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Give me love like never before, 'cause lately I've been craving more ;; Zadig&Tyler

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MessageSujet: Give me love like never before, 'cause lately I've been craving more ;; Zadig&Tyler Give me love like never before, 'cause lately I've been craving more ;; Zadig&Tyler EmptySam 25 Fév - 23:06




Give a little time to me, oh give me love...
Give me love like her, 'cause lately I've been waking up alone. Paint splattered teardrops on my shirt, told you I'd let them go, and that I'll fight my corner. Maybe tonight I'll call ya, after my blood turns into alcohol. No, I just wanna hold ya. Give a little time to me or burn this out, we'll play hide and seek to turn this around. All I want is the taste that your lips allow, y, my, my, my, oh give me love. Give me love like never before, 'cause lately I've been craving more, and it's been a while but I still feel the same. Maybe I should let you go, you know I'll fight my corner, and that tonight I'll call ya, after my blood is drowning in alcohol. No I just wanna hold ya.




    « Depuis que vous êtes ici, avez-vous noué des relations ? ». Investigateur, un sourcil arqué vers son visage terni par la morosité, il attendait une réponse sincère et son anxiété saisissait déjà ses traits usés par le temps. Elle n'était pas emprisonnée dans une chaise rigide, ses doigts n'étaient pas rattachés à des capteurs reliés à une machine apte de démêler le vrai du faux, et aucune lumière intense ne faisait briller son fasciés jusqu'à brûler ses iris, pourtant, ce sentiment était fort. Elle dévisageait son interlocuteur, drapé d'une blouse blanche, un stéthoscope enroulé autour du cou, et hocha la tête par la négative, rassurant cet ange gardien. Elle y avait le droit à chaque visite, ne pouvant même pas garder une partie de sa vie sous silence. Chaque mois, il lui semblait qu'elle était la rédactrice d'un magazine qui gagnerait en audiences quand la tête d'un garçon paraîtrait à la une. Mark la regardait gravement, il avait toujours cet air solennel pendant ses examens, les visites routinières pour constater si sa maladie gagnait du terrain et si la schizophrénie la menaçait dans un avenir prochain. Depuis l'épisode Jader, révélateur du trouble bipolaire qui l'assaillait, toutes ses interactions sociales devait être démêler au peigne fin, brossées jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de noeuds et qu'il n'y ait plus aucun danger pour son caractère sensible, anesthésié par une panoplie de médicament pour qu'il reste dompté et ne sorte pas de sa cage. « Même pas de nouvelles rencontres ? ». Il ne la croyait pas et il insistait. Elle voyait le visage de Mark s'affaissait par la tristesse avant de reprendre du mordant quand il se rendit compte qu'elle détaillait ses mimiques, l'encourageant à la confidence et veillant au grain. Devenu protecteur, il s'inquiétait pour un coeur qui n'était pas le sien, le préservant de toutes blessures qui pourraient l'égratigner et propager le sang jusqu'à la perdition de sa belle-fille. Lui aussi était neurochirurgien, il pouvait parfaitement prendre le dossier en main, être son médecin et son père, ainsi, elle n'aurait pas à déballer sa vie devant un inconnu. Avec Mark, malgré la peur qu'il fronce les sourcils au fil de ses dires, elle ne s'inquiétait pas, elle pouvait lui dévoiler ses aventures comme un livre bibliographique porté sur ses yeux azurs. Il était en plus d'être un parent, un véritable confident et son côté masculin ne l'effrayait guère, elle avait été privée de mère plus de la moitié de sa vie alors que lui avait toujours été à ses côtés, la serrant très fort pour ne pas la perdre dans la foule. Parmi ces masses difformes, brouillards ambulants, masquant les visages des prochaines personnes qui pourraient heurter ses sentiments, il en devenait paranoïaque. Malheureusement, le code ne le permettait pas, il pouvait lui porter assistance mais en cas de dérapage de la part de sa petite bouille, il n'avait pas le droit d'appliquer la cure, voilà pourquoi ils étaient ici. Installés dans le bureau du confrère qu'il avait élu et à faire le bilan d'une vie contrôlée dont elle rêvait de briser les frontières et s'étalait sur le globe terrestre entier. « Si, il y a ce garçon.. Cameron. Il m'a l'air très sympathique et s'occupe de mon intégration à Berkeley. Il n'a pas mauvaise réputation et pour l'instant je ne peux pas plus m'avancer, ce n'est qu'une connaissance. ». En fait, elle ne savait rien de lui, elle n'avait pas écouté les rumeurs et ne savait pas si il méritait la confiance de ses compatriotes, il était juste beau et gentil, pour le moment cela lui suffisait. Elle savait que Mark le prendrait mal même si il demeurait silencieux, elle n'avait pas eu l'occasion de lui toucher mot à son sujet. Passant tout son temps avec Zachariah dans leur nouvelle maison, elle avait tellement de choses à raconter sur cette nouvelle liberté et son cursus scolaire que le prénom du gamma n'avait pas coulé de ses lèvres. Elle ne savait pas pourquoi, mais c'était très bien comme cela et l'histoire l'arrangeait parfaitement. Elle vit qu'ils échangèrent un regard éloquent, maintenant qu'ils étaient au courant elle n'échapperait plus à leurs questions, elle aurait beau courir à toute vitesse, c'était comme essayer de l'emporter sur une voiture de course, impossible. Elle poussa un soupir, le sourire de Cameron parvenait à exciter sa bonne humeur et elle savait que son coeur s'emballait trop vite, il lui fallait tourner ses pensées vers un nouvel intérêt. Encore inconnu pour l'heure. « Nous avons fini pour aujourd'hui. Ne le prends pas mal Tyler, nous agissons pour ton bien, tu le sais. Je suis impatient d'en savoir plus sur ce Cameron. ». Sourire franc, il tendit l'ordonnance à Mark et jouait à la bonne copine en glissant vers un tutoiement plus intime. Elle fut soulagée que l'intermède soit finie et lui adressa un sourire en retour, ses songeries obscurcies par le mal qui la rongeait et les pilules qu'elle devrait avaler demain.

    « J'ai envie de passer à la pharmacie toute seule Mark, ensuite marcher un peu dans le parc avec ma solitude.. S'il te plaît. Et on ira au cinéma ce soir comme prévu tous les deux, tu pourrais aller retirer les billets au guichet en attendant ? ». Elle lui sourit sans réserve, le ménageant à accepter sa proposition et lui permettre de classer ses réflexions de manière organisée dans son encéphale, peut-être qu'une fois le bleu de la nuit tombé, elle y verrait plus clair. Elle constata qu'il hésitait, dansant d'un pied sur l'autre, après tout il ne la voyait plus très souvent et son côté papa gâteau ressortait au fil des jours. Il la considérait encore comme la petite fille qu'il avait rencontré onze ans auparavant dans son salon et qu'il avait tout de suite adoptée. La bipolarité l'empêchait de grandir et à ses yeux, la bulle qu'il formait autour d'elle manquait d'épaisseur. Néanmoins, il se décida à amener ses pas dans la direction inverse. « Je te retrouve tout à l'heure alors, fais attention à toi Tyty. ». Dernier sourire et elle le vit s'éloigner. Quelques piétons s'étaient retournés à l’appellation de son surnom, le trouvant inapproprié pour une fille de sa stature mais elle leur sourit grandement, indifférente à leur opinion. Ce patronyme la suivait depuis son plus jeune âge et elle n'avait pas l'intention de l'abandonner, il était une partie d'elle et reflétait bien sa personnalité. De plus, elle adorait ce petit canari jaune qui passait à la télévision à l'heure des cartoon, il était avisé comme elle, pensait que chaque être avait un bon fond et possédait un garde protecteur contre Grominet. Perdue dans le tunnel de ses pensées, Tyler ne s'était pas rendue compte que ses pas venaient de s'arrêter devant l'édifice pharmaceutique, la nouvelle boutique où elle passerait le plus clair de son temps, à quémander le traitement qui maintenait son identité au-dessus de l'eau, la préservant de la noyade et du vilaine tornade qui s'emparerait de son esprit, la rendant plus maîtresse de ses actes. Elle pénétra au sein de la fraîcheur, désormais environnée par des étagères où dormaient les boîtes de médicaments. Ses narines furent tracassées par l'odeur de plante qui se diffusait dans la salle et allait à présent parfumer ses cheveux malgré sa contrariété. Tant pis, elle utiliserait un shampoing vanille le soir même et son aventure ne serait plus qu'un souvenir lointain, s'éloignant toujours un petit peu plus avant d'être rafraîchi après la prochaine quinzaine. Elle traîna ses converses jusqu'au comptoir, saluant sans joie et tendant la feuille à une pharmacienne aux ongles rouge vif. Ses cheveux jais étaient relevés en un chignon serré, lui donnant un air autoritaire, amplifié par ses lunettes écaillées. C'était le genre de femme qui l'impressionnait, celles dont l'apparence disait qu'elle avait toujours raison et interdisait de faire les choses les plus folles sous sa coupelle sévère. Intimidée, elle se fit toute petite, rêvant de faire disparaître sa tête blonde sous le comptoir marron et refaire uniquement surface une fois qu'elle lui tendrait le petit sachet à l'enseigne de la maison. Heureusement, l'affaire fut bientôt conclue et la pharmacienne lui rendit sa carte de paiement en la gratifiant d'un au revoir faussement joyeux. Elle ne comprenait pas les caractères durs à la détente, qui se forçaient à sourire à une vie qui ne voulait qu'offrir. Elle aussi avait eu sa dose de malheurs, une overdose même pour son jeune âge, mais elle avait gardé ce tempérament joyeux, envoyant promener chaque nuage pluvieux qui passait sous son ciel éclairci. Quoiqu'il en soit, elle se tourna vers la sortie, apaisée de rejoindre l'hiver doux et prête à aller voir des âmes innocentes descendre les toboggans. Parfois elle les enviait. Leur plus grand soucis demeurait la composition de la cantine du soir et le dessin animé qui précèderait leur coucher. Si seulement la vie restait de cette simplicité enfantine, le monde compterait tellement moins de personnes grognons. Son épaule fut légèrement bousculée et elle prit conscience que ses songeries l'avaient de nouveau envahie, l'empêchant de regarder où ses pas la guidaient. Maladroite de chez maladroite. En plus d'avoir percuté un inconnu, son sachet venait de voler de l'autre côté du trottoir et elle s'empressa de le quérir, élevant une voix navrée. « Vous m'en voyez désolée, je ne regardais pas devant moi. Je ne vous ai pas fait mal au moins ? Mille excuses. ». Elle aurait pu continuer durant des heures et des heures, se confondant sous une couverture de regrets comme si son acte avait de graves conséquences. Mais elle n'aimait pas causer du tord et créer des vagues autour d'elle, surtout quand l'une de ses fautes pouvait engendrer la douleur. Le plastique blanc ramassé, elle osa enfin lever ses prunelles vers celui ou celle qu'elle avait pris pour cible involontairement. La vision la laissa interdite et son coeur s'arrêta de battre durant un court moment. Zadig. Quelles étaient les chances qu'elle le rencontre lui, dans cette rue-ci, à cette minute exacte de la journée, sûrement presque nulle mais il était bien là. Elle se rappela de toute leur histoire en quelques secondes, de la timidité, passant par un romantisme harmonieux et finissant par une passion dévorante. La plus longue histoire qu'elle avait vécu et qu'elle ne pensait pourtant pas terminée. Drôle d'impression en effet. Ils n'étaient plus ensemble depuis un long moment mais quelque chose empêchait la couverture du livre de se tourner, retenait le bouchon du stylo plume d'aller recouvrir la silhouette de ce dernier, interdisait la bave d'encre à quitter la page de leur épopée. Elle ne savait même pas où en étaient ses sentiments pour sa tête couverte d'une nuance châtaigne, toutes ses sensations n'étaient que brouillon et l'auteur ne se décidait pas à lever le mystère. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Ça fait tellement longtemps Zadig. ». Elle ria gêné, mal à l'aise par cette rencontre infortune et effrayée du dialogue qui en découlerait. Ses iris cherchaient un endroit où se poser, le bâtiment à droite mais cela serait impoli, traduisant un manque d'intérêt total, ses chaussures, non, son malaise ne ferait qu’accroître et le rose lui monterait aux joues, au sein de son regard, non plus, elle serait électrisée et l'intensité pourrait réussir à lui portait les larmes aux yeux. Zut de zut. « Qu'est-ce que tu deviens ? Tu continues tes études ? ». Questions maladroites, elle le savait mais impossible de faire mieux. Entre l'envie de le prendre dans ses bras pour une accolade chaleureuse, lui faire une bise ou bêtement lui serrer la main, elle était définitivement perdue. Pour la peine, elle ne ferait rien, gardant une distance respectable et attendant la suite des évènements, voilà. Sur le moment, elle repensa à son rendez-vous d'un peu plus tôt. Son neurologue avait oublié de lui poser une question essentielle « Avez-vous revu d'anciennes connaissances, comme des amours passés, des relations à la fois fusionnelles et dotées d'une profondeur surprenante, comme si vous connaissez l'autre par coeur, telle une poésie dont vous êtes apte à réciter chaque vers ? Avez-vous rencontré récemment une partie de vous-même, un morceau de votre âme au détour d'un couloir ? ». Sur cette dernière note, elle venait de faire carton plein.
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MessageSujet: Re: Give me love like never before, 'cause lately I've been craving more ;; Zadig&Tyler Give me love like never before, 'cause lately I've been craving more ;; Zadig&Tyler EmptySam 10 Mar - 20:12

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