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| « but there's a side to you that I never knew, never knew » romeo. | |
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| Sujet: « but there's a side to you that I never knew, never knew » romeo. Dim 15 Jan - 10:07 | |
| Roméo Hermès-Cador & eden a. hastings-matveïev L'attachement. Cette notion était une belle connerie. Comme le disait si bien le proverbe nous n'étions jamais mieux servi que par nous-même et seul. A quoi bon s'attacher ? S'attacher au point de ne dépendre plus que d'une personne, que d'un sourire, que d'un coup de téléphone, ou encore même d'une parole qui sera remplie de promesse et qui te dira que jamais cette personne ne te laissera tomber. S'attacher au point que votre vie ne tourne qu'autour de cet être si cher à vos yeux. Au secours. Ca fait mal de s'attacher car à chaque seconde, à chaque instant nous avons perpétuellement peur. Peur d'être abandonner, peur qu'un jour, cette personne qui compte tant à nos yeux nous délaissent, qu'elle trouve quelqu'un pour nous remplacer. Et, malheureusement, l'abandon, je connaissais ça. Certes, il n'avait pas été choisi mais le résultat était le même. Je m'étais attachée, on m'avait abandonné, délaissé et je m'étais jurée que plus jamais je ne revivrais ça une seconde fois. Ca faisait bien trop mal. J'avais aimée ma famille plus que tout au monde, plus qu'on ne peut aimer et puis un jour ils étaient partis. Un terrible incendie les avaient emportés, la faute au destin, m'avait-on dit, la faute à ce foutu destin qui ne m'avait tout simplement rien laissé : ni ma mère, ni mon père, ni ma sœur jumelle. A l'âge de huit ans, alors que tout me souriait j'avais du repartir de zéro, tout recommencer une nouvelle fois. C'est surement pour cette raison qu'aujourd'hui l'attachement est quelque chose que je considère comme totalement stupide, inutile et que, dieu merci, je ne me permet pas. C'est sans doute pour ça que je suis devenue si froide, en étant comme ça personne n'a réellement envie de s'attacher à moi et c'est tant mieux. D'une certaine façon je suis d'accord avec le « mieux vaut être seul que mal accompagné », mais attention, il est hors de question pour moi d'être seule tout court. Non. J'avais aussi bien trop peur de la solitude. Quand on passe deux ans dans un foyer en attendant qu'une famille daigne avoir l'extrême bonté de nous adopter, je pense que c'est totalement légitime. J'aimais avoir un bon paquet de monde autour de moi, j'aimais que tous les yeux soient braqués sur moi, que toutes les attentions soient à mon égard. J'aimais être au centre de l'attention. Si le centre du monde existait je suis d'ailleurs persuadée qu'il s'appellerait Eden. Ca ne fait aucun doute. C'est sans doute pour cette raison que mon attention c'était portée sur Roméo. Il était beau, il était riche, mais surtout, il était d'une naïveté impressionnante. Il était quasiment parfait. Le bel alpha venait tout juste d'arriver à l'université et déjà toutes les filles lui tournaient autour. En temps normal, je ne lui aurais porté aucun intérêt mais l'engouement qu'il avait provoqué m'avait obligé à revoir quelque principe. Il était l'homme à avoir et au moment même où je l'ai compris, je me suis fais la promesse que ça serait moi qui m'afficherait à ses côtés. De plus, je réalisai très vite que le bel étalon n'était autre qu'un des Hermes-Cador, une riche et puissante famille et que le jeune homme faisait régulièrement la couverture des magasines et qu'il était tout comme moi très souvent invité à défiler que les tapis rouge des capitales du monde entier. Ca ne faisait aucun doute, à nous deux nous formerions le couple tendance de l'année. Les plus beaux, les plus riches, les plus puissants. Bon, sans grande surprise et comme ma phrase fétiche est « quand on veut, on peut » je l'ai voulu et je l'ai eu. Notre idylle dura trois mois – je n'arrive toujours pas à croire que j'ai pu consacrer autant de temps de ma vie à ce type.- et en effet durant trois mois, tout le monde ne parla que de nous. Nos adorables visages faisaient la couverture de tous les plus grands magasines people et la toile ne parlaient plus que de nous. Seulement la mode « Romeden » fini, comme toutes les modes, par s'estompée et quand les plus jours de printemps arrivèrent je décidai donc qu'il était grand temps de mettre un terme à cette histoire. Je vous vois déjà venir avec vos grands sabots : oui, je me suis un peu servi de lui et ça m'a passé le temps mais je tenais à lui. Bon de là à dire que j'étais amoureuse, ce serait vous mentir mais je l'appréciais. J'avais de la sympathie pour lui. Ou peut être aussi un peu de pitié pour sa naïveté. En même temps quand on sort avec la Hastings on sait dans quoi l'on s'engage. Nouveau ou pas, il faudrait qu'il vienne de la planète Mars pour ne jamais avoir eu écho de ma réputation. Mais que les choses soient bien claires : je ne suis pas une fille facile, ou le genre de fille à enchainer les conquêtes. Au contraire. Je tiens quand même à ma réputation et je choisie avec une attention toute particulière avec qui je m'affiche. Roméo était donc le candidat parfait. La sonnerie de mon téléphone me tira de mes pensées. C'était mon chauffeur pour m'avertir qu'il m'attendait. Un dernier coup d'oeil dans le miroir avant de partir. J'étais parfaite. Une grande réception se tenait au Palace Hotel de la ville et les mannequins de l'agence de ma mère défilée pour les plus grandes marques. Depuis toute petite j'avais pris l'habitude de suivre ma mère à chacune de ses apparitions. Il est évident que petite j'aurais largement préférée passer mon week-end à dévaliser les boutiques parisiennes mais ma mère avait mis un point d'honneur à ce que je sois présente. Il était évident qu'avec où sans moi la réception se serait déroulée le plus normalement du monde mais que voulez-vous, elle était si fière de s'afficher au côté de sa progéniture et depuis qu'elle m'avait adoptée – si on n'oublie l'âge ingrat et détestable des boutons d’acnés – elle se faisait une joie de me m'afficher fièrement en public. Il est évident qu'étant plus jeune ces buffets interminables étaient pour moi d'un profond ennuie, le seul point positif était l'excellente nourriture qui y était servi, nourriture que je n'avais même pas le droit de toucher, bah oui une fille jolie s'est bien, une fille obèse ça l'est moins. En grandissant, ces petits rendez-vous ne sont pas devenus mon passe temps favoris mais je m'y suis faites. Grâce à eux j'ai pu rencontrer de très charmants – riches et sexy – jeunes hommes, ce qui m'a valu quelques brèves histoires d'amour. J’espérais donc que ce soir ne déroge pas à la règle et que je reparte aux bras d'un richissime héritier. Une fois arrivée à l’intérieur de l’hôtel, j'eus la bonne surprise de découvrir que des clichés de mes dernières séances photos pour ma mère ornait la pièce. Un sourire prétentieux s'afficha sur mon visage. Je commençai à scruter la salle quand un jeune homme de dos attira mon attention. Il me sembla que je ne l'avais encore jamais vu auparavant. Tant mieux, nous avions une soirée toute entière devant nous pour faire connaissance. Quand j'arrivais à proximité de lui, je l'interpellai de la voix la plus sensuelle qu'il m'était possible d'adopter. C'est alors qu'il se retourna brusquement et renversa son verre de champagne sur moi. J'étais sur le point de le foutre dehors – beau, c'est bien mais là il venait de ruiner ma dernière robe, un modèle unique que je chérissais plus que tout (bon jusqu'à la prochaine, certes.) - quand je réalisai que ce stupide petit maladroit n'était autre que Roméo. Mon Roméo. Ou plutot mon ancien Roméo. D'une voix sèche et froide, en essayant toutefois de ne pas créer de scandale j'engageai la conversation : « Tu te fout de moi, tu l'as fais exprès ? »J'aurais du me douter qu'un jour ou l'autre il tacherait de me faire payer la rupture, que monsieur n'avait toujours pas dirigé. Pauvre petite chose fragile. « Décidément, il laisse vraiment entrer n'importe qui ici.» Dis-je en le dévisageant de haut en bas. Comment avait-il pu se faire inviter ici ? Et pourquoi n'était-il pas parti quand il avait vu mes photos sur les murs, ou encore le nom de ma mère sur le carton d’invitation ? Tu penses, il était bien trop content à l'idée de pouvoir me revoir. Finalement, cette soirée qui aurait pu si bien de dérouler avait prit une toute autre tournure et allait tout compte fait être longue. Très longue.
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| Sujet: Re: « but there's a side to you that I never knew, never knew » romeo. Sam 28 Jan - 0:40 | |
| Que dire de ma vie à part qu'elle est parfaite ? Bon, en ce moment je la trouve parfaite mais ça n'a pas tout le temps été le cas. Toujours est-il que je profite pleinement du bonheur d'être l'héritier d'une grande marque de luxe. Que pourrais-je demander de plus ? Qu'on on a vécut ce que j'ai vécu, on ne peut qu'apprécier d'avoir une chauffeur, de vivre dans un palace et d'avoir tous ces petits avantages qui font de vous un milliardaire. J'exagère un peu, je n'ai pas vraiment connu la pauvreté. En fait, elle m'attendait juste si je ne faisais rien. Je l'ai quitté quand j'ai eu trois ans et quelques mois donc autant dire que je ne m'en rappelle pas trop. Sauf que moi, j'aime quand on s'apitoie sur mon sort. J'aime quand on voit mes parents comme des sauveurs car pour moi c'est vraiment ce qu'ils sont. Ils m'ont sauvé de l'enfer et je ne les en remercierais jamais assez. Parfois, j'imagine la vie que je pourrais avoir en ce moment. Je serais surement en train d'errer dans les rues de Vladivostok, à essayer de cherche, en vain, quelques pièces pour essayer de manger à ma fin ou quelque chose dans le genre. Car il faut bien l'avouer, il n'y a aucun avenir dans cette Sibérie complètement perdue à la frontière avec la Corée du Nord. Ouais, ça vous incite pas à passer la frontière pour essayer d'aller dans un autre pays. En tout cas, ils m'ont sauvé en venant, quelques jours après mes trois ans, dans cet orphelinat de la ville orientale. Ils m'ont choisi moi, et ils m'ont amenés dans leur rêve, dans ce rêve que je faisais depuis des mois inconsciemment car, d'après ce que l'on m'a dit, j'étais un enfant perturbé et complètement pommé dans cet orphelinat. Et puis Paris est entrée dans ma vie et on peut dire que pour un taré, je réussit plutôt bien ma vie. L'adaptation ne fut pas des plus faciles ; elle fut même des plus difficiles le rejet se fit sentir au début. En même temps je comprends mes frères et soeurs. Qu'aurais-je fais à leur place si un nouvel enfant était venu perturbé notre petite vie tranquille en sachant qu'il n'avait pas le même sang que vous ? J'aurais sans doute été perturbé et c'est ce qu'a été ma soeur. Keyllan, lui, cela ne lui a pas posé de soucis. Il fut même totalement ravi de me voir débarqué. Cela lui enlevait un poids : il allait avoir un frère avec qui jouer et plus seulement une soeur qui pense plus à ses barbies qu'au football. Bref, il m'accueillit à bras ouverts, se montrant souriant et généreux. Aujourd'hui nous sommes toujours sur la même longueur d'ondes. En fait, rien ne pourra changer entre nous parce qu'on était fait pour être frères à la base. Je ne crois pas au hasard dans la relation que j'entretiens avec lui. Quant à Aurlanne, elle fut pendant de longs mois des plus sceptiques et il fallut un peu faire ses preuves pour pouvoir avoir enfin de l'amour de sa part. Aujourd'hui, plus personne semble se souvenir que je ne suis pas un vrai Hermès-Cador. Seul moi fait une fixette la dessus en fait. Ceci dit, de nombreuses personnes de ma nouvelle famille, oncles ou cousins éloignés par exemple, on émit le souhait de m'évincer de l'entreprise. En somme, certains ne souhaitent pas me voir dans une entreprise qui appartient à la famille Hermès depuis des générations et ça, ça me fait peur. Mes parents ont beau me rassurer, qu'ils m'aiment comme leur vrai fils et tout le bazar, moi je psychote un peu tout de même. Je ferais tout pour avoir une place dans ce fichu conseil d'administration qui me fait tellement envi. Juste par vengeance je serais content de l'avoir cette place, pour montrer à d'autres que ce ne sont pas eux qui font la loi. En matière de vengeance, je suis plutôt rodé en ce moment puisque j'ai élaboré pas mal de ces plans ces derniers temps. En même temps quand on s'appelle Hermès-Cador, on attire les convoitises, les jalousies. Tout le monde se tourne vers vous, tout le monde a envi d'être votre amie ou de vous avoir dans votre lit. Et moi je suis un gros naïf qui se laisse faire et qui ne voit rien. Je le reconnais, c'est l'un des mes plus gros défauts. Je ne vois pas les choses venir. Je m'attache aux personnes, je leur fait entièrement confiance pour qu'au final elles me trahissent. Il faudrait d'ailleurs que je règle cela avec Keyllan. Oui, mon grand frère est en quelques sortes mon modèle, celui vers qui je me tourne lorsque j'ai des soucis et celui qui me conseil. Je sais pertinemment qu'il peut arriver à faire disparaître ce trait de caractère de ma personne qui m'a si souvent joué de vilains tours. Et la dernière à en avoir joué, c'est Eden alias celle qui manipule plus vite que son ombre. En ce moment je suis tiraillé entre le fait que je l'aime et le fait que je veuille lui faire payer ce qu'elle m'a fait subir. Je ne sais que choisir, j'ai des tas idées dans les deux cas. En y repensant, elle était complètement jalouse de mon statut en fait. Elle aurait voulu faire la couverture de tous les magasines seule sauf qu'elle ne pouvait pas y arriver. Elle vient d'une famille pas assez glamour que voulez vous. On est un Hermès-Cador où on l'est pas. Elle voulait seulement des pass dans les soirées les plus VIP, le genre de soirées où même un joli chèque ne vous fais pas rentrer, ou encore le privilège de faire la couverture des plus grands tabloïd. Je me demande même si ce n'est pas elle qui a fait venir les paparazis lorsque nous traînions ensemble dans la rue. Non, là je suis peut être un peu parano mais vu la chasse que j'ai mené contre eux en France, c'est normal. C'est une des raisons qui m'a poussé à venir aux Etats Unis : on est largement plus tranquille qu'à Paris, où tout se sait très vite. Bref, elle m'a laissé tombé comme une grosse merde et il a fallut me ramasser à la petite cuillère parce que moi j'avais une totale confiance en elle. Pour moi elle était la plus belle, la plus intelligente et c'était une fierté de l'avoir à mes bras lors d'évènements prestigieux. Le problème c'est que j'ai encore quelques sentiments pour elle, même si ils ont de plus en plus tendance à s'estomper et que je n'arrive pas à la pourrir comme le font mon frère et ma soeur qui n'arrêtent pas de l'insulter lorsque je parle d'elle. J'avais donc pris la décision radicale qui s'impose dans ce genre de situation : je l'oublie totalement et je fais mon débauché le temps d'une soirée. Ça avait plutôt pas trop mal marché puisque je me sens pas trop mal ce soir. D'ailleurs, j'ai même décidé de sortir pour être précis. Seul. Ça, ça m'arrive un peu moins souvent mais que voulez vous, c'est la vie. Je me fis déposer au Palace Hotel où se tenait le défilé de mode d'une créatrice de mode en vogue actuellement et moi, en tant que grand fan, je ne pouvais que venir. Sauf que je n'avais pas remarqué que c'était la mère d'Eden qui était la créatrice. Elle m'avait dit qu'elle était créatrice mais je ne l'avais jamais rencontrée et n'avait pas fais le lien entre les deux noms. J'entrai donc à l'intérieur du bâtiment et vit que la star de la soirée serait Eden. Elle allait être là, dans quelques minutes, devant moi et nous allions certainement nous parler. Je ne savais absolument pas quoi lui dire alors je décidai que je ferais tout au feeling. Ce genre d'attitude m'avait toujours réussie. Je pris la direction du bar où je commandai un verre de champagne lorsque j'entendis une voix féminine qui me héla. Me retournant, mon verre percuta la robe de la jeune femme. Eden. Là c'était clair, j'étais fichu. Tout comme sa robe d'ailleurs. Ces dernières sont sacrées pour elle et attention à quiconque les touchent. Je venais de le faire et elle allait certainement piquer sa crise. « C'est sur, en arrivant je me suis dis tiens, si j'allais bousiller la robe hors de prix que mon ex vient de se payer ? Non mais tu me prends pour qui ? Je suis pas un gamin non plus. » Elle commençait déjà à m'énerver et c'était pas du tout bon signe. Je sentais déjà la scène arrivée, devant tout le monde. « T'en as pas marre de jouer à la garce ? Ah non pardon, tout est naturel chez toi. » Ouais, j'avais envi d'être aussi bas qu'elle ce soir. |
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| Sujet: Re: « but there's a side to you that I never knew, never knew » romeo. Jeu 17 Mai - 11:09 | |
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