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A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke]

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MessageSujet: A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] EmptyVen 7 Oct - 23:29


    Après avoir quitté l’université un peu plus tôt dans la journée, Alcide n’avait pas su où donner de la tête. Un rendez-vous galant le soir même, cela signifiait beaucoup de choses, mine de rien. Certes, l’homme avait proposé cela en ayant en tête que, puisqu’il avait épousé Brooke sans autre forme de procès, elle avait tout de même bien le droit de passer une soirée un peu inhabituelle avec lui. La soirée du rencard qu’ils n’avaient jamais eu ensemble, la soirée où ils se seraient séduits mutuellement pour aboutir à ce fameux mariage…
    Car c’était sans doute à la fois le point d’orgue de leur relation et le début de la pente savonneuse, ce mariage. Point d’orgue car c’était très certainement le plus gros délire qu’ils avaient partagé… pente savonneuse parce que, malgré tout, il avait fallu pas mal de temps entre ce fameux soir à Vegas et aujourd’hui, pas mal de temps pour que tous les deux essayent de se comporter en adultes et pas comme des gosses préférant se fuir ou feindre d’ignorer ce qui s’était passé…

    En somme, la soirée, avant même qu’elle n’ait commencé, revêtait d’ores et déjà des allures de soirée qu’il ne fallait faire foirer sous aucun prétexte. Pour la simple et bonne raison que c’était une soirée importante. Peut-être primordiale, même. Alors, il fallait mettre le paquet pour que tout soit parfait. Car Brooke serait parfaite, Alcide le savait déjà. Il devait être à la hauteur de l’élégance et de la perfection de sa jeune collègue. C’était indispensable.

    Il partagea son après-midi entre quelques courses, afin que tout soit parfait, et passa également chez un fleuriste, pour avoir un bouquet de roses digne de ce nom. Quinze. Un nombre impair pour éviter la superstition. Huit fleurs rouges et sept blanches, car tout en rouge aurait été un peu excessif. Et puis, cela faisait, symboliquement, un mélange de passion et de pureté, créant, si on mélangeait tout cela dans une palette de peintre, la couleur de l’amour en même temps que celle de l’érotisme, selon le dosage des pigmentations utilisées… Et puis il était rentré chez lui.

    Van Stexhe aimait s’accorder aux couleurs des tenues de ses compagnes, mais n’ayant aucune idée de ce pour quoi allait opter Brooke, il avait fini par se décider pour son smoking tuxedo Calvin Klein (mais la marque importait peu) avec la chemise blanche, la cravate – une rareté pour lui qui n’en portait jamais –, le veston d’un beige accordé à la cravate rayée, et il n’avait omis aucun détail.
    Oui, le smoking serait de rigueur ce soir. Il fallait être classe pour accompagner une femme comme miss Rowen-Glaswell, après tout. Elle méritait le meilleur de lui-même.

    Ayant préparé sa tenue de soirée, Alcide avait passé un coup de téléphone à son fils, Pacey, pour lui demander s’il pouvait garder Elyott ce soir. Pour le quinquagénaire, c’était une sorte de petit test, pour voir s’il pouvait avoir confiance en son fils biologique, d’abord, ensuite pour voir si le courant passait bien entre Elyott et lui. Car ça, c’était primordial pour van Stexhe. Le jeune Weelsher avait besoin de son parrain, de toute manière, mais ce n’était pas le cas du jeune Stenfler qui, à son âge, devait être tout à fait capable de se débrouiller sans avoir à dépendre d’un adulte.
    Pacey avait accepté, ce qui conforta Alcide dans l’idée que, malgré tout ce qui avait pu se dire entre eux l’autre jour, ce garçon était un type bien, capable de rendre service et d’être disponible. C’était un bon point pour Pacey, ça.

    Le jeune homme viendrait à Noriega Street pour faire connaissance avec Elyott, un peu plus d’une quarantaine de minutes avant qu’Al ne se rendît à son rendez-vous. Cela laisserait le temps à van Stexhe d’expliquer la situation à son filleul et de présenter Pacey au petit bonhomme. Quelque chose lui disait déjà que ces deux-là pourraient très bien s’entendre, car ils étaient tous les deux très attachants, chacun à leur manière…

    Raccrochant, le professeur de psycho prit une profonde inspiration. La première chose à faire, maintenant, en attendant qu’Emy vienne déposer Elyott – c’était leur jour de balade ensemble, et avec la maladie dont souffrait miss Conway, Alcide n’avait pas le cœur à lui enlever Elyott – c’était de prendre une bonne douche, pour avoir les idées claires. Allumant l’eau et laissant chauffer le liquide pendant qu’il se dévêtait, Alcide tentait de faire le point mentalement… puis, il entra dans la cabine de douche et prit un plaisir fou à laisser l’eau chaude couler sur lui. Il s’apprêtait, en réalité, à faire bien plus qu’aller à un rencard, ce soir. Et la discussion qu’il avait eue avec Brooke dans la salle des professeurs allait en ce sens. Il y réfléchissait tout en passant les mains sur son corps, sans pouvoir s’empêcher de fermer les yeux en déposant de la mousse sur ses pectoraux, se caressant, en fait comme si ce corps était à quelqu’un d’autre. Il se lavait sans doute bien plus lentement qu’habituellement, aussi, parce qu’il prenait bien son temps pour n’oublier aucune partie de son corps et aussi parce que ses mains passaient elles-mêmes plus lentement à certains endroits.

    Il était difficile de ne pas penser à tout ce qui s’était dans la salle des professeurs de Berkeley. Laissant un doigt courir sur ses lèvres, Alcide se rendait compte qu’il avait été particulièrement marqué par ce baiser. Pourtant tout simple, un tout petit baiser de rien du tout : Brooke avait à peine posé ses lèvres sur les siennes… mais cela avait chamboulé pas mal de choses, sans en avoir l’air. Et plus il y repensait, plus van Stexhe s’en voulait de ne pas avoir rendu ce baiser à la jeune mathématicienne. C’était une erreur de sa part, sans nul doute et, bien qu’au début de leur conversation il avait émis quelques réticences à avoir cette discussion, étant donné l’existence d’un fils biologique pour lui, une fois que Brooke l’avait remis à sa place, plus rien n’avait pu les arrêter…

    Coupant l’eau une fois bien propre, Alcide s’essuya dans la douche, avant de nouer la serviette autour de sa taille pour sortir de la cabine. Il resta planté quelques minutes devant le miroir, hésitant à se raser de près ou non. Il savait bien que certaines femmes aimaient l’aspect un peu négligé, voire sauvage, que pouvait conférer une barbe de deux jours, mais Brooke l’avait déjà vu comme cela ce matin. S’il se rasait, elle verrait qu’il avait fait un effort pour elle… Il se passa une main sur la joue. Il ne piquait pas. Ce n’était pas vraiment doux, enfin si, mais pas aussi doux que peut l’être une barbe plus longue…
    Finalement, la décision s’imposa lorsque van Stexhe imagina le déroulement de la soirée. Se faisant plusieurs scénarios dans la tête, l’homme préféra ne pas risquer de se couper en se rasant. Et puis, vu la tenue chic qu’il allait porter, un petit côté faussement négligé, ça pouvait avoir son charme.

    Il se vêtit d’abord de manière décontractée, parce qu’Emy allait bientôt ramener Elyott et qu’il n’était pas question que la jeune femme se pose des questions sur le rendez-vous qu’avait van Stexhe ce soir. Tout lui expliquer aurait été trop long et Alcide n’avait pas très envie de faire face à ce qui pourrait tourner à un interrogatoire s’il n’y prenait pas attention. Il se présenta donc à son amie habillé normalement, comme si de rien n’était, par souci de ne pas éveiller de soupçons ou quoi que ce soit d’autre.

    Une fois miss Conway partie, l’homme fit goûter Elyott et en profita pour lui dire que ce soir il serait de sortie.


    "Elyott, ce soir, tu vas faire la connaissance d’un grand maigre un peu bizarre… mais ne t’en fais pas. C’est mon fils et je lui ai demandé de venir ici pour la soirée… parce que j’aimerais que vous vous découvriez l’un l’autre et aussi parce que j’ai un rendez-vous…"

    Le jeune Weelsher avait un peu maugréé. Il était assez possessif dans son genre et n’aimait pas trop que son parrain s’éloigne de lui. Cela pouvait se comprendre, compte tenu de ce qu’avait vécu l’enfant, mais parfois, van Stexhe avait tout simplement besoin d’air.

    Le tout était de s’organiser. Aussi Alcide dut passer le temps qui restait à s’occuper d’Elyott, en jouant avec lui, en lui racontant des histoires et en entrant dans son jeu de cache-cache. Cela dura jusque dix-huit heures, à peu près.

    Après cela, il s’habilla, chemise blanche, cravate, veston, pantalon et veste du modèle Tuxedo. Les chaussettes, bien qu’elles ne soient pas censées être vraiment visibles, étaient assorties au beige du veston, les souliers étaient noirs. Un peu d’eau de toilette, aussi, pour le principe.
    Elyott lui affirma qu’il avait la classe et lui demanda même s’il pourrait un jour avoir un costume comme ça. Il y avait des moments où ce petit bonhomme sortait des choses qui avaient le don de faire sourire. N’importe quand.

    L’homme était prêt et il ne fallait plus qu’attendre Pacey, désormais. Mais le temps semblait s’étirer. Jetant fréquemment des coups d’œil à l’horloge, Alcide en était déjà à faire les cent pas. Il détestait les retards, pour lui c’était véritablement un manque de respect total. Et quand son fils lui téléphona, prétextant un contretemps, van Stexhe lâcha avec un cynisme désarmant :
    "Parfait… J’espère que tout ira bien pour toi. Je vais demander à celle que j’ai toujours considérée comme ma fille." Et il raccrocha avant d’appeler Esmeralda au secours, lui expliquant vite fait bien fait tout ce qui arrivait et la remerciant au moins dix fois de ne pas le laisser tomber.

    [...]

    Dix-neuf heures dix, Alcide sautait dans son Audi, posant le bouquet de roses à côté de lui, sur le siège convoyeur, pour foncer chez Brooke. Tout avait été calculé pour qu’il arrive à temps, mais Pacey avec son retard, avait failli lui faire perdre encore du temps.
    Un quart d’heure plus tard, van Stexhe se garait devant la demeure où résidaient les quelques demoiselles de la famille Rowen-Glaswell. Il vérifia que sa cravate était bien en place, puis se passa rapidement un coup de peigne dans les cheveux, avant de sortir de sa voiture et, bouquet à la main, de venir sonner à la porte de la belle mathématicienne…

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MessageSujet: Re: A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] EmptySam 8 Oct - 22:17

    Y a des journées que l’on a envie de revivre mainte et mainte fois. Des conversations que l’on souhaiterait qu’elles soient imprimées tellement leur intensité étaient magiques. Des gestes que l’on aimerait voir répétitif, des gens qu’on voudrait garder avec soi, des parfums qu’on aimerait humés éternellement, c’est ce que la jolie blonde appelait une journée parfaite. Tout du moins, c’est ce qu’elle pensait en quittant la salle des professeurs. Ce moment qu’elle venait de passer avec le prof de psychologie, elle ne l’oublierait jamais, elle ne savait pas ce que la soirée allait donner, mais rien que pour ce qu’ils venaient de vivre, ça valait le coup. Alcide&Brooke, ces deux là ne faisaient jamais rien comme personne. La preuve en était par ce mariage éclair dans la ville du pêché. En fait, ils étaient tellement imprévisibles, qu’ils en devenaient attachants.

    Brooke avait donc quitté la salle des professeurs, le sourire aux lèvres. Le midi, elle avait mangé avec une amie qui venait d’avoir son premier enfant. Elle rayonnait, et il est clair que Brooke l’enviait. Elle se sentait prête pour construire sa future vie de famille. Certes elle n’avait que vingt-quatre ans, et certains diront qu’elle était encore jeune, mais notre blonde préférée répondait à tout le monde qu’il n’y avait pas d’âge, c’était juste quelque chose que l’on devait ressentir au fond de soi. Brooke le ressentait. Alors bien sûr quand elle avait évoqué ce sujet avec Alcide plutôt dans la journée, et qu’il avait les mêmes envies qu'elle, elle ne pouvait que s’imaginer diverses choses. Après, elle était une juste une fille qui écoutait un homme parler. Brooke quitta son amie Caroline en souriant, et ne rentra pas directement chez elle. Elle passa chez son esthéticienne, mais aussi dans son magasin de lingerie préféré, deux lieux incontournables quand une jolie fille avait rendez vous avec un garçon.

    Brooke rentra à la villa vers quatorze heures et eut le plaisir de voir qu’une de ses sœurs, sa préférée était présente, Autumn.

    C’est quoi ce sourire qui s’affiche sur ton visage, lui demanda celle-ci.

    Autumn connaissait Brooke par cœur. Issue toutes les deux d’une fratrie de quatre sœurs, elles étaient les deux plus proches. Dés la naissance d’Autumn, Brooke l’avait prise sous son aile. Et depuis, ils ne se passaient pas un jour sans qu’elles ne se voient ou s’appellent. En fait, d’un regard elles se comprenaient. Une telle complicité était juste magique. Avoir quelqu’un sur qui on pouvait compter était quelque chose d’absolument indispensable dans une vie. Pourtant, ça n’était pas avec Autumn que Brooke partageait sa villa mais avec la plus petite de ses sœurs Leiya. Une jeune fille bien trop sage que Brooke voulait un peu dévergondée, chose qui s’avérait plus que compliqué, mais ça c’était une autre histoire. L’aînée des Rowen-Glaswell passa trois bonnes heures à discuter avec sa petite sœur, elles parlèrent de tout et de rien, mais Brooke ne lui raconta pas son début de journée, elle préférait attendre de voir ce qui allait se passer.

    Autumn partit, Brooke alla faire quelques brasses dans la piscine intérieure de la maison. Habitant une villa en bord de mer, cette piscine était presque inutile mais la belle demoiselle nageait, d’un pour entretenir sa forme, mais aussi parce qu’elle adorait l’eau. Ce qui était plutôt étrange quand on savait qu’elle avait grandit dans un manoir en plein centre de Philadelphie. Mais à l’âge de dix sept ans, quand elle avait quittée la côte Est des Etats-Unis pour aller étudier dans la célèbre université de Stanford sur la côte Ouest, Brooke s’était découvert une passion pour la nage. L’idéal quand on habite une ville où la pluie tombe très rarement. Une demi heure de brasse, et ensuite une demi heure d’hammam, Brooke était détendue. Sans prendre le temps de voir l’heure qu’il était, elle fonça sous la douche, mais à peine le temps de faire couler l’eau, qu’elle entendit la sonnette de la porte d’entrée retentir. Absolument pas prête, elle chopa une serviette au vol, et prévoyait de faire attendre Alcide dans son salon, sauf que quand elle ouvrit la porte…

    Pacey …


    La jeune fille ne s’attendait pas du tout à sa visite, et encore mois à ce qui suit. Non seulement Pacey lui avait apporté une petite lapine, qu’ils surnommèrent Cookies, puis la serviette de Brooke était tombée et la jeune fille s’était retrouvée nue devant son ami. Ensuite, Cookies avait fait pipi sur l’acteur, du coup Brooke lui avait proposé de laver son pantalon et son caleçon, puis Brooke avait vu Pacey en tenu dAdam. Une rencontre qui avait tourné en une scène comique digne d’un épisode de la série friends. Enfin, Brooke avait proposé au jeune homme de monter à l’étage pour qu’elle puisse se préparer, et il s’était comporté tellement bizarrement avec elle, qu’elle avait fini par croire qu’elle était la fameuse fille dont il était amoureux. Finalement il n’avait rien avoué, et la prof n’avait pas pu approfondir le sujet, car Alcide allait arriver. Alcide, oui le père de Pacey. Vous avez bien compris Brooke Rowen-Glaswell avait rendez vous avec le père de celui qui venait juste de la voir nue. Comme quoi la vie vous jouait parfois de drôle de tour. Pacey était donc parti ce qui laissait à Brooke à peine dix minutes pour peaufiner sa tenue. Elle remonta en quatrième vitesse dans son dressing, changeant finalement de robe. Son premier choix faisait trop tenue hollywoodienne, comme si elle devait se rendre à la première d’un film. Non, ce soir, elle allait finalement jouer la carte de la simplicité, après c’est qui faisait tout son charme. Elle choisit une robe bustier verte et noire, elle passa une ceinture noire autour de sa taille et opta pour des escarpins noirs. Ses cheveux initialement attachés en chignons, tombèrent finalement en cascade sur ses épaules, et elle enleva le collier que Pacey lui avait précédemment attaché autour du cou. Elle jeta un coup d’œil à son reflet dans le miroir. Parfaite. Pour la seconde fois de la soirée la sonnette retentit, Brooke regarda dans la cour, elle y vit l’Audi d’Alcide. Cette fois-ci aucun doute sur la personne qui se trouvait derrière la porte. Pile à l’heure. Étonnamment, elle se sentit envahit par le stress. Du coup, Brooke ne pût s’empêcher de faire une blague à son ami. Elle fonça dans la cuisine, prit un sac poubelle, fit un trou dedans passa sa tête à l’intérieur, et chopa un vieux chapeau qui trainait sur la terrasse. Elle se dirigea vers la porte morte de rire. Elle respira un grand coup et ouvrit celle-ci. J’ai prévu l’habit de pluie vu le temps. Elle se marra. Je suis nulle, je suis désolée la blague est pourrie, mais je dois t’avouer un truc, je suis super stressée, et quand je suis dans cet état, je fais n’importe quoi. Et je parle de trop aussi. Bon on coupe je la refais. Brooke ferma la porte au nez d’Alcide, il allait vraiment la prendre pour une tarée. Elle vira son déguisement, et ouvrit avec son plus joli sourire. Bonsoir. Enchantée. Elle lui tendit sa main. Brooke Rowen-Glaswell, tarée à ses heures perdues. Le ton de la soirée était donné… Et avant que j'oublie, tu es divin ...
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MessageSujet: Re: A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] EmptyDim 9 Oct - 17:57

    En se présentant à la porte de la demeure des sœurs Rowen-Glaswell, Alcide s’attendait à tout sauf à ce à quoi il eut droit. Il faut dire qu’il avait fait en sorte de mettre les petits plats dans les grands. Niveau vestimentaire, il n’avait pas fait un tel effort depuis pas mal de temps – sauf peut-être pour le mariage d’Edward et Maria – et il avait même pris la peine de troquer son habitude de boire un bon petit verre avant l’événement contre le stress d’arriver à la bourre. Ça, plus tout un tas de petits détails que l’heureuse élue découvrirait au fur et à mesure de la soirée, c’était bien la preuve que le quinquagénaire considérait cette soirée comme de première importance…
    Aussi, lorsque la porte s’ouvrit sur une Brooke vêtue comme une fétichiste du sac poubelle et du chapeau peu seyant, van Stexhe manqua de s’étrangler. Déjà que la cravate l’engonçait un peu… Il écarquilla les yeux, bouche bée, ne sachant que dire et bloqua sur place pendant quelques instants, le temps que les paroles de sa collègue viennent faire sens en lui, tandis qu’elle lui fermait la porte au nez. Était-il censé en rire ou en pleurer ? Mais non, elle avait bien prononcé le mot « blague »…

    Quand la porte s’ouvrit à nouveau, Brooke était telle qu’il avait espéré la trouver. Superbe. Souriante. Et enjouée. Elle lui tendit la main en se présentant, comme s’ils ne s’étaient jamais vus auparavant. Prenant la main de la belle dans la sienne, Alcide se pencha pour lui faire un baisemain, même si c’était le genre de trucs qui ne se faisait plus du tout à l’heure actuelle.


    "Le plaisir est partagé, Brooke… et tu sais que j’ai quelques talents pour soigner les esprits…" Se redressant, le professeur de psychologie lui sourit et retira de la chevelure blonde une brindille qui devait venir du chapeau dont la jeune femme s’était affublée plus tôt. "Je suis divin ? et tu n’as pas encore tout vu : j’ai les sous-vêtements assortis…"

    Enfin, il lui rendit sa main, avant d’y glisser le bouquet de roses qu’il avait acheté pour l’occasion et il se pencha vers le visage de son invitée de ce soir pour déposer un petit baiser sur sa joue.

    "Mmmh, j’avais peur que tu te sois parfumée au jus de poubelle, mais ça va, je suis rassuré…" Alcide souriait. Il ne s’était certainement pas attendu à ce que sa charmante collègue lui fasse une blague pareille, mais à présent qu’elle était vêtue un peu plus normalement, pour ainsi dire, il n’était pas déçu du tout. Que du contraire, d’ailleurs… "Le vert te va super bien… J’adore cette couleur, en plus…"

    Oui, la couleur, ça fait beaucoup, mais le mieux, c’était quand même le modèle de cette robe. Modèle bustier… comme Alcide les aimait car cela permettait de laisser glisser un regard sur le cou, le creux du cou, les épaules… et la simplicité de la tenue de miss Rowen-Glaswell, à vrai dire, la rendait vraiment très agréable à regarder. Et même si van Stexhe était loin d’être doué en dessin, il avait une envie grandissante d’immortaliser Brooke et son physique de rêve, bien que ce soit un concept plutôt réducteur, étant donné que l’homme appréciait bien plus que le physique chez elle.

    "Tu m’invites à entrer ou… ?" Non pas que cela dérangeait van Stexhe de rester sur le seuil de la porte, mais avec ce qu’il avait prévu pour la soirée, il voulait que tout soit parfait, que tout se passe au mieux… et que cette soirée soit mémorable, tant pour Brooke que pour lui.

    La jeune femme avait dit qu’elle était stressée. Super stressée, même, pour reprendre ses mots. Elle avait avoué qu’elle faisait alors n’importe quoi et qu’elle parlait trop, dans ces cas-là…
    Le stress n’était-il pas un indicateur de quelque chose ? Brooke devait attendre autant que lui cette soirée… apparemment, c’était réciproque cette envie de tout faire pour que rien ne foire…


    "Tu voudrais qu’on y aille tout de suite ?"

    Van Stexhe ne cessait de penser à leur conversation du matin. Il y avait eu tellement de sincérité dans cet échange que l’homme en était sorti tout chamboulé. Ses convictions s’en étaient trouvées ébranlées, tout comme tout ce qu’il avait pu penser et espérer pour Brooke et Pacey… Le fils d’Alcide ayant renversé les plans du quinquagénaire tout en descendant dans son estime, à présent, van Stexhe ne pensait plus qu’à cette soirée qu’il allait partager avec la jeune femme. Il avait prévu pas mal de choses pour lui en mettre plein la vue, pour qu’elle soit heureuse ce soir, pour qu’elle profite pleinement de cette soirée qui devait être l’une des plus romantiques auxquelles il soit donné à Alcide van Stexhe de participer. Brooke Rowen-Glaswell méritait bien qu’un homme prenne soin d’elle… et c’était bel et bien ce qu’Alcide avait en tête. Ce soir, elle serait la reine. Sa reine.

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MessageSujet: Re: A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] EmptyDim 9 Oct - 23:41

    Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus, peut-être que John Gray voyait juste finalement. Ce clivage qu’il y avait entre les filles et les garçons était surprenant. Rien que pour un rencard par exemple, les filles passaient des heures à la recherche de la tenue parfaite, elles avaient même le vernis à ongle assorti au sac à main, lui-même qui allait parfaitement avec les chaussures qui elles-mêmes allaient divinement avec la robe. Des heures entières passées dans un dressing pour atteindre la perfection. Alors que pour les mecs en cinq minutes le tour était joué. Le rendez vous en lui-même n’était généralement pas perçu de la même façon. Alors que pour les nanas, c’était le stress assuré, pour les gars c’était relax. Et bien sûr alors que les filles espéraient au mieux un baiser, les mecs se voyaient déjà à faire un soixante-neuf. Un premier rendez-vous laissait toujours place à son lot de surprise, mais étrangement Brooke sentait au fond d’elle, que les surprises seraient bonnes. Ce soir, elle avait un rencard avec un homme, un vrai, qui savait ce qu’il faisait, et qui n’en était pas à sa première fois. Mais de son côté Brooke ne pût s’empêcher d’appréhender, parce qu’elle était une fille, et que les nanas étaient les êtres les plus compliquées au monde…

    Oui d’ailleurs c’est bizarre que je ne me sois encore jamais retrouvée allongé sur ton divan.
    Elle marqua une pause se rendant compte de ce qu’elle venait de prononcer. Parce que c’est comme ça que ça marche non ? Elle esquissa un petit sourire. En fait, t’es payé à voir des nanas allongées toute la journée. Son sourire s’agrandit. Bien joué Alcide. Ou la la, les blagues pourries continuèrent, preuve que le stress continuait de l’envahir. La demoiselle avait parfois des idées tellement farfelues, que consulter ne serait peut-être pas un mal ? Enfin bon Brooke était une personne totalement posée qui se sentait aussi bien dans son corps que dans son esprit et donc les consultations chez un psychanalyste n’étaient pas à l’ordre du jour, mais après tout si c’était Alcide qui le donnaient, pourquoi pas ?

    Un baisemain, comme dans les films, elle craqua littéralement, elle trouvait ça tellement romantique, il ne manquait plus qu’il l’embrasse à la Cary Grant, comme il le fait avec Grace Kelly dans le film ’la main au collet’, et ils ne passeraient pas par la case restaurant. Oui ça pour être divin il l’était, l’élégance et la classe dans toute sa splendeur. Ce qu’il dit ensuite la fit rire. Fais gaffe je pourrais demander à voir. Elle lui fit un clin d’œil et se mordit la lèvre pour ne pas ajouter une phrase du genre ‘en ce qui me concerne je n’en porte pas’. Certes, elle voulait le séduire, mais pas aussitôt dans la soirée et avec plus de tact. Du coup, elle sortit une autre boutade. Moi aussi c’est assorti … au sac poubelle… pas très confortable, ni très sexy, mais recyclable. Pour la énième fois elle rit. Mais qu’est ce qui lui arrivait ? Elle n’arrivait pas à garder son sérieux.

    Des roses. Mes fleurs préférées.


    Elle était vraiment touchée. Un bouquet de fleurs ? La première fois de sa vie qu’on lui en offrait un. Oui, on avait beau s’appeler Brooke Rowen-Glaswell, à priori les fleurs n’étaient pas faîtes pour vous, tout du moins jusqu’à ce soir. Un vrai gentleman ce qui le rendait encore plus désirable. La soirée avait l’air très prometteuse, ce qui n’était pas pour déplaire à la prof de maths. Où ça allait la mener, elle n’en savait rien, et en fait à l’heure actuelle, elle préférait profiter de ce moment qu’il lui était offert, tellement tout était parfait. Il lui avait promis une soirée exceptionnelle, et pour elle l’était, pourtant elle ne faisait que commencer.

    Il la complimenta sur sa tenue, ce qui la fit légèrement rougir. Je te remercie. La belle avait la chance de pouvoir porter ce qu’elle souhaitait, et ça faisait toute suite son petit effet, mais ce qui la rendait encore plus jolie, c’est qu’elle n’en jouait pas. Il lui demanda ensuite si elle devait le faire entrer. A vrai dire elle n’en savait rien. Avait-il prit rendez vous dans un restaurant ? Ou prévoyait-il de cuisiner chez la demoiselle ? Allez savoir. Néanmoins les fleurs étaient toujours dans ses mains, et bien qu’elles soient superbes elle se voyait mal les emmener au restaurant, si resto il y avait. Tu peux entrer oui, au moins le temps que je mette le bouquet dans un vase. Il la suivit donc à l’intérieur, lieux qui lui étaient inconnu sachant que c’était la première fois qu’il pénétrait dans sa demeure. Assez étrange d’ailleurs quand on savait qu’ils se connaissaient depuis quelques temps déjà.

    Pour répondre à ta dernière question. Je viens de te faire un défilé d’épouvante, j’ai résumé ton métier à une promotion canapé alors que l'on sait bien tous les deux que tu aides les gens et que ma remarque était totalement déplacée , j’ai comparé mes sous vêtements à un sac poubelle, je sors que des blagues nulles…. Limite si tu pars en courant je ne t’en voudrais pas.
    Elle le fixa, s’imaginant la scène, lui partant, elle restant chez elle, avec pour seule compagnie ses roses et sa tristesse. Sérieusement Alcide, c’est avec plaisir que je t’offrirais à boire, mais je ne voudrais pas que ça contrarie la suite du programme. Et cette soirée avait si bien commencée, qu’il était impensable que ça ne continue pas ainsi, car il fallait l’avouer, le charme était en train d’opérer…

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MessageSujet: Re: A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] EmptyLun 10 Oct - 18:11

    Brooke était épatante. Dans sa robe verte, elle semblait vraiment irradier de lumière ou de quelque chose de semblable, en tout cas, sans savoir exactement ce que c’était, Alcide remarquait bien la beauté du moment.
    Discuter, même de banalités, avec une jeune femme comme elle, c’était presque aussi épanouissant que de se stimuler l’intellect avec des énigmes littéraires. Autant dire que l’homme appréciait cela.


    "Techniquement, ce n’est pas exactement comme ça que ça se passe… Le canapé, c’est juste une stigmatisation du cabinet de psychanalyste… je m’en tiens à la psychologie, tu sais… et encore, je n’ai plus beaucoup de patients maintenant…"

    L’homme avait réagi en répondant naturellement, et avec le sourire. Etant donné son poste à l’université, il avait dû laisser de côté bon nombre de ses patients, mais il ne s’en sentait pas plus mal. A l’heure actuelle, il lui en restait tout de même encore quatre ou cinq. Des gens qu’il n’avait pas voulu laisser tomber. Qu’il n’aurait pas pu laisser tomber.
    Cependant, à vrai dire, van Stexhe aurait sans doute préféré que tout se passe comme miss Rowen-Glaswell l’avait sous-entendu. Passer du temps à regarder et à écouter des femmes couchées sur un canapé, ça ressemblait presque au boulot de rêve qu’aurait pu envisager Alcide à seize ou dix-sept ans.


    "Mais tu es la bienvenue sur mon divan quand tu veux…"

    Il avait lancé l’idée que ses sous-vêtements étaient assortis à son smoking et voilà que la jeune femme renchérissait, à nouveau, après le baisemain qu’il lui avait fait. Des sous-vêtements en sac poubelle ? Alcide stoppa net pendant une ou deux secondes, puis quand elle se mit à rire, l’homme fit de même.

    "Il est peut-être un peu tôt pour que je te fasse un strip-tease dans les règles de l’art… mais tu vas finir par me donner l’impression que tu es devenue une fétichiste du sac poubelle avec tout ça…"

    Oui, le coup des fleurs, c’était classique. Van Stexhe n’en avait jamais offert beaucoup dans sa vie, mais quand il le faisait, il avait de bonnes raisons. En l’occurrence, Brooke lui semblait être une excellente raison. Peut-être bien la meilleure depuis pas mal de temps. Avec elle, Alcide voulait être un véritable gentleman, du début à la fin. Il voulait permettre à sa jeune collègue de passer une excellente soirée, il voulait qu’elle soit heureuse en sa compagnie, il voulait qu’elle en profite et qu’elle ait un rencard avec lui, un vrai de vrai. Le genre de rendez-vous galant qu’elle n’oublierait jamais…

    Elle avait pris le bouquet, avait remercié Alcide pour les fleurs ainsi que pour le compliment qu’il lui avait fait sur sa tenue… et voilà qu’elle l’invitait à entrer, le temps qu’elle s’occupe des roses. Alors Alcide la suivit à l’intérieur. Il regarda autour de lui, en étant attentif au décor et aux détails… L’homme savait que sa collègue était une femme de goût, mais en découvrant son intérieur, il ne pouvait s’empêcher de se dire que Brooke était aussi, et surtout, une femme de bon goût.
    Comme il comptait l’emmener au restaurant, van Stexhe attendait patiemment et quand Brooke revint, énumérant quelques-unes des bourdes qu’elle avait sorties depuis le début, l’homme ne put que sourire.


    "Il me semble t’avoir dit ce matin même que j’aimais beaucoup ta façon d’être… Tous ces petits délires, ça en fait partie. Si tu es prête, on va y aller. Tu me montreras tes sous-vêtements en sac poubelle plus tard…"

    Si la jeune femme voulait que la soirée romantique ait des allures de comédie, cela pouvait se faire. Mais qu’elle ne s’attende pas à un vaudeville dans sa plus pure tradition. Ce n’était pas trop le genre d’Alcide… Comme si miss Rowen-Glaswell en avait besoin, l’homme lui offrit son bras pour sortir de la demeure. Ils marchèrent tous deux vers la voiture du quinquagénaire et il ne se priva pas pour ouvrir la portière convoyeur à sa compagne, la refermer une fois qu’elle se fut installée et il alla lui-même prendre place derrière le volant.

    Pour le voyage, il avait d’abord pensé à bander les yeux de sa collègue, pour qu’elle ait vraiment une surprise complète en arrivant là où il voulait l’emmener… mais finalement, il ne le fit pas, laissant le choix à la jeune femme de décider elle-même si elle voulait ou non être surprise.


    "Dans la boîte à gants, il y a un bandeau de soie noire… Je m’étais dit que ça pourrait être sympa que tu n’aies aucune idée de l’endroit où je t’emmène… Mias tu en fais ce que tu veux."

    Pour la musique dans l’habitacle, Alcide avait eu plusieurs idées également, mais c’était finalement Dire Straits qui avait remporté tous ses suffrages pour l’aller. Le calme et la douceur des notes plus romantiques seraient pour le retour, il fallait savoir varier les plaisirs, qu’ils soient acoustiques ou autres. Et puis, avec les blagues diverses que la belle avait faites sur le temps qu’il était chez elle, l’homme se disait que Dire Straits était plus approprié pour l’aller.

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MessageSujet: Re: A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] EmptyLun 10 Oct - 22:21

    C’est vrai que la jolie prof de maths n’avait aucune idée de comment se déroulait une séance chez le psy, ni qu’elle était la différence entre un psychiatre et un psychologue, d’ailleurs. Les seules idées qu’elle pouvait s’en faire était celles qu’elle avait vu dans les films ou les séries télévisées, avec toujours ce même cliché, d’un homme ou d’une femme allongée sur un divan racontant les aléas tumultueux de sa vie. Et le fameux psy à lunette, vieux, avec le ventre bidonnant et le crâne chauve ou la psy à lunettes aussi, cintrée dans un tailleur bien trop petit pour elle et avec des jambes interminables. Bref, un nombre incalculable de clichés qui pour certains s’avéraient peut être vrai, mais à vrai dire Brooke n’était pas pressée de se retrouver sur un divan à raconter chaque détail de sa vie intime. Elle avait cette chance que tout aille bien, et qu’elle-même soit bien autant dans son esprit que dans son corps. Alors bien que la proposition d’Alcide était plus qu’alléchante, elle ne pût que la décliner.

    C’est avec plaisir que j’irais m’allonger sur ton divan, mais disons plutôt sur ton divan personnel que professionnel.

    Elle lui fit un clin d’œil. Un striptease. Brooke se mordit la lèvre, l’offre était plutôt tentante. Même si elle connaissait déjà le corps d’Alcide, on ne peut pas franchement dire qu’en une nuit, soûle qui plus est, elle avait pu apprécier à cent pour cent ce qui c’était présenté à elle. Même si elle gardait un souvenir mémorable de cette nuit de noce, ouais parce qu’ils avaient été mariés, putain, mariés même pas vingt quatre heures, juste une nuit. Le temps de consommer le mariage, et paf, c’était déjà le divorce. Enfin bref, elle restait quand même sur sa fin. Et il est clair que si la jeune fille avait une autre occasion d’avoir le corps d’Alcide rien que pour elle, elle en profiterait un maximum, et cette fois-ci, elle serait dans son état normal.

    Elle ne pût s’empêcher de rire à ces paroles suivantes. Fétichiste du sac poubelle ? Après tout, il fallait de tout pour faire un monde, et la belle Rowen-Glaswell ne cessait d’étonner ce monde, donc un peu plus ou un peu moins… Ils entrèrent donc dans cette somptueuse villa que partageait Brooke avec la plus petite de ses sœurs Leiya. L’endroit était certes grandiose, mais dés que l’on pénétrait à l’intérieur, on sentait l’empreinte des Rowen-Glaswell, classe, glamour&simplicité. Ce qui donnait à la demeure l’envie d’y rester. Brooke était propriétaire des lieux, et quand elle l’avait acheté, il y a de ça deux ans, elle ne l’avait pas choisit non pas pour toutes ces installations, dressing, piscine intérieure, salle de cinéma, sauna, salle de sports…, mais tout simplement, parce que quand l’agent immobilier lui avait fait visité, elle s’était tout de suite sentie chez elle, et s’y voyait vivre avec son mari et ses enfants. Cette envie de fonder une famille était omniprésente en elle, et un jour, elle le savait, elle pénétrerait dans cette villa et trouverait son amoureux en train de cuisiner, et ses enfants mettant la table, tous lui souriant à son arrivée. C’était tellement cliché et banale, mais ce que Brooke désirait le plus au fond d’elle. Cette simplicité et cette authenticité qu’elle seule savait égaler et qui faisait tout son charme…

    Arrête avec tous tes compliments sinon je ne vais plus répondre de mes actes. De nouveau elle lui fit un clin d’œil. L’humour était en train de laisser placer à la taquinerie qui elle-même laissait place à la séduction. Avant qu’ils ne quittent la maison, elle ajouta simplement. Pour information, ce que je porte en dessous de cette robe est loin d’être comparable à un sac poubelle, mais bon tu t’en rendras compte peut être plus tard. Elle lui fit un bisou sur la joue. Merci pour les fleurs, c'est la première fois que l'on m'en offre Elle avait totalement zappée de le remercier, et la politesse était la moindre des choses. Elle se dirigea donc vers la voiture et en gentleman qu’il était, il lui ouvrit la porte. Décidément, elle avait l’impression d’être une princesse. Elle n’avait jamais été traitée de la sorte. En même temps, c’était la première fois qu’elle avait un rendez vous, avec un homme qui était beaucoup plus âgé qu’elle, effectivement, il y avait plus de vingt ans d’écart entre les deux collègues, un gouffre pour certains, mais Brooke se foutait de l’âge d’Alcide, ce qu’elle retenait, c’est que la soirée ne faisait que commencer et qu’elle ne voulait déjà pas qu’elle se termine. Il avait frappé fort, et Brooke ne savait pas ce qui allait suivre, mais il est clair qu’elle en gardait déjà un souvenir délicieux, donc la suite n’était que du bonus.

    L’idée émise ensuite par le quinquagénaire intrigua Brooke, mais elle était d’humeur joueuse ce soir. Mais avait de plonger sa main dans la boîte à gant elle dit. Je vais le mettre, mais promets moi que quand je vais l’enlever, on ne va pas se retrouver à Vegas devant un sosie d’Elvis. Elle se mit à rire. Une fois que le bandeau fut mit, elle ne put s’empêcher de lui demander. Dis moi Alcide, tu te comportes toujours comme ça avec les filles, ou ai-je droit à un traitement de faveur ?

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MessageSujet: Re: A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] EmptyMar 11 Oct - 20:25

    Entre et lui, c’était toujours très naturel. Il était pratiquement impossible de se mentir l’un à l’autre, la sincérité faisait toujours, et d’emblée, son office. Alcide appréciait beaucoup la compagnie de Brooke et ce sans doute à peu près depuis qu’il la connaissait. Peu importait la situation, ils étaient toujours en train de se charrier et de déconner ensemble, mais ce soir, c’était différent, il s’agissait de tout à fait autre chose. Nul besoin de se voiler la face, Al se rendait très bien compte, depuis le début de la journée, de ce qui se passait. Que ce soit à cause de leur conversation ou de quelque chose d’enfoui plus profondément, depuis plus longtemps, en eux, ce soir, l’homme comptait bien offrir à sa jeune amie un rendez-vous galant digne de ce nom.
    Pour lui, la soirée était placée sous le signe du sérieux, avec certes quelques petites blagues plus ou moins marrantes au programme – mais ça, c’était Brooke qui avait lancé l’affaire – mais van Stexhe trouvait que ce n’était pas plus mal : au moins s’il se plantait, à un moment ou un autre, ils pourraient toujours rigoler ensemble. Sur son divan ou ailleurs.

    Était-ce parce qu’ils avaient été mariés quelques heures que ce rencard débutait de cette manière ? Alcide avait l’impression que ce rendez-vous ne serait comme aucun autre. Jamais. Il sentait que cette soirée resterait gravée dans les annales.
    Déjà, il était plutôt inhabituel de parler de fétichisme lors d’un premier rendez-vous. Et puis, franchement, avez-vous déjà vu quelqu’un être fétichiste des sacs poubelle ? C’était solide, d’accord, mais le latex était sans doute bien plus seyant. Le cuir aussi. Des deux, van Stexhe ne savait pas exactement ce qu’il préférait, mais ça ne lui déplaisait pas de s’amuser avec une femme portant des tenues de ce genre…

    Enfin, ce n’était peut-être pas le moment idéal pour penser à ce genre de choses. A moins de vouloir faire une connerie. Ou à moins de vouloir tout faire foirer. Alcide tenait plutôt à ce que tout se passe bien ce soir, aussi préférait-il essayer d’éviter d’avoir des idées saugrenues de ce genre. Encore heureux, au fond, que les sous-vêtements de miss Rowen-Glaswell ne soient pas taillés dans un sac poubelle. Ça aurait sans doute été un peu tue l’amour, dans le style… mais avec les paroles que venait de prononcer la belle, Alcide commençait à avoir envie de découvrir à quoi pouvaient bien ressembler ces fameux sous-vêtements.


    "Ok, j’arrête les compliments si tu y tiens… mais ça va être difficile…" Voulait-il vraiment qu’elle puisse encore répondre de ses actes ? Lui-même n’en était pas très sûr. Les clins d’œil que Brooke lui adressait, ces sourires, c’était tellement agréable à regarder que l’homme aurait donné n’importe quoi pour que cela continue.
    Et quand elle l’embrassa sur la joue, Alcide sentit un frisson lui parcourir tout le corps. Puis la question arriva comme un boulet de canon : comment avait-elle pu passer autant d’années sans jamais recevoir de fleurs ?

    Il se posait encore la question en démarrant son véhicule. Les fleurs, cela s’offrait pourtant bien aux jolies filles, non ? Il ne savait pas vraiment pourquoi les mecs avaient arrêté de se comporter en gentlemen, au fil des ans. Certes, les mœurs avaient changé, mais les femmes contemporaines méritaient toujours d’être traitées comme des princesses.
    Van Stexhe avait proposé à sa passagère le bandeau de soie, pour garder la surprise de l’endroit où ils iraient tous les deux ce soir. Et Brooke avait accepté de jouer le jeu, bien qu’elle ne puisse pas s’empêcher de sortir une autre vanne, faisant cette fois référence à leur mariage à Las Vegas.


    "Non, cette fois, je trouve un sosie de Michael Jackson et je lui demande de nous marier sur une plage tranquille, sans qu’il n’y ait personne d’autre que lui, toi et moi…"

    Elle riait, et lui aussi. Le groupe Dire Straits commença à jouer, emplissant l’habitacle de musique n’allant pas trop fort, et l’homme prit la route. Il n’avait pas fait cent mètres que miss Rowen-Glaswell lui posa une question au sujet de tout ce qu’il faisait pour elle ce soir : était-il comme cela à chaque rendez-vous ?

    "Eh bien, si tu veux tout savoir, je n’ai pas fait autant d’efforts que ce soir pour toi depuis la dernière histoire sérieuse que j’ai eue. J’ai envie que tu passes la plus belle soirée de ta vie depuis celle de notre mariage…"

    Il n’était pas sûr de parler comme il fallait, mais il sourit et ajouta encore : "Tu sais, c’est peut-être un peu idiot de ma part, mais vu que tu es la seule femme qui a réussi à me passer la bague au doigt et vu la conversation qu’on a eue ce matin… j’ai vraiment envie de faire de toi la plus heureuse des femmes ce soir…"

    Il ne savait pas encore s’il parviendrait ou non à faire de cette soirée avec Brooke la plus romantique et la plus merveilleuse des soirées dont peut rêver une femme, mais van Stexhe espérait bien avoir pensé à tout et avoir prévu pas mal de choses qui plaisaient aux filles… mais nul ne pouvait prévoir ce que l’avenir allait leur réserver.

    Empruntant les routes moins importantes que les grands axes, le quinquagénaire essayait de ne pas permettre à sa jeune amie de deviner quoi que ce soit du chemin qu’il prenait. Ça faisait partie du jeu… Le fait d’embarquer la mathématicienne pour un endroit romantique, ça pouvait être une bonne idée en soi, mais van Stexhe n’avait trouvé aucun restaurant assez classe et assez original pour eux deux. Les menus qu’il avait consultés étaient à la hauteur de Brooke pour leur qualité et le service, mais le décor des restaurants était toujours trop sérieux ou trop kitsch au goût de l’enseignant. Alors, il avait dû chercher – et trouver – une parade pour que tout soit parfait.

    Au bout d’une vingtaine de minutes de route, Alcide gara son Audi et actionna l’ouverture des fenêtres. Comme Brooke avait toujours les yeux bandés, elle pourrait toujours essayer de deviner grâce, au parfum dans l’air du dehors, où ils se trouvaient.


    "Privée de la vue comme tu es, tu vas devoir mobiliser tes autres sens pour savoir où je t’emmène… Si tu es toujours d’accord, et si tu as confiance, je te guiderai jusqu’à ce qu’on puisse s’asseoir et là tu pourras ôter ton bandeau…"

    Van Stexhe parlait d’une voix pas trop forte, douce et presque suave. Le mystère dont il voulait enrober le lieu où ils allaient bientôt se rendre devait, à ses yeux, renforcer d’une certaine manière le plaisir qu’ils auraient à partager une table et un moment d’intimité.

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MessageSujet: Re: A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] EmptyMer 12 Oct - 0:39

    Il est clair que la jeune fille ne pouvait qu’être flattée par autant d’attentions. Limite elle avait l’impression qu’Alcide savait lire en elle comme dans un roman ouvert. Pourtant elle n’avait pas l’impression de s’être tant dévoilé lors de leurs précédentes rencontres. Certes la blonde était une fille, donc elle avait toujours quelque chose à dire, un commentaire à prononcer, une remarque à faire, mais il ne lui semble ne jamais avoir dit au prof qu’elle était sa soirée parfaite, tout simplement parce qu’elle ne s’était jamais imaginée se retrouver à un rencard avec lui. Il avait suffit d’une conversation pour que tout se bouscule dans l’esprit de la jeune fille. Mais après tout, tout ce qu’elle désirait pour l’avenir, le beau Van Stexhe le voulait aussi, Brooke avait le droit de s’imaginer des choses non ?

    Si tu arrêtes, c’est moi qui vais m’y coller. Ce costume te va à ravir, t’es tellement beau que quand j’ai ouvert la porte j’ai été à deux doigts de te l’arracher. Ensuite je te dirais que ton pantalon met tes fesses divinement en valeur, et que ce genre de chose devrait être interdit par la loi. Ca ne voulait pas dire grand-chose mais bon pour Brooke ça avait un véritable sens. Je pourrais continuer pendant encore des heures, mais bon, ça serait vraiment dommage qu’aucun de nous deux n’arrivent plus à contrôler ses actes…

    Brooke Rowen-Glaswell dans toute sa splendeur. Elle avait envie de dire quelque chose, elle ne se gênait pas pour le clamer haut et fort. Certainement, elle devrait parfois tourner sa langue dans sa bouche, mais à quoi bon, surtout quand c’était pour complimenter Alcide. Qui l’aurait crû qu’en se levant ce matin, elle allait vivre une journée aussi riche en émotions. La vie avait parfois le don de vous jouer de sacré tour. Mais là, c’était dans le bon sens, pour le plus grand plaisir de Brooke.

    Elle eut la bouche ouverte pour lui dire ‘même pas cap’, quand il lui proposa un mariage avec un sosie du célèbre danseur de moonwalk, sur une plage, mais elle se ravisa, et préféra en rire. Ouais bah choisis nous un sosie de Michael au temps où il ressemblait encore à quelque chose, hein, parce que sinon, je te le dis direct, la mariée pourrait bien se barrer en courant en voyant la tête du marieur

    Les yeux toujours bandés sentit ses sens en éveil, et notamment celui de l’odorat. Le parfum que portait Alcide vint chatouiller son nez, il sentait bon, rien d’étonnant, en fait ça en devenait presque une odeur familière. Elle sourit. Brooke s’enfonça dans le siège de la voiture, il pouvait l’emmener à l’autre bout du monde, elle s’en foutait, l’essentiel c’est qu’elle était avec lui. Et cette sensation ne vint que se renforcer quand il continua à parler.

    Envie de me faire passer la plus belle soirée de ma vie ?
    Cette fois-ci elle rougissait pour de bon. C’est moi, ou il fait de plus en plus chaud dans cette voiture. Brooke n’était pas facilement impressionnable, et elle ne savait pas ce qui lui arrivait mais elle avait l’impression que chaque mot qu’il lui prononçait ne faisait qu’accentuer le fait que cette soirée allait changer leurs deux vies. La suite de ces paroles ne vint que confirmer cette sensation. Elle était tellement troublée que seul son prénom sortit de sa bouche. Alcide.

    Aucun homme ne lui avait jamais autant porté attention. La jeune fille se sentait privilégiée c’était sûr, et même si elle était littéralement en train de craquer pour le prof de psycho, elle restait quand même sur ses gardes. Il ne fallait pas oublier qu’il avait une sacrée réputation. Et ce soir ça n’était pas la Brooke amie qu’il sortait mais la Brooke… Enfin bref, cette soirée était totalement différente de toutes celles qu’ils avaient déjà vécues. Ce qui allait en découler allait certainement changer leur futur à tous les deux, et même si il ne se passait rien, Brooke savait par avance qu’elle ne verrait jamais plus son ami de la même façon.

    La voiture s’arrêta. Brooke sentit l’air extérieur pénétrer à l’intérieur de l’audi. Ce vent frais permit à son esprit de s’aérer un peu, et au teint de la jeune fille de reprendre sa couleur initiale. Crois moi tous mes sens sont en éveils. Il lui demanda ensuite si elle lui faisait confiance. Elle se mordit la lèvre. Je te préviens je porte des chaussures faite sur mesure. Donc qui lui avait coûté une fortune. Bah quoi, Brooke était une fille, et bien que le moment soit mal choisit pour ce genre de remarque, elle était obligée de l’ouvrir. Alors s’il y a de la boue tu vas être obligée de me porter… Mais, oui, Alcide je te fais confiance… Elle ne savait toujours pas qu’elle était la destination finale, mais plus le temps passait, et plus elle était impatiente de le découvrir…

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MessageSujet: Re: A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] A femme exceptionnelle... soirée exceptionnelle ! [Brooke] EmptyMer 12 Oct - 15:53

    Qu’il devine ou non ce que pouvait bien désirer la jeune femme, Alcide faisait ce qu’il pensait être le mieux pour cette soirée. Et sans être une nana, il savait à peu près ce qu’il devait faire pour pouvoir faire passer une bonne soirée à Brooke. Parce qu’il y avait des choses que tout le monde appréciait, fille ou garçon, jeune ou moins jeune. Pour un vrai rencard, il était évident qu’il ne fallait pas imaginer emmener la jeune femme au zoo et escalader la grille pour finir avec les fesses à nu devant elle. Le genre de sorties qu’ils avaient l’habitude de partager ne pouvait pas entrer en ligne de compte. Alors l’homme avait cherché ce qui, à ses yeux, pouvait correspondre à l’image qu’une jeune femme pouvait se faire de la soirée la plus romantique possible.

    Dans la voiture, la discussion tournait autour de plusieurs sujets. Miss Rowen-Glaswell avait, à son tour, abordé des propos qui étaient plus que semblables à des compliments. Sa tenue, ses fesses mises en évidence… Oh lala… ça donnait presque envie de sauter sur la demoiselle sans retenue, ce genre de paroles… Et puis, elle avait bien dit qu’elle lui aurait arraché ses vêtements, non ?
    L’homme imaginait bien la scène : lui au volant, elle qui s’en prenait à sa veste, puis son veston, sa chemise, son pantalon… Oh oui, il imaginait très bien ce que cela aurait pu donner !

    L’ambiance, dans la voiture, était relativement bon enfant, au fond. Ils riaient, discutant de ce fameux mariage, de Michael Jackson – Alcide était tout à fait d’accord avec sa passagère sur le fait que ce gars-là avait plus qu’abusé de la chirurgie esthétique – et puis, plus sérieusement, de la soirée à venir.
    Quand van Stexhe avait annoncé à sa collègue qu’il avait très envie de lui faire passer la plus belle soirée de sa vie, Brooke avait répété ces paroles, sur un ton interrogateur et, jetant un coup d’œil de côté quand elle questionna à propos de la chaleur dans la voiture, l’homme afficha un franc sourire. La voir avec ce bandeau sur les yeux, c’était quelque chose d’assez particulier, en réalité. Elle avait accepté de jouer le jeu, de lui faire confiance, de se laisser conduire sans poser de questions au sujet de la destination… et ça, c’était certainement l’attitude la plus adaptée selon le quinquagénaire. Il était sincère, sans doute n’avait-il pas été aussi franc avec une femme depuis pas mal de temps. Mais miss Rowen-Glaswell méritait la vérité, en toutes circonstances. Et quand elle prononça son prénom, d’une voix peut-être un peu plus émue que d’habitude, Alcide sentit quelque chose d’étrange en lui. Avait-il ému la demoiselle ? Il avait tellement souvent utilisé de trucs et astuces en tous genres pour parvenir à ses fins, pour mettre des filles dans son lit et pour finir par les lâcher sans autre forme de procès qu’à présent, il avait parfois l’impression que, sans le vouloir, il avait tendance à manipuler les gens, même ceux qu’il appréciait… Cependant, cette fois, c’était différent. Il avait été sincère depuis le début, il cherchait véritablement à organiser cette soirée au mieux pour la jolie blonde… et cette fois, apparemment, l’honnêteté et la saine franchise semblaient fonctionner beaucoup plus et beaucoup mieux que n’importe quoi d’autre…


    "Brooke, ne dis rien…"

    Il y avait des situations sur lesquelles il ne servait à rien de mettre des mots. Celle-ci en faisait partie. L’homme avait, effectivement, rarement mis les petits plats dans les grands avec une jeune femme ces temps-ci, pas depuis Lucie, en tout cas, et Brooke avait l’air, derrière son bandeau de soie, de vivre comme dans un rêve. Certes, son stress du début était peut-être bien toujours présent, mais il y avait un peu plus, désormais. A ce stress était venue s’ajouter une forme de joie ou quelque chose du même acabit.

    Arrivant non loin de la surprise, van Stexhe avait proposé à la jeune femme de se laisser guider par lui, si elle le voulait, si elle avait suffisamment confiance en lui pour cela… et la réponse ne tarda pas, toujours aussi spontanée, miss Rowen-Glaswell évoqua ses sens en éveil, puis la qualité de ses chaussures, allant jusqu’à obliger l’homme à la porter si le besoin s’en faisait sentir…
    A nouveau, il sourit. Théoriquement, là où ils allaient, il ne devait pas y avoir la moindre trace de boue. Mais même comme ça, il se ferait un plaisir de porter Brooke dans ses bras, avec au cœur l’espoir, toujours, que ses lombaires ne lui jouent pas de mauvais tour au mauvais moment.


    "Quelques mètres à faire à pieds, puis je te porte pour passer les sables mouvants. Mais je te préviens : si mon smoking est fichu après ça, je te fais avaler tes chaussures sur mesure !"

    Il rigolait, évidemment. Vous avez déjà vu des sables mouvants en Californie, vous ? mouais, peut-être qu’il y en a, mais pas à San Francisco, soyez réalistes… la jungle urbaine n’a jamais rien eu à voir avec la jungle habituelle, pleine de lianes, de fauves et de bestioles en tous genres.

    Sortant du véhicule, Alcide en fit rapidement le tour, pour ouvrir la portière à Brooke et la prendre par la main, en lui évitant de se cogner en se levant, puis, la tenant toujours, il pressa sur la clef de sa voiture pour que les fenêtres se ferment et que les portières se verrouillent.
    Elle, dans sa jolie robe verte, lui dans son smoking… pour un peu, on aurait pu avoir l’impression qu’un couple de stars se promenait sur les quais. L’air marin sentait bon, pas une odeur de poisson, mais plutôt comme un parfum à la fois de rêve et de liberté… difficile à expliquer.
    Il allait être vingt heures et le ciel commençait à se faire un peu plus sombre…


    "Avec un peu de chance, tu auras même droit à un beau coucher de soleil…"

    Marchant près d’elle, Alcide la guidait, il la tenait toujours par la main et, désireux de lui éviter tout désagrément, il se montrait très prévenant et lui indiquait les quelques obstacles qui se présentaient parfois sur leur chemin. Cette petite balade ne dura pas plus de cinq minutes, mais van Stexhe aurait bien aimé la faire durer bien plus longtemps. Cependant, ils arrivaient à la passerelle du yacht loué pour la soirée et là, il n’allait tout de même pas faire demi-tour juste pour avoir un peu plus longuement l’impression d’être extrêmement important pour elle.

    "C’est ici que je commence à te porter…"

    C’était une bonne idée cette histoire de sables mouvants, au fond. Pliant les genoux, l’homme se baissa un peu, pour passer le bras droit juste au-dessus des genoux de Brooke, tandis que son bras gauche passait vers le milieu de son dos. Quand il la souleva et qu’elle s’accrocha à son cou, le professeur de psycho eut presque envie de rire, parce que, mine de rien, c’était marrant de rendre tout ça mystérieux et de prendre le rôle du héros au grand cœur. Mais rire en mettant le premier pied sur la passerelle, ce n’était pas une bonne idée. Alors, essayant de rendre son pas silencieux au possible, Alcide marcha doucement, comme si le parcours était complexe, comme s’il fallait user de mille précautions… Bien sûr, il faisait surtout durer le plaisir de porter ainsi sa collègue, mais ça, elle s’en rendrait compte bien assez tôt, en vérité…

    D’ailleurs, étant donné la longueur de la passerelle, il n’y avait qu’une vingtaine de pas à faire. Et, descendant les trois marches pour arriver sur le pont du bateau, l’homme déposa doucement son invitée avant de passer derrière elle pour lui dénouer le bandeau.


    "J’espère que tu ne t’attendais pas à un restaurant banal…" lui chuchota-t-il à l’oreille tout en tirant délicatement sur le tissu pour que la jeune femme puisse enfin découvrir ce qu’il avait préparé comme surprise pour elle.

    Sur le pont, une table dressée comme pour un festin organisé dans un palais royal. Un serveur en livrée se tenait là tout près. Il était convenu qu’il allume les chandelles dès qu’apparaîtraient les beaux yeux de Brooke. Pour le reste, le yacht ne resterait pas à quai mais démarrerait doucement pour une petite promenade sur les flots. Deux musiciens allaient assurer une ambiance et le cuisinier d’un excellent restaurant avait été réquisitionné pour la soirée.

    Oui, quand Alcide voulait une soirée parfaite, il faisait tout pour que la soirée le soit vraiment…

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