the great escape
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Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James

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MessageSujet: Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James EmptyLun 23 Jan - 13:11

    Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James Tumblr_lqlniaCz3h1qlconpo1_r1_500
    JAMES & JUNO

    « He left no time to regret, kept his dick wet with his same old safe bet. Me and my head high, and my tears dry get on without my guy. You went back to what you knew, so far removed from all that we went through, and I tread a troubled track, my odds are stacked...I'll go back to black. »
    Flashback
    Tout le monde ne possède pas les nerfs d’acier de la pétillante Juno, à commencer par son petit frère, Jaimie. N’importe qui d’autre aurait pu flancher, surtout en se faisant enlever. Le pauvre garçon n’avait strictement rien compris à la situation jusqu’à ce qu’il n’ait rencontré l'homme de main du milliardaire dont il était question. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il avait été aussitôt impressionné par sa prestance et son évidente froideur, sûrement calculée, comme beaucoup d’autres choses. Hélas, le garçon n’avait pas cette habitude, cette connaissance vis-à-vis de ce milieu. Il n’était pas sa sœur. Juno possédait une véritable aversion pour tous ceux dont la richesse se comptait en millions…Et ce depuis le départ de leur mère, ayant préféré privilégier sa vie auprès de la pègre plutôt que cette famille qu’elle avait toujours dit aimer plus que tout. La brunette avait mis un point d’honneur à ne jamais se laisser aller à la sentimentalité et à ne pas se gêner pour prendre un peu de ce pécule monstrueux auprès des milliardaires, dans l’unique but de sauver son frère. Souffrir de perturbations dans son système immunitaire, ce n’est pas anodin. Juno prenait toujours des précautions titanesques vis-à-vis de cette pathologie qui heureusement n’avait pas atteint un seuil potentiellement mortel, mais cela ne suffisait pas toujours. Et pour cause, la famille Valentyne-Hale ne roulait pas sur l’or, leur père n’était qu’un simple professeur d’Histoire en lycée et Juno n’avait jamais pu trouver mieux que d’exploiter son talent afin d’offrir à son frère les meilleurs soins. Certes, elle avait sûrement volé la mauvaise personne. Il ne s’agissait que de mille dollars, prélevés sur l’un des nombreux comptes du célèbre James O’Malley, et bien qu’elle n’ait commis aucune imprudence, il arrivait forcément un moment où la chose finissait par se savoir. Le milliardaire n’avait pas pu faire le rapprochement entre le hacker mondialement recherché qu’elle était et ce petit vol sans importance…Mais il avait certainement compris qu’elle était hacker, et d’une certaine trempe. Le fait qu’il ait, pour se venger sans doute, kidnappé son frère n’était guère étonnant. Il avait déchaîné une colère sans nom auprès de la demoiselle se faisant, mais elle n’en n’était pas pour autant très surprise. Jaimie l’était davantage, et ce bien que les wagons commencent à se raccrocher les uns aux autres. Il ne suppliait pas pour sa liberté, non, mais il souhaitait aider sa sœur cette fois. S’il pouvait lui rendre la pareille juste cette fois, pour compenser les efforts considérables et les risques titanesques qu’elle avait pris pour lui, il ne comptait pas s’en priver.

    « Ma sœur n’a pas fait ça contre vous. Dites-le à votre patron ! Tout ce qu’elle veut, c’est me sauver, et je voudrais ne plus être malade pour qu’elle ne prenne plus de risques. Pitié, ne lui faites pas de mal, elle n’est pas méchante, elle est même formidable ! Je peux le jurer si vous voulez ! Elle est juste toute seule…Elle veut remplacer ma maman et moi je ne peux pas l’aider. Je n’ai pas son cerveau ou sa volonté. Vous voulez voir ce qu’elle me dessine ? »

    La vérité sort de la bouche des enfants et peut attendrir n’importe qui, parait-il. Aussi, le discours de Jaimie était sûrement chaotique, frappé par cette peur indicible qu’il ressemblait malgré lui, mais cela ne l’empêcha pas de sortir de sa poche une feuille de papier blanc où était dessiné, avec un détail certain, une sorte de moteur atomique dans le corps d’un robot. Des calculs parsemaient le croquis et peu de personnes auraient été capables de comprendre le but de cette esquisse…Personne à part le milliardaire ici présent, sans doute.

    « Je veux bien vous le donner si vous ne lui faites pas de mal. S’il vous plait… »

    End of the Flashback.
    James, le frère de Juno, qu’elle surnommait toujours Jaimie, n’avait pas conscience de l’énergie que sa sœur avait mise à l’ouvrage. Au départ, elle s’était dit que le retrouver serait la meilleure façon de se débarrasser du milliardaire en ayant après elle, mais son intelligence avait fini par la faire se raisonner : Elle ne pourrait pas être tranquille avant que l’argent n’ait été rendu. Elle s’était saigné pour y parvenir, mais n’avait pas hésité une seconde à se pointer au premier bureau de l’homme d’affaires avec une enveloppe sous le bras. Pour l’occasion, elle s’était même vêtue d’un tailleur, tenue qui n’était guère habituelle pour une demoiselle comme elle, mais qui allait poser une première pierre sur son plan. Juno ne pourrait pas être crédible une seconde en se pointant comme une fleur vêtue d’un jean et d’un débardeur…Elle était tout de même allée jusqu’à déclencher une alerte à l’anthrax au sein des bureaux du milliardaire, histoire de créer une panique sans nom et de pouvoir se faufiler à l’intérieur des couloirs jusqu’à la grande salle de réunion où elle savait qu’il était. Qu’il soit en pleine conférence ou en train d’engueuler ses actionnaires, Juno n’allait pas se priver pour y mettre son grain de sel…La preuve en fut lorsqu’elle ouvrit en trombe la porte d’entrée de la salle, faisant mine d’être essoufflée avec un brio certain, tout en dégoisant ces quelques mots marqués par une fausse panique tout à fait convaincante :

    « Vous n’avez pas entendu l’alerte !?! Il faut tout de suite évacuer les lieux, l’alarme de l’anthrax s’est déclenchée !! Dehors, plus vite plus vite !! »

    Parfaitement théâtrale, à lui décerner un oscar. Mais résultat, en créant une panique incontrôlable auprès des employés et tout spécifiquement auprès des quelques dirigeants présents dans cette salle, Juno s’était garantit quelques minutes en privé avec le milliardaire. C’était bien plus qu’il ne lui en fallait pour s’assurer d’obtenir ce qu’elle voulait. N’allez pas croire qu’elle soit du genre à se jeter ainsi dans la gueule du loup, une enveloppe à la main, sans avoir un plan bien défini en tête. Ne jamais oublier à quel point elle savait avoir plusieurs coups d’avance sur ses adversaires, y compris si ceux-ci avaient une influence semblable à celle de James O’Malley. Il ne l’effrayait pas une seconde. La seule personne pour laquelle elle avait des craintes, et pour laquelle elle était prête à tout, c’était son petit frère…En s’attaquant à sa famille, il s’était garantit une animosité certaine de la part de ce jeune hacker…Haine qui n’avait laissé aucune trace sur son visage magnifique et impassible. Des nerfs d’acier, toujours.

    « Bonjour vous. Voici mille cinq cent dollars, votre pécule avec les intérêts. Désormais je vous prierais de me rendre mon frère avant que la situation ne devienne vraiment, vraiment laide. »

    Aucun sourire, aucune marque de provocation réelle et un discours tout à fait poli. Juno n’avait pas l’intention d’abattre ses cartes à moins d’y être obligée car dans le fond, elle avait bien d’autres chats à fouetter…Ce milliardaire n’était pas sa cible principale, loin de là, bien qu’il puisse tout à fait le devenir en agissant comme un vulgaire crétin. Ce qu’elle espérait qu’il n’était pas, justement. Elle fit donc glisser ladite enveloppe pleine de liquide à son intention avant de lever un sourcil d’interrogation. Ce fut la seule marque visible qui parut sur son visage depuis son entrée fracassante dans la salle de conférence, du reste.

    « Mon frère est innocent. Il n’a strictement rien à voir là dedans et si vous êtes intelligent, ce que je suppose que vous êtes, vous verrez sûrement votre intérêt sans que je n’aie à gâcher la moindre salive. »

    Juno était solitaire, on comprenait pourquoi. Les autres l’ennuyaient et son cerveau fonctionnait tellement à plein régime que seule une activité stressante comme le hackage pouvait la maintenir à flot. En dehors de cela…Elle n’était jamais en paix, et ne pouvait pas profiter d’un quelconque silence. Dans son esprit, c’était toujours un véritable champ de bataille. Mais James devait être content : Il venait de trouver un adversaire parfaitement à sa hauteur !
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MessageSujet: Re: Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James EmptyLun 23 Jan - 16:47

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crédit - tumblr

FLASHBACK
« Tuer n’est pas jouer. »
Deux coups venaient d’être frappés à la porte. Derrière son bureau, le nez dans ses livres de compte, un contrat qui promettait monts et merveilles en page de fond d’écran sur son ordinateur allumé, James n’avait pas levé les yeux, ni prononcé le moindre son. A ses côtés, son associé et l’un de ses plus vieux amis. Ollister. Il l’avait toujours appelé par son nom de famille, allez savoir pourquoi. Comme pour le Dr. Watson qui appelle son cher acolyte Holmes au lieu de Sherlock, ou le Dr. Wilson avec House et non Grégory, il s’agissait d’un principe de base inculqué depuis toujours aux deux business men.

« Entrez. » finit par soupirer James, toujours occupé à ses petites affaires. « Que voulez-vous ? » L’un finissait souvent la phrase de l’autre, parfois même la télépathie jouait un rôle important dans leur relation. Une manie qui avait tendance à surprendre, plaire, mais qui le plus souvent, effrayer leurs interlocuteurs. Notamment les médias qui se demandaient s’ils n’étaient pas amants. Entre les rumeurs et la vérité, il devait bien y avoir un juste milieu, n’est-ce pas ? « M. Ollister, M. O’Malley, veuillez excuser mon insistance mais … » « Abrégez mon vieux, on va pas y passer le réveillon ! » grogna l’homme d’affaires en levant les yeux au ciel, s’avançant d’un pas rapide vers le jeune assistant qui avait immédiatement baissé les yeux, sans doute intimidé par les deux hommes, pour lui arracher le dossier de couleur marron bordeaux qu’il avait en main. « James. » « Merci. » « Dehors vous ! » Dix minutes plus tard, et un vacarme assourdissant retentissait dans le bureau luxueux du chef d’entreprise. Les dix suivantes étant essentiellement consacrés à la lapidation non préméditée de ses employés. Des experts en informatique qui avaient eu le malheur de faillir. Pas chez lui. Pas sous son commandement. « Que s’est-il passé ? QUI EST-CE ? » Le son augmentait à une vitesse phénoménale et déjà, chaque membre de l’équipe tremblait au fond de son fauteuil. « Ce n’est pas de notre faute. On pensait le système inviolable et … » Le regard que lui avait lançé James à ce moment précis avait suffi à lui faire comprendre sa survie résidait dans le silence le plus complet. « Vous vous payez ma tête Clifford ? » Inutile de répondre, l’anglais avait parfaitement compris où il voulait en venir. Pour éviter de mourir de façon trop violente dans un avenir proche, ils avaient tout intérêt à retrouver le pirate informatique qui était entré dans son compte en banque. Une petite somme, heureusement, mais qui sait si le cyber cambrioleur s’arrêtait en si bon chemin. Il n’allait sûrement pas s’en tirer à si bon compte. « Epluchez-moi tous les dossiers. Je veux tout savoir sur lui. Son nom, son adresse, son numéro de sécurité sociale, TOUT ! Défrichez la ville, fouillez les toilettes de la maison blanche si ça vous chante, je m’en contrefiche mais ramenez-moi sa tête sur un plateau !! » hurla James en allant s’enfermer dans son bureau, suivi de près par Ollister qui savait déjà que l’Irlandais n’allait pas en rester là sans rien tenter en retour.

S’attaquer à James O’Malley, il fallait être complètement cinglé. Ou suicidaire. « James ? » « Ramène-le moi Ollister. Vivant, de préférence. Je suis curieux de savoir qui se cache derrière ce petit génie de l’informatique. » Offrant un verre de Whisky à son ami, un sourire étrange avait fait son apparition sur ses lèvres. « Tu ne vas pas le laisser s’en sortir, n’est-ce pas ? » soupira Ollister qui sourit à son tour, levant son verre pour commémorer la défaite anticipée du hacker. « Il est déjà mort. » murmura James en vidant son verre d’une traite.



« Œil pour œil, dent pour dent. »

Environ une semaine plus tard. Quelque part aux Etats-Unis. Dans une clinique privée à l’abri des regards. Immobile et en pleine conversation avec l’un des médecins de l’institut, l’homme n’avait pas jeté un seul regard au petit être affalé sur son lit, le regard perdu, les nerfs à vif, sans doute plus effrayé qu’il ne voulait bien l’admettre. Et pour cause, cela faisait plus de trois jours qu’il n’était pas sorti, sinon sous haute surveillance. Trois jours qu’il subissait piqûres et pansements. Trois jours qu’il voyait les mêmes têtes venir lui faire des injections et se pencher sur son « cas ». Où était-il ? Que faisait-il ici ? Nul ne semblait avoir de réponses. Nul ne semblait vouloir répondre. Au bout du compte, il finit tout de même par comprendre la raison de toutes ces cachotteries. Etrangement, l’esprit des enfants est plus affûté que celui des adultes. Ils croient encore au père Noël, à la fée bleue, à l’amour. Ils croient encore qu’il existe des méchants et des gentils. L’imagination d’un enfant est une véritable source d’interrogations, aussi fertile qu’illogique.

Il avait fallu 6 jours avant que le milliardaire ne découvre l’identité de son hacker. 6 jours qui avaient fait la dépression de deux salariés, contribué au manque de sommeil de la plupart d’entre eux, et à faire virer l’un d’entre eux. Presque une semaine passée à se renseigner sur son compte pour en arriver au constat déplorable quoique logique que ce hacker ne lui rendrait pas son argent à moins d’un miracle. Le miracle, il l’avait trouvé. Œil pour œil, dent pour dent. Son credo de base. Sa vengeance. Comme diviser pour mieux régner dans le monde des affaires, James avait contre-attaqué, lui refusant la seule chose dont il avait besoin : son frère. Un kidnapping ? Quel vilain mot. Il préférait parler d’échanges de bons procédés. Car le milliardaire avait beau garder son sang-froid et n’être qu’un homme d’affaires parmi tant d’autres aux yeux de tous, il n’en était pas moins dangereux lorsqu’on le menaçait de quelques manières que ce soit. Et ce Hacker allait bientôt apprendre à qui il avait affaire.

Ecoutant d’une oreille attentive le discours du garçon sans pour autant formuler quelque réponse que ce soit, Ollister avait alors accaparé le dessin en question, avant qu’un sourire ravi ne s’installe sur son visage. Il n’avait jamais été dupe à l’innocence des enfants. Peut-être parce qu’il n’était pas père, ou parce qu’il préférait les armes pour maintenir la paix plutôt qu’un beau discours.

« Ta sœur n’a rien à craindre. » murmura l’homme en lui prenant le papier des mains après avoir caressé ses cheveux, plus par réflexe que pour autre chose. « …pour l’instant en tous cas. »


FIN DU FLASHBACK


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crédit - tumblr

La réunion d’affaires perdurait depuis au moins deux heures. A l’autre bout de la salle, les mains plongées dans les poches de son pantalon, James admirait la vue spectaculaire de son bureau, situé au 90ème étage du building, parmi les plus hauts de la ville de New-York. Toutes ces voitures qui défilaient en bas, et ce panorama donnant sur la nature qui s’étendait à la périphérie de la cité urbaine. Le conseil continuait de statuer en commission extraordinaire au sujet du renvoi ou nom de l’un des salariés de la société. Reculé, et bien loin de ses considérations qui lui passaient au dessus de la tête, c’était ça quand on était le patron, James les écoutait d’une oreille distraite débattre des différents statuts qui régissaient la dite société, de la place prépondérante du salarié mis en cause …des droits de l’Homme. Il aurait tout entendu.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? » Au loin, le bruit répété d’une alarme incendie venait de retentir. D’abord stupéfaits, chaque homme et femme présents eurent bientôt tôt fait de se mettre à paniquer. Seul James et son plus proche collaborateur, après s’être échangé un regard entendu, convinrent de comprendre avant d’agir. Pour les autres, la jeune femme qui venait d’entrer avait suffi à les inciter à quitter précipitamment la salle. Vous parlez de poules mouillées. « Qui êtes-vous ? Je ne vous ai jamais vu. » l’interrompit aussitôt Ollister en se levant de table, s’approchant lentement de la jeune inconnue, les sourcils froncés, tel un félin qui s’apprête à bondir sur sa proie. Près de la baie vitrée, James s’était lui aussi détourné, intéressé par la nouvelle venue. Sans faire attention à la menace que représentait son collègue, préférant parler au principal concerné, Juno prit alors la parole, aussi directe que sèche par ses propos. D’abord interdit, Ollister ne dût qu’à l’extrême vigilance de son ami de ne pouvoir se jeter sur elle pour l’étrangler. « Ollister, laisse-nous. » Son timbre de voix ne tolérait aucune opposition. Sachant de toutes façons qu’il ne serait pas bien loin, l’homme s’éloigna, fusillant du regard la jeune femme, imaginant déjà un moyen rapide et efficace de s’en débarrasser. De son côté, James avait gardé un masque imperturbable, peut-être parce qu’il se doutait qu’elle intenterait une action, peut-être parce que son système ne s’était jamais planté jusqu’ici et que l’hypothèse que ce fut le cas lui avait paru trop incongru pour y croire. Quoiqu’il en soit, plissant les yeux avant de sourire, le milliardaire était retourné s’asseoir derrière son bureau, invitant même Juno à en faire de même d’un geste de la main.

« C’est une menace ? » Retenant un rire, révélateur de son état d’esprit – comme si une gamine de son âge pouvait l’effrayer, c’était le monde à l’envers – James observa le temps d’une seconde l’argent qu’elle avait déposé sur son bureau, avant de la fixer dans un silence pesant. « Nous sommes d’accord sur ce point. Votre frère n’a rien à voir dans toute cette histoire et je peux vous promettre qu’aucun mal ne lui a été fait, jusqu’ici. » ajouta volontairement le milliardaire en reprenant son sérieux imperturbable. « Toutefois, vous avez planté tout mon système de sécurité. Etant vous aussi d’une intelligence supérieure à la moyenne, vous pensez bien que je ne peux vous laisser repartir comme si rien ne s’était passé. » énonça simplement James en croisant ses bras contre son torse. « Comment avez-vous fait au juste ? J’étais certain de posséder le meilleur système qui soit au monde. Vous m’avez prouvé le contraire il y a deux semaines de cela. Je veux savoir comment vous vous y êtes prise. »

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MessageSujet: Re: Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James EmptySam 28 Jan - 20:37

    Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James Tumblr_lqlniaCz3h1qlconpo1_r1_500
    JAMES & JUNO

    « He left no time to regret, kept his dick wet with his same old safe bet. Me and my head high, and my tears dry get on without my guy. You went back to what you knew, so far removed from all that we went through, and I tread a troubled track, my odds are stacked...I'll go back to black. »
    Juno avait depuis bien longtemps oublié d’être stupide. Elle ne s’était pas jetée dans la gueule du loup sans avoir de larges marges de manœuvre afin de se dépêtrer de la situation actuelle. Voilà pourquoi elle avait, dans un premier temps, répondu à la menace non verbale de l’employé de James par un sourire à la fois suffisant, arrogant et dépourvu de la moindre méchanceté. Elle n’avait rien à gagner en déclarant une guerre ouverte, et elle le savait. Tant qu’elle n’aurait pas pu serrer à nouveau son frère dans ses bras, Juno était sur la sellette. Il n’était pas dit qu’elle ne passe pas un temps considérable dans cette fameuse salle de réunion où, au départ, elle n’avait eu aucune intention de s’asseoir. Ce n’est qu’après y avoir été invitée qu’elle abdiqua, manquant de s’étrangler à moitié de rire face aux diverses paroles de son nouvel « adversaire » : Effectivement, il y avait de quoi être étonné. La plupart des agents du FBI travaillant sur son dossier depuis le temps où elle avait commencé à sévir n’avaient de cesse de se poser la même question, notamment vis-à-vis de ses diverses intrusions dans le système du gouvernement. Ce qu’il fallait savoir, c’est que les motivations de la brunette étaient toujours nébuleuses. Elle ne se laissait dicter aucune conduite et agissait toujours en solitaire afin de n’avoir aucun compte à rendre justement. Il n’était donc pas dit qu’elle lâche la moindre parole sur sa manière de faire et ses petits secrets en la matière. Que ce milliardaire ait ou non un système des plus avancés avec des protections à faire faiblir l’image des croisés lors de nos bonnes vieilles croisades n’avait strictement rien à voir avec le talent incontestable de cette demoiselle ne payant pas de mine. Juno n’avait aucun rival véritable dans le métier, et ce n’était donc pas pour rien qu’elle se trouvait en tête de cette fameuse liste noire du FBI. Jusqu’au bout, l’homme d’affaires n’avait d’ailleurs pas été en mesure de mettre un visage sur sa personne ou de connaître son sexe. Cela ne l’avait pas empêché de frapper fort en kidnappant son frère, mais ça, c’était encore une autre histoire.

    « Une menace ? A votre tour, n’insultez pas mon intelligence. Qu’aurais-je à gagner à vous menacer alors que je suis physiquement en face de vous, toute à la merci de votre homme de main ayant des airs de tueur à gages ? »

    Haussement d’épaules. Nouveau sourire. Juno ne perdait pas le nord et encore moins le sud. Sans pour autant noyer le poisson, elle tenait à ce que les choses soient bien claires : Elle n’avait pas l’intention de le sous estimer, quoi que l’idée ne lui ait jamais traversé l’esprit y compris en bidouillant son système, mais elle s’attendait à ce qu’il ne fasse pas cette erreur de son côté. Elle était tout de même la première à avoir mis à mal des protections ayant visiblement fait leurs preuves par le passé !

    « J’aurais tout à perdre en me dévoilant à vous, je le crains. Il ne s’agissait pas d’une provocation, c’est ce que je peux vous dire. Je ne suis pas de ces hackers qui maltraitent les comptes en banque d’autrui par pur désir de gloire…L’argent ne m’intéresse pas. Il pourrit la plupart de ceux qu’il touche. Si j’avais eu dans l’idée de vous dépouiller entièrement…Vous le sauriez. »

    Juno laissait entendre de nombreuses choses dans son discours, et James allait devoir s’en contenter. Elle n’allait pas lui faciliter la tâche sous le fallacieux prétexte qu’il détenait son frère. Elle s’était juré de ne jamais mêler Jaimie à ses agissements, et pourtant, afin qu’il ne reçoive les meilleurs soins elle avait dû s’y contraindre. Voilà tout ce qu’elle avouait dans ce discours ne manquant pas de politesse ni de respect. Ses actes étaient condamnables certes, comme beaucoup d’autres exécutés par le passé. James n’était qu’une victime supplémentaire à sa liste longue comme ses deux bras et ses deux jambes. Il n’était rien d’autre qu’un milliardaire de plus dont elle avait testé la solidité du système de protection et qui n’avait pas tenu plus de quelques minutes entre ses mains. Juno aurait pu parler durant des heures de son savoir faire, de ce talent qui lui avait été donné à la naissance. Cette facilité avec les engins lui venait notamment de son intelligence proprement hors norme…La brunette ne comptait donc pas se perdre en longs discours et se releva donc de son siège confortable précédemment occupé afin de se diriger vers l’ordinateur portable que le milliardaire gardait à proximité de lui, sur son grand bureau de patron. Elle n’alla pas jusqu’à lui demander si elle pouvait l’utiliser, car cela allait de soi selon elle…L’explication était en jeu, et sans démonstration, il ne comprendrait sûrement pas où elle voulait en venir.
    En l’espace de deux minutes et demie, Juno mit déjà à mal une bonne partie des protections du système. Sans aller jusqu’aux comptes en banque, elle se rendit dans une base de données comportant notamment des informations sur son homme de main, à qui une petite leçon aurait dû être donnée plus tôt. Il ne fallait pas défier Juno, ni la regarder de travers, à moins que l’on ne veuille subir de lourdes rétorques. C’est ainsi qu’elle pu démontrer le dossier complet de cet homme, y compris les mentions « cachées » à ses autres proches collaborateurs, et dont elle ne lut par une ligne par pur souci de respect. Juno n’était pas ici pour chercher la guerre, et tourna donc aussitôt l’ordinateur vers James, haussant un sourcil de satisfaction avant de ne lui sourire triomphalement.

    « Aucun système ne me résiste, en règle générale. Je pourrais trouver dans ce dossier de quoi faire tomber votre homme de main, le ruiner et faire de lui un indésirable pour le restant de son existence…Mais je n’ai pas de raison de lui imposer pareil traitement. Les machines me parlent plus volontiers que les êtres humains et je ne saurais vous l’expliquer sans vous perdre en chemin. C’est ainsi. J’ai agis selon ma conscience et je pense avoir remboursé ma dette, pourquoi donc avoir besoin de savoir comment je m’y prends ? Votre système a de nombreuses failles. Tous les systèmes en ont, même ceux des gouvernements, à moindre échelle. Vous n’êtes seulement pas en mesure de vous en apercevoir, voilà tout. Pouvons-nous en rester là où comptez-vous me pousser à mettre les points sur les i en détruisant chaque protection de votre maudit système ? »

    Le mettre à mal définitivement afin qu’il n’y ait plus rien à en dire était une solution en soi. Radicale, mais existante. Cela dit, et c’était presque malheureux pour Juno, ce qu’elle pouvait détruire, elle pouvait également le renforcer. Cela aurait dû la faire reculer d’un pas, mais le culot était l’une de ses principales caractéristiques. Même à quelques centimètres seulement de James, il ne l’impressionnait pas au moins qu’elle ne veuille se rasseoir à des mètres de lui.
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MessageSujet: Re: Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James EmptyDim 29 Jan - 7:20

Le sourire de James, éloquent malgré son silence, ne quittait pas son visage, dirigé vers l’indifférence simulée ou non de la hacker. Assise face à lui, le milliardaire s’attendait à ce qu’elle-même se montre menaçante, dans l’objectif de récupérer son frère. Peut-être en contactant la police municipale, qui sait. Après tout, il doutait sincèrement qu’à ce grade, elle soit au courant des activités illégales de la jeune femme. Seul le FBI, et peut-être Interpol si elle avait officié en Europe, l’avait en liste noire. James avait des contacts au sein de cette élite, même dans les plus hautes sphères, ce dont elle ne pouvait se douter, évidemment. Il avait mis du temps pour découvrir son identité et le fait qu’une gamine soit à l’origine de son problème, mais avec de l’argent quand on a le bras long, que ne peut-on pas obtenir ? Quoiqu’il en soit, haussant un sourcil, masquant sa surprise derrière une neutralité troublante, le business man comprit qu’il s’était mal fait comprendre.

« Je sais de quoi vous êtes capable, Juno. Loin de moi l’idée d’insulter votre matière grise. » énonça James de vive voix. Retenant ensuite un rire devant la description qu’elle venait de faire de son ami, il ne pût qu’ajouter d’un air empli de sous entendus. « Ce n’est pas un air. » assura l’homme sur un ton sérieux. Il aurait pû le formuler autrement. Ajouter quelques lettres pour qu’elle comprenne mieux. Son « ce n’est pas un air », au lieu de « ce n’est pas QU’un air. » avait pour but de radoucir son à propos et la situation présente qu’il sentait tendue. Oui, Ollister était un tueur. A gages ? Si on veut. Disons qu’il ne lui refuserait pas ce service s’il le lui demandait. Ca sert à ça les amis, non ?! Mais passons, il n’était pas ici pour parler de son professionnalisme. Juno était consciente, et fidèle à elle-même, c’était le moins qu’on puisse dire. Elle avait raison : lui donner la clé de son succès serait une sorte de suicide. Pour autant, elle devait aussi comprendre la position de sa ‘victime’. Pour quelles raisons James devrait-il lui faire confiance ? Elle avait planté son système une fois, elle pouvait très bien recommencer. Qu’elle l’avoue ou non n’avait pas grande importance puisque, ne la connaissant ni d’Eve, ni d’Adam, l’homme n’avait nullement confiance en sa parole. Et puis, vint la raison de tout ceci. Une raison qui l’importait peu au fait mais qu’il écouta malgré tout avec attention. Et une provocation de plus. C’est qu’elle avait de la fierté la demoiselle. Plus orgueilleuse que lui peut-être. Intéressant. La vanité, c’est ce qui conduira à la chute de l’Humanité, il l’avait toujours pensé.

« Merci de me rassurer. Je me sens beaucoup mieux. » ironisa James en lui proposant un verre d’alcool. La politesse avant la négociation. Puisque le chantage ne marcherait pas avec elle, étant donné qu’il tenait déjà ce qu’elle avait de plus cher et que, de toutes façons, elle ne marchanderait pas sans une bonne garantie, il convenait de faire les choses correctement. La mettre en confiance autant que faire se peut avant de conclure. S’était-il elle déjà demandée pour quelle raison elle était encore dehors malgré ses malversations ? Non, le FBI n’était pas au courant. Pas plus que le reste du monde d’ailleurs. Primo, parce que les hommes d’affaires tels que lui traitent toujours avec la personne concernée. Deusio, parce qu’il n’aimait pas que l’on fourre son nez dans ses affaires. Tercio et fin, parce qu’il y avait des affaires qu’il valait mieux régler seul pour ne pas prendre de risque inutile avec les forces de l’ordre. Certes, la société de James était tout à fait légale, et ses ventes licites. Ses contacts étaient-ils aussi probes ? Rien n’était moins sûr. Sans compter certains faits de son passé qui pouvaient remonter à la surface au moindre petit souci. Actuellement, son souci, c’était cette fille. « Vous ne voulez pas me répondre ? » Ils se jaugeaient l’un et l’autre, tels deux loups qui s’apprêtent à s’entredévorer. Finalement, Juno s’était levée, approchée de son ordinateur. A quoi bon des explications quand on avait du direct. Sans un mot, immobile, James ne quittait l’écran des yeux, une partie de son visage masquée par sa main qui caressait tantôt sa barbe naissance, tantôt se laisser retomber sur l’accoudoir de son siège. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour le convaincre. A peine trois minutes et déjà, James avait froncé les sourcils, conscient du potentiel et …de la dangerosité de sa visiteuse. Le dossier de Ollister : snom, sa date de naissance, son matricule lorsqu’il était dans l’armée, les missions qu’il avait effectuées. Des informations ignorées par la plupart des gens. Il y avait même le numéro de son compte en banque. Heureusement, il y avait d’autres informations que même elle ne pouvait retrouver pour la bonne raison qu’il n’y en avait aucune trace. Ecrite en tous cas. Et si Juno avait su pour le passé de cet homme, si elle avait su à qui elle avait affaire, elle n’aurait pas joué avec ces informations comme un chat avec une pelote de laine. Mais enfin, ce n’était pas à James de l’en informer. Elle verrait bien le moment venu si elle poursuivait sur cette voie. Le problème avec Junon, c’était son assurance. Bien plus que cela, elle avait trop d’orgueil en croyant avoir toutes les cartes en main pour vaincre ses adversaires. Sauf qu’en l’occurrence, elle ne s’était sûrement jamais confrontée à un homme aussi complexe que O’Malley.

« Si vous le dîtes. » soupira James en toussotant légèrement. Elle disait sûrement vrai pour beaucoup. Mais elle oubliait une chose. Si elle, pouvait faire tomber son homme de main, lui en revanche n’aurait aucun scrupule à l’éliminer purement et simplement de la surface de la Terre. Une information que James jugea bon de garder pour lui. Encore une fois, elle ne mesurait pas le danger dans lequel elle venait de se fourrer. « Votre …dette ? » Il avait dût mal comprendre. « Juno, vous avez réussi là où peu de gens, personne à ma connaissance, n’a réussi avant vous. Détruire tout un système. Ce n’est pas rien. Et vous me demandez de vous laisser repartir sans rien dire ? Quel homme censé agirait de la sorte ? » Levant les bras en l’air pour tenter de la raisonner. « Très bien, je ne veux pas savoir de quelle façon vous avez réussi à pénétrer mon système. D’ailleurs, je vous félicite. Cependant, j’ai besoin de savoir que cela ne se reproduira plus. Une garantie si vous préférez. Je crois que vous me comprenez ? Et sachez que je parle en parfaite connaissance de cause lorsque je vous dis que les menaces ne mèneront à rien avec moi. » ajouta James en se levant de son siège pour aller observer la magnifique vue qu’offrait sa baie vitrée. Il irait droit au but. « Que diriez-vous d’une collaboration ? »
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MessageSujet: Re: Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James EmptyLun 30 Jan - 19:31

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    JAMES & JUNO

    « He left no time to regret, kept his dick wet with his same old safe bet. Me and my head high, and my tears dry get on without my guy. You went back to what you knew, so far removed from all that we went through, and I tread a troubled track, my odds are stacked...I'll go back to black. »
    L’arrogance de Juno était sûrement son arme la plus efficace, et s’était révélée très utile par le passé. Certes, elle donnait une image plutôt péjorative de cette charmante demoiselle, mais c’était tout à fait calculé : On se méfie un peu moins de quelqu’un de trop sûr de lui, qui laisse entendre qu’il sait tout sur tout le monde. Juno n’avait pas la science infuse, loin de là, bien qu’effectivement elle ait déjà réussi là où beaucoup d’autres avaient échoué avant elle. Ici, il était question du système de ce fameux milliardaire, que nombre voulaient atteindre, mais la brunette avait également mis à mal d’autres systèmes autrement sophistiqués. C’était davantage devenu un sport pour elle, plus qu’une véritable difficulté. Il n’était rien, à l’heure actuelle, qu’elle ne soit pas capable de faire pour sauver son frère. Mais ça, James l’avait certainement compris depuis un lustre. Bien qu’elle soit considérée par la loi comme LE malfrat qu’il fallait supprimer, Juno n’était pas cruelle par choix mais par nécessité, et cette cruauté avait de nombreuses limites. Elle gardait un certain contrôle de ses nerfs, mais plus encore de ses propres émotions dans leur intégralité, à commencer par la manipulation dont elle faisait preuve avec autrui. Impossible d’imaginer mener en bateau James : Il finirait forcément par le savoir, d’une façon ou d’une autre, et Juno ne désirait pas connaître les éventuelles conséquences d’un tel état de fait. Il était milliardaire…C’était en soi une raison de courber l’échine et d’attendre son éventuelle clémence face à la situation actuelle. Clémence qui ne tarda pas à frapper, tel le couperet de la guillotine contre la nuque de cette pauvre Marie-Antoinette. S’il était bien une personne au monde avec laquelle elle ne s’était jamais vue négocier ou collaborer, c’était bien un milliardaire. Surtout s’il portait le nom de James O’Malley.
    Haussement de sourcil. Juno ne laissait guère ses émotions la trahir, mais il fallait dire qu’elle ne s’attendait ni aux félicitations sincères de l’homme d’affaires ni à sa proposition de collaboration. En soi pourtant, c’était d’une logique implacable. Il se devait d’avoir la certitude qu’une telle chose ne se reproduirait jamais, et sans doute souhaitait-il éviter d’avoir pour ennemi un hacker aussi doué que Juno. Il valait mieux l’avoir dans la poche, c’était une certitude. Restait désormais à savoir si la brunette était prête à remettre en question tout ce qui faisait sa « réputation » nébuleuse, ou au contraire ce risque lui paraissait bien trop grand pour être envisagé. Ne jamais oublier que le fait de prendre des risques ne l’avait jamais effrayée, cependant.

    « Je n’avais point l’intention de vous menacer. Si tel avait été le cas, croyez bien que vous auriez été le premier informé et que je n’aurais pas pris le risque de venir en personne vous trouver. Je ne suis pas aussi idiote. Mais à mon tour suis-je en droit de vous demander quelques garanties. Vous risquez peut-être gros en me laissant partir comme si de rien n’était, mais je n’ai point l’intention d’être toute à la merci du tigre, si vous me suivez. »

    Elle ne parlait pas uniquement d’Ollister, évidemment, bien qu’il soit en soi une menace. Cet homme devait rêver de lui coller une balle en plein front depuis qu’elle avait osé trafiquer le système de James, à n’en point douter. Mais ce que redoutait bien davantage Juno, c’était l’homme d’affaires en lui-même, son influence, et ce qu’il était capable de faire contre elle. Bien qu’elle ait une intelligence nettement supérieure à la moyenne et qu’elle soit le hacker le plus recherché au monde, il n’en demeurait pas moins que l’on aurait physiquement pu la renverser d’une pichenette. Elle ne payait pas de mine et le moindre coup de vent un peu trop violent pouvait la briser en mille morceaux. James était un homme, Juno une jeune femme. Voilà bien toute l’inégalité de l’équation…A moins qu’elle ne se trompe sur toute la ligne et que l’homme d’affaires soit effectivement digne de confiance. Cela restait à démontrer dans tous les cas.

    « Je n’ai jamais eu un excellent contact avec les personnes fortunées ; et sans faire une généralité ou vous placer dans un moule que vous ne méritez pas, il est logique que j’ai certaines réticences. Vous êtes de grande influence, votre carnet d’adresses ferait pâlir l’homme d’affaires le plus doué de cette planète et vous n’êtes guère connu pour votre clémence. Certains se demandent même s’il vous arrive d’avoir un cœur. Alors, plus que de crainte pour ma petite existence personnelle, je me demande également en quoi pourrais-je être d’une quelconque utilité dans vos rangs. J’ai ma petite idée là-dessus, évidemment. Mais je veux vous l’entendre dire. »

    Il n’est rien de plus grisant que d’entendre autrui, si influent soit-il, avouer qu’il a besoin de vous. Juno n’en n’avait pas réellement besoin, mais puisqu’il était si certain d’avoir de nombreuses cartes en main, elle faisait actuellement valoir qu’elle s’était également renseignée sur sa personne. James ne lui était pas aussi inconnu qu’il le pensait certainement, et sans doute étaient-ils presque à armes égales sur ce point précis. Presque. L’homme d’affaires ne savait pas ce qui avait entraîné une si ravissante brunette à devenir le diable en personne, terrorisant ainsi de nombreuses autorités. S’il connaissait sa mère, cette femme si redoutée dans la pègre, Juno aurait sûrement quelques craintes à avoir. Mais ce n’était pas dit.

    « Avant toute chose, je ne veux pas d’argent venant de vous. Cela ne m’intéresse pas, et je ne souhaite pas perdre l’esprit avec ce pouvoir que je n’ai jamais désiré. En revanche, si toutefois j’accepte ladite collaboration, je veux que vous preniez en charge mon petit frère. Il n’est pas de risque que je ne sois pas prête à prendre pour lui, et mes moyens sont limités…Sa santé ne pourra pas atteindre que j’ai malmené d’autres systèmes et vous avez sûrement toute une équipe médicale à vos pieds. Ce sera ma seule condition. Pour l’instant. »

    Qu’il ne se leurre pas. James pouvait très bien la faire disparaître de la surface de la terre, mais Juno avait tout de même un pouvoir de nuisance non négligeable, et pouvait le ruiner en se contentant de hausser un sourcil. Une collaboration était hautement préférable entre ces deux titans…
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MessageSujet: Re: Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James EmptyJeu 9 Fév - 13:20

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En un sens, la jeune femme avait vu juste. Non, James ne voulait pas avoir pour ennemi un hacker aussi douée que ce petit génie prétentieux. Non pas comme on pouvait le croire parce que sa suffisance l'avait impressionné, encore moins par peur de représailles au sens physique du termes, mais plutôt parce qu'il avait d'autres chats à fouetter que de toujours voir son système de sécurité mis à mal par une gamine de son âge. Lui courir après, soit, il avait toujours aimé l'adrénaline, encore fallait-il la dénicher et convenir d'une punition qui lui ferait regretter son geste. Et n'allez pas croire que, parce que James O'Malley est un homme d'affaires avant d'être un requin, un père avant un business man, qu'il n'y connaissait rien en matière de punition. Certes, l'homme se salissait rarement les mains. Pas qu'il craignait de voir son nom affiché dans les gros titres, quoique la raison aurait suffi à le dissuader, mais pourquoi s'embêter à vouloir bien faire lorsque vous avez tous un tas d'agents travaillant pour votre compte tout à fait capables de vous défendre en de pareilles circonstances, dûssent-ils couper net les ambitions futures de la jeune gazelle. Ollister en était l'exemple parfait. Sous sa maîtrise, en l'apparence homme austère sans être particulièrement méchant, l'homme pouvait pourtant faire preuve d'une cruauté sans bornes lorsqu'un imprudent comme la jeune demoiselle par exemple, aurait dans l'idée de toucher à un seul cheveu de son meilleur ami, qui était aussi son associé en affaires. Et, croyez-le ou non, Ollister avait fait des choses dans sa vie auquel même James n'était pas fier, c'était pour dire. Quoiqu'il en soit, sa proposition n'avait été pas été construite dans un but inamical. D'une certaine façon, c'était un juste retour des choses, les affaires dirons-nous. Après tout, tous les hommes d'affaires plumaient un jour ou l'autre un collaborateur ou plus souvent, un concurrent. Ce que le commun des mortels qualifie de 'pigeon'. Aujourd'hui, c'était son tour. Il n'y avait de quoi en faire un drame, du moment que certains règles de base étaient comprises par les deux parties de la convention.

« L'arrogance vous pousse parfois à l'imprudence, mademoiselle. Surtout lorsque l'on se croit protégé de son adversaire. » s'amusa à lui répondre James avec un sourire sur les lèvres. « Je comprends. » Un ton neutre, une voix grave mais douce, biensûr qu'il comprenait là où elle voulait en venir. D'ailleurs, il fut flatté du compliment qu'elle lui lança sans doute involontairement. Le comparer un tigre. Hum, pas faux. Les tigres étaient les plus intelligents des félins. Aussi bons parents, que d'excellents chasseurs. Aussi imprévisibles que majestueux. Il correspondait bien à la définition. D'autres comiques auraient sans doute même misé sur sa crinière rousse d'Irlandais pour parfaire le tableau du fauve. « Ma ..clémence ? Je n'en ai aucune, effectivement. » Il se rassoit et l'observe toujours. « Mais continuez, je vous en prie. » Ils ne se quittaient pas des yeux. On aurait dit qu'un combat intellectuel était à l'oeuvre. Entre celui qui, conscient de son influence pouvait tout, ou presque, se permettre, et celle qui avait un QI supérieur à la moyenne, de quoi le toiser sans craindre sa répartie mais bien ses balles, la bataille était digne des olympiens. La vanité, voilà décidément le péché mignon de l'humanité. Encore une fois, Juno cherchait son estime plus que de simples paroles. Une façon peut-être de l'abaisser à un niveau supérieur. Une manière pour James de la sonder et de s'amuser de cette puérile intelligence. « Très bien, puisque vous insistez. Je ne veux pas que vous entriez une fois encore dans mon système de sécurité. Comprenez que vous faire la chasse serait pour moi un plaisir incommensurable, sauf que je n'ai ni le temps, ni l'envie de devoir vous rendre la pareille sachant que, vous l'avez vous dit vous-même, je manque clairement de clémence à l'égard de mes ennemis. Ma proposition est simple : Signez avec moi, et je peux vous garantir la sécurité, le confort, et ce que vous semblez préférer par dessus-tout, l'argent. » James lui offrait en somme, une facilité qu'elle n'avait pas eu jusqu'ici. Pas une association, mais presque. Il se lève à nouveau pour faire le tour de son bureau et s'arrêter une fois encore devant la vue qu'offrait sa baie vitrée. « Vous pourrez faire ce qui vous plaira de votre temps libre, tant que cela n'implique pas la société. » Pas idiot pour six sous, le milliardaire voulait dire par là que, si elle souhaitait continuer dans l'illégalité, bien lui en fasse. Il n'était ni son père, ni son pote, juste son patron, et encore. Cependant, il était hors de question que sa société se retrouve mêlée à ces bêtises. Il avait suffisamment affaire avec les inspecteurs du travail et autres agents du FISC, pour ne pas avoir envie de voir débouler le FBI dans ses petites affaires. « Vous serez généreusement rétribuée, Juno. » Pourquoi utiliser son prénom ? Une façon plus élégante de la convaincre que de garder ses distances. « Et vous ne travaillerez que pour moi, cela va de soit. » Là-dessus, il se retourne. Elle venait de soulever un point qu'il tenait lui-même à éclaircir. « Ce n'est pas un pouvoir que je vous donne mais la liberté. Et vous seriez idiote de ne pas accepter. » Il n'avait jamais manqué de franchise, dût-elle être blessante à bien des égards. « Quand à ...Jaimie, c'est bien cela ? Il est en ce moment-même pris en charge dans une clinique privée, à mes frais, et ce, depuis le départ. Et je tiens à vous dire qu'aucun mal ne lui sera jamais fait. Vous avez ma parole. » Avait-il bien fait de dévoiler ses cartes sans méfiance ? Après tout, James aurait pu acquiescer et faire comme si le sort de l'enfant n'avait aucune espèce d'importance à ses yeux. Sauf que lorsqu'il s'agissait des jeunes justement, l'homme d'affaires perdait ses droits sur le père qu'il était. Juno pouvait très bien jouer sur ce regain de sentiment. Au moins maintenant, la situation était claire : elle pouvait lui faire confiance. Qu'elle le veuille par contre, c'était une autre histoire. « Hum...pour l'instant... » Fronçement des sourcils avant de s'approcher de la jeune femme. « Ecoutez mademoiselle, je n'ai pas pour habitude d'offrir des fleurs aux gens, pas plus que de contracter avec ceux qui sont recherchés par toutes les polices du monde. » Avait-elle compris où il voulait en venir ou devait-il poursuivre jusqu'au bout ? « Ce sera ma seule et unique proposition. Et je veux une réponse demain soir au plus tard. Auquel cas, j'annule toute transaction. Votre frère sera libre, bien entendu, mais vous ne serez plus dans les fichiers du FBI considérée comme une menace future. » Il ne pouvait être plus clair. Soit elle coopérait, soit il utiliserait ce qu'il avait recueillir comme informations à son sujet, contre elle, cela ayant sans doute la conséquence immédiate de son arrestation par les forces de l'ordre. Prendrait-elle un tel risque ?
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MessageSujet: Re: Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James EmptyMar 28 Fév - 21:08

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      An eye for an eye, a tooth for a tooth
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Juno ne pu s’empêcher de hausser un sourcil de surprise. Ainsi, c’était comme cela que ça marchait dans le monde de James…Tout s’achète, tout se vend, tout dépend du prix que l’on souhaite y mettre. Décidément, elle ne souhaitait pas le moins du monde faire partie d’un tel environnement. Elle préférait rester misérable, sans le sou et dans l’ombre pour peu que cela garantisse la sécurité de son honneur. Il ne fallait pas croire, être hors la loi n’était pas franchement une seconde nature chez elle. Jamais la brunette n’agissait sans un but réel ni n’attaquait la première. Le malheur avait voulu qu’elle ait besoin d’une petite somme à un instant t et que sa victime ait été ce milliardaire se croyant visiblement tout permis…Juno savait qu’elle n’aurait bientôt plus aucun autre choix que celui d’accepter. Elle n’avait pas franchement les moyens pour le contrer, à moins de tenter le diable…Mais c’était risquer de se prendre une balle en pleine tête par l’un de ses hommes de main en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire ; Juno était folle à lier, avait un tempérament particulièrement imprévisible, mais contrairement aux apparences, elle tenait à la vie. Elle estimait avoir encore trop à faire pour jouer les suicidaires sur le retour et avait maladivement besoin de se sentir vivante…D’où le fait d’être hacker. C’était un métier ingrat où la concurrence était d’autant plus rude que les résultats valaient le détour. Il ne fut donc guère étonnant que Juno n’émette un petit rire amusé face à la proposition de James, pourtant redoutablement sérieuse. Il n’avait pas l’intention de recevoir le moindre refus de la part de cette impétueuse brunette, d’autant plus qu’il connaissait son passé et qu’il avait eu un bref aperçu de ce dont elle était capable. Une collaboration était donc plus que préférable entre eux, et nul n’en n’avait davantage conscience que Juno elle-même. Cela ne voulait pas dire qu’elle allait lui faire confiance d’entrée de jeu…Tout ce qu’elle souhaitait, c’était mettre son petit frère à l’abri de tout problème de santé, et savait par conséquent que seule la clinique privée accompagnée des moyens du milliardaire pouvaient parvenir à cet objectif. Qu’il n’aille pas croire qu’elle soit en train de se moquer de lui…Loin d’elle cette idée, bien que les apparences jouent d’ors et déjà contre elle. Ce fut sans doute pourquoi la brunette s’empressa de reprendre la parole, non sans hausser nonchalamment les épaules afin de surtout dédramatiser cette situation…Délicate.

« Je ne suis pas sûre que vous écoutiez réellement avec attention ce que je vous ai dit précédemment…J’ai dis que je ne souhaitais pas de votre argent. Question d’honneur, je préfèrerais vivre sous un pont plutôt que de risquer de devenir quelqu’un d’autre avec cette nouvelle maille me tombant entre les doigts. J’ai mes raisons…Garder votre précieux atout pour vous et vos affaires, prendre soin de mon frère est le seul paiement que j’accepterai de votre part. » Les mots de Juno avaient été prononcés avec un ton particulièrement sérieux, chose qui était d’autant plus étonnante lorsque l’on connaissait le tempérament léger et désintéressé de la demoiselle. Pour sûr, elle ne pensait ni n’agissait comme le commun des mortels. Alors que beaucoup auraient donné un prix particulièrement élevé pour leurs services, Juno maudissait l’argent et son pouvoir de destruction massive. Mais elle savait que James allait finir par comprendre où elle voulait en venir à ce sujet…Après tout, ce n’était pas comme si elle était l’une de ses nombreuses maîtresses, qu’il se devait de couvrir de cadeaux plus luxueux les uns que les autres. Juno et James ne se devaient pas grand-chose en dehors de cette future collaboration qui allait certainement se mettre en place entre eux. Il n’y avait donc aucunement à redouter autre chose de leur part ! Quoi que, les concernant, le pire est toujours certain… « Inutile de me donner un laps de temps aussi long pour réfléchir, c’est tout réfléchi » énonça-t-elle non sans esquisser un petit sourire amusé. Inutile de préciser également qu’elle avait d’ors et déjà pris sa décision, et ce dans son propre intérêt de même que dans celui de son frère. « J’accepte, boss. Et n’ayez crainte, je n’ai pas pour habitude de faire des infidélités lorsque je passe un aussi agréable moment en aussi galante compagnie…Ce serait traître de ma part, n’est-ce pas ? » Il ne fallait néanmoins pas s’attendre à ce qu’elle garde un air sérieux et raisonnable. Juno n’estimait pas avoir quoi que ce soit à craindre du milliardaire dans l’immédiat, et il serait toujours temps de retourner sa veste en cas d’urgence. « N’ayez crainte. Votre entreprise ne craint plus rien avec moi…Ni avec quelque hacker que ce soit, puisque je dois être la plus dangereuse. Votre système de sécurité vient presque de subir une promotion ! »

En parlant de proposition, quelque part, Juno aurait bien aimé avoir le dernier mot. C’était sûrement risqué étant donné qu’elle n’était pas en face d’un vulgaire jeune homme étudiant à Berkeley mais plutôt devant un milliardaire redouté par beaucoup d’autres…Seulement voilà, même si elle tenait à la vie, la brunette avait toujours eu le goût du risque. Ce fut sans doute pourquoi, sitôt après avoir accepté sa proposition sans attendre la trinité, elle esquissa à nouveau un petit sourire, à ceci près que celui-ci n’était plus seulement amusé mais légèrement enjôleur. Il n’y a pas forcément de mal à se faire du bien, n’est-ce pas ? D’accord, il ne se passera jamais rien entre eux, surtout qu’ils se trouvaient être désormais employée et patron, mais elle n’allait pas prendre un risque si énorme qu’il risquait d’avoir envie de lui couper la tête. « Dans votre emploi du temps de ministre, vous avez le temps de dîner avec la gente féminine ou bien êtes-vous marié…A vos affaires et votre homme de main ? » Dans le meilleur des cas, il acceptait de prendre le risque de passer un bon moment en compagnie de Juno ; dans le pire des cas, il l’envoyait sur les roses !
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MessageSujet: Re: Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James EmptyVen 9 Mar - 15:37

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Oui, l'argent dictait sa conduite au monde, elle ne le savait pas ? Voilà une bonne occasion de s'en apercevoir. Quant au fait de se 'prendre une balle en pleine tête', certes oui, le milliardaire aurait très bien pu en arriver à une solution aussi dramatique. Biensûr, James ne se salissait jamais les mains. Biensûr. Et puis, il y avait tellement de manières de convaincre, ou persuader pour le coup, une personne d'accepter vos conditions à propos de telle ou telle affaire que la mort n'avait jamais été la première plébiscitée par le gentleman. Cela dit, Juno l'avait parfaitement cerné. Inaccessible, énigmatique, mais tout à fait capable d'assouvir ses désirs, dût-il pour cela éliminer certains cas difficiles au passage. Heureusement, le milliardaire n'avait jamais eu à envisager pareille finalité jusqu'ici. Pas pour une jeune fille qui a toute la vie devant elle en tous cas. Et James estimait – avec force conviction – que Juno était suffisamment intelligente et habile pour comprendre où se situaient ses intérêts dans le cas présent. Haussant un sourcil, poli quoique surpris de prime abord par la réaction amusée de la jeune femme, l'homme attendit qu'elle reprenne son sérieux avant de reprendre à son tour, suite à ses dernières paroles. Non, elle ne lui faisait pas confiance, pas plus que lui d'ailleurs. Ç'aurait été trop rapide pour deux personnes qui, il y a vingt minutes de cela, se promettaient encore de faire payer l'autre. James avait l'avantage de connaître désormais le visage de la demoiselle, ce que recherchaient toujours les services de police, FBI et CIA compris, tandis qu'elle, avait une force dont il ne pouvait douter pour l'instant : l'effet de surprise. Quand, où, comment elle pouvait attaquer son système de sécurité, des questions qui demeuraient sans réponses et qui l'obligeaient à prendre des mesures radicales pour la stopper dans son ascension professionnellement repréhensible.

« Je vous ai parfaitement entendu, au contraire. » lui assura James avant de se lever pour la énième fois, de faire le tour de son bureau en chêne pour se rapprocher, sans gêne aucune, de sa jeune – future – collaboratrice en affaires. Qu'elle le veuille ou non, Juno finirait par accepter ce contrat. D'une part parce qu'elle se savait dans une position délicate et donc, n'avait pas tellement le choix, d'autre part, parce que refuser une telle offre était, certes honorable, mais stupide au sens où cet argent, elle le mériterait en travaillant pour lui. Ce n'était pas non plus comme s'il la payait pour se tourner les pouces, si ?! Encore une fois, James admirait le courage dont elle faisait preuve pour défendre sa position, autant que son honneur. Toutefois, le qualificatif qu'elle fit sien lui donna une nouvelle raison de l'interrompre, juste le temps de quelques secondes, alors que ses sourcils s'étaient froncés. « Monsieur, ça suffira. » Il avait toujours préféré les diminutifs plutôt que de passer par toutes sortes de surnoms, qu'il trouvait plus ridicules les uns que les autres, uniquement pour prouver le statut social de telle ou telle personne. Son sourire étira à nouveau ses lèvres quelques minutes plus tard lorsque, ayant fait le tour de son bureau pour récupérer une enveloppe qui concernait une certaine affaire – à remettre en mains propres à une certaine personne, mais nous en resterons là pour le moment – Juno lui fit une proposition des plus ...surprenantes, quoique tout à fait alléchante. Un dîner, tous les deux ? Le petit chaperon rouge et le grand méchant loup sur la même table ? C'était à se demander qui il y aurait à croquer ? Bien que surpris, James n'en laissa rien paraître, se dirigeant d'un pas lent vers la porte du bureau, l'ouvrant en grand avant de lui répondre d'une voix grave et sérieuse, quoique son regard trahissait bien son amusement face à ce retournement de situation. « Ce soir, je ne peux malheureusement pas. Demain, à 22h00 ? Dîtes-moi dans quel hôtel vous êtes descendue et je passerai vous prendre ? » suggéra le milliardaire. Gentleman jusqu'au bout, que voulez-vous.



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MessageSujet: Re: Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James EmptyVen 9 Mar - 20:45

TOPIC TERMINÉ

:out:
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Voici la porte ouverte à toutes les fenêtres ● with James

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