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Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥

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MessageSujet: Re: Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥ Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥  - Page 2 EmptyJeu 19 Jan - 17:31

Il faisait plus de trente dégrée, sur le sable chaud, je me faisais griller dans mon maillot de bain. Dire que nous étions en décembre. Depuis une semaine que j’étais en voyage avec Pacey et je ne m’en lassais pas. Sa présence constante à mes cotés, notre capacité à s’aimer librement et les lieux paradisiaque que nous visitions rendait ce voyage plus qu’extraordinaire. Lorsqu’à l’agence de voyage la dame m’avait conseillé ce voyage parfait pour des amoureux, je n’avais pas cru que c’était si génial. Tout deux nous y trouvions notre compte et avions établis une petite routine. Nous soupions tôt, puis allions visionner des films dans la salle de cinéma du bateau, puis Pacey m’emmenait danser dans la salle de bal où nous ne faisions que marcher main dans la mains sur le bateau en appréciant l’animation de fin de soirée et nous gavant dans le buffet de fruit et le tout se terminait bien souvent par une nuit torride. Le lendemain nous visitions l’endroit où le bateau nous avait emmené durant la nuit, revenions sur la croisière pour souper et la roue continuait. C’était génial. Et je me doutais bien que le retour à une réalité plus terne serait brutal. J’avais peur que notre couple ne survive pas à ses cachettes après tant de liberté, mais je n’avais qu’à regarder dans les yeux de Pacey pour savoir qu’il m’aimait et qu’il était près à ce battre contre n’importe quel obstacle dans notre chemin. Je me mis a crier de surprise lorsque je me fis aspergée d’eau. Pacey rigola totalement trempée. Il venait de sortir de sa baignade dans la mer turquoise et en avait profité pour me faire une blague. Je le regardai, amusée, tout en rigolant. J’adorais son âme d’enfant. Son côté enfantin était son plus grand charme, sa plus grande qualité. Et j’étais contente de voir qu’il gardait son cœur si jeune, ca me faisait moins voir l’écart d’âge que nous avions réellement. C’était fou de penser que lorsque j’étais née, Pacey entamait sa deuxième année à l’école. «Elle est bonne?» demandais-je à mon amoureux en parlant de l’eau. «Oui, tu devrais l’essayer avant de partir. Ca vaux la peine.» J’hochai la tête positivement. J’irai plus tard, car présentement, j’étais bien dans la chaleur du soleil. Il vint m’embrasser, je m’empressai de lui répondre. «Je t’aime.» Lui soufflais-je doucement. Je vis ses yeux s’illuminer, mon cœur fit un bon. La demande en mariage de Pacey me tournait toujours dans la tête. Je commençais à croire que c’était peut-être lui le bon. Et je commençai à m’autorisé d’entrevoir un avenir avec lui. J’avais peur de trop m’emballer comme avec Mikael, ce pourquoi je ne vivais que le moment présent avec Pacey. Mais je réalisais que je ne voyais pas une fin a notre couple. Bien sur, nous étions sur le nuage bleu des premiers mois d’un couple, je le savais bien. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle j’avais refusé de me fiancé. Je voulais que le temps se soit immiscé dans notre couple avant de faire un si grand engagement. Étais-je trop romantique de voir une demande en mariage comme l’événement d’une vie ou Pacey trop rapide, je commençais à ne plus le savoir. Car une partie de moi avait envie de remettre sur la table ce sujet sur la table et accepter sa demande. Mais c’est là que la raison embarquait et me rappelait mes récents échecs amoureux. J’aurais voulu en parler a quelqu’un de cette histoire. Être conseillée ne pouvait pas me faire de tord. Mais la seule personne à qui je pouvais me confier était mon frère qui m’arracherait la tête de simplement avoir ce doute et Callum qui n’avait aucun secret pour mon jumeau. Mes amis en Norvège n’utilisaient pas Skype. Bref je devais faire face à ce questionnement interne seul. J’allais réellement devoir me botter les fesses et me faire des amis ce trimestre-ci. M’enlever la tête de mon nombril et commencer à envisager une réelle vie en Amérique. «Tu as soif?» Me demanda-t-il. «Je vais me chercher quelque chose à boire au bar. » J’avais la majorité dans les caraïbes, mais l’idée de ne pas avoir a me lever me plaisait bien. Je lui tendis un billet pour qu’il paye nos consommations. Je connaissais assez ses problèmes financier pour ne pas l’obligé à le prendre. Je tournai la tête, le regardant marché vers le bar en paille sous un palmier non loin de notre coin. Je souris et, cherchant dans mon sac, j’attrapai ma caméra numérique. Je pris une photo de mon homme au loin. Regardant le résulta, mon cœur se mis a battre rapidement, j’étais vraiment comblé. Ce moment était parfait dans notre amour interdis.

Mais ce moment était loin. Très loin. Aurais-je cru la personne si on m’avait dit que deux mois plus tard je serais totalement détruite pour m’avoir fait larguée avec un faux mensonge de cet homme? Non. Je lui aurais même rit au née. Pas avec tout ce que j’avais partagé avec Pacey au court d’un mois plus que fusionnel. Mes angoisses, ses premières fois. Je nous croyais invisible. Mais il me fit mentir a coup de mots durs et froids, d’agissement contradictoires, à coup de mensonges. Il avait fallu que se soit mon jumeau qui enquête sans ma permission pour que je sache enfin la vérité sur notre rupture. Et j’en voulais horriblement à Pacey. Je lui en voulais de m’avoir menti de la sorte, je lui en voulais de ne me pas avoir expliqué la situation, je lui en voulais de ne pas penser qu’il y aurait sans doute un moyen de contourné ces problèmes. Je lui en voulais d’avoir baisser si rapidement les bras sur notre couple. Mais j’avais beau avoir un énorme ressentiment à son égard, une partie de moi l’aimait toujours. Et c’est cette partie qui m’avait fait entrer comme une voleuse dans son appartement pour passer une nuit charnelle avec lui. Tout ne tourna pas comme prévu, mais le résultat était plus que magnifique; je me réveillais dans ses bras en caressant sa peau douce, son odeur dans mes narines. Je le sentis sortir des bras de Morphée et je continuais tendrement mes caresses, consciente que se serait les dernières que je pourrais lui prodigué. J’avais beau l’aimer encore, il avait brisé quelque chose entre nous. Et ce bris n’était pas réparable en une nuit d’amour. C’était beaucoup plus profond comme blessure. Il fini par me faire face et me faire un regard qui me donna un pincement au cœur. Non, je t’en pris, pas ce regard. Il fait beaucoup trop mal. Je souffrais, je l’aimais, je ne pu m’empêcher de l’embrasser passionnément à son baiser matinal. Les souvenirs de nos nuits sulfureuses faisait de plus en plus surface et me faisait frissonner. Je lui rendis un petit sourire amoureux. J’étais triste, dévasté et je commençais à craindre la situation qui arrivait à grands pas; celui de redevenir des adultes et non pas des amoureux en perdition. Je savais que j’allais devoir prendre des responsabilités que Pacey ne prendrait jamais. Nous devions être adultes et parler de la nuit passée. Et alors que mon ex petit copain se leva, je mis la tête sous la couverture. J’avais trop mal à la tête pour l’entendre se plaindre et être angoissée. Je rêvais d’un moment où nous serions adultes. Une vraie discussion. Posée, sérieuse et calme. Nous n’en avions jamais eu une. Et nous en avions réellement besoin.

Ma tête tambourinait, j’avais exagéré la veille. Bon sang. Une chance que nous étions la fin de semaine, sans quoi j’aurais volontairement raté mes cours aujourd’hui. Chose que je faisais trop souvent ces derniers temps. Ce fut lorsque Pacey s’assit sur le lit que je sortis ma tête de la noirceur apaisante. La clarté de l’appartement était difficile pour mes pupilles sensibles ce matin. «Merci» lui soufflais-je en m’assoyant, touchée qu’il pense à m’apporter de l’aspirine et de l’eau. Je gobai le médicament en m’abreuvant. J’étais totalement déshydraté. Je déposai le verre vide au sol avant de me passer une main dans le visage. Au moins, il était conscient que je n’avais pas été totalement là la veille. C’était déjà ça de gagné. Il regnait entre nous un silence malaisant, malsain, remplis de malaise. Je soupirai. Encore une fois, ce serait moi la plus adulte des deux. Mais sur ce coup, je pouvais mettre le compte de l’inexpérience sur le dos de Pacey. Il n’avait sans doute jamais vécu se genre de situation. Angoissé comme il l’était, il devait se demander quoi faire. «Je crois qu’il faut qu’on parle» dis-je en passant une main dans mes cheveux. Je m’étirai en le regardant. Mieux valait ne pas parler de cela au lit. «tu as quelques chose que je pourrais mettre?» demandais-je en premier lieu. J’ignorais ou se trouvait ma robe. Je le regardai en silence. Quelque chose ne tournais pas rond chez lui. Je m’inquiétais. Il était maigre, avait des cernes immenses sous les yeux et son teint pouvait faire compétition avec la blancheur de ses draps. Mais si ses dires des veilles étaient vrais, il devait avoir passé une rupture aussi infernale que moi.
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MessageSujet: Re: Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥ Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥  - Page 2 EmptyJeu 19 Jan - 19:17


Avant leur rupture, jamais Pacey n’avait menti à Viktoria. Il n’aimait pas le mensonge et en plus on ne pouvait pas dire qu’il était doué pour cela. Le Workers s’était toujours montré authentique avec la Sampi. Il n’avait pas hésité à s’ouvrir à elle en lui parlant de ses inexpériences sexuelles et amoureuses lorsqu’il avait senti que leur couple devenait tout ce qu’il y avait de plus sérieux. Il y a deux mois de cela, l’enseignant était encore puceau. Malgré toutes les humiliations qu’il avait subies par les personnes au courant de ce fait, il était fier de sa virginité. Il voulait l’offrir à la personne dont il tombera follement amoureux et avec qui il voulait vivre pour le restant de ces jours. Et cette femme était Viktoria. Même pas deux semaines après s’être donné à elle pour la première fois, le garçon l’avait demandé en mariage. Tout allait trop vite selon les dires de tous. Même selon Viktoria. Pacey était le seul à penser le contraire. Sans aucun doute à cause de son manque d’expérience en vie de couple. Sur la croisière c’était encore les débuts. Ils vivaient tous les deux sur leur petit nuage rose. Le jeune homme croyait que ce serait toujours comme ça. Que l’amour serait toujours aussi passionné et fusionnel. Bref en réalité il ne savait pas comment évolue une relation. Il savait quand même qu’il se jetait dans la gueule du loup en offrant cette bague à genou à sa petite amie. Totalement incertain de sa réponse, il savait qu’une seule chose en fin de compte. C’était les sentiments qu’il éprouvait pour son étudiante. Grand romantique dans l’âme il était plus que persuadé qu’elle était sa moitié, son âme sœur. Le refus de la Sampi, il le vécut très mal. Il s’était rendu compte à ce moment là que Viktoria n’était pas aussi certaine de son amour que lui l’était pour elle. Elle avait prétexté vouloir vivre sa jeunesse en liberté. Comme si que se marier ou tout simplement se fiancer empêcher de vivre et s’amuser, d’avoir une vie sociale en dehors du couple. Avoir la corde autour du cou. Jamais Pacey n’avait comprit cette expression pour une union qui se devait être unique et sincère dans une vie. Avec les explications de sa petite amie, il avait eu l’impression, la nette image dans sa tête, qu’il pendait la Sampi si elle acceptait. Et il se refusait de la tuer à petits feux. Il refusait qu’elle soit prisonnière de leur couple. Vivre sa jeunesse… Jamais les huit années qui les séparaient ne furent aussi sanglantes que depuis cette soirée là. Cela avait brisé quelque chose qui n’était en fin de compte pas si invincible que cela. Malgré la confiance aveugle que l’acteur accordait à son élève, il perdit de l’assurance. Avant elle il n’était qu’un vieux garçon. Après elle il le redeviendrait sans nul doute. Etait ce l’unique sort qui lui était accordé ? Viktoria était si jolie et si jeune qu’elle pouvait faire craquer n’importe quel mec. Peut être même que des étudiants l’avaient déjà dragué dans le but de sortir avec elle ou tout bonnement de coucher. Si c’était le cas, il avait fort à parier que la Sampi ne lui aurait jamais rien dit. Elle savait à quel point il avait peur de la perdre pour un garçon plus jeune. Un garçon de son âge. Un garçon qui la méritait réellement. Pacey ne méritait pas Viktoria. A cause de leur amour interdit, il était incapable d’offrir la joie et la liberté dont rêvait Viktoria. Il était persuadé que tôt ou tard il la perdrait.

Leur rupture à leur retour de voyage, jamais Pacey ne l’avait souhaité. Le concernant, il était trop tard car il était déjà mis à pied. Et s’il ne rompait pas, ses supérieurs l’avaient menacé de virer aussi Viktoria. Le Workers n’avait donc pas eu le choix. Il refusait d’être celui qui brise l’avenir de sa petite amie. Il devait se sacrifier pour que Viktoria puisse un jour monter sur les planches et devenir la grande comédienne qu’elle rêvait d’être. A la base, le garçon avait voulu que cette séparation ne soit qu’une illusion pour faire croire au campus que tout était réellement bien finit avec sa compagne. Mais l’enseignant qui était déjà bien endetté avait vu son forfait téléphone ainsi que son internet coupaient pour cause de factures impayées. A la faculté, tous les faits et gestes sur les ordinateurs étaient contrôlés. Et Pacey qui n’avait guère d’amis n’avait personne qui aurait pu l’aider à contacter la Sampi en dehors des cours. Lorsque le garçon rompit, il n’avait fait que dire oralement ses plus grandes craintes les plus secrètes. Depuis ce refus de fiançailles, il complexait atrocement sur son âge vis-à-vis de l’étudiante. Ses angoisses, il les avait volontairement transformées en conseils. Espérant que Viktoria comprenne indirectement la situation. Il aurait adoré qu’elle sache lire dans son regard la vérité. Que comme elle, il ne voulait pas cette séparation. Qu’on l’avait forcé. Puis Viktoria lui avait envoyé un message plusieurs jours plus tard pour lui annoncer qu’elle lui ramènerait ses affaires. Sur cette seconde confrontation, Pacey craqua. Il lui avait avoué qu’il l’aimait toujours et qu’il ne voulait pas de cette situation. Mais il était trop tard. La Sampi avait déjà changé. Du moins quelque chose chez elle mais il ne savait pas quoi. Hier lorsque la jeune femme débarqua chez lui, l’enseignant comprit qu’elle avait une addiction à l’alcool. Il espérait tant qu’après leur nuit d’amour la Sampi reste avec lui. Mais bizarrement lorsque Viktoria qu’ils devaient parler, le garçon fut visiblement triste. Son silence aussi bien que son visage étaient révélateurs. La gorge serrée, il détourna le regard vers les quelques cartons qui trônaient le sol. Depuis qu’il n’avait plus de meubles, Pacey avait mis ses vêtements dedans. Réfléchissant à ce qu’il avait pour pouvait aller à Miss Pedersen, il se leva et alla voir dans le premier carton. Il y prit un tee shirt et un pantalon de jogging qu’il tendit à Viktoria.

    Pacey se décida enfin à ouvrir la bouche pour essayer de dédramatiser la situation : " – Désolé, je… Je n’ai pas de soutien gorge. En revanche si tu veux, je… Je peux te donner un de mes boxers mais je doute que ce soit agréable pour toi de le porter. “


Après la réponse de Viktoria, l’enseignant se dirigea vers la cafetière où il prépara du café à la cannelle. Il savait que c’était la boisson préférée de sa petite amie. Lorsqu’il en avait trouvé après leur rupture, il en avait acheté pour se rappeler des goûts de sa chérie. Loin des yeux loin du cœur… Oui mon œil ! Il ne savait pas se détacher d’elle. Un mois après leur rupture, il était toujours aussi accro si ce n’était plus encore. Faisant comme si il n’avait pas comprit que Viktoria voulait le larguer, Pacey posa les deux tasses de café sur le bureau – qui était devenu l’unique meuble du studio avec sa chaise. Il laissait Viktoria s’asseoir sur la chaise. Lui vola un baiser de passage et s’asseoir sur le matelas au sol qui était juste à côté d’elle. Pacey avait pris sa tasse. Il trempa sa lèvre dans le liquide encore chaud, voulant en boire mais il n’y arrivait pas. Face à sa petite amie, il lui sourit timidement faisant comme si de rien n’était.

    Pacey ne sachant pas trop quoi dire : " – Tu… Tu as bien dormi ? “

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MessageSujet: Re: Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥ Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥  - Page 2 EmptyJeu 19 Jan - 21:13

Le regard que Pacey me lança lorsque je lui dis que nous devrions parler me rendit perplexe. J’avais l’impression d’avoir lancé une bombe atomique dans ses pensées. Et j’avais beaucoup trop le mal de vivre ce matin pour essayer de comprendre quels scénarios mon ex petit copain s’était fait en tête. Enfin, si, il y avait simplement une chose qui me venait en tête. Mais elle était impossible. Pacey pouvait bien être le plus grand romantique du monde, il ne devait pas croire que je lui pardonnais tout ce qu’il m’avait fait subir. Bien sur, ce n’est pas lui qui m’avait fait aller dans des bars, qui m’avaient forcé à avoir du sexe sans intérêt avec des inconnus ou encore de perdre la carte avec des junkies comme Sasha. Mais c’était sa faute si je me sentais si horriblement seule et délaisser. Si je me sentais si moches et peu attirance. Et si je cherchais dans ses consommations superficielles un semblant d’oublis de ma propre existence. Je lui en voulais de m’avoir fait croire en l’amour, de m’avoir fait croire qu’il était le bon, pour ensuite me mentir librement lors de notre rupture. Il avait agis exactement pareil à ce qu’il savait que mon ex petit copain m’avait fait. Certes Pacey ne m’avait pas trompé. Mais il m’avait fait croire en l’amour et s’était voilé la face pour me laisser tomber. Déjà fragile, je devais revoir Mikael dû au procès qu’il collait à mon jumeau. J’avais cru être assez forte pour y faire face sans bronché avec Pacey a mes cotés. Mais qui aurait cru que le professeur était tout aussi salaud que lui. Certainement pas moi. Malgré tous les avertissements que mon coloc et mon frère m’avaient faits, j’avais voulu aveuglément aimer. Mais il avait rompu ce lien aussi brutalement qu’il avait commencé. Je maudissais le bureau de mon ex, et plus jamais je n’y remettrai les pieds. Bien qu’il ait été remplis par un autre professeur. J’évitais le département de cinéma comme la peste, m’offrant en tête trop d’images, trop de douleur. Me foutant les boules comme jamais. Et pour au moins réussis mes cours, pour réussir quelque chose dans ma vie, je devais être apte a écouter lors de mes classes. Faute de relation amoureuse, je me marierai avec la scène. Plusieurs grands acteurs et actrices faisaient de la sorte. C’était poétique et dramatique à la fois. J’aimais cela. Je commençais à croire que je serais seule à jamais et que je n’enchainerais que les relations plus ou moins banales, comme lors de mon lycée. C’était peut-être mieux ainsi. Je ne passerais pas des mois à être l’ombre de moi-même. Il y avait deux sortes de relations amoureuses. Les plus ordinaires. Celles qui s’enflamment, qui se calme, joue de stabilité et qui dur des années sans grands éclats. Et il y a les fusionnelle. Celle qui explose d’un coup d’œil et qui se consume rapidement. Un véritable feu d’artifice d’émotions pour retomber morte aussi rapidement qu’elle s’est illuminé. J’avais vécu deux de ces relations l’une à la suite de l’autre. Et si le moment d’artifice était magnifique, magique et divin, je m’étais brulé le cœur au troisième dégrée. Je devrais peut-être retourner à quelque chose de plus calme et posé. Moins excitant et prodigieux, certes, mais qui protégeait le cœur de toute déchirure. Je devenais effrayer de l’amour et totalement blasée. J’avais fais un pacte avec moi-même. Pas de petit ami en 2012. Que des fréquentations et des histoires sans noms. M’épargner pour mieux guérir. C’était ce que je pouvais de faire de mieux pour moi et pour mon jumeau. Me retrouvé, redevenir l’ancienne Vik et rien de plus. Oublier la dernière année. J’avais envie d’écrire sur les murs les plus grosses injures possible face à 2011. Mais a quoi bon continuer à patauger difficilement dans le passer, valait mieux faire ce que je faisais avec Pacey au début. Quand tout allait mieux. Et ne vivre qu’au présent. À trop prévoir l’avenir, on se fout la tête directement dans un mur.

«Pas besoin de sous-vêtement, ils doivent bien être à quelque part dans ton appart, je ne veux simplement pas sortir nue des couvertures. » Il faisait froid dans son appartement. Je ne m’en étais jamais rendu compte. Où c’était peut-être nouveau? Enfin. Je pris ce qu’il me tendit et lui murmurai un «merci» avant d’enfiler son gilet et ses jogging. Il se dirigea vers la cuisine. Oh, du café ne serait pas de refus. Je me grattai le crane en m’étirant lourdement. Puis j’allai tirer sur le rideau de la chambre à mon ex petit ami pour qu’un petit rayon de soleil éclaire l’appartement plutôt sombre. Je me dirigeai vers la cuisine et je ne pu m’empêcher de figer quelques seconde en constatant qu’il n’y avait plus rien. Sa table était partie, il n’avait plus d’étagère. Rien. J’avais cru percevoir un vide en entrant dans l’appartement hier, mais je n’avais pas réalisé l’ampleur que cela prenait. Me tournant vers la chambre je constatai un peu horrifié que Pacey n’ait plus aucun meuble. Intriguée par la situation, je préférai me taire et j’allai retrouver mes sous-vêtements au sol ainsi que ma robe. Je me dirigeai vers la salle de bain histoire de me changer. Bon, au moins il y avait encore une toilette. Je pris quelques temps pour me coiffée avec mes doigts et remettre mon soutient gorge et ma culotte en place. Je vint pour prendre ma robe mais l’odeur que laissait échapper les vêtements de Pacey me parvinrent au nez. Plaisir coupable, je voulais rester avec son odeur le plus longtemps sur moi. Je remis donc ses vêtements, plaçant ma robe sur un crochet. Je la mettrai avant de partir.

L’aspirine commença à faire effet lorsque je sortis de la salle de bain. Une odeur de café à la cannelle me fit sourire. Mon café préféré. J’étais à la fois étonnée qu’il s’en souvienne, que qu’il en possède. Je m’assis sur la chaise qu’il me montra puis pris le café. Il s’assit sur le lit. Avec la base manquante, nous n’étions pas au même niveau. Et je détestais ça. Inconsciemment, il aurait une impression de dominance de ma part. Et ce n’était nullement ce que je désirais. Je voulais une conversation d’égal à égal. Je me mordis la lèvre histoire de garder le plus longtemps possible le gout de celle de Pacey puis je pris une gorgée. Oh bon sang. Ce café était mon meilleur ami ce matin. «Oui» dis-je en me levant puis en m’assoyant à ses côté. Même niveau, même égalité. «Et toi?» J’écoutai sa réponse en buvant encore. La caféine me réveillait tranquillement, chassant le brouillard de mon esprit. J’avais encore l’estomac à l’envers de la veille, mais au moins, la migraine partait. «Tu déménages?» posais-je. Ma curiosité était beaucoup trop assoiffée pour laisser passer sous silence le manque de matériel dans l’appartement de Pacey.

Il y avait de long silence, des non-dits. Il fallait crevée l’abcès, et je dus le faire. Pacey semblait trop nerveux à mes cotés. «Je crois que je te dois des excuses» Dis-je en baissant les yeux. «J’ai pas été correct dans ton bureau la dernière fois. J’ai dit des choses qui étaient vraiment méchante et j’ai même attaqué la seule chose sur laquelle tu étais sensible et que tu m’as confiée secrètement dans le simple but de te faire mal. » Je parlais du livre. Celui que j’avais vu près du lit. De voir le marque page me fit sentir coupable. Il lisait vraiment cette cochonnerie. «Je… c’était pas correct de te parler de Brooke. Et c’est faux que tu es nul au lit okay? Je… je t’en voulais de m’avoir quitté. Je t’en veux toujours. Et j’ai voulu te faire mal autant que tu me faisais mal. C’était égoïste et puéril. Alors…je suis désolé. Voilà» Je ne le regardais pas, trouvant les motifs de son plancher beaucoup plus intéressant. Je m’excusais rarement de la sorte et je marchais sur énormément d’orgueil pour lui faire pareil aveux. «Je sais pourquoi tu m’as quitté. Eirik m’a montré la revue. Il m’a expliqué la raison. Et je t’en veux énormément de m’avoir mentit. La vérité aurait été moins difficile à avaler que la connerie que tu m’as inventé. » Je bus une gorgée de café. Bon voila. Les sujets tabous étaient sur la table. Restait plus qu’a voir comment le reste de la conversation allait tournée.
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MessageSujet: Re: Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥ Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥  - Page 2 EmptyJeu 19 Jan - 22:48


Viktoria refusa le boxer de son ex. Ce dernier ne lui en voulait pas car si les rôles avaient été inversés, il ne serait mal vu avec un string à dentelle de la Sampi. Ca ne devait pas du tout être confortable et en plus la ficelle de derrière devait entrer dans les fesses. Arf ! Le jeune homme n’a jamais compris comment des femmes pouvaient mettre ce genre de truc. Vu l’ampleur du tissu plutôt absence, la gente féminine ne s’en porterait pas plus mal de faire sans. Bref ! C’était un des mystères de la vie que le Workers n’éluciderait sans doute jamais. Ce que rendit plutôt triste l’enseignant fut que l’étudiante voulait cacher sa nudité. Elle avait peut être peur qu’il lui saute dessus. En même temps au réveil, c’était Viktoria qui caressait l’intimité de Pacey et non l’inverse.

    Pacey : " – Je… Je t’ai déjà vu en tenue d’Eve tu sais… “


Il se mit à rougir en détournant le regard le temps que Viktoria se rhabille. Etant habitué à n’avoir que peu de chauffage et encore lorsqu’il en avait, Pacey s’était adapté au froid. A force il n’y faisait même plus attention. La cuisine était bien vide aussi. Mis à part les meubles loués avec le studio, il ne restait pour ainsi dire plus rien. Le mini congélateur avait disparu ainsi que le frigidaire. Seuls étaient encore là la cafetière et la plaque de cuisson à gaz – comme ceux utilisé dans les campings -. Le reste s’était volatilisé. Le jeune homme n’avait vraiment pas eu le choix. Il devait payer son loyer ainsi que les derniers paiements de la bague de Viktoria. Le plus simple aurait été qu’il se sépare du bijou pour écoper une partie de ses dettes. Mais il ne voulait pas. C’était le dernier souvenir de son couple avec l’étudiante. Certes pas très bon car elle avait refusé sa demande en mariage mais ce n’était pas grave. Et puis Pacey ne pouvait pas non plus la rapporter à la bijouterie. Car à l’intérieur de l’anneau il avait fait gravé « Je t’aime Princesse » en norvégien. Ce bijou – mis à part le livre – était tout ce qui lui restait de la femme de sa vie.

Après s’être habillé et recoiffée, Viktoria vint s’asseoir à côté de Pacey sur le matelas. Que la terre était basse ! Mais bon ça aussi on s’y habitue très rapidement. Le matelas semblait plus dur car il n’avait plus de sommier et était posé à même le sol. Mais bon c’était bon pour le dos parait il. La Sampi avait bien dormi. Ce qui fait sourire le Workers car pour lui aussi c’était le cas. C’était sa première véritable nuit de sommeil depuis plus d’un mois. Et cela faisait un bien fou. Pour réponse, il fit un simple hochement de la tête en gardant son air rêveur. Mais son sourire s’effaça brutalement lors de la question de sa petite amie. S’il déménageait ? Si seulement cela aurait été le cas, Pacey aurait préféré.

    Pacey : " – Euh… Non… Non pas du tout. Sauf si… Sauf si mon propriétaire me met à la porte et donc s’il faut que je trouve autre chose sinon non. “


Le garçon aurait pu faire l’innocent et lui demander pourquoi elle croyait cela. Mais il savait bien que Viktoria n’était pas idiote. Mentir ne lui servait à rien mis à part seulement s’entasser. Pacey hésita un moment. Devait il ou non expliquer le pourquoi du comment de tout cet espace libre ? En fait il n’avait pas trop le choix. Le silence se faisait long et lourd. Il devait répondre.

    Pacey : " – Je… J’ai dû me séparer de quelques meubles pour m’en sortir financièrement. Pour… Pour pouvoir finir de rembourser l’argent que je devais à Brooke mais aussi pour payer une partie de mes charges… “


Pacey se sentait plus pathétique que jamais. Il avait décidément tout perdu. Il ne manquait plus qu’il se retrouve à la rue, chose qui ne serait tarder s’il ne retravaillait pas assez rapidement. Le garçon évitait le regard de Viktoria. Oui c’était sûr maintenant : il ne la méritait pas. La Sampi méritait bien plus que cela. Il ne lui arrivait pas à la cheville. Il ne méritait même pas cette attention qu’elle lui portait à cet instant même. Un nouveau long silence se fit. Le Workers était mal à l’aise. Il tenta une nouvelle fois de boire une gorgée de café mais il n’y arrivait toujours pas. Heureusement qu’à la base, il avait triché en remplissant les deux tasses. Autant qu’à sa petite amie, il avait versé une dose de café normale, autant qu’à lui-même, il n’avait mis qu’un fond. Viktoria coupa le silence pour revenir sur leur rupture. Elle attaqua directement avec ses excuses sur les horreurs qu’elle lui avait dites. Pacey jeta un coup d’œil vers le livre. Maintenant elle prétendait qu’il n’était pas si nul que cela. Le garçon aurait aimé la croire mais il n’y arrivait pas. Il sentit ses yeux s’humidifier. L’acteur les essuya vite avant que les larmes ne tombent.

    Pacey avait la voix qui se cassait : " – Bien sûr que si tu as été correcte. Tu le pensais vraiment lorsque tu l’as dit… Et je ne peux pas t’en vouloir… Mais sache que… Que je n’irai jamais avec Brooke. Elle… C’est… C’est du passé… Quand on… Quand toi et moi on s’est mis ensemble, je… J’ai coupé tout lien avec elle. Je ne voulais pas que mon cœur soit partagé entre vous deux. En m’éloignant d’elle j’avais fait mon choix… “


Pacey faillit lui dire à quel point il l’aimait mais il se tut. Il n’avait pas oublié que la veille Viktoria lui avait demandé de ne plus lui parler d’amour.

    Pacey : " – Donc tu n’as pas à t’excuser. Je ne t’en veux pas. “


Viktoria savait pourquoi il avait rompu avec elle. Mouais bon… L’article n’était que le début de tout. Pacey n’avait pas tout dit à Eirik.

    Pacey : " – Je devais te protéger. Sinon ils… Ils t’auraient virée aussi… Et je refuse que tu gâches ta vie pour moi. “

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Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥ Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥  - Page 2 EmptyJeu 19 Jan - 23:40

L’appartement était vide, trop vide. Je n’aimais pas ça. C’était comme une vision de maison abandonné. Je ne comprenais pas ce qui se passait, ce pourquoi j’avais fait l’hypothèse du déménagement. Mais il corrigea rapidement ma pensée en me parlant de la triste réalité dans laquelle il était plongé. Bon sang, un mois de séparation et tout dérapait dans sa vie. J’avais du chagrin pour lui. Je regardai la bague qu’il m’avait offerte à noël qui trônait au dessus de son livre. Il s’était endetté pour moi alors qu’il croulait déjà sous les fardeaux financiers. Maintenant qu’Eirik m’avait appris la vraie raison de son départ, je comprenais pourquoi il m’avait acheté une si magnifique bague avant de rompre avec moi. Loin des pensées que j’avais eu sur mon refus de sa main, mais tout aussi tragique. Surtout que maintenant il se retrouvait sans moi et sans argent. J’avais littéralement brisée la vie de Pacey, et je m’en voulait horriblement. Je lui lançai un regard désolé, espérant qu’il n’y voit pas de la pitié ou de la compassion mais la plus sincère des excuses. Bon sang… «Il n’existe pas des logement moins cher? En Norvège le gouvernement construit dans les villes des loyers pour les gens à bas revenus, meublé et tout. Ca vient d’Amérique ce concept alors peut…peut être regarde pour ce genre de truc. Ca pourait t’aider.» Je tentais de lui apporter le seul support que je pouvais. Je ne pouvais plus rien pour mon ex petit ami, mais ma culpabilité n’en démordait pas.

Brooke. J’avais oublié que je l’avais mentionné. Dans ma rage, mes mots semblaient avoir dépassé ma pensée. Et largement. Je me mordis la lèvre, honteuse. Oh bon sang. J’y avais été fort, bien plus que je ne le pensais. Et je comprenais maintenant pourquoi les cernes trônaient sous ses yeux éteint. La bonhomie de Pacey n’était pas au rendez-vous ce matin. Mais je ne pouvais pas lui en vouloir. La veille avait été catastrophique au plan mental. Génial au plan physique, certes, mais maintenant nous étions dans une impasse considérable. Je refusais que Pacey devienne une de ses conquêtes, comme j’avais avec Noah, qui ne constatait qu’à s’appeler lorsque le besoin physique était présent. J’avais beaucoup trop vécu de choses avec Pacey pour le ranger dans la catégorie des relations exutoires. Je lui devais ca, je nous devais ça. Mais si ma raison me disait de ne plus jamais répété l’expérience, je me retenais à deux main pour ne pas stopper notre conversation sérieuse pour l’emmener dans mes bras et monter au septième ciel. Malgré toutes les larmes et la rage que je pouvais ressentir contre lui, je l’aimais. Je ne l’avais pas oublié. Je voulais l’avoir a mes cotés. Mais. Il y avait beaucoup trop de mais qui permettais se retour. Nous étions condamnés à n’être que deux amants distant et solitaire. Et cette constatation serra ma poitrine jusqu’à me faire mal. Mon souffle se coupa un instant, incapable de porter la douleur. Ce réveil n’était que la constatation de l’échec amoureux que nous étions. Nous ne pouvions pas nous remettre ensemble, peu importe la suite de la discussion. J’avais besoin de tout mon courage pour ne pas éclater en sanglot. Je voulais une conversation calme et posée, ce n’était pas en devenant hystérique que ça allait arriver. La dernière fois, les dégâts émotifs dans le bureau de Pacey avait été trop grand. Je pris de grands respires, l’écoutant poursuivre sa penser. «Si tu ne m’en veux pas, moi je m’en veux. Ce que j’ai dis est faux. Je sais simplement que c’est un sujet sensible pour toi le sexe Pacey et… » J’hésitai une seconde puis je poursuivis ma phrase. Nous devions être honnêtes l’un envers l’autre. Pour mieux nous dire au revoir. «…je me sentais dans le même état que lorsque Mikael m’a laissé tomber. Et je refusais de passer des mois enfermer dans ma chambre et à quasi me pousser au suicide. Ma peur s’est transformée en colère. J’avais si peur que tu m’attaques encore plus fort que la rupture que j’ai répliquée avant même que tu ne sois réellement méchant. T’es bon au lit Pacey, tu t’améliore de fois en fois. Et …» je ne pouvais lui souhaiter bonne chance pour ses futurs conquête. C’était trop dur pour moi. «Voila quoi..» Je le regardai, lui lançant un petit sourire triste. Bien que nécessaire, cette discussion était absolument difficile à vivre. Surtout dans ces silences, lourd de chagrin. Il y avait une tension entre nous, comme si nous étions tout deux sur le point de flancher et de faire l’amour sauvagement à l’autre en lui hurlant qu’il l’aimait. Mais rien n’était fait. Et chaque petit geste amplifiait cette bombe a retardement que nous étions. «Regrettes-tu? » demandais-je d’un souffle. «De m’avoir choisi au delà de Brooke? Ca aurait surement été plus simple avec elle.» Je n’avais pas vraiment à le savoir. Je ne voulais Mais c’était du pur masochisme. J’avais besoin d’entendre qu’il regrettait, pour que j’arrive à ne plus l’aimer. Pour arriver a coupé le lien que je ressentais pour lui.

Ma tasse a moitié vide tremblait. Ou était-ce mes mains. Je voulais qu’il me serre dans ses bras, que je pleure un moment jusqu’à m’épuiser et qu’il me laisse dormir chez lui encore se soir. Pas besoin de s’embrasser, pas besoin de s’aimer. J’avais besoin de lui. Il était devenu mon air, ma raison de vivre, mon tout. Et alors que je commençais à vivre sans lui, de retourner à ses cotés me rappelait combien je me voilais la face. Combien j’étais incapable de survivre sans lui. Combien il me manquait. Combien je l’aimais. «Écoute ce que tu viens de dire Pacey… tu refuses de gâcher ma vie pour toi…. Mais moi? As-tu pensé que je pouvais ressentir ça aussi. Je refuse que tu gâches ta vie pour moi. Et quand je vois ton appart…je…» je soupirai, prenant sa main. «Je m’excuses. C’est de ma faute tout ca. Sans ce stupide voyage, rien de tout ça ne se serait passé. On continuerait à se cacher, tu aurais des meubles et un job. Je ne serais pas entré chez vous sans en avoir le droit, totalement défoncé pour te mettre dans la situation de ce matin… et on ne serait pas là à mettre nos cœurs meurtris sur la table. » Je mis une main dans ma figure, honteuse, découragée, triste. «Tout ca c’est de ma faute. Et à chaque fois que je m’en veux, je transfert tout ça contre toi. Et je deviens méchante à ton égard alors qu’au fond, c’est moi que je déteste. Sans ce stupide cadeau on s’aimerais toujours.» J’avais toujours la main dans le visage, incapable de le regarder. Mais voix était cassante, mais j’avais réussis jusqu’à présent à la contenir pour ne pas pleurer. «Tu me manque Pacey….» avouais-je. Putain, j’étais tellement pathétique.
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MessageSujet: Re: Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥ Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥  - Page 2 EmptyVen 20 Jan - 0:52


Pacey avait honte de la situation dans laquelle il se trouvait. Et encore plus honte de l’exposer dans les moindres détails à Viktoria. Si cela ne tenait qu’à lui, elle n’aurait jamais été au courant de ça. Il avait comme l’impression de mendier même s’il ne demandait pas d’argent. Et si même la Sampi voudrait lui en donner, il refuserait. Il supportait déjà bien mal que ce soit elle qui avait payé leur croisière. Tout le temps des explications, le jeune homme n’osait pas regarder vers sa petite amie. Il refusait qu’elle ait pitié pour lui. Et pourtant…

    Pacey : " – Regarde un peu ce logement Viktoria. Il est si insalubre qu’on y voit la moisissure des murs à travers le papier peint. J’ai cherché longtemps avant de trouver cet endroit minable. Je… Je n’ai rien trouvé de moins cher. Je… Je pourrais demander à mon père s’il est d’accord pour me loger temporairement le temps qu’on me rende mon travail mais je ne peux pas. Et si la situation s’éternise encore ? Et si mon patron décide de me renvoyer définitivement ? Je ne veux pas être un fardeau pour lui. Je l’ai déjà bien assez été depuis qu’il me connaît sans en plus en rajouter. Je garde encore un infime espoir que Berkeley me réengage. Je dois attendre les résultats de l’enquête de l’académie à mon sujet. Depuis un mois ils épluchent la totalité du travail que j’ai fait. Ils veulent vérifier si je ne fais pas de favoritisme. Si je… Si j’ai les compétences nécessaires pour être un bon professeur. Je n’ai rien à me reprocher. Bien au contraire, je suis toujours mes cours de professorat dans l’espoir de pouvoir revenir un jour. “


Pacey rigolait ironiquement. Puis il reprit son sérieux. Il continuait avec un ton qui se faisait plus amer.

    Pacey : " – Tu ne connais pas la meilleure. S’ils m’ont mis à pied c’est parce qu’ils croient que je suis comme ces enseignants qui courent et sautent après tout ce qui bouge. Ils ne m’ont pas cru lorsque je leur ai expliqué que tu étais bien plus qu’une aventure d’une nuit. Ils se sont moqués de moi lorsque je leur ai avoué que tu étais l’unique femme avec qui je… " Il se stoppa juste le temps de la regarder brièvement. Puis détourna à nouveau le regard. Ses joues s’enflammèrent de plus en plus. " – Enfin tu sais quoi… “


La conversation tourna ensuite autour de Brooke. Car lors de leur rupture, Viktoria avait dit à son ex qu’elle espérait pour lui que Brooke voulait de lui maintenant qu’il avait perdu sa virginité. Elle lui avait souhaité cela car le Workers s’était confié à elle sur son ancien amour à sens unique pour l’une de ses conquêtes. Que cette dernière le savait sans expérience et qu’elle refusait d’être sa première. Pacey avait énormément souffert de ce rejet. Et c’était à cause de cela qu’il avait un peu tardé à parler de ce sujet sensible avec la Sampi.

    Pacey : " – Je n’ai jamais voulu être méchant avec toi. Le problème était que la rupture s’est passée dans mon bureau. Enfin ancien bureau. Et que… Je… Nous étions surveillés. Si on ne rompait pas ils te viraient aussi. Tu comprends ? Je… Quand tu es revenue avec ce carton, je… Je voulais te dire la vérité. Dire ce qu’il en était. Le pourquoi du comment. On m’a forcé. Si on m’aurait laissé le choix, jamais je n’aurai fait ça. Je… Je voulais t’en parler pour avoir ton avis mais ils voulaient une réponse immédiatement. Je n’ai eu aucun temps à la réflexion. Le seul moyen de faire moins de dégâts pour ta carrière comme la mienne, c’était ça. Je voulais t’en parler avant la rupture mais je n’ai pas pu. Depuis le mois passé je n’ai plus ni téléphone ni internet. Je ne pouvais pas prendre le risque de le faire par un des ordinateurs du campus. Ils sont filtrés et bien surveillés. “ Regrettait il ? " – Je ne regrette absolument rien de notre couple. Toi peut être mais moi non. Tu… Tu m’as fait découvrir l’amour et cela dans tous les sens du terme. Je… Je n’ai été heureux que dans tes bras. Notre rupture m’a fit prendre conscience à quel point je tenais à toi. Enfin même si je savais déjà en bonne partie… “ Il eut un regard triste sur la bague. " – Comment dire… Tu… Tu es absolument tout pour moi. Je ne suis rien sans toi. Mais bon j’ai tout foiré n’est ce pas ? “


Cette fois ci, il ne put empêcher la maudite larme de couler. Plus ils parlaient et plus Pacey se rendait compte qu’elle voulait le quitter pour de bon.

    Pacey : " – A t’écouter j’ai l’impression qu’il n’y a plus de “nous”. Mais pourtant cette nuit… ? Tu… On… On l’a passé ensemble, je n’ai pas rêvé. On a… On s’est… Et puis là tu… Tu me manques aussi Viktoria. Ne veux tu pas me laisser une seconde chance ? Pour notre couple ? ... “


Pacey était pathétique. Il pleurait tout en la suppliant de revenir avec lui. Avec la nuit torride qu’ils avaient passé, il avait cru que Viktoria était de nouveau sa petite amie. Mais il semblait bel et bien s’être trompé.
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MessageSujet: Re: Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥ Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥  - Page 2 EmptyVen 20 Jan - 7:03

Plus rien n’avait de sens, et plus la discussion avançait moins je comprenais pourquoi j’avais envie de pleurer et d’exploser. Était-ce par amour, par peur, par détresse. Surement un peu des trois. Bon sang, je voulais un câlin de sa part. Qu’il me dise que toute irait bien. Mais c’était rêver. Car c’était faux. Je devais être grande et affronter la situation la tête haute. Alors que je n’avais qu’une envie; me plonger la tête dans le sable en attendant que le temps passe. Attendre de l’oublier. Devenir amnésique de l’amour. Mais cette attendre durerait une vie. Je le savais. Plus j’avançais à travers les années, plus je devenais désillusionné de l’amour. Et voir que certains pouvaient réussir étaient tout heureux et romantique me foutait une nausée pas possible. Comme quoi, dans ma vie je ne réussissais rien, même pas l’amour. J’étais sur le point de me claquer une déprime et une grosse. J’avais besoin d’aide, mais je préférais l’enterrer par des artifices salvateurs. Sur le coup il faisait du bien. Au réveil c’était une autre histoire. Je devais en accepté les conséquences. Mais cette fois, la conséquence était énorme. Et sans doute trop grosse pour mon cœur qui brandissait des affiches de grèves. J’avais l’impression d’avoir un trou dans la poitrine, et que quelqu’un grattait à travers la plaie pour la faire saigner encore plus. Chaque seconde passé aux cotés de Pacey était pour moi une torture. Mais j’aimais l’agonie qu’il me procurait. Il était à la fois mon poison et mon remède, ma nuit et mon jour, ma plus grande joie et mon plus grand chagrin. Et je ne savais pas géré cette dichotomie intérieure. Ce sentiment que j’avais a son égard de peur et d’amour. Je savais qu’en sortant de cet appartement, j’allais être inconsolable. Que Callum allait me retrouver en pleur dans mon lit en revenant de son quart de travail. Ou simplement déranger Payson et Eirik qui vivaient leur propre drame. Je n’avais pas envie d’être ainsi. Je n’avais pas la force d’être ainsi. J’étais épuisée d’être au bout du rouleau. Et c’est avec l’énergie du désespoir que je me faisais calme et adulte. Car je n’avais qu’une envie en ce moment; me coucher dans les couvertures, me foutre la tête sous la couverture et y rester toute la journée. J’avais besoin d’un moment de pause, où nous stopperait ce malais et que tout serait sur pause. Une journée, une dernière, à le regarder dans les yeux. Pas besoin de s’embrasser ou se toucher. Simplement lui et moi. Sous les couvertures. Loin du monde. Dans notre monde. Implosé certes, mais toujours vivant.

«Je refuse de croire que c’est la seule chose que tu peux avoir Pacey. Cet appartement me fait peur, m’a toujours fait peur. Et en plus, ca te détruit la santé toute cette moisissure. Ca te rend malade.» Je retins de lui faire remarquer son apparence physique. Car je savais beaucoup trop que la situation sentimentale actuelle avait sans doute plus d’impact sur sa santé que son appartement. Mais je voulais lui faire comprendre un point de vu que je partageais depuis le début de notre relation, mais que je m’étais toujours gardée de dire par respect pour lui. «Et si ca ne le fait pas présentement, ca le fera. Pas besoin d’un diplôme en médecine pour savoir ca.» Je but mon café. Bon sang qu’il était bon. Et il me donnait assez de courage pour continuer mon petit monologue. Ma tasse vide, et voyant la sienne de même je me levai et pris les deux coupes pour me diriger dans la cuisine vide. Je continuai à parler, tout en remplissant nos tasses de café.«Je sais que tu as une terrible estime de toi Pacey, mais tu vaux quand même mieux que cette pourriture qui te sers d’appart. Si tu as encore un peu d’amour propre, il faudrait que tu te trouve quelque chose de mieux. Je peux comprendre que tu ne veuille pas emmerder ton père. Mais qu’est-ce que sa te coute de lui demander quand même? Dans le pire des cas il te dira non. Il faut que tu arrêtes de vivre dans l’optique que tous les gens te veulent du mal. Il y a des gens qui t’apprécient et peuvent t’aider. Je suis certaine que si tu vas aux services sociaux, ils vont aussi t’aider. Tu n’es pas le seul en Amérique à avoir des problèmes financiers, ils ont des programmes pour ca. Pour les gens qui ont simplement de quelques mois pour se remettre sur pied.» Je revins devant lui et lui tendis sa tasse fumante avant de m’asseoir à ses côtés. «Enfin après tu fais ce que tu veux, mais c’est mon avis quoi…»

Je le regardai, il avait le regard vide. Je détestais ça. Pacey malheureux était la chose la plus horrible a voir. Ce type était fait pour être un rayon de soleil, une boulle de joie, quelqu’un qui rie et qui chante tout le temps. Pas cet ombre. Mais je ne devais pas parler. Je devais être totalement pareil. «Le directeur, je m’excuse de mon langage, mais c’est un putain de connard Pacey. Il détraque réellement en ce moment. C’est de pire en pires. Il y a des suspensions inutiles et des trucs totalement louches qui se passent. S’est rendue qu’on organise une fête de St-Valentin dans l’école le jour où il ne sera pas là, histoire de se rebellé un peu. Enfin, tout ca pour dire qu’il a perdu la tête… Alors…Ne laisse pas ce type miner ta confiance. Tu es un bon enseignant. Et ils ne trouveront aucune tâche à ton dossier. Mis à part moi bien sur. » J’eu un petit sourire triste et but une gorgée de café. « Ça a du être horrible de les entendre rire, je comprends que ca te décourages. Mais ils n’ont rien contre toi d’accord? On a rompu et c’était le seul point négatif a ton dossier. Maintenant, je crois qu’ils essaient simplement de te faire peur un peu, de t’apprendre une leçon. Alors laisse l’eau coulé sous les ponts, ton job tu le récupéreras, j’en suis certaine.» Je lui fis un petit sourire d’encouragement avant de retourner mon regard sur le mur. Ne pas croisé ses yeux. Sans quoi j’allais éclater en sanglot. «Et sinon, tu peux toujours retourner faire du cinéma. Non?» Je me grattai la tête. L’aspirine ne fonctionnait pas à cent pourcent. Et j’avais une nausée d’enfer. Je me levai pour remplir le verre vide au coté du lit d’eau du robinet. Je retournai dans la chambre. Le regardant, cherchant mes mots, mes paroles. Ouais, tout ce que je voulais c’était m’enfouir dans les couvertures et arrêter le temps l’espace d’une journée. Chose impossible, je le sais bien. Mais l’espoir fait vivre dit on. «Je veux bien comprendre que tu n’as pas eu le temps et tout, mais je ne te crois pas Pacey. Et tu sais pourquoi? Parce que tu aurais pu m’avertir avant tout ce drame que c’était fini. À l’époque, tu avais ton cellulaire, tu avais ton internet. Tu aurais pu me le dire au lieu de m’appeler dans tom bureau et me mentir en pleine face me laissant inconsolable durant des semaines. Ça ne colle pas ton histoire. Si tu avais dans l’idée de jouer le jeu, pourquoi m’avoir larguée sans avertissement alors que tu avais des centaines de possibilité. »

Mon cœur se serra a ce souvenir. Comme chaque fois que j’y pensais. J’avais mal de revoir le regard glacial de mon ex copain sur moi m’annonçant que c’était fini. Heureusement qu’Eirik avait eu l’affront de le confronter, sans quoi je serais encore en train de nager dans le pire des brouillards. «Et…Pacey » Je soupirais. Pourquoi tout était toujours compliqué en amour. Il n’y avait rien de simple. « Je… je peux pas. Hier… hier c’était…» Je bloquais. Je n’arrivais pas a exprimer ma pensée sans me blessée moi-même, sans avoir envie de crevée de dire ça. Le cœur a ses raisons que la raisons ignore, mais cette fois je ne pouvais pas l’ignorer. «Je refuse de dire que c’était une erreur, car une partie de moi ne regrette pas d’être venue. Mais c’était… je ne sais pas ce que c’était hier. Mais je sais que ce n’était pas correct. Car ça complexifie encore plus notre relation qu’elle ne l’est déjà. Je ne regrette pas chaque baiser que j’ai posé, mais nous n’aurions pas du faire cela. On n’a fait que se détruire encore plus je crois…» je me mordis la lèvre, baissant les yeux qui se remplissaient d’eau pour la première fois. J’étais sur le point de craquée, et je ne voulais pas que Pacey me vois vulnérable encore. Je devais être calme, bien que j’éprouvais beaucoup de difficulté. «Mais…je peux pas…je peux simplement nous laisser une deuxième chance» Je relevai un regard douloureux sur lui, mes yeux chauffaient tant je retenais mes larmes. « Mais comment je peux te faire encore confiance Pacey? Comment est-ce que je peut croire ne serait-ce qu’un mot que tu me dis face à tes sentiments face à moi. » Je repensais à Mikael, lui épargnant la comparaison. «J’ai perdue confiance en toi, alors comment est-ce que je peut avoir confiance a nouveau en nous?»
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MessageSujet: Re: Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥ Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥  - Page 2 EmptyVen 20 Jan - 22:46


Alors qu’ils parlèrent du logement de l’enseignant, Pacey-Danyaël scrutait les murs de ce dernier. Il écoutait aussi attentivement ce que Viktoria lui disait. Lui faisant part de ses peurs de ce lieu, de ses inquiétudes concernant la santé de son ex petit ami. Surpris concernant ce dernier point, le jeune homme se mit à regarder la Sampi. Il ne savait pas trop quoi répondre sur le coup. Positionnant une de ses mains contre ses côtes à travers son haut de pyjama, le Workers baissa le regard sur lui-même. Evidemment qu’il savait qu’il maigrissait. Mais il ne pensait pas que c’était au point que sa copine s’en rende compte.

    Pacey : " – Il… Il ne faut pas t’en faire pour ça. Je… Je… Si tu m’entends tousser de temps en temps c’est uniquement parce que je fais un peu d’asthme. Bon… Euh… C’est vrai que l’humidité d’ici à tendance à me donner des crises de temps à autres mais je m’y suis habitué tu sais… Et tant que j’ai de la ventoline, tout va bien.“


Par son bras, il semblait vouloir cacher sa maigreur. Il se disait qu’avec sa cuite, Viktoria n’aurait peut être pas fait attention à sa perte de poids. Mais le regard qu’elle lui lança lui fit comprendre qu’elle n’était pas dupe. Depuis le début de leur relation, le couple s’était beaucoup confié l’un à l’autre. Pacey commençait à avoir peur pour sa santé. Jour après jour, il se sentait encore plus faible que la veille à tel point qu’il restait ses journées entières allongés sur son lit. Avant sa rupture avec Viktoria, le garçon qui n’avait jamais eu de chance en amour avait toujours eu des tendances dépressives. Et là ses problèmes de déglutition, l’acteur savait que c’était bien plus grave. Que cela n’était pas seulement à cause de la perte de son couple. Le garçon hésita un instant. Viktoria qui s’était absentée le temps de remplir leurs tasses de café était revenue à ses côtés. Le Workers prit son courage à deux mains et déboutonna son haut. Son torse pâle et imberbe laissait entrevoir ses côtes à travers sa peau. Intimidé et mal à l’aise il leva les yeux vers la Sampi.

    Pacey : " – Je te remercie pour le café mais… Euh… Je serai incapable de le boire tu sais. Je… Je ne sais pas ce qu’il m’arrive. Je… Euh… Je crois que j’ai un problème. Je ne sais pratiquement plus rien avaler. Et… Euh… ‘Fin au début j’avais des pertes d’appétit mais bon ça n’a rien à voir avec ça je crois. “ Il était embêté de lui avouer ça car c’était de ne plus être avec elle qu’il n’avait plus faim. " – Puis quand je… Euh… Essayais quand même de manger quelque chose ça ne savait pas. Ca ne passe pas. Ca… Euh… Enfin je ne suis pas docteur mais bon euh… Comment dire… Ca… Ca ne vient pas de l’estomac. C’est… Ca vient de la gorge je crois. Tu… Tu penses qu’il faut s’inquiéter ou que ça passera ? Je n’en ai parlé à personne. Je ne sais pas ce qu’il faut faire ni rien. Je ne peux même pas aller chez le docteur… “


Plus tard dans la conversation ils discutèrent du directeur de la faculté et de ses façons d’agir ces temps ci. Pacey-Danyaël ne connaissait pas les derniers évènements qui se passaient là bas depuis son renvoi. Il n’était même pas au courant qu’un bal pour la Saint Valentin était organisé.

    Pacey : " – Tu n’es pas une tâche sur mon dossier Viktoria. Au contraire tu es ce qu’il m’est arrivé de mieux dans la vie. Ne te sous estime pas. S’ils… S’ils ne veulent plus de moi, je trouverai du travail ailleurs et puis c’est tout. Lorsque ma santé ira mieux, j’aimerai réaliser à nouveau des films. Ca me manque les caméras et toute cette atmosphère des plateaux de tournage. Et s’ils décident de me rembaucher, tant mieux. Et quoiqu’ils disent sur nous s’ils découvrent qu’on se revoit, ils ne pourront plus rien faire. Tu n’es plus dans mes classes. Donc bon… Enfin pour moi notre relation n’est plus interdite désormais. “


Viktoria se trompait sur un point.

    Pacey : " – Non je n’avais déjà plus ni téléphone ni rien. Ils m’ont tout coupé pendant qu’on était en vacances. Je ne l’avais pas dit avant pour ne pas t’embêter avec mes soucis. Et puis bon c’est de ma faute. Je dois assumer mes erreurs et mes décisions c’est tout. Même si des fois on regrette nos faits et gestes. “


En parlant de regret, Pacey faisait allusion à leur séparation. Il aurait aimé retourner un mois en arrière et effacer cette vie souffrante de leurs vies.

    Pacey pleurait : " – Alors tu regrettes notre nuit passée ensemble si je comprends bien. Je pourrais te dire que je comprends mais je ne peux pas. J’avais compris assez vite après ton arrivée que tu avais bu. Mais tu savais encore ce que tu faisais. Sinon je… On… Il n’y aurait rien eu. Je t’en aurais empêchée. Je ne pensais pas que tu aurais regrettée par la suite. Je m’excuse pour notre comportement de cette nuit. Et je peux comprendre que tu n’as plus aucune confiance en moi ni à ce que je ressens pour toi. Je ne t’en veux pas. J’ai tout gâché entre nous. Mais comment puis je me racheter ? J’aimerai tellement qu’on reforme un couple tous les deux. Pas toi ? Dis moi qu’est ce que je dois faire. Je ferai tout ce que tu désires. Maintenant qu’on s’est retrouvé je ne veux pas te perdre à nouveau. La vie sans toi est tout simplement insupportable. “

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MessageSujet: Re: Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥ Dead Memories ¤{ hot }¤ ||| Viktoria ♥  - Page 2 EmptySam 21 Jan - 0:32

J’ignorais, lorsque Pacey parla de sa santé s’il était en dénis ou simplement inconscient du fait que son appartement avait tout pour lui nuire. Lorsque j’appris qu’il faisait de l’asthme, j’eu envie de lui foutre une claque derrière le crâne. Non mais il était cinglé ou quoi? La moisissure devait aggraver son état. Dès ma sortie de l’immeuble, j’allais faire une plainte à la Régie du logement pour faire fermer cet édifice. Je préférais Pacey dans la rue que dans un loyer remplis de moisissures et de danger. Je n’avais rien dit au départ, mais j’avais toujours voulu qu’il quitte cet appartement. Et le voir si dépéris et détruit me faisait réellement peur. Je me demandais s’il avait vu d’autres personnes avant moi. Car si c’était le cas, les autres avaient été tout simplement insensible face à son teint cadavérique et sa maigreur. On ne perdait pas autant de poids en un mois, même si on se privait de manger pour une peine d’amour. Ce pourquoi je ne pu que lui lancer un regard glacial et remplis de reproche lorsqu’il osa me mentir et de me dire qu’il n’avait que besoin d’un ventoline pour mieux aller. Il devint encore plus blanc qu’il ne l’était, même si je ne croyais pas la chose possible. C’est à peine si on ne pouvait pas voir à travers lui. Mon regard passa de la noirceur à la terreur en l’écoutant parler de son état actuel. Mois qui avait cru que durant le derniers mois il s’était éclater et avait essayé de l’oublier comme moi je le faisais. Me voilà à me sentir horriblement mal de le savoir malade. Pacey avait beau être mon ex, je l’aimais toujours. Et je m’inquiétais affreusement pour lui. Je me mordis la lèvre, inquiète. «Si tu ne vas pas à l’hôpital à cause de tes problèmes financiers…» J’avais envie de lui dire que ce n’était pas un problème et que j’étais prête à payer pour. Mais je savais qu’il refuserait. Déjà qu’il détestait que je lui paye des trucs lorsque nous étions en couple, je ne pouvais imaginer sa réaction maintenant. «C’est que t’es complètement taré.» Finis-je par dire. «Je préfère que tu sois encore plus endetté et que tu fasses un emprunt à la banque qu’on te retrouve mort dans ton appartement au bout de quelques mois. »Et j’étais plus que sérieuse. Pas besoin de crier ou d’avoir la voix la plus bête pour qu’il le sache. Mais j’eu un ton assez incisif, histoire que le message passe réellement. Je refusais de voir Pacey crevé pour une raison d’argent. «Vous êtes cons aux États-Unis. La santé c’est quelque chose que tout humain à droit d’avoir. Ca devrait être gratuit et non payant. Pourquoi est-ce que c’est que les riches qui ont accès à pouvoir vivre longuement dans leurs frics en laissant les gens pauvre crevé. Votre système économique est pourri. C’est totalement con.» En Norvège, le régime du gouvernement était bien à ce niveau. Si l’on prouvait que l’on était un citoyen du Pays, tout soin de santé était gratuit. Bien sur, pas au niveau cosmétique comme les chirurgies plastiques. Mais personne ne refusait d’hypothéquer sa santé primaire pour pouvoir se payer une bagnole comme ici. Je détestais cet aspect des États-Unis, bien que je ne le sache pas avant ce moment.

J’avais tout sauf hâte au bal de St-Valentin. De voir des couples remplis d’amour se bécoter sur la piste de danse me puait réellement au nez. C’était comme emmener une boulimique regarder les autres en train manger dans un buffet; c’était cruel et viscéralement méchant de faire ça. Mais sous la pression que me foutais mes amis, je du me résigner et accepter d’y aller. Ils voulaient que je sorte, que je recontre des gens, que je m’amuse un peu. Mais un bal qui célébrait le couple et qui rendait les célibataire encore plus désespéré de ne pas passer la soirée seul n’était pas dans ma vision de passer une belle soirée. Mais pour arrêter de me faire emmerder par leurs insistance et pour ne pas avoir à pleurer toute seule dans ma chambre ce soir-là, j’avais demandé a un des Sampis dans la salle commune de m’accompagné. Nous ne nous connaissions qu’a cause d’une relation - un peu malsaine pour moi- qui ne concernait que lui, moi et son lit. Mais c’était une toute autre histoire. J’avais fermé le clapet à Eirik et mes autres amis. Plus qu’a porter un masque quelques heures et lorsque j’avais envie de vomir devant trop d’amour dégoulinant, je quitterai sans demander mon reste. De toute façon, ceux qui faisaient un si grand plat pour que je vienne risquaient d’être simplement trop occupés pour savoir ce que je foutais de ma peau dans cette soirée. Enfin bref, je n’avais absolument aucunement hâte au bal dans trois jours, et je n’avais toujours pas trouvé ma robe. Un vrai calvaire. Mais je devais concentrer mes efforts à ne pas penser à ses superficialités. Pour la première fois, Pacey et moi avions une réelle discussion. C’était ce que je voulais. Pas question de la gâcher en pensant à des futilités. «Tu es un bon prof Pacey, je souhaite vraiment que tu retourne à l’université. C’est un peu de ma faute tout ça après tout. Mais dit toi que sinon, c’est la vie qui t’envoie un signe…» Je bus un peu mon café, songeuse. «Aimes-tu ton boulot Pacey? Celui de prof? Car à t’entendre, la caméra te démange plus que les corrections d’examens.»

Je fus fière de Pacey, lorsqu’il me parla d’endosser les conséquences de ses actes. Il m’avouait avoir fait une erreur en me laissant tomber. Mais le mal était fait. Et qu’il le constate sans que j’ai à lui crier par la terre me fis sourire. Il était rare que je voyais ce Pacey si posé et terre à terre. C’était étrange à voir, mais pas désagréable. C’est ce que j’aurais voulu avec lui. Parfois être comme ça et parfois avec son cœur d’enfant. Mais je ne pouvais pas changer sa personnalité en entier non plus. Ce ne serait que trop égoïste de ma part. Mais je fus tout de même incapable de croire qu’il n’y avait aucun moyen de me parler de cela en privé avant de me faire cette scène qui nous avait poussés au bout du rouleau tout les deux. «Okay. » dis-je en considérant sa réponse mais en ne la croyant pas. Comment le croire sur se sujet alors que dès le départ il me mentait? Et lorsqu’il vint à paraphrasé mes propos je soupirai en passant une main dans mes cheveux. «Alors là je t’arrête Pacey, ne me fait pas dire des choses que je n’ai jamais dis en les faisant passer pour tes propres angoisses. Tu fais toujours ça, c’est agaçant à la fin…» Je pris un grand respire en le regardant. Je ne voulais pas me fâcher contre lui, ce pourquoi je pris un moment avant de poursuivre ma pensée, histoire de me calmée. «Je ne regrette pas la nuit passée. Et je ne vois pas pourquoi tu t’excuse. On est des adultes. A ce que je sache, tu ne m’as pas violé. Oui j’étais défoncée, bien plus que tu ne te l’imagine. Mais au bout de la nuit, penses-tu que mon sang s’était légèrement éclaircit de tout ça? M’as-tu vu arrêter en panique? Non. Je dis simplement que…» Comment lui faire comprendre sans qu’il ne se claque une crise de panique. «Tu as été le premier à me demander de ne pas compliquer les choses entre nous. Et avouons le, la soirée d’hier à été géniale. Est-ce qu’on la regrette? Pour ma part non. Mais est-ce que ça complexifie notre relation. Oui. Totalement. Et tu n’as pas le droit de dire le contraire. Les questions que tu me poses en sont la preuve. » Il était rare que je dise le fond de ma pensée sur les sujets plus sensible de Pacey. Mais j’avais besoin de m’ouvrir le cœur une bonne fois pour toute. J’avais toujours été patiente, mais je commençais à croire que peut importe ce que je ferai, Pacey trouverait toujours un moyen d’angoissée. Mais, il fallu le dire, lorsqu’il m’avoua que la vie sans moi était insupportable, mon cœur chavira et commença a battre rapidement. Moi qui rêvais d’entendre ces mots depuis notre rupture…

Mais je ne pouvais plus me mettre la tête dans le sable. J’avais trop souffert de cela avec Mikael, et je souffrais trop depuis un mois pour que ses quelques mots recollent les pots cassés. «Je ressens encore quelque chose pour toi Pacey. Mais je ne peut plus dire que je t’aime. Tu as brisé la confiance que j’ai en toi. Non seulement avec tes paroles, mais avec tes gestes. Comment savoir si quoi que tu fais es sincère. Si je veux faire un couple avec toi? » J’hésitais. J’avais peur de lui faire de faux espoir. Mais je lui faisais un sermon sur le mensonge, je refusais de lui servir la même cuisine. «Bien sur que oui. Mais…» Je me mordit la lèvre. «Il y a beaucoup trop de mais dans notre relation pour que j’aie envie de me casser encore les dents. Tu n’es pas le seul à souffrir de tout ça tu sais. » Je reniflai, maudissant le sentiment amoureux qui naquit en moi et que je devais réprimer. Je ne pouvais pas craquer. Les conséquences étaient trop lourd. Je ne pouvais plus aimer. C’était trop dur. «Tu me demande quoi faire…Comme ça…. Comme s’il y avait une liste à cochée de tout ce que tu dois faire et accomplir. » Je me grattai la tête. «Ca me donne le mauvais rôle tu sais. Et je déteste ça. Si tu veux changer et me le prouvé, c’est à toi de trouver comment. Pas à moi à te dire comment changer pour mon propre plaisir. C’est juste trop égoïste et je suis pas comme ca ». Je terminai ma deuxième tasse de café et je la déposai au sol. «J’ai beau rêver d’être une princesse, pour m’avoir il ne faut pas accomplie les actes a-b-c-d, de combattre un dragon et me secourir héroïquement pour que tout s’arrange.. »
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