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Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn

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MessageSujet: Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn  EmptyJeu 3 Nov - 21:19



My Life Would Suck Without You by Kelly Clarkson

"On est devenue des expert dans le sabotage de notre bonheur." ••• « Guess this means you're sorry you're standing at my door guess this means you take back all you said before like how much you wanted anyone but me said you'd never come back but here you are again 'cause we belong together now, yeah forever united here somehow, yeah you got a piece of me and honestly my life would suck without you maybe I was stupid for telling you goodbye maybe I was wrong for tryin' to pick a fight i know that I've got issues but you're pretty messed up too either way I found out I'm nothing without you. »


L'esprit de fête et les déguisements les plus tordues avaient fini par envahir le campus, laissant stagner une atmosphère de folie. La peur pouvait se trouver à chaque coin de rue, il était donc préférable de sortir accompagner et de laisser quelqu'un passer devant vous. En tout cas c'est la technique que j'avais employée. Ce soir s'organisait surement l'une des meilleures fêtes de l'année, elle se trouvait dans le grenier d'une maison soit disant hanté. Je n'étais pas du genre à croire en ce genre de choses, mais je dois bien avouer que tout ce que l'on m'avait raconté sur cette bâtisse faisaient froid dans le dos. Des histoires de fantômes j'en connaissais plein, mais pour y croire j'aime bien le voir de mes propres yeux et pour le moment je n'ai encore jamais croisé d'esprit, peut-être que ce soir serait finalement le grand jour. Pour l'occasion je m'étais déguisé en vieux chanteur de rock des années quatre-vingt, c'était le seul truc que je n'avais pas trouvé trop ridicule. Cela faisait longtemps que je n'avais pas fêté Halloween et c'était une toute première fois à Berkeley, j'avais pu constater que les étudiants savaient faire la fête ici et malgré mon appartenance aux alphas je trouvais ça amazing. Bien sur je n'étais pas dans les meilleures dispositions pour sortir ce soir, mais j'avais besoin de m'évader, de sortir un peu de cette vie monotone dans laquelle je m'étais embarqué, je voulais juste profiter, profiter d'une soirée qui resterait mémorable. Malheureusement étant donné que je m'y étais pris un peu à la bourre, c'est seul et les mains dans les poches que je m'y rendais. Au moins j'étais pas sur de faire de connerie en parlant à une autre femme, j'étais totalement libre de mes actes et c'était tant mieux, car des bourdes j'en avais déjà fait bien assez au cours de l'année passée. J'avais réussi à blesser des gens à ne plus en savoir pourquoi il m'en voulait, mais c'était de l'histoire ancienne et je ne voulais plus regarder derrière, c'est déjà bien assez dur de regarder devant soit. Les rues étaient plongé dans le noir total et seul l'éclat de la lune illuminait mon chemin, au fur et à mesure de mes pas j'avais l'impression de pénétrer dans les ténèbres, des ténèbres que j'accueillais comme une vieille amie. J'y avais assez plongé au cours de mon existence pour apprendre à le connaitre, sa compagnie n'était pas aussi désagréable que ça et puis il permettait de se sentir moins seul. Mais ce soir il se tenait loin de moi, le gardant à distance je préférais contempler l'éclat de la lune qui se répercutait sur les vitres des bâtiments, finalement la soirée d'Halloween peut-être plus belle que l'on ne l'imagine. Enfin ça c'est ce que je croyais avant qu'un abruti de loup-garou surgisse devant moi. « Aaah ! » Mon coeur avait manqué de lâcher, tambourinant encore dans ma poitrine, ma respiration commençait lentement à redescendre. « Mais dit moi t'es totalement abrutis où tu le fais exprès ? » Il avait gagné le pompon pour ce soir celui-là. « Non parce qu'il existe des traitements pour ça tu sais. » Je me demande ce qui peu bien leur passer par la tête défois, surtout que je ne l'avais pas du tous vu venir. Finalement il repartit à toute allure après avoir lâché un soupir.

Après quelques minutes de marche je vis enfin la maison au loin se découper dans la lumière des bougies, entouré de citrouille elle avait été magnifiquement décorée. Des étudiants arrivaient de toute part pour venir faire la fête et assister à des événements dit paranormaux. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais voir ou trouver dans cette maison, mais l'on m'avait conseillé de monter directement et sans me retourner au grenier. C'était la pièce dite la moins effrayante et puis y aurait beaucoup de monde, mais je ne trouvais pas ça excitant, ce qui était drôle c'était de pouvoir aller se faire peur, sentir l'adrénaline monter en pénétrant dans une pièce ou des années auparavant un drame c'était produit. C'était ça le véritable esprit le véritable esprit d'Halloween. Au vu du nombre de personnes présentes et déguisé je pensais passer incognito et ne rencontrer personne que je connaissais et pour le moment c'était le cas, mais j'étais à peine arriver au portail qui donnait sur le jardin. On ne pouvait pas dire que celui-ci était entretenu, la végétation était partout, mais au moins le chemin qui menait au porche était resté intacte. Ce taudis donnait froid dans le dos et j'aurais préféré être ailleurs, mais la fête se trouvait toute en haut et il fallait bien si rendre. Il y avait pas mal de monde dans l'entrée ce qui laissait présager une bonne soirée, enfin c'est ce que je pensai à ce moment là, j'avais tort. Empruntant l'escalier en bois qui me faisait face je me demandais bien ce que j'allais pouvoir trouver en haut, en espérant que cela ne soit rien de glauque. Passant le premier palier je remarquai qu'il n'y avait quasiment personne à cet étage et je me demandais bien pourquoi, j'allais l'apprendre à mes détriments un peu plus tard dans la soirée. La musique vrombissait au-dessus et la fête avait l'air de battre son plein, c'était partie pour une nuit de folie et c'était peux dire. Une lumière aveuglante dans les yeux, des tympans soumit à rude épreuve, un plancher qui manquait de s'écrouler sous le poids des étudiants, il n'y avait pas de doute j'étais bien dans le grenier, le cœur de la maison. Première chose à faire, aller se servir une bière tout en essayant de ce faufiler entre Mr Spock et Frankenstein, défis accepter et relever avec succès, bon j'étais le seul à lever les bras, mais j'avais réussi. Attrapant un gobelet je retournai ensuite vers le centre de ce qui ressemblait à une piste de danse, j'arrivai finalement au niveau des canapés avec un verre vide. Que faire maintenant, continuer à faire le con au milieu d'illuminer ou allez visiter cette vieille bâtisse qui tombait en pillot petit à petit, d'ailleurs je me demandais si elle serait encore debout demain matin. Ma décision fût vite prise et je me dirigeai à nouveau vers ces escaliers qui me mèneraient aux étages inférieurs, enfin c'est ce que je croyais car au fur et à mesure que j'avançais je voyais un obstacle remonté devant moi, un magnifique obstacle aux cheveux blond et au regard d'émeraude, même déguiser elle me faisait autant d'effet et avant même d'avoir pu dire oups. « Autumn ! » Merde je n'avais pas prévu ça dans mes plans, quoi que ça faisait plaisir de voir qu'elle allait bien, même si il y avait de meilleure circonstance pour de telle retrouvailles, oui car la dernière fois que je l'avais vu j'avais décidé de disparaitre de sa vie comme un voleur. Je l'avais amèrement regretté, mais il était déjà trop tard. « Content de voir que tu vas bien. » Mon dieu ce que je pouvais être lâche et le pire c'est que je le savais et que je ne faisais rien pour arranger. M'enfin si je restais la c'est une paire de claque qui m'attendait alors il fallait mieux que je la joue ainsi que le mec trop cool qui se ramasse devant des centaines de personnes. Le sourire que j'arborais lui pour le coup était vrai, car comment garder un visage triste devant un tel rayon de soleil. « Je suis désolé je ne peux pas rester j'avais prévu de faire une ou deux choses avant de quitter cette maison. » Prenons la fuite tant qu'il est encore temps, c'est mieux que des explications interminables après tous. « Ca m'a fait plaisir de te revoir. » Me glissant entre elle et la barrière je réussis à passer, j'étais sauvé, enfin ça rien en était moins sur car connaissant le caractère de la demoiselle, mes petites fesses étaient loin d'être sauvé.
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MessageSujet: Re: Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn  EmptySam 5 Nov - 20:59


I could've been a princess, you'd be a king, could've had a castle, and wore a ring, but no, y o u l e t m e g o .

La soirée la plus effrayante de l’année. L’instant où chacun revêt l’un de ces costumes ridicules, se transformant ainsi en un personnage terrifiant, cherchant à incarner le mal, à se perdre dans une nuit de folie sans regard en arrière, simplement parce que, à cet instant, nous étions quelqu’un d’autre - en apparence, du moins. Les démons se réveillent, les sorcières sortent leur nez crochu de la marmite, les ricanements sinistres et les zombies nous poursuivent au coin des rues, en plus des gamins friands de bonbons qui viennent frapper et hurler à vos portes pour des friandises gratuites. La soirée la plus ridicule de l’année, ouais. Voilà ce que pensait la jeune blondinette de Halloween, ce n’était qu’un prétexte pour essayer de se faire peur, inventer des histoires de fantômes pour simplement couvrir l’horreur que sont nos propres vies. Autumn ne croyait pas aux histoires de fantômes, cela n’allait pas commencer aujourd’hui. Ainsi, en lisant le carton d’invitation envoyé en copié collé aux centaines d’étudiants de Berkeley, la jeune femme ne put s’en empêcher, laissant échapper un soupir exaspéré. Qui, franchement, allait croire que la maison dans laquelle se déroulait la fête était hantée ? C’était plus que ridicule. Pourtant, à sa grande surprise, carton en main, paupières à demi fermées, l’image d’un costume lui survint. Oh, peu importe, fuck ces stupides aprioris sur la fête de Halloween. Elle avait bien envie de s’y rendre, à cette soirée, de s’éclater, d’oublier et de se moquer de ces prétendus événement surnaturels alors que, tandis que certains hurleraient, elle serait la seule parfaitement consciente des petits guignols qui tirent les fils des marionnettes par derrière.

Guidée par les bruits de conversation, d’éclats de rire et de pulsation de basse, la jeune femme trouva rapidement l’endroit où il fallait être en cette nuit du 31. Vingt-trois heures trente, fidèle à elle-même, la jeune femme arrivait pile à l’instant où les choses commenceraient à être intéressantes. Perchée sur ses talons aiguilles d’une dizaine de centimètres, elle se fraya un passage jusqu’à la bâtisse, seul lieu semblant vivre dans ce paysage d’arbres aux ombres sombres s’étalant sur le chemin. Plusieurs personnes marchaient dans la même direction qu’elle, ne manquant pas de la dévisager, détaillant son costume, essayant de repérer au travers du maquillage soigneusement appliqué le visage de cette belle inconnue. Un sourire se dessina sur son visage tandis qu’elle saluait quelques connaissances, qui ne semblèrent pas toujours la reconnaître. Il faut dire que la jeune femme était plutôt fière de son costume : elle qui d’ordinaire faisait tout pour mettre ses atouts en avant, jambes interminables à l’appui, n’avait pour une fois pas osé sur la mini-mini jupe, le maquillage de traînée, le bustier révélateur et le sourire charmeur pour souligner l’attitude de femme fatale qu’elle était. Non, elle avait préféré viser dans une certaine sorte d’originalité. Le teint blanc, ses lèvres mises en valeur par une touche de rouge, ses yeux maquillés de noir, elle ressemblait peut-être à un vampire bien pâlot..;si l’on ne voyait que son visage. Blazer noir sur tee-shirt décolleté et assez dévoilant (on ne change pas les bonnes habitudes) strié de rayures horizontales vertes et blanches, pantalon slim afin que l’on oublie pas, jamais, la longueur impressionnante de ses jambes, pantalon aux rayures verticales de toutes les couleurs ; bottines noires. Sans oublier le moindre détail, la jeune femme avait agrémenté son costume d’un chapeau casquette blanc et rouge, d’un foulard des mêmes couleurs…et d’une touche de rouge sur le bout de son nez. Costume parfait pour une soirée parfaite, songea-elle tandis qu’elle montait les quelques marches et poussait la porte de la maison, qui s’ouvrit dans un grincement sinistre. The night is mine.

La maison était vide et il y régnait, dans les étages inférieurs du moins, une ambiance assez sinistre. Un grincement dont l’origine était inconnue retentissait aux alentours, lui emplissant les oreilles de ce son désagréable. Le seul habitant présent dans cette maison semblait être, depuis des siècles, la poussière, qui s’était bien incrusté partout. Une main posée sur la rampe de l’escalier afin de se diriger en haut, et ses pensées se retrouvèrent confirmées. Ses doigts étaient couverts de poussière noire, écœurante. Alors qu’elle gravissait les escaliers grinçant, une odeur lui chatouilla les narines : moisi et mort. Décidément, on avait pas fait les choses à moitié, par ici. Ces sons et odeurs désagréables furent remplacées dès les trois-quarts des escaliers franchis par l’explosion de la musique, mélange de techno et de pop étrange, et l’alcool, qui devait sans doute couler à flots dans la pièce au-dessus de sa tête. Le cœur battant au rythme de la basse, la tête bourdonnant déjà, la jeune femme continua son avancée d’un pas rapide, mais prudent. Les marches semblaient beaucoup trop bancales et grinçantes pour qu’elle ne fonce, de plus, ils devaient tous attendre le débarquement de la plus belle blonde du campus avec impatience, là haut, autant leur faire mériter la surprise. Les yeux rivés droit devant elle, plongée dans ses pensées, elle ne vit pas la silhouette familière se diriger droit sur elle. Ce fut seulement lorsque son prénom parvint à ses oreilles, prononcé par une voix si connue, qu’elle daigna lever les yeux, secouer la tête pour chasser ses pensées comme un essaim de mouches furieuses, et regarder la personne. Son cœur se stoppa brutalement, et sa main se serra sur la rambarde poussiéreuse. Julian.

Les dents serrées, la jeune femme ne lui servit pas le moindre sourire. Hors de question, après ce qu’il avait osé lui faire. Content, il était content, vraiment ? Elle roula ses yeux azur, exaspérée, des idées de vengeance farfelues se formant déjà dans son esprit. « Je te retourne pas la pareille, j’aurais préféré retrouver ton corps dans un trou », répondit-elle du tac au tac. Méchante ? A peine, la demoiselle est rancunière. Désolé, sérieusement ? Il s’excusait parce qu’il partait, là, mais ne s’était pas excusé pour ce qu’il avait fait des mois plus tôt ? Les yeux écarquillés, elle le regarda, interdite quelques secondes. Il devait revoir ses priorités. Chaque mot qui sortait de sa bouche l’énervait au plus haut point, mais sa dernière parole avant qu’il n’essaye de prendre la fuite l’acheva. Julian s’empressa de passer devant elle afin de descendre les escaliers, cependant elle le retint, sa main s’emparant de son bras. « Ce plaisir est non partagé, mais ne crois pas que tu vas t’en sortir comme ça. » La jeune femme jeta un regard en haut, puis en bas. Finalement, elle l’entraîna à sa suite, descendant quelques marches pour atteindre le premier étage. Repérant une porte, elle l’ouvrit dans un claquement, ses doigts toujours serrés sur son bras, le cœur battant au bout de ses ongles. La pièce était une grande, immense chambre poussiéreuse. Un lit à baldaquin, un canapé, un grand miroir au devant d’une coiffeuse, une odeur de mort et de renfermé. La jeune femme s’arrêta brutalement, le lâcha, mais le regarda froidement, d’un regard qui disait « essayes de t’enfuir, pour voir ». « Je ne suis pas heureuse de te voir, tu viens de gâcher toute la nuit en une fraction de seconde. Mais maintenant que t’es là, autant en profiter. Tu vas m’expliquer tout de suite ce qu’il t’as pris. Pas de passage à la case départ, pas de détours, je veux la vérité. Sinon tu sauras ce qu’il arrive quand on attise la colère d’Autumn, et je te préviens, c’est pas beau à voir, tu auras les fesses bien vite cramées. » L’énervement la secouait presque de tremblements. S’asseyant sur le lit, elle fronça les sourcils, ne le quittant pas une seconde du regard. L’heure des explications avait sonné. Ces derniers ont intérêt à être excellentes, sinon, la soirée de ce pauvre Julian se transformerait en véritable cauchemar.

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MessageSujet: Re: Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn  EmptyDim 6 Nov - 16:19

J'étais prisonnier, enfermer au pénitencier, me repliant au fond du cachot prêt à subir les assauts des incarcérer. Je ne dirais rien, pas un mot, même si cette fois toute fuite était impossible. C'était comme si les quatre murs qui m'entouraient se resserraient, près à m'étouffer tandis que la jolie gardienne me fixait de ses magnifiques yeux verts. Je payerai mes conneries aux prix fort, je n'aurais jamais pensé que cela se passerait ainsi, mais cela m'étonnais pas tant que ça, après tout le passé fini toujours par nous rattraper. La soirée prenait une tournure au qu'elle je ne m'attendais pas du tous, mais ce n'était pas pour me déplaire totalement, car j'avais oublié combien elle était belle et combien la culpabilité m'avait rongé. Pour moi cette année Halloween allait réellement rimer avec horreur au vu de la tête qu'elle tirait. Aux cours de ma vie je n'avais souvent pas prix les meilleurs décisions et y en a que j'avais regretté amèrement, l'une d'elle était d'avoir disparu comme un voleur de sa vie, sans même m'expliquer, lui dire combien j'étais désolé, mais que c'était devenu impossible au vu de la peine et de la tristesse que je ressentais. Je n'avais pas le droit de m'attacher à elle, que l'histoire qui était entrain de s'écrire reposait sur la plus dur rupture de ma vie et que je n'étais pas prêt à reconstruire autre chose. Ca me faisait terriblement peur, c'est pourquoi j'ai préféré partir sans rien dire, quitter cette relation qui à la fois me rendait heureux et m'étouffait. Bien sûr que je n'étais pas fière de ça et que je comprenais totalement qu'elle m'en veuille, mais elle était la première à me dire qu'elle ne cherchait pas l'amour, juste de l'affection et des parties de jambe en l'air, c'est d'ailleurs là-dessus que reposait notre relation. Alors pourquoi ? Pourquoi venir maintenant me piquer une crise ? Peut-être s'était elle fait prendre à son propre jeu où alors était-ce sa fierté qui revenait au galop, je n'en avais pas la moindre idée. Ce dont j'étais sur c'était que cette chambre dans laquelle elle m'avait emmené me faisait froid dans le dos, c'était la première que je me sentais si peu à l'aise dans un endroit, j'avais la chair de poule et j'aurais préféré être n' importe où à par ici. Je ne savais pas ce qui s'était passé ici, mais ça avait été affreux. Le silence était présent alors que juste au-dessus de nous il y avait une fête ou la musique résonnait dans toute la maison, ce n'était pas bon signe à mon avis. C'est à ce moment que toutes les histoires que l'on m'avait racontées sur cette maison décidèrent de remonter ce qui fini par m'achever et à vraiment me faire peur. C'était bizarre, car je n'avais jamais cru à ce genre de choses et la peur était un sentiment que je ne ressentais que très rarement, mais là elle était omniprésente. Heureusement que je n'étais pas tous seul, car je crois bien que j'aurais détalé comme un lapin qui aurait vu un loup. Je ne savais pas si Autumn ressentait cette atmosphère pesante, mais si c'était le cas qu'elle me dise qu'on se tire le plus vite possible. Enfin pour le moment elle attendait des explications, malheureusement je n'en avais pas à en donner, enfin si, mais je n'en avais pas réellement envie, car ça serait lui avoué bien trop de choses. Quoique peut-être qu'après ça elle accepte qu'on passe une soirée agréable tous les deux et qu'on sorte d'ici. Le mur sur lequel je reposais était la seule chose qui m'empêchait de tomber, je ne comprenais plus grand-chose et préférais me glisser le long pour finir assis sur le plancher. Reprenant quelque peu mon souffle je compris que tous ne tournait pas rond ici et qu'il fallait que je m'explique une bonne fois pour toute, car sinon il serait difficile de ressortir d'ici dans un état potable. « Je m'attachais à toi Autumn, tous simplement et ça me faisait peur. Je n'avais pas le droit, car à l'époque il y avait encore quelqu'un d'autre présent dans mon cœur et à chaque fois que l'on passait de bon moment ensemble j'avais l'impression de te trahir. Si je suis partis comme un voleur c'était parce que je ne voulais pas te blesser. » Tout était dit, enfin le principal en tout cas. Je comprenais que ce que j'avais fait n'avait pas été la meilleure des choses, mais c'était ça ou la blesser encore plus. À présent mes problèmes étaient réglés et je pouvais lui dire ce que j'avais sur le coeur et ce même si j'étais vraiment nul pour ça.

« Je suis vraiment désolé Autumn, crois moi ce n'était vraiment pas contre toi, j'ai juste eu peur. » Tous comme j'avais peur de ce qui s'était passé dans cette chambre, tous mes sens étaient en alerte et je me demandais bien ce qui allait pouvoir se passer. Tout ce que j'avais trouvé pour calmer un peu ce sentiment d'insécurité était de fixer la jolie blonde qui me faisait face, comment j'avais pu oublier sa beauté renversante, ses traits fin que j'avais caressé et embrasser. Au fur et à mesure que les secondes avançaient, les souvenirs que l'on avait en commun revenaient petit à petit et je compris que ce dont j'avais réellement peur c'était le bonheur, un bonheur que j'avais possédé et qui avait disparu. « À ce moment j'étais totalement perdu et désorienter et puis je t'ai aperçu, tu étais l'une des plus belles femmes qui m'est été daigner de rencontrer et ne crois pas que partir sans te regarder rien qu'une dernière fois fût facile. » Je m'en étais terriblement voulu d'avoir agis ainsi, mais c'était pour notre bien ou en tout cas le mien, j'avais besoin de me reconstruire. Mes pensées naviguaient d'un bout à l'autre de mon esprit et j'en fus tiré lorsqu'un crac assourdissant retentit à l'autre bout de la pièce. Je savais que quelque chose ne tournait pas rond ici et je me demandais si c'était un effet des enceintes pousser à fond du dessus ou celui d'un esprit dérangé par deux étudiants essayant de s'expliquer. Me relevant j'attrapai la main d'Autumn qui était toujours assise sur le lit et rétorqua. « Maintenant si ça ne te dérange pas je voudrais bien sortir de cette pièce qui me fout la chaire de poule. » J'espérais juste que rien d'autre d'anormal n'allait arriver dans les minutes à suivre, qu'on puisse au moins sortir d'ici pour reprendre nos esprits, c'est dingue combien ça pouvait être à la fois excitant et terrifiant.
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MessageSujet: Re: Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn  EmptyVen 11 Nov - 19:52

Le temps s’était écoulé, elle croyait que tout s’était effacé de son esprit, que ces erreurs commises, ce passé commun n’existait plus, ne se retrouvait être qu’un de ces minuscules fragments de passé coincé au fond de son cerveau, enfermés dans un tiroir qu’elle avait oublié et qu’elle n’ouvrirait plus jamais. Pourtant, en croisant à nouveau son regard, les souvenirs la frappèrent aussi violemment qu’une vague en pleine tempête de mer. Elle replongeait à nouveau, s’écroulait de son perchoir sur le bateau pour se retrouver dans l’eau glacée. Ces yeux, elle ne les avait pas oubliés, cette colère qui la rongeait depuis qu’ils s’étaient quittés, ce sentiment inexplicable qui lui coupa le souffle dès que ses yeux se plongèrent dans les siens, que ses lèvres s’agitaient, lui crachant des mots détestables au visage alors que, dans sa tête, elle ne pensait qu’à ses lèvres à lui, qu’elle avait tellement embrassées. Jamais elle ne s’était imaginée que cette soirée partirait ainsi hors des limites qu’elle s’était fixées. Jamais elle n’avait pensé que sa vie toute entière pouvait basculer simplement à cause de rencontres, de regards, de mots écrits sur un morceau de papier. Pourtant, c’était bien ce qu’il se passait depuis plusieurs mois désormais. Le contrôle, elle l’avait depuis longtemps perdu ; même à une simple soirée d’Halloween, il fallait que les choses se déroulent tout à fait autrement. Aussi, les ongles enfoncés dans sa paume, s’écrasant la peau, se faisant inconsciemment (ou pas) souffrir jusqu’au sang, elle sentait que, celui-là, elle ne pouvait pas le laisser s’échapper, partir à sa guise, marcher sur elle et s’évanouir dans la nature comme il avait osé le faire auparavant. Hors de question.

Un frisson glacial la parcourut alors qu’elle s’installait sur le rebord du lit, ne quittant pas une seconde Julian du regard. Cette chambre, tout cet endroit était…bizarre. Évidemment, la jeune femme n’admettait pas, même pas dans sa propre tête, que ce sentiment qui s’était emparé de son esprit à l’entrée dans cette pièce était de la peur ; ça, jamais. L’ambiance qui y régnait, ce silence complet alors qu’un étage plus haut, juste au-dessus de leurs têtes, dansaient des dizaines d’étudiants au rythme d’une musique si forte que vos tympans en explosaient presque…l’aura même de la pièce n’annonçait rien de bon. Mais peu importe, Autumn n’était pas venue chercher un coin confortable pour s’envoyer en l’air avec Julian, tout ce qu’elle voulait, c’était entendre ses explications à deux balles, lui foutre une claque pour se défouler un coup, hurler comme une folle quelques instants et se casser d’ici. Elle savait que venir à cette soirée était une mauvaise idée. Les secondes s’écoulèrent dans un silence des plus complets, l’atmosphère devenant de plus en plus oppressante. Malgré le regard sévère qui ne l’avait pas quittée depuis qu’elle avait croisé Julian dans les escaliers, la jeune femme se sentait prête à exploser. Ces murs décrépis ne se rapprochaient-ils pas d’eux au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient ? Et cette poupée, posée négligemment sur le canapé défoncé, n’avait-elle pas cligné des yeux ? Autumn ferma ses paupières une seconde, serra le poing, s’enfonçant un peu plus ses ongles dans sa paume. Il fallait qu’elle reprenne ses esprits, elle était sans doute en train de s’imaginer des choses. Sans un seul verre d’alcool dans le sang, pourtant. Étrange.

Une paupière, puis les deux, et ses yeux azur s’ouvrirent en grand afin de dévisager le jeune homme, assis contre le mur en face d’elle. Cette première explication était sortie de sa bouche si brutalement, après ces quelques secondes de silence, que ces quelques mots flottèrent quelques instants dans l’air, défilant devant les yeux de la blondinette, se répétant dans son esprit. Elle avait déjà prévu de ne rien laisser passer, d’attendre la meilleure explication possible, pourtant, sans trop comprendre pourquoi ni comment, ses bonnes résolutions partirent en fumée alors qu’il parlait. Son regard s’adoucit doucement tandis qu’elle écoutait, semblait accepter ses excuses pour la première fois. Autumn Rowen-Glaswell allait-elle laisser ce pauvre Julian s’en tirer à bon compte ? Se ramollissait-elle tant que ça ? Il semblerait que oui. Les souvenirs défilaient dans sa tête comme un film muet, des images de leur rencontre, du temps qu’ils avaient passé ensemble. A l’époque, même si la jeune femme ne prenait pas cette relation au sérieux, comme toutes les autres, elle ne pouvait pas nier qu’il y avait quelque chose. Ils s’entendaient parfaitement, malgré leurs différences. Elle se sentait bien, avec lui, elle le savait, ce sentiment de plénitude, peut-être de bonheur, qui sait, s’était emparé d’elle plus d’une fois lorsqu’elle était avec lui. Pas de drames, pas de problèmes. Ils semblaient s’accorder, s’emboiter parfaitement. Leurs doigts, leurs corps, leurs sourires, parfois même leurs esprits. Ce n’était pas ce qu’elle avait connu précédemment, et qu’elle connaissait encore parfois, images de pensées qui s’entrechoquent, de paroles qui brûlent dans l’air, d’explosion intérieure, de destruction mutuelle lors d’une simple caresse, d’un simple baiser brûlant. Cette brûlure là, qui s’ouvrait peu à peu alors qu’il continuait ses explications, était loin d’être destructrice. Tel un feu grésillant dans l’âtre, elle s’épanouissait paisiblement en elle. La laissait respirer.

Son corps et son esprit s’aventuraient bien loin de la maison soi-disant hantée où ils se trouvaient. Elle reprit ses esprits lorsque quelques mots qui accentuèrent cette sensation étrange qui se développait en elle la frappèrent de plein fouet. Des paroles qu’elle avait entendu maintes fois, des compliments qui en général accentuaient son sourire satisfait. Cette fois-ci, elle n’était pas satisfaite, ces paroles sonnaient longuement dans son esprit, diffusant en elle une sensation de chaleur pas désagréable. Drôle de sensation, étrange effet qu’il lui faisait soudainement. Un sourire naquit sur son visage, toute trace de colère s’effaçant de ses traits. Elle savait qu’il ne lui mentait pas, étant elle-même professionnelle dans le domaine mensonger, elle connaissait tous les tuyaux. Il était plus que sincère, elle le lisait dans ses yeux. La jeune femme passa une main dans ses cheveux, mais, alors qu’elle entrouvrit la bouche afin de lui répondre, un craquement retentit. Ils étaient seuls dans cette pièce, pourtant la blondinette sentait une présence, comme un souffle sur sa peau. Julian la doubla, affirmant qu’il désirait tout autant qu’elle sortir d’ici. Acquiesçant, elle saisit sa main, la serrant, lui jetant un regard significatif de son pardon. Frisson d’adrénaline, elle ressentit un frisson au creux de l’estomac lorsque leurs mains se frôlèrent; pas d’arrêt cardiaque, pas de problème, juste bien, elle se sentait bien. Pour la première fois depuis longtemps. Elle se laissa entraîner vers la porte, et se pencha pour saisir la poignée. C’est alors qu’un second craquement retentit. Autumn lança un regard interrogatif à Julian, puis tourna la tête. Vers le canapé. La poupée. « Regardes-ça ! Ses doigts se resserrant autour de ceux de Julian, elle lui indiqua du menton la poupée, parfaitement immobile, sourire figé sur ses lèvres de porcelaine. Pas un bruit. Les sourcils de la blondinette se froncèrent. Je croyais…j’ai dû halluciner. Des poupées ne peuvent pas cligner des yeux, pensa-t-elle. Autumn se retourna vers la porte. Son visage ne se trouvait qu’à quelques centimètres de celui de Julian. Son cœur s’agita doucement contre ses côtes, peut-être pouvait-il le sentir battre au bout de ses doigts, toujours entrelacés avec les siens. Une multitude de souvenirs, d’images du passé la submergèrent. Sa vie était un tel bordel en cet instant, ces drôles de sentiments suite à ces retrouvailles remuaient encore son estomac. Non, ils devaient se casser d’ici au plus vite, l’atmosphère de cet endroit était bien trop étrange. Autumn détourna le regard, la tête, se mordant la lèvre, regrettant de ne pas pouvoir sentir le goût des siennes à nouveau. Elle tourna la poignée. Et rien. Comme si elle était recouverte d’huile, elle lui glissa entre les doigts. Une fois, deux fois, trois fois la jeune femme réitéra l’opération, pourtant la porte refusa de s’ouvrir. Qu’est-ce qu’il se passe ?! Un craquement, puis un rire cristallin, comme celui d’une petite fille, retentit de l’autre côté de la porte. C’est quoi ce délire ?! Autumn s’acharna sur la porte quelques instants, mais rien. Elle se tourna enfin vers Julian, ses pensées toujours encombrées par le goût de ses lèvres, mais également par cette situation qui échappait complètement à son contrôle. Qu’est-ce qu’on est censés faire, maintenant ? » Elle jeta un coup d’œil aux alentours. La pièce était grande, certes, mais il y avait peu d’échappatoire. Une fenêtre qui donnait sur la nuit noire et sur des hurlements inquiétants. Une planche de bois marquant peut-être un passage secret derrière la table de chevet. La panique s’empara brutalement de la jeune femme, qui, lâchant à regret Julian, se dirigea vers la poupée de porcelaine, la fracassant contre le mur. Elle commença à tourner en rond, les poings serrés, l’angoisse lui tenaillant le ventre, se répétant une bonne dizaine de fois ce qu’ils pouvaient bien faire dans une telle situation.
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MessageSujet: Re: Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn  EmptyLun 14 Nov - 19:26

J'étais totalement désorienté, ne sachant plus du tous quoi faire. Jusqu'à présent j'avais réussi à gérer tous ce flot de sentiment qui avait refait son apparition, mais je n'étais plus capable de les retenir et il n'allait pas tarder à déferler. Ce n'était pas la première fois que je ressentais une telle chose et j'en connaissais la raison, elle s'appelait Autumn. Je ne savais pas comment cela se faisait, mais elle possédait quelque chose qui arrivait à me rendre totalement fou d'elle. Je me rappelle encore de la première fois que je l'ai aperçu, cela avait été la plus jolie femme qu'il m'est été daigner de voir et jamais je n'aurais cru que c'était moi qui finirais par l'embrasser à la fin de la soirée. Cela avait été un véritable coup de foudre, mais celui-ci avait été obscurci par une ombre que je connaissais trop bien. À cette époque je n'avais pas le droit de tomber amoureux d'une autre fille, une chose totalement idiote, mais le cœur à ses raisons que la raison ne connait point. C'est pourquoi notre histoire était vouée à l'échec dès le début, mais je n'avais pas réussi à la laisser partir, elle avait été pour moi un véritable rayon de soleil, une bouffée d'air fraiche et la voir s'en allez était impossible. Malgré tous avec le temps, mon passé me rattrapa et je dus mettre un terme à cette relation qui me faisait pourtant tant de bien. Devoir la quitter des yeux fût l'une des choses les plus durs de ma vie, comment détourner son regard d'une si jolie jeune femme. Je n'aurais jamais cru pouvoir à nouveau la voir, mais comme on dit, le passé fini toujours par nous rattraper et c'est ce qui est arrivé. On m'offrait une seconde chance et cette fois je n'allais pas la laisser passer, je comptais bien la saisir. Malheureusement nos retrouvailles ne se faisait pas dans les meilleurs conditions possibles et j'aurais préféré me retrouver n' importe où qu'ici. Cette chambre dans laquelle m'avait entrainé la jolie blonde possédait quelque chose de malsain, une chose d'inquiétante et je n'avais aucune idée de ce que cela pouvait être. Moi qui était d'habitude très joviale et près à tout pour rigoler, j'avais l'impression de ressentir le poids de la morosité et de la détresse sur les épaules. Je ne savais pas si c'était cet endroit qui me faisait ça, mais c'était vraiment très louche et il fallait mieux qu'on le quitte au plus vite. Enfin c'est ce qu'on aurait fait si la porte avait daigné s'ouvrir, chose qu'elle refusait. Qu'avait t'il bien pu se passer ici ? La réponse je l'avais, mais je refusais d'y croire, car cela voudrait dire que les pires horreur du monde se regroupaient dans cette chambre d'enfant. La tension était à son comble et il fallait à tout prix la laisser retomber, car sinon nous deviendrions fou allié et j'étais un peu trop jeune pour ça. Je pouvais sentir Autumn à quelque centimètre de moi, me tenant la main je pouvais apercevoir la peur dans son regard et sur le coup je me promis que rien ne lui arriverait ce soir. J'avais oublié combien les traits de son visage était si fin et si nous avions été dans un autre contexte je n'aurais pas perdu plus de temps pour l'embrasser. Pouvoir à nouveau sentir ses lèvres contre les miennes, sentir la douceur de ses baisers. Essayant de respirer plus calmement je fus surpris de voir une poupée très glauque fendre l'air et allez s'écraser contre le mur. Heureusement ce n'était qu'Autumn qui l'avait balancé.

« Déjà je pense que l'on devrait se calmer. » C'était la meilleure chose, car déjà que cet endroit faisait froid dans le dos, si en plus nous avions peur cela ne ferait qu'accroitre ce que l'on pensait voir. Regardant un peu autour de moi je n'aperçus aucune autre échappatoire à par la porte et la fenêtre qui était sans doute condamné. Nous étions donc bloqué ici, dans une chambre qui était soit disant hanté. Je ne savais pas si cela était vrai étant donné que je n'avais jamais cru aux esprits, mais j'espérais que cela soit faux, car voir Casper ce soir ne m'enchanterait pas trop. Nous n'étions pas seul dans cette maison et quelqu'un finirait bien par venir fouiner dans l'étage inférieur, voulant connaitre des sueurs froides, nous ouvrant la porte par la même occasion. À par cette solution je n'en voyais aucune autre, pour le moment nous étions donc bloqué ici tous les deux. C'était plutôt bizarre, car durant ces derniers mois j'avais tout fait pour essayer de l'éviter, mais j'étais finalement content d'être à nouveau en sa compagnie, juste nous deux, en tête-à-tête, comme à l'époque. Même quand elle tournait en rond elle était jolie, c'était dingue, mais quoi qu'elle fasse je la trouvais resplendissante, certain appel ça l'amour, d'autre l'addiction, dans tous les cas j'étais accros. Je n'arrivais plus à réfléchir, elle obscurcissait toutes mes pensées, je n'avais plus qu'elle dans la tête et je ne souhaitais plus qu'une chose, sentir sa peau contre la mienne, la serrer aux creux de mes bras et me délecter de ses lèvres qui me manquaient tant. M'approchant finalement je la stoppai dans sa recherche effréné pour trouver un plan, je ne voulais plus en trouver un, tout ce que je souhaitais c'était passé un moment avec elle, juste un moment plein de tendresse. Laissant mes mains glissées sur ses hanches j'approchai mes lèvres des siennes et lui donna un baiser plein de tendresse. Elle m'avait tellement manqué, c'était dingue combien je pouvais m'en rendre compte à présent, heureusement que je l'avais retrouvé, sinon qu'aurais je pus faire sans elle à mes côtés. Cette chambre paraissait déjà moins sombre et faisait beaucoup moins peur, c'était dingue quand même cette histoire, moi qui pensais passer une soirée de merde, je passais l'une des plus belles de ma vie. « Tu sais que tu m'as énormément manqué mademoiselle Glaswell. » Je n'avais rien trouvé d'autre à dire à par ça, c'était totalement abrutis étant donné que c'était moi qui avait encore une fois le con, mais cela faisait du bien de l'avouer. « Bon par contre je ne sais toujours pas comment on va sortir d'ici. » Mais le destin était avec nous ce soir, car alors que je tenais encore la jolie blonde dans mes bras un bruit sourd résonna derrière moi, quelqu'un venait de débloquer la porte. Il fût tellement gêné de nous voir ainsi qu'il détala aussi sec, mais au moins nous étions libre. « On dirait que la chance est avec nous ce soir. » Me tournant à nouveau vers elle un grand sourire sur le visage je jouissais de l'intérieur, la nuit nous appartenait et on pouvait faire ce que l'on voulait. « J'avais pour ambition de visiter un peu les lieux, ça te dirait de m'accompagner ? » M'avançant vers la porte je lui tendis ma main, en espérant qu'elle l'attrape.
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MessageSujet: Re: Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn  EmptyDim 20 Nov - 13:08


If this was our last chance, I’d ask you to stay for one l a s t d a n c e .

Il avait suffit d’un regard, d’une seconde pour que le passé la submerge à nouveau, que la vague déferle et vienne à nouveau la noyer sous les doutes, les interrogations, les souvenirs agréables et désagréables. La colère l’avait emportée, comme à l’accoutumée elle n’avait pas pu la contrôler ; cependant, les mois s’étaient écoulés, l’eau était en théorie censée avoir coulé sous les ponts. Non, elle stagnait, ce sentiment d’avoir été trahi, cette rancune la rongeait sans cesse, resurgissant aux instants où elle s’y attendait le moins. Ses explications, elle les acceptait pourtant sans grande difficulté, étonnant, d’ailleurs. Ses sourires, elle les aspirait jusqu’à l’intérieur de son cœur, où ils semblaient prendre cette place particulière dont elle avait ignoré jusque là l’existence. Il y avait bien une raison à cela, une raison déterminante qui l’avait empêchée d’oublier cette odieuse trahison, empêchée d’oublier ce sourire et la douceur de ses lèvres. Cette raison, elle parvenait à la lire dans ses yeux alors qu’ils se rapprochaient de la porte, prêts à sortir de cet enfer, à refermer la parenthèse de sa colère, à tomber à nouveau dans la réalité et, qui sait, recommencer à zéro. Cette raison, elle la connaissait désormais, elle la sentait palpiter dans sa poitrine, s’affoler contre ses côtes. Quelle merde, franchement. Elle qui était incapable de ressentir quoi que ce soit pour qui que ce soit, la voilà qui se transformait en folle emplie de sentiments à tout va pour n’importe qui, n’importe quoi. Le délire total, vous dis-je. Ou peut-être simplement changeait-elle, se transformait-elle en une meilleure personne. Comme si elle en avait envie. La seule chose dont elle avait envie en cet instant précis, c’était de figer cet instant, ses yeux azur plantés dans ses yeux chocolat, figer ce moment, le graver à jamais dans son esprit pour ne pas perdre cette quiétude, cette paix intérieure, cette joie indéfinissable qu’il lui offrait sur un plateau, bond excité de son cœur qu’elle n’avait pas ressenti depuis un moment. i wish i could freeze this moment right here, right now, and live in it forever.

La poignée qui lui glisse entre les mains, tout comme la situation qui, à nouveau, s’échappe entre ses doigts. L’ambiance de cette pièce, de cette maison toute entière, lui donnait des frissons, bien qu’elle refuserait toujours de l’admettre. Et voilà que, par un quelconque coup du destin, ils s’y retrouvaient enfermés. Sauter par la fenêtre et se briser les deux jambes ? Tenter de défoncer la porte et se briser une épaule ? Attendre, attendre jusqu’à la fin des temps que leurs squelettes décomposés soient découverts par des mi-humains- mi-robots, juste à côté de cette stupide poupée au sourire figé ? Non, c’en était trop. Les morceaux de porcelaine éclatèrent contre le mur, s’éparpillant en mille morceaux sur le parquet de bois de la chambre. Ses jambes se mouvaient toutes seules, la forçant presque à tourner en rond, mouvement monotone, tandis que la panique commençait réellement à se propager dans ses veines, la rendant presque hystérique. Avec d’autres personnes, jamais elle ne se serait permise de montrer cette facette faible d’elle-même, cette facette qui est tout autant capable que les autres d’exploser, de paniquer, de se laisser submerger par l’horreur d’une situation, s’y noyer complètement. Le bruit de ses talons claquaient doucement sur le parquet, rythme régulier, seul bruit résonnant dans la chambre. Ses pas ne la menaient nulle part, son cerveau avait beau fouiner à la recherche de multiples idées toutes plus tordues les unes que les autres pour sortir d’ici au plus vite, rien ne paraissait possible, probable sans que l’un d’eux ne finisse à l’hôpital. Elle ne souhaitait pas renouveler l’expérience d’une jambe cassée, ni même se souvenir de ces instants désastreux passés entre ces quatre murs blancs ces derniers mois. Se calmer, et voilà qu’il désirait qu’elle se calme, comme si c’était seulement possible. La jeune femme leva brièvement les yeux vers lui, sa respiration se coupa quelques instants avant de reprendre brutalement tandis qu’elle se remettait à fixer ses bottines, plus nerveuse que jamais. Était-ce sa présence, l’endroit, ou le fait qu’ils soient coincés, elle n’en savait trop rien. Et cela la rendait dingue. Ils devaient absolument se casser d’ici au plus vite, cependant toutes les possibilités, les plans qui s’élaboraient dans son esprit finissaient en poussière dès qu’elle essayait de les explorer un peu plus.

Finalement, lorsqu’elle sentit les mains du jeune homme se poser sur ses épaules, Autumn s’arrêta, levant enfin les yeux vers lui. Faible sourire, soupir exaspéré, haussement de sourcils intrigué quant à son attitude, elle ne savait même plus quel comportement adopter. Une longue seconde de blanc s’écoula, seconde pendant laquelle une bonne centaine d’images défilèrent devant ses yeux, succession d’éclats de rire et de baisers brûlants. Secouant légèrement la tête, elle entrouvrit la bouche, prête à lui cracher au visage le comportement inadmissible qu’il semblait adopter quant à leur situation. Était-elle donc la seule qui voulait se casser d’ici avant de mourir étouffée par une poupée de porcelaine ? Comptait-il rester là, à attendre qu’elle le sauve, alors que dans l’histoire, c’était plutôt lui qui était censé être le chevalier servant, le prince sauveur de la situation ? Toutes ces questions restèrent coincées dans sa gorge alors que les yeux chocolat de Julian l’atteignaient à nouveau, que ses mains descendaient dangereusement sur ses hanches. Fourmillement familier, étrange sensation, choc thermique. Ses paroles restèrent bloquées, ses yeux rivés sur lui, son cerveau soudainement incapable de réfléchir à ce qui était en train de se passer. Après tout ce temps, elle pensait avoir oublié le goût de ses lèvres, cette sensation agréable de fourmillement que ses baisers avait toujours provoqué en elle, cette impression que tout allait, tout irait bien. Pourtant, elle n’avait rien oublié, la caresse de ses lèvres était toujours aussi agréable, cette sensation continuait à se manifester au creux de son estomac. Passé l’effet de surprise, Autumn glissa ses bras autour de son cou, se laissant emporter loin, à des milliers de kilomètres de cet endroit maudit. Cette connexion, elle parvenait toujours à la ressentir, cependant, alors que ses lèvres s’emparaient des siennes plus ardemment, elle semblait alors plus forte que jamais. Le cœur réchauffé à force de battements précipités et, lorsque la jeune femme ouvrit à nouveau les paupières à l’instant où leurs lèvres se séparaient, l’endroit lui parut soudainement beaucoup moins effrayant. A sa réplique, elle aurait pu l’inonder de reproches, mais ce fut un sourire qui prit place sur ses lèvres encore humides. « Je sais, répondit-elle, ne se départissant pas de ce sourire, rivant ses yeux dans les siens. Elle l’avait ressenti, dans ce baiser, à quel point il lui avait également manqué. Se mordant la lèvre inférieure, elle finit par murmurer. Toi aussi, tu m’as manqué, Donovan. »

Un claquement brusque brisa cet instant. Surprise, Autumn détourna le regard, pour constater qu’un ahuri puant l’alcool venait de leur apporter la douce délivrance qu’ils attendaient. Un sourire satisfait prit place sur le visage de la jeune femme. Parfait, tout ça, juste parfait. Ils avaient toute la nuit devant eux, tellement de possibilités qu’elle en avait le vertige. Ses mains tremblaient presque d’une fébrilité, d’une excitation incontrôlable. Était-ce ces retrouvailles, ce drôle d’échange qui rendait leur situation encore plus confuse qui la rendait ainsi hystérique, elle ne saurait le dire. Le cœur battant joyeusement, elle laissa son regard se balader une dernière fois sur cette pièce qui semblait leur avoir offert beaucoup plus qu’ils ne se l’étaient imaginés. Puis, se tournant vers Julian, elle lui adressa un large sourire, et glissa sa main dans la sienne. « Alors explorer cette maison de l’horreur, dit-elle, ses doigts se resserrant autour des siens. » Ils quittèrent la pièce, claquant la porte derrière eux. Deux jeunes femmes déguisées en…véritables trainées descendaient les escaliers en gloussant. Elles s’arrêtèrent en bas, observèrent un instant Julian et Autumn, leurs regards enflammés, la porte derrière eux, leurs doigts étroitement entrelacés. Puis, elle partirent, sourcils froncés. Qu’elles aillent répandre la rumeur, tiens. Haussant les épaules, la jeune femme entraîna Julian à sa suite afin d’explorer l’étage. Les portes s’alignaient et se ressemblaient toutes, et il dégageait du couloir sombre terminant en cul-de-sac une atmosphère aussi inquiétante que celle dans la chambre. Poussée néanmoins par la curiosité, la jeune femme se dirigea vers la dernière porte à droite, porte d’un verdâtre étrange à la poignée dorée. Posant sa main libre sur la poignée, elle la tourna et entrouvrit la porte, qui s’ouvrit largement sans le moindre effort dans un grincement sinistre. Quelques secondes, le temps que ses yeux s’adaptent à l’obscurité…et Autumn poussa un hurlement. Horreur. Elle resta bloquée quelques secondes sur la forme gisant dans le fauteuil à bascule se mouvant tout seul, puis se tourna brutalement vers Julian, enfouissant sa tête dans son cou, le cœur prêt à exploser. Dans cette chaise à bascule se trouvait une personne…ou quelque chose qui ressemblait fortement à une personne. Vêtements colorés, tel un clown, visage peinturluré, yeux grands ouverts ne clignant pas. Pas un bruit, pas un signe de vie. Le sang glacé dans ses veines, la jeune femme ferma les yeux, priant pour que tout cela ne soit que le fruit de son imagination.
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MessageSujet: Re: Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn  EmptyDim 27 Nov - 0:45

Je n'aurais jamais cru pouvoir dire ça un jour, mais je crois bien que j'étais entrain de tomber profondément amoureux de cette jolie blonde, m'enlisant dans les méandres qu'étaient les sentiments. Elle avait réussi à ravir mon coeur, ce qui n'avait pas été chose facile, mais elle avait fini par réussir et c'était ce qu'il y avait de plus important après tout. Comme quoi c'est quand on si attend le moins que l'amour fini par nous tomber sur le coin du nez et c'était un ressentit indescriptible, quelque chose de magnifique, comme la jeune femme qui me faisait face. Nous étions tous deux passés par des moments difficiles, mais c'était à présent loin derrière nous et nous pouvions à présent vivre une histoire, notre histoire, celle qui serait digne d'un conte de fée. J'avais peut-être fini par trouver ce que l'on appelle mon âme sœur, celle que vous ne pourrez jamais trahir, celle qui sera à jamais à vos côtés. Cela semblait magique, comme si c'était tous droit sortis d'un roman, mais c'était ce que je ressentais et cela faisait un bien fou. En quittant ma chambre en ce soir d'halloween je n'avais aucune idée de comment allait tourner la soirée et pour tout avouer j'étais même partis pessimiste, pensant qu'il fallait peut-être mieux que je reste chez moi. Mais cela avait été pensé sans prendre en compte ce qu'on appelle le destin, vous savez cette chose qui quelques-fois vous réserve d'énorme surprise et qui en une simple fois peux changer le cours de votre vie. Jusqu'à présent niveau amour et coup de cœur cela avait été une véritable catastrophe, j'avais la réel impression d'être un véritable handicapé des sentiments, mit prenant totalement comme un manche. Enfin c'est ce que j'avais pensé il y a une heure, depuis j'avais rencontré la femme qui sautillait dans mes rêves, m'envoûtant de par sa beauté éclatante. Autumn aurait pu tous droit sortir du paradis, la ressemblance avec un ange était flagrante et c'était moi, Julian, qui avait réussi à la séduire, à la couvrir de baiser, à l'enlacer. Même cette maison qui filait la chaire de poule n'arrivait pas à obscurcir sa beauté et à mon humble avis elle aurait même pu obscurcir le soleil. J'avais eu de la chance, une véritable chance d'avoir pu croiser sa route, car elle avait été une véritable révélation, quelque chose que l'on a la chance de ne rencontrer qu'une seule fois et il faut savoir saisir sa chance, je l'avais fait et dieu que j'avais fait le bon choix. Être enfermer à ses côtés était même quelque chose d'agréable, car c'était comme si nous étions seules au monde, perdu au fond fin du monde, là où personne ne nous retrouvera et où on pourra laisser éclater notre amour, ainsi que nos désirs les plus sauvages. C'était bien la première fois qu'une telle chose m'arrivait, c'était une sensation agréable, mais qui me faisait quand même peur, j'avais du mal à mit habituer, elle ne faisait pas totalement partis de moi, mais malgré ça elle me faisait du bien et je ne pouvais la repousser. Enfaîte elle était un peu comme Autumn, plus jamais je n'oserais la quitter des yeux, même une once de seconde. La douceur de ses lèvres m'avaient terriblement manqué et cela ne me donnait qu'une autre et simple envie, lui faire l'amour sur-le-champ, mais bon une maison hanté n'était pas le meilleur endroit pour ce foutre à poil et se glisser sous les draps. Si seulement nos retrouvailles avaient pu se faire d'une autre manière cela aurait été cool, mais finalement je me disais que celle-ci était également plutôt sympathique, un peu stressante au vu de l'atmosphère qui régnait, mais très jouissante à vivre. Depuis ma petite enfance mon père n'avait cessé de me répéter de ne pas avoir peur de choses que l'on ne pouvait pas voir, ni même touché, qu'il fallait à chaque fois rationaliser et se demander si cela n'était pas issu de notre imagination. Sa phrase fétiche était, la peur n'engendre que la peur, ce qui était très pertinent.

Après avoir été débloqué par un ahuris qui avait un peu trop bu, je saisis la main de la charmante blonde et buva les paroles qu'elle prononça, elle à mes côtés j'aurais pu tout affronter. Je ne savais pas pourquoi j'agissais ainsi, c'était bien la première fois que j'osais prendre de telle responsabilité, car habituellement c'était loin d'être mon fort. Enfaîte j'étais juste trop pathétique pour faire de telle chose. Cette maison dégageait quelque chose d'effrayant, comme si quelque chose était tapis, près à nous bondir dessus à la moindre incartade et je devais bien avouer que cela n'inspirait pas confiance et que si je m'étais écouté j'aurais pris mes jambes à mon coup au plus vite. Je n'étais pas quelqu'un de courageux, enfin pas pour ce genre de choses et je me demandais bien ce qui m'était passé par la tête pour venir explorer ce premier étage dit hanté en pleine nuit de l'épouvante, car il n y avait pas que les fantômes, mais aussi les abrutis déguisé près à vous faire flippé. Mais il était hors de question de flancher devant la jolie fille qui me faisait tant rêver. Le plancher grinçait sous nos pas et toutes les portes sans exceptions étaient fermés, il faudrait donc que l'on en ouvre une. Autumn opta pour l'une des dernières, celle qui avait l'air des plus inquiétantes, je n'avais aucune idée de ce qu'on allait y trouver derrière, mais j'espérais que cela serait plus gai que dans l'autre, car sinon je retournerais fissa au fond de ma couette accompagnée de la jolie blonde. Sa main était toujours cramponnée à la mienne et j'avais l'impression que nous sortions à nouveau ensemble, que nous reformions ce couple qui avait tant fait couler d'encre et surtout qui avait vécu des choses superbes. Un grincement sinistre, puis un cri strident me fît sortir de ma rêverie, Autumn venait de venir se réfugier aux creux de mes bras, j'appris très vite ce qui lui avait fait un tel effet, car j'en fus moi-même affecter. Tel en état de choc je restais la à fixer cette silhouette sinistre qui faisait affreusement peur, je n'avais aucune idée de ce que cela pouvait être, mais un éclat de lune me le révéla très vite. Nous étions dans une chambre d'enfant, d'un petit garçon à mon avis et ce qui nous avait tant effrayé n'était autre qu'un clown dans un fauteuil basculé par le courant d'air. Relevant le menton de la jolie blonde pour croiser à nouveau ses jolis yeux vert je poursuivis. « Regarde ce n'est qu'une sorte de grosses peluches, qui est je dois l'avouer plutôt effrayante. » Déposant ensuite un baiser taquin sur ses lèvres, j'entrelaçai à nouveau mes doigts autour des siens et pénétra dans la chambre. Elle aussi possédait une atmosphère particulièrement lourde, comme si une atrocité c'était produit en ce lieu et cela me filait la chair de poule. « Cette maison possède vraiment quelque chose de bizarre, je me demande bien ce qui a pu se passer ici. » C'est à ce moment que je repensai à ce film que j'avais vu plus petit et qui m'avait empêché de dormir pendant plusieurs nuits, Amytiville. J'en pouvais plus il fallait qu'on sorte d'ici. « Suis-moi ! » Une fois dans le couloir j'allai me poster contre un mur et souffla, c'était vraiment quelque chose d'étrange. « Dit moi, je deviens fou ou alors c'est l'atmosphère ici qui est étrange ? » Peut-être qu'elle aussi ressentait des choses étranges. Découvrant un sourire je ne pus m'empêcher d'à nouveau la serrer contre moi.
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MessageSujet: Re: Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn  EmptyDim 4 Déc - 20:44


Elle n’aurait pas dû venir, sans doute. Elle avait bien fait de venir, elle n’aurait manqué ce sentiment qui lui dévorait les entrailles pour rien au monde. Elle ne savait pas, elle ne savait plus où elle en était. Jamais elle n’aurait imaginé que la soirée pouvait se dérouler de cette façon. Costumes, danses, quelques gouttes en trop d’alcool dans le sang, une proie de choix pour terminer la nuit en beauté, gueule de bois, marteau piqueur dans la tête, horreur, haine, problèmes. Voilà comment la soirée était censée se passer, selon son programme, selon ses habitudes. Mais le destin, ou le bonhomme qui, là-haut peut-être, les guidait tous comme des marionnettes, en avait décidé autrement. Il avait choisi de le placer en haut des marches, il avait peut-être prévu depuis longtemps que leurs regards devaient se croiser à nouveau. Peut-être que, pour une fois, il avait envie que de bonnes choses arrivent à Rowen-Glaswell, que la longue spirale de descente aux enfers qu’était sa vie soit quelque peu ralentie par ces yeux chocolatés. Pour l’énième fois depuis des jours et des jours, elle sentait que la situation lui échappait, que plus rien ni personne ne serait à sa place dans le film qu’était sa vie, prêts à jouer les rôles pour lesquels ils avaient été assignés. Cependant, pour la première fois depuis des jours, des mois, des années, qui sait, elle n’avait pas envie de les retenir. Les regarder partir, lâcher prise, se laisser tomber, avec la certitude que quelqu’un serait en bas, pour la rattraper. Elle n’avait pas bu une seule goutte d’alcool -bon, d’accord, une mignonnette de vodka avant d’entrer dans la maison, mais qu’Est-ce que c’était ?- et pourtant, elle se sentait aussi fébrile et nerveuse, prise d’une envie de conquérir le monde, le cœur prêt à exploser, simplement par le fait d’être à ses côtés. Bizarre, définitivement bizarre. C’était un mauvais signe, le début des pires symptômes au monde. Le début de la fin.

Encore une fois, l’exploration de la maison, comme tout le reste, lui échappa complètement. Ses doigts glissant sur la poignée, une silhouette se démarquant dans l’ombre, éclairée par la lueur blafarde de la lune qui paraissait pleine au travers de la fenêtre cassée. Un frisson d’horreur parcourut le corps de la jeune femme, tandis que son cerveau, tous ses sens, la moindre fibre d’elle-même hurlait au secours. Le seul refuge qui s’appelait à elle depuis qu’elle avait reprit ses doigts dans les siens, c’était lui, évidemment. S’échappant au creux de ses bras, le cœur explosant sous la terreur, les rouages de son cerveau tournaient à plein régime, s’imaginant des histoires monstrueuses à propos de ce qui devait être un corps en décomposition installé sur une chaise à bascule. Écœurant. Oublies, tu perds le contrôle, garde la situation en main, tout va bien. Non, tout va mal. C’était la débandade dans ses pensées, tout se mélangeait, se bousculait. Puis, soudainement, ses peurs s’envolèrent, alors qu’un bruit régulier perça ses tympans. Toujours enfouie au creux de ses bras, cachée au reste du monde, elle le sentit. Les battements de son cœur, qui, tout comme les siens, se précipitaient contre ses côtes, prêts à s’enfuir et se dévoiler au monde entier. Qu’est-ce qu’elle foutait, bon sang ? Pourquoi parvenait-elle à ressentir quelque chose qu’elle avait tellement fui et redouté, ce putain de sentiment qui les faisaient tous crever ? Jamais elle ne s’était réfugiée ainsi, jamais elle n’avait eu tant de mal à respirer sous le choc des battements de cœur lui comprimant les poumons. Jamais elle n’avait pensé ressentir cela…à nouveau. Ce type, il l’avait détruite, brisée en milles morceaux. Elle croyait ne retrouver en aucun cas les morceaux d’elle-même dispersés sur le sol, cachés sous le lit où ils avaient tant parlé, s’étaient tant de fois aimés. Pourtant, en cet instant précis, elle avait tout retrouvé; elle était entière. Son cœur sautait dans sa poitrine plus violemment qu’auparavant, mue d’une nouvelle volonté qui lui était encore inconnue. Bizarre. De le ressentir, de le regarder en face, ce monstre qui se développait dans son estomac.

Son doigt glissé sous son menton, la jeune femme finit, sous cette douce pression, par croiser à nouveau son regard. La peur s’était volatilisée, remplacée par un autre sentiment pour le moment indescriptible. A son affirmation, elle fronça légèrement les sourcils, un peu énervée de ne pas avoir raison, comme à l’accoutumée. Tournant la tête, elle finit par constater qu’il avait raison : c’était une immense peluche à taille humaine, les yeux blancs tournés vers la fenêtre, les bras ballants emplis de mousse, un sourire rouge et vide s’étalant sur le visage. La jeune femme fixa quelques instants la peluche, s’attendant, espérant presque qu’elle s’anime pour prouver qu’elle n’était pas complètement folle. Les lèvres du jeune homme se déposèrent sur les siennes, la douce brûlure s’échappant du baiser la tira de ses rêveries. Se laissant porter, elle suivit Julian à l’intérieur. Malgré la fenêtre brisée laissant entrer l’air glacé, Autumn n’avait pas froid. Pourtant, un frisson la parcourut. L’atmosphère ici était pire que dans la première pièce. Une odeur de pourriture flottait dans l’air, mélangée à celle d’un parfum à la lavande qui lui donna un haut le cœur. Quelque chose devait s’être passé ici…mais quoi, mystère. Comme le reste des lieux l’était, d’ailleurs. Aux nouvelles paroles de Julian, la blondinette leva les yeux vers lui et esquissa un sourire. « La maison a été construite sur un ancien cimetière indien, et les fantômes mécontents ont tué toute la famille qui y a emménagé. Depuis, le fantôme de la fillette, qui vivait dans cette chambre, hante les lieux à la recherche de vengeance. » Histoire ridicule, Autumn laissa échapper un rire…nerveux. Elle plaisantait, pourtant elle avait bel et bien entendu parler d’une fillette ayant vécu ici. A peine son histoire terminée, les murs semblèrent se refermer sur eux; Effet d’optique, folie momentanée, en tout cas, l’atmosphère devenait oppressante. Comme lisant dans ses pensées, Julian l’entraîna vivement à l’extérieur de la pièce. La porte claqua derrière eux, semblant les chasser, alors qu’il n’y avait pas un souffle de vent. S’adossant au mur, les yeux toujours rivés sur la porte, Autumn poussa un profond soupir. « Tout est étrange, par ici. A croire que la maison est vivante. » Elle souriait en disant cela, mais le cœur n’y était pas. Pas le temps de pousser plus loin ses réflexions, qu’à nouveau le jeune homme l’attirait dans ses bras. Elle s’y blottit quelques instants, fermant les paupières, se laissant bercer par les battements précipités de leurs cœurs. Elle n’avait aucune idée de ce qu’ils étaient devenus. A nouveau amis ? Un couple, un véritable couple, ou juste comme auparavant, une simple histoire de coucherie et de taquineries sans réelle relation amoureuse ? Une part d’elle-même avait envie de croire qu’ils pourraient être un véritable couple…ce qu’elle ressentait était incomparable à ce qu’elle avait pu ressentir auparavant. Un sentiment qui la torturait, la dévorait de l’intérieur, mais qui pourtant, était si bon. Réfugiée là, dans ses bras, les bruits étouffés de la fête leur parvenant à peine au-delà du propre rythme de leurs sentiments ; elle n’avait qu’une envie, rester là pour toujours. Pas possible. Elle devenait complètement folle, elle perdait la boule, pour sûr. Déglutissant, la jeune femme ouvrit les paupières et s’éloigna quelque peu de Julian, sans pour autant laisser s’échapper ses doigts, qu’elle serrait comme on se raccroche à la corde en pleine escalade. Perturbée, incapable de comprendre ce qui se passait dans sa tête et dans son cœur, elle trouva une échappatoire. Comme d’habitude. « Si on allait choper quelques bouteilles et quelques friandises en haut ? Histoire de nous donner quelques forces pour continuer la visite…or else, pensait-elle. Un frisson la parcourut, origine inconnue. Bizarre, décidément. Ses yeux rivés dans les siens, elle finit par esquisser un sourire, puis se pencha afin de déposer un baiser au coin de ses lèvres. Allez, viens. » Puis, resserrant l’étreinte de ses doigts, elle entraîna Julian dans son sillage, vers la musique battante. Elle n’avait pas spécialement envie de rejoindre les autres, cependant elle mourrait de soif. Ils n’avaient qu’à piquer deux trois bouteilles puis s’enfuir loin, très loin, là où elle pourrait ressentir à nouveau ses lèvres contre les siennes, et cette explosion à l’intérieur de sa poitrine qui semblait sans cesse accompagner cet instant.
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MessageSujet: Re: Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn Chaque fois que j’déprime ça m’déplume ! • Autumn  EmptySam 17 Déc - 19:19

Un cœur qui avait été tant convoité et qui à présent était miens, un cœur qui battait aux creux de mes mains. Elle était tout-à moi et j'étais tout-à elle. Je n'avais que très peu connu ce sentiment qu'on appelle l'amour auparavant et je crois bien que c'était l'une des choses les plus extraordinaires que j'ai connus. On m'avait souvent répété que cela vous tombe dessus lorsque vous vous y attendez le moins et bien on dirait que c'était totalement vrai. J'étais moi-même tombé éperdument sous le charme de cette charmante blonde qui me faisait face et que je prenais plaisir à embrasser, à sentir ses douces lèvres contre les miennes. Elle avait été pour moi une échappatoire durant cette soirée, une soirée à laquelle je m'étais forcé de venir, histoire de me distraire un peu de cette vie monotone qui m'avait été désigné. Comme quoi quelques fois forcé le destin vous réserve d'heureuse surprise, pour moi cela avait été Autumn, l'une des femmes les plus belles du campus, une femme que j'avais pourtant blessé et qui à première vu m'avait pardonné. La sentir à nouveau à mes côtés, à mon contact, me faisait un bien fou et c'était une joie indescriptible, comme si un ou deux pétards avait décidé d'exploser au creux de mon estomac. Ce qui devait me faire le plus plaisir était de voir son sourire, un sourire sincère que j'avais tant aimé et qui voulait absolument tous dire, elle était heureuse, heureuse d'être avec moi, c'était ce qu'il y avait de plus important, car après tous c'est la base dans un couple. Enfin si nous en étions un. Je n'avais pas la moindre idée de ce qu'elle pouvait en penser et c'était assez effrayant, car je ne voulais pas me faire de fausses idées, peut-être ne souhaitait-elle que s'amuser en ma compagnie ce soir, comme on l'avait fait il y a quelques mois. Même s'ils nous étaient déjà arrivés de passer des nuits ensembles entrelacé dans des draps de soie, nous n'étions jamais, à proprement parler, sortis ensemble. Nous profitions juste de la vie et des plaisirs qu'offrait le sexe. Cela avait été génial, mais je dois bien avouer que ce n'était pas ce que je préfère, pour moi les sentiments prônaient sur la chair, cela avait toujours été ainsi et c'est aussi en partie pour ça que je m'en étais allé, car je commençais à tomber amoureux d'elle et ce n'est pas ce qu'elle voulait. J'étais donc emplie de doute sur cette poursuite de soirée, que pouvait-elle avoir derrière la tête, allait-elle me le dire si je lui posais la question, m'avouerait-elle la vérité. Des tas et des tas de questions qui resteraient sans doute à jamais sans réponse, mais c'était dur, bien trop dur, car plus je la regardais, plus je pliais sous le poids des sentiments. Dans cette maison nous n'étions que deux âmes égarer cherchant à se faire peur, à essayer de sentir l'adrénaline affluer dans le sang, finalement nous n'étions que deux gamins cherchant exactement la même chose que l'autre, se retrouver, s'entrelacer et se bécoter. J'avais l'impression de retomber en adolescence, de retrouver cette jeunesse que j'avais tant apprécié au côté d'une jolie fille, quelques fois il en faut peut pour être heureux. Ce soir j'aurais pu me sentir pousser des ailes et personne n'aurait été la pour les couper, car j'étais surement le plus heureux des hommes, cette femme qui me faisait face me donnait la force d'affronter quoique se soit, même cette vieille bicoque qui renfermait tant de secret. Bien qu'elle me donne la chair de poule j'aurais pu en sa compagnie la traverser de long en large, sentant sa main dans la mienne, son corps contre le miens, si cela n'avait pas été si glauque je l'aurais porté jusqu'à un lit pour lui faire passer une nuit des plus magnifiques. Malheureusement au vu de l'atmosphère ce n'était pas faisable, à mon plus grand regret. Elle était la dernière rempare qui m'empêchait de quitter cet endroit au plus vite, ce n'est pas qu'il m'effrayait, mais il me faisait de terrible sueur froide et le plus effrayant c'était que je n'en connaissais pas la raison. Si en ce moment sa main n'était pas dans la mienne je prendrais mes jambes à mon cou et partirai le plus vite possible. Je n'avais jamais été un téméraire, un véritable courageux, sauf peut-être sur un terrain de base-ball ou la rage de vaincre l'emportait sur n'importe quoi d'autre. Je préférais cent fois plus rester confortablement installé sur mon canapé pour regarder les programmes à chier de la télé qu'aller escalader l'Everest, mais ce soir je m'étais dit que cela serait surement drôle d'arpenter une maison dite hanter.

Dans mes plans je n'avais pas prévu qu'elle le soit véritablement. Déjà depuis tout petit mon père m'effrayait avec des histoires de fantôme, ce n'est pas que j'y croyais, mais ça fou toujours les chocottes lorsqu'on n'est encore pas plus haut que trois pommes. C'est donc ce genre d'histoire qui décidèrent de refaire leur apparition dans mon subconscient, cette soirée promettait d'être vraiment très longue. Le mur sur lequel je m'appuyais était la dernière chose qui me permettait de rester debout, je me demandais vraiment ce qu'il y avait pu se passer ici, c'était quand même fou qu'on ne ressente que des trucs mauvais par ici. Tournant la tête vers ma dulcinée, je me rendis compte que toutes les questions sans réponse c'était évaporer. Comme quoi son regard était en quelque sorte magique. « T'as pas un peu trop regardé Amityville toi ? » Un sourire au coin des joues, je n'arrivais plus à décrocher de son regard, un regard émeraude à la fois magnifique et hypnotisant, j'avais du mal à croire que c'était de moi dont elle était tombée sous la coupe. Comme quoi tout est possible dans la vie. J'avais envie de déguerpir, de rentrer chez moi en compagnie de la jolie blonde, de l'embrasser amoureusement et de lui faire passer une nuit de folie. Je ne savais pas comment allait se passer cette fin de soirée, mais j'espérais juste qu'elle ne souhaite pas aller plus loin dans son exploration, j'avais déjà vécu assez d'émotion comme ça. La meilleure étant celle de la retrouver. En y regardant de plus prêt le couloir avait l'air vraiment oppressant, il ressemblait à ceux que l'on retrouve dans les vieilles maisons coloniales, les murs décrépit semblant palpité prêt à nous étouffer. Ce n'était surement qu'un effet dû à mon imagination et à la peur qui m'avait rongé, mais une chose était indéniable, cette maison ne demandait qu'à nous avaler sans jamais nous recracher. « En espérant qu'elle ne boive pas, sinon elle aura une bonne cuite demain matin. » Blague du soir bonsoir. Il fallait à tous pris que j'arrive à détendre l'atmosphère, car elle était bien trop étouffante et c'était une chose que je n'aimais. La seule échappatoire avait donc été le rire, une petite blague qu'il avait fallu placer au moment opportun. La serrant dans mes bras, je pouvais sentir son cœur battre contre le mien, comme s'ils avaient décidé d'entamer un slow et pour moi cela voulait absolument tous dire. Cette soirée étant en quelque sorte une révélation. Je ne savais pas ce qu'elle en pensait, mais de mon côté c'était tout réfléchie. « Je te suis ! Par contre, pour la visite on pourra remettre ça à un autre jour non ? On va dire que c'est pas la maison de mes rêves. » Comment doucement glisser le faite qu'on veut s'éclipser au plus vite. Son baiser avait à nouveau provoqué une décharge électrique au sein de ma poitrine, c'était une chose rare pour moi, mais tellement agréable. Suivant la jolie blonde je ne pus m'empêcher au niveau des escaliers de la faire pivoté dans ma direction pour lui poser la question qui m'avait tant fait réfléchir. « Peut-être que c'est trop précipité où je ne sais pas, mais ... Dit moi Autumn on est en couple ou alors on est revenu au point de départ ? » Je n'avais jamais été très dans les grandes tirades d'amours et elle le savait. Finalement voilà la petite phrase qui vient ponctuer mon élan d'amour. « Pour tous te dire je ne veux plus d'une relation comme la dernière fois, je te veux toi. » Déjà monté sur une marche, elle me surplombait et je n'attendais qu'une simple réponse de sa part pour l'emmener sur mon beau cheval blanc.
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