PLUM & EVER

Ca risque d'être long

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Me trainer dans les boutiques, moi ? C'était une grosse blague, je devais avouer que recevoir ce message m'avait fait rire, mais bon peut-être que ma chère Plum avait besoin de shoppinger après tous ces examens de fin de semestre ... Et je ne pouvais presque rien lui refuser, elle le savait, donc me voila me trainant jusqu'au centre ville pour rejoindre mon amie dans ce centre commercial. Je n'avais aucune motivation et pensais au deux dossiers que je devais rendre après les congés. Oui mes devoirs m'obsédait, c'était physique, enfin plutôt mental en fait, mais je n'y pouvais rien j'étais née pour travailler et il fallait bien faire quelque chose de ces journées. Et dépenser mon argent n'était pas un de mes passe-temps favori.
Ca se voyait rien que quand on regardait ma penderie qui était ... vide ou presque ! Ca faisait enrager la plupart des filles, le fait que j'ai de l'argent et que je ne m'en serve pas et au contraire moi ca me faisait rire. Et puis en tant que Alpha on devait travailler non ? J'avais été prise pour mon travail et non pour autre chose. Je souria grandement en voyant arriver Plum, toujours bien habillée et toujours souriante. Cette fille avait une joie de vivre débordante, a ce demander ce qu'elle mangeait au cours de la journée. Je me regarda dans un reflet d'une vitrine, j'aurai du faire un effort je ressemblais a un sac a ses côtés. Enfin c'était une habitude maintenant et elle aimait bien me faire essayer trente six truc que je ne porterais jamais en temps normal. Si elle voyait l'immensité de fringues que j'ai chez ma mère, elle me tuerai.
C'est vrai qu'avant je les aurai porté mais je n'en voyais plus vraiment l'intérêt puisque je passai mes journées chez moi ou à la fac et que je ne voulais surtout pas attiré les regards. Bonjour ! Lancai-je doucement quand elle arriva à ma hauteur.

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Ca risque d'être long

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Je tapotai du pied, je n'étais pas impatiente loin de là, ca m'occupait juste et la musique de fond de la boutique derrière moi était entrainante. Je me retourna et vis le calvaire qui m'attendait. Comment avais-je pu dire oui ? Surtout pour une robe, elle savait que je n'en portais pas. Sauf quand j'étais obligée, les bals et ce genre de choses. D'ailleurs la robe en devanture du magasin que je regardai je la connaissais. Je ne savais pas ce qu'elle faisait là, mais c'était une des robes que ma mère avait fait crée pour ma soirée de mes dix-huit ans. Enfin c'était la même mais en rouge, la mienne était bleue foncé à l'époque. Cette soirée avait été mémorable, ca faisait juste sept mois que j'avais eu cet incident de parcours et je devais avouer que les soirées, même celles de ma mère je les évitais quand je pouvais … Mais cette nuit-là, au moins j'avais découvert qui je voulais être, parce que voir son meilleur ami complètement bourré et vomir dans les toilettes à à peine vingt-trois heures, alors que ma famille était dans la salle à côté, je dois avouer que ca fout un coup. Du coup, le lendemain je me suis demandée si j'avais fini dans le même état dans des toilettes le soir de ma première fois avec cet inconnu.
Je secoua la tête, remué le passé n'était jamais bon et je ne devais pas avoir une tête d'enterrement quand Plum me verrait sinon elle se demanderai ce que j'ai. Avec elle, j'avais toujours évité les sujets qui fache, c'était bizarre puisque généralement quand je suis proche de quelqu'un, il sait a propos de moi et ma petite histoire, mais elle, je ne sais pas, je me sens bien avec elle, malgré le fait qu'elle me fasse essayer n'importe quoi ou qu'elle me prenne pour sa tête a coiffer. Pas besoin de tout lui dire, même si j'ai confiance en elle -encore heureux sinon, elle ne m'aurait jamais touché le visage pour me peinturluré – elle me comprend même quand elle sait pas. Mais parfois j'ai l'impression de ne pas être honnête avec elle, parce qu'elle aime la mode et ne sait pas ce que ma mère fait … Mon regard se porta de nouveau sur cette robe. Et si c'était le moment de lui dire ? Du moins, juste la partie pour ma mère. Cette dernière pourrait l'aider à évoluer dans la mode et un futur métier … Je pinça ma lèvre inférieure, signe que je réfléchissais.
Elle arriva dans mon champ de vision, pull et jean ? Hé bien elle avait fait dans le classique aujourd'hui et ca me plaisait bien, étant donné que j'étais aussi en jean, bon un peu plus large que le sien mais tout de même un jean. Elle avait du mettre un temps fou a se préparer, pensai-je en voyant ses cheveux. Honnêtement parfois j'enviai ces jolies filles parce que ça leur allait a merveille et elle savait y faire, mais quand elle commençait a m'expliquer tout ça, je partai dans les nuages parce que ca m'intéressait pas du tout … La pauvre Plum parlait alors toute seule, ou du moins à mon corps et non à ma tête.
Ma mère trouvait que j'avais changé en un rien de temps «  tu m'étonnes » criai-je a haute voix dans ma propre tête quand elle me faisait ce genre de réflexion, comme si le passage hôpital, dépression lui était sortie de la tête ! Mais bon, ce que je savais c'est que maintenant je n'étais plus sa petite fille chérie puisque je ne mettais plus rien de ce qui m'allait vraiment. Comme si je devais écouter tout ce que tout le monde pouvait me dire, enfin au moins, elle avait abandonné l'idée de me relooker. Je me souviens de la fois où Plum me racontait comment elle avait atterri dans le monde de la mode, j'étais devenue rouge comme une tomate - et c'était passer inaperçu – parce que je ne savais pas comment lui dire que j'étais riche et que j'avais déjà défilé … Maintenant elle sait que je suis riche, d'ailleurs souvent ca me tente de l'aider, parce que bon médecine … elle a beau en parler avec le sourire et dire que ça va, je suis pas dupe non plus … Mais chaque fois que je lui dis que je peux l'avancer ou venir l'aider, c'est un non catégorique. Le genre de non que quand il vient de moi pour éviter de faire les boutiques ne passe pas. Elle a un bon caractère.
Elle arriva a ma hauteur, je souriai, elle était toujours entrainante. Au moins une ? C'est tout, mais c'est Noël dit moi ! Enfin on n'avait pas encore commencé … D'ici trois boutiques j'aurai plein de sac entre les mains, et le 'un tout petit truc' serait parti en fumée. On entra dans le premier magasin … Ca commençait !

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Ca risque d'être long

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La vie n'avait jamais été une partie de plaisir c'est vrai qu'il fallait dire que déménager en pleine enfance c'est jamais drôle, mais la vie qui s'était crée après mon arrivée aux States avait été une des meilleures qu'on puisse avoir. On avait l'argent, le pouvoir, la beauté et tout ce qu'il fallait avoir pour faire une entrée fracassante dans la mode, les journaux et les magasines a scandale. Enfin pour moi, pas vraiment j'étais encore jeune a cette époque, ce n'est qu'au tour de mes 14 ans que j'ai commencé a être en tête d'affiche j'ai seulement deux couvertures de magasines mais ma mère me répétait que quand je voudrai percé dans le métier j'y arriverai grâce à ces deux photos. Je ne comprenais pas pourquoi parce que tout le monde saurait qui est ma mère et saurait alors que si j'ai défilé sur ce podium c'est uniquement parce que je suis sa fille, et pas parce que j'ai un talent inné pour mettre mes deux pieds l'un devant l'autre ... Quoiqu'il en soit, cette période ne parait vraiment proche, certainement parce que quand je suis avec Plum j'ai l'impression d'être en plein dedans ou peut-être seulement parce que ca ne fait que quelques années. En y pensant, si jamais je n'arrive a rien dans la vie je pourrai toujours me tourner la dessus, j'ai tellement appris en passant mes journées de vacances avec les model et ma mère que je crois que je serai capable d'enseigner comment marcher ! Mais ce n'est pas du tout mon but dans la vie. Même si je ne me trouve pas moche et que j'ai beaucoup aimé me faire dorloter par les coiffeurs et maquilleuses, on ne peut pas passer sa vie a marcher, un jour ou l'autre, il y aura problème de cheville, de genou, les talons sont parfois beaucoup trop haut. Et quand on vieillit, on a pas tous la chance d'être comme ma mère et de pouvoir créer sa propre entreprise pour continuer la dedans, les mannequin défraichissent et finissent dans les films bidon de cinéma ... Pas vraiment une vie meilleure que si on fait un métier qu'on aime toute sa vie durant 40 ans et non 15 ans, durée de vie d'un model.
Enfin, ca, jamais je ne devrai le dire devant Miss Plum parce que la pauvre me tuerai sur place. Surtout que même petite, elle était superbe et j'étais sure qu'elle pourrait avoir du succès si les gens prenait du temps pour la voir faire, même en marchant dans la rue, on avait l'impression qu'elle était sur une estrade devant des dizaines de photographe. Ca m'avait toujours fait rire, parce qu'elle était vraiment a fond dans ce qu'elle voulait même si elle avait lâché l'affaire depuis médecine.
Je me sentis happé dans une boutique, celle que je regardai quelques minutes auparavant, en même temps, elle était juste devant nous. Il y avait des millions de choses... Je suivis le regard de mon amie a chaque foi, passant tour à a tour vers les chaussures, sac a main et bijoux. Les chaussures c'était mon péché mignon, même si je ne portais que des baskets plate ou des tongs, les petites chaussures, de préférence sans talons, j'étais déjà assez grande, bout rond, carré etc ... Je ne savais pas pourquoi parce que ma mère était plus portée sur les bijou, elle avait des millions de parure et presque une différente pour chaque soirée, moi c'était les chaussures. Plum, elle on savait tous que c'était les sac a main ! Sa chambre en était remplie c'était quand même bizarre car il est plus facile de changer de boucle d'oreille que de sac, il faut tout vider tout remettre ... Et les sac de filles sont censés être plein a craquer alors elle doit y passer du temps !
Elle poussa une sorte de cris, enfin je ne sais pas si elle même l'avait entendu, quand elle prit la robe rouge que j'avais regardé longuement dans la vitrine. Je lui souris. Elle est magnifique et je suis sure que sur toi, elle doit être parfaite ! Mais quelques secondes plus tard, je me retrouva avec une robe noire a essayer, c'était couru d'avance, je la pris. D'accord mais tu sors en première je veux pas avoir l'air d'une gourde toute seule ! Je m'avança vers les cabines. Ça allait être marrant de la voir dans ma robe d'anniversaire je pense. Et c'était une bonne chose qu'elle l'ait vu comme ça, je pourrait lui expliquer quelques petite choses, elle m'en voudrait surement mais c'est pas grave ca passerai vite, je l'espère.

PLUM & EVER

Ca risque d'être long

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La dernière fois que j'avais vraiment fait les boutiques ca remontait au promo de juillet, évidemment, Plum m'y avait trainé de force et elle avait fait flamber sa carte bleue bien plus que je ne l'avais fait avec la mienne, mais ca avait été une bonne journée, même si la tunique que j'avais acheté je ne l'avais jamais porté et que mes sacs étaient rempli de jean, on s'était bien amusé. C'est depuis cette journée la que je ne dis plus non quand elle me propose de sortir en ville. Parce que sortir en ville veut dire faire les boutiques, et non se poser dans un café avec une limonade ou une bière ... Avant c'était toujours non et je trouvais assez souvent une excuse valable pour ne pas y aller et elle abandonnait la partie c'était assez facile mais depuis que j'avais vu qu'on pouvait s'amuser, enfin dans la limite du possible puisque passer des centaines de jupes ou robes ce n'est pas vraiment une partie de plaisir, et que Plum mettait vraiment du sien pour faire que je sois à l'aise, j'aimais bien ces petites après-midis entre filles. En fait après mon amie d'enfance et ma mère, c'était la troisième personnes qui arrivait à me faire sortir de chez moi pour faire les magasins ! Plutôt comique.
On était partie vers les cabines, enfin Plum y allait, je la suivais doucement. La vendeuse nous regarda comme si on n'allait jamais rentrer dans les robes que l'on avait pris avant de se décaler pour nous montrer deux cabines cote a cote. Alors que j'haussai les épaules à ce que mon amie venait de me répondre, je pénétra derrière le rideau. Quoiqu'elle dise je ne serai pas confiante de toute façon. Je me regarda dans le miroir et enfila la robe noire, elle était cintrée en dessous de la poitrine et avait un léger décolleté, je devais avouer qu'elle était bien dessiner. Au ton de sa voix, elle avait l'air sur-excité. Oui je l'ai passé ! Tu te trouves comment ? Mais j'eus à peine fini de parler que mon rideau s'ouvrait - heureusement que j'avais dit que c'était bon. Elle m'obligea à sortir nous plantant devant des miroirs immenses. Comment tu fais pour toujours être canon dis moi ! Ajoutai-je en riant. Un rien lui allait, elle passait du classe au normal en un clin d'oeil. Non non, cette robe est parfaite sur toi, prends-la ! Je n'avais pas envie d'essayer sa robe rouge, trop voyante déjà mais aussi je savais déjà ce qu'elle donnait sur moi ... Mais elle n'était pas de cet avis et si je ne voulais pas me retrouver en sous vêtements devant tout le monde il fallait que je me dépêche de l'enfiler. Je lui donna la noire et pris la sienne. Comme prévu, elle m'allai comme un gant, c'était exactement le même modèle que le mien et je n'avais pas l'air d'avoir pris du poids depuis mon anniversaire. Je sortis de la cabine, Plum paraissait émerveillée, comme une petite fille devant un jouet tout neuf. Je souria mais je ne pus pas en placer une, elle était toute enjouée et enchainai les mots et les phrases. Je tourna alors la tête vers le jeune en homme en question qui nous regardait aussi bien l'une que l'autre. Qui dit qu'il ne te regarde pas toi ? Cette robe est magnifique sur toi, à mon avis t'es à son gout aussi si tu veux tout savoir. Mais quand je me tourna de nouveau vers le garçon, il se prenait un sac dans la tête. Outch, lancai-je en grimaçant. Je secoua la tête quand elle me dit qu'elle m'en trouverai un autre avant de repartir en cabine pour me changer. Vraiment c'est pas la peine t'as vu son prix et tu sais tout comme moi que je ne la mettrai pas ! J'attrapai la robe dans ses mains pour qu'elle ne la paye pas. La question qui suivit je ne m'y attendais pas, mais au moins la porte était grande ouverte. Mes joues devaient sentir le griller tellement j'avais rougi vite. Beaucoup de mes sentiments passaient par mon visage, mes yeux ou bien mes joues ! Justement, c'est absolument pas la peine de l'acheter cette robe, j'ai sa copie conforme chez moi si tu veux ! En bleue presque noire. Je savais que ce que je venais de dire était stupide elle ne comprendrait pas avec cette phrase que c'est ma mère qui l'a faite mais au moins je commençai bien.