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Can we just be friends? ▬ viktoria&payson

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MessageSujet: Can we just be friends? ▬ viktoria&payson Can we just be friends? ▬ viktoria&payson EmptyMer 11 Jan - 22:51

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« Ne me cherche pas, laisse moi du temps » Ma voix était tremblante et j'avais honte de lui dire une telle chose. Cela faisait dix minutes que j'étais avec lui et voilà que je n'arrivais pas à lui dire ce que j'avais à lui dire. Une vague de rage m'envahit, je m'en voulais encore plus qu'auparavant, j'aurai du attendre, je le savais. Depuis que j'avais posé le pied sur le sol californien, je ne pensais qu'à une seule et unique chose : tout raconter à Eirik, m'ouvrir et partager toute cette colère, peine et horreur avec lui. Je ne pouvais traverser cela toute seule et c'était horrible, c'était plus que difficile pour moi. Je m'étais sentie capable d'y arriver et dès qu'il m'avait pris dans ses bras, j'avais implosé, une nouvelle fois, je lui avais dit de me lâcher et ne lui avais même pas le temps pour le faire. Je devenais impulsive et c'était moche à voir, pour ne pas dire horrible. Claquant la porte de son appartement derrière moi, je me dirigea vers un coin ''tranquille'' du bâtiment de la maison des sampis. J'aurai très bien pu retourner dans ma chambre mais j'avais laissé mon sac à main dans la chambre de mon petit ami et il aurait été facile pour lui de me retrouver sans trop de problème. Enfin, vu le bruit que je faisais en pleurant, tout le monde pouvait m'entendre, pour ne pas dire n'importe qui. Je ne voulais pas qu'Eirik vienne me voir et je lui avais dit, je ne voulais pas qu'il me voit comme cela et il devait attendre que je me calme, que je reprenne mes esprits et me vide la tête, c'était l'affaire d'une petite demi heure, histoire de retrouver pied. Seulement, j'entendis des pas se diriger vers moi et j'avais l'impression d'être une gamine qu'on écoutait pas, j'étais persuadée que c'était mon petit ami et je ne supportais pas cette idée, j'avais besoin d'être seule qu'y avait il de mal à respecter mes volontés ? « Eirik dégage » sortit de ma bouche lorsque j'entendais les pas se rapprocher et entendre que c'était des pas féminins vu le léger bruit de talon. J'étais recroquevillée sur moi même et je tremblais quelque peu, mon mascara et mon crayon coulait le long de mes joues mais ce n'était pas le pire, le pire était de voir qui était là, de voir que la personne qui avait suivi les pleurs jusqu'ici était la personne que je ne voulais pas voir, vraiment pas : Viktoria Pedersen. La regardant, j'étais encore plus désarçonnée, perdue et j'avais encore plus mal au cœur, c'était horrible de devoir faire face à la jumelle de mon cher et tendre dans cette état. J'étais censée être une femme forte là pour son frère et au lieu de cela, elle venait de m'entendre de dire à son jumeau – qui n'était pas là – de dégager. Je marquais de plus en plus de mauvais points avec la jeune femme et cela me déstabilisait encore un peu plus. La voyant tourner les talons, je dis « Je.. Désolée. C'est pas que je veuille pas le voir mais... » Les larmes commençaient à couler encore plus sur mes joues et ma voix était étrange, des sanglots s'immisçaient entre deux phrases puis deux mots. C'était de plus en plus incontrôlables et je ne supportais pas cela, je ne supportais pas me voir et me savoir dans cet état, c'était de la folie pure et simple. Je ne voulais pas me confier à une nouvelle personne avant de réussir à la faire au jeune Pedersen qui ne devait rien comprendre à l'heure qu'il était. Il méritait de savoir ce qui c'était passé et ce n'était pas gagné, vraiment pas vu mon état pitoyable à ce moment même. J'avais peur que la jeune brune me quitte et parte rejoindre son frère ou autre. Je ne savais pas comment elle allait depuis la dernière fois que je l'avais croisé soit il y a longtemps. Depuis notre repas catastrophique, je l'avais juste vu en coup de vent et elle n'était même pas venue avec nous à Narvik pour noël. Narvik, les vacances de l'enfer où, en plus d'avoir cru être enceinte, Sullivan avait avoué à son petit frère que j'avais couché avec lui. La jumelle devait m'en vouloir à ce sujet, j'en étais sûre et certaine et cela me faisait sangloter d'avantage. Je ne savais pas quoi faire pour la retenir, j'avais besoin d'une présence autre que celle d'Eirik et cela me tuait, moi qui avait l'habitude de toujours me débrouiller seule. Je m'enfonçais les ongles dans la paume de mes mains et inspirais doucement, très doucement. « Ça a été noël à San Francisco ? Et nouvel an ? » Payson ou l'art merdique d'engager la conversation pour la faire rester. J'avais honte de moi, je ne lui avais même pas souhaité bonne année mais je ne savais même pas si c'était vraiment le genre de chose à dire dans ce genre de situation. La voyant s'asseoir à côté de moi, je me sentis quelque peu mieux. Elle ne m'en voulait pas d'avoir été fort peu agréable envers son jumeau ces derniers temps. Eirik morflait pas mal de cette situation et c'était pour cela que je voulais tout lui dire, que j'avais essayé de tout lui dire du moins parce que ce n'était pas gagné. Je m'étais longuement entrainé devant mon miroir mais cela n'avait pas marché, pas du tout pour tout dire et c'était bien dommage. Peut être que de l'avouer à la jeune brune m'aiderait à le dire à mon petit ami dans quelques temps. Je ne pouvais pas le laisser plus longtemps dans l'ignorance et ne le voulais pas. Regardant la jeune femme, les yeux plein de larmes je dis « Est-ce que je peux te confier quelque chose avant de l'annoncer à ton frère ? » C'était la seule et unique chose à faire histoire de m'exercer et de me prouver que ces horreurs, que ces mots pouvaient sortir de ma petite bouche encore une fois ou deux, histoire de porter plainte... J'avais peur qu'elle refuse, qu'elle ne veuille pas que je lui dise quelque chose qui me tenait à cœur. Après tout, nous nous connaissions presque pas et Viktoria et moi n'étions pas connues pour être les meilleures amies du monde. On aimait toutes les deux le beau sampi mais de là à copiner, cela pouvait sembler étrange, ou pas. Je respirai doucement et tentais tant bien que mal de me calmer. J'étais faible, plus que faible à vrai dire et cela devenait insoutenable pour moi. Je devais me bouger les fesses avant de perdre pied pour de bon, la chute était longue et difficile mais c'était de pire en pire avec les jours qui avançaient...
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MessageSujet: Re: Can we just be friends? ▬ viktoria&payson Can we just be friends? ▬ viktoria&payson EmptyVen 13 Jan - 23:22

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Trois jours. Il était partie depuis trois jours. Depuis trois jours que j’étais redevenue l’ombre de moi-même. Sans même me dire pourquoi. Qu’un «je te quitte» dans la froideur de son bureau, prétextant que j’avais eu raison lors de la croisière et que je devais vivre ma vie avec un garçon de mon âge. J Mais je savais que c’était un mensonge. Depuis le début Pacey savait notre écart d’âge et il savait que je n’aimais qu’un homme; lui. Alors maintenant, je ne nageais que dans une mère d’hypothèse. Et il y en avait trois très probables, trois très malsaines, trois très douloureuses. La première était peu probable, à moins que j’aie été aussi naïve qu’avec Mikael; il y avait une autre femme. Je doutais de la véracité de ce propos car Pacey ne pouvait pas être un aussi bon acteur pour m’avoir déployé ses craintes et ses angoisses de toutes ces premières fois. Et sa demande en mariage n’aurais simplement pas eu lieu, il était beaucoup trop romantique et près de ses émotions. La seconde c’était qu’il s’était tout simplement servit de moi. Comme tout les hommes. Alors elle était fortement probable. Rêvant encore d’un amour de princesse et de conte de fée, j’avais fini par le croire lorsqu’il disait m’aimer, m’adorer et d’être la chose la plus précieuse a ses yeux. Se faire dire qu’on était l’amour d’une vie était la chose à laquelle on s’accrochait le plus. Surtout venant de l’homme dont on devient raide dingue. Alors il ne m’aurait qu’entrainer dans cette course pour me mettre en confiance, sachant mon passé et se serait simplement servis de belles et vides paroles pour parvenir à ses fin; perdre à tout jamais sa virginité qui l’étouffait et le rendait si craintif envers les femmes. Ainsi libéré de ce fardeau et plus expérimenté grâce à mes soins, il pouvait enfin a son tours courtisé des femmes de son âge. Il prétextait que c’était a moi d’avoir des amoureux de mon âge, mais au fond il était peut être assez hypocrite pour me faire croire ce que lui voulait vraiment. La troisième hypothèse, celle qui faisait le plus mal, encore plus que celle d’avoir été utilisé. C’était de la vengeance. Pure et simple. Il m’en voulait d’avoir refusé sa main. Et, blessés, il voulait me faire souffrir. C’était la meilleure idée qui lui était venu. Peut-être même j’avais perdu la totalité de son amour en refusant cette proposition trop hâtive. Je ne le savais pas. Mais une part de moi était persuadée que c’était le cas et s’en voulait horriblement de cette décision. Même si c’était un refus logique et censé. On ne se fiance pas après un mois. Sans parler de la crise d’attaque de mon jumeau s’il avait appris cette nouvelle. Non malgré ce qu’Eirik pouvait penser, j’avais encore une jugeote. Mais pourquoi ce regret m’empêchait de dormir le soir? Car j’étais persuadé que c’était surement cet évènement qui m’avait fait perdre celui qui avait réussis à me relever de ma léthargique situation avec Mikael.

J’errais donc depuis trois jours perdue dans mes hypothèses et mon malheur. Lorsque je me savais seule, j’éclatais souvent en sanglot. Devant Eirik, je paraissais forte, car c’est ainsi qu’il me voulait. Mais j’étais zombifié, le cœur meurtris je vivais entre deux monde. Celui du chagrin inconsolable et de la façade que je m’étais construite devant le monde. Je ne voulais pas sombré comme je l’avais fait avec mon ex, alors je faisais tout pour ne pas rester à pleurer dans ma chambre. Ce pourquoi je sortais dans les bars. Enfin, c’est ce qu’hier j’avais fini par faire. Le tout m’avait bien réussi. Totalement saoule, je l’avais oublié durant l’espace de quelques heures et je m’étais retrouvé dans le lit d’un pur inconnu pour la nuit. Je n’ai pas beaucoup dormis, à mon plus grand bonheur. Toute la rage et la tristesse que je vivais, je l’avais libéré dans des mouvements de bassin suave et des cris violents. Sortant de l’appartement de l’inconnu ce matin là, après avoir remis le couvert, je ne me sentais ni mieux ni triste. Et cette neutralité me fis du bien. Ne pas souffrir, le temps d’une seconde, préoccupé par sa gueule de bois, c’était une sensation quasi libératrice dans ce montre des ténèbres qui se refermais sur moi. J’étais triste, je me sentais horriblement seule et j’avais l’impression que rien ne pourrait jamais calmer ce mal en moi. Sauf si Pacey me revenait. Sauf si je comprenais pourquoi j’étais maintenant célibataire et malheureuse. J’avais tout sauf envie de revenir à la maison. Je savais que Payson y passerait la journée puisqu’Eirik me l’avait dit la veille. Alors je n’avais pas envie d’affronter une autre troisième guerre mondiale. Je n’étais pas en état psychologique de voir de l’amour couler a flot devant mon visage et j’avais promis à Eirik de faire des efforts avec sa copine. Alors, dans cette optique, évitons tout problème en allant pas à l’appartement. Je trainai donc en ville, allant au cinéma, versant des larmes au souvenir de mes soirées cinéma avec Pacey. Mes pieds me guidèrent vers son appartement, mais je n’eu pas le courage de frapper à la porte. Je voulais une réponse. Je voulais qu’il me reprenne. Je le voulais lui. Et pas une quelconque baise d’un soir dans un club. Prise d’un sanglot, j’avais fini par rester dans la ruelle qui emmenait vers son appartement et pleurer de longues heures. Lorsque le soleil commençait à baisser, mon ventre criait famine et je trouvais ce secteur peu sécuritaire. Regardant une dernière fois l’appartement de mon ancien amoureux je me trainai les pieds pour daigner mettre quelque chose dans mon ventre qui était autre que ce vide grandissant. Regardant l’heure, une fois ma facture payée, je soupirai. Je ne pouvais pas éviter éternellement là où ma douche m’attendait ainsi que tous mes vêtements. Je pris de grande respiration, et me dirigeai vers la maison en essayant de porter un masque qui cachait l’épouvantable journée que je venais de passer. On passe rapidement a la salle de bain se maquiller et hop, on a pas l’air d’avoir pleurer une partie de la journée.

J’entrai donc dans le bâtiment des sampis, prêtes à retourner à mon appartement lorsque j’entendis un sanglot provenant de la salle commune. Intriguée et légèrement curieuse, je me dirigeais vers la provenance du son. Quel ne fut pas ma surprise de voir Payson qui criait à ce qu’elle croyait être mon jumeau de la laisser tranquille. Totalement prise au dépourvu je figeai quelques instants. «Payson, c’est moi, Viktoria. Bon sang… ça va?» Question stupide Vik. Vraiment. Dans l’état que ma collègue sampi semblait être, elle devait tout sauf bien aller. Que se passait-il. S’était-elle engueuler avec mon frère. Je savais leur relation tendu depuis Noël, au vent que j’avais eu de Callum et mon frère. Mais je ne savais pas que la chose semblait si dramatique. S’apercevant de son erreur elle s’excusa et tenait de justifier son état. Mais ses babillements étaient si confus que je ne comprenais pas trop de la situation. Voulait-elle vraiment me faire croire que son couple était parfait? Bon sang j’habitais avec Eirik, en plus d’être sa moitié! Je savais –sans trop de détail- que ce n’étais pas la joie entre eux. Alors pourquoi me dire ça. Ca arrivait des disputes dans des couples. Mais celle-ci semblait plutôt violente à voir l’état de Payson. Je lui fis donc un petit signe de main pour lui dire que je ne lui tenais pas rigueur de son attitude. Je vins pour lui demander à nouveau ce qui se passait mais elle me pris en devant en me parlant de Noel. Vraiment Payson? Tu veux savoir ça? J’en doute. Et niveau détourner un sujet, ce n’était pas gagné. Si elle ne voulait pas me voir ici, je pouvais le comprendre. Elle n’avait qu’à le dire clairement. Je ne lui en tiendrais pas rigueur. Nous n’étions pas les meilleures amies du monde non plus. Peut-être voulait-elle ne pas me voir la. Mais pour ne pas aggraver la situation, je lui fis un petit sourire triste. Ne pas tout mettre personnel et se préoccupé de la situation actuelle; Payson qui sanglotait dans un coin de la salle commune. Les blessures d’orgueil, ca sera pour un autre jour. «J’ai pris des vacances dans le sud, c’était sympa. Merci de demander» Soufflais-je gentiment. J’essayais de faire taire mon cœur qui se serrait en pensant qu’à cette époque j’étais une amoureuse libre dans les bras de Pacey sur un somptueux bateau. Loin de la situation actuelle maintenant. J’avais à peine terminé ma phrase qu’elle me demanda si je pouvais être la détentrice d’un secret que même mon jumeau, son amoureux, ne savait pas. J’hésitais un moment, ne voulant pas me prendre la tête avec Eirik encore. Mais mon hésitation dura que quelques seconde en voyant la détresse dans les yeux de ma belle sœur. «Bien sur Payson. Bien sur voyons. Mais avant attend. Viens ici.» Je la forçais à se lever de son coin sombre pour que l’on s’installe sur un sofa confortable. Être a la hauteur de la personne qui parlais aidait à l’écoute. Et c’était mieux qu’elle se dégage de cette réclusion. Ainsi elle pourrait respirer et se calmer. Puis je lui tendis un mouchoir. «Ton maquillage a coulé.» c’était stupide comme commentaire. Mais je voulais qu’elle prenne le temps de se calmer et de respirer un peu avant de parler. Sans quoi j’allais certainement tout sauf comprendre. Lorsqu’elle essuya les dégâts sur son visage, elle semblait déjà mois perdue que lorsque je l’avais trouvé. Je la regardai d’un air apaisant et inquiet. «Qu’est-ce qui se passe par tout les saint?» demandais-je, me demandant si quelque chose de terrible était arrivé a mon frère.
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MessageSujet: Re: Can we just be friends? ▬ viktoria&payson Can we just be friends? ▬ viktoria&payson EmptyDim 15 Jan - 3:10

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J'avais longuement cherché l'amour. Depuis que je savais à peu près ce que voulait dire le mot amour, je cherchais ma moitié sur terre et ne l'avais jamais trouvé, je n'avais jamais trouvé chaussure à mon pied avant que je rencontre Eirik. Il avait tout changé et voilà que je changeais tout. Lorsque je repensais à notre rencontre en plein centre ville, je riais doucement. Je l'avais trouvé par terre parce qu'un de ses camarades avaient lancé une balle sur lui. À ce moment même, jamais je n'avais pensé qu'un jour, je finirais en couple avec ce jeune homme qui avait deux mains gauches, jamais je n'aurai pu penser cela puisque j'étais intriguée par un autre homme, un homme plus âgé, plus charismatique qui se révélait être son frère. J'étais intriguée par Sullivan alors que je venais de rencontrer Eirik, j'avais été tellement perturbé lorsque j'avais prononcé son prénom et le jeune norvégien le savait bien. Je ne regrettais rien de ma vie passée, de ma vie avant Eirik mais je regrettais un peu plus d'avoir trop fait confiance en l'homme, à son désir de gentillesse envers tout le monde. Sullivan avait détruit son frère en lui disant la vérité suite à un dîner chaotique en Norvège. Heureusement que la fille de la famille Pedersen n'était pas là ce soir là sinon j'en aurai pris pour mon grade. Viktoria et moi ne nous entendions pas très bien et je ne l'avais pas réellement revu depuis le repas – pourri – qui aurait du se dérouler avec elle. Depuis ce jour, je la voyais de temps à autre et le jour de la décoration de la salle des sampis, nous n'avions pas pu discuter calmement. Au jour d'aujourd'hui, je savais qu'elle n'était pas au plus haut de sa forme, que le jeune professeur avec qui elle sortait l'avait quitté pour une raison que je ne connaissais pas mais que son jumeau semblait connaître. Je ne voulais pas m'immiscer dans leurs histoires et il fallait avouer que j'avais assez avec mes problèmes. Je surmontais plus ou moins tout tout de seule depuis quelque temps. Je ne permettais plus franchement à Eirik d'entrer dans ma vie et il y avait une seule et unique raison à tout cela : je ne voulais pas qu'il apprenne trop hâtivement ce qui c'était passé le jour où nous aurions du passer la soirée ensemble. Je le connaissais assez pour qu'il se sente coupable et je devais trouver les bons mots pour y arriver, pour arriver à tout lui dire, à lui raconter ce que j'avais vécu ce soir là, pourquoi j'avais changé et tout ce qui allait avec. Je m'étais cru assez forte, assez puissante pour y arriver et vu où je me trouvais, ce n'était pas vraiment le cas. J'avais quitté la chambre – ainsi que l'appartement – de mon petit ami telle une furie, à la hâte. J'avais besoin de m'isoler, de me mettre de côté et de penser à autre chose qu'à ce que j'avais presque réussi à lui dire. Il avait été trop proche de moi, trop ''hâtif''. Il voulait faire bien et avait mal fait, très mal fait pour tout dire. Les larmes ne cessaient pas de couler le long de mes jours et je me demandais bien quand est ce que mon réservoir de larmes allait se vider. Je pouvais remplir une piscine olympique avec tout ce que j'avais pleuré et ce n'était pas très glorieux. J'avais honte de moi, j'avais honte de moi comme jamais et ce n'était pas beau à voir. Je venais de parler à Eirik comme à un moins que rien, je venais d'être ignoble avec lui et il ne méritait pas cela, je savais mieux que quiconque que l'homme qui était dans cette chambre – que je venais de quitter – ne méritait pas ce que je lui imposais. Il était l'homme d'une vie, l'homme qu'il fallait rencontrer pour se sentir bien, en sécurité et moi, je brisais chacun de nos moments, de jeter par la fenêtre tout ce qu'il avait construit avec moi, tout ce que l'on continuait de construire. Deux étudiants amoureux l'un de l'autre était une chose magnifique à voir mais je détruisais tout avec mon humeur fort peu coopérative et ma rage intarissable. On m'avait retiré ma joie de vivre il y a bien longtemps et je ne pourrais jamais le pardonner à qui que ce soit. Je pensais n'avoir fait que quelque centimètres et m'être planqué dans un coin de l'étage numéro trois mais je fus surprise en entendant une porte s'ouvrir et des pas retentirent contre le sol. J'avais du aller bien plus loin que je ne l'imaginais et plutôt que de faire profil bas, je pesta contre celui que je pensais être mon petit ami. Eirik savait très bien que lorsque je disais quelque chose, j'aimais bien que l'on m'écoute, que ce soit agréable à entendre ou non. Lorsque j'entendis la voix de Viktoria, la jumelle de mon petit ami, je fus encore plus choquée et tentais d'enlever les larmes qui coulaient sur mes joues mais au lieu de cela, j’étalai le mascara et le crayon qui avait coulé. Je devais ressembler à un monstre – ou à un panda si on le voulait – et je ne voulais pas qu'elle me voit, je ne voulais pas qu'elle me voit dans cet état, avec cette tête. Notre relation de ''belle sœur'' n'était pas au beau fixe et je voulais éviter toute guerre, toute remarque désobligeante à ce moment même. Je n'étais pas bien, je savais qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme et je voulais donc éviter toute sorte de litige. Je n'avais pas la tête à me prendre – justement – la tête avec la jeune femme et je ne voulais pas lui faire du mal en réagissant excessivement ou quoi que ce soit. Je me confondais donc en excuse mensongée ; je ne voulais pas voir Eirik maintenant, j'avais besoin de me ressaisir avant de partir l'affronter pour tout lui avouer une bonne fois pour tout. C'était tellement difficile et la simple idée que de me retrouver en face de lui pour tout lui expliquer, les larmes redoublèrent. Je me doutais bien que la jeune brune devait savoir qu'entre son frère et moi ce n'était pas l'éclate, il suffisait de le connaître un minimum pour savoir que ça n'allait pas vraiment. J'étais assise dans un coin de la salle en espérant qu'elle ne m'en veuille pas d'avoir parlé ainsi, d'avoir – sagement – demandé à ''Eirik'' de dégager. Mon langage laissait horriblement à désirer et voilà que je commençais à m'en vouloir de parler ainsi. Je devenais de plus en plus étrange. Un coup tout allait bien, la minute d'après je pétais un plomb et je savais bien que ce n'était pas la chose à faire. Viktoria n'y était pour rien et même si je voulais être seule, définitivement seule, sa présence ne pourrait être que bénéfique, elle pourrait m'aider à me sentir mieux, à oublier cette envie de meurtre que j'avais. Deux déprimées ensemble, le couple parfait en y pensant. Je n'en avais pas grand chose à faire de savoir où elle avait passé les vacances de noël et de nouvel an puisqu'Eirik me l'avait déjà dit. C'était juste de la politesse, une façon de l'amener à venir se mettre assise à côté de moi pour discuter de la pluie et du beau temps et peut être qu'elle m'aide, d'une façon ou d'une autre à me sentir mieux dans ma peau et dans ma tête. Cela semblait juste le genre de chose impossible à faire puisqu'elle était aussi déboussolée que moi mais bon, sait-on jamais. « Une croisière c'est bien ça ? J'ai cru entendre un de tes frères le dire à tes parents à Narvik mais je ne suis plus trop sûre... Vous avez une très jolie maison en tout cas, le cadre est magnifique sauf si on enlève le fait que j'ai failli mourir congelé comme un esquimau » Ce que je me souvenais de la Norvège n'était pas très glorieux mais entre le froid, l'hôpital, le repas au restaurant et la possible grossesse, il y avait tout de même eux de bonnes choses et j'espérais qu'Eirik l'avait remarqué. Avoir rencontre Toma faisait parti des choses que j'avais appréciais, c'était un drôle de bonhomme et j'avais compris pourquoi les deux jeunes norvégiens n'avaient fait qu'un pendant un certain moment. Sauf que maintenant, Eirik était à moi et même si cela semblait fort peu réaliste, je l'aimais énormément et ne comptais pas le partager avec qui que ce soit, surtout pas avec cette Winnie pour tout dire ! J'avais une dent contre cette fouine et si je le pouvais, je lui referais bien le portrait. Je ne pouvais pas la voir, même en peinture mais je devais faire un effort pour Eirik, pour Callum mais aussi pour Viktoria qui me prendrait pour une folle si je ''levais la main'' sur leur colocataire. Je comptais bien m'occuper du cas de la jeune blonde plus tard mais là, je devais me confier à Viktoria sur mon lourd secret, je ne pouvais l'énoncer à Eirik comme cela, comme si de rien n'était, c'était plus fort que moi... me levant pour m'asseoir à côté d'elle dans le sofa – qui était bien plus confortable que le sol – je dis « Je dois être vraiment horrible, désolée » Ce n'était pas une supposition, c'était même sûre. Je ne devais pas ressembler à grand chose et j'acceptai son mouchoir pour enlever le minimum de maquillage qui coulait sur mes joues mais aussi pour me moucher. « Merci... » Posant le mouchoir dans la petite poubelle juste à côté de l'accoudoir du sofa, j'inspirai profondément et tentais de me convaincre que lui parler ne pourrait que m'aider. De toute façon, je comptais tout avouer à Eirik d'ici une heure ou deux, je comptais lui confier mes problèmes comme je risquais de le faire à Viktoria à ce moment même. Mes yeux me brûlaient quelque peu. « Ce que je vais te dire est assez.. douloureux. Ça n'a rien à voir avec Eirik, il va bien ne t'inquiète pas et puis.. je.. euh... ce que je vais te dire, je vais lui avouer dans quelque minutes, juste après toi je pense... C'est juste que euh... J'ai besoin d'aide, d'un peu de force et que je n'ai pas envie d'impliquer Callum la dedans... Si Callum et ton frère sont un peu moins proches c'est de ma... de ma faute... » Ma voix était quelque peu tremblotante et je n'aimais pas cela. Je capta le regard de la jeune femme et dis « Je.. J'ai été viol.. violée il y a un mois et depuis... » Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que j'éclatai une fois de plus en sanglot. Je posa mes mains devant mon visage et fermais les yeux : à cette allure j'allais ameuter la moitié de la faculté.
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MessageSujet: Re: Can we just be friends? ▬ viktoria&payson Can we just be friends? ▬ viktoria&payson EmptyDim 15 Jan - 19:14

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Lorsque Payson parla du froid Norvégien, je ne peu m’empêcher de sourire, amusée. Il était vrai que si elle n’avait connu que les hivers Français et Américain, elle avait du avoir un sacré choc en arrivant dans le froid aride de mon pays natal. Ce pourquoi je pouvais dire que oui ici il faisait froid, mais qu’il y avait pire. Et les gens qui réfutais cette remarque se méritait une petite comparaison météorologique avec Narvik pour les mettre dans le droit chemin. Leur visage étonné me faisait rire à chaque fois. Ah les américains. Ils croient être tant le centre de l’univers qu’une bonne dose de réalité les choquait à chaque fois. Mais après tout, n’était-il pas logique qu’un pays nordique soit plus glacial que San Francisco. Enfin là n’était pas la question. Je ne répondis pas à la remarque de la Sampi pour deux raison. De un j’avais un mal du pays épouvantable et parler de là bas aller me miner encore plus le morale. Mais la vrai raison était que je ne voulais pas qu’elle dévie du sujet. C’était typiquement féminin de tenter de cacher son malaise en enlignant la conversation sur autre chose que la situation actuelle. Elle devait avoir honte d’avoir crié à la sœur de son jumeau qu’elle ne voulait pas voir ce denier. Et je la comprenais. Elle était dans un état si épouvantablement perdue que je ne pouvais que compatir avec son besoin de fuir. Ce pourquoi je lui donnai un moment pour se calmer en la relevant et la forçant à sortir de sa cachette sombre. «T’es pas horrible voyons. Je suis une fille et je pleure beaucoup. Les yeux de raton laveurs ca me connait.» Je tendais de plaisanter, pour la mettre en confiance. Mais ce que je disais était vrai. Ce pourquoi maintenant je ne prenais que du mascara à l’épreuve de l’eau. Et qu’en ce moment, je ne portais comme maquillage que du fond de teint. Je pleurais beaucoup trop pour qu’il vaille la peine de faire l’effort de se mettre du maquillage. Le fond de teint, ce n’était que pour couvrir les cernes qui se creusaient sous mes joues. Entre mes nuits dans les clubs pour finir dans le lit de Noah totalement défoncé et les nuits où je m’endormait épuisée après avoir pleurer durant des heures, je devais avouer que je n’avais pas eu un sommeil paisible depuis ma rupture. J’étais physiquement et mentalement épuisée. Et tout ce que je voulais, c’était mettre ma vie sur pause un instant et me sortir de tout ca. Mais partir en voyage, ne serait-ce qu’une semaine à Narvik,, était impensable. Nous avions à peine commencé les cours et de plus, maintenant transféré dans le programme de théâtre en entier grâce à Pacey, j’étais déjà dans la création d’une pièce de théâtre pour mon cours de jeu. D’ailleurs, cette situation me laissait tant perplexe. La veille de notre rupture, Pacey m’avait fièrement annoncé qu’il venait de réussir à me faire entrer dans le programme de mes rêves, choses qui se compliquait vu mon transfert tardif à Berkley. Pourquoi faire une chose aussi adorable et gentille de la sorte pour ensuite me jeter? Encore une question sans réponse. Et je refusais de croire qu’il avait fait cela pour que je me plonge dans le théâtre pour l’oublier. Car ce n’était pas du genre de mon ex petit ami. Pacey m’avait quitté abruptement, me laissant avec une dizaine de question en tête et sans aucune réponse. En plus de la douleur de la perte, je vivais avec la douleur de l’incompréhension. Et c’était là un duo ravageur. Si Payson avait cru me voir mal en point à notre première rencontre, aujourd’hui j’étais encore pire. Aussi blême qu’un fantôme, les yeux vides et épuisée comme jamais. Tout ce que je rêvais en ce moment, c’était que ma tête stop. Ne serait-ce que pour deux minutes. Le temps que je m’endorme pour me réveiller dans six mois. Quand Pacey aura fait sa vie. Encore, je devais le rencontrer pour lui remettre ses choses qu’il m’avait prêté. Et je redoutais ce moment. J’avais évité de le voir et ce n’était pas pour rien. Je n’avais pas envie qu’il me voit ainsi. Je voulais qu’il ait comme dernière image de moi quelqu’un d’heureux et de belle. Et non le zombie sans maquillage que j’étais devenue.

Enfin bref, Payson me remercia du mouchoir et je lui lançai un petit «de rien». Si Payson était comme moi, elle aurait détesté que tout le monde la voit avec du maquillage qui barbouillait son joli visage. Superficielle comme pensée? Totalement. Mais je m’en fichais. Une fille qui s’occupe un peu de son apparence doit être superficielle alors bon. J’écoutais donc le long préambule de ma belle sœur tout en hochant ma tête. J’étais soulagée de savoir qu’il n’était rien arrivé à Eirik. Je me mordis la lèvre, inquiète tout de même de savoir ce qui la mettait dans un pareil état. Je me fis muette. Par respect pour sa détresse. La poussée à se confier était la pire des idées. Elle semblait en panique. La patiente est une vertu. Surtout en confidence. Mais ce qu’elle m’avoue me coupa littéralement le souffle. Mon cœur fit un bon alors qu’une douche froide venait de me tomber sur la tête. Et la pauvre se prit d’un sanglot de douleur que je connaissais trop bien à mes oreilles. Car j’en poussais depuis une semaine. «Oh Payson…Oh mon dieu.» Par instinct, j’allai la prendre dans mes bras. Alors qu’elle continuait à pleurer je la serrai contre moi en frottant son dos. Quoi faire? Quoi dire? Dans la vie, on ne se préparait jamais à se faire dire un truc comme ça. Et même préparer, on savait que quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, rien n’effacera cet évènement traumatisant qui restera maintenant et a toujours une blessure dans l’âme de la Sampi. «Princesse» Soufflais-je en la serrant encore un peu plus fort dans mes bras. J’allais dire que tout irait bien. Mais c’était faux. Et toute deux nous le savions. Et le dire risquerait simplement de lui faire péter un câble. Car moi, si on me disait ça en ce moment j’hurlerais. Alors bon, évitons. Au cas. «Vas-y, pleure. T’en as besoin.» A quoi bon essayer de parler ou de se mettre dans des discours alarmé. Elle avait mal. On l’avait vu dans ses yeux, on le sentait dans la raideur de son corps. Alors tout ce que je pouvais faire c’était la tenir dans mes bras et de la bercée doucement. J’ignorais en quoi Callum était impliqué, mais cela expliquait la tension entre elle et Eirik. Mon jumeau s’était plaint qu’elle agissait bizarrement et il ne comprenait pas pourquoi. Maintenant tout devenait clair. Et oui, il fallait qu’il le sache. Tout ce que je pouvais faire en tant que belle-sœur et jumelle, c’était préparer Payson à lui dire calmement et sans cette aura de peur et de panique qu’elle dégageait. Je fermai les yeux, la berçant en silence. Au bout d’un moment, lorsque je la senti se calmée, je desserrai mon étreinte pour la regarder. «Tu veux en parler?» Demandais-je doucement, les yeux remplis de compassion. A coté de ça, ma rupture était une tranche de cake.
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MessageSujet: Re: Can we just be friends? ▬ viktoria&payson Can we just be friends? ▬ viktoria&payson EmptySam 21 Jan - 22:06



Pleurer m'avait fait du bien, au début, mais maintenant, ce n'était plus le cas. J'avais tellement pleuré que les larmes ne voulaient plus couler, que j'étais entrain de m'abîmer les yeux comme jamais. Ces derniers me brûlaient, ils me faisaient mal, horriblement mal et je voulais me les arracher ; si je le pouvais, je l'aurais déjà fait, j'aurais déjà enlever ces deux organes qui me faisaient tellement mal, ces deux petites choses qui me permettaient de voir le bonheur des gens alors que je sombrais petit à petit. J'étais mal, j'allais mal et c'était peu à dire. Ma vie avait pris un tournant qu je n'aurais jamais voulu prendre et tout était en route, le processus vers ma misérable était en route, vers une vie tourmentée entre le fait que mon petit ami allait savoir que j'avais été violée et cette volonté de passer par au dessus. La rage me détruisait petit à petit, je devenais un monstre, le monstre de ma vie. La douleur était tellement grande que j'en venais à crier et à repousse tout le monde, même les personnes que j'aimais, qui comptais pour moi telles qu'Eirik. Râler sur lui n'était pas là chose à faire et pourtant, c'était plus fort que moi. Lorsque je fis face à la jeune brune, j'eus honte, honte comme jamais. Il était là pour moi et elle le savait. Je n'imaginais même pas ce qu'elle pensait de moi et je préférais penser à autre chose, tenter de lui faire penser à autre chose pour qu'elle oublie ce qu'elle venait de voir. Je voulais qu'elle arrête de penser au fait que j'insultais sur frère – en un sens – et la seule chose que j'avais trouvé était de parler de Narvik, de sa Norvège natale qu'elle évita – en quelque sorte – pour ne pas avoir à croiser son ex petit ami qui lui avait arraché le cœur et ses parents. Mon petit ami m'avait raconté que les relations entre la jeune femme et ses parents n'étaient pas des meilleures et des plus saines. Comme toujours, j'avais mis les pieds dans le plat, j'enfonçais le couteau un peu plus loin dans le cœur de cette jeune femme qui ne voulait qu'une seule chose : m'aider, du moins en ce moment même. Je ne savais plus quoi faire, quoi dire, je voulais être seule mais elle semblait en avoir décidé autrement ; elle voulait que je vienne la rejoindre sur un sofa et cette idée ne me plaisait pas tant que cela. Je n'avais jamais été superficielle mais si je pouvais éviter de me faire voir en ressemblant à je ne sais quel animal, ce serait pas mal. Je pleurais énormément ces derniers moments et ne me maquillait donc jamais sauf que là, j'avais encore le maquillage qu'on m'avait soigneusement mis à Miami pour la dernière séance photo du nouveau photoshoot promotionnel pour la collection printemps été. Je regrettais quelque peu d'avoir si mal réagi face aux personnes qui m'avaient entouré pendant une grosse semaine. Je m'en voulais pour tout et n'importe quoi ces derniers temps mais là, ce n'était – malheureusement – pas pour rien. Je souris quelque peu à la comparaison de la jeune brun et sortis de mon petit coin tout noir pour lui faire face et récupérer un mouchoir pour me débarbouiller « Je préfère encore être comparée à un panda si tu le veux bien... C'est mignon un panda, tu ne trouves pas ? » Quitte à passer pour une andouille, autant que ce soit à cent pour cent. Je n'étais pas une grande fan des animaux sauvages ou domestiques, mais j'adorais les pandas qui ressemblaient à de gros nounours même s'ils étaient aussi connus pour avoir de la force et ne pas être très aimable entre eux. Comme quoi, on pouvait se tromper sur pas mal de choses... je ne voulais pas engager la conversation sur l'ex petit ami de la belle brune, histoire de voir comment elle allait parce que deux déprimées ensemble, je n'étais pas trois fois sûre que cela fasse un bon mélange. Viktoria avait la poisse en amour et je me demandais comment elle arrivait encore à faire confiance à un homme avec tout ce qu'elle avait vécu. Je n'avais pas vécu le tiers et j'avais eu du mal à faire confiance à Eirik lorsque l'on c'était mis en couple, c'était peut être pour cela qu'il ne savait pas – encore – pour mon viol. J'avais peur qu'il le prenne mal, qu'il se sente mal et parte, qu'il sorte de ma vie. Bien entendu, je savais – d'une façon ou d'une autre – qu'il n'était pas comme cela mais j'avais peur, peur comme jamais que l'impossible ce produise puisque tout cela faisait parti du domaine de l'impossible, de l'improbable. Un viol, personne ne pouvait prévoir ce genre de chose à moins de faire le tapin et de s'habiller en conséquence, ce que je ne faisais jamais, absolument jamais.

Je venais de me confier sur ce moment de ma vie, sur l'horreur qui m'était arrivée ce jour là, ce jour de décembre où Eirik était rentré à al confrérie pour s'occuper de sa sœur. Bien entendu, je ne dirais rien de cela à la jeune femme, je n'avais guère envie qu'elle se sente coupable ou crois que je dis tout cela pour éloigner son jumeau d'elle. Je ne voulais aucune représailles et aurais assez à gérer avec Callum et Eirik pour qu'ils ne se fassent pas la tête pendant quelques jours. Un m'avait aidé à son insu, l'autre croyait qu'il y avait anguille sous roche ; c'était le bordel phénoménale et je ne savais pas trop quoi faire. Viktoria avait les mêmes attentions que son frère, les mêmes habitudes qui me faisaient encore plus de mal, qui me faisaient encore plus pleurer. Princesse. Seul Eirik m'avait appelé comme cela en vingt trois ans, c'était tellement étrange de l'entendre de la voix de quelqu'un d'autre. La jeune norvégienne ne me disait pas des phrases bateaux comme 'tout va bien, ne t'inquiète pas' alors que rien n'allait. Je savais que sa souffrance, le mal qu'elle ressentait en ce moment était dure pour elle, comme pour son frère et je ne voulais pas être un poids de plus dans leur vie mais je ne pouvais pas disparaître comme cela, je n'en avais pas envie, absolument pas envie. J'avais éclaté en sanglot et elle m'avait pris dans ses bras, choses que je n'aurais jamais cru. Mes yeux me brûlaient de plus en plus, ça en devenait presque insupportable mais je faisais avec, je tentais de me calmer sans vouloir m'arracher les yeux. Desserrant quelque peu l'étreinte, je la regardais, avec son maquillage parfait, ses yeux quelques peu rougis par la fatigue ou je ne sais quoi d'autre. « Je.. C'est trop dure d'en... D'en parler.. Je n'arrive pas à l'avouer à ton frè... frère. Je viens de quitter sa chambre comme une furie parce que rien ne sortait et qu'il m'a.. touché » Je devais passer pour un monstre à ce moment même, je voyais bien Viktoria se dire que j'étais complètement tarée mais c'était ainsi, je ne supportais pas qu'on me touche quand je ne demandais rien. En temps normal, bien entendu, cela ne me dérangeais pas mais là c'était une tout autre histoire... j'essuyai mes quelques larmes avec mon mouchoir et dis « Callum est au courant... C'est lui qui m'a trouvé le soir du viol.. Enfin, il faisait parti de l'équipe de pompier et il cache ça à Eirik depuis ce jour... Je... C'est horrible, je me sens tellement horrible... » Et c'était reparti pour un tour, Payson la déprimée qui s'en voulait pour tout et pour rien. Aucune larmes ne coulaient, je n'avais plus de larmes à laisser couler mais j'avais toujours mal, horriblement mal.
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MessageSujet: Re: Can we just be friends? ▬ viktoria&payson Can we just be friends? ▬ viktoria&payson EmptyDim 22 Jan - 5:15

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Vous m’auriez dit la veille qu’un jour j’aurais pris Payson dans mes bras et je la consolerais, je vous aurais rie au nez sans hésiter. Bien que j’avais fais de gros efforts avec mon frère et sa copine pour ne plus être ce poids entre eux, j’étais toujours jalouse intérieurement de Payson. Elle était magnifique, intelligente, drôle. Bref, elle était cent fois plus splendide que moi. J’avais pourtant l’habitude de ne pas être la meilleur dans rien. Avec un frère comme Sullivan, on fini par comprendre que jamais il ne serait possible de briller comme lui et que je serais a toujours condamné a vivre dans son ombre. C’était cruel a pensé, mais c’était vrai. J’avais vingt ans et je pouvais le certifié sans hésiter. Mais on s’y fait. C’était comme n’importe quelle déception dans la vie. On fini par l’oublier. Ou simplement l’enterré et prétendre qu’elle n’existe pas. On vit avec, prétendant que cela n’affecte pas le cour de notre existence et nos choix. Foutaise. Peut importe comment la vie se présentait devant nous, les blessures du passés dictaient notre façon d’agir. Car ils dictaient notre façon d’être. L’humain n’était que le résultat d’une suite d’échec et de douleur qu’il tentait d’oublier. Grandissant à travers ses échecs et ses malheurs, on disait qu’il devenait mature, mais j’avais surtout l’impression qu’il dépérissait. La vie brisait l’une à une nos illusion d’enfants. Et alors qu’on se faisait croire que la réalité était dure, on ne faisait que baisser les bras devant un monde qui aurait pu être merveilleux. C’était sans doute pourquoi on me trouvait étrange de rêver à mon âge d’être une princesse et de trouver le prince charmant qui secourait mon âme perdue. J’avais cru que Pacey était celui qui m’enlèverait de la tour de douleur que Mikael avait bâtit pour moi, mais au final, le prince c’était changer en sorcier et avait volé mon cœur pour le mettre dans une boite et me laisser vide d’émotion. J’étais devenue une princesse dont le royaume s’écroulait et qui perdait toute illusion et croyance en l’amour. J’avais peur de devenir amer en ce sentiment que j’avais toujours cru magnifique. Mais mes récents échecs amoureux me faisaient croire que la magie de l’amour n’existait que dans les films au cinéma. Et que je ne trouverais jamais quelqu’un capable de supporter l’horreur que j’étais. Enfin bref… Oui, j’avais toujours su que je serais dans l’ombre des gens, vivant comme un vampire incapable de supporté de la clarté. Je m’abreuvais au petits moment jouissif que m’apportait le bonheur d’être sur scène et de vivre ce moment où la foule est pendue a mes paroles. Où ce que j’ai a dire est important pour la continuité du moment. Mais jamais je n’avais cru être éclipser dans le seule domaine où je croyais être l’unique à brillée; mon frère jumeau. Moi qui croyais être la seule femme qu’il n’aurait jamais aimé, me voilà coupée court par Payson. La femme parfaite. Et j’étais jalouse d’elle. Jalouse de ne pas lui ressembler. Eirik m’aimait encore, il me l’avait dit, il me l’avait promis, il me l’avait prouvé. Mais je trouvais encore difficile de le partager avec une autre. Bien que maintenant, je vive seule ce déchirement interne. Payson n’avait aucunement mérité mes foudres, et je m’en voulais de lui avoir fait subir mes insécurités. Ce pourquoi, depuis la dernière nuit où j’avais appelé mon frère en panique, je ne l’avais jamais appeler ni envoyer de message texte quand je le savais avec Payson. Préférant son retour pour lui parler. Ce pourquoi il ne sut pas immédiatement que j’avais été froidement laissée par Pacey. Et encore une fois, c’était Callum qui avait épongé ma crise. Bon sang, pauvre Callum. Il n’avait pas assez de ses problèmes personnels qu’ils semblaient impliqué involontairement dans ceux des autres. J’allais devoir m’excuser, et le remercier. Mais plus tard. Car pour l’instant, mon principal focus, c’était Payson. Et je ne pu m’empêcher de sourire quand elle parla de panda. «Hann, j’adore trop les pandas. C’est mon animal préféré.» Dis-je en tentant de lui décrocher ne serait-ce qu’un sourire. Je ne mentais pas, le nombre de peluches et accessoire que j’avais d’eux en était ridicule. Et c’était peut-être le premier point commun que je venais de trouver entre ma belle-sœur et moi. «Avec leur petites oreilles et tout. Surtout les bébés. As-tu vu la vidéos des bébés pandas qui son sur une glissoire et qui s’amusent? C’est genre trooooop adorable. Si tu veux je te la montrerai, je te jure tu vas hurler tant c’est mignon. » Je lui fis un sourire, plus sincère. J’étais prète a faire des efforts pour la voir sourire. La faire se calmer. Si c’était ce que je pouvais faire pour aider le couple de mon jumeau, j’étais capable de me sacrifié et passez des heures avec ma belles sœur a surfer sur youtube pour trouver des vidéos de Pandas. Tsss, comme si c’était un vrai sacrifice.

La nouvelle qu’elle m’annonça me donna l’effet d’une douche froide et je n’eu que pour réflexe de la prendre dans mes bras et de tenter de la consoler. J’étais horriblement mal pour elle et horriblement impuissante. Aussi cruelle et dure soit-elle, la vie ne nous préparait jamais à encaisser pareil choc. Mon sang, l’humanité me dégoutait. Comment pouvait-on en être dans un point de sa vie pour décider de violer quelqu’un. Quel mal avait-on besoin de combler, quel vide avait-on besoin de compenser pour faire pareil horreur à un être humain. Ce n’était simplement l’acte qui était épouvantablement horrible, mais aussi l’après. La peur, la souffrance, l’angoisse, le malaise. Je n’avais que lu sur le sujet et vu quelques films, mais je pouvais m’imaginer ne serait-ce qu’une parcelle du calvaire que Payson devait vivre. J’avalai difficilement ma salive lorsqu’elle me parla. Je n’avais pas envie d’être rude ou dure avec elle. Pas après ce qu’elle venait de me dire. Mais sa confidence avait un but, et elle me l’avait dit dès le début; finir par tout avouer à mon jumeau. Je devais donc aider ma belle-sœur. Bien qu’impuissante face à situation, je pouvais toujours la guidé avec mon frère. Ce serait une maigre contribution de ma part, mais je ne pouvais faire autre chose. «Ecoute Payson….je…je comprend que c’est difficile à dire. Mais…Eirik t’aime, plus que tout. Il t’adore. Tu es tout pour lui. Et tu lui doit la vérité. Si tu l’aime, tu dois le faire. » Je me mordis la lèvre, parlant doucement. J’espérais qu’elle n’interprétait pas mes paroles dans un mauvais sens. «Surtout si Callum est mêler à cette histoire. Je connais Eirik, il doit paniquer autant que toi en ce moment. Mais Payson…» Je pris son visage entre mes mains doucement, pour la regarder dans les yeux. «Il va être là avec toi. Il ne t’abandonnera pas et va t’aider à traverser tout ça. » Je retirai mes mains de son visage, jouant maintenant avec ma robe. «Je ne suis pas psychologue, loin de la même, mais il faut que tu parles de tout ça. Que tu démêlés tout dans sa tête. Car je l’entends à l’appart, et il ne comprend tout simplement pas et il ne rêve que d’une chose, comprendre et t’aimer. Okay? » Je levai un regard vers elle. «On ne se connait pas beaucoup, et disons le j’ai été la pire des garce envers toi. Mais tu rend heureux Eirik, plus que tu ne le crois. Et c’est important pour moi. Tu es une femme forte Payson, et je suis certaine que tu es capable de trouver le courage dans ton ventre. Ce petit deux seconde qui te fait sortir la vérité. Ca fera du bien. A vous deux. » Je replaçai ses cheveux et essuyais une dernière ligne de mascara. «Allez vient, on va aller a l’appartement. Vas le voir, je vais aller m’enfermer dans ma chambre. Si tu veux, je n’entre pas et je te laisse avec lui. T’es capable ok? Tu me l’as dit, alors tu as le courage de lui dire. » Je lui fis un petit sourire encourageant avant de me lever et de lui tendre la main. Une fois les deux debout, je fouillai dans mon sac. J’y sortit une peluche miniature de pandas que je gardais toujours dans mon sac. C’était mon porte bonheur depuis toujours. Et il m’avait suivit de la Norvège en Amérique. Je le tendis à ma belle sœur. «Tien, tu as plus besoin de chance que moi ce soir.» lui soufflais-je avec encouragement. J’espérais ne pas avoir merdé dans mon petit discours, mais j’avais l’impression que c’était la seule chose que j’arrivais à lui dire raisonnablement ce soir. J’étais totalement sous le choc d’une pareille nouvelle. Il fallait le dire.
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MessageSujet: Re: Can we just be friends? ▬ viktoria&payson Can we just be friends? ▬ viktoria&payson EmptyDim 22 Jan - 17:53

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Avoir vingt trois ans et avoir l'impression d'être la personne la plus imparfaite de la planète était quelque chose qui me faisait mal au cœur. Pendant longtemps, très longtemps même, on m'avait mis dans la tête que j'étais une merveille, une jeune femme pleine de ressources, de forces et j'avais maintenant l'impression que tout cela n'était qu'une mascarade, qu'une foutaise énorme, qu'on c'était juste foutu de moi pendant plus de vingt ans. Vingt trois ans et ne pas savoir quoi faire de sa vie c'était désolant, j'étais désolante. J'avais honte de qui j'étais, de la jeune femme que j'étais devenue. Ces derniers temps, tout s'enchaînait : une dispute par ci, une ou deux découvertes par là, une peur intarissable même deux et voilà que tout c'était écroulé autour de moi. Mon monde c'était écroulé, il c'était cassé la gueule en quelque temps. Je n'avançais plus sur des bases solides et je savais que mes bases solides ne pouvaient pas se fonder sans Eirik, sans l'homme que j'aimais. Je l'aimais plus que tout et j'étais prête à tout pour lui, pour son bonheur et ce n'était pas gagné vu mon état pathétique. J'étais devenue une jeune femme froide, sans envies et dure avec le seul qui voulait me rendre heureuse, celui qui m'aimait plus que tout alors qu'il aurait eu plus que le droit de lâcher prise il y a bien longtemps. Le jeune norvégien en avait vu plus en un mois avec moi qu'en vingt ans avec sa sœur, j'en étais persuadée. Il aimait deux femmes dans sa vie : Viktoria et moi même. Deux femmes brisés qui faisaient tout pour avancer, pour s'apprécier mais ce n'était pas gagné. Je n'avais rien contre la jeune norvégienne, absolument rien et j'étais persuadée que nous pouvions très bien nous entendre. Comment savais je cela ? Elle était une personne extraordinaire et notre souffrance pouvait nous rapprocher, j'en étais persuadée. Le malheur rapproche les gens et ni elle, ni moi ne faisions exception à cette fichue règle. En face d'elle, j'étais une toute autre personne, prête à faire des efforts. Elle avait le cœur brisé à cause de Pacey, un jeune professeur, j'avais le cœur brisé à cause d'hommes qui m'avaient enlevé une certaine naïveté. Deux âmes en peine, deux demoiselles qui souffraient mais qui ne disaient rien : nous étions toutes les deux de très bonnes comédiennes. Elle cachait tout à son frère, elle tentait de ne pas lui faire du mal et j'essayais de faire la même chose. J'essayais oui puisque je lui avais fait mal il y a quelques minutes et ce, contre mon envie initiale. Une maladresse qui me caractérisait avec toute la famille Pedersen. Je ne voulais blesser personne, loin de là même et pourtant c'était ce que je faisais trois fois sur quatre : j'avais ce don d'emmener avec moi tout le monde dans ma chute et j'étais toujours celle qui s'en sortait le mieux. Pourquoi ? Je n'en savais rien, sûrement une faveur de mon karma qui n'était pas au plus haut de sa forme en ce moment même. Mes yeux me brûlaient et je devais avoir du maquillage plein les joues, un vrai panda comme je venais de le dire à la jeune femme. Sa réponse me fit sourire : nous avions un point commun positif, ce qui n'était pas rien. Bon, je préférais les chat mais les pandas étaient tellement mignons. J'avais vu des tas de vidéos sur ces petites boules de poils blanches et noires que l'on avait envie d'adopter. « Oui j'ai du la voir déjà. J'en ai vu tellement que je ne saurais pas te dire exactement mais je trouve vraiment ça trop mignon. Mais il paraît que lorsque ça grandit c'est plus si gentil que ça... En tout cas, je n'en ai jamais vu mais il faudrait que je remédie à cela d'une façon ou d'une autre ! » Pourquoi ne pas aller au zoo avec les deux plus jeunes Pedersen, histoire de passer un moment avec Eirik mais aussi de sortir Viktoria de ses pensées. Je ne la connaissais pas plus que cela mais c'était une femme comme une autre : un petit bout de femme qui souffrait et cachait tout, une personne avec un cœur qui avait mal. Je ferai des efforts pour elle, pour qu'elle se sente mieux comme elle le ferait avec moi. Deux femmes, un homme en commun et un but commun : le rendre heureux. Je voulais son bonheur mais ce n'était pas gagné. À peine je me calmais que des spasmes de douleurs cardiaques me reprenaient. J'avais toujours mal de ce que l'on m'avait fait et mes problèmes de cœur n'arrangeait rien, strictement rien. Plus les jours avançaient et plus cette douleur s'installait, plus mon souffle au cœur semblait prendre sur lui. Le manque de sommeil y était pour quelque chose, je le savais bien et je ferais mieux de me reposer une bonne fois pour toute. À cette allure, j'allais finir à l'hôpital sous machines à cette allure. Prendre une grande respiration et tout déballer, voilà ce que je venais de faire.

Un viol, rien que ça. J'avais été violée par deux hommes au milieu de nul part, mon crâne avait claqué par terre et j'avais été dans un semi coma pendant tout l'acte ; une chance sûrement puisque je n'avais pas pu me débattre et n'avais donc pas été frappée, pas plus que cela du moins. Selon les pompiers et l'hôpital, j'avais eu beaucoup de chance ce soir là, même si ce n'était pas franchement normal de parler de chance en évoquant un viol. Pour Viktoria aussi, j'allais devenir la jeune femme qui c'était fait violer et non pas l'ex gymnaste olympique. De nombreux titres avaient défini toute ma vie et je ne voulais pas de celui ci, je préférais encore des remarques sur ma vie de gymnaste ratée, sur mon rôle au sein de la maison Chanel. Seulement, je ne choisissais pas, je ne choisissais pas le regard que les gens avaient sur moi, je ne pouvais pas choisir ce que les journaux diraient de moi, ce que tout le monde pensait de moi. Je n'étais pas le genre de femmes à dire « parle de moi en bien ou en mal, je m'en fiche, tant que tu parles de moi ». J'avais toujours trouvé ce proverbe assez égoïste et même si je ne faisais que très rarement attention à ce que l'on disait de moi, tout me concernait, tout me faisait mal. La future réaction de mon petit ami était la plus grande peur que j'avais en ce moment même. Je ne savais pas comment il réagirait, qu'est-ce qu'il ferait de tout ce que je lui dirais. Il m'en voudrait de n'avoir rien dit plutôt, d'avoir enrôlé Callum dans mon mensonge mais je savais aussi qu'il ne montrerait rien pour ne pas me faire encore plus mal que c'était déjà le cas en ce moment même. « Je vais lui dire... Je ne peux plus continuer comme cela c'est trop... difficile » Pleurer dans mon lit le soir était un chose, devoir le faire en silence pour que le jeune norvégien n'entende rien en était une autre ; j'avais besoin de lui et sa jumelle me confirmait qu'elle serait là pour moi. Je le savais mais l'entendre me le dire n'était que plus confortant dans mon idée. Il serait là et comme venait si bien de le dire la jeune femme, je lui devais la vérité. Je devais ouvrir mon cœur – une avant dernière fois – au jeune sampi pour son bien mais aussi pour le mien parce que je ne pourrais plus vivre comme cela bien longtemps. Je prenais sur moi depuis tellement longtemps. Prenant le petit panda qu'elle venait de me tendre, je lui fis un sourire et la pris dans mes bras. Je tentais de ne pas salir son haut et souffla un léger « Merci » avant de prendre la direction du troisième étage avec la jeune femme. Timidement, je passa la porte de l'appartement, suivie de près par Viktoria. Je me dirigea vers la cuisine pour prendre un verre d'eau histoire de me désaltérer mais aussi d'enlever tout le mascara séché qui avait coulé le long de mes joues. J'avais déjà enlevé une grosse partie avec la jeune femme dans la salle commune mais je savais bien que je ressemblais toujours à un panda. Je serai d'ailleurs le panda que la jeune brune m'avait prété. Mon regard était vide, j'étais vide, molle, détruite en quelque sorte et je ne savais même pas si Eirik voudrait de mon explication une fois que je serai en face de lui. J'avais appréhendé cette discussion pendant plus d'une semaine, j'étais sûre de moi sur ce qu'il fallait faire, ce que j'avais à faire pour x raisons et voilà que maintenant je devenais folle, je perdais pieds et ne savais plus quoi faire. Me dirigeant vers la chambre de mon cher et tendre petit ami, j'hésitais à avancer mais je sentais le regard pesant et lourd de la jumelle d'Eirik sur moi. Je devais y aller et tout de suite.
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