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avery & cesar → direction le paradis blanc.

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MessageSujet: avery & cesar → direction le paradis blanc. avery & cesar → direction le paradis blanc.  EmptyMer 28 Déc - 21:51




Le soleil se couchait lentement sur San Francisco. J'étais épuisée, pas que j'ai fait la fête plus que d'habitude hier soir, mais uniquement parce que je n'avais quasiment pas dormi de la nuit. Impossible de fermer l'œil avant 6h du matin la nuit dernière. et ça n'allait pas arranger mes affaires vu que dans moins de trois heures je serais à dix mille mètres au dessus du sol ... Il était dix sept heures, l'avion décollait à 20h. Je me levais après avoir fait une mini sieste sur le canapé avant de rejoindre la salle de bain qui donnait sur ma chambre, fatiguée et les yeux cernés. Je m'attachais en vitesse les cheveux, une simple queue de cheval ferait l'affaire pour ce qu'il restait de la journéei. On m'avait souvent dit que j'étais belle, bien que je n'ai jamais compris l'ampleur de ce que cela signifiait. On m'avait déjà demandé pourquoi je n'avais pas bossé en tant que mannequin mais non, je n'en avais absolument pas envie, c'était un monde qui ne m'attirait très peu, pour ne pas dire pas du tout. J'approchais mon visage de la glace, non, rien n'avait changé dans mon apparence, j'étais toujours la même Avery. Pourtant je me sentais différente, changée. Je tournais la tête une fois de retour dans ma chambre, je cherchais quelque chose sans réellement savoir quoi, une présence, il manquait quelque chose... J'enfilais un jean, un débardeur et un pull avant d'attraper une veste dans la penderie et de me diriger vers la porte d'entrée. Une fois là, je chaussais une paire de bottes en daim avant de prendre mes clefs de voiture et de descendre sur le parking devant la maison. J'avais déjà embarqué les valises dans le coffre cet après midi, comme ça, c'était quelque chose de moins à faire ! J'attrapais mon sac -énorme était il nécessaire de le préciser-, enfin celui que je garderais avec moi en cabine pendant le trajet, je fermais la maison et en route pour l'aéroport. L'aéroport ? Oui, avec Cesar, on avait tous les deux besoin de vacances, alors on avait décidé sur un coup de tête de s'offrir un long weekend au ski, et pas n'importe où non, on partait en Suisse. Le paradis des montagnes et des pistes. Ca faisait un moment que je réclamais pour aller passer des vacances dans la neige et voilà, c'était enfin ce qui m'arrivait, et avec le plus beau, avec mon amour de toujours, mon Cesar. Ces quelques jours allaient être quelques jours de folie. L'avantage avec papa et maman pleins d'argent c'est que des petites escapades étaient possibles sans que l'on ait besoin de se demander comment payer ça. Là, j'avais pris mon téléphone, et American Airlines avait été ravi de me vendre deux billets aller-retour en première de San Francisco à la Suisse. Même chose pour l'hôtel où on avait loué une immense suite, rien n'était trop beau et trop bien pour que ce voyage soit le meilleur jamais fait !

Une vingtaine de minutes plus tard, je laissais ma voiture à un des gars qui s'occupait du service de parking de l'aéroport. La voiture allait être garée dans un des parkings réservés aux vip mais au moins elle serait en sécurité, surveillée et tout. Je récupérais mes deux valises, je les posais sur un magnifique chariot à bagages avant de me diriger vers l'intérieur du terminal. J'étais censée retrouver Cesar directement aux comptoirs American Airlines et on pourrait enregistrer les bagages, passer les contrôles sécurité et après ça, à nous la Suisse. J'avais hâte, vraiment hâte et je le sentais, j'étais sur les nerfs ! Excitation quand tu nous tiens. Dix huit heures trente, je retrouvais enfiiiin, mon meilleur ami, l'air aussi en forme que moi d'ailleurs. « GROUIIIIIIILLE on va être en retard. » je disais ça en rigolant, j'étais hyper zen pour prendre l'avion, personne n'avait jamais réussi à m'énerver dans ces moments là. Le seul truc pénible, faire la queue pour les contrôles ! Mais je l'entrainais quand même en tirant sur sa manche, comme une gamine de cinq ans qui entrainerait ses parents dans un magasin de jouet ! Après ça, j'arrivais toute fière devant le guichet, je tendais les billets pour recevoir en échange les deux cartes d'embarquement. La gentille madame fit passer les valises sur son tapis roulant, le truc qui m'amusait le plus. Me demandez pas pourquoi par contre. Et aussi le pire moment en voyant le poids de mes valises en général ! Mais là pour une fois, ça allait, j'avais été raisonnable. 22 kg sur mes deux valises, c'était rien, rien du tout ! Pour une fille en tout cas ! Après ça, direction les contrôles sécurité qui se passèrent sans trop de problème, à croire que personne ne prenait l'avion le soir ! Mais moi j'aimais bien ça, l'ambiance en vol est complètement différente de nuit que de jour ! La nuit, on est dans une semi pénombre, tout le monde ou presque dort ou somnole. C'est dix fois mieux que la journée où tout le monde s'énerve sur tout le monde ! Habituée des lignes internationales, je me comportais comme si je ne faisais qu'une petite balade ! Le terminal à destination de l'Europe est magnifique, enfin je trouvais, les portes d'embarquement se trouvent dans un batiment entièrement vitré, ce qui fait qu'en attendant l'heure d'embarquement, on pouvait voir tout ce qui se passait sur les pistes. J'allais m'installais à un de mes endroits favoris pour attendre, le salon de première, avec ses gros fauteuils tout moelleux le long des vitres. Je fixais les lumières extérieures avant de sentir la présence de Cesar juste à côté de moi. J'étais sincèrement ravie de pouvoir partir avec lui, rien que tous les deux ça allait nous faire du bien de nous éloigner de la fac un peu ! J'allais me blottir dans ses bras, au chaud, un grand sourire aux lèvres. « Je suis trop contente ça va être géniaaaaal. Merci ! » Merci de partir avec moi, merci de me supporter, merci de pleins de choses. Je ne me souvenais pas de vacances qu'on avait passé à deux ! Déjà l'été, j'étais tout le temps partie, au Brésil alors ça réduisait assez les périodes de vacances libres et la plupart des autres, je les passais à la maison avec mes parents.

Notre avion était déjà là, ça voulait dire que dans peu de temps on serait installés comme des rois à l'intérieur de ce monstre de métal. Une petite demi-heure plus tard, une hôtesse se dirigea vers nous pour nous annoncer qu'on pouvait à présent monter dans l'avion. Dernière vérification des passeports, des billets et voilà, on avançait dans ce couloir qui menait à la machine qui n'attendait que nous. Nos places ? Le bout de la première classe. Pour un vol de près de douze heures, ça valait le coup. Pour le plaisir j'embêtais encore un peu le brun qui m'accompagnait. « Ca va, tu vas pas avoir trop peur si il y a des turbulences ? » Toujours avec une tête angélique, ça passait mieux quand je me foutais de lui ! Une hôtesse s'approcha de nous pour demander si on avait tout ce qu'il nous fallait. Euh... Je lançais un regard interrogateur à Cesar mais oui, je crois qu'on avait besoin de rien de plus pour le moment. On allait peut être pas commencer à boire avant même le décollage, on pouvait attendre un peu, quoi que... Je lui demandais si elle pouvait m'apporter une bouteille d'eau et j'attendais de voir si le gars qui me servait de meilleur ami voulait lui aussi quelque chose ou non !
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MessageSujet: Re: avery & cesar → direction le paradis blanc. avery & cesar → direction le paradis blanc.  EmptyJeu 29 Déc - 15:22

avery & cesar → direction le paradis blanc.  00-suisse
Aujourd'hui jour assez important, le plus important ses derniers temps pour moi : des vacances. Ouais, il fallait en profiter, non ? En tout cas, c'est bien qu'Avery et moi allions faire, profiter, profiter et encore profiter. A la rentrée, nous serions submerger de partiels en tout genre, nous stressant, nous rendant totalement dingue, alors là, il fallait qu'on se détende un maximum. Où allions-nous nous rendre ? Eh bien c'est simple. Nous sommes en pleine vacances d'hiver, donc le choix se porta sur une zone enneigé pour pouvoir retomber en enfance, faire des boules de neige, des bonhommes de neige et du ski. La Suisse fut notre destination. Pourquoi la Suisse ? Demander donc à la belle demoiselle qui m'accompagne, moi je m'étais seulement contenté d'acquiescer. En fait, la destination m'importait peut tant que... tant que... j'étais avec Avery. Oui oh ça va je vous vois venir, « le gros niainiais » ouais bah je vous emmerdes. Oui, j'ai un coeur, même si c'est vraiment très très très rare que je montre une once d'humanité envers un de mes congénères. Avery avait l'habitude de me voir en casse-cou, mais aussi en grand gentil. Je ne l'étais qu'avec elle en fait, c'est dingue je sais. Aurait-elle réussit à dompter la bête sauvage que j'étais ? Oui, je pense. Avec son visage angélique, elle pouvait transformer un homosexuel en hétéro pur et dur je suis sûr ! Trêve de plaisanteries, l'heure est grave.

Mon réveil matin décida qu'il était temps de me lever, le soleil était déjà bien haut dans le ciel, il était alors 13h de l'après-midi. Dire que dans 7 heures précisément je serai dans un des confortables sièges de première classe d'un avion en direction de la Suisse avec Avery. Je me levais donc, difficilement je dois l'admettre. Je n'étais pas quelqu'un qui me couchait tôt, j'aimais profiter de la nuit pour sortir, faire la fête ou des conneries comme un adolescent en chaleur. C'est pas tellement de ma faute, à défaut de boire comme un trou, je m'éclatais d'une autre manière, d'une manière que je trouvais bien mieux, même si j'avoue que jamais je ne pourrais me l'avouer. Ce qui pourrait montrer une marque de faiblesse, ce que je n'étais absolument pas. Après une bonne douche chaude, je m'habillais en quelques minutes, prenant les premières fringues qui me passaient sous la main. Je ne faisais pas partie de ses types qui prenaient plus d'une heure à choisir le vêtement qui s'accorderait avec le jean troué. Je n'étais pas une fille qui rêve de trouver le prince charmant. Comment ils s'appelaient déjà les rigolos de la fac ? Ah oui, les Bêta-Delta. Tous des mauviettes, ils se la racontaient avec leurs histoires de culs bidon. J'avais bien plus de classe et de charme qu'eux, la preuve les présidents de cette confrérie de minable me courrait après pour que je puisse avoir « la grande chance » de faire partie de ses idiots sans cervelle et avec rien dans le froc comme eux pouvaient prétendre le contraire. J'étais assis sur mon lit, et me surpris à rêvasser. J'étais dans le comas, j'avais fait la fête jusqu'au lever du jour à vrai dire, ce n'était pas très sérieux je le conçois mais j'étais comme ça, je pense qu'Avery me comprendrait. Mes valises étaient prêtes depuis la veille déjà, j'avais pris le temps de bien les faire. Je ne voyageais pas avec toute ma penderie dans ma valise MOI, je voyageais, au contraire, très léger. Ce qui portait à défaut sur mon image, un riche voyageait avec plusieurs valises, toutes bien garni. Hors, moi j'en avais seulement deux pas très remplient. [...]

« Tenez mon brave, faites attention à mon bébé je vous prie. Et au fait, j'ai compté combien j'avais de monnaie dans le cendrier, alors pas touche. » avais-je lancé au voiturier de l'aéroport qui s'emparait des clés de ma porsche cayenne, mon bébé. Quelques heures étaient passées maintenant et il était 18h20, j'étais légèrement en retard. Je connaissais bien Avery et je me disais qu'elle piquerait sans doute une petite crise en me voyant, me faisant une remarque sur mon heure d'arriver ou tout simplement me tirer par le bout du nez pour que j'aille plus vite. Dix minutes plus tard, j'arrivais auprès d'elle. Quand nos regards se croisèrent, son visage s'illumina d'un magnifique sourire angélique. Sans que je puisse m'en rendre compte, je lui rendis se sourire. C'est con quand même, de voir à quel point elle arrivait à me contrôler. Avait-elle conscience de son emprise sur moi ? Je n'en avais aucune idée. Mais il était clair que je ne lui en parlerais pas, on ne sait jamais avec elle. En général, c'était moi qui menait les filles à la baguette, mais là autant dire que c'était presque l'inverse. « Oh mais oui ça va, c'est pas comme si notre avion s'envolait pour une destination de rêve dans quelques heures. Ah si, en fait. » répliquais-je avec humour. Comme je m'en doutais la demoiselle me tira pour que j'avance plus vite vers la chose que je détestais le plus : attendre. Tout ça pour quoi en plus ? Pour des contrôles de pacotilles voilà tout. Je ne bougeais pas, laissant faire la demoiselle qui m'accompagnait. A vrai dire, c'était elle qui s'était occupé de tout, en même temps ça m'arrangeait bien qu'elle est pris l'organisation de ce voyage. Mais je savais qu'elle sauvait que j'étais un gros flemmard de première et qu'elle m'aurait fait faire d'immenses efforts pour que je puisse m'occuper de tout ça. Quoi qu'il en soit, je ne pus m'empêcher de rire quand les valises d'Avery passèrent sur la balance pour être pesé. « Ouah, dire que j'avais l'intention de faire le mec galant qui te porterait tes valises, je crois que c'est mort pour cette fois. Mais qu'est-ce que t'as pris ? Le corps de ton petit frère de huit ans que t'as accidentellement tué ou quoi ? » je toisais avec amusement le regard de la réceptionniste qui me regarda d'un air horrifié. Sans attendre, elle demanda à ce qu'on passe la valise au rayon X (ou un truc comme ça là (a)). J'étais égal à moi-même, il fallait toujours que je nous fasse remarquer, où que j'allais et dans toutes les situations possibles. Néanmoins, après ce contrôle furtif de nos baguages, la débile de femme nous donna nos billets. La nuit était tombée depuis un bon moment déjà, je retrouvais Avery, assise en face des pistes. Je m'asseyais à côté d'elle, profitant du même spectacle qu'elle. Regardait des avions passés n'étaient pas si passionnant que ça, mais c'était agréable. « Moi aussi, ça va nous faire du bien je pense ! En plus je crois bien que c'est nos premières vacances ensemble. » murmurais-je à ma compagne de voyage en lui caressant les cheveux sans quitter la piste du regard.

Nous étions bien là, j'aimais passer du temps en compagnie de ma chère petite Avery. Je n'avais plus conscience du temps qu'on avait passé là, à regarder le ciel couleur encre. Néanmoins, je fus bien vite de retour à la réalité quand une jolie hôtesse de l'air nous informa que nous allions décoller d'ici quelques minutes. En une dizaine de minutes, nous étions déjà dans l'avion. C'est fou comment il y avait bien moins de monde qui voyageait le soir qu'en journée, c'était franchement agréable en réalité. Après multiple vérification, nous étions dans l'engin qui nous mènerait tout droit vers nos vacances. En première classe c'était franchement génial, adéquate aussi lorsqu'on passait plusieurs heures dans un avion. C'était clair que je ne voulais pas me trouver avec le petit peuple dans la deuxième classe. Là, Avery & moi serions dorloté comme des rois. « Bah j'osais pas t'en parler mais si, j'en ai une peur bleue même. C'est dingue, le seul truc qu'il me calme c'est de fourrer mon nez dans une bonne paire de seins. Heureusement que tu es là j'ai envie de dire » je suivi mes répliques d'un sourire enfantin, lui montrant toutes mes jolies dents blanches. Enfin, alors que nous nous étions installés à nos places, une hôtesse nous demanda si nous avions besoin de quelques choses. Ma réponse ne se fit pas attendre, j'allais, comme vous vous doutez bien sortir une belle connerie : « Oui, une nuit d'amour avec vous c'est possible jolie demoiselle ? » répliquais-je avec un sourire narquois. Ce n'était pas que la demoiselle était très jolie, non en fait elle ne l'était pas. Mais j'aimais bien taquiner les hôtesses de première classe, tout simplement parce qu'elle n'avait aucunement le droit de paraître désagréable auprès de leur client. Oui je profitais bien de mon machiavélique pouvoir. Comme à mon attente, la demoiselle se mit à rire, un rire hypocrite je le sentais bien. Je semblais l'avoir offensé, comme c'était dommage pour elle parce qu'elle devrait me supporter encore de nombreuses heures. Quoi qu'il en soit je repris « Je plaisante bien sûr, jamais je ne me permettrai ce genre de demande pas vraiment classe. Je souhaiterai moi aussi une bouteille d'eau, merci. ». Elle s'en alla enfin et une voix d'homme résonna dans tous l'avion à travers des hauts parleurs. C'était le commandant de bord qui nous indiquer que nous allions décoller dans quelques minutes. Enfin, il me tardait de quitter ma ville natale pour passer un peu de temps à la neige avec la jolie demoiselle qu'était Avery. D'ailleurs, je regardais la demoiselle et je lui fis un sourire avant de lui dire : « Prête pour une aventure extraordinaire en ma compagnie ? »
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MessageSujet: Re: avery & cesar → direction le paradis blanc. avery & cesar → direction le paradis blanc.  EmptyVen 30 Déc - 11:46




Vacances, enfin. Et elles s'annonçaient plus que géniales. J'avais fait mon petit tyran en prenant les commandes des réservations, du lieu de vacances et pour tout le séjour en fait. Mais bon, disons que Cesar n'avait pas été trop dur à convaincre de me laisser faire, ça l'arrangeait bien que je me charge de tout ! Moi qui adorait les sports d'hiver et qui connaissait relativement bien les montagnes agréables à skier, je m'en étais donné à coeur joie. Redevenir des enfants, c'était le but de la semaine ! Et quel meilleur acolyte de connerie que mon chéri d'amour Cesar ? Et j'avais surtout le plaisir d'emmener un gars que j'adorais, que j'aimais énormément et qui était un ange avec moi, enfin... souvent ! L'avantage d'être une fille dans ces cas là c'est que je pouvais dire tout ce que je voulais aussi niais que possible, personne ne s'y intéressait, c'était normal pour une fille de dire ça de son meilleur ami, et plus si affinités.

Alors qu'il arrivait enfin, je me fis la promesse de ne rien dire sur son retard, c'est pas que j'avais l'habitude mais un petit peu quand même, je ne voyais même plus l'intérêt de m'énerver pour ça. C'est pas pour rien que je lui avais dit rendez vous à dix huit heures quinze. Je le connaissais suffisamment pour savoir qu'il serait au moins en retard d'un quart d'heure, c'était sa moyenne. Et ce petit quart d'heure de retard était donc compté dans les savants calculs d'horaires que j'avais fait ! Enfin savants... j'avais juste prévu assez large pour avoir le temps de rester cool. Je savais qu'il devait parfois prendre sur lui pour me supporter, je restais assez lucide pour savoir que j'étais souvent, même très souvent casse pied, d'autant plus avec lui qui me laissait souvent faire. Je me demandais parfois pourquoi, mais je savais que j'étais tellement irrésistible que évidemment, personne ne me résistait !! Surtout pas lui. « HAHA, t'es troop drôle tu le sais ça ?! » A voir le petit sourire en coin qui apparut sur son visage au moment où je tirais Cesar, je compris rapidement que ma réaction avait été prévisible et prévue par le gros débile. Et comme une connerie n'arrivait jamais seule avec nous deux, j'eu l'immense plaisir d'être dévisagé de haut en bas par la madame du guichet suite à l'énormité que venait de sortir Cesar. De un je n'avais pas de petit frère, de deux, j'aurais mis son corps dans une valise normale qui allait de toute manière être scannée ? Bien sûûûûûr. Le mec galant, mais merde alors, j'avais raté mon coup, pour une fois qu'il comptait être un mec galant, et bah non. Quand je lui disais de l'être un peu plus il se foutait de moi, et quand je demandais rien, il voulait bien le faire, n'importe quoi je vous jure. Et public ou pas, je m'en foutais, l'héritier McDo' venait de se prendre un bon coup de coude dans les côtes. « Ca t'apprendra à dire des conneries plus grosses que toi nah. Et euh, j'ai pris... des choses. » Je m'attendais à ce qu'il me fasse encore un réflexion là dessus, mais au pire je m'y attendais donc je m'en foutais un peu. Moi qui n'aimait pas me faire remarquer ou pas comme ça en tout cas, j'étais servie. Je me demandais comment j'avais fait pour être amie avec lui des fois. On avait énormément de points communs mais aussi beaucoup de différences ! Et sa débilité valu à ma valise de faire un petit détour supplémentaire par les rayons x pour être sûr que non je ne transportais pas de corps à l'intérieur. Et que non, je n'étais pas une criminelle en fuite. Une fois la réceptionniste satisfaite, on récupérait enfin nos billets.

Le beau gosse que j'avais l'honneur d'accompagner confirma ma pensée sur nos vacances à deux en me disant que oui, c'était bien nos premières vraies vacances ensemble. « Oui... premières vacances. » Deux choses me vinrent en tête, une plus marrante que l'autre. D'abord, je venais de réaliser qu'on faisait peut être une connerie. Je savais combien les magasines people raffolaient des noms de notre classe sociale, et là, on leur servait sur un plateau notre voyage à deux, les héritiers McDonald et Tolkien se montraient enfin ensemble, sans se cacher. Et ayant testé le peu de vérité qui se trouvait dans ce genre d'articles, je ne risquais pas grand chose en pariant qu'il serait mentionné quelque part que l'on "révélait enfin une liaison passionnée au grand jour". Alors que pas du tout. C'était tellement plus compliqué que ça. Mais bon, il fallait faire avec les inconvénients que comportait le fait de porter de tels noms de famille. Mais finalement ça me faisait rigoler plus qu'autre chose. Tant que la deuxième pensée était un peu plus douloureuse, je venais juste de me dire que les dernières véritables vacances que j'avais passées avec des amis, c'était avec Jordhan que je les avais passées, il y a quelques années déjà. J'étais passée au dessus de ça, je regardais le futur, uniquement le futur, mais il n'empêchait pas que je ressentais un petit pincement au coeur en y réfléchissant.

J'explosais de rire en entendant Cesar parler de sa peur en avion. C'était la seule chose à faire. Heureusement que j'étais là ? Non mais sérieux, on avait beau être en première, il savait -enfin j'espèrais- que en cas de turbulences, c'était chacun pour soi. Enfin chacun sur son siège ! Et puis non, c'est lui le mec, à lui d'être aux petits soins cette semaine, pas l'inverse. J'allais arrêter de jouer la sur protectrice pour me laisser protéger et chouchouter un peu. Ca me changerait de d'habitude. « Mon dieu... il y a les hôtesses pour ça. Enfin, si t'en trouves une qui m'arrive à la cheville. » Et dire qu'il venait de dire exactement ça à la stewardess. La pauuuuuvre, je la plaignais. Elle ne pouvait rien lui dire si elle voulait garder son job, je sais pas comment j'aurais réagi à sa place, parce que bon... disons que Cesar n'était pas mal foutu, il était même plutôt magnifique comme mec. Et malheureusement il le savait, alors bonjour la grosse tête qu'il prenait. Mais la pauvre hotesse, je me disais que Cesar ne devait pas être le premier à lui sortir un truc du genre, et je me doutais qu'il n'était pas non plus le plus moche, alors j'imaginais assez le côté épique de son boulot, et pervers aussi. Mais heureusement, il se rattrapa un peu. Ouais, un peu seulement, et je la sentais dépitée par le comportement de Cesar. Elle espérait peut être pouvoir tester mon homme... Et bah noooon. Elle s'éloigna rapidement avant de revenir nous poser nos bouteilles sur la table qui se trouvait entre nos deux sièges.Je la remerciais avant de la regarder repartir vers l'avant de la première classe. Je rigolais encore en repensant à ce qu'elle devait se dire au sujet du passager un peu dérangé qui se trouvait à ma droite.

Je me tournais vers lui pour remarquer qu'il me souriait en parlant d'une aventure extraordinaire avec lui. « En ta compagnie ? Toujours, qu'est-ce que tu crois. Et toi alors ? » Et ça y est, on décollait. Enfin l'avion se mettait en place sur la piste pour s'élever dans les airs. Les lumières diminuèrent presque entièrement pendant qu'on se dirigeait vers l'endroit de départ. Je regardais par la fenêtre située à ma gauche le moment du décollage, un peu perdue dans mes pensées. J'étais presque certaine que je n'allais pas rester réveillée pendant tout le vol ! Une fois en l'air, je me retournais vers Cesar pour lui demander si il était toujours en vie. Et voilà, maintenant c'était parti. Prochain arrêt la Suisse, le chalet à la montagne, la neige, les vacances et le plaisiiiiiir. Mais avant ça, un petit trajet de rien du tout, douze heures dans un avion, de la blague. Douze heures ça valait une journée pas très remplie, c'était aussi une bonne nuit de sommeil, et pleins d'autres choses encore. Qu'est-ce que j'en savais moi. Enfin tout ça pour finir par dire que douze heures d'avion ça parait énorme alors que douze heures dans une journée, c'est rien du tout. Paradoxe qui montrait bien que tout est relatif dans la vie. Ce que je savais parfaitement bien par contre et qui n'était en aucun cas relatif à quoi que ce soit d'autre c'était mon envie certaine de bouger de faire quelque chose. Parce que si je restais là où j'étais, c'est à dire installée comme une princesse dans ce fauteuil -sacrément confortable soit dit en passant-, j'allais très vite piquer du nez. Surtout que je savais combien les lits, enfin fauteuils transformés en lit de la première étaient agréables... Breeef, je me souvenais de mes voyages en avion quand j'étais encore petite, je trouvais ça tellement ennuyant de rester des heures et des heures dans un avion où je n'avais pas le droit de parler aussi fort que je le voulais, où je n'avais pas le droit de courir partout, où en clair je devais faire attention et respecter les autres personnes qui se trouvaient en même temps que moi dans l'avion. Mais je finissais quand même toujours par m'échapper de l'endroit où se trouvaient mes parents pour aller m'amuser ailleurs. De toute façon qu'est ce que je risquais, rien. Alors petite déjà je m'en allais explorer le monde inconnu de la classe économy. C'était drôlement plus marrant d'aller visiter cet endroit lointain, où les gens n'avaient pas autant de place que nous devant, où ça faisait plus de bruit aussi, où les places étaient beaucoup plus petites. Je me rapelle encore avoir été choquée de voir des parents avec leurs enfants dormir assis sur leurs sièges, enfin assis dans mes yeux d'enfant. C'est à dire juste un peu basculés en arrière pour un adulte ! Une fois le signal comme quoi on devait garder nos ceintures attachées éteint, je me levais pour aller me planter devant le siège de Cesar. J'arborais un magnifique regard et un immense sourire qui en disaient tous les deux long sur mes pensées. « Allez visiter le bar et les coins sombres ça te tente ou tu préféres rester là faire dodo comme un bébé ? » En fait, je sais pas, j'avais envie de faire un truc débile, du genre le truc que je n'avais jamais fait, le genre de truc dont on se souvenait toute sa vie et qu'on prenait parfois un plaisir certain à raconter à d'autres avec un petit air moqueur qui faisait très clairement comprendre que eux n'avaient pas eu la chance de vivre ce truc exceptionnel ! Mais je ne voyais pas quoi donc bon, ça attendrait. Parce que même si l'idée de retrouver mes moments d'enfance m'avait traversé l'esprit, elle était repartie aussi rapidement qu'elle était venue car non, je ne nous voyais pas trop jouer comme deux gamins à courir à travers tout l'avion. On se dirigeait alors vers ce qui était appelé le bar de l'avion. Et je devais dire que pour un truc volant, il n'avait pas grand chose à envier à certains endroits qui eux avaient les pieds sur terre ! J'aurais bien bossé ici pour le fun, voyager, visiter pleins d'endroits et étant serveur, c'était pas donné à tout le monde. Je savais que Cesar ne buvait pas autant que ce que l'on aurait pu attendre d'un mec, mais je m'en foutais complètement, l'alcool n'était pas le truc le plus important sur terre. J'avais tendance à boire oui, mais uniquement quand j'étais entrainée par d'autres -enfin la plupart du temps-, le reste du temps, je n'étais pas plus portée que ça sur les boissons alcoolisées, et ça ne me manquait vraiment pas pour tout dire. Je n'avais pas besoin de ça pour passer des bons moments. Et ceux qui ne pensaient que par le taux d'alcool contenu dans leur verre me faisaient pitié !

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MessageSujet: Re: avery & cesar → direction le paradis blanc. avery & cesar → direction le paradis blanc.  EmptySam 31 Déc - 1:56

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En cours, et ce depuis ma première année de collège, les personnes ayant eu la chance d'être mes professeurs m'ont toujours reprochés d'être un élève trop peu actif, trop peu attentif. Bref, en sommes ils me traitaient de branleur. J'avoue que c'était bien le cas, mais sans trop savoir pourquoi, j'arrivais toujours à avoir des notes convenables, des notes au-dessus de la moyenne ce qui m'empêchait de me prendre des remarques bien plus violente sur mon bulletin de note. Faut-il mettre ma réussite sur le fait qu'au cours préparatoires j'étais le meilleur élève de ma classe chaque années ? Que j'étais le petit gros intello qui se faisaient frappés à la cours de récrée ? Ouais peut-être. Mais c'est souvenirs assez douloureux, je les avais enfermés dans un coffre fort qui était lui-même dans un autre coffre fort rangé bien délicatement dans mon coeur. Il était mieux pour moi que j'oublie les premières années de ma vie, mais des fois, sans vraiment m'en rendre compte et sans le vouloir, j'y repensais. Ce qui arrivait à me plonger dans une colère noire, colère que je ne tardais jamais à faire sortir à travers mon comportement odieux, grossier et antipathique. J'arrivais à faire passer les gens pour des types sans aucun humour, alors qu'en fait c'était mes blagues qui n'étaient pas du tout drôle. Oh, ce n'était pas si grave, ou peut-être que si. Mais comment, je pouvais changer ma façon d'être ? Je ne sais pas, personne ne le sait vraiment, je n'avais pas envie de voir un psy ou autre, raconter ma vie, montrer mes sentiments. J'étais un homme bordel, un véritable homme, un futur parton d'une des entreprises des plus riches et populaires du monde, alors les sentiments, il ne fallait absolument pas que cela vienne prendre le dessus sur moi, qu'ils viennent me gâcher la vie. Encore moins avec ses fucking souvenirs qui remontaient maintenant à plus d'une dizaine d'années. Je m'étais vengés, j'étais différent maintenant, je n'étais plus le même faible. Mais je suis quelqu'un d'ambitieux, qui en veut plus, plus et toujours plus. Jamais je n'arriverai à pardonner les gens qui m'ont fait du mal au cours de ma vie. Et cette histoire de frère caché. Oui parce que figurez-vous que j'avais un frère qui étudiait, lui aussi à Berkeley. Comme si la malchance était attirée par moi, c'était un gros looseur ce fameux frère, un sigma, une personne qui s'est fait beaucoup parler d'elle là où nous étudions, un assassin même. Cette personne n'était autre que Drew Léonard Mcffenders. Ouais, ce sale type était « mon frère ». Apparemment, ma mère avait une double vie lorsque j'étais enfant. Une looseuse elle aussi, ça ne m'étonne pas que Drew était comme elle, une pourriture. A ce que j'avais entendu sur lui, il avait mis au monde un enfant avec plusieurs filles, l'une de ses créatures étaient mortes, quant à l'autre, elle était avec sa mère je ne sais où maintenant. Que faisait mon abrutie de frère maintenant ? Il écrivait des musiques et coucher avec la première pétasses qui lui faisait les yeux doux. C'est drôle, quand on y pense, je cache vraiment bien mon jeu. Derrière tous mes sourires narquois, derrière ma vanité un peu trop présente, derrière mes fringues et mes biens, derrière ce nom qu'était McDonald, je n'avais pas eu et je n'avais toujours pas une belle vie, une vie facile. Dans mon passé, lorsque j'étais enfant tout ce qu'il me fallait c'était la beauté. Je l'avais désormais, mais on dirait que j'en payais le prix d'une drôle de façon. D'abord avec ce con de frère, avec les paparazzis qui ne cessaient de me chercher des noises et surtout avec la seule chose qui arrivait à me tuer de jours en jours, d'heures en heures : ma maladie. J'étais fragile, je suis né avec deux reins, comme tout le monde. Mais voilà, l'un de mes reins, le meilleur des deux à la base est affecté par de l'hypertension que je faisais lorsque j'étais cet obèse. Tandis que l'autre, mon deuxième rein, eh bien il ne me servait... A rien. Ouais, cet abruti était trop petit, il était mal formé ce qui faisait qu'il ne fonctionnait même pas à 25% de ses capacités. Pour compléter le tout, je ne trouvais personne de compatible avec moi. J'étais riche, j'étais célèbre et pourtant j'étais toujours en attente d'un putain de rein qui pourrait me faire vivre encore des années de merde. Quand on dit l'argent ne fait pas le bonheur, je pense que c'est vrai, je pense que dans un sens, je me disais que c'était parce que ma famille était l'une des plus riches d'Amérique que j'étais dans cet état déplorable que j'avais cette vie. Mes parents non plus n'étaient pas si heureux que ça, je le voyais. Peut-être que c'est la malédiction des riches ça, que de souffrir dans la vie. Je ne sais pas.

Ma vie était... Pathétique, misérable, vous êtes au courant maintenant. Mais malgré cela, j'arrive quand même à garder le sourire, à garder espoir. J'arrive encore à éprouver le sentiment qu'on appelle bonheur. Et tout cela grâce à qui à votre avis ? Oui, grâce à mes amis. J'en avais peu, je dois bien le reconnaître. J'accorde très rarement ma confiance aux gens, d'ailleurs c'est long et périlleux avant de l'avoir, mais dès que vous l'avez, vous pouvez être sûr que c'est un véritable cadeau. Je pensais notamment à Isaac, ce bon vieux Isaac, mon colocataire que j'adorais énormément, aussi à Kurt cet idiot et enfin, à Avery. La plus importante à mes yeux. C'est avec elle que je me sens le mieux, c'est avec elle que je souhaite le plus souvent resté. Je ne suis pas amoureux d'elle, je ne ressens aucun sentiment à son égard, seulement un profond amour fraternel. Quoi que, avouons-le, se serait assez malsain de dire que je la considère comme ma soeur alors qu'elle et moi étions plus que ça, nous étions partenaires de lit aussi, de nuits et autres. Des vacances, ça allait me faire le plus grand bien. Avec ses dernières histoires qu'étaient celle avec Drew et Memphis j'avais besoin de me vider la tête, de me la vider complètement, totalement. Remonter le temps, le temps où... Je n'étais pas né ? Ouais, je voulais dire mon enfance mais, autant dire que non merci, je préfère rester dans cette époque-là si c'est le cas. Non, en fait j'avais envie de faire quelque chose avec Avery, quelque chose de spécial : réécrire mon enfance, la changée. Je sais que c'est complètement impossible et totalement idiot, mais pour la première fois de ma vie je voulais redevenir un enfant, pour passer d'agréables moments avec mon âme soeur, mon double, Avery.

Cette dernière n'en avait pas conscience, mais pour moi mes vacances avaient déjà commencé. J'étais avec Avery, dans un lieu où je ne connaissais pratiquement personne. Je me sentais un peu comme dans un autre monde, avec ma petite Avery. Les gens autour de nous n'étaient, pour moi que des oiseaux, rien de plus. Surtout le fait qu'il n'y est pas trop de monde dans l'aéroport, cela faisait un grand bien au truc qui me servait de tête. J'étais un vrai gamin sur patte, j'adorais faire des bêtises en tout genre, faire remarquer Avery devant tout le monde alors que je savais pertinemment que cette dernière avait horreur de ça. Mais elle me connaissait, elle savait que je jouerai de ça, elle l'avait au moins parier. C'est fou à quel point elle et moi, nous nous connaissions aussi bien l'un et l'autre. Je m'attendais au fait qu'elle me dépêche un peu pour nos billets, elle savait que j'allais être en retard comme à mon habitude. C'est pas ma faute, j'étais une star désirée de tous, j'aimais me faire attendre, soignez mes entrées et j'en passe. Quoi qu'il en soit, le temps passa plus ou moins vite. « Bien sûr que je sais que c'est drôle, ça vient de ma bouche donc c'est forcément très drôle. ». Répliquais-je avec un sourire avant de me laisser entrainer par la force des bras de ma chère consoeur. J'avais eu la bonne idée de lui faire une farce devant l'hôtesse, mais jamais je n'aurai pu penser que l'employé tomberait dans le panneau quitte à faire vérifier nos valises. Ce n'était pas de ma faute si on était tombé sur une demoiselle plus idiot que moche. Avery me « gratifia » cette farce d'un bon coup de coude dans les côtes. Je déglutis un instant, j'étais heureux qu'elle frappe cette partie et non pas une autre partie de mon corps qui était plus bas, mais je me rappelais vite que si elle voulait se servir de mes bijoux, il ne fallait en aucun cas qu'elle ne les abimes, question de respect. De plus, il ne fallait pas qu'elle se montre ingrate avec mes bijoux qui lui fourniraient du plaisir à souhait. Non vous imaginez quand même ? ELLE ose leur faire du mal et elles, elles lui font du bien. Jamais je n'accepterai ce genre de choses, soyez-en sûr.

Quoi qu'il en soit, le temps n'était plus une préoccupation importante pour moi. Je me voyais déjà dans un bon jacuzzi de l'hôtel, bien chauffé. Moi, complètement nu dans l'eau qui fait des jolies bubulles avec Avery, dans la même tenue que moi. Je fermais les yeux, m'imaginant la scène. A cet instant un petit sourire rêveur m'étais apparu furtivement sur mon beau visage. Mais je changeais vite de penser, de peur que mes précédentes ne virent en scène érotique et me provoque un certain effet corporel. Avec Avery qui était sur moi, ce n'était pas classe quand même. Quoi qu'il en soit, quelques temps plus tard nous étions donc dans l'avion. J'étais justement en train de taquiner une hôtesse de l'air qui était venu voir nous n'avions besoin de rien. Malheur à elle, c'était une grosse erreur qu'elle venait de commettre en venant se jeter dans la gueule du beau loup que j'étais. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas répondu aux fameuses paroles d'Avery, laissant le temps de la faire mijoter un petit peu. « A ta hauteur ? Non, tu as choisi la mauvaise compagnie de voyage. Donc assume ton erreur et prête moi tes lolos en cas de panique. » lui dis-je avant de regarder à droite et à gauche de mon siège afin de voir si personne ne m'avait entendu. Enfin, je parlais bien sûr d'une des travailleuses de l'avion.

« Avec toi ? Oui, je pourrais aller jusqu'au bout du monde avec toi si tu me le demandais ma chérie » répliquais-je sous un faux ton niais à Avery. L'hôtesse vint alors de nouveau vers nous, nous déposants nos bouteilles d'eau de montagnes françaises, elle ne tarda pas à repartir. Elle m'évitait ? La garce ! Quelle susceptible celle-là. Mais bon, tant pis, elle n'aurait jamais la chance de goûter à mon délicieux biscuit. Oui, LE biscuit oui. Et c'est parti pour 12h d'avion ! 1Éx60 ça faisait combien ? 720 ? 720 minutes qui commençaient. Ca aller être long, il est clair que je ne tiendrai pas en place sur ce bon siège confortable ça c'est certain ! Il fallait que je me dégourdisse les jambes, l'avion était plus ou moins grand, la première classe était très spacieuse donc ça aller. Mais j'avais envie de plus, c'est pas de ma faute si je débordais d'énergie moi, j'étais encore un gosse dans ma tête fallait-il que je le rappelle ? Alors que j'avais prévu d'embêter ma douce compère qu'était Avery, cette dernière me surpris en prenant les devants. Comme si elle lisait dans mes pensées. Mon comportement l'aurait-elle infectée ? Aurions-nous à faire à une Cesar au féminin ? Après tout, ce ne serait pas étonnant, ça expliquerait pourquoi j'adorais autant cette fille et pourquoi elle arrivait aussi bien à me supporter autant que moi je la supportais. Elle se leva de son siège, et se mit juste en face de moi, elle était debout, les mains sur les hanches. J'aurai pu croire qu'elle m'aurait offert un petit strip-tease, mais non. D'un sourire malicieux je répondis à sa phrase par un « Ca dépend, ça dépend. Si je décide de dormir comme un bébé tu me chanteras une berceuse tout en me prenant dans tes bras, posant ma tête sur tes seins et écoutant ton joli coeur battre ? Quoi que, ne répond pas, je connais déjà ta réponse. C'est bon je me lève... » après avoir terminé ma phrase, je me levais alors et accompagner de ma chère amie Avery, on alla s'installait au bar où le barman nous fit un grand sourire et nous demanda ce que nous voulions. Je jetais un petit regard complice à Avery, puis je regardais le barman et lui dit alors « Eh bien, servez-moi une vodka à la pomme ». Je tournais ma tête vers ma chère amie avant de lui dire « Alez, comme nous sommes en vacances, c'est moi qui paye. Je suis trop gentil, je sais » Répliquais-je avec un sourire. Oui, je me souvenais de toutes les fois où Avery s'était plainte que jamais je ne l'invitais, durant ces vacances, elle serait comblée...
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MessageSujet: Re: avery & cesar → direction le paradis blanc. avery & cesar → direction le paradis blanc.  EmptySam 31 Déc - 14:54



Et voilà, retour à la réalité ou plutôt départ pour le rêve. Enfin ça faisait déjà plus de quatre mois que j'étais de retour de Pretoria. Pas que j'avais eu du mal à me remettre dans le bain de l'université, loin de là, plutôt que je planais un peu depuis quelques temps. Pourquoi ? Aucune idée, je n'avais pas ingurgité de substances bizarres ou illicites, ou les deux à la fois, pas d'alcool, enfin pas de coma éthylique dû à mes soirées, rien d'inhabituel, juste un sentiment un peu étonnant. Allez savoir pourquoi. Il y a parfois des moments comme ça, je suppose. J'avais donc repris il y a plusieurs mois le chemin tranquille de ma vie étudiante et aujourd'hui je prenais enfin le chemin des vacances. J'avais décollé fin août de l'aéroport de Pretoria, qui est en fait celui de Johannesburg, terminal A comptoir Air France direction Paris à bord d'un monstre des airs avant de faire Paris-New York pour enfin terminer par New York-San Francisco. Ça, c'est du voyage ! Mais je commence à avoir l'habitude, c'est un peu devenu ma ligne habituelle, celle de mes vacances. Et même si c'était un looooong trajet, que je n'avais pas plus envie que ça de le faire, il était temps, je le savais que je rentre aux Etats Unis. Pretoria, j'aimais, énormément même, mais c'était devenu mission impossible pour moi d'y rester très longtemps. Les souvenirs remontaient trop vite, trop violemment. Et ça, mes parents le savaient aussi bien que moi, c'est aussi pour cela qu'ils me permettaient de faire mes allers et venues comme je voulais sans m'imposer de durée ou quoi. Mes parents, mes héros. Avec mes antécédents, j'avais eu le sentiment, au moment de ma première année d'être faite pour aider les autres. Ici à Berkeley, j'avais du mal à trouver du temps pour être sur le terrain comme je l'avais été pendant plus d'un an au Brésil, mais au fur et à mesure, j'avais réussi à trouver ma place, à savoir ce que j'allais pouvoir faire pour pouvoir être utile dans ce monde de brutes épaisses. Le stéréotype de la fille de riche, bourrée d'argent, égoïste, imbue d'elle même et insupportable ne s'appliquait pas vraiment à Avery Wineaton-Tolkien. Je n'étais pas complètement l'opposé exact, mais pas loin. Disons, que dans certains domaines et à certains moments j'étais cette parfaite selfish bitch qui me réussissait si bien, mais qu'en temps normal je restais terre à terre, sans étaler mes origines, ni qui je pouvais bien être au fond de moi. Rares étaient ceux qui en savait long sur ma vie avant les Etats Unis. Oui, la petite rousse qui se baladait l'air de rien sur un immense campus américain n'est autre qu'une héritière pleine aux as. Une héritière qui essaye de compenser la chance qu'elle a pu avoir en répandant et en faisant le bien autour d'elle. C'est simple je n'avais pas le choix, j'avais trop investi dans ce processus de "j'aide mon prochain pour éviter de me faire aider" que c'était devenu un cercle vicieux. Ne penser qu'à moi reviendrait à me détruire intérieurement à petit feu. Pas très réjouissant, donc la solution était toute trouvée. Il fallait que j'aide les autres, c'était une obligation dans ma vie, pas d'autres possibilités, juste celle là.

Ce n'est pas pour autant que je ne me retournais jamais sur ce que j'avais vécu mais je préférais sans contexte regarder vers le futur, sans regrets, en me concentrant sur ce qu'était ma vie actuelle, plutôt qu'en réfléchissant de longues heures durant à ce qu'elle aurait pu devenir si j'avais fait des choix différents, si certaines choses s'étaient déroulées d'une autre manière. Je connaissais plus d'une personne qui avait du partir en laissant tout, absolument tout derrière elle. Pour des raisons diverses, que ce soit partir pour des questions financières, partir pour quitter un pays en guerre et donc dangereux afin de protéger sa famille, partir pour quitter un monde tel que celui de la drogue, j'avais réellement tout vu. Pas tout vécu mais vu de près ou de loin. Personnellement j'avais décidé de m'en aller de Pretoria, pour ne pas avoir à affronter les hordes de journalistes, les cauchemars permanents, et tant d'autres mauvais souvenirs. J'avais fui tout simplement. L'image que je donnais de moi, si forte et courageuse, impossible à déstabiliser, qui ne se laissait jamais, oh non jamais, faire avait déjà montrer qu'elle avait ses limites. Non, je n'étais pas un super héros. Même si parfois, ça serait beaucoup plus facile, j'étais loin d'avoir ces pouvoirs, de pouvoir tout régler sans le moindre problème ! Mais j'avais réussi à me reconstruire à partir du jour où j'avais mis le pied dans un avion à destination des Etats-Unis. Car oui, j'étais passée par là avant de partir en mission humanitaire, j'avais rejoint l'organisation qui gérait le programme dans leurs locaux à Boston avant de remonter dans un autre avion direction l'Afrique après une semaine de préparation à ce que j'allais avoir à affronter une fois sur place, au sein des populations les plus démunies du monde. Et après cela, j'étais arrivée ici, à San Francisco. Étudiante dans la très célèbre Berkeley University, j'avais de la chance d'être ici, c'était l'une des meilleurs universités au monde et je le savais. Je savais la chance que j'avais d'avoir pu obtenir une place entre ces murs. Et je comptais bien tout faire, et quand je dis tout, c'est vraiment absolument tout, pour figurer parmi les meilleurs de mon année. Et quand je disais que j'allais y arriver, c'était la pure vérité. Parole d'Avery.

Aujourd'hui j'étais dans ce même aéroport sauf que je ne rentrais pas à la maison, non, je m'envolais en charmante compagnie en direction de l'Europe, Switzerland here we come. Sauf que là, je m'accordais une pause, pendant ces prochains jours, je ne serais pas celle qui aiderait tout le monde, pas celle qui s'inquiétait, non rien de tout ça, je serais juste Avery, l'héritière, Avery la casse pieds, Avery la gamine. Ca serait juste Cesar et Avery, tous les deux, rien que tous les deux. Ca allait être le pied, et ça rien que pour nous. On allait être les rois du monde, comme si on ne l'était pas déjà en temps normal... Je connaissais trop bien Cesar que ça me faisait parfois peur... Je pensais aussi exactement comme lui pour certaines choses, et ça c'était peut être encore pire ! Du style, je commençais une phrase il pouvait la terminer en utilisant exactement les mots que moi j'aurais décidé d'utiliser. A croire qu'on se partageait un seul cerveau à deux. Enfin, si ça avait été comme ça, ça aurait expliqué toutes les bêtises plus ou moins importantes qu'on avait faites, qu'on faisait et qu'on allait encore faire ensemble. Je savais ainsi que pour lui être en retard était parfaitement normal, dans sa tête il se prenait pour une grande star, alors oui, dans son monde il fallait qu'il arrive en retard pour montrer à la population inférieure à quel point il était exceptionnellement important. Alors comme ça tout ce qui sortait de sa bouche était drôle, non mais je rêvais là ou quoi. On parlait bien de Cesar Florian Judah McDonald, le roi des blagues pas drôles. Alors justement, j'aurais pu lui répondre que non, justement parce que ça venait de lui, ce n'était pas drôle, pas drôle du tout ! Mais non, je n'en fis rien, je me contentais de le faire taire après sa deuxième imbécilité. Et encore, j'avais été sympa, c'était ses côtes qui avaient pris, pas autre chose. Mais non, je n'étais pas aussi mesquine que ça, pas encore. Il en fallait beaucoup plus pour me pousser à bout pour que je fasse un truc aussi méchant, surtout en public, je savais me tenir, quand même.

Alors comme ça j'avais choisi la mauvaise compagnie aérienne, haha, la bonne blague. Moi au moins je m'en étais occupée ! Et puis, désolée, même si j'avais eu le choix, j'allais peut être éviter de choisir une compagnie avec des hôtesses qui auraient plus eu leur place sous les spots d'un défilé de lingerie que dans les couloirs d'un avion. J'allais quand même passer le voyage à côté de Cesar alors, je m'épargnerais ce genre de choses avec un immense plaisir et un soulagement aussi immense ! « De un, je ne fais jamais d'erreur. Et de deux, je sais, je suis dure à surpasser mais pour ta gouverne, je ne prêterais rien si j'ai pas quelque chose en échange. » Jusqu'au bout du monde, ça c'était la classe. Et ce n'était pas tous les jours qu'un homme disait ça. Alors je savourais d'autant plus ce moment que j'étais presque sûre de ne pas avoir droit à un tel traitement de faveur très souvent. « Jusqu'au bout du monde mon amour ? Tu sais que je serais capable de te le demander...! » On allait passer pour deux gros gosses de riches, qui n'avaient rien d'autre à faire que de passer leur temps à dire des conneries, à vouloir dépenser leur argent et que sais je encore mais tant pis, on était comme ça, il fallait assumer ce qu'on était. A voir la tête de mon voisin quand l'hôtesse repartait vers d'autres passagers, je rigolais encore plus. Etonnant qu'elle préfère l'éviter n'est ce pas ?! La pauvre, sincèrement qui aurait voulu être à sa place ? Pas moi en tout cas ! Mais en fait non, je ne la plaignais pas du tout, ça me faisait trop rigoler ! En venant m'installer en plein devant Cesar, je me doutais qu'il ne s'attendait pas à ce que je sois la première à remuer et de mon côté je m'attendais à ce qu'il me dise quelque chose, mais pas à ce qu'il était en train de me dire en ce moment même. Alors comme ça ça dépendait ? De quoi j'avais envie de demander, mais pas le temps, la réponse était en train de m'être servie sur un plateau d'argent. En écoutant mon joli coeur battre, non mais il avait vrament décider de faire dans le niais ce soir ou quoi ?! Ca ne lui ressemblait pas, enfin... si un petit peu quand même. Quand on savait le prendre il lui arrivait d'être comme ça... souvent. Mais je l'aimais comme ça, son caractère double, le connard et le gars super sympa en même temps. Et puis moi chanter une berceuse non mais sérieux, j'étais pas connue pour mon côté si tendre que ça, les berceuses, c'était pas du tout mon truc. Alors il repasserait. Peut être quand j'aurais eu des enfants plus tard et encore... j'essayerais de trouver un mari qui serait capable de faire ça à ma place. Je ne répondis rien, il avait compris tout seul que ma réponse serait la réponse négative. « Tu me connais tellement bien que j'ai même pas besoin de parler pour que tu comprennes, c'est trop beau. » je rigolais encore de ce que j'arrivais à lui faire faire. Je doutais que les filles avec qui il trainait habituellement soit aussi têtue que je pouvais l'être, il les choisissait assez bien pour qu'elles ne soient pas les plus emmerdeuses. Une fois installés sur les tabourets hauts du bar, le serveur nous demanda ce que l'on voulait. Bonne question. Je ne savais même pas ce que je voulais, c'est moi qui avait proposé de venir ici mais je n'avais aucune idée de ce que je voulais boire. Alors quand Cesar demanda une vodka pomme, je m'alignais et décidais de prendre la même chose. « Je vais prendre la même chose, merci. » J'adressais un sourire de remerciements au barman avant de me retourner vers Cesar. Même si j'étais étonnée de le voir boire cette boisson là, ça m'évitait de trop devoir réfléchir mais il allait falloir que je lui demande. Et en plus c'était pas moi qui allait payer ! Mais j'étais au paradis là, trop bien. Non mais il se lançait des fleurs tout seul ou je faisais un mauvais rêve ?! Ouais, non, c'était bien ça monsieur Cesar était en train de dire qu'il était lui même trop gentil avec moi. Haha. « Deux questions. Depuis quand tu t'es mis à la vodka pomme ? Et il se passe quoi pour que tu te comportes aussi bien que ça ? C'est bizarre... tu veux quelque chose de particulier ? » je rigolais en disant cela, mais je devais bien avouer que ça m'étonnait et que j'attendais de savoir avec impatience ce qu'il allait bien pouvoir me répondre !

Une petite heure plus tard -oui environ une heure, je ne comptais pas me bourrer la gueule là maintenant tout de suite à dix mille mètres du sol-, on avait repris nos place en première. Enfin quand je disais "nos" places, j'avais pas tout à fait raison. Cesar avait retrouvé sa place et moi j'étais sur ces genoux, à moitié dans ses bras, mais comme j'avais froid c'était le seul chauffage à chaleur humaine que j'avais à disposition alors, j'en profitais. « Dis Cesar, t'as envie de faire des trucs particuliers pendant les vacances ? Parce que dans pas longtemps, on aura à nouveau la terre ferme sous nos pieds, et à nous la Suiiiiiisse ! » J'étais pressée d'arriver en fait, hâte d'être dans la voiture qui nous attendrait à l'aéroport, hâte d'être en route pour l'hôtel, hâte de tout ça, hâte d'être enfin arriver et de pouvoir passer des moments plus que géniaux ! Oui j'aimais être en vol dans un avion, mais là, j'avais plus envie d'être déjà de l'autre côté de l'océan Atlantique pour pouvoir aller jouer dans la neige, me mettre sur un snowboard et enfin pouvoir reprofiter de la neige. Car même si j'adorais énormément San Francisco, que la ville était magnifique, on avait beau dire tout ce qu'on voulait, la neige n'était pas quelque chose de courant en Californie. Pas beaucoup plus qu'à Pretoria en fait, mais du temps où j'habitais encore là bas, j'avais le droit tous les hivers à des vacances dans le chalet familial en Suisse toujours. Et donc, les vacances à la neige étaient en quelque sorte une habitude, un rituel dont je ne pouvais pas, ou dont je ne voulais pas me passer. Et depuis que je m'étais installée en Californie, j'avais dit au revoir à ces super vacances pour rentrer plus souvent à la maison. C'était pour ça que j'étais plus qu'impatiente d'y être à nouveau.
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Jake Fitzgerald
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