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Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire

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MessageSujet: Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire EmptyDim 11 Déc - 19:52

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Il y a une dizaine de minutes, j'étais encore en boite de nuit, au lexington club pour être plus précise où j'avais passé une bonne soirée, en globalité du moins. Eirik avait du partir rapidement pour aller rejoindre sa sœur au bord du gouffre, comme d'habitude à vrai dire. J'avais été quelque peu vexée qu'il me laisse comme ça, en plan, en plein milieu de notre soirée mais c'était sa sœur et à sa place, j'aurai sûrement fait la même chose. Enfin, j'avais appelé mon petit ami histoire de savoir comment il allait, comment sa sœur allait mais aussi pour lui dire que je rentrais bientôt, je devais juste poster une lettre pour qu'elle parte demain matin pour la France pour l'anniversaire de ma grand-mère. Je raccrocha rapidement le téléphone avec Eirik, étant arrivé à la poste et étant bientôt rentrée à la maison. Un léger sourire se dessinait sur mon visage, qu'est-ce que j'étais bien avec Eirik et douce bien entendu. Il me faisait toujours beaucoup de bien moralement et plus bien entendu. L'idée de le retrouver même pour une dizaine de minutes autour d'un paquet de kit kat balls me donnait envie de me dépêcher pour rentrer. Je sortis rapidement de ma voiture et entendais des voix derrière moi, la bande d'abruti qui était entrain de se taper dessus à deux cent mètres de moi à tout casser. Un frisson parcouru tout mon dos et je fis comme si de rien n'était. J'aurais du garder le contact avec mon petit ami, juste au cas où. Je n'étais pas quelqu'un de rassurée et confiant en temps normal et entendant des voix qui étaient adressées à moi, j'avais de plus en plus peur. Je faisais comme si je n'entendais rien et je me dirigeais vers la poste, glissant ma lettre dans la fente pour l'étranger. Je me tourna pour partir en direction de ma voiture et le regard des quatre jeunes hommes sur moi ne présageait rien de bon. Ils étaient tous les quatre près de ma voiture et je commençais littéralement à baliser, à avoir peur et bien entendu, j'avais choisi d'aller dans la seule poste qui se trouvait au milieu de nul part. D'un pas qui se voulait rassuré, j'avançais vers ma voiture et leur demanda gentiment de se pousser parce que je voulais retourner à ma voiture et rentrer chez moi « Barbie est attendue à la maison, qu'est-ce que c'est mignon » En temps normal, j'aurai simplement rétorqué que barbie l'emmerdait mais là, aucun son ne sortait de ma bouche à part de légers s'il vous plait qui sortaient de ma bouche. J'en regardais un dans les yeux et dis « Qu'est-ce que vous voulez ? Ma voiture, voilà les clefs. » Vainement, je leur tendis les clefs qu'un d'entre eux prit et jeta à quelques mètres d'où ils se trouvaient. Mes jambes commençaient à trembler et ce n'était que le début. Une voix, venant de derrière lança « C'est plutôt toi qu'on veut » Me retournant, je fis un bond en remarquant que c'était l'homme qui avait tenté de me draguer toute la soirée au Lexington Club et que j'avais rembarré pendant deux bonnes heures. « T'as fait le maligne tout à l'heure, c'est fini maintenant t'es seule » Sa voix était grave, forte, brutale et lorsqu'il m'attrapa le bras j'eus l'impression qu'il arracha un bout de ma robe au passage. Je fuyais son regard comme le diable, je fermais les yeux comme pour me dire que ce n'était qu'un vieux cauchemar, que j'allais me réveiller aux côtés d'Eirik et que tout irait bien. Parlant dans une langue étrangère, j'entendis des bruits de pas quitter l'endroit où nous étions et j'espérais juste recevoir un coup de poing en plein visage, un dans le ventre et c'était tout. Au lieu de cela, je sentis des mains se glisser sur ma taille et je me mis à hurler. Pour réponse, je vis un couteau se dresser juste un face de mon nez. « Si tu la boucles pas, je t'égorge comme un cochon » Je ne bougeais plus, j'étais statique face à cette arme blanche qui pouvait me transpercer n'importe quelle partie de mon corps en quelques secondes. J'avais l'impression que mon enlèvement il y a une dizaine d'année de cela se répétait, je ne savais pas encore ce qu'ils me voulaient, si c'était de l'argent je pouvais sortir mon carnet de chèque et tout leur donner mais je n'eus pas le temps d'ouvrir la bouche que je reçus un coup de poing en plein visage, comme pour m’anesthésier et m'empêcher de bouger tellement la douleur dans ma mâchoire était forte. Je sentais du sang dans ma bouche et m'efforçais de ne pas vomir. Ce goût était horrible dans ma bouche et me rappelait de trop mauvais souvenirs, des souvenirs ou je me prenais une poutre en plein visage, un gifle trop forte donnée par moi même mais là ce n'était pas pareil. Je ne sentais plus mes lèvres, ma mâchoire et mon nez, je ne bougeais plus tellement j'étais tétanisée et les rires pervers des deux hommes autour de moi étaient de plus en plus lointains. J'avais l'impression que le monde se déchainait après moi, que le monde avait décidé de me tuer une dernière fois, histoire de m'achever pour de bon. J'entendis ma robe craquer et des mains se glissaient le long de mon corps. Je paniquais, j'avais peur, je commençais tant bien que mal à me débattre et un peu des hommes me poussa. Je dérapa en talon et tomba par terre. Mon crâne heurta le sol.

Un horrible mal de crâne me réveilla. J'étais seule, sur le sol au milieu de nul part. Je bougeais avec du mal, je n'avais plus de petite culotte sur moi, ma robe était arrachée à plusieurs endroits. Des larmes coulèrent le long de mes joues mais je ne sentais plus rien, mon mal de crâne avait disparu en moins de dix secondes laissant place à une plus grande peine : un vide intérieur. J'étais terrorisée, j'avais peur que mes agresseurs reviennent de je ne sais où et recommence ce qu'ils venaient de faire : me violer. J'avais perdu connaissance avant qu'ils ne me touchent réellement mais j'avais été dans un semi coma. J'avais senti chaque coup de reins de ces deux pourritures. Mon corps voulait rester au sol, je voulais mourir et sur le champ. J'attendais, allongée par terre que la mort vienne me chercher, que mon mal de crâne se transforme en hémorragie et que je meurs, seule, au milieu de nul part. J'étais mal, horriblement mal, apeurée, je n'osais plus bouger d'un centimètre. Au loin, j'entendais une légère sonnerie de portable, c'était mon portable et ce devait être Eirik qui me demandait où j'étais. Me relevant, titubante, j'attrapais mes clefs de voiture au passage et ouvris ma voiture. C'était bel et bien lui qui appelait mais je ne pouvais pas décrocher, aucun mot ne sortait de ma bouche et il avait eu assez de drame pour la soirée. J'attendis qu'il laisse un message sur ma messagerie. Sa voix me faisait chaud au cœur mais en même temps, une envie de vomir me prit. Ce n'était pas sa faute juste le fait de me sentir un peu mieux qui semblait tellement fausse après tout ce qui venait de se passer. Je lui envoya un SMS lui disant que ma mère m'avait appelé en pleine panique parce que ma sœur était malade et que je devais les conduire à l'hôpital. Aucun signe d'affection, juste un message court, simple et basique. Composant le 911, je tremblais tellement j'avais du mal à parler, à faire face à tout ce qui était entrain de m'arriver. « Je... viens d'être violée... » Ces mots furent tellement dure à prononcer et douloureux que je vomis à la fin de ma phrase. « Poste du nord de San Francisco s'il vous plait » Mon portable heurta le sol de la voiture tandis que je sentais ma tête tourner. Je n'eus pas le temps de faire grand chose que j'entendis les sirènes des ambulances au loin. L'hôpital n'était pas loin et j'avais été assez claire dans la description de mon problème et du lieu où je me trouvais. Ma tête tournait, j'avais envie de dormir tellement j'avais mal partout, comme si dormir allait m'aider à me sentir mieux... les pompiers arrivèrent sur le champ et me posèrent plein de questions. Comment je m'appelais, où est-ce que j'habitais, quelqu'un à prévenir ? Des larmes coulaient le long de mes yeux, je sortis ma carte d'identité pour qu'ils se débrouillent avec ça pour le moment. « J'habite à Berke... Berkeley... Et non, personne à préve... préven.. prévenir » Les mots avaient du mal à sortir de ma bouche tellement je me sentais mal et j'étais apeurée. Une fois dans le camion, ils commencèrent à me soigner et lorsque j'entendis une voix prévenir qu'il fallait une chambre pour moi, pour les soins et le kit de viol, je me raidis immédiatement. « Callum ? » Une tête se pencha au dessus de moi et c'était lui. C'était Callum, mon voisin de chambre, c'était Callum, l'ex de mon petit ami. Cette soirée était définitivement liée à finir mal plus que mal même.
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MessageSujet: Re: Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire EmptyDim 11 Déc - 20:55

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    « Ca suffit, j’abandonne ! » Callum se mit à sourire, adossé à un canapé. « Allez, reviens ! » Voir ses collègues jouer au poker était toujours amusant. Il ne connaissait pas vraiment les règles et c’était donc pour cela qu’il préférait rester spectateur plutôt que joueur. Ca lui faisait du bien de se détendre, parce que la journée avait été difficile. Il s’était levé à quatre heures, pour aller à l’hôpital. Depuis deux semaines, il pouvait enfin s’occuper de patients et il faisait ce que son superviseur lui disait. N’étant plus attaché aux rangements et au tri des vieux dossiers à classer aux archives, il devenait un vrai étudiant en médecine, aidé par un médecin qualifié. Enfin bref, il était arrivé à l’hôpital, ayant passé sa propre blouse, avec l’étiquette pour dire qu’il était étudiant en médecine. De quatre heures à huit heures, il était à l’hôpital. Puis à huit heures et demie, il partit pour l’université. Il avait cours toute la matinée et il fallait qu’il soit à l’heure. Croisant quelques personnes qu’il connaissait, il alla tout de même vers la cafétéria, près à boire un nouveau café. Quand ce fut fait, il enchaina avec un muffin bourré de chocolat. Il ferait du sport pour l’éliminer. Tout ce qu’il voulait pour l’instant, c’était manger et il avait vraiment faim. Puis, il partit vers les couloirs, allant vers la salle où il aurait son premier cours. Passant son temps à écouter, noter les choses importantes, puis attraper les feuilles qu’on lui donnait, il soupira encore et encore. Puis, à midi, il fonça prendre à manger, avant de filer dan sa chambre. Là-bas, il décida de dormir une heure. Ce qu’il fit sans mal, avant de finalement se réveiller et aller prendre une douche. Puis, il étudia jusqu’ dix sept heures. Après cela, il partit chez ses grands-parents. Il avait dit qu’il passerait et il avait fade son mieux pour ça. Il y resta une heure, puis partit pour la caserne des pompiers. Ce soir, il était de service.

    Normalement en temps que volontaire, on l’appelait, mais il aimait aussi être sur les plannings. Il trouvait cela mieux et ce soir, il savait qu’il y avait de quoi s’amuser. Continuant de regarder deux collègues se disputer face à la partie gagnée pour l’un et perdue pour l’autre, il soupira doucement. Il aimait cette ambiance de chamailleries. Il était le plus jeune de toutes les personnes présentes. Le plus âgé après lui avait vingt cinq ans. Malgré les différences d’âge le courant passait bien et c’était agréable de travailler avec eux. Ils étaient une bonne équipe et Callum devait avouer que ça lui plaisait. Allant finalement dans les vestiaires, il alla se changer pour passer sa tenue. Il fallait qu’il soit préparé avant qu’on leur demande d’intervenir sur un cas. Une fois changé, il prit son casque sous le bras et repartit dans la salle commune. Là-bas, il s’assit dans le canapé et regarda la télévision. Il y avait du sport, mais il préféra changer de chaine. Finalement, au vu des programmes peu intéressant, il revint au sport et soupira. Le temps passa et finalement, Callum entendit la sirène se déclencher. Sortant rapidement du canapé, il couru comme ses collègues pour se rendre à un des véhicules. Ecoutant en même temps la personne qui avait reçu un appel parler dans le micro. Apparemment il s’agissait d’un viol. Fronçant les sourcils, Callum n’avait pas encore dû faire face à ce genre de situation. Ca avait été des feux, des accidents domestiques, mais pas de viol. Le plus haut gradé, lui expliqua alors qu’il allait devoir rester dans le véhicule. Les autres s’occuperait de la victime et ça serait à lui de prévenir l’hôpital sur la situation. Hochant simplement la tête, Callum regarda la route défiler avant qu’ils n’arrivent sur les lieux. Restant dans le véhicule, il se retourna pour écouter ce que ses collègues disaient. Les soins furent donnés rapidement à la jeune victime et Callum attrapa la radio.

    Quinn, c’est Callum. On vient d’intervenir sur un viol. Il s’agit d’une jeune femme de vingt ans.

    Regardant ce que son collègue avait écrit sur la fiche, il ne fit pas tout de suite attention à l’identité de la personne, plus occupé à donner les premiers renseignements importants à sa collègue infirmière à l’hôpital.

    Elle est consciente, elle a dû mal à s’exprimer, mais c’est dû au contre coup de ce qu’elle a vécue. Le kit de viol a été effectué et les gars viennent de la mettre dans le camion. On fait au plus vite et e m’occuperais de la paperasse à mon arrivée.

    Il ne voulait pas être désagréable en parlant de paperasse. C’était juste que c’est lui qui allait s’occuper du dossier et donner tout au personnel médical. Voyant tout le monde entrer dans le véhicule, il sortit du côté passager, pour passer à l’arrière. Il fallait qu’il apprenne désormais à s’occuper de victime gravement touché, seulement il fut surprit en entendant son prénom. Fronçant les sourcils, il se redressa et vit qui était allongé là. Il n’avait pas du tout vu le nom de la jeune femme sur les papiers et il délaissa d’ailleurs ces derniers à son collègue et alla vers la jeune étudiante.

    Payson.

    Alors là c’était la totale. Non seulement il faisait face à un cas d’agression et de viol, mais en plus il s’agissait de tels actes sur une personne qu’il connaissait. Restant sans voix, il devait avouer qu’il ne savait pas du tout ce qu’il devait faire.

    Qu’est-ce que je peux faire ?

    Ca n’était clairement pas la question qu’il devait poser, mais il ne savait pas ce qu’il pouvait dire ou faire pour l’apaiser un minimum.

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MessageSujet: Re: Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire EmptyMar 13 Déc - 23:31

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J'étais mal, très mal, allongée sur le béton de la route principale qui menait à la poste du nord de la ville. J'avais voulu faire bien, je ne m'étais pas défendue, j'avais vainement proposé de leur faire un chèque et de leur laisser ma voiture qui valait un bon paquet de fric mais non, cela n'avait pas suffit pour ces quatre, puis deux vautours. Ce qu'ils voulaient : moi et rien d'autres. Pourquoi ? Sûrement parce qu'une femme qui les repousse était plus attirantes qu'une qui disait amen à tout et couchait avec n'importe qui n'importe où. Je n'étais pas ce genre de jeune femme et voilà où ça m'avait mené. J'étais à moitié nulle sur le bitume, ma tête tapait, elle me faisait mal, horriblement mal et rien qu'à l'idée de me lever, cette dernière tournait. Je pense qu'en temps normal, je serai restée là, allongée encore un peu en espérant que quelqu'un vienne à la poste et me trouve à moitié morte sur le sol humide. Seulement, je savais que quelqu'un m'attendait, je savais très bien qu'Eirik était dans sa chambre et qu'il devait trouver cela étrange que je ne sois pas encore là à manger des kit kat balls avec lui, il devait trouver cela étrange que je ne lui ai pas envoyé de SMS pour m'excuser de mon retard même si j'allais devoir mentir et lui dire que je ne viendrais pas le voir ce soir et peut être pas demain non plus. Si je me levais à cet instant même, c'était pour lui, pour qu'il ne s'inquiète pas ou autre, je tenais bien trop à notre président de confrérie pour ne rien lui dire et le laisser dans un sale état, avec sa sœur qui était dans un état aussi pitoyable que le mien. Les deux femmes qu'il aimait étaient deux déchets à cet instant même et j'étais désolée pour lui, bien plus pour lui que pour moi pour tout dire... Je n'allais pas dire que j'avais mérité ce que j'avais eu parce que cela serait totalement fou mais je n'avais qu'à rentrer avec lui plutôt qu'à rester avec quelques amis... Voilà où mon côté ''décompresse, vis ta vie'' m'avait mené et j'en avais honte. Après mon court SMS à Eirik, j'avais appelé le centre d'urgence de la ville. Je ne pouvais pas prendre la voiture et aller jusqu'à l'hôpital toute seule sans tuer quelqu'un ou bien me tuer pourquoi pas.. Cette idée me traversait dangereusement l'esprit depuis que j'avais ouvert les yeux il y a quelques minutes. Je n'étais pas quelqu'un qui pensait à ce genre de chose mais là, c'était trop pour moi. J'avais l'impression qu'ils étaient encore là, j'entendais au loin leur rire sadique, leurs mains dégueulasses qui me caressaient et leurs coups de reins sur une femme à moitié inerte. Il y avait des tarés dans la vie et cela me déprimait, me dégoutait plus que tout. J'avais toujours cru que l'homme était bon, rationné mais au final, ce n'était pas ça, loin de là même. Je voyais trouble lorsque je regardais devant moi. Est-ce que mes yeux étaient touchés par quelque chose ? Je n'en savais rien, strictement rien à vrai dire, j'avais peur de devenir aveugle mais c'est en portant mes mains à mes yeux que je compris que je pleurais mais que je ne ressentais rien. Je n'avais pas mal au cœur, j'avais mal à chaque membre qu'ils avaient touché. Un cri sortit de ma bouche, pour crier ma peine, ma douleur mais rien ne changeait, j'étais toujours aussi brisée, perdue, dégoutée. Les pompiers me parlaient tous en même temps, ils me demandaient trente mille choses à la minute et je ne comprenais plus grand chose : j'étais dans un autre monde, dans une autre sphère. Une fois dans le camion, je savais que j'aurai droit au kit de viol et il fallait avouer que ce n'était pas très glorieux. Je m'accrochais au léger tissu qu'il y avait sur le brancard, pleurant toutes les larmes de mon corps et lorsqu'un pompier me demanda de me calmer je lui lança, le plus méchamment possible « Vous êtes entrain de prélever le sperme de mes deux violeurs là alors ne me demandez pas de me calmer ! » Je n'avais jamais parlé aussi méchamment de ma vie à quelqu'un mais quand c'était trop, c'était trop. Je ne pouvais pas faire comme si de rien n'était et je tentais tant bien que mal de me détendre parce que ce n'était pas agréable mais alors pas du tout. Une fois cela finit, je demandais une couverture puisque j'étais gelée mais aussi qu'il regarde ma lèvre inférieure qui avait saigné quelques temps auparavant. J'espérais ne pas être trop ravagée parce que sinon je ne pourrais pas cacher tout cela à Eirik, je ne pourrais rien lui cacher... Je commençais à entendre de mieux en mieux, ma vue redevenait plus que parfaite et j'entendis une voix connue, celle de Callum. Non ce n'était pas possible, il était étudiant à la faculté de Berkeley et non pas pompier ! Non ! Lorsque je le vis se pencher au dessus de moi, j'éclatai en sanglot, c'était la pire chose qui puisse s'ajouter ce soir... « Non, non, non, non, je suis en plein cauchemar non... » J'étais déboussolée, je perdais la tête. Je plaça mes mains sur mes yeux et lorsque je les enleva, il était toujours là, il était toujours à mes côtés et moi je continuai de péter les plombs intérieurement. Je tenta de me lever mais, trop rapide, je me rallongea vite fait bien fait. Attrapant la main de Callum, je lui dis « Achève moi Callum. Achève moi par pitié. Je... Tu sais ce qui m'est arrivé, je n'arrivais pas à vivre avec, achève moi » Mon regard était suppliant, plus que ça même, je devenais dingue, la raison me perdait et je n'étais pas prête de la retrouver. Un pompier demanda de me calmer mais au lieu de ça, je sortis littéralement de mes gonds « Mais taisez vous ! Fermez là ! Dégagez de ma vue ! » J'étais vulgaire, odieuse alors que je n'en pensais pas un mot. J'étais perdue, déboussolée, déchirée de l'intérieur. Mon regard destructeur disparaissait petit à petit, je commençais à me calmer et lorsque le camion pompier démarra, je regarda Callum, sans lui avoir lâché la main une seule seconde et dis « Je sais que tu ne peux pas m'achever mais pitié... ne dis rien à Eirik. Par pitié » Le jeune Pedersen était la personne la plus importante à mes yeux à l'heure qu'il était alors je ne voulais pas le perdre, je ne pouvais pas lui faire de mal. Mon regard suppliait Callum de ne rien faire, de garder un certain secret professionnel en quelque sorte. Bon dieu que j'étais mal, très mal et cette fichue couverture ne me réchauffait pas du tout, j'étais toujours gelée, à moitié nue sur ce brancard en direction de l'hôpital. « Tu as vu Vik ce soir ? » Qu'est-ce que ma belle sœur venait faire dans la conversation, bonne question, je ne savais même pas moi même. Peut être voulais-je simplement lui montrer qu'il ne devait rien dire, histoire de ne pas achever Eirik une bonne fois pour toute.
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MessageSujet: Re: Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire EmptyMer 14 Déc - 16:32

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    L’anglais se souvenait encore de la façon dont sa grand-mère avait réagit quand il avait dit qu’il serait pompier volontaire. Elle avait tout fait pour l’en dissuadé. Elle était persuadé qu’il finirait par périr pendant une intervention et ça elle ne le voulait pas. Il avait pourtant tenté de lui faire comprendre que tout irait bien, mais elle n’était jamais convaincue, ce qu’il pouvait comprendre. Faire face à des situations extrêmes, le jeune homme en avait déjà vécu. Des incendies, des agressions par balles et armes blanches, des vols qui avaient mal tournés. Mais également des situations beaucoup moins à risque, comme récupérer un chat dans un arbre, aider des personnes à marcher. Parfois il s’agissait d’action minime, mais aider était quelque chose qui plaisait à Callum. En plus de cela, l’adrénaline était belle et bien présente et ça donnait des forces supplémentaires au jeune Sampi. Quand on lui avait demandé qu’elle serait la pire chose à laquelle il ne voudrait par avoir à faire pendant une de ses interventions, sa réponse avait été de devoir découvrir un corps dans une maison. Il devait avouer que si un jour des personnes appelaient pour dire qu’un de leur voisin manquait à l’appel, il n’était pas certain de vouloir être en première ligne. Il était étudiant en médecine et il savait qu’il verrait des corps, seulement, ça lui faisait penser à son père. Ce dernier c’était suicidé et c’était Callum qui avait trouvé le corps, d’où sa peur. A part cela, il n’avait pas de situations particulières qu’il ne voulait pas vivre. Enfin ça c’était ce qu’il avait toujours pensé, sauf que le soir même tout allait changer. Alors qu’on venait de les appeler pour se rendre sur les lieux d’un viol, il n’aurait jamais imaginé connaître la victime.

    Faisant son travail, en donnant les informations importantes à l’infirmière avait qui ils étaient en liaison direct ce soir, il alla ensuite rejoindre ses collègues à l’arrière. C’est une fois là qu’il entendit son prénom prononcé par la jeune femme qu’ils devaient transporter. C’est alors qu’il vit Payson et qu’il se retrouva quelque peu tétanisé. Il avait entendu la jeune femme crier sur ses collègues, mais il n’avait pas du tout fait attention au fait qu’il s’agissait de la jeune étudiante. Se retrouvant près de la jeune femme, il l’écouta parler. Il comprenait qu’elle aurait préféré qu’il ne soit pas là et il devait avouer qu’il aurait préféré que ça ne lui arrive pas à elle. La voyant qui tentait de se relever, il la vit finalement se recoucher. Ca n’allait pas bien et elle ne devait pas trop bouger pour le moment. Demandant alors à la jeune blonde ce qu’il pouvait faire, il savait que cette question n’était vraiment pas appropriée, mais bon, il ne savait pas du tout quoi dire ou faire. Sentant la main de la jeune femme s’agripper à la sienne, il fixa l’étudiante et il fut choqué par ce qu’elle lui disait. Restant muet face à ces propos, il entendit son collègue demander à Payson de se calmer et la jeune femme qui lui répondait directement et sans langue de bois. Tournant alors la tête vers son collègue, Callum lui fit un signe de tête pour ne plus rien dire et il le vit se déplacer pour les laisser un peu d’espace, même s’ils n’en avaient pas beaucoup. Le camion démarra finalement et Callum prit place à côté de la jeune femme, restant près d’elle. Il pensa alors à Eirik. Devait-il l’appeler ? Il n’en avait pas la moindre idée. Seulement, il aurait dû mal à ne pas lui dire ce qui s’était passé. Il fallait qu’il le sache, oui il devrait en parler à un moment donné … ou pas. En effet, Payson venait à l’instant de lui demander de ne rien dire au norvégien. Soupirant, Callum devait avouer qu’il n’avait pas envie de lui mentir, cependant, il ne dit rien. Puis, surprit par la question de l’ancienne Iota, il la regarda et comprit qu’elle voulait changer de sujet.

    Ce soir non, mais il y a quelques jours oui. On a été faire des courses de Noël, parce que je ne sais pas quoi offrir à Eirik.

    Changer de conversations restait sans doute quelque chose à faire, mais il revint sur le sujet d’Eirik.

    Je sais qu’on ne se connaît pas beaucoup et que la première fois qu’on a vraiment parlé je t’ai dit d’aider Eirik parce qu’il n’était pas vraiment souple.

    Esquissant un sourire, il serra la main de la jeune femme dans la sienne.

    Mais je sais qu’il est heureux avec toi, je le vois tous les jours, alors je ne dirai rien.

    Hochant doucement la tête, il voulait qu’elle comprenne qu’en effet il était sincère et qu’il ne dirait rien à la personne qu’ils avaient en commun.

    Mais le jour où tu le lui diras je pourrai être là si tu veux.

    Oui, il espérait que la jeune femme en parlerait avec l’autre Sampi, parce qu’il ne devait pas être éloigné de tout cela. Toujours près de la jeune femme, il laissa le silence s’installer avant de la regarder.

    Eirik m’a dit que vous partiez pour les fêtes. Vous allez où ?

    Le changement de conversation, quelle magnifique invention et sans doute importante pour ce soir.

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MessageSujet: Re: Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire EmptyJeu 15 Déc - 22:09

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Je me rendais compte, petit à petit, que ce que je demandais à Callum était fou, insensé et hors proportion. Je ne pouvais pas lui demander de m'achever, je ne pouvais pas lui demander cela alors qu'il était au courant de la pire chose qui puisse m'arriver sur terre. J'étais là, à vouloir mourir puisque oui, je voulais mourir mais lui demander une telle chose n'était pas normal, absolument pas. Je ne pouvais pas cacher que j'allais mal, que je me sentais comme une moins que rien, comme un jouet qu'on avait pris, baisé -parce que là, non ce n'était pas faire l'amour- et qu'on avait laissé au bord d'une route avant de repartir chez soi et de se venter, entre tordus, de ce que l'on avait quelques heures avant. Je me demandais bien comment on pouvait se venter de cela et surtout comme l'homme pouvait en arriver là. Le viol et la pédophilie étaient deux sujets qui me donnaient envie de vomir rien qu'à y penser alors de l'avoir vécu, c'était bien pire. Je tremblais toujours d'avoir été prise et jetée comme un animal, d'avoir pris deux coups de poing en plein visage pour me réveiller une fois que tout était finie. J'étais sans vie. Intérieurement, j'étais morte et c'était dure de ne plus rien ressentir, de ne pas sentir ses larmes couler, de ne plus sentir son mal de crâne. J'étais le genre de jeune femme à râler après tout le monde quand j'avais mal à la tête mais là, je voulais avoir mal au crâne, je voulais avoir mal aux jambes comme le lendemain de gros entraînements de sport. J'avais envie de souffrir, de me sentir vivante en quelque sorte. Plus aucune larme ne voulait sortir, plus rien, même pas un cri pour montrer mon désespoir, rien. Les seuls sons qui sortaient de ma bouche étaient pour râler après un pompier ou m'adresser à Callum qui me voyait vraiment dans un sale moment, je ne savais ps si c'était possible de faire pire. Je lui en demandais trop, je le savais bien mais c'était trop dure pour moi. J'avais cet instinct protecteur et je ne pouvais rien faire contre ce dernier, j'étais comme cela, prête à le protéger surtout après ce qu'il c'était passé au restaurant avec sa sœur. Depuis ce jour, je faisais plus que mon maximum pour le rendre heureux, pour qu'il se sente bien et se rende compte qu'il ne faisait rien de mal. Mon but était là et lui dire que j'avais été violée le ferait juste comprendre qu'il était parti pour sa sœur et que maintenant j'étais bien plus abîmée qu'elle. Lorsque je posa la question de savoir si Callum avait vu vik ce soir, c'était pour savoir si elle n'avait pas fait exprès d'aller mal, si elle n'avait pas décidé de faire chier son monde ou autre. Après tout, quand on allait mal, on allait mal devant tout le monde et non pas devant une seule et unique personne. Je doutais des réelles peines de Vik qui semblait fricoter avec un homme, encore inconnu au bataillon. Je n'avais pas voulu questionner Eirik à ce sujet parce qu'il semblait totalement désapprouver la relation de sa sœur avec cet... inconnu. « Et vous lui avez acheté quoi ? Elle allait bien l'autre jour ? Parce qu'elle a voulu se suicider ce soir... » Je me devais de mettre Callum dans la confidence sans trop lui en dire. Je ne voulais pas qu'il comprenne qu'Eirik m'avait laissé pour aller avec sa sœur et que sans ça, je serai sûrement dans mon lit déjà. Enfin, rien ni personne ne pouvait dire qu'il n'y aurait rien eu, ils auraient très bien pu le tuer sous mes yeux avant de me violer. Cette idée me donnait envie de vomir mais je m'accrochais à la main du jeune sampi, je tentais de penser à autre chose. Dire ce qu'il me disait me touchait et pas qu'un peu. Je me sentais un chouilla mieux même si c'était difficile de ressentir quelque chose dans cette position. « Et je trouve que tu l'as sous estimé Callum... Enfin, merci de ne rien dire, vraiment... J'ai pas envie de lui rajouter une couche en ce moment, il a déjà des problèmes avec Vik, avec Mikaël et tout... Il va vouloir être trop protecteur et ça va m'étouffer, ce qui serait bien pire... Je réagis bizarrement hein ? » Je savais très bien que mon raisonnement était boiteux mais c'était la seule chose que je voulais : éviter de lui faire du mal et ne pas me sentir étouffer, sur protégé parce que c'était bien une chose que je ne supporterais pas. Si Eirik était heureux, c'était l'essentiel à mes yeux. « On part à Narvik dans sa famille puis à Paris, dans la mienne... moitié-moitié pour qu'on découvre chacun la vie passée de l'autre en quelque sorte... » Et au moins, ça le couperait de sa sœur mais aussi de la vie mouvementée de San Francisco. Ça me ferait du bien aussi de partir. Je sentais le camion pompier démarrer et, dieu merci, ils n'allumèrent pas les gyrophares, il n'y avait pas d'urgence après tout, je n'allais pas mourir, pas que je le sache du moins... « Et toi ? Tu vas quelque part ou tu restes ici ? » Je tentais de changer de sujet de conversation, de rester dans la ligne qu'il avait donné mais c'était dure, très dure. « Ma voiture va rester ici cette nuit ? Je crois que mon portable est tombé sur le siège passager et j'ai peur qu'Eirik m'appelle demain matin et que je ne puisse pas décrocher... Putain merde Callum, pourquoi ça m'arrive à moi ? Pourquoi est-ce que ces saloperies sont toujours pour moi ? » J'avais l'impression que l'univers se déchaînait contre moi. J'avais vécu pas mal de chose depuis mon enfance et je n'en pouvais plus. Entre le kidnapping, l'avortement, les problèmes de ma mère et ça, c'était trop pour moi. J'avais mal de partout, je commençais à sentir mon mal de tête mais les douleurs vaginales étaient pires. J'avais mal, comme s'ils m'avaient tout arraché au passage...
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MessageSujet: Re: Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire EmptyJeu 15 Déc - 22:53

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    Le changement de sujet était quelque chose qu’il fallait aujourd’hui. Après tout, il pouvait comprendre que la jeune femme ne voulait pas parler de ce qui lui était arrivé. Callum lui ne voulait pas parler du fait qu’il n’avait jamais connu sa mère parce qu’elle l’avait abandonné et que son père s’était suicidé après avoir bu des litres et des litres d’alcool avant de finir en hôpital psychiatrique. Donc, il pouvait comprendre que la jeune femme ne veuille pas parler de son viol. Surtout qu’une fois à l’hôpital, quand elle aurait été soignée, la police voudrait sans doute lui poser des questions et il savait qu’à ce moment là elle n’aurait sans doute pas plus envie de parler. Le sujet qui vint à arriver en premier fut alors de savoir comment va Vicktoria, la sœur jumelle d’Eirik. Un peu surprit par la question, Callum répondit tout de même. Il n’avait pas vu la jeune femme ce soir, mais il l’avait vu quelques jours plus tôt alors qu’ils avaient des courses de Noël. En effet, Callum avait besoin d’idée pour offrir quelque chose de bien à Eirik et il avait demandé de l’aide à la jeune norvégienne. Expliquant donc cela à Payson, l’anglais écouta ensuite ce qu’elle lui disait. Il fronça les sourcils et fixa la jeune blonde.

    L’autre jour, elle allait bien, enfin elle semblait allé bien en tout cas, elle était souriante, elle chantonnait. C’est vrai par contre qu’elle m’a dit qu’avec toi les choses étaient compliqués ce qui m’a étonné, vu que je vous connaît toutes les deux et que je ne vois pas ce qui pourrait ne pas aller.

    C’est vrai que ça il ne le comprenait vraiment pas. Payson était une jeune femme plutôt posée, même si parfois elle semblait avoir des piques de stress parce qu’elle faisait tout vite, mais elle restait une femme agréable à côtoyer. Pour la norvégienne, elle était du genre à ne pas avoir la langue dans sa poche, mais elle était tout aussi agréable que la jeune blonde. Puis, il accepta de ne rien dire à Eirik. Payson venait de le lui demander et oui il respecterait cela. Il espérait juste que la jeune femme n’attendrait pas trop longtemps pour lui dire la vérité. Il savait déjà que pour lui ça ne serait pas simple de ne rien dire à son ami. Il allait devoir faire en sorte de ne pas trop le voir ou alors de ne jamais parler de Payson et ça risquait de ne pas être simple. Souriant aux propos de la jeune femme, elle avait quelques touches d’humour qui n’était pas trop mal, surtout dans cette situation. Gardant son sourire, il écouta avec attention la jeune femme.

    Je n’en sais rien. Je ne sais pas ce que tu devrais ressentir ou non et puis chacun est différent.

    Stop Callum, tu ne l’aides pas du tout là alors tais-toi plutôt. Changeant alors de sujet, il expliqua qu’il savait qu’ils devaient partir et il demanda ce qu’ils comptaient faire. A vrai dire, il savait ce que Eirik lui avait dit, mais il voulait faire parler la jeune femme pour qu’elle pense à autre chose et comme ça semblait marcher, il fallait qu’il continue.

    Oh, la présentation à la belle famille, ça n’est pas rien dit donc.

    Gardant son sourire, il devait avouer qu’il voyait bien Eirik stresser. Quoi que vu ce qu’il savait des parents Pedersen, il ne s’attendait pas à ce que les parents soient vraiment hyper attentif à ce que dirait leur fils et la petite amie de ce dernier. Mais au moins ils pourraient voir la ville natale de l’autre et ça serait déjà ça. Ecoutant alors la question de l’étudiante, il hocha la tête.

    Je reste ici. Je passe Noël avec mes grands-parents et sinon je verrai au jour le jour.

    C’est vrai qu’il n’avait pas réfléchit à l’autre fête qui était le premier de l’an. Lui voyait jusqu’à Noël et pour le reste, il n’avait pas encore d’idée. Puis, sentant que la jeune femme commençait à paniquer en parlant de sa voiture et de son portable qui était à l’intérieur, il fronça les sourcils aux questions qu’elle se posait.

    Ton portable j’irai te le chercher tout à l’heure. Pour l’instant, on va à l’hôpital, il faut que tu sois soignée et après j’irai chercher ton portable. Pour ta voiture, la police va s’en charger et tu pourras la récupérer à ce moment là. J’irai voir pour ça aussi si tu veux.

    Ca ne serait pas bien compliqué et il savait que de toute façon la voiture ne bougerait pas de là où les policiers la garerait, tant que la jeune femme ne viendrait pas la réclamer. Cependant, face aux questions de la jeune femme, il ne savait pas s’il devait répondre et à vrai dire, il ne savait pas quoi répondre. Alors, il serra un peu plus sa main et il décida à nouveau de changer de sujet.

    Au fait pour Eirik, je lui ai acheté un parfum. J’espère que ça lui plairait, mais je me suis dit que ça pourrait à toi qu’il ne plairait pas et si c’est le cas je m’en excuse d’avance.

    Esquissant un faible sourire, il tentait vraiment de changer de sujet, mais de la voir jeune ainsi était difficile pour lui. Il ne voulait même pas imaginer ce que ça pourrait être pour Eirik et encore moins pour la jeune femme elle-même.

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MessageSujet: Re: Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire EmptyVen 16 Déc - 18:23

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Tout allait mal, vraiment mal et pourtant je faisais mon maximum pour être forte, pour garder la tête haute et continuer mon chemin dans la vie. Le but n'était pas d'abattre tous mes ennemis et d'avancer seule dans la vie, je n'en étais pas capable mais ma gentillesse et ma naïveté finiraient par me perdre. Lorsque je commença à parler de ma ''belle sœur'' Viktoria, la réponse de Callum me fit légèrement sourire. Je n'étais pas censée sourire je le savais bien mais le fait qu'il ne savait pas ce qui pouvait cacher était plaisant quand même, cela montrait que je n'étais pas un monstre et qu'elle devrait être heureuse de m'avoir pour belle sœur puisque je rendais heureuse son frère, c'était bien ça le but d'une relation non ? Rendre heureux la personne en face et lui faire du bien, se sentir bien, l'aider, l'épauler, l'aimer. Regardant Eirik je dis « Pourquoi ça colle pas entre Vik et moi ? À cause d'Eirik ou plutôt pour Eirik. Elle trouve qu'il passe trop de temps avec moi, qu'il l'oublie et tout ce qui va avec... On c'est plutôt disputée, on va dire, au restaurant l'autre jour... Enfin, elle était pas bien, j'ai mis les pieds dans le plat et depuis, c'est galère... J'ai tenté de m'excuser ce matin quand on a décoré la salle commune des sampis mais j'y crois pas trop. Elle a trop de fierté je pense... M'enfin, je ne pense pas avoir quelque chose à me reprocher. La preuve, je n'appelle même pas Eirik pour ne pas lui faire du mal mais aussi pour qu'il reste avec elle... » Je savais bien que ma voix était un peu haineuse mais je n'arrivais pas à me contrôler comme je savais si bien le faire. Avec la gymnastique et les heures de travail à se concentrer, à ne pas montrer la souffrance, j'étais plutôt bonne à ce jeu. Cependant, je capta le regard du jeune sampi devant moi et rajouta « Je dis pas que c'est de sa faute hein, enfin je veux pas que ça donne cette impression. C'est pas elle qui a demandé à ces quatre boulets de s'attaquer à moi » Oui, je venais, inconsciemment de dévoiler combien d'agresseur il y avait eu. Bon, seuls deux m'avaient violé mais soit. Ce viol allait rester graver dans mon esprit pour toujours et je savais bien que repasser à l'action avec Eirik, ce n'était pas pour maintenant et j'allais devoir trouver un subterfuge pour qu'il ne se pose pas trop de questions, ce qu'il ferait. Mon cher et tendre petit ami était un homme qui n'avait absolument pas confiance en lui alors j'allais devoir prendre sur moi pour qu'il ne s'imagine pas de drôles de choses. Il avait l'imagination foisonnante et je le voyais déjà se faire des scénarios plus que ridicules... Cela avait le don de me faire craquer en temps normal mais là, je crois que je pourrais l'assassiner parce qu'il aurait tord et je ne me voyais pas tout lui annoncer. Mon dieu, c'était trop pour moi. Je me sentais mal, j'allais devoir lui mentir et Callum aussi. Ce n'était pas franchement sympa de ma part mais je ne savais pas comment faire. Une chose était sûre, c'était à moi de lui avouer un jour ou l'autre. Peut être que j'arriverai très bien à vivre avec, personne ne pouvait le dire, ni Callum ni moi même. Rencontrer la belle famille me faisait peur, énormément. Surtout que ce cher Pedersen ne semblait pas porter ses parents dans son cœur. Pourquoi, je ne savais pas trop mais c'était ainsi. J'espérais juste ne pas assister à une dispute en norvégien parce que je me sentirai bête, très bête. J'allais être perdue là bas et c'était le premier voyage sans mes parents, encore de la nouveauté et j'espère que cette fois-ci, elle serait positive. « Ne m'en parle pas... J'espère juste que tout se passera bien parce que je vais me sentir bien bête au milieu... Imagine ils se disputent en norvégien. J'vais avoir l'impression de faire un remake de la dispute avec Viktoria. Tous les norvégiens contre moi, je le sens mal... » Bon j'abusais un peu mais j'avais peur d'être mal perçu par la famille de mon cher et tendre et de me sentir mise de côté. On ne savait jamais, peut être qu'eux aussi ils croyaient que leur fils était homosexuel et non pas bisexuel... Ce serait franchement le comble. J'espérais surtout qu'il lui avait dit qui j'étais et surtout que j'étais une femme parce que là, je tomberai de haut et l'aurai plutôt mauvaise. Ce n'était pas l'amour fou avec ses parents mais tout de même... Callum, quant à lui, restait à San Francisco ce qui était une bonne chose aussi, au moins il n'avait pas x heures de trajet, pas de décalage horaire, rien. Je savais que cela ne faisait pas longtemps que nous étions ensemble et tout cela semblait précipité mais bon... « Ah c'est cool. Au moins pas de stress de décalage et tout. On va être claqué en rentrant ça me fait déjà peur mais bon, ça lui fera du bien de rentrer chez lui et moi aussi... Ne serait-ce que pour respirer un autre air que... celui là quoi » Je parlais comme si tout allait bien alors que chacune des parties de mon corps tremblait et que j'avais toujours mal partout. La douleur disparaissait petit à petit mais je me doutais bien que la police m'attendrait à l'hôpital et qu'il faudrait tout leur expliquer. Cependant, je prenais conscience que ce que j'avais vécu était horrible mais je ne voulais pas porter, pas maintenant du moins. Tout un schéma -comme j'en avais l'habitude- se dessinait dans ma tête et si jamais on m'appelait en plein milieu de mon séjour à Narvik ou qu'Eirik décrochait ce n'était pas la peine... Eirik. Mon portable. Je commença à paniquer pour cela, un peu plus que je ne le devrais sûrement. J'étais folle à lier c'était clair et net. Je le regarda et dis « Merci... D'ailleurs, la police sera là bas, à l'hôpital ? » Je déglutis difficilement et j'avais changé de couleur, c'était clair et net, je pouvais le sentir moi même. Lâchant la main du bel anglais en face de moi, je posa mes deux mains sur mon front en tentant de me concentrer sur ma respiration. Fermer les yeux était une très mauvaise idée. Je commençais à sangloter et des larmes coulèrent le long de mon visage. Je ne ressentais rien à part la douleur interne. J'étais noire de l'intérieur, j'étais pourri. Attrapant à nouveau la main du pompier volontaire, il la serra quelque peu et changea de sujet aussi tôt. Il avait peut être trouvé la technique pour me calmer. « Ne t'inquiète pas pour ça. Je suis sûre qu'il sent bon et puis tant que ça lui plait hein... » Je me voyais déjà dire à Eirik qu'il puait le parfum et qu'il devait se laver pour se débarrasser de cette odeur et je pourrais très bien faire semblant de dormir avant qu'il ne revienne... J'avais de drôles d'idées je le savais bien. J'entendis des voix au long et le camion s'ouvrit devant trois pompiers et quelques infirmières. Je sentis tous mes muscles se contracter en une seconde et je remonta mes jambes vers moi. Par pitié, plus d'autres tests, examens ou autre. Je voulais qu'on me soigne, qu'on me donne de nouveaux habits et qu'on me laisse rentrer chez moi sur la pointe des pieds. Une fois descendue et toujours allongée, je vis deux policiers au loin et souffla. Non, ce n'était pas possible, ils étaient déjà là. Pour ce genre de chose ils étaient plutôt rapide alors qu'en temps normal il ne fallait pas trop leur en demander. Mon regarde suppliait Callum de rester avec moi mais je n'étais pas sûre que ça marche pour qu'il reste avec moi...
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MessageSujet: Re: Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire EmptySam 17 Déc - 21:17

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    Faire face à une telle situation, l’anglais ne l’aurait jamais imaginé. Seulement, il devait y faire face et être fort pour eux deux. Il ne fallait pas qu’il panique, donc il devait garder son calme et faire en sorte que la jeune femme pense le moins possible à son agression. En même temps, il ne fallait pas que son esprit occulte certains détails, mais il ne pouvait pas s’empêcher de se dire que d’en parler lui ferait plus de mal que de bien. Il faisait peut-être très mal les choses, seulement il s’en fichait pas mal à cet instant. Il voulait juste aider une amie qui allait vraiment mal. Il faisait donc avec les petits moyens qu’il avait, c’est-à-dire de parler tentait l’humour et les changements de conversations. C’était le plus importants et peut importe s’il se faisait engueuler par ses supérieurs. Parlant donc d’abord de Vicktoria, Callum expliqua qu’il ne comprenait pas pourquoi le courant entre les deux femmes ne passait pas. Elles avaient pourtant une personne en commun qu’elles aimaient plus que tout. Ecoutant avec attention les propos de la jeune blonde, l’anglais restait toujours concentré sur la jeune femme et sur rien d’autre. Fronçant doucement les sourcils, il soupira doucement.

    Tu devrais pourtant appeler Eirik, il devrait savoir ce qui vient de se passer. Je sais que tu ne le feras pas et je ne le ferais pas non plus, mais Eirik t’aime et sa sœur est grande, elle pourrait se débrouiller seul.

    Oui, Vicktoria était grande. Tellement grande qu’un soir alors qu’il réconfortait la jeune femme, ils s’étaient embrassés. Ce fut Felina qui était entré par hasard dans la chambre de Callum qu’ils s’étaient arrêtés dans leur baiser. Depuis Callum se sentait mal à l’aise vis-à-vis de son meilleur ami, mais il tentait d’effacer cela de sa mémoire et de faire comme si de rien n’était. Le pire serait qu’un jour il apprenne tout cela. Que Callum ait embrassé sa sœur, alors qu’elle était fragile et qu’il était celui qui aidait sa petite amie dans ce camion de pompier qui la conduisait à l’hôpital. Alors là Callum ne donnait pas cher de son amitié avec le norvégien et il devait avouer que même s’il ne voulait pas y penser tout de suite, il savait que les choses ne seraient pas simples quand tout serait découvert.

    Ne t’inquiètes pas j’avais bien comprit.

    En effet il n’avait même pas imaginé une seconde qu’elle pouvait accuser sa belle sœur, enfin pour le moment, Vicktoria était plus celle qui était « en couple » avec Eirik. Il passait plus de temps avec elle, qu’avec sa vraie petite amie. Enfin en même temps Callum ne pouvait pas savoir ce qu’était cet amour filial qu’il y avait entre les jumeaux, vu qu’il était fils unique, mais il pouvait comprendre l’attachement à une personne qui nous est cher. Recevant un coup de coude d’un de mes collègues, Callum tourna la tête, mais fronça les sourcils et lui lança un regard ne cherchant pas à comprendre ce que ce dernier cherchait à lui faire comprendre. En parlant, il n’avait pas fait attention au fait qu’elle avait parlé de quatre agresseurs, mais c’était sans doute ce que son collègue avait retenu. Parlant finalement des prochaines vacances et surtout des fêtes de fin d’années, Callum demanda à la jeune femme où elle allait exactement. Souriant à ses propos, il parla du fait qu’ils allaient tout les deux rencontrer leurs belles-familles, cela amusait Callum. Il voyait bien Eirik qui allait stresser, voulant faire bonne impression. S’en amusant, il sourit à la jeune femme.

    J’avoue que te retrouver au milieu d’une dispute en norvégien ne doit pas être ce que tu attends vraiment de ce voyage.

    Faisant une légère grimace, il devait en effet avouer qu’il ne serait pas non plus particulièrement à l’aise. Puis, ce fut au tour de l’étudiant en médecine de dire que lui restait ici pour es fêtes. Passant Noël avec ses grands-parents et pour le reste il trouverait. Quoi qu’il allait peut-être proposer son aide à l’hôpital ou à ses collègues pompier. Il ne savait pas encore, mais il savait une chose, il ne fêterait pas le premier de l’an avec des amis. Mais ça ne le dérangeait pas particulièrement à vrai dire.

    C’est vrai que la seule que vous voudrez faire, c’est dormir le plus longtemps possible. Mais tu verras aussi Eirik passer son temps à manger en rentrant de Narvik.

    Callum avait déjà entendu son ami en parler. Il mangeait et surtout, il avait le droit à chaque fois de grands sacs de bonbons, ce qui semblait faire son bonheur au vu du temps de voyage, chose qui se comprenait parfaitement. Finalement la jeune femme se mit à parler de son portable, ainsi que de sa voiture. Callum lui expliqua qu’il s’en occuperait et que de toute façon, la première chose qu’elle aurait à faire elle, serait de se laisser soigner et de parler avec la police. Ecoutant alors la question de sa collègue Sampi, il hocha la tête positivement.

    De rien et oui la police sera à l’hôpital.

    La jeune femme reprit finalement sa main et il ne s’en offusqua pas le moins du monde. La laissant reprendre le contrôle de ses esprits, il ne dit rien et resta simplement là. La voyant pleurer, il fronça les sourcils, ne sachant pas quoi faire et dire. Seulement, la jeune femme reprit sa main et il décida qu’il fallait changer de sujet à nouveau. Parlant alors du fait qu’il avait acheté du parfum pour l’offrir à Noël pour Callum, il sourit aux propos de la jeune femme. Esquissant un sourire à la réponse de la jeune blonde, il apprécia cela. Puis, le camion arriva à destination de l’hôpital. Sentant la main de la jeune femme se serrer dans la sienne, il ne dit rien et tourna simplement la tête pour voir les pompiers et l’équipe médical de l’hôpital présente au pied du camion. Laissant ses collègues faire leur boulot, Callum resta près de la jeune femme, mais il avait dû lui lâcher la main. Un peu fébrile sur ses jambes, il souffla un bon coup et décida de faire son travail comme il devait le faire. Il remarqua également la police qui était déjà là et il savait que Payson allait avoir du mal à parler librement. Posant son regard sur l’étudiante, il eu du mal à déglutir et il resta à côté d’elle. Voyant alors une infirmière arriver, il comprit ce qui allait se passer.

    Callum, tu ne peux pas …

    Quinn, je t’ai appelé pour te donner tous les détails que nous avions, mais c’était avant que je sache que la jeune femme en question n’était autre qu’un amie, alors je ne la laisserais pas.

    Tu n’es que pompier bénévole, pas titulaire.

    Je sais, mais c’est mon amie et je ne la laisserais pas.

    Il ne comptait pas partir et il savait déjà que ses collègues pompiers avaient comprit la chose.

    D’accord, mais tu attends en dehors de la salle de soin, c’est clair.

    Très clair, merci.

    Souriant à l’infirmière, il resta aux côtés de Payson.

    Je vais les laisser te soigner et je viendrai ensuite te voir.

    Souriant et faisant un clin d’œil à la jeune blonde, ils entrèrent dans le premier sas des urgences avant de partir avec la jeune femme dans une salle pour lui prodiguer les premiers soins dont elle aurait besoin. Allant voir son chef chez les pompiers, il n’eu pas besoin de trop en dire, pour savoir qu’il avait finit sa soirée ici et qu’il resterait avec Payson. Allant s’installer en salle d’attente, il remplit les papiers qu’il pouvait, avant de les poser sur le comptoir des infirmières et d’attendre que la jeune femme se fasse soigner. Une demie heure plus tard, il pû la rejoindre et il esquissa un sourire en arrivant à ses côtés.

    Hey !

    Prenant une chaise, il s’assit à côté du lit où elle était et vit arriver les policiers. Il ne savait pas s’il devait rester ou non, alors il préféra attendre, sachant que les policiers lui ne voudraient pas de lui dans la pièce. Seulement, il se fichait pas mal de leur avis, il attendrait celui de son amie.

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MessageSujet: Re: Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire Callum&Payson ▬ J'aurai préféré ne jamais savoir que tu étais pompier volontaire EmptyDim 18 Déc - 19:38

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En temps normal, je détestais les changements de sujet, j'estimais que s'il y avait un problème, il fallait en parler et après ça irait mieux. J'avais toujours pensé cela mais aujourd'hui, tout changeait. Aujourd'hui, je ne pouvais pas dire un mot de mon problème, de ce qui m'était arrivé. Tout était bien trop frais et je ne me voyais pas parler de cela. Nous avions donc décidé, comme par transmission de pensée, de changer de sujet, de parler de tout, de rien. De vacances, d'Eirik, de cadeau mais aussi de Viktoria, belle sœur qui ne me portait pas dans son cœur. Je n'avais pas compris sa crise de l'autre jour mais plus les jours avançaient plus je comprenais la chose : j'étais l'ennemie à abattre, j'étais celle qui lui ''piquait'' son frère alors qu'elle n'était pas mieux à ce sujet. D'après ce que je savais, soit pas grand chose, elle l'avait mis de côté un bon moment pendant qu'elle était avec son ex norvégien, un ex un peu con et qui lui avait brisé le cœur. Tout ça n'était pas de ma faute et pourtant, les conséquences des actes de ce norvégien me retombaient dessus, indirectement mais tout de même. « Non... J'ai pas envie qu'il se sente coupable ou quoi que ce soit... On était parti pour passer une soirée ensemble, il a du rentrer sous la demande de sa sœur, je le vois déjà à se remettre en question, déprimer, en vouloir à Vik, sans façon. Je te promets que je lui dirai Callum, je te le jure, mais pas aujourd'hui, ni demain » Je devrais lui dire un jour ou un autre mais pas dans l'immédiat, c'était impossible et improbable à mon goût. Je ne me voyais pas tout lui dire comme ça, je ne me voyais même pas lui en parler avant les vacances. J'étais faible sur ce coup, je le savais bien mais c'était ainsi. Je voulais le protéger, le mettre de côté -ce qui risquerait de lui faire un certain mal- de le préserver de mon état. J'avais été seule contre deux, je pouvais être seule encore un peu plus et puis, il fallait avouer que les attentions d'Eirik me ferait comprendre que je ne l'étais pas même si je ne partageais mon secret avec personne. Il n'y avait plus que quelques jours avant de partir pour la Norvège et je savais que tout serait difficile là haut. Je me retrouverais dans un pays où je ne parlerais pas un mot de la langue officielle, un pays où il ferait froid et où un bon paquet de personne ne ma connaîtrait que sous ce que je leur montrerais ces jours là. Je devais donc faire mon maximum pour me remonter, pour me rebâtir un moral, une façade plutôt, pour faire bonne impression devant tout le monde, pour qu'il pense que tout va bien alors que je serai morte et détruite de l'intérieur. J'avais peur de ce voyage, enfin la partie norvégienne, puisque je savais qu'Eirik ne s'entendait pas fortement avec ses parents et que ces derniers en avaient après Vik qui avait été épaulée par son jumeau. C'était étrange, très étrange tout cela mais je me voyais déjà entourée de trois norvégiens qui se disputaient dans une langue inconnue. Je ne serai pas à ma place là bas, je me sentais mal rien que d'y penser. Encore plus mal qu'il y a quelques minutes et je ne savais pas si c'était réellement possible. « J'ai déjà peur... Au milieu d'une telle conversation, ça ne sera pas franchement cool. J'ai fait une fois l'expérience, pas deux... Enfin, peut être qu'on ne les croisera que le vingt quatre et pour faire bonne impression, ils ne diront rien... » J'espérais, j'espérais beaucoup c'était clair et net mais peut être qu'avec de la chance... Chance qui m'avait laissé tomber il y a bien longtemps mais bon. Je ne savais vraiment pas comment j'allais faire ne Norvège avec le temps, l'inconnu et tout ce qui allait avec. Peut être que cela me plairait mais étrangement, j'avais quelques doutes à ce sujet. J'étais perdue rien qu'à y penser alors comme ça... Je fis un léger sourire à Callum lorsqu'il dit qu'Eirik mangeait pas mal de cochonnerie,s bonbons, gateaux et tout ce qui allait avec. On était donc pareil mais bon, pas de soucis de prise de poids, avec le froid qu'il ferait, il faudrait faire des efforts pour garder son corps à température ambiante et cela nous ferait perdre des calories. Je n'étais pas costaud ou autre, je savais juste comment perdre du poids rapidement. Une fois là haut, on aurait perdu tout ce qu'on aurait mangé pendant le voyage. De bons kit kat balls se dessinèrent dans mon esprit et cela me ramena à parler avec Eirik puisque je lui avais demandé de me sortir ces petites boules chocolatées pour quand je rentrerais. Mon portable était dans la voiture et je paniqua rapidement. J'avais peur qu'il ait tenté de m’appeler, voir ce qu'il y avait avec ma mère ou autre. Seulement, je n'étais pas au bout de mes peines et le portable pouvait bien attendre en quelque sorte. Lorsque les portes arrières du camion s'ouvrèrent, j'étais perdue, j'avais peur et mon premier réflexe fut de croiser les jambes et de les monter sur moi. J'étais terrorisée de voir tant de monde et je gardais la main du jeune homme dans la mienne, je ne voulais pas lâcher Callum, je ne pouvais pas le faire, quitte à lui broyer la main tellement j'étais paniquée, perdue et que je savais qu'on allait me questionner sur tout ce qu'il c'était passé, ce que j'avais vécu et ressenti. À un moment, Callum du se séparer de moi et j'entendais des brides de sa conversation. Il ne pouvait pas venir avec moi -ce qui n'était pas très grave si jamais on devait encore me faire des examens vaginaux et autres- mais je ne pouvais pas affronter cela seule, pas tout de suite. « Merci » Aussi tôt dit, voilà que des larmes continuaient de couler le long de mes joues et lorsque j'entrai dans la salle, on me demanda de me calmer et, pour une fois, je ne me mis pas à crier sur le personnel de l'hôpital. Une prise de sang plus tard et un nouvel examen qui me faisait horriblement mal puisqu'il avait fallu m'enlever un bout de muqueuse utérine et cela faisait horriblement mal. Ça brûlait et je me sentais mal, très mal. Après un petit temps, je reçus des ''habits'' pendant qu'on emportait ce qu'il restait de ma robe pour les pièces à conviction de mon affaire. J'avais eu le droit à un léger décontractant et j'avais l'impression que ça ne servait à rien, rien du tout. Lorsque j'entendis la porte de la salle des urgences, j'eus un large frisson. Pourvu que ce n'était pas les policiers, pas maintenant. Un très léger sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je vis les cheveux quelque peu frisés de Callum. « Hey... Si jamais tu veux rentrer je t'en voudrais pas hein... Parce que j'ai cru comprendre que ça plaisait pas trop trop que tu sois là. J'ai pas envie que tu ais des problèmes Callum... » Je n'avais pas envie qu'il soit dans la merde par ma faute mais j'étais terrorisée à l'idée de me retrouver seule. Lorsque je vis les policiers entrer, je tourna la tête. Je ne voulais pas les voir, pas les entendre et ils demandèrent à Callum de sortir. Les regardant droit dans les yeux, je dis « Vous voulez que je parle ? Il reste. Je ne vais pas cacher la moitié des choses parce qu'il est là, ne vous inquiétez pas de ça. » Il semblait que j'allais un peu mieux vu le tin hautain et agaçant que j'avais en parlant. Problème de procédure ou je ne sais pas. Secret de la procédure etc. « Rien à foutre de votre procédure. Faites comme s'il n'était pas là ça ira tout aussi bien » Lorsque la haine sortait quand je parlais, j'avais l'impression d'être une belle pétasse qui faisait sortir sa souffrance d'une façon ou d'une autre. Après quelques questions, heures de sortie, combien ils étaient, je dus raconter tout ce qui c'était passé et ça, c'était légèrement dure. Seulement, le décontractant que j'avais pris commençait à faire son effet et je n'étais plus si stressée. « Je suis allée poster une lettre à la poste du nord de la ville, elle devait partir avant demain matin donc voilà... Je les avais vu se batailler au bord de la route mais bon, je m'en fichais pas mal à vrai dire. Puis en retournant vers ma voiture, ils étaient là. Trois bonhommes devant moi, c'était ceux que j'avais remballé au cours de ma soirée au Lexington Club... Je leur ai tendu mes clés de voiture, pensant que c'était ça qu'ils voulaient » Ma voix était tremblotante et je ne me sentais pas vraiment à mon aise, pour ne pas dire pas du tout. Portant ma main à ma lèvre enflée, je continua « Ils m'ont dit que ce qu'ils voulaient c'était moi et quand j'ai fait un pas en arrière, il y en avait un quatrième derrière moi. Ils en ont renvoyé deux chez eux, enfin ''à la planque'' et quand ils ont commencé à me toucher j'ai hurlé. L'un d'entre eux à sortit une arme blanche, un couteau et m'a dit que si je l'ouvrais, il m'égorgerait comme un cochon... J'ai reçu un coup dans le visage, puis un second. J'ai perdu l'équilibre, je suis tombée. Ma tête a claqué contre le sol. Tout le viol j'étais dans un semi coma, je ressentais tout ce qu'ils me faisaient mais... j'ai pas pu me défendre... » J'attrapai le sachet qu'il y avait à côté de moi et vomis dedans. J'avais très bien vu le haricot juste à côté de moi mais je ne me voyais pas vomir comme ça dedans. Je m'excusa et courus aux toilettes, titubante à moitié, pour finir ce que je venais de commencer. Mon estomac commençait à me lâcher. Une infirmière, suivi de Callum entrèrent et s'occupèrent de moi. Mon teint était livide, près du blanc porcelaine et les policiers étaient toujours là. Leur lançant un regard en étant dans mon lit d'hôpital je dis, « Je ne porterais pas plainte, pas maintenant. Vous avez ma déposition maintenant partez » J'avais l'impression d'être une vraie connasse mais je n'en pouvais plus, plus du tout. Je me sentais mal d'avoir vomis comme ça, devant tout le monde, de ne pas avoir pu me contrôler un peu plus, de ne pas avoir pu contrôler mes émotions, mes sensations d'une meilleure façon. J'étais mal et torturée c'était clair et net. Mon estomac ne me répondait plus, mon ventre non plus. Personne ne parlait dans la chambre c'était horrible, pesant et je dis « Arrêtez tous d'avoir pitié de moi s'il vous plait » Je ne supportais pas qu'on ait pitié de moi alors là j'étais servie... quelle merde.
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