute seule et à discuter avec mon chat comme seul compagnon. « Un hibou ? Bizarre comme animal de compagnie. » ricanais-je. C’est bien la première fois que j’entends quelqu’un me dire qu’il a un hibou chez lui, en tout cas je trouve ça très original. « Ne t’en fais pas, je ferais très attention avec Kaylee. » concluais-je tout en lui faisant un clin d’œil. Ma fille adore les animaux, d’ailleurs lorsqu’un petit chaton vient dans la cours de la maison, il est évident qu’elle est toute joyeuse lorsqu’elle le voit et elle n’hésite pas à lui courir après. Je souris à ma cousine lorsqu’elle me demande si ont voulait un animal de compagnie. Je fis une légère grimace. « Et bien tant que tu ne me propose pas d’animaux avec des plumes sa me va. » avouais-je. Quand je dis ça je veux bien évidemment dire d’éviter les hiboux, les oiseaux et tout ça quoi. Ah non, j’ai horreur de ça ! Pourquoi pas un chien ou un chaton ? J’adore ça et ma princesse aussi. Enfin bref, ce n’est pas encore son anniversaire et encore moins le mien donc on va se passer de cadeau pour l’instant on attendra le jour venue. Je termine de faire couler mon café, j’attrape ma tasse une fois que j’ai éteint la machine puis je m’installe à nouveau prés de ma cousine. Je met deux sucres puis repose les yeux sur la jeune femme. Attendant évidemment qu’on continue notre conversation. Je passe vraiment un agréable moment.

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