the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €
anipassion.com

Partagez

we're sexy and we know it •• némésis & raphael

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

we're sexy and we know it •• némésis & raphael Empty
MessageSujet: we're sexy and we know it •• némésis & raphael we're sexy and we know it •• némésis & raphael EmptyMer 22 Fév - 13:03

❝ J’aime être la bonne personne au mauvais endroit et la mauvaise personne au bon endroit. ❞
némésis & raphael •• i said no more teachers and no more books, i got a kiss under the bleachers hoping that nobody looks, lips like licorice, tongue like candy, excuse me miss but can I get you out your panties ? in the back of the car, on the way to the bar, i got you on my lips. at the foot of the stairs, with my fingers in your hair, baby this is it. [...] well my first kiss went a little like this. i said no more sailors and no more soldiers, with your name in a heart tattooed up on their shoulders, your kiss is like whiskey it gets me drunk, and I wake up in the morning with the taste of your tongue } tumblr - andy warol - 3OH!3 → my first kiss.

•• dix huit novembre deux mille onze.

J’étais dans un état second. Mon organisme, tiraillé par la faim et le sommeil me dictait de partir. Mais mon cerveau, pour une raison inconnue me disait de rester assise. Je devais ressembler à une sorte de légume vivant, à moitié avachie sur mes affaires, la tête entre les mains. Le prof et la quasi-totalité des étudiants avaient quittés la salle depuis au moins cinq bonnes minutes. En fait, j’étais seule, à l’exception d’un mec, plongé dans ses livres. Il était placé quelques rangs plus bas que moi dans l’amphithéâtre, mais suffisamment près pour que si jamais il me prenais l’envie de lui jeter quelque chose, il le reçoive en pleine tête. Il était de dos et visiblement passionné par ses fiches, à en croire la manière dont il était courbé par-dessus. Il était visiblement de taille moyenne, pas musclé, les cheveux bruns, gras et mal coupés. C’était typiquement le genre de pauvre garçon qui me faisait pitié. « Eh, toi ! T’as besoin d’aide ? » lui demandais-je. Il a à peine tourné la tête avant de me répondre. « Je ne crois pas non, je crois que je peux m’en passer. » Pas même un petit non merci, ni même un sourire. Il avait tout l’air du type sur de lui, bien sur lui et persuadé que dans son petit monde intellectuelle il était le meilleur. J’ai haussé les épaules. « Non parce que si tu comprend pas un truc je peux t’aider hein. Je n’ai rien d’autre à faire, autant être sympa. » Cette fois le garçon s’est retourné entièrement, en poussant le bon gros soupir de ceux qui veulent signifier qu’on les fait chier. « J’aimerai bien travailler. » J’ai souris avant de ramasser mon sac par terre et d’y faire glisser mes affaires. Puis je suis descendue jusqu’à lui. Il m’a jeté un nouveau regard, les yeux plissé derrière ses grosses lunettes. C’était presque comme si je pouvais lire « casse toi tu me fais chier » dans ses yeux. « Sympa tes lunettes. » ais-je remarqué, en me penchant un peu. Elles étaient affreusement moches. « Tu peux t’en aller s’il te plaît ? » m’a-t-il demandé, en se replongeant dans ses notes. J’ai posé mon sac sur la table avant de m’asseoir près de lui. Il s’est dressé sur place avant de s’écarter. Non mais sans rire, c’était quoi son problème à ce pauvre type. « Eh mec, c’est pas très cool, je t’ai proposé gentiment de t’aider et toi tu m’envoie balader. Tu pourrais être plus sociable quand même. » Il a relevé la tête. « Ecoute, j’aimerais vraiment réviser, alors pars. » J’ai soupiré. J’avais faim, mais le fait que super-je-me-sens-supérieur me demande de quitter la salle me poussait presque à rester. Encore, s’il m’avait simplement ignoré, ou s’il était lui-même sorti, je l’aurais probablement suivi et je serai parti m’acheter un truc. J’ai sortit une clope de mon sac. « Dis, tu crois qu’il y a un détecteur de fumée ici ? » Il a tourné la tête vers moi d’un air horrifié, avant de me prendre la cigarette des mains, et de la glisser dans sa trousse. « Mais tu es complètement folle bon dieu ! » s’est exclamé le type. J’ai haussé les sourcils. « Eh tout doux, c’est pas une raison pour m’insulter. » Le brun maigrichon s’est levé en secouant la tête l’air de ne pas y croire. J’étais de mon côté à deux doigts d’exploser de rire. Non mais sérieux, c’était quoi ce mec. Il a ramassé ses affaires en hâte avant de sortir. J’ai gonflé mes joues. Sans rire, je me demandais si jamais j’allumais ma clope des détecteurs de fumée allaient s’enclencher et asperger tout l’amphi. J’en ai sorti une autre de mon paquet, et l’ai tourné entre mes doigts. Oh et puis non, je n’avais même pas envie finalement. Et puis l’autre con était parti avec la première, c’est tout comme si je l’avais fumée puisqu’on aboutissait au même résultat ; plus rien. J’ai juste sorti mon briquet. Les flammes ont quelque chose de passionnant. Elles sont à la fois vie et mort ; un incendie peut tuer ou blesser gravement, tout du moins il brûle, mais un feu de bois, un feu de bois réchauffe. Le feu éloigne parfois les bêtes sauvages. Mais là encore, un simple souffle peu faire basculer l’équilibre. Une minuscule braise peut faire pencher la balance de façon à ce qu’elle passe du simple moyen de réchauffement, voire de protection, au feu de forêt. La vie est comparable à une corde, ou à une balance, parce qu’un rien peu le faire pencher ? Comme notre cœur. Un rien peu le faire vibrer, d’amour, de haine, de colère ou d’un quelconque autre sentiment. La porte de la salle s’est ouverte. Trop occupée à actionner mon briquet, je n’ai pas regardé qui s’était. Un prof m’aurait hélé, un ami sans doute aussi, à moins qu’il ne m’a pas vu. Peut-être était-ce le geek aux cheveux gras de tout à l’heure. Il devait avoir oublié un stylo, ou un cahier. Mais comme personne ne disait rien, j’ai baissé les yeux. Finalement, je le connaissais, le nouveau venu. Raphael, deuxième année de médecine, epsilon et plutôt beau gosse. Je le connaissais parce qu’il avait été l’une de mes expériences sexuelles. Un peu d’alcool et je fini la soirée dans le lit d’un mec, ça ne rate jamais. J’ai des tendances nymphomanes, ivre. Et il avait fallut que nous nous rencontrions à une soirée, que je boive, et que ça se termine au lit, le mien ou le sien, peut-être celui de quelqu’un d’autre, de toute manière j’étais trop cuite pour m’en rendre compte et probablement que lui aussi. En fait, je n’en avais pas de souvenir très lucide. Ne serais-ce qu’on s’était revu, ensuite. C’était compliqué, je ne sais pas si on peut appeler ça une relation positive. Parce que ça tombe dans le malsain et le purement physique. On se connait très bien, on s’amuse, on joue plus qu’autre chose. Ce n’est absolument pas constructif et il n’y a absolument aucun sentiment pour lui, si ce n’est que de l’amitié ou quelque chose s’en rapprochant. Lui, je ne sais pas, je ne suis pas encore medium, merci pour moi. J’ai souris, en me levant. Il était à mis chemin de la porte et de moi, et m’avais vraisemblablement vu. « Salut. » lui dis-je, en descendant vers lui. « T’as perdu un truc ? » Il n’est pas très grand, mais pas petit non plus. C’est le typique beau cul belle gueule, parce que pour être honnête il n’est pas moche du tout. J’ai toujours trouvé qu’il avait le type du gentil dans les films, mignon et l’air gentil. Je me suis assise sur la table la plus proche de lui, une jambe pliée sous les fesses. « Ça fait longtemps non ? Ou bien c’est ma mémoire qui me fait défaut. » Bien que ma mémoire ne me fasse presque jamais défaut. Elle est énorme, je retiens tout sur tout, en peu de temps. C’est considérable pour certain comme un atout, pour d’autre – en particulier ma famille – c’est bien plus près du défaut que d’autre chose. Une bonne mémoire, c’est pour les feignants, ou ça rend les gens feignant. Forcément, puisque leur mémoire est plus performante, pourquoi se tueraient-ils à travailler encore plus pour mieux apprendre ? J’ai le droit à cette remarque à quasiment chaque réunion familiale. « Alors Némésis, et tes résultats hein ? Tu te reposes trop sur tes capacités ma grande. » et bla bla bla. Primo, mes résultats vont très bien, merci pour eux. Deusio, le jour ou je serais « leur grande » je leur ferais savoir. Je hais ma famille, puisqu’elle me vient essentiellement de mon père et que je retrouve dans chacun de ses membres une fierté et une pseudo-supériorité que leur procure le sentiment d’être blindé. Ils transpirent l’argent par tous les pores ces gens là. Et c’est le genre de personne que je ne peux pas supporter.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

we're sexy and we know it •• némésis & raphael Empty
MessageSujet: Re: we're sexy and we know it •• némésis & raphael we're sexy and we know it •• némésis & raphael EmptyVen 24 Fév - 14:43

:out:
Revenir en haut Aller en bas

we're sexy and we know it •• némésis & raphael

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» friendship never ends [ Némésis ]
» Autour d'un café avec Némésis [PV]
» « Casse toi tu pues, et marche à l'ombre » sky&némésis.
» Némésis & Andreas - nothing else matters [ après fusillade ]
» you never said a word you didn't send me no letter, don't think i could forgive you ♕ RAPHAËL

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-