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Quand bizutage rime avec... (flashback)

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MessageSujet: Quand bizutage rime avec... (flashback) Quand bizutage rime avec... (flashback) EmptyVen 5 Juil - 16:29



Avril 2013, samedi matin. 7h.

D'ordinaire, je passe le week-end dans la maison de mon oncle Noah afin de ne pas passer ma vie sur le campus et apprivoiser la grande ville de San Francisco sur ce temps libre. Ok, je m'accorde aussi beaucoup de temps libre pendant la semaine, mais ce n'est pas le propos. J'avais envoyé un texto à Noah pour le prévenir que je ne passerai pas avant dimanche après-midi, je devais impérativement effectuer une tâche de la plus haute importance. Pour lui, une telle annonce aurait les atours d'une journée de révision… pour moi, cela s'apparente à quelque chose de beaucoup moins intellectuel. Une nouvelle demoiselle vient de voir sa demande d'adhésion à la confrérie Bêta acceptée et il est de mon devoir de l'initier aux coutumes les plus célèbres de notre fratrie si populaire. Qui dit coutume dit : bizutage ! Il n'y a pas de raison, tout le monde y a droit, j'en ai également fait les frais, c'est un rite de passage qui tourne en dérision l'aspect solennel de l'entrée d'une étudiante chez les filles les plus jalousées du campus. Si je suis debout à 7h, c'est précisément pour marquer l'évènement. Dans la trinité, nous avions convenu que je m'occuperai de superviser le bizutage de la miss Caroline. Pourquoi ? Parce qu'elle est séduisante et parce qu'elle est Bêta, tout simplement. La logique à l'état brut. Je m'échappe des draps de mon lit et j'attrape un boxer pour le passer et ne pas jouer trop aux nudistes. En même temps, ça m'amuserait de le faire, mais il parait que la bienséance l'interdit, y compris dans notre pavillon. Je m'étire en grognant un peu et j'attrape un objet avant de descendre d'un étage pour rejoindre celui des chambres des autres résidents. Tous ceux qui sont encore ici pour le week-end dorment à poings fermés. Dommage. Dans l'obscurité, armé du rétro-éclairage de mon téléphone, je parviens à dénicher le lit où dort paisiblement la jolie Caroline. Si je m'écoutais, je me glisserai ni vu ni connu dans ses draps… Comment ça, de l'abus de pouvoir ? Bon, j'oublie. Je m'approche d'elle avec discrétion puis une fois tout près de son visage, je me penche et approche l'objet que j'ai récupéré tout à l'heure : une corne de brume. Avec un sourire de vendu, j'appuie fortement sur le point de pression et un bruit horriblement fort et strident résonne dans tout l'étage. Les filles se mettent à hurler en tombant de leurs lits, empêtrées dans leurs couettes. Si elles ont eu peur, imaginez un peu la réaction de Caroline dont l'oreille se trouvait à seulement quelques centimètres de la corne. Et, au cas où ça ne suffirait pas, je colle mes mains en porte voix autour de ma bouche. "CAROLINE, DEBOOOOOOUUUT !!" Maintenant, elle devrait être réveillée pour de bon. Quoique, comme un vrai Kenzo se doit d'être un chieur absolu dès l'aurore, je me laisse tomber sur son lit et je la pousse un peu dans le dos. "Tu te lèves, dis, dis, dis, dis, dis…?" A chaque "dis", je la bouscule… tant et si bien qu'elle finit par rouler hors du lit. Les lumières s'allument et laissent apparaître quelques filles horrifiées, serrant draps, oreillers et autres doudous contre leur poitrine. Je pouffe de rire, particulièrement fier du résultat, et je redirige mon attention sur la jolie blonde que j'ai mis tant de cœur à vouloir réveiller de si bon matin. La journée va être longue, ma belle. "Ici Kenzo, en direct de ton plumard. Aujourd'hui est le grand jour de ton bizutage. Il est exactement 7h05 et à partir de maintenant, tu vas vivre les instants les plus magiques de toute ton existence." Vous aussi vous le voyez venir, le piège gros comme une maison ? Je me lève en souriant, me souciant peu d'être habillé d'un simple caleçon puisque cette confrérie est de loin la moins pudique du campus. Mes yeux noisette plongent dans les siens. "Tu vas être l'esclave de ton bien-aimé président qui se trouve juste devant toi. Alors, heureuse ?" lançai-je avec un sourire à faire pâlir tous les princes charmants des contes pour enfants. Accroches-toi, Caroline, des heures pénibles et solitaires t'attendent. Si tu es croyante, c'est le moment de prier… sinon, c'est le moment de te convertir.
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MessageSujet: Re: Quand bizutage rime avec... (flashback) Quand bizutage rime avec... (flashback) EmptyDim 21 Juil - 5:56

T'es vraiment pas bien dans ta tête


Give me a f*cking reason to not beat you
Caroline & Kenzo

Rien dans la chambre de Caroline ne pouvait faire penser qu'elle était dans une situation délicate en ce moment. Les livres étaient éparpillés par terre, les vêtements entassés sur le bureau, le paquet de dragibus ouvert sur la table de nuit, et bien entendu, les jambes de la belles blondes dépassaient d'un air arrogant de la couverture. D'un regard extérieur, Caroline dormait du sommeil du juste, les cheveux éparpillés sur l'oreiller tel une auréole, tel un ange. Elle avait ses lèvres entrebâillées, laissant sortir un souffle régulier et silencieux. Caroline ne ronflait pas, c'était assez normal pour une jeune fille distinguées comme elle. Pourtant, ses rêves étaient faits de pleins de choses abracadabrantes et folles. Des princesses machiavéliques, des princes homosexuels, des belles mères en marraines la bonnes fée et bien entendu le roi en chanteur de rock reconnu et hard dans le pays d'il y a fort fort lointain. Se tournant et se retournant dans son lit une place, elle cherchait à comprendre le sens de ses divagations. Actuellement, elle flânait dans un grand parc à thème, style Pirates des Caraïbes. Des navires immenses la surplombaient, d'étranges personnages la regardaient d'un oeil torve et bien sur une magnifique jeune femme brune qui la regardait avec une grenouille dans les mains. Vêtue d'une grande robe blanche à fleur noir sur le bas, avec une paire de ballerine noire aux pieds, Caroline marchait vers cette jeune femme qui lui faisait face. Elle la trouvait attirante et si fascinante qu'elle ne pu s'empêcher de se poster devant elle. La femme lui tendit la main dans laquelle reposait la grenouille. Mue par une force inconnue, elle joignit ses lèvres rouges à celles gluantes et repoussantes de la grenouille.
Ce fut la voix hurlante de Kenzo, son président de confrérie actuel qui la réveilla en sursaut. Déjà, il était sept heure du matin mais en plus un samedi. C'était la mort. Ne faisant pas les choses à moitié, le delta se jeta sur son lit et la secoua d'un bout à l'autre. Caroline cru qu'elle allait rendre son dîner de la veille qu'elle avait prit très tardivement. Mais qu'est-ce qui se passe ici ? La tête encore dans les vapes, les cheveux en batailles, a bouche pâteuse, Caroline n'était pas à son avantage ce matin là. Se coucher tard, avoir un rêve aussi traumatisant que celui qu'elle venait de faire, et avoir un réveil pareil n'était pas vraiment dans les plans de Caroline. Clignant des yeux afin d'y voir plus clair, elle observa attentivement son magnifique président. Caroline avait toujours trouver celui-ci assez séduisant, mais uniquement vêtue d'un boxer qui ne cachait de ses attributs. Détaillant de la tête aux pieds Kenzo, Caroline eut la joie de découvrir la raison de son réveil en fanfare. Son bizutage ? La blond n'en croyait pas ses oreilles, elle croyait en avoir finit avec ses histoires d'entrer dans une confrérie. Une fois pas deux. Oh, non pas encore. Ça ne compte pas si j'ai déjà subit ça chez les Iotas ? Apparently not. Mission du jour, supporter le beau Kenzo toute la journée, et être son esclave. Il y avait pire comme bizutage. Au moins, elle aurait de quoi se rincer l'oeil durant toute une journée. Kenzo, selon les rumeurs, étaient assez gamin  dans son genre. Caroline se emandait bien ce qu'il lui réservait pour le reste de la journée. Ou plutôt, son commencement. Lavage de voiture en petite tenue, humiliation publique sur la rue principale de san franscico, embrasser une grenouille comme dans son rêve ? Caroline s'attendait à tout. Après tous, c'état un bizutage et il était bien connu que cela pouvait aller très loin si la personne qui le donnait était imaginatif. A présent réveillé et bien en alerte, elle se leva de son lit. Elle avait juste sur elle une petite culotte noire avec un petit haut de la même couleur. Il faisait chaud à san franscico. Même la nuit. Très bien j'accepte mon bizutage. Ce n'est pas comme si j'avais le choix de toute façon. Que me réserves-tu mon cher président ? Aucune raison de riposter, la blonde savait déjà qu'elle ne pourrait pas y échapper. C'était une tradition dans les universités américaines. Le bizutage faisait partis de leur culture. Elle allait s'y plier sans se plaindre. Après tout, elle était Caroline Da Collina. Rien ne pouvait lui faire peur.
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MessageSujet: Re: Quand bizutage rime avec... (flashback) Quand bizutage rime avec... (flashback) EmptyDim 21 Juil - 16:22



Être président, j'avais toujours pensé que ce serait le pied... et quand je le suis devenu, je n'ai pas pu m'empêcher de me dire que j'avais eu raison de penser de la sorte. Non content de virer Caroline de son lit un samedi matin à sept heures - ce qui mériterait probablement un châtiment à la mesure de ce délit - je m'amuse à hausser la voix pour lui taper sur le système des les premiers rayons de l'aurore. Mon second prénom est peut-être Ibrahim, mais Chieur aurait été le troisième si j'en avais eu un. Ce qui se passe ? Il se passe que le glas du désespoir ne va pas garder à résonner pour toi, belle demoiselle. Après m'être installé dans le lit de la jeune femme comme si j'étais dans le mien, je la regarde émerger avec amusement. Ce qu'il y a de bien chez les Bêtas, c'est que tout le monde a tendance à se les imaginer parfaites, maquillées comme par magie dès le réveil, coiffées d'un brushing absolument impeccable quand bien même elles dormiraient toute la nuit contre un oreiller... Et là, la miss Collina nous donne le parfait exemple inverse. Un drame capillaire mêlé à une mine de déterrée. Dommage, je n'ai pas mon téléphone sur moi, auquel cas j'aurais pris plaisir à immortaliser cette tête à la gloire de sa honte. Non pas pour la diffuser partout, juste pour ma collection privée. Cependant, les traits de mon visage passèrent de la moquerie à l'appréciation lorsqu'elle s'extirpa de sa couette et de ses draps pour révéler un ensemble de lingerie fine et noire qui rehaussait à merveille sa silhouette déjà sublime. Comme tout bon Delta qui se doit, il est presque de mon devoir de remarquer que la jolie blonde a des courbes qui affoleraient jusqu'au top model en vogue de chez Prada. "Les Iotas ? Leurs bizutages t'ont peut-être marquée, mais le bizuteur est tellement plus agréable dans cette confrérie..." lançai-je sans prétention en désignant mon corps allongé dans le lit de la Beta. Kenzo, modeste ? Même dans mon dernier souffle de vie, je trouverai le moyen de faire preuve de cette adorable arrogance qui charme autant qu'elle agace. Je me lève à mon tour puis je fais mine de réfléchir à la première tâche que je vais lui demander d'effectuer. Trop d'idées, beaucoup trop d'idées pour parvenir à faire un tri efficace. J'aurais dû faire une liste au lieu de choisir au hasard comme je m'étais promis de le faire. Finalement, c'est un gargouillis sonore au niveau de mon estomac qui me rappelle à l'ordre, je passe une main sur mon abdomen avant de me mettre à sourire. "Tu vas aller me préparer un vrai petit-déjeuner en cuisine, et complet parce que j'ai très faim ! Ça creuse, de réveiller une marmotte..." Tête à claques. Je passe à côté d'elle puis je m'arrête dans son dos, approchant mes lèvres de son oreille pour qu'un murmure s'y glisse subrepticement. "Et restes dans cette tenue, elle te va très bien." J'aventure mon index près de ses hanches, la frôlant seulement sans pour autant faire un geste déplacé. Suggérer mais ne pas imposer. C'est le secret de la séduction. Même mes lèvres, pourtant proches de sa nuque, ne viennent pas l'effleurer afin qu'elle s'imagine davantage qu'elle ne ressente. Le libre-arbitre rend les femmes tellement plus charmantes et charmeuses. "J't'attendrai dans ma chambre ! Et vite, j'suis pas un garçon très patient !" lâchai-je sur un ton plus enjoué qu'autoritaire. À vrai dire, je suis même hyperactif, un peu comme un gosse de huit ans ingérable dès qu'il doit patienter plus de trois minutes pour quelque chose. Je n'écoute pas les quelques protestations des autres Bêtas réveillées par ma voix si mélodieuse - ou pas - et je grimpe les escaliers vers l'étage réservé à la doyenne et au président de confrérie. J'entre dans la chambre, plus grande et mieux meublée que celle des membres lambdas du pavillon. Pas étonnant que j'ai la générosité de partager un si grand espace avec ces dames... Oui, d'accord : qu'est-ce qu'on n'inventerait pas comme raison pour passer des nuits endiablées ? Je saute dans mon lit, les mains derrière la nuque, attendant comme un pacha que ma séduisante esclave du jour me rejoigne avec quelque chose de très appétissant. Et le petit-déjeuner, bien sûr.
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MessageSujet: Re: Quand bizutage rime avec... (flashback) Quand bizutage rime avec... (flashback) EmptyLun 22 Juil - 4:13

T'es vraiment pas bien dans ta tête


Give me a f*cking reason to not beat you
Caroline & Kenzo

Le réveil brutal, le bizutage, la tête en pagaille, la tenue indescente. Caroline avait tout pour être à son avantage ce jour là. D'habitude, même à son réveil, la blonde avait un teint frais et lumineux, des yeux éveillés, les cheveux nattés en une tresse égyptienne et une nuisette à faire pâlir d'envie la plupart des filles de sa confrérie et des autres. Elle avait cette grâce acquise avec ses années de danse. Son professeur lui répétait tout le temps qu'il fallait agir avec grâce et légèreté, même au réveil. Mais ce matin là, elle était tous, sauf ça. Elle avait le teint pâle, les cheveux en bataille et seul le petit haut noir avec sa culotte en soie et dentelle de la même couleur réussissait à relever ce visage fatigué. C'était la dernière fois qu'elle restait aussi tard pour veiller. Son rêve avec la grenouille était toujours gravé dans son esprit et elle se revoyait l'embrasser. Beurk, elle ne put s'empêcher d'essuyer sa bouche d'un geste rageur afin d'essayer de retirer cette sensation de glus sur sa bouche. Mais qu'est-ce qui lui avait pris aussi de faire un rêve pareil ? Son subconscient essayait-il de lui faire passer un message subliminal. Cela faisait deux mois qu'elle était avec Joshua, peut-être que sa conscience voulait lui dire qu'il était temps que sa mascarade finisse et qu'elle se décide entre le gamma et Josh. De plus, elle était dans sa période leucémique aiguë, ce qui faisait qu'elle avait encore plus de mal à réfléchi correctement car trop préoccuper par sa maladie, les médicaments et les rendez-vous auxquels elle devait se rendre chaque semaine. Alors le bizutage de son président tombait vraiment mal ce matin là. Pourtant, la perspective de voir son magnifique corps toute la journée arrivait à lui faire digérer la pilule plus facilement. Elle se rappelait vaguement de son bizutage de iota, mais elle sentait que celui que lui réservait Kenzo allait être inoubliable. Effectivement, je sens que je ne suis pas prête à oublier celui la. Regard coquin et lèvre mordillé. Sans s'en rendre compte, Caroline avait cette attitude de séductrice. Elle était debout en face de lui qui était allongé tel un panda dans le lit de la blonde. Caroline ne put s'empêcher de penser que quiconque passait dans la chambre ou devant, la porte étant ouverte, pouvait penser qu'ils venaient de passer la nuit ensemble. Bien que cela ne fut pas vrai, il est vrai que si il était aussi beau en simple boxer, elle n'imaginait pas sans. La voix de  Kenzo la ramena sur Terre. Première mission, lui préparer le petit-déjeuner, et copieux en plus de cela ? Seigneur, elle-même ne mangeait pas le matin, se contentant d'un moka du starbuck avec un muffin au chocolat. Elle avait quelques compétences en cuisine cependant. Quand elle allait en France avec ses parents, elle allait dans les cuisines afin de regarder les grands chefs français cuisiner. Du moins, quand elle était petite. Il lui restait quelques bribes de leçon, il était temps de les mettre en application. Je ne suis pas une marmotte monsieur. Il n'est que sept heure du matin je te rappelle. Une lady ne se fait jamais appeler « marmotte ». Inconcevable. Il se leva enfin de son lit fet passa derrière elle. Ses lèvres étaient à quelques centimètres de la peau de son cou. Elle pouvait sentir son souffle dans son cou ce qui la fit rougir et tressaillir en même temps. Rester dans cette tenue ? Alors que la plupart des résidents de la confrérie étaient réveillés à présent ? On était chez les bêtas deltas après tout. Elle avait un corps de rêve et n'en avait pas honte. L'index de son président effleura les hanches de Caroline. Son souffle s bloqua dans sa gorge. Mais à quoi jouait-il ? Merci beaucoup. Sourire timide, à la limite du timorée. Kenzo jouait avec elle, elle allait en faire de même. Elle savait par expérience que les hommes aimaient les femmes franches et qui savaient ce qu'elle voulait. Mais pas trop non plus. Il fallait savoir user de ses charmes pour attirer un homme. Caroline le savait. Elle allait s'en servir. Bien monsieur, vous aurez un service en chambre express. La blondinette sortit de sa chambre dans sa tenue de nuit en ayant préalablement passé un coup de brosse dans sa tignasse et rafraîchit son visage avec un jet d'eau froide. Entrant dans la cuisine de sa confrérie, elle ne fut pas surprise de voir ses habitants un peu partout. Heureusement, elle n'était pas la seule dans une tenue peu approprié à être montrer en public. Seth, qui était en quelque sorte son parrain chez les bêtas deltas, l’accueillit à son entrée. Elle aimait beaucoup ce brun. Il était marrant, enjoué, et toujours prêt à la faire rire. Alors, tu as oublié de t'habiller ce matin ? Ahaha, trop marrant ! Non, c'est le jour de mon bizutage et Kenzo m'a expressément demandé de lui préparer le petit déjeuner et dans cette tenue avant de le lui monter dans sa chambre. Il siffla et repartit à ses occupations. Elle lui avait donné ce qu'il demandait, il pouvait en faire ce qu'il voulait. Caroline prit les ingrédients qui lui étaient nécessaire à la préparation des crêpes. Lait, œufs, farine, sucre, cannelle, vanille. Avec des choses simples, on pouvait faire beaucoup de choses. Dix minutes plus tard, dix crêpes bien chaudes étaient prêtes dans une assiette blanche. Caroline prit la brique de jus d'orange, et en versa un grand verre, puis un bocal contenant du sirop d'érable et enfin une grappe de raisin, le tout déposé dans un grand plateau pour le monter dans la chambre de son cher président Kenzo. Elle était toujours dans ton haut noir et sa culotte et ne remarqua même pas les regards insistants que lui lançaient certains garçons et filles de la salle. Aucunes tâches sur son haut, sa peau était propre. Allez, direction le dernier étage. En arrivant dans la chambre, elle vit Kenzo allongé comme un roi dans son lit. Sa chambre était beaucoup plus spacieuse et mieux meublé que celle de la blonde. Privilège de la trinité. Votre petit-déjeuner est servis. Elle attendit qu'il se mette dans une position confortable pour lui donner le plateau en se baissant exagérément. Méthode peu subtile mais les yeux des hommes sont incontrôlables. Elle espérait vraiment que dix crêpes avec du sirop d'érable, une grappe de raisin et un grand verre de jus d'orange sauraient combler l’appétit de son président. Et maintenant, quelle est la suite ?
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MessageSujet: Re: Quand bizutage rime avec... (flashback) Quand bizutage rime avec... (flashback) EmptyJeu 25 Juil - 15:57



En montant les escaliers vers ma chambre, je repense à la réflexion que Caroline a fait sur ce bizutage et à sa réaction sur mon flirt éphémère en passant derrière elle. Je ne sais pas encore comment va s'agencer précisément cette journée, mais la soirée commence tout doucement à se dessiner dans mon esprit, et il s'avère qu'une blonde aux courbes divines et au visage angélique pourrait bien y trouver sa place. Après tout, si elle se montre à la hauteur de ce que je lui demanderai, autant l'accueillir d'une manière des plus agréables au sein de la confrérie. Oui, je présume qu'on doit être en train de se dire que toutes les occasions sont bonnes… eh bien certes, toutes les occasions sont bonnes, je le reconnais. Je me laisse tomber dans mon lit, la tête dans les oreillers et prélassé dans les draps. Traîner et flemmarder de bon matin après avoir mis la moitié des Bêtas sur le pied de guerre aux aurores, y a-t-il meilleur job à temps partiel que celui de président de confrérie ? Je lève ma tête pour m'arracher aux oreillers et j'observe l'extérieur au travers de la fenêtre. La journée s'annonce relativement agréable et sans doute tiède comme elles le sont presque quotidiennement à cette époque de l'année en Californie. Ca sent la journée passée à l'extérieur. Quelques odeurs me mettent l'eau à la bouche, je présume que les étudiants déjà levés sont également en train de préparer le petit-déjeuner. L'avantage de ce que je viens de demander à Caroline, c'est de ne pas être un garçon très difficile sur le plan culinaire. Pour avoir longtemps vécu une vie de misère, je suis aujourd'hui très curieux au niveau gastronomique pour essayer mes papilles à des dizaines de saveurs différentes. Par conséquent, je lui avais laissé carte blanche pour me préparer ce petit-déjeuner, selon ce qu'elle saurait préparer ou ce qu'elle aurait sous la main. Je n'avais pas poussé le vice à lui ordonner d'aller chercher des aliments improbables aux quatre coins de la ville de si bonne heure. Quoique lui demander d'aller faire le marché en nuisette aurait pu être très divertissant… mais qu'importe, il y a toute une journée qui nous attend. Caroline finit par remonter et entrer dans ma chambre avec un plateau dans les mains. Je me redresse alors pour m'adosser plus confortablement contre la tête de lit et je lui fais signe de déposer le plateau sur mes cuisses. Si mon regard verrouille les victuailles qui s'y trouvent, il est rapidement attiré par le corps de la splendide Bêta improvisée serveuse. Décolleté, cambrure, cheveux, rien ne m'échappe. Un fin sourire orne mes lèvres. Elle veut jouer. Pour en avoir fait mon métier il y a quelques années, je sais reconnaitre une femme qui cherche à harponner le désir, sinon l'attention d'un homme. Ne serait-ce que par principe, il va bien falloir que je me plaise à poursuivre en ce sens afin de tester les techniques de séduction probablement affûtées de Caroline. "Merci… c'est quoi ces trucs-là ?" demandai-je en montrant la pile beige sur une assiette. Aussi surprenant que cela puisse paraître, je n'ai jamais vu ces espèces de petites choses plates empilées les unes sur les autres. Fraîchement débarqué du Pakistan, je suis encore très loin de connaître jusqu'à la plus basique des spécialités du monde occidental. J'approche mon nez pour sentir ce qui s'apparente à de la pâte. "Il y a de la cannelle, ça sent drôlement bon… Fais pas cette tête-là, j'te jure que je ne sais pas ce que c'est !" Même si c'est sa journée de bizutage, je ne chercherai certainement pas à vexer Caroline car, au fond, il s'agit de l'intégrer à la confrérie, pas de l'en dégoûter. En attendant, je vide le verre de jus d'orange et avale la moitié des grains de raisin sur la grappe. Ca, je connais. Finalement, je retourne à ce que Caroline appelle des "crêpes". Crêpes ? Bizarre, comme nom. J'écoute attentivement ses explications sur la façon dont on doit manger ça, notamment en versant du sirop d'érable. "D'érable ? C'est du sirop d'arbre ?" Quand on vous dit que je suis blond, c'est que je ne le suis pas qu'à moitié. Je prends la bouteille et j'en verse dessus puis je mange la moitié d'une crêpe. Mes yeux s'écarquillent comme un gosse à qui on ferait goûter du chocolat fourré au caramel pour la première fois. "Bon sang… c'est trop bon !!" Du sirop coule de l'autre moitié de la crêpe et goutte sur mon torse. Je fronce les sourcils en sentant une sensation poisseuse sur ma peau. J'avale l'autre moitié de la crêpe puis je passe mon index sur le sirop d'érable pour le lécher. Je redresse mon regard noisette sur elle, conscient que ce spectacle pourrait probablement éveiller quelques envies chez elle. Je recommence jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une goutte sur mon torse et je continue à dévorer les crêpes. "Prends-en quelques unes aussi, tu vas avoir besoin d'être en forme pour la journée. Tu aimes le shopping ?" demandai-je avec un sourire complice.
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MessageSujet: Re: Quand bizutage rime avec... (flashback) Quand bizutage rime avec... (flashback) EmptyMar 10 Sep - 11:45

T'es vraiment pas bien dans ta tête


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Caroline & Kenzo

Pour Caroline, s'amuser était un quotidien. Elle n'avait pas une vie de rêve ... Enfin, si elle en avait une mais beaucoup de petit accident arrivait les uns après les autres. De plus, elle traînait un poids depuis son arrivée sur terre, alors si en apparence, elle avait tout ce qu'elle voulait, au fond, ce n'était qu'une illusion car elle aurait volontiers troqué tout cela contre une bonne santé à tout point de vue. Malade. C'était comme cela qu'elle se voyait depuis toute petite. Fragile comme une poupée de verre ou en céramique, la poupée russe par excellence. Elle voyait ses amis la traiter comme cela et ça l'agaçait, l'exaspérait, si bien qu'elle ne disait son terrible secret qu'à peu d'entre eux et ceux qui était déjà au courant était prié de garder le secret et obligé d'ailleurs car la menace de la famille mafieuse italienne était toujours excellente. Quand Kenzo l'avait réveillé de son lit à cette heure si matinale, elle était presque étonnée de voir qu'il n'avait aucun remord à la réveiller comme une personne normale le jour de son bizutage. Il était président de la confrérie après tout, il devait être au courant que la jeune femme était malade et tout ce qui s'en suivait. Mais non. Il faisait comme si elle était une blonde parmi les autres. Une belle blonde qui attirait son regard de séducteur mais une personne normale. Dire que ça faisait plaisir à Caroline était un euphémisme. Elle était fatiguée des regards compatissants qu'elle croisait durant ses stages où toutes les infirmières étaient au courant pour sa maladie. Déjà qu'elle allait dans cet endroit toutes les semaines pour ses analyses mais en plus y retourné pour ses stages qu'exigeait sa formation était un calvaire. Si il pouvait y avoir deux hôpitaux dans la ville, elle en serait plus que ravie. Quoique la plupart des infirmières se connaissent entre elle alors les ragots, rumeurs et racontars en tout genre serait tout de même passé d'un hôpital à un autre. En préparant les crêpes pour son président, elle pensait à tout cela. Peu de personne la connaissait vraiment et savait qui elle était au fond. Ils se comptaient sur les doigts d'une main. Des amis d'enfances, de sa famille et même ses propres parents ne la connaissaient pas aussi bien qu'ils voulaient le croire. Elle était loin d'être idiote mais beaucoup l'était quand ils pensaient la connaître réellement. Elle était un mystère pour beaucoup et même pour elle. Souvent imprévisible, elle changeait d'humeur au gré des envies de son caractère impétueux. Un mystère cette jeune femme qui ne cessait de vouloir se connaître avant de dépérir. En donnant son petit déjeuner à Kenzo, elle faillit éclater de rires devant sa remarque. Elle savait qu'il n'était pas d'ici et n'était certainement jamais allé en France car les crêpes françaises étaient plus connu sous le nom de pancakes aux Etats-Unis. Une spécialité française. Goûte. C'est super bon. Kenzo était encore sceptique quand à la saveur de ce petit déjeuner. Il les sentit. Littéralement. La cannelle sembla le charmer car il les trouva bonne à l'odeur. Mais c'est trop drôle de te voir faire cette tête là. Il était marrant le Kenzo en fait. Il mangea la grappe de raison blanc et vida le verre de jus d'orange avec de revenir aux crêpes. Caroline assistait à la scène avec un regard amusé et un léger sourire sur les lèvres. Kenzo était loin de l'image du mec sur de lui qu'il faisait paraître en général. Là, il était juste un étudiant étranger qui découvrait un nouveau plat avec un air vraiment hilarant. Alors, ça c'est du sirop d'érable. Tu retournes la crêpes et tu vers un peu dessus. Après, tu plies la crêpe et tu peux la manger. T'as vu, c'est simple. Le sirop d'erable sembla perturbé le jeune homme. Caroline du s'asseoir sur le lit à côté de lui pour ne pas tomber tellement elle riait. Oui. C'est une spécialité canadienne. Bon, il sembla approuver ses explications car il mordit dans la crêpe et ouvrit grand les yeux sous la surprise. Bon. C'était un bon début. Si il aimait ça c'était que les compétences gastronomiques de Caroline n'était pas trop nulles. La blonde sourit. C'était rare de voir des personnes heureuses par des choses aussi simple. Kenzo n'était pas un enfant mais avait tout d'un à cet instant. Les yeux brillants comme ceux d'un enfant de cinq ans le jour de noël. Il lui proposa de prendre quelques crêpes pour tenir dans la journée. Elle accepta avec plaisir et versa une belle quantité de sirop d'érable sur sa crêpe. Quoi ? J'adore le sucre. Elle était légèrement accro au sucre donc plus il y en avait, mieux c'était pour elle. Kenzo avait ouvert grand les yeux quand il avait vu la quantité de sirop versé sur la crêpe. Au mot "shopping", les cheveux sur la nuque de la blonde se hérissèrent. Bien sur que j'aime ça. Je suis une fille blonde qui a fait du mannequina quand elle était adolescente, tu penses quoi là ?! Dis moi shopping et je suis aux anges mon beau. Oui, quand Caroline était excitée comme une puce, elle agissait de manière un peu excessive. Là, en l’occurrence, elle avait un filet de sirop qui lui coulait sur le menton en partant de sa lèvre pleine de sucre liquide.
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MessageSujet: Re: Quand bizutage rime avec... (flashback) Quand bizutage rime avec... (flashback) EmptyLun 16 Sep - 9:50



Si je suis au courant de la maladie de Caroline ? Oui, évidemment. En tant que président, j'ai accès aux dossiers et aux petits secrets de tout le monde... Cependant, avec le niveau de concentration d'un furet sorti de son terrier, je n'ai pas forcément le réflexe de m'en souvenir au moment approprié. En outre, pour savoir ce que les regards compatissants peuvent faire, je pense que la nouvelle Beta n'est clairement pas du genre à vouloir qu'on s'apitoie sur elle. Quoiqu'il en soit, je sais que je ne renvoie pas toujours la même image, notamment celle du charmeur né pour faire tourner les têtes et faire parler de lui. L'apollon de premier choix qui est beau, qui le sait et qui en joue. L'image que je renvoie en permanence, par contre, c'est celle d'un jeune homme toujours souriant, de bonne humeur, plein d'énergie - hyperactif, à vrai dire - et un brin distrait. Après, la curiosité maladive, c'est un autre de mes traits qui explique largement que je lui pose des tas de questions sur ce qui se trouve dans mon assiette. "Spécialité canadienne ? Ah ouais, le pays tout froid juste au-dessus, ok..." Quand on vient d'Inde et du Pakistan, on a tendance à avoir des moyens mnémotechniques très particuliers pour analyser la géographie du monde occidental. Je m'en mets plein les papilles en me promettant d'attendre ce week-end pour demander à mon oncle Noah de m'en refaire pour le petit-déjeuner. Quand on a un tonton cordon bleu, ce serait moche de ne pas en profiter. Comme un enfant, je mange à vitesse grand V sans cacher mon contentement à la jeune femme dont je peux admirer la silhouette rehaussée par le mince filet de sirop perlant de ses lèvres rosées et brillantes. Splendide. Du Delta, je n'ai rien de celui qui cherche délibérément à briser les cœurs, je suis trop "sensible" pour jouer à l'enfoiré. Ce rôle ne m'irait pas. Cependant, je suis un admirateur dévoué des femmes. Je vois leur beauté dans des dizaines de profils différents, de la plus stricte et sérieuse à la plus naturelle et soigneusement "négligée". Comme c'est le cas de Caroline, assise sur mon lit en sous-vêtements et dégustant du sirop d'érable avec la même candeur que moi. Sexy sans avoir à se forcer. Je souris en coin, charmé par cette vision et dévoré par l'envie d'aller poser le bout de ma langue sur ses lèvres et y récolter sensuellement le sucre qui s'y trouve. En prendre pour le verser sur la ligne parfaite de son corps, embrasser ses courbes pour enflammer ses sens et ravir tant mes papilles que mon désir... Kenzo, on se reprend ! Je cligne plusieurs fois des yeux puis je regarde Caroline avec un air conquis suite à sa réponse. "Génial, alors ! C'est sûr qu'il va falloir être aux anges pour le marathon qui nous attend..." J'approche mon visage du sien et je plonge mon regard noisette dans le sien. "... parce qu'il va falloir quelqu'un pour porter mes sacs." Non, chérie, on n'achète pas tout pour toi. C'est un bizutage, à la base. "Même que si tu fais ça bien, je t'offrirai le droit de nous payer deux cocktails au bord de la plage pour te récompenser, c'est cool, non ?" Je tapote une fois le bout de son nez avec mon index et je me lève de mon lit pour m'étirer. Bien sûr que c'est cool de devoir payer ses propres récompenses. Dans ma tête, en tout cas, oui. Je marche jusqu'à la porte qui mène à la salle de bain réservée au président et à la doyenne. Avant de sortir, je tourne la tête dans la direction de la jolie blonde. "Je vais prendre une douche et on se retrouve en bas dans une demi-heure. Et qui sait, peut-être que je te donnerai le droit de me savonner le dos ce soir..." Je mime un baiser avec mes lèvres puis je quitte la pièce avec un immense sourire hilare accroché au visage, taquin et joueur jusqu'au bout des ongles. Et attention, je ne plaisante pas. Est-ce que je lui dis que je n'aime pas dormir tout seul ? Non, elle va s'en apercevoir par elle-même, parole de Ken. Je vais donc à la douche puis une fois sorti, je me rase de près puis je m'applique une crème hydratante, étant de ces hommes n'ayant aucune honte à soigner leur apparence de façon très précautionneuse. De retour dans la chambre, j'opte pour un t-shirt blanc en col tunisien avec un pantalon noir et des chaussures de ville. J'ajoute un chèche pour habiller le tout puis une sacoche en cuir pour mes quelques affaires et je descend deux minutes plus tard avec des RayBan sur le nez. Le parfait playboy. Une fois en bas, je place mes mains en porte-voix pour me faire entendre. "Il te reste trois minutes, Caroline !!"
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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