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Les Bétas font du ski, et en plus sont bronzés !

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MessageSujet: Les Bétas font du ski, et en plus sont bronzés ! Les Bétas font du ski, et en plus sont bronzés !  EmptyLun 16 Jan - 16:21

Pumped Up Kicks by Foster The People
« lake louise, canada »

La saison hivernale était probablement ma préférée de toute. Bien entendu, j’adorais l’été comme tout le monde. Mais un peu de neige ne faisait pas de mal non plus. Je n’étais pas au point d’aller me rouler dans la neige pour faire de grands papillons mais j’étais un véritable gamin lorsqu’il s’agissait de bataille de boule de neige. Lorsque j’étais plus jeune, la période de noël n’était jamais véritablement appréciée. Je ne connaissais pas cette fête familiale, et j’avais maintenant pris l’habitude de ne plus fêter Noël comme les autres. Je restais tout de même un enfant, et dès que le premier flocon faisait son apparition à Manhattan, je sortais en trombe de l’appartement de ma mère. Même en tee-shirt. J’ouvrais la bouche, pour sentir le flocon se déposer dans ma bouche. C’était un rituel. Ensuite, je m’amusais à balancer des boules de neiges sur les voitures des passants. J’eus pas mal d’ennuis à cause de ça, mais rien de bien méchant. J’adorais la neige, et la montagne. Je n’avais jamais vraiment eu l’occasion de partir en vacances lorsque j’étais gamin. Un simple trajet d’une demi-heure en voiture me rendait déjà heureux, parce que je quittais ce taudis qui me servait de maison. Imaginez la joie que j’avais lorsque je m’étais tiré de la maison pour partir à San Francisco. Premier véritable voyage. Mais c'est vrai, j’aurai aimé voir un autre pays. Peut-être même un autre continent. J’avais surtout une envie secrète : une envie de voir la neige. En Californie, il ne neigeait que très rarement. C’était probablement la seule chose que je regrettais de Manhattan en période hivernale. Depuis mon arrivée dans la confrérie des Deltas, je n’étais jamais sorti avec eux. Il faut dire, j’étais un garçon solitaire et je n’aimais pas vraiment m’accompagner de n’importe qui. Je traînais toujours avec des filles parce que j’étais un coureur de jupons. Impossible pour moi d’être sérieux avec une femme. J’aurai probablement pu m’amuser à mettre de la neige dans les petits hauts des femmes, voilà une occasion de dire j’aime la neige et j’assume. Bah allons, je savais exactement ce que je faisais. Et puis les cheminées, les fondues au fromage… Franchement, vous ne croyez pas que la neige c’est vraiment le pied ? En y repensant, je n’avais jamais skié. J’avais peur d’être vraiment maladroit. La luge ça passait encore. Franchement, la neige c’était le pied. J’avais juste besoin de pouvoir y partir maintenant. Chose qui n’allait pas être facile et puis partir tout seul, ce n’était pas vraiment top. J’avais donc une idée du tonnerre ce jour-là, je me demandais d’ailleurs pourquoi je n’y avais pas pensé plus tôt. Je soumettais l’idée de partir faire du ski dans le Canada à notre président de confrérie, Nikolaï, pendant tout un week-end entier. Bien entendu, les frais étaient à la charge de la confrérie et encore heureux parce que sinon je n’aurai pas pu me payer le séjour. Nikolaï acceptait automatiquement, trouvant l’idée excellente. Il était temps de s’envoler de la Californie vers le Canada.

Le jour J était là. Enfin. J’avais attendu le mois de janvier comme un gamin de huit ans. J’étais excité comme une puce. Bien entendu, je savais que certains d’entre nous n’allaient pas venir, mais la plupart étaient enchantés de l’idée proposée. Je me réjouissais d’avance. J’avais même économisé en me privant de sorties et surtout de bière pendant quelques semaines pour pouvoir m’acheter quatre babioles là-bas. J’avais tout prévu pour que ce soit une journée magnifique. L’avion décollait à 8 heures du matin, pour arriver au Canada à 9 heures 30. C’était la première fois que je quittais les Etats-Unis. Je me sentais d’ailleurs tout bizarre. J’avais l’impression d’avoir atterri sur une autre planète. Un bus nous amenait au chalet que nous avions réservé pour l’occasion. C’était un chalet plutôt spacieux, avec des tas de chambres et même un jacuzzi privé. Idéal pour les câlins nocturnes après quelques gamelles dans la neige. Le paysage enneigé était vraiment magnifique. Il y avait tout pour plaire. Je redoutais un petit peu d’aller faire du ski, vu que je ne savais même pas comment tenir sur ses espèces de truc pointus. Le ridicule ne tue pas, je me le disais souvent dans ma tête. Bien entendu, je m’attendais déjà aux moqueries en tout genre. Mais à vrai dire cela me passait au-dessus. Je posais mes valises dans une petite chambre, que je devais apparemment partager en colocation avec une fille. Génial. Là, j’étais aux anges. Cela me changeait de ma propre chambre, bien que je ne fusse jamais tout seul dedans. J’étais d’ailleurs certains de rencontrer de charmantes demoiselles. Lake Louise était une grande station Canadienne, alors impossible que je ne passe pas à côté de cela. J’installais brièvement mes affaires dans le placard commun avant d’aller dans la salle à manger du chalet. Je comptais bien porter un toast à ce week-end qui s’annonçait plus que magnifique avec les Betas/Deltas. C’était la toute première fois que je sortais avec eux alors autant fêter ça dignement avant d’aller chausser les skis non ? Je regardais le frigo, qui était bien plein de bouteilles d’alcool en tout genre. C’était pratique de prendre le chalet le plus luxueux de la station. Je sortais plusieurs bouteilles et des gobelets rouges pour que nous puissions trinquer. « Les gars, vous venez ou quoi ? Ou vous dormez tous ? » disais-je, en hurlant dans les escaliers. Je commençais à ouvrir plusieurs bouteilles de bières ainsi que les bouteilles de vodka et de whisky. J’espérais que tout le monde n’était pas hors service avec le voyage en avion. J’étais pratiquement prêt à tous les secouer. Je me décapsulais une bière en attendant que tout le monde descendent pour voir les gobelets rouges de sortie. Un petit apéritif de rien du tout avant de passer aux choses sérieuses. Les batailles de boules de neige et surtout le ski, chose que je redoutais depuis maintenant pas mal d’années. Là, c’était le moment ou jamais de faire mes preuves aux autres. Je commençais à siroter tranquillement ma bière, assis sur le canapé. Plusieurs personnes commençaient à descendre de leurs chambres. Ah bah je croyais que j’allais être tout seul, je commençais légèrement à désespérer.

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MessageSujet: Re: Les Bétas font du ski, et en plus sont bronzés ! Les Bétas font du ski, et en plus sont bronzés !  EmptyMer 18 Jan - 1:11

Les Bétas font du ski, et en plus sont bronzés !  Brittany_and_Sam_-_Blame_it_on_the_Alcohol
« winter lives in my bones .. kind of. »
J’ai toujours gardé ce secret pour moi. Oui, je l’avoue enfin ; si j’avais la possibilité de discuter avec un ours brun du Canada, lui demander de charmants conseils à propos de l’hibernation, je l’aurais fait dès ma naissance. Dommage pour moi, je n’avais jamais fait la rencontre de l’un deux, ni ne parlait leur langue grogneuse. Certes, c’est suffisant pour vous faire comprendre que l’hiver et moi, ce n’est pas une grande histoire d’amour tirée des contes de fées. J’ai toujours détesté, repoussé cette saison, au point de sortir à l’extérieur pour le nécessaire seulement. En outre, j’adorais San Francisco pour cette seule et bonne raison ; la neige n’était pas abondante et la température savait se maintenir pour assumer ma bonne humeur. Et pourtant, à ma plus grande surprise, il y avait déjà quelques semaines, nous avions eu à faire un choix, simple, mais étonnant pour ma part. Allez skier au Canada – enfin, skier, c’est vite dit ; alcool, buffet, drague et bataille, c’était plutôt ça. – Et bien sûr, le ski en dernier. Moi qui n’avais jamais jusqu’à maintenant participé à une activité de groupe, je m’étais résolue à accepter, à me bouger les fesses et à décider de me rendre avec les Deltas au Lake Louise, endroit glacial et blanchâtre, parsemé de collines de neiges. Et oui, c’était bien l’un des seuls sports que j’endurais, mais avec un plaisir intense, une décharge d’adrénaline à chaque fois que je mettais mes pieds dans chacun de mes skis. Oui, j’adorais bien d’autres sports, mais ce n’était pas pour autant que je les pratiquais. Déjà, j’étais emprisonnée avec que très peu de temps à moi ; mon emploi, mes études, mes emmerdes, bref, tout cela finissait par me laisser plus ou moins deux heures par semaine à m’extorquer dans une relaxation divine. Et encore, parfois j’avais moins de temps que cela, faisant face à aider des copines. La vie d’une jeune adulte quoi. Nous avions à prendre l’avion pour une heure et demie, voire peut-être deux heures tout dépendant de la température. Ce n’était bien sûr, pas ma première excursion vers ce pays. La plupart de ma famille y habitait et lorsque celle-ci était en accord, il y a deux ans et plus, j’y allais chaque année. Quelques fois même. Et à mon plus grand désarroi, ce temps était résolu. Dans l’avion, je ne semblais pas être la seule intriguée par cette petite excursion. Au contraire, tous les Deltas qui avaient accepté l’invitation, semblaient tous heureux de cette sortie, en plein mois de janvier, même si tous les risques de terminer frigorifié étaient présents. Je devais m’admettre que je connaissais très peu de tous ces Deltas, contre mon gré. Non, je n’avais aucune difficulté avec l’intégration, seulement j’étais plus habituée de me mélanger au travers de toutes les confréries. Et qui sait, peut-être que ce week-end serait ce qu’il me fallait. Afin d’apprendre à connaître un peu plus tout ce monde, à enfin m’intégrer parmi ma confrérie. Du moins, fallait rêver un peu pour avancer, non?

Enfin arrivés à destination, j’avais eu peine à survivre, parmi cette petite foule de Deltas qui semblait impatiente à l’idée de découvrir l’espace. J’étais tout autant excitée que ces petits fous, mais j’essayais tout de même de garder le moindre respect et de ne pas foutre la tête de n’importe qui dans la neige. Il faisait froid, mais la température était acceptable avec les vêtements adéquats. Vivement l’intérieur du chalet, sincèrement. C’était absolument in-cro-yable. Débile même. Mon appartement n’était rien à côté de ce chalet accueillant, avec un bon nombre de chambres, une entrée magnifique ; bref, tout le nécessaire était là et on il était facile de savoir que l’on était les bienvenus. À moi toute seule, je n’aurais jamais pu me payer un chalet dans ce genre ; le striptease, ça paye. Mais c’est limite lorsque l’on veut du luxe de cette sorte. Bref, tous étaient à l’étage et je m’étais permis de faire le petit chien, question de me trouver une chambre à mon tour. Une chose était sure ; certains changeraient de chambre au cour de la nuit, préférant s’envoyer en l’air que de dormir tout seul dans un aussi grand lit. Je devais admettre qu’en ce moment particulier, je ne regrettais aucunement de m’être joint à cette confrérie ; ainsi donc, un géni me donnant le choix de changer, j’aurais refusé sur le champ. J’étais aux anges, illuminée par cette décoration, par cette ambiance de petits enfants qui enfin, voyaient l’un de leur rêve se réaliser. C’était décidé ; ce soir, l’alcool serait de mise, la drague suivrait et bien sûre, les connaissances s’accumuleraient probablement comme des petits pains chauds. Tout pour parfaitement me plaire et me satisfaire. Et pourtant, malgré cette ambiance qui déchirait tout, j’avais cet air bête, n’arborant pas le moindre sourire. Peut-être étais-je seulement dans ma bulle, mais certes, j’aurais pu faire le moindre effort. Bof, aucune envie. J’étais bien, j’avais bien sûr envie de connaître quelques personnes, mais ce n’était pas pour autant que j’appréciais tout le monde. Fallait seulement que tous mettre l’effort de s’entendre avec tous les présents et ainsi la soirée se déroulerait parfaitement. C’était le cas voulu, non? Le principal, s’amuser, hein? Alors que tous étaient encore en haut, une voix un peu plus lointaine, provenant du bas du chalet se fit entendre, alors que tout le monde se précipitait comme des sauvages vers les escaliers. Et je suivais, arborant enfin un petit sourire à la commissure de mes lèvres. En fait, je n’avais pas demandé à la moindre personne proche, du moins, avec qui j’arrivais à bien m’entendre et que je connaissais un peu plus personnellement, si leur présence serait de fait. Ainsi donc, j’aurais peut-être une surprise de voir quelqu’un de plus proche que tous ceux présents, en ma compagnie. Fallait admettre que je n’aurais pas à m’en plaindre. Alors que tous étaient déjà en bas, bière, champagne, amuse-gueule en bouche, la fête commençait déjà à battre son de son plein. Enfin, la fête, c’était un peu vite dit. Il était tôt le matin et c’était plutôt cette ambiance de pure extase et de bonheur qui rendait la température de la pièce déjà plus chaude qu’à notre arrivée. J’avais enfin envie plus que jamais d’être là, enfin l’humeur de me sentir à ma place. Et pourtant, je restais silencieuse comme une taupe, seulement parce qu’au travers de cette foule – même si elle n’était pas si énorme que ça -, je n’arrivais pas à trouver la moindre personne. Prenant une bière déjà ouverte, m’assurant tout de même que personne ne s’était auparavant approprié le goulot, je rêvassais déjà à l’idée de me retrouver à skier parmi tant d’autre, sur ce centre de ski tellement connu, où femmes et hommes seraient dans ma mire de chasse. Sortant dans un aussi bref délai de cette rêvasserie, je portai ma bouche au goulot, en extirpant une bonne gorgée. La bière n’était pas une boisson de mes préférées, mais tout de même, j’appréciais le gout d’alcool, la sensation qu’on pouvait obtenir rapidement après quelques-unes. Chose certaine, les bouteilles de champagne ne passeraient pas inaperçues en ma présence. Regardant tous les Deltas ravies d’un sourire aux lèvres, mon corps se déplaça jusqu’à l’un des sofas, déjà occupé par deux personnes. Je savais que d’une façon ou d’une autre, on m’adresserait la parole. Surement un homme, tentant de se lancer immédiatement dans un jeu de drague. Ou une femme. Aucune préférence. J’étais là pour m’évader, pour passer un bon week-end et de profiter d’enfin un peu de repos. J’avais enfin réussi à obtenir un conger, alors autant en profiter plus que jamais. J’étais là, parmi tant d’autres et je savais que tout cela serait mémorable. Seulement, j’essayais de rester réveiller, la fatigue qui me guettait. Difficile de prendre l’avion à huit heures du matin après s’être couchée dans les environs de cinq heures. Ce soir, je dormirais probablement comme un bébé de deux ans, mais .. hum, sans sucer mon pouce. Ou du moins, tout dépendant comment cette journée se déroulerait.
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MessageSujet: Re: Les Bétas font du ski, et en plus sont bronzés ! Les Bétas font du ski, et en plus sont bronzés !  EmptyJeu 19 Jan - 17:06

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« Les bêtas deltas sont invités à un voyage de deux jours au Canada ? Non mais on va vraiment aller au pays des pingouins là il fait cinquante centimètres de neige en une nuit ? Ouai bon, je serai de la partie mais j'aurai fortement besoin d'être réchauffée » J'écoutais la réponse de mon interlocutrice et raccrocha quelques secondes après. Je n'avais encore jamais fait de ''sortie'' avec les miens mais ce n'était pas une mauvais idée quand on y pensait. Le Canada, la neige accompagné d'un léger soleil si nous avions de la chance. Il ne fallait pas compter sur moi pour skier ou alors pas beaucoup parce que je n'étais jamais montée sur des skis de toute ma vie et je n'en avais pas trop l'envie en ce moment même. Je devais me bouger, l'avion décollait dans deux jours et j'avais des tas de choses à faire encore, comme rencontrer Esthell mais ça, c'était pour demain dans la journée. Je me demandais bien ce qui était passé par la tête de mon petit ami pour qu'il m'invite à un dîner chez son ex petite amie aussi... tôt. Revoir les filles n'était pas franchement un plaisir mais voir son ex petite amie totalement déprimée n'était pas une joie non plus. C'était un calvaire pour moi mais je devais le faire, pour Benjamin et seulement Benjamin à vrai dire. Regardant ma montre, je me décida à aller prendre une douche parce qu'après, je devrais aller en cours pour des vêtements chauds, plus chaud que mes robes de marques, mes petits shorts et ce qui allait avec. De plus, demain était un grand jour et même si ce serait fort amusant de porter une des plus belle robes de notre famille, je ne me voyais pas faire cet affront à Esthell, je devais rester classe et tout ce qui allait avec, histoire d'éviter de déclencher la troisième guerre mondiale au bout de dix minutes de ''rencontre''. Je regrettais presque cette rencontre, le moment où j'allais voir son petit visage blanc, ses cheveux blonds et ce regard que je connaissais tellement bien. La jeune sigma ne montrerait sûrement rien mais je savais très bien qu'elle serait mal, très mal à l'aise. Enfin, je devais me dépêcher pour pouvoir trouver une combinaison – ou deux – de ski qui mettrait chacune des parties de mon corps en avant. Après une bonne heure sous la douche et deux dans les boutiques de prêt à porter hivernales, je rentra chez moi, des paquets plein les bras. Je ne supportais pas faire les boutiques pour cette simple et bonne raison ; j'achetais toujours des tonnes de vêtements et les porter était une chose que je détestais. Je n'étais pas très courageuse comme fille, je devais l'avouer mais tout de même. Enfilant une des deux combinaisons que j'avais acheté une petite fortune, je sortis de la chambre et ma démarche ressemblait à celle d'un pingouin. Au moins, je collerai avec le décor il n'y avait pas à dire « Zèph ? Zèph t'es là ? » Je voulais son avis, même s'il risquait fortement de se foutre de ma gueule comme jamais. J'entendis les clés dans la serrure de la porte d'entrée et m'y dirigea. Souriant de mon plus beau sourire je lança « Alors, t'en penses quoi ? Week end au ski avec les B.. » Relevant la tête, j'avais affaire à un Nattéo mort de rire et à un Zéphyr qui devait se poser un bon nombre de question. Merde, j'étais vraiment bête quand je m'y mettais ! Enfin, ce n'était pas très grave. Je les laissais rire de ma tenue, il m'en fallait plus pour me toucher ou quoi que ce soit. De toute façon, ils ne me reverraient jamais dans cette tenue, sauf si les verts pommes avaient la maléfique idée de prendre des clichés de ces quelques jours au Canada, au Lake Louise. J'avais envie d'y aller comme de me couper la tête. Je ne connaissais pas grand monde là bas et pour peu que je tombe sur Trent ou pire, dans sa chambre, c'était le suicide assuré. Je n'étais pas très sociale et je disais merde à tout va. Je gérais ma vie un point c'est tout. L'avion devait décoller vers huit heures samedi matin et je voyais déjà mon réveil difficile, trèèès difficile pour tout dire.

Cela faisait vingt minutes que nous étions sur le sol américain et j'avais déjà envie de rentrer chez moi, j'avais envie de retourner dans mon lit et pourquoi pas dans celui de mon colocataire pour me réchauffer. Il faisait froid, les degrés étaient négatifs et mes mains me faisaient mal. J'étais d'une très mauvaise humeur et rien ne pourrait me faire changer d'avis, à moins que... Deux jours dans un chalet somptueux me ferait du bien, beaucoup de bien après le dîner mouvementé d'hier après midi. Passant par l'accueil du site pour savoir avec qui j'étais, je me retrouva coincée, entrain de me faire draguer, par un canadien à l'accent bien prononcé, ce qui me faisait rire comme jamais. Bien évidement, devant le principal concerné, je ne disais rien, je ne montrais rien, rien hormis un léger sourire rieur bien entendu. J'étais dans une chambre avec un delta, son idée, il n'avait pas voulu me l'indiquer, c'était à moi de trouver. Bien sûr, j'allais leur faire sortir leur carte d'identité ou alors leur demander avec qui j'étais censée passer deux jours. Enfin, je devais avouer que je ne comptais pas très passer ma nuit dans ma chambre, sagement. Rien ne prévoyait que j'allais rencontrer un homme mais sortir au Canada devait être une expérience de folie, expérience que je comptais bien vivre. Entrant dans le gîte après tout le monde, je me retrouva dans un salon immense qui pouvait accueillir bien plus de personnes que je n'aurais pu l'imaginer. Je m'imaginais la fête battre à son plein, les jeunes hommes totalement éméchés et tout ce qui allait avec. J'étais en couple et je tenterais de me contrôler pour éviter d'alimenter les discutions à mon sujet – et au sujet de mon couple – mais ce ne serait pas forcément facile. Je posa ma valise sous l'escalier pour le moment et me déshabilla quelque peu. La chaleur était plus qu'agréable ici et je me posa devant le feu de cheminée, histoire de me réchauffer les mains, mains qui n'étaient pas très belle à voir en ce moment même. J'étais là, assise à songer à des tas de choses et j'oubliais enfin tout ce que j'avais vécu à San Francisco ces derniers jours. Cette confrontation avec Esthell, les moqueries de Nattéo et tout ce qui allait avec. Enfin, il m'en fallait plus pour me toucher. La fatigue me touchait un peu plus chaque jour puisqu'en temps normal, je me serais fichue de tout cela comme de l'an quarante. Une voix m'extirpa de mes pensées. Le jeune homme qui venait de parler n'avait pas du me voir et c'était pas plus mal, au moins je ne passais pas pour la pensive du groupe. J'agissais plus vite que je ne pensais en temps normal mais là, c'était plus fort que moi. Je quitta ma place devant le feu pour retrouver le jeune delta que je n'avais vu de ma vie pour tout dire. Je n'avais jamais passé beaucoup de temps dans ma confréries et cela ne m'avait jamais gêné. Boire de l'alcool à dix heures du matin était tout une autre histoire en tout cas. Me posant sur le sofa à côté du jeune homme, j'attrapai une bière et attendais que le temps passe. Je n'étais pas très bavarde en cette matinée. Voyant tout le monde poser ses fesses sur un siège, la chaleur commençait doucement à augmenter et je reconnaissais quelques têtes dont celle de Shanelle. Une vodka en main, j'inspirai doucement et bus une gorgée. Le liquide avait un drôle d'effet sur moi, surtout le matin mais j'adorais trop le goût de la Vodka pour ne pas en boire. Le plaisir avant la santé était une devise que j'avais depuis plusieurs années et qui se voyait confirmée depuis que j'avais été atteinte de Parkinson. Stade un certes, mais tout de même. Si le médecin me voyait, il aurait piqué une crise mais ce n'était pas le cas alors comme ça. Sourire aux lèvres, je profitai de ma boisson, dans une ambiance un peu calme mais tout de même bon ami, en pleine folie. Certains devaient être pressés de chausser des skis, de dévaler les pistes alors que ce n'était absolument pas mon envie. Le soleil pointait le bout de son nez et on m'avait toujours dit que le soleil d'hiver était très bon pour bronzer. Après tout, les skieurs étaient toujours bien bronzé. Une activité de saison où tout le monde avait de quoi faire. « Prêt pour skier ? Je n'ai jamais chaussé de ski de ma vie, ça risque d'être comique » Je parlais à tout le monde et à personne en même temps, j'espérais juste – très fortement – que je ne serais pas la seule dans ce cas.. A la limite, une professeur de ski ne serait pas de refus, je suis sûre qu'il doit y en avoir de mal dans cette station... J'étais une bêta après tout, autant lier l'utile à l'agréable et j'étais persuadée que mes compères étaient d'accord sur ce point. Mon verre état rapidement vide et je ne me fis pas prier pour en prendre un second. Je savais cependant qu'au bout de deux verres, il faudra que je me calme parce que médicaments et alcool ne faisaient pas un très bon mélange...
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MessageSujet: Re: Les Bétas font du ski, et en plus sont bronzés ! Les Bétas font du ski, et en plus sont bronzés !  EmptyDim 22 Jan - 19:09




Je n'avais pas mis les pieds chez les betas deltas que je partais déjà avec eux en weekend. La belle vie non ? Oui, ça me permettrait de connaitre un peu plus de monde, même si j'avais déjà pas mal pris mes marques. J'étais assez sociable par nature et je n'avais donc pas eu trop de mal à me trouver des points d'attache partout où je posais les pieds, et il fallait bien avouer que les betas deltas n'avaient absolument pas fait exception à la règle. Donc un weekend, oui mais où. Et bien on partait pour le Canada, direction Lake Louise. A tous les coups, un coin perdu au milieu de nulle part ! Mais on partait dans les montagnes et ça, qu'est-ce que je pouvais aimer. Peut être même plus que la mer et ses plages. Je n'avais pas réellement pris de vacances depuis plusieurs mois et même si ces deux jours n'étaient qu'un weekend, c'était déjà mieux que rien du tout, et j'étais certaine que j'allais, que l'on allait pouvoir profiter comme il se devait de l'endroit où l'on allait pouvoir poser nos valises. Oh oui, j'aimais bien le ski, la neige, la montagne, et ce pour plusieurs bonnes raisons. Notamment le fait que qui dit neige et hiver, dit froid et qui dit froid, dit feu de cheminée, soirée au chaud et aussi câlins sous la couette ! Oui, être célibataire me faisait le plus grand bien, c'est une des choses auxquelles je tenais maintenant que j'y avais goûté. Avant mon départ de San Francisco, j'avais toujours ou presque toujours été en couple. Disons que ça faisait plusieurs années que je n'avais pas réellement eu de période à moi, où je pouvais faire ce que je voulais de ma vie. Mais que maintenant, ça avait relativement bien changé. Aurlanne Hermès Cador n'était plus en couple et cette situation lui plaisait, sans aucun doute !

Le soleil se levait doucement, me réveillant lentement. J'étais épuisée, pas que j'ai fait la fête plus que d'habitude hier soir, mais uniquement parce que je n'avais quasiment pas dormi de la nuit. Impossible de fermer l'œil avant 4h du matin... Je me levais avant de rejoindre la salle de bain qui donnait sur ma chambre, fatiguée et les yeux cernés. Je m'attachais en vitesse les cheveux, une simple queue de cheval ferait l'affaire pour aujourd'hui. On m'avait souvent dit que j'étais belle, bien que je n'ai jamais compris l'ampleur de ce que cela signifiait. On m'avait déjà demandé pourquoi je n'avais pas bossé en tant que mannequin mais pour moi, je voyais tellement le monde de la mode depuis ses coulisses qu'être sur le devant de la scène ne me tentait absolument pas, même si maintenant je pouvais dire que j'avais testé le mannequinat ! Je tournais la tête une fois de retour dans ma chambre, je cherchais quelque chose sans réellement savoir quoi, une présence, il manquait quelque chose... J'enfilais un jean, un débardeur et une chemise avant d'attraper une veste dans la penderie et de me diriger vers la porte d'entrée. Une fois là, je chaussais une paire de bottes en daim avant de prendre mes clefs de voiture et de descendre sur le parking devant la résidence. J'avais déjà embarqué ma valise dans le coffre cet après midi, comme ça, c'était quelque chose de moins à faire ! J'attrapais mon sac -assez rempli était il nécessaire de le préciser-, enfin celui que je garderais avec moi en cabine pendant le trajet, je fermais la maison et en route pour l'aéroport. L'aéroport ? Oui, les betas deltas décollaient de l'aéroport de San Francisco pour se diriger vers le Canada. On allait pas y aller en voiture pour deux jours là bas. Le road trip ça sera pour une prochaine fois. Et oui, nous voilà partis vers le Canada, je partais seule, enfin seule c'est beaucoup dire. Disons juste que je partais sans beaucoup de proches ! Et j'avais de la chance. J'avais beau avoir changé de confrérie, je ne mettais pas les pieds dans la plus pauvre des confréries de Berkeley. J'étais loin de me plaindre même si ce n'était pas tout à fait les mêmes fortunes que chez les epsilons, mais je survivrais ! Au besoin, je pouvais injecter un peu d'argent !
Arrivés à Lake Louise, on avait posé les valises dans un grand chalet pas loin des pistes. J'avais pas fait gaffe à la répartition des chambres, je savais juste que je n'allais pas être seule. J'avais pris le numéro et les clefs de la chambre sans trop poser de questions. Je me laisserais surprendre c'était mieux que de tout le temps tout prévoir ! Une fois mes affaires posées dans la grande pièce qui me ferait office de chambre pour les deux prochains jours - enfin, pas sûre que j'allais y passer beaucoup de temps mais quand même - j'attrapais mon portable, avant de descendre en vitesse les escaliers qui menaient au salon et aux pièces de vie en quelque sorte. Il était quoi, dix heures, dix heures et demi et les bouteilles étaient déjà de sortie, mon dieu ça s'annonçait haut en couleurs ! Et était il nécessaire de dire que je n'étais pas un grande fan de l'alcool de si bonne heure ? Pour moi, c'était plus en soirée que je consommais, pas en pleine journée, surtout pas avant d'aller skier ! Je passais par la cuisine histoire de me prendre un verre d'eau avant d'aller m'installer sur l'accoudoir d'un des grands canapés, une de mes places favorites, à côté de Nolann. Nolann, l'autre débile qui commençait déjà à hurler à travers le chalet pour faire bouger tout le monde. Aucune pitié pour ceux qui n'avaient pas beaucoup dormi, non, rien de tel. Je n'étais même pas sûre que la pitié fasse partie de son vocabulaire. C'est dire. Toujours prête à skier ! Mais tu verras, je suis sûre qu'il y a moyen de trouver des profs de ski super doués ! Je venais de répondre ça à Leïla. Je commençais à me demander si je n'étais pas la seule qui avait déjà mis les pieds sur des skis, bien que finalement, après le nombre d'années d'expérience, il ne faisait aucun doute que je préférais le snowboard et de loin, de très loin !

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