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Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson

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MessageSujet: Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson EmptyMar 13 Déc - 16:57

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Les choses s'étaient précipitées dans la vie d'Arizona ses dernières semaines. En effet après avoir perdu la seule famille qui lui restait, sa cousine Holly, elle avait retrouvé une cousine charmante Victoire mais il y avait aussi Savannah cependant le courant entre les deux jeunes femmes ne passaient pas vraiment. Après cela, elle avait eu la bonne surprise de voir débarquer sa demi sœur en salle des professeurs, salle à laquelle elle n'avait plus accès ayant été relégué au rang d'étudiante, une demi sœur qu'elle ne connaissait pas avant ce jour là mais qu'elle avait eu le plaisir de rencontrer. Elles avaient parlé de leur mère, du fait qu'elle voulait la voir et qu'elles aimeraient mieux se connaître pour finalement arriver à se conduire comme deux véritables sœurs qui n'ont jamais été séparées ce qui n'était pas encore chose gagnée mais qui pouvait évoluée que sur la bonne voie. Après cette première approche, Arizona avait revu Payson pour partager la préparation de plusieurs gâteaux de noël lors de la décoration de la salle réservée aux sampis. Et c'était ce jour là que la jeune sampi avait fait part à sa sœur de la volonté de sa mère qu'Arizona soit là avec eux, avec sa mère, son « beau père », et sa petite demi sœur pour fêter noël alors que Payson et son petit ami n'arriverait que plus tard. La jolie blonde avait eu un petit choc à cette proposition car elle ne s'y attendait pas vraiment. Elle l'avait espéré mais elle avait autant peur qu'elle était exitée d'y aller car bien sûr après avoir eu une petite hésitation et n'avoir pas pu lui donner une réponse positive tout de suite, la jeune australienne avait rappelé sa sœur pour lui dire que cela lui ferait vraiment plaisir de partager les fêtes de noël avec eux. C'était une longue préparation mentale qui commençait il fallait bien se le dire ce n'était pas facile pour Arizona d'aller avec eux en ce jour de fête de famille alors qu'elle ne se sentait pas du tout comme faisant partie de la famille et qu'elle avait des choses à reprocher à sa mère mais ces choses là ne devaient pas ressortir le jour de la fête, elles en parleraient oui mais plus tard, à un moment plus approprié pour cela car elle ne devait pas gâcher la fête de la famille en s'y incrustant pour la première fois.

A l'avant veille de noël Arizona avait pris l'avion en direction de la France et plus particulièrement de Paris pour rejoindre sa famille. Cela lui avait fait bizarre de penser qu'elle n'allait pas passer noël seule mais c'était une bonne chose, surtout qu'elle allait enfin retrouver sa mère et la voir, mettre un visage sur elle pour la première fois de sa vie. C'était un grand pas dans sa vie, une étape à franchir pour son bien mais aussi pour celui de celle qui l'avait mise au monde. Pendant les longues heures de vol Arizona avait passé son temps à s'imaginer comment les retrouvailles allaient se passer. Elle ne savait pas sur quel pied danser, elle ne savait pas à quel saint se vouer, elle ne savait rien, elle devait juste attendre pour voir comment cela allait se passer car elle ne pouvait pas le deviner ni même se l'imaginer car dans tous les cas tout serait toujours très différent de ce à quoi elle avait pu pensé. Les heures étant derrière elle, l'australienne avait posé le pied sur le sol français vers dix heures du matin le vingt quatre décembre. Elle avait une boule au ventre, elle ne savait pas qui viendrait la chercher, elle ne savait pas qui allait apparaître devant elle, elle ne savait rien. Elle ne pouvait pas reconnaître les gens qui l'attendaient puisqu'elle ne les connaissait pas, c'était bien à eux de la reconnaître. La jeune femme allait encore avoir une belle surprise en découvrant le visage de sa famille mais elle était sûre qu'elle ne serait pas déçue. Puis sa mère avait fait trois beaux enfants alors elle ne pouvait pas être une vilaine femme tout rabougrie. Après quelques minutes d'attente au point de rendez vous, la jeune femme sentie une main se poser sur son épaule. Sa respiration se bloqua et les larmes lui montèrent aux yeux. Sa mère se tenait derrière elle, oui elle était là mais pour le moment elle n'arrivait pas à se retourner. C'était un comble, elle attendait ce moment depuis des années et maintenant que celle qui l'avait mise au monde était derrière elle elle n'arrivait pas à lui faire face. La personne qui avait posé sa main sur son épaule du croire qu'elle ne l'avait pas senti puisqu'elle prononça alors son prénom comme pour l'appeler et vint se placer en face d'elle. Les larmes d'Arizona dégoulinèrent le long de ses joues à ce moment là, c'était sa mère, en chair et en os qui se tenait devant elle. Toute la rancune qu'elle avait envers elle s'effaça rapidement à ce moment là et elle ne put faire qu'une chose : prendre sa mère dans ses bras et la serrer plus que fort pour lui prouver à quel point elle était heureusement d'être là et de la retrouver. Après un long moment à rester comme cela, les deux femmes s'étaient écartées l'une de l'autre pour mieux pouvoir s'observer, il n'y avait pas de doute, la ressemblance entre les deux étaient frappantes. Ne pouvant pas rester éternellement à se regarder, les deux anciennes australiennes avaient échangé quelques banalités puis elles s'étaient mises en route pour la maison familiale où les attendait le père de Payson et Anaïs. Le trajet en voiture ne fut pas long ou alors il passa très vite puisque les deux femmes avaient beaucoup de choses à se raconter. Au moment où la voiture s'arrêta Arizona resta un moment silencieuse, elles étaient devant une belle maison française. A l'intérieur de celle ci elle allait faire connaissance avec celui qui était en quelque sorte son beau père et avec sa petite sœur, oui elle enlevait les demis car pour la blonde on est sœur ou on ne l'est pas, il n'y a pas de moitié qui existe. Lorsque l'australienne franchit la porte de la maison, les deux personnes qui lui restaient à connaître. Elle fut accueillit comme une véritable petit reine et très vite on lui attribua une chambre dans la maison qui était à l'origine la chambre d'amis.

Le jour de noël fut merveilleux. C'était un jour comme il en existait trois cent soixante dans l'année oui mais non c'était un jour particulier car elle passait son premier noël en famille depuis la mort de son frère et surtout le premier noël avec sa mère, c'était touchant d'autant plus que sa nouvelle famille lui avait fait un cadeau formidable. Sa mère avait trouvé une photo de Drew qui datait de peu de temps avant son décès qu'elle avait fait graver sur un cœur en argent pour lui offrir. C'était un moyen de lui montrer qu'elle pensait à lui en ce jour merveilleux même s'il ne pouvait malheureusement pas être avec eux. La journée et la nuit passèrent, Arizona fit de merveilleux rêves, en même temps comment ne pas en faire lorsque tout ce que l'on a toujours espéré se réalise enfin ? Le lendemain du jour de noël Payson arriva avec son petit ami Eirik, ce fameux petit ami dont lui avait parlé Jasmine son amie qui devait être de famille avec lui. Tous les deux s'ajoutèrent tranquillement à la petite famille pour fêter une nouvelle fois noël un petit jour en retard.

Plusieurs jours après la fête préférée d'Arizona, elle était toujours dans la maison des Chanel-Stinson et elle devait avouer qu'elle s'y plaisait bien. Elle avait pu faire connaissance avec le père de ses deux sœurs qui l'acceptait volontiers dans sa famille, elle avait pu s'occuper de la petite Anaïs elle qui aimait tant bichonner les petits et elle avait pu parler avec sa mère de toutes ses années passées sans aucune nouvelle d'elle, sans le moindre petit signe signifiant qu'elle était encore en vie. Pensant à tout cela, toutes les évolutions qui venaient de se produire dans sa vie, Arizona ne fit pas attention à s'il y avait ou non quelqu'un dans la salle de bain et y entra. Elle fut surprise d'y voir Payson. Ce n'était pas tant une surprise que cela puisqu'elle vivait elle aussi dans cette maison et elle avait le droit de se laver comme tout le monde mais ce qu'elle faisait là était étrange. Elle avait deux énormes bleus entre les cuisses qu'elle était en train d'essayer de camoufler avec du fond de teint. Avant que sa petite sœur ait le temps de dire la moindre chose, Arizona ferma la porte derrière elle et la verrouilla puis elle fixa la blonde en face d'elle qui avait stoppé ce qu'elle faisait. Le silence s'installa surement dû à la gêne qu'occasionnait la situation mais l'australienne blonde s'en fichait complètement, elle ne sortirait pas de cette pièce tant que sa cadette ne lui avait pas dit ce que signifiait ses bleus car placés à cet endroit ils lui laissaient tout imaginer : son petit ami la frappait il ? Il n'en avait pas la tête mais cela pouvait être une hypothèse et c'était pour le moment la seule chose qui lui montait à l'esprit en la voyant. Elle se décida alors à briser le silence qui régnait entre elles le suspense ne pouvant plus durer ainsi. « Payson tu vas m'expliquer là. Sors moi pas le refrain c'est rien laisse tomber je ne le goberais pas même si je ne te connais pas encore beaucoup. C'est quoi ces bleus ? Tu as fait ça comment ? » Arizona se plaisait dans le rôle de grande sœur protectrice enfin pas trop non plus mais là les blessures de sa sœur avaient l'air trop importantes pour être anodines alors elle se devait de se renseigner. Elle n'irait pas crier après ce qu'elle savait à tout le monde mais elle voulait elle le savoir, que Payson se confie à elle. « Je sais que c'est peut être dur de te dire ça mais maintenant je suis là pour toi ! Tu peux tout me dire, tu peux me faire confiance même !»

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MessageSujet: Re: Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson EmptyVen 16 Déc - 10:39

Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson Tumblr_lvbmd5NY491r487nmo2_500



J'étais allongée dans mon lit, Eirik à côté de moi et je n'arrivais pas à dormir. En plus d'entendre ma petite sœur pleurer toute la nuit puisqu'elle était malade, je faisais pas mal de cauchemars et la fatigue commençait doucement à se faire ressentir. J'étais de moins en moins douce avec tout le monde, je râlais pour un oui pour un non, je faisais ma capricieuse et personne ne comprenait ce qu'il y avait, personne ne comprenait ma détresse. J'avais été violée en pleine ville, en pleine nuit et tout cela parce que j'avais refusé de me faire payer un verre par une bande de tarés. Je me sentais mal, très mal et parmi les personnes autour de moi, personne n'était au courant de ce qui m'était arrivé, absolument personne. La seule et unique personne qui le savait était Callum et le jeune Sampi était resté à San Francisco pour fêter les fêtes de fin d'année avec ses grands-parents qui l'avaient élevé. J'aurai besoin de lui à ce moment même mais ce n'était pas possible, absolument pas possible et cela me fit verser une larme. J'étais mal, j'en voulais à la terre entière et en plus de cela, ce n'était pas le seul élément que je devais gérer dans ma vie, dans ma petite vie. J'avais découvert que j'avais une grande sœur, qu'elle était une femme plus que respectable et mes parents l'avaient invité à passer les fêtes de fin d'année avec eux, avec nous puisque je le avais rejoins, avec Eirik, le vingt cinq décembre peu avant le repas du soir. J'étais heureuse de les retrouver mais j'avais du faire face à quelque chose : je n'étais plus la seule gâtée de la famille. En moins d'un an, j'étais passée de fille unique à être l'enfant dont on connaissait tout et dont on se fichait un peu. Ma mère partageait très bien son temps entre Arizona et moi, nous faisions quelques petites choses toutes les trois, souvent accompagnés de Bowie et d'Eirik lorsque mon père ne l’accaparait pas pour lui faire découvrir la ville à sa façon. Cela me faisait plaisir que mon petit ami soit aussi bien accepté dans la famille et qu'Arizona prenne ses marques petit à petit mais j'étais -je trouvais- mise de côté. C'était peut être mon état déprimée qui me faisait penser cela, c'était fort possible mais je ne savais pas trop comment faire. Entendant Anaïs pleurer, je sortis de mon lit sans réveiller Eirik qui dormait paisiblement et me dirigea vers la chambre de ma petite sœur. Ses bronches étaient encombrés et elle avait quelques difficultés à respirer, ce qui faisait du mal à tout le monde, même à ma grand-mère, cette sans cœur. Je berçais la petite dans sa chambre, puisque oui, elle avait bel et bien sa chambre chez ma grand-mère à Paris, et je chantonnais en même temps histoire de la bercer et de la calmer. J'avais l'impression qu'elle sentais mon mal être ma peine et cela me faisait me sentir un peu mois mal. Un peu seulement parce que ce n'était pas avec elle que je pouvais en parler et encore moins pleurer sur son épaule. La reposant dans son lit, je décida de retourner au lit et de me caler de façon à ne pas réveiller mon petit ami mais aussi à ne pas le toucher, d'une quelconque façon. Qu'est-ce que je pouvais être horrible avec lui ces dernières semaines. Depuis que tout m'était arrivé, je faisais mon maximum pour qu'il ne cherche pas à être trop proche de moi ou pire, qu'il veuille faire l'amour. Ces deux mots me donnaient envie de vomir mais je devais me retenir, le pauvre n'avait rien fait, absolument rien. Je trouvais donc toujours une excuse : j'étais fatiguée, indisposée, j'avais la migraine, j'avais juste envie d'un câlin et rien de plus. J'étais persuadée qu'il se remettait en cause alors qu'il n'avait rien fait de mal, j'étais juste trop bête pour lui dire ce qu'il y avait, ce qui n'allait pas. Je savais bien qu'un jour ou l'autre je serai obligée de passer à l'acte, de lui dire qu'on m'avait violé, que je n'avais pas encore porté plainte pour ne pas être dérangé pendant mes vacances mais qu'il n'avait pas de soucis à se faire, j'allais le faire, bientôt. Tournant dans le lit, je me sentais mal à l'aise rien qu'à penser que j'allais devoir tout raconter, que j'allais devoir donner des détails alors que le coup que j'avais reçu sur la tête m'avait envoyé dans un semi coma pendant tout l'acte. Ma robe avait été gardée par la police lors de la déclaration du viol pour preuve à conviction : vu l'état de cette dernière, je n'avais pas été d'accord pour ce rapport au milieu de nul part. L'envie de vomir me prit et je me dépêcha d'aller dans la salle de bain où il y avait des toilettes. Une fois ma petite affaire terminée, je m'essuya la bouche et me releva ; voyant mon reflet dans le miroir, je pris peur et avais l'impression que j'allais finir par dépérir, par mourir. J'étais blanche comme un cul et je mettais ça sur le dos de la fatigue, du stress des examens et du décalage horaire. Passant à la douche, je resta un bon moment sous l'eau chaude, histoire de me réchauffer mais aussi de me ''décrasser''. Dès que je pensais à ce qui m'était arrivé, j'avais besoin de prendre une douche, de passer une bonne demi heure en dessous et de réussir -tant bien que mal- à changer de sujet. C'était difficile, très difficile et j'avais l'impression de perdre un bout de ma vie dès que j'y pensais. Ils m'avaient détruit. Me regardant, nue, dans la glace, je vis ces deux bleus qui ornaient mes cuisses depuis le viol. Celui que j'avais dans le visage avait disparu mais pas ces deux là. Mon estomac se serrait petit à petit, dieu que j'étais mal. M'essuyant, j'enfilais mes sous-vêtements tout en faisant bien attention à ne pas trop appuyer dessus. La douleur était toujours là et elle me ramenait là où je n'avais jamais voulu être. Je tentais tant bien que mal de me reconstruire un moral, je tentais de me dire que j'étais forte, que je pouvais par dessus tout cela sans en parler à personne. J'en étais convaincue jusqu'au moment où j'entendis la porte s'ouvrir et pris peur. Si c'était Eirik, j'étais dans la merde et pas qu'un peu. Au lieu de mon petit ami, je fis volte face à ma grande sœur qui me regardait avec un sacré regard. J'étais choquée, perdue et ne faisais même pas attention au fait que j'étais à moitié nue devant elle. « La porte s'il te plait... » Ma voix tremblotait, on pouvait sentir que j'étais mal, que j'avais mal aussi bien au cœur, qu'aux cuisses, qu'à chaque partie de mon corps. J'enfilais un peignoir non loin de moi et était déprimée ; j'avais l'impression que tout ce que j'avais passé plus de quinze jours à cacher s'envolait en fumée parce que j'avais oublié de fermer un verrou en allant sous la douche. Mon regard se décomposait à chacun de ses mots ; je devais trouver une connerie pour qu'elle ne s'inquiète pas et surtout n'en parle à personne. Je ne la voyais pas divulguer mes petits secrets alors qu'elle avait été victime de diffamation et tout ce qui allait avec. Je ne la connaissais pas bien mais elle était passée du rang de professeur de droit à étudiante en médecine, il y avait un problème c'était clair et net. De plus, j'avais entendu une certaine Heaven dire qu'elle avait eu quelques relations avec des élèves. Info ou intox ? Je m'en fichais pas mal tant qu'elle arrivait à se reconstruire, avec ma famille bien entendu. Un léger silence pesait dans la salle de bain et je ne savais pas quoi lui dire. « Non mais c'est rien tu sais... Je marque facilement. Je me suis cognée dans une table et voilà, j'ai un bleu » Quand j'étais perdue, j'étais une piètre menteuse et cela se voyait. Comme Pinocchio, mon nez s'allongeait à chaque mot que je prononçais. Une larme coula le long de ma joue et d'un geste plutôt rapide et forte, je l'envoya valser un peu plus loin. « Je te le jure Arizona, ce n'est rien. Je n'ai juste pas envie que ça se voit si je mets une robe pour faire plaisir avec Eirik, c'est pas très esthétique » Je n'avais plus qu'à espérer qu'elle ne croyait pas, comme Bowie, que c'était mon cher et tendre petit ami qui me battait parce que là, ce serait le comble. Mon regard me trahissait et je la voyais déjà prête à jouer son rôle de grande sœur protectrice et me crier dessus pour X ou Y raisons. Je n'avais franchement pas besoin de me faire sermonner à cet instant même. J'étais mal, j'avais mal partout et je voyais dans le regard d'Arizona qu'elle ne m'avait pas cru et qu'elle voulait savoir la réelle raison de ces bleus. Je soufflais légèrement, je ne voulais pas en parler, pas à elle, pas à Eirik, à personne à vrai dire. J'avais juste envie de retourner au lit et de faire comme si j'étais malade à en mourir pour ne pas en sortir et n'avoir personne à voir aujourd'hui. J'avais peur qu'elle monte la voix, qu'elle me dise d'arrêter de la prendre pour une conne, ce que j'étais entrain de faire il fallait l'admettre. « Ne dis rien, n'élève pas la voix s'il te plait. Par pitié... » Si c'était comme pour Eirik, aucun son de plus n'allait sortir jusqu'à ce que je trouve une idée pour sortir de ce merdier dans lequel je m'étais fourrée en oubliant de fermer cette fichue porte. Je fis un très mince sourire à ma grande sœur en disant « Ne t'inquiète pas, c'est pas Eirik qui me tape dessus, loin de là même » Le pauvre ne savait rien de ces bleus et s'il le savait, il me questionnerait pour que je lui dise tout. Misère, misère, misère. Mes mains tremblaient et je voyais bien qu'elle s'inquiétait seulement c'était dure, difficile, un peu trop pour moi d'ailleurs. Je n'étais pas le genre de jeune femme à me confier et encore moins là dessus. Chaque chose en son temps non ?
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MessageSujet: Re: Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson EmptyMar 20 Déc - 13:24

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Tous les jeunes de nos jours ferment la porte derrière eux lorsqu’ils sont dans la salle de bain, c’est une manière de montrer qu’ils sont pudiques mais aussi qu’ils veulent un moment à eux et que c’est sous l’eau ou en train de se pomponner qu’ils arrivent à trouver ce moment. Arizona faisait partie de ces jeunes et presque tout le monde était comme cela maintenant c’était surement pour cela que la jolie blonde n’avait pas fait attention au fait de savoir si il y avait quelqu’un ou non dans la salle d’eau alors que la porte était entre ouverte. Elle était rentrée et elle y avait vu sa sœur avec un énorme bleu entre les cuisses, tellement choquée et les idées défilant tellement vite dans sa tête elle avait tout de suite voulu savoir ce qu’il s’était passé pour elle, si c’était son petit ami qui la battait ou quelque chose de complètement différent. Elle avait donc immédiatement posé ses questions et elle en avait complètement oublié de fermer la porte derrière elle pour que personne ne puisse voir ce qu’elle venait de voir et entendre ce que Payson allait lui dire mais la jeune femme lui fit bien vite remarquer. Elle lui demanda en effet de fermer la porte sur un ton sec et assez froid mais avec toute la politesse nécessaire. Elle cachait quelque chose Arizona en était sur et le fait qu’elle lui demande de fermer la porte lui montrait bien qu’elle ne souhaitait pas que tout le monde voit sa blessure. Une fois la porte fermée, Payson se détendit un peu, enfin se détendre s’était vite dit puisqu’elle paraissait toujours assez nerveuse face à Arizona et ce n’était pas parce qu’elle était uniquement en sous vêtement devant sa sœur, non car après tout elles étaient entre filles et on ne voyait pas toute son intimité, en bref il ne fallait pas exagérer. L’australienne demanda à sa sœur ce qu’elle s’était faite, comment elle pouvait avoir un si gros hématome et surtout à cet endroit là et celle ci ne trouva rien de mieux que de lui dire qu’elle s’était cognée à une table. Décidément, elle connaissait mal Arizona, elle la connaissait même très mal si elle croyait qu’elle allait gober cela sans rien lui demander d’autre elle se trompait. Pourquoi ? Tout simplement car c’était fort peu possible de se cogner contre le coin d’une table à cet endroit là mais aussi cela n’aurait pas fait un si gros bleu. « Me prend pas pour un lapin de trois semaines Pay’ hein! A part vouloir te cogner volontairement à cet endroit contre une table c’est presque impossible de le faire à moins que tu marches toujours les jambes écartées à fond, mais même comme ça ce n’est pas possible ! Je sais que tu ne me dis pas la vérité. » La jeune femme tenta ensuite de convaincre une nouvelle fois son ainée en lui disant qu’elle voulait uniquement mettre une robe et que ce bleu ne se voit pas… Oui mauvaise excuse une nouvelle fois, elle mentait et elle le faisait très mal alors l’ancienne professeur qui étudiait maintenant la médecine ne la croyait pas, mais alors pas du tout. D’autant plus que peu de secondes après, la blondinette en face d’elle la suppliait de ne pas élever la voix, de ne pas parler fort. Arizona rigola de nervosité, si elle s’était simplement cognée à une table elle ne prendrait pas autant le soin de cacher ce bleu, elle en était maintenant persuadée, elle devait savoir ce qui se cachait là-dessous. « C’est bien si tu veux faire une surprise à Eirik et mettre une robe, très bien oui mais tu vois tu ne me ferras pas gober tous tes mensonges autrement pourquoi voudrais tu que je ne crie pas trop fort en te parlant hein ? Tu m’expliques oui ? Je pense que dans cette maison personne n’est au courant de cette marque et que tu ne veux pas que je crie pour cette raison et tu la caches parce que tu n’as pas envie d’expliquer à tout le monde ce que c’est ! Mais moi je ne bougerais pas de là tant que tu ne m’auras pas sorti une excuse plausible et dans laquelle tu ne seras pas un minimum convaincante. » L’australienne était très têtue mais c’était aussi une femme de confiance, on pouvait tout lui dire même si cela la touchait elle ne répéterait rien même si elle devait mentir autour d’elle. Elle comprenait que sa sœur ait du mal à lui dire parce qu’après tout elles ne se connaissaient pas depuis longtemps mais voilà quoi, elle devait le dire, surtout si elle était soumise et que c’était son petit ami qui la battait mais lorsque Arizona évoqua cette hypothèse la demoiselle la réfuta de suite et pour une fois elle n’avait pas l’air de mentir. La blonde ne savait plus quoi pensé et elle avait du mal à voir à quoi ce bleu pouvait correspondre, elle n’avait pas d’idée du tout et pas envie de sortir une blague car elle avait bien comprit par le comportement de Payson que ce bleu n’était pas là par hasard ni à cause d’un moment de folie entre elle et son compagnon. « Tu peux me faire confiance, tu le peux vraiment je te promets ! Dis moi ce qui ne va pas, dis moi ce qu’il s’est passé pour que tu es ce bleu ! Je ne vais pas t’arracher les vers du nez, je n’en ai pas envie mais pas pitié dis le moi Payson ! Comment veux tu qu’on réussisse à former une véritable famille si tu ne me fais pas confiance, si tu ne te confies pas ? » Elle ne voulait pas la faire s’apitoyer sur leur sort de pauvre famille toute décousue depuis l’arrivée d’Arizona, non loin de là elle voulait simplement lui faire se rendre compte que maintenant elle était là pour elle comme sa mère était là aussi mais qu’avec une grande sœur on pouvait dire plus de chose qu’avec une mère car une grande sœur a pu vivre les mêmes choses peu de temps avant… « Je te crois quand tu me dis que ce n’est pas Eirik qui t’as fait ça, je ne le vois pas te faire du mal il a l’air doux avec toi mais alors qui est ce ? » Arizona ne parlait pas beaucoup avec le petit ami de sa sœur mais le peu qu’elle l’avait croisé à la confrérie il avait l’air de quelqu’un de gentil d’autant plus qu’il paraissait très attentionné en public avec elle alors elle pouvait s’imaginer qu’il était pareil en privé.

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MessageSujet: Re: Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson EmptyJeu 22 Déc - 16:47

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Je savais très bien que mentir n'était définitivement pas la chose à faire dans ce moment mais c'était plus fort que moi. Je n'arrivais pas à contrôler mes mensonges et bien évidement, il fallait que ça tombe sur Arizona qui ne gobait absolument pas mes dires. Me cogner contre une table à cet endroit était genre impossible à moins que je sois quelque peu contorsionniste, ce qui pouvait être le cas mais, finalement, ne l'était pas. Je ne voulais pas parler de ce qu'il mettait arrivé et j'aurai largement préféré qu'elle le comprenne et qu'elle tourne les talons. J'aurai préféré oui mais la voyant rester en face de moi, je compris rapidement qu'elle ne bougerait pas et que si cela ne me plaisait pas, c'était pareil. Avoir une sœur était quelque chose de plutôt cool en temps normal mais je devais avouer que je n'étais pas toute tendre avec elle et la voir jouer à la grande sœur avec moi me donnait envie de lui hurler dessus. J'en avais plus qu'envie à vrai dire mais je ne pouvais pas le faire, elle était là, ma mère voulait rattraper le temps perdu avec la fille qu'elle avait abandonné et si c'était moi qui faisait fuir la jeune australienne, on m'en voudrait à vie, tout le monde m'en voudrait sauf ma grand mère. Je n'étais pas dupe, ni bête mais ma chère grand-mère qui m'avait d'abord fait une scène sur mon petit ami, ne portait pas vraiment ma demi sœur dans son cœur. Pourquoi ? Parce qu'elle n'aimait pas les histoires de famille et n'avait jamais accepté que sa fille coupe les ponts avec elle pour partir en Australie. J'avais découvert tout cela il y a peu de temps. Je ne savais même pas pourquoi mes parents avaient toujours refusé l'argent de ma grand-mère mais maintenant j'avais compris : cette dernière était blessée que sa fille soit partie avec un homme qu'elle n'aimait pas et avait décidé de lui couper les vivres, jusqu'à ce que j'arrive au monde. Bien entendu, cette histoire de famille était inconnue de tous, même de mon père, c'est pour dire. J'étais donc en face de mon aînée et j'aurai bien voulu qu'elle disparaisse en un claquement de doigt sauf que ce n'était pas le cas. Elle avait un sacré caractère et tenait ça de ma mère puisque jamais le même. Quand je voulais savoir quelque chose, je faisais tout pour le savoir et je ne lâchais jamais prise : une grande qualité chez une gymnaste de haut niveau, une bien moins bonne lorsqu'il s'agit de raconter sa vie et plus particulièrement un viol. « Je n'ai peut être pas envie de te dire la vérité. Ces bleus sont dus à des choses que je n'ai pas forcément envie de parler, d'étaler ici. Je suis là pour me reposer et non pas penser à ces deux machins qui me foutent le moral à zéro » Mon ton était assez calme et posé mais j'essayais tout de même de lui faire comprendre que je n'avais pas envie d'en parler, que cela me ramenait d'horribles souvenirs et que ce n'était pas en tentant de me faire cracher le morceau que ça allait sortir. Elle ne me connaissait pas si elle croyait cela. Depuis toute petite, et depuis mon enlèvement à vrai dire, on m'avait toujours laissé dire ce que je voulais, comme je le voulais, quand je le voulais. Bien entendu je ne parlais pas d'insulte, de reproches ou autre mais bel et bien de ce qui se passait dans ma vie. Ma mère avait toujours été comme ma confidente et nous avions imposé cette règle entre nous deux. De voir Arizona vouloir tout savoir me mettait hors de moi mais je ne pouvais pas, ne devais pas m'énerver après elle ; mes sentiments étaient quelque peu amplifiés avec le manque de sommeil et je pouvais très bien dire quelque chose que je finirai par regretter cinq à dix minutes après. En temps normal, j'étais une très bonne menteuse mais là, j'avais quelque problèmes pour que mes mensonges tiennent la route. Tout cela était étrange et je n'aimais pas l'idée de devoir me confier à quelqu'un là dessus. J'avais déjà du mentir à Bowie sur les raisons de mes hématomes et je pouvais très bien le faire une seconde fois, du moins je l'espérais. Arizona se moquait à moitié de moi et j'avais envie de la prendre et de lui claquer le visage dans le miroir juste derrière moi. J'étais mal et elle se jouait -plus ou moins- du fait que je ne veuille pas que tout le monde sache que j'ai des bleus. Je la regardais, stoïque et je n'ouvrais pas ma bouche, je ne parlais pas et je la laissais parler, tenter de me convaincre de lui parler de ce qu'il y avait mais ce n'était pas comme ça qu'elle y arriverait, loin de là. Lorsqu'elle parla d'Eirik, qu'elle se doutait bien que ce n'était pas de sa faute, cela me fit un pincement au cœur. Bien sur que non ce n'était pas lui, nous n'avions pas de jeux sexuels plus qu'étrange et non, il ne me foutait pas sur la tronche, loin de là même. Cependant, j'avais mal pour lui, je lui mentais depuis quinze jours. J'inventais des tas de subterfuges pour ne pas coucher avec lui et pour ne pas être trop longtemps dans ses bras, surtout en public puisque mon visage se décomposait énormément quand il était trop proche de moi. « Non je n'ai pas envie que tout le monde le sache parce que ça fait plus de dix jours que je cache ces bleus et je n'accepterais pas que tu dévoiles tout à tout le monde, même involontairement. J'ai déjà du mal à mentir à Eirik sur notre vie sexuelle plus que plate pour qu'il ne voit pas ces putains de bleu alors s'il te plait, ne joue pas celle qui veut savoir ce qui se passe parce qu'une fois que tu sauras, tu risquerais de regretter ta curiosité et amèrement » Dans la famille, j'avais toujours été celle à qui on confiait tout, celle à qui on parlait dès qu'un problème arrivait et je ne me voyais pas trop devoir laisser mon rôle de protectrice -de mes parents- avec ma grande sœur, c'était un peu trop pour moi. Je savais que je n'étais pas forcément très douce dans mes paroles et c'est pour cela que je dis « Je suis désolée, je fais une sœur pitoyable à ce moment même mais parler de ça, c'est pas facile. Personne ne le sait, pas même Eirik, pas même ma meilleure amie, ni même mes colocataires. Une seule et unique personne le sait et je devrais la tuer puisqu'un secret est toujours mieux garder quand une seule personne le sait, non ? » Je lui fis un petit sourire avant de sentir chaque partie de mon corps trembler quelque peu. J'avais peur qu'elle dise quelque chose à quelqu'un, qu'elle lâche l'affaire et envoie ma mère me parler. Si elle faisait ça, je risquais de lui en vouloir à vie et je ne pense pas que c'est ce qu'elle aimerait... Prenant sur moi je dis « J'ai ces trucs parce que... » Les mots ne sortaient pas mais plutôt qu'elle aille ameuter la moitié de la maison, il fallait que ça sorte. Les larmes commençaient à monter et je voyais de moins en moins de choses devant moi. Arizona était toute floue. « Des fois je me dis que j'aurai préféré que ce soit un mauvais jeu avec Eirik mais j'ai été... violée. J'ai été violée comme une pauvre merde Arizona et j'ai cru être tombé enceinte » La regardant, je sentais les larmes couler le long de mes joues mais je ne sentais rien, j'étais presque figée. Presque oui parce que lorsque j'eus envie de vomir, je réussis à me tourner et à faire ma petite affaire dans la cuvette des WC. Dès que j'en parlais, dès que je repensais ne serait-ce qu'une petite seconde à ce qu'ils m'avaient fait, je vomissais et c'était horrible. Pour moi, comme pour la personne qui me tenait les cheveux à ce moment même. Callum avait déjà du endosser ce rôle et je m'en voulais énormément. Maintenant, c'était au tour de ma grande sœur et c'était d'autant plus difficile que nous n'étions pas réellement proche. Elle me voyait dans un sale état et j'aurais préféré qu'elle ne le sache jamais...
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MessageSujet: Re: Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson EmptyMer 28 Déc - 11:07

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Arizona se retrouvait face à un mur, un mur qui n’était autre que sa demi sœur, une demi sœur qu’elle avait retrouvé parce qu’elle avait bien voulu venir la voir pour lui dire et pour la faire rentrer dans sa famille mais une demi sœur qui la rejetait maintenant Presque autant que sa grand mère. L’australienne pouvait le dire, elle ne comprenait rien à cette famille, à sa famille qui ne voulait pas d’elle alors qu’elle n’avait rien demandé, elle n’avait pas demandé à ce que sa mère parte avec un homme violent, en l’occurrence son père, elle n’avait pas demandé à ce que son père batte sa mère à l’en faire partir et en abandonnant ses deux enfants, elle n’avait pas demandé d’être battue et elle avait encore moins demandé à son père de tuer son frère pour qu’elle se retrouve seule dans son chagrin avec plus aucune famille autour d’elle. Elle n’avait rien demandé là dedans et pourtant maintenant elle se retrouvait entre sa mère qui voulait rattraper le temps perdu avec elle et presque tous les autres qui se méfiaient d’elle comme si elle avait la peste, comme si elle était du genre à vouloir détruire une famille alors qu’elle avait bien dit à Payson lorsqu’elle lui avait demandé de venir passer noël avec eux que si cela mettait mal à l’aise ne serait ce qu’une personne elle ne viendrait pas. Mais non on lui avait dit que tout irait bien et au final tout allait mal enfin pas mal mais pas aussi bien qu’elle l’aurait cru. Elle voulait bien faire, elle voulait aider, on lui reprochait de vouloir prendre la place de quelqu’un, de vouloir trop en faire, elle voulait se montrer digne de confiance on lui en mettait plein la tête. A ce rythme là, la demoiselle ne finirait pas les fêtes ici et ils auraient tout gagné, elle oublierait qu’elle avait retrouvé sa mère, elle oublierait qu’elle avait deux sœurs et elle reprendrait sa vie de sans famille. Après tout la famille était la source majeure de problème alors pourquoi n’était elle pas rester sans nouvelle d’elle, sans famille elle n’avait pas de problème au moins, maintenant c’était une autre histoire et cette histoire elle ne lui plaisait pas tout simplement car elle n’avait pas la force pour s’imposer dans cette famille contre vents et marées en prouvant qu’elle n’est pas une méchante fille qui a des idées derrière la tête pour que tout soit à son avantage dans cette histoire. Bref… Elle savait que cela ne serait pas facile mais elle ne pensait pas à ce point tout de même et son entourage ne se rendait pas compte mais cela lui faisait mal à elle aussi puisqu’elle prenait sur elle pour que tout se passe bien, ce qui les autres ne faisaient pas. Oui car elle aurait très bien pu gâcher le noël de tout le monde en faisant un scandale à sa mère de l’avoir abandonné, en lui disant que ses excuses étaient bidons et tout le reste mais jusqu’à preuve du contraire elle ne l’avait pas fait. Enfin… Payson se refusait de lui parler, se refusait de lui faire confiance et elle ne pouvait pas aller contre cela. Arizona qui voulait instaurer une relation de confiance avec sa sœur avait eu tout faux sur toute la ligne, cela ne serait jamais le cas et sa sœur qui se trouvait en face d’elle venait bien de lui faire comprendre, elle ne voulait rien lui dire et cela ne changerait pas. L’australienne s’était pris cela en pleine face et cela lui avait fait mal, mais un peu plus ou un peu moins elle n’était pas à cela près. Lorsqu’elle avait entendu sa sœur, elle avait eu les larmes qui étaient montées aux yeux se disant que même la personne qui était venue la chercher dans la salle des professeurs un jour pour que sa vie change la rejetait maintenant, elle avait failli tourner les talons et sortir de la salle de bain la laissant dans ses problèmes mais la demoiselle avait repris la parole avant qu’elle ne puisse le faire et ça avait montré à Arizona que finalement, en grattant un peu, elle finirait bien par se laisser aller et lui dire. Elle ne voulait pas que tout le monde sache ce qu’il s’était passé, elle ne voulait surtout pas que son petit ami le sache, soit elle ne le dirait pas. Arizona savait être aussi muette qu’une tombe et elle savait aussi à quel point une tombe était silencieuse alors bon… « D’accord je comprends le problème ! Tu ne me fais pas confiance, tu penses que je vais aller tout dire à tout le monde dès que je sortirais de la salle de bain ? C’est cool alors ne me fait pas confiance qu’est ce que tu veux que je te dise ! Je ne peux pas être plus mauvaise menteuse que toi alors crois moi que si je ne peux pas le dire je ferais tout pour le cacher à tout le monde même à maman même si je dois être plus que mal à l’aise face à elle parce que sa fille chérie, la fille qu’elle a toujours eu près d’elle ne va pas bien et qu’elle ne sait même pas pourquoi ! Je suis prête à ce qu’elle me reproche de le savoir et pas elle, à ce qu’elle ne veuille plus me voir pour ça pour que tu te confies et que peut être ça aille mieux avec du soutien et du temps mais toi tu n’en tiens pas compte ! Tu as tellement peur que je bouleverse toute ta famille, tout ton équilibre, même si tu ne veux pas l’avouer que ne pas me faire confiance est le seul moyen que tu as trouvé pour me rejeter ! » Arizona n’en pouvait plus d’avoir mal, elle n’en pouvait plus d’être mise à l’écart même si c’était normal vu qu’elle n’était pas arrivée dans la famille depuis longtemps alors elle avait décidé de tout sortir là maintenant à Payson et elle se fichait bien de l’effet que cela aurait sur elle car elle, elle ne tenait plus ainsi, il fallait que sa sorte et rapidement ce qui venait d’être fait… Elle ne s’en prenait peut être pas à la bonne personne, elle ne s’en prenait peut être pas assez de personne mais elle s’en était prise à la personne qui avait osé lui dire en face qu’elle ne lui faisait pas confiance ou du moins qui lui avait très clairement fait comprendre et maintenant que tout cela était sorti c’était un soulagement. Un soulagement d’autant plus grand que la demoiselle qui se tenait en face de la blonde comprit qu’elle ne faisait rien pour favoriser leurs bons rapports entre sœurs mais elle n’en démordait pas un secret était toujours mieux caché que par soi même... Elle n'avait peut être pas tort après tout mais un secret gardé que par la personne concernée était plus que destructeur… « Alors garde ton secret pour toi-même et détruis toi à petit feu sans que les personnes qui t’aiment ne puissent faire quelque chose. Tu auras comme ça sur la conscience le fait de ne pas en avoir parlé par manque de confiance en ceux qui t’aiment et le malheur de ceux ci quand tu n’en pourras tellement plus que tu en finiras complètement avec ça ! » Par là elle entendait bien sûr qu’elle mettrait fin à ses jours puisque même si cela paraissait assez poussé comme issue elle l’avait déjà vu, elle avait déjà vu certaines personnes ne plus tenir, se faire détruire par un secret qu’elles se tuaient pour ne plus avoir à souffrir… Oui mais en faisant ainsi elles faisaient du mal aux gens autour d’elles car ils ne comprenaient pas la raison de ce suicide et rejetaient la faute sur eux… Mais bon cela était dit et il n’y avait plus qu’à ce que cela fasse effet dans le petit cerveau de sa sœur pour que ça ait un effet, un effet qui ne se fit pas attendre à vrai dire puisque la demoiselle se décida à ouvrir la bouche, à parler enfin, à lui dire ce qu’elle avait. Lorsque le mot de viol sortit de la bouche de Payson ce fut un choc pour Arizona mais celle ci n’eut pas vraiment le temps de rester choquée puisque sa demi sœur plongeait la tête dans la cuvette pour vomir et que l’ainée accourait pour lui tenir les cheveux afin qu’elle ne s’en mette pas de partout. Une fois la crise passée, les deux demoiselles restèrent assises sur le tapis de la salle de bain juste à côté des toilettes l’une en face de l’autre. Arizona était choquée certes mais elle ne pouvait pas rester face à Payson sans rien lui dire. « Tu crois vraiment pouvoir rester sans le dire à personne pendant longtemps Pay’ ? Je ne te force pas à le dire aux autres mais maintenant que je sais ce qu’il s’est passé je te confirme encore plus que tu vas te détruire si tu n’en parles pas, si personne ne t’aide… » Elle ne savait pour le coup pas quoi faire, pas quoi dire puisqu’elle s’était attendue à tout sauf à cela mais elle voulait la rassurer, lui montrer que maintenant elle était là et qu’elle pouvait avoir confiance en elle. Elle lui prit la main et lui dit alors tout bas : « Pay’ tu peux avoir confiance en moi, je ne dirais rien ni à maman, ni à Eirik ne t’inquiètes pas… » Puis d’un ton plus que douteux elle lui demanda alors : « Ca va aller hein ? Tu ne vas pas faire de bêtise ? La personne qui t’a fait cela ne mérite pas que tu fasses une bêtise à cause de lui. » Elle avait des doutes, de gros doutes sur le fait que ça aille pour sa sœur mais elle avait envie d’y croire, elle avait envie d’être rassurée que maintenant qu’elle avait retrouvé sa sœur, elle aurait le temps de la connaitre plus avant qu’il se passe la moindre chose. « Ça s’est passé il y a combien de temps ? Pourquoi as-tu cru être enceinte et tu es sûre maintenant que ce n’est pas le cas ? » Arizona posait beaucoup de questions mais c’était pour en savoir plus mais pas par curiosité mais bien et uniquement pour l’aider car de l’aide elle en avait besoin vu l’état dans lequel elle était pour parler de ce passage de sa vie plus que désagréable. « Tu ne me réponds pas si tu veux, je ne veux pas te forcer à la moindre chose !» Oui Arizona ne voulait pas qu’elle se sente obliger de tout lui dire maintenant qu’elle avait commencé même si elle préférerait, elle lui dirait que si elle le voulait, le principal était qu’elle sache la source du problème ce qui était fait.



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MessageSujet: Re: Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson EmptyMer 28 Déc - 15:40

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J'avais pensé que tout irait bien avec Arizona. Je n'étais pas la méchanceté incarnée et je devais l'aider à s'intégrer dans la famille. C'était mon rôle ça, l'aider pour qu'elle se sente bien, l'aider pour qu'elle ait la famille qu'elle n'avait jamais pu avoir et au lieu de cela, voilà que je la méprisais au plus haut point et que je voulais qu'elle disparaisse de mon champ de vision. Pourquoi ? Surement parce qu'elle essayait de faire la grande sœur avec moi et étant débrouillarde de première, j'avais du mal avec cela. Ma grand mère ne l'acceptait absolument pas et je me doutais que cela était difficile pour elle, je devais donc faire mon maximum pour l'aider mais c'était plus fort que moi. J'avais d'autres problèmes en ligne de mire – dont mon viol – et je n'avais pas envie de jouer à la meilleure amie de l'année pour le moment. Du coup, j'étais dure avec elle, j'étais une peste et si elle m'en voulait c'était plus que compréhensible. Je lui avais dit que tout irait bien et le courant passait bien avec mon père mais j'avais oublié ma grand mère, cette fichue vieille bique qui n'aimait personne, même pas Eirik alors qu'il me rendait heureuse. Pourquoi elle ne l'aimait pas ? Pourquoi elle n'aimait pas Arizona ? Telle était la question à un million. Pas assez riche pour elle, pas assez reconnue dans le monde. Tout ce passait sur les apparences ici et même si j'avais été élevée comme cela, j'en oubliais bien les discours de ma grand mère tant que j'étais heureuse, qu'elle l'accepte ou non. J'étais blessée et dans ma chute, j'avais l'impression d'y amener Arizona. J'avais envie qu'elle souffre avec moi pour ne pas être seule face à cela. Bien entendu, il y avait Callum. Callum savait tout, c'était le seul et unique avec qui je pouvais partager ma peine, ma douleur, cette putain de douleur dans la poitrine dès que je me trouvais seule, ce trou béant qui me servait de cœur. J'étais perdue, détruite et ne voulais rien dire à personne. Le but du secret est qu'il y ait qu'une seule et unique personne au courant, Arizona n'avait pas à être au courant et je tentais de lui faire comprendre plus ou moins gentiment. Je ne la connaissais pas et même si je me doutais bien qu'elle n'allait pas tout répéter à tout bout de champ, c'était difficile pour moi. Aborder ce sujet était une épreuve à chaque fois et je ne me voyais pas étaler tout cela à une nouvelle personne. Eirik ne savait rien et devait se sentir plus que coupable que j'aille mal, si la belle australienne savait et pas lui, je voyais déjà le cinéma une fois que je lui avouerai tout. J'avais peur de la réaction de mon petit ami bien plus que de la colère de ma sœur. Je la regardais et tout ce qu'elle disait me faisait mal mais je savais qu'elle n'en pensait pas la moitié. Enfin si, elle croyait vraiment vouloir me protéger, qu'elle allait bouleverser mon équilibre mais ce n'était pas en lui parlant qu'elle bouleverserait quelque chose, loin de là même. « Arrête ton discours s'il te plait. T'as vécu des choses que j'ai pas vécu, j'ai vécu des choses que t'as pas vécu. Petite fille chérie ? Laisse moi rire. Elle a trois filles, un fils à ses yeux et j'ai beau être celle qui a grandit avec elle, on sera trois à vieillir avec elle, que tu le comprennes ou non. Trouver un moyen pour te rejeter ? Si c'était le cas, tu ne serais pas là Arizona. Sérieusement, ce n'est pas parce que ma grand mère est un monstre avec toi, que je ne suis pas la sœur rêvée que je veux te rejeter. Il faut juste me laisser du temps pour m'y faire. Ça te fait bizarre de retrouver une famille non ? C'est pareil pour moi » Au moins c'était dit et si ça ne lui plaisait pas c'était pareil. Je ne faisais pas beaucoup d'effort pour qu'elle se sente bien mais c'était pareil de son côté. Enfin, elle essayait de me faire parler, de me faire avoir confiance en elle mais je n'étais pas comme cela. Il était plutôt dure d'avoir ma confiance et elle ne devait pas le savoir. J'avais l'air plutôt gentille et cool comme fille mais je me méfiais de tout et de tout le monde depuis que j'avais perdu mes coéquipiers dans un crash d'avion. Pourquoi agir comme cela alors que je pouvais justement profiter pour ne pas regretter ? Tout simplement parce qu'on m'avait appris à me méfier, à tout garder pour soit et tout ce qui allait avec. Entendant parler Arizona de secret à garder, d'auto destruction et tout ce qui allait avec, cela me faisait doucement sourire mais je devais avouer qu'elle avait raison et pas qu'un peu. Bien entendu, je n'en étais pas à cette épreuve mais l'accident d'avion de mes amis m'avait tué, il avait emporté mon enfance avec et je l'avais très mal vécu, je n'étais pas tombée enceinte dans la foulée pour rien. J'étais le diable en personne et même si je savais que ce qu'elle disait était fondé, je n'étais pas seule et je le savais. Seulement, je ne voulais pas lui en parler, je ne voulais pas lui dire que Callum était au courant de tout, qu'il avait assisté à la déposition et à des tas de choses à vrai dire. Tout était si douloureux que, rien qu'en y pensant, j'avais envie de vomir. Tout remontait petit à petit et je ne mis pas bien longtemps à vomir, une fois encore. Je perdais du poids à vive allure parce que je faisais que de me vider, tout le temps. Je n'avais plus goût à rien et maintenant je devais tout lui dire avant qu'elle n'aille penser que j'étais en cloque ou je ne sais quoi. Un viol, voilà ce qui bousculait ma vie. J'avais été violée comme une malpropre, comme un chien et je le vivais mal, très mal. Je n'étais pas seule, pas tant que cela et je ne dirais rien à personne d'autre. Elle ne pouvait pas me forcer et si elle pensait une telle chose, je risquerais de m'énerver et ce n'était pas une bonne chose pour elle, absolument pas. Je n'étais déjà pas franchement aimable avec elle mais si ça continuait, je risquais d'être pire qu'une peste et ce serait elle qui ramasserait les pots cassés. « Quelqu'un est au courant à San Francisco. J'ai fait une déposition le jour du... fin de ça quoi et j'irai porter plainte en rentrant. J'ai pas voulu le faire avant parce que je voulais pas gâcher mes vacances avec des coups de fil du commissariat qui veut plus d'information ou quoi que ce soit. Eirik ne sait rien et je n'ai pas envie de lui dire maintenant... Ça c'est passé le soir où il m'a laissé en soirée pour aller rejoindre sa sœur qui menaçait de se foutre en l'air donc il sera horriblement bouleversé et j'ai pas envie qu'il aille encore plus mal... Prendre son mal en patience pour ne pas détruire tout l'entourage c'est bien connu chez les Chanel... » Et je me doutais bien qu'Arizona savait de quoi je parlais. Elle avait été battue et n'avait rien pu faire, elle avait prit son mal en patience jusqu'au jour de trop. Elle me prit la main et me jura de ne rien dire, ce qui me rassura quelque peu. Je ne devais pas faire de connerie à cause de lui. Déglutinant plutôt difficilement je dis « A cause d'eux. Ils étaient deux » Un viol aurait été déjà difficile à gérer mais j'avais été violée deux fois, par deux hommes différents en l'espace d'une vingtaine de minutes. Mon corps tremblait énormément, comme une feuille et j'étais de plus en plus mal. À cette allure, j'allais éclater en sanglot et foutre un coup de poing dans la vitre qu'il y avait derrière moi. J'étais horriblement mal et rien que d'y penser, mon cœur se serrait, mon estomac aussi mais je n'avais plus rien à vomir, absolument plus rien. Machinalement je répondis « Une quinzaine de jours, dans une ruelle de la ville. J'ai pas voulu me laisser draguer par eux en boite et voilà. Je suis pas enceinte parce que j'ai été à l'hôpital à Narvik et le test positif était bah.. faux. Retard de règle, dégout de la nourriture, aigreur, tout ça quoi. Mais j'ai pas de môme dans le ventre et de toute façon j'en veux pas. Je saurai même pas qui est le père et Eirik est même pas majeur. » Mon ton était monotone, aucun son plus haut l'un que l'autre, aucun sentiment. J'étais comme un robot, j'étais devenue un robot sans vie qui allait bientôt exploser ou exploser quelqu'un. Je regardais Arizona et voyais très bien qu'elle se sentait mal que je lui dise tout cela. Elle avait voulu que je me confie, je l'avais fait pour le meilleur mais aussi pour le pire. « Par contre, n'ais pas pitié de moi. Ça m'est arrivé, ça aurait pu arriver à n'importe qui et je n'ai pas envie qu'on soit désolée pour moi. Je déteste la pitié » Elle était prévenue, une fois encore. Mon corps tremblait toujours un peu plus et je n'avais plus envie de vomir, c'était déjà ça. J'espérais qu'elle allait réussir à faire face à tout cela parce que je ne pourrais pas lui dire que tout allait bien bien longtemps. J'étais une piètre menteuse, devant elle du moins.
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MessageSujet: Re: Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson EmptyJeu 29 Déc - 22:43

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Elles étaient comme deux étrangères, deux chiffonnières à se crier dessus en silence dans la salle de bain alors qu’elles avaient pourtant tout pour être en apparence heureuses. Oui mais voilà, elles avaient toutes les deux un lourd passé, un très lourd passé dans le cas d’Arizona, et la blonde ne savait pas vraiment à quoi s’en tenir, cela ne rendait pas les choses faciles, au contraire cela les compliquait bien. Elles étaient toutes les deux très méfiantes, Payson ne voulait pas que quelqu’un prenne sa place dans sa famille et elle ne voulait pas qu’on détruise sa famille, Arizona elle ne voulait pas être détruire une nouvelle fois en perdant sa mère et donc elle restait sur ses gardes en se disant que tout n’était pas gagné avec elle, que ce n’était pas parce qu’elle passait ce noël en sa compagnie qu’elle la reverrait. Il fallait bien l’avouer, l’australienne ne faisait pas l’unanimité dans la maison et cela pouvait être la cause d’un nouveau rejet de sa mère, d’un nouvel abandon, ce qu’elle n’espérait pas bien sûr mais ce qu’elle laissait dans la case des choses envisageables. Parce que oui dans la vie tout est possible, même abandonner ses enfants alors qu’on les aime plus que tout, la mère des deux jeunes femmes l’avait déjà fait il y a de cela maintenant vingt trois ans ou peut être un peu plus Arizona ne savait pas vraiment quand elle avait disparu de sa vie et elle était trop jeune pour s’en souvenir. Bref, Payson en remettait une couche, elle lui envoyait une nouvelle fois des horreurs en pleine figure pour tenter de la faire démissionner, démissionner de son nouveau rôle de sœur ainée mais aussi démissionnée de sa place tout court dans la famille et même si ce n’était pas son but, c’était ainsi que la jeune femme le ressentait. « Oui elle a quatre enfants, je ne te dis pas le contraire Payson mais tu es celle qu’elle connait par Coeur, de qui elle est très proche et c’est tout à faire normal mais cela restera ainsi. Elle t’a vu grandir, évoluer, tomber amoureuse pour la première fois, réussir des choses dans ta vie. Elle t’a vu dans toutes les étapes de ta vie. Anais est trop petite encore pour comparer mais la comparaison entre toi et moi et vite faite. Elle a loupé vingt trois ans de ma vie et même si on met elle et moi toute notre énergie pour rattraper ces vingt trois ans ça ne sera pas possible ! Ça n’est pas possible ! On ne rattrape pas vingt trois ans en un claquement de doigt quand tu sais que les premières années d’un enfant sont les plus importantes ! Alors tu resteras celle avec qui elle a tout vécu, tout partagé… Et je me sens rejetée oui ! Tu sais pourquoi ? Parce que j’ai l’impression que tu as peur que je prenne ta place ou quelque chose comme cela alors que j’ai toujours dis que ça n’est pas mon but et ça ne l’est toujours pas ! Et puis tu as vu comment tu me parles, comment tu me mets à l’écart parfois ? Je comprends que tu ne veuilles peut être pas autant de moi que ma mère mais tu es celle que je connais presque le plus ici, tu es celle un peu à qui je peux me raccrocher ici alors que je ne connais personne mais voilà… A chaque fois que je veux faire un effort j’ai la porte dans le nez et si quand la grand mère fait cela ça ne me blesse pas car elle est trop têtue et bête pour comprendre que je n’y suis pour rien dans le passé de notre mère, toi ça me fait mal ! C’est tout ! » La grand mère elle ne la changerait pas, plus maintenant, alors elle ne voulait pas se battre contre cela, même si certaines de ses attaques la blessaient ce n’était rien à comparer de celle que Payson pouvait lui envoyer. « Pour ce qui est de la famille… Désolée mais non on n’a pas la même conception sur ce point là, tu as toujours eu une famille, tu as toujours su qui était ta famille et on te colle juste une sœur et un frère qui n’est plus là en plus alors c’est compréhensible que tu puisses ne pas vouloir de cela mais moi je n’ai jamais eu de famille à part mon frère et mon père et maintenant je n’ai plus personne alors je suis heureuse de retrouver une mère et des sœurs, je suis heureuse et je ferais tout pour que tout ailler bien, ça ne me fait aucunement bizarre. Je ne te demande pas de me plaindre je tente simplement de te faire comprendre mon point de vue sur les retrouvailles avec ma famille. » La situation n’était en effet pas la même et c’était assez dur à expliquer mais Arizona espérait l’avoir fait au mieux pour expliquer sa pensée à sa sœur afin qu’elles se comprennent un peu mieux, parce que pour le moment la compréhension n’était pas une choses innée entre les deux sœurs. Après la crise de nerf des deux sœurs, la crise de larmes aurait pu arriver mais non Arizona était trop choquée pour cela et Payson trop dégoûtée. Le dégoût n’empêchait pas les larmes c’était sur mais là ce n’était pas le moment, Arizona n’avait jamais aimé la pitié lorsqu’elle était battue par son père, si sa sœur lui ressemblait elle n’aimerait pas la pitié non plus. La jeune australienne resta donc stoïque face à Payson qui lui racontait d’une autre personne le savait à San Francisco. La blondinette était un peu rassurée, elle n’avait pas tout gardé pour elle et elle comprenait qu’elle ne voulait pas le dire pour le moment à Eirik, enfin elle n’était pas prête puisqu’elle savait qu’il allait culpabiliser, oui mais attendre un peu plus ou un peu moins ne changerait pas à sa culpabilité. « Je comprends pour le commissariat et tout, mais tu vas bien y aller en rentrant ? Si tu as besoin de soutien, d’une présence autre qu’une personne présente ce soir là tu n’hésiteras pas à m’appeler hein ? Je sais que je ne suis surement pas celle que tu aimerais toujours avoir à tes côtés mais je suis là, et si tu as besoin de moi pour aller porter plainte je viendrais… Tu sais je connais ça j’ai dû porter plainte contre mon père après le décès de mon frère ça n’a pas été une tâche facile et j’aurais préféré que quelqu’un m’accompagne mais je n’avais personne à cette époque là, du moins personne sous la main.» Si Holly, sa cousine, avait été là elle serait venue avec elle, elle l’aurait aidé, soutenue mais elle était déjà en Amérique et elle n’avait pas voulu la déranger, elle n’avait surtout pas pu lui dire tout de suite ce qu’il s’était passé, elle avait mis près de deux ans pour tout lui avouer et c’était tant puisque quelques semaines après la blondinette disparaissait dans un accident tragique, Arizona avait vu sa cousine partir la conscience libre en sachant tout ce qu’elle avait à savoir et c’était le plus important. « Tu sais Payson tu as le droit d’être différente, tu as le droit de te préserver. Tu peux préserver ton entourage mais quand ça devient insupportable pour toi il faut tout sortir parce qu’après même sans avoir rien dit c’est toi qui devient insupportable pour tout ton entourage. Alors devise Chanel ou pas, personnellement je ne suis pas comme ça et je ne le serais jamais, alors tu as le droit de ne pas l’être et de penser un peu à toi ! Parfois ça fait du bien ! » Penser aux autres, Arizona l’avait fait pendant des années, elle avait aidé les autres sans jamais se plaindre, sans jamais rien dire et au final c’était sur sa tête que le malheur était tombé comme la foudre, elle s’était rendue compte qu’en aidant les autres tout le temps, en les protégeant tout le temps on n’est pas mieux remercié qu’en ne faisant rien. Elle avait décidé à partir de ce moment là qu’elle aiderait les autres en étant présente pour eux oui, mais qu’elle penserait aussi un peu à elle parfois lorsque cela lui semblait nécessaire, c’est à dire pas souvent mais quelque fois tout de même. Payson répondit ensuite à Arizona, enfin elle l’a repris plutôt lui en apprenant un peu plus sur son viol, elle avait été violée par deux hommes, donc deux fois, la jeune blonde comprenait bien que sa sœur vivait un moment atroce en reparlant de cela puisqu’elle même le vivait en l’entendant lui donner des détails sur ce moment. Elle était dégoutée, elle se demandait bien comment on peut faire cela à une personne qui n’a rien demandé, elle ne sut quoi dire face à cette révélation à part poser une question, très bête pour l’occasion. « Des jeunes ? Des vieux ? » Il n’y avait pas vraiment de différence, dans les deux cas l’alcool avait dû leur ravager le cerveau et ils n’avaient plus su quoi faire comme connerie à part que de gâcher la vie d’une demoiselle sans défense qui n’avait rien demander, et il fallait le dire ils avaient malheureusement réussit. « Oui je sais pour l’enfant, j’ai compris que tu n’en avais pas et tant mieux, ça été une fausse alerte heureusement ! Pour ce qui est d’Eirik, majeur ou pas majeur, je pense que si l’enfant avait été de lui et pas le fruit de cette horreur que tu as vécu, il l’aurait assumé ! Enfin je pense après je ne le connais pas aussi bien que toi. » Elle donnait son avis parce qu’elle sentait bien que sa sœur était tombée sur un très bon garçon, elle avait l’impression qu’elle pouvait vraiment lui faire confiance et elle voulait que Payson le comprenne un peu, mais petit à petit elle comprenait que ce n’était pas le manque de confiance en son petit ami qui bloquait sa sœur pour lui parler mais plutôt la peur de lui faire mal et aussi la peur d’en reparler, d’être une nouvelle fois mal et tout le reste. « Je déteste la pitié Payson, mais j’y ai eu le droit pendant plusieurs années alors si jamais quelque chose se sait à ton égard un jour ou l’autre tu devras te préparer à la pitié des gens parce qu’ils en auront tous que tu les connaisses ou pas ! » C’était triste mais lorsqu’un drame se passait tout le monde se sentait concerné quand il en avait vent alors que la personne au cœur de tout cela n’avait surement qu’une envie : passer toute l’histoire sous silence mais c’était ainsi et personne n’y pouvait rien, personne ne pouvait le changer. « Je suis choquée, j’ai mal pour toi mais voilà ce n’est pas de la pitié, je ne vais pas te dire ma pauvre Payson et tout le tralala pendant des plombes, ce que je veux c’est t’aider pour que tu ailles mieux autrement le fait de t’être confiée à moi n’aurait servit à rien puisque je n’aurais servi à rien moi même.» Arizona avait été durant toute sa vie franche et directe ce n’était pas maintenant que cela allait changer, même pas face à sa sœur alors qu’elle lui faisait face et qu’elle n’allait pas bien.



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MessageSujet: Re: Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson EmptyVen 30 Déc - 3:14

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Dans mes paroles, j'étais méchante, peste et hautaine. Je le savais et pourtant je n'arrivais pas à me calmer, à me dire que j'étais plus entrain de lui faire du mal qu'autre chose. J'étais une peste quand je le voulais et elle venait sûrement de s'en rendre compte. peste, égoïste et tout ce qui allait avec. J'essayais de lui faire comprendre que je n'avais rien contre elle mais au lieu de cela, je l'enfonçais et lui arrachait le cœur petit à petit. Elle ne se laissait pas faire et cela m'agaçait encore plus. J'aimais avoir le dernier mot et qu'elle me tienne tête et me lance des horreurs au visage n'allais pas arranger les choses, loin de là même, elle risquait juste de me brusquer un peu plus jusqu'à ce que je lui fasse vraiment mal. J'avais cette haine intarissable en moi et ce depuis la mort de mes coéquipiers de l'équipe de gymnastique de France. Une équipe comme il se doit, tous morts dans un crash d'avion alors que moi, j'étais coincée en Espagne. J'avais survécu, j'étais la seule survivante et maintenant, tout remontait. Le lieu, cette même salle de bain où j'avais découvert que j'étais enceinte de Keyllan. Amour de jeunesse, cœur brisé, un rapport, un polichinelle dans le tiroir. Je ne regrettais pas cette époque, j'aurai préféré mourir avec eux, à la limite. Seulement le destin en avait décidé autrement et maintenant j'étais en face de ma cher et tendre grande sœur qui m'en envoyait plein le visage. Ça ne lui faisait pas bizarre de retrouver une famille comme ça ? Eh bah moi si. Certes, j'avais peur qu'elle me ''prenne'' ma place même si j'étais prête à partager le temps avec ma mère mais ce dont j'avais le plus peur était qu'elle change tout, que je perde ma mère, en quelque sorte. Je savais bien que ce n'était pas son but mais manque de bol, il n'y avait pas qu'elle dans cette nouvelle relation mère-fille et je savais ô combien ma mère voulait tout faire pour que tout aille bien, au détriment des autres. Mon père m'avait déjà mis en garde, je ne devais pas m'énerver après Arizona si quelque chose changeait, ma mère avait besoin de retrouver sa fille et elle redeviendrait un peu moins ''exclusive'' dans quelque temps. Je ne ressentais pas encore tout cela mais rien que d'y penser, mon estomac se serrait encore un peu plus. Nous n'avions absolument pas le même point de vue et c'était étrange et blessant en quelque sorte. « J'ai vécu avec elle mais j'ai jamais été un ange... Enfin, on a pas le même point de vue la dessus donc on se comprendra jamais ou très peu et vu que je suis du genre tête dure à toujours avoir raison... En tout cas, une chose est claire et nette, la vieille bique comprendra qu'elle a tord un jour ou l'autre et j'arriverai à me faire à cette nouveauté de grande sœur, d'enfin avoir quelqu'un à qui pouvoir me confier mais il va me falloir du temps... Comme je t'ai dis, on a pas eu la même enfance mais on va dire que les confessions n'ont jamais été mon truc, la gymnastique à haut niveau c'est plutôt ''tu te démerdes, tu souffres en silence et puis c'est tout''. Je suis encore un peu trop dans cet optique, plus de sept ans après avoir mis fin à ma pseudo carrière » Non, j'avais réellement une carrière dans la gymnastique mais je ne pouvais pas lui dire, pas comme ça, ça faisait un peu arrogant et sure de soi. J'avais quinze ans à l'époque, tout devant moi, maintenant tout était bel et bien derrière moi et pour de bon. Seulement, tout avait beau être derrière, c'était plus fort que moi, une partie de mon passé était toujours présent et c'était aussi le cas avec le viol ; je n'avais pas fait table rase de mon passé et je n'y arriverais jamais. Deux personnes étaient au courant de ce qui m'était arrivé et cela ne me plaisait guère. Je n'aimais pas me confier, encore moins que des personnes savent des choses négatives à mon sujet. J'étais comme ça, je voulais trop me protéger et au final, je craquais et me laissais aller, ce que je n'aimais pas vraiment. Pourquoi ? Parce que j'avais l'impression d'être faible, d'être un peu trop bête et cela ne me plaisait pas vraiment. Bien sur que j'irai voir quelqu'un à San Francisco, bien sûr que j'irai porter plainte, je ne pouvais pas rester comme ça tout le reste de ma vie et je me souvenais très bien du visage de mes agresseurs même si tout avait été vite, super vite. « J'irai au commissariat, je le promets mais c'est assez... dure. Ils ont ma déposition, s'ils voient une affaire similaire, ils pourront me contacter mais j'ai besoin de retrouver mes esprits face à cette histoire, de me retrouver un peu. Je visualise toujours la tête de ces deux fils de p**e et ce n'est pas près de quitter mon esprit, malheureusement. J'y penserai, si jamais je n'y arrive pas toute seule, j'aurai besoin de quelqu'un et ne devrait – malheureusement – pas compter sur Eirik car je ne compte pas lui dire pour le moment... Je sais, ça n'arrange rien, ça aggrave le truc, surtout qu'il en a déjà un peu après moi mais bon... J'ai pas envie de tout gâcher et dix jours de plus ne changeront rien n'est ce pas ? » Je cherchais du soutien, je voulais qu'elle me confirme qu'un peu plus de temps pour accepter cela ne tuerait personne, loin de là même. J'avais peur qu'Eirik m'en veuille et tout ce qui va avec mais c'était difficile, trop difficile pour moi. J'étais mal et décontenancé rien qu'à l'idée de lui en parler. Arizona et Callum étaient au courant, c'était déjà énorme à mes yeux, hyper difficile de leur en parler mais aborder le sujet avec mon cher et tendre petit ami ne serait que plus difficile. Foutue vie de merde. Et moi qui poireautais avec ma bombe à retardement dans les mains. Un jour ou l'autre, Eirik saurait ce qu'il se passait, je finirais bien par lui dire mais pour le moment, c'était trop difficile, trop douloureux surtout que j'avais l'habitude de prendre mon mal en patience, de me mettre entre parenthèse pour donner le meilleur de moi même. « Je sais bien mais bon... Je sais pas gérer tout ça et avec les insomnies bah... je suis pas la plus douce des femmes c'est vrai. Je sais même pas comment Eirik fait pour me supporter parce que je suis vraiment pas tendre avec lui mais c'est plus fort que moi... Tu vois ce que je veux dire ? » Je ne pouvais pas tout lui dire comme ça surtout, pas à des milliers de kilomètres de son meilleur ami, de sa famille. Il aurait besoin de soutien, lui aussi. J'étais traumatisée mais il risquait de ressentir plus que ça, pas de la même intensité mais tout de même... Tout dans ma petite vie récente semblait atroce, dégueulasse et tout ce qui allait avec. Être violée était une chose horrible, que je n'arrivais pas à comprendre puisqu'il y avait des prostituées pour assouvir ses pulsions sexuelles, il y avait les maisons de tolérance – ou plus connu sous le nom de maison close – et tout ce qui allait avec mais bon, le plaisir d'avoir une femme dégoutée devait leur donner encore plus envie, ce qui me dépassait. « Vingt cinq, trente ans je dirais. Enfin, une chose de positive la dedans, ni l'un ni l'autre n'avait de MST. Ils m'ont détruite de l'intérieur mais je n'irais pas contaminé Eirik... C'est déjà ça... » Même dans ce type de situation j'arrivais à trouver quelque chose de positif et dieu sait que ce n’était pas facile. J'avais l'impression que cet événement était l'évènement majeur de ma petite vie. Je ne vivais qu'autour de cela alors que je ferais mieux d'arrêter d'y penser, de tout oublier. « Il s'en serait très bien occupé, que ce soit son enfant génétiquement parlant ou pas mais moi... Je sais pas, je ne me sens pas prête et si le bébé avait été le fruit d'un viol, je suis pas sûre que j'aurai réussi à l'élever, à l'aimer comme je le devrais... » Une nouvelle larme glissa le long de ma joue. « Ce n'est pas de sa faute au môme mais je sais pas... C'est trop dur et je n'ai déjà pas gardé le premier enfant alors que je savais qui était le père... Enfin, c'était il y a bien longtemps » Et allez hop, plus je me plaignais sur mon sort, plus je racontais ma vie passée, chose que je détestais. Raaah, j'aurai du quitter cette fichue salle de bain il y a bien longtemps parce que maintenant, elle en savait bien trop sur moi. Elle connaissait des choses que personne – même pas les principaux intéressés – connaissait et c'était étrange, très étrange. Il y a encore une demi heure je la mettais de côté et là je lui expliquais des tas de choses, mon ressenti, ma vie passée. « Voilà pourquoi je ne veux pas que ça se sache... Eirik sera au courant en plus de toi et c'est tout. Je sais bien que les gens auront pitié ''ô la pauvre petite, elle c'est fait violer'' mais c'est pas en en parlant que ça ira mieux.. Puis, j'ai eu assez de sentiments de ce genre plus jeune, j'ai pas très envie de recommencer. Une fois pas deux » Lors de l'accident d'avion qui avait couté la vie à toute mon équipe de gymnastique, les gens s'étaient comme, intéressés à moi, ils voulaient savoir comment j'allais, ils avaient pitié de moi, on parlait de moi dans les journaux comme étant la seule rescapée et c'était bien une chose que je détestais plus que tout. Je lui fis un petit sourire et dis « Tu n'as pas servi à rien, tu m'as tenu les cheveux c'est un grand acte héroïque ! Pour aller mieux je pense qu'il me faut encore du temps, du temps pour encaisser, pour ne pas étriper Eirik dès qu'il veut aller plus loin qu'un petit bisou, ce genre de truc... Mon voyage à Miami ne me fera pas de mal mais ça sera dure, loin de tout le monde » Miami, séance photo et tout le tralala. Foutue marque Chanel de mes deux bonbons. « Je te proposerai bien de venir avec mais ça m'étonnerait que tu ais envie de partager une chambre d'hôtel avec cette vieille bique de mamie Chanel... Oui je sais, je suis pas forcément gentille avec elle mais elle court sur le ciboulot et petit, à Noël, j'avais le droit de manger que des petits pois ! Corps de gymnaste oblige. Foutaise vu la taille de mes seins aujourd'hui » Petite touche d'humour made in Payson. J'avais passé pas mal de temps à me priver de manger, j'étais plate comme une planche à pain avant mais tout avait changé. J'avais gouté aux délicieux bonbons en gelés, nounours en guimauve et le must du must : le chocolat blanc au sucre pétillant. Les gourmandises étaient une chose dont je ne pourrais plus me passer maintenant. Me levant, je dis « Bon je vais m'habiller et me laver les dents parce que … C'est pas très propre tout ça... Tu avais besoin de la salle de bain ? » je ne voulais pas la renvoyer mais bon, je m'étais confiée, ça allait un peu mieux et j'avais peur de partir dans le sentimental. Une fois ma petite affaire faite, je lui dis « En tout cas... Merci. Merci de me supporter et ne prends pas tout à cœur ce que je dis... Avec les heures de sommeil qui me manque, je fais mon maximum pour blesser les gens alors que ce n'est pas ce que je souhaite vraiment... » Je n'étais pas fondamentalement méchante, ça c'était clair et net.
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MessageSujet: Re: Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson Payson ou comment ne jamais être au bout de ses suprises! | Payson EmptyVen 30 Déc - 23:25

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La jolie blonde savait que sa sœur ne se laisserait pas faire mais elle savait aussi une chose, elle ne laisserait pas une demoiselle qu’elle connaissait uniquement depuis quelques mois parce qu’elle avait bien voulu venir lui révéler toute la vérité la mettre plus bas que terre. Elles n’étaient pas sœurs pour rien, elles étaient toutes les deux plus têtues l’une que l’autre et elles savaient être très méchantes lorsque l’on s’attaquait à elle. Arizona n’était pas méchante dans le fond et elle se doutait bien que c’était la même chose pour Payson mais là elle voyait un tout autre visage de la jeune femme comme celle-ci ne devait pas se douter que l’australienne pouvait être ainsi. Oui mais voilà on s’attaquait à elle, on lui faisait mal alors elle ne pouvait que répliquer et même si répliquer faisait qu’elle prenait des choses encore plus méchantes dans la tête elle s’en fichait puisqu’elle lui renvoyait l’appareil avec la même intensité juste après. Après tout c’était donnant donnant mais pas que dans le sens positif, pas de bol pour Payson. Bref, si elles continuaient comme ça elles allaient bientôt se mettre sur la tête jusqu’à s’arracher tous les cheveux de la tête, elles seraient ridicules si elles en arrivaient jusque là mais avec les deux Chanel il fallait bien s’attendre à tout. Mais décidément la petite était plus sage que la grande puisque ce fut elle qui apaisa les tensions, Arizona ne le montra pas mais elle apprécia vraiment l’initiative de sa sœur qu’elle aurait été incapable de prendre pour une simple et bonne raison, pour elle si il y en avait une qui devait s’arrêter c’était bien celle qui avait commencé et celle qui avait commencé été Payson, c’était aussi simple que cela. « On ne se comprendra jamais vraiment parce qu’on est différente, mais je suis sûre qu’on arrivera à faire que nos différences s’entendent. Tu n’as pas été un ange et alors ? Ta mère, notre mère t’aime quand même, au moins tu as des souvenirs avec elle, des bons comme des mauvais, ne pense pas qu’elle ne retient que ça de toi et que moi je suis toute blanche toute vierge parce que je ne lui en ai pas fait voir de toutes les couleurs pendant mon enfance. Enfin j’espère… Et ne t’inquiètes pas la grand mère peut bien penser ce qu’elle veut même si ça fait mal quand elle le dit après ça passe au dessus. » Payson parla ensuite de la gym, Arizona ne savait rien de sa sœur sur cet épisode là mais elle espérait qu’un jour elle lui en parlerait cependant elle savait une chose, du moins elle l’avait compris au cours de conversation et maintenant, la gym était un souvenir douloureux pour Payson. « Je comprends, même si je n’ai pas vécu ce que tu as vécu, j’ai grandi dans la même situation même si c’est complètement différent… J’ai souffert en silence sans rien dire sur mon père pour ne pas en prendre encore plus sur la tête… C’est bête de faire ça je m’en suis rendue compte un peu tard mais c’est la seule solution que tu vois parfois ! » La jolie blonde s’était rendue compte au décès de son frère que si elle avait crié sur tous les toits ce qu’il se passait chez elle, elle n’aurait jamais perdu son frère mais ça elle l’avait compris trop tard, il lui avait fallu cela pour réaliser et c’était bien triste mais la vie était ainsi. Et oui et la vie faisait des choses qu’il faudrait mieux éviter parfois comme faire que deux abrutis boivent trop et violent une jeune femme, mais cela faisait partie de ces choses, les choses qu’on ne pouvait contrôler. Payson lui promettait maintenant que dès son retour elle irait au commissariat mais pour le moment elle avait besoin de prendre du recul face à cette histoire ce que sa sœur comprenait bien, il fallait que les idées reviennent et se mettent correctement en place dans sa tête pour qu’elle puisse faire une bonne déposition puisque oui elle en avait déjà fait une mais c’était juste après, sous le coup du choc donc certaines détails pouvaient être oubliés ou faussés même si l’australienne pensait bien que ce souvenir marquant devait resté tout de même assez clair dans la tête de toutes les personnes qui le vivaient. « Tu fais comme tu veux Pay’, tu fais ce qui te semble être la meilleure chose pour toi mais aussi par ton couple puisque tu iras mieux si ton couple va mieux, je pense que ce n’est pas la catastrophe entre vous mais c’est vrai que tu es parfois distante avec lui de manière incompréhensible pour tous ceux qui ne savent pas dont lui… » Elle l’avait un peu remarqué et maintenant qu’elle savait elle comprenait mieux mais si elle elle l’avait vu tout le monde qui faisait un minimum attention à elle avait pu le remarquer. « Laisse l’idée d’être accompagnée pour faire ta déposition faire son chemin dans ta tête et tu me rediras, je comprendrais que tu ne veuilles pas que je sois là pour ne pas tout savoir dans le moindre détail… » Arizona espérait qu’elle lui ferait confiance et qu’elle lui demanderait de venir avec elle mais elle ne pouvait pas en être sur cependant elle espérait quand même que si elle ne voulait pas que sa sœur vienne avec elle, elle demanderait à l’autre personne qui savait ce qui lui était arrivé, cette personne dont l’ancienne professeur ne connaissait pas l’identité. « C’est normal après ce que tu as vécu ! Je ne peux pas être sûre de ce que je dis mais je peux te dire que plusieurs femmes doivent vivre la même chose que toi après être passé par cette étape ! Tu n’es pas un monstre, tu n’es pas bizarre tu es juste normale, oui Payson tu as une réaction normale… Mais pour Eirik tout ça doit être vraiment étrange, tant qu’il ne saura pas cela le restera mais comme tu le dis il n’est pas à un jour près et s’il reste c’est bien parce qu’il t’aime ! » Payson se demandait vraiment comment et pourquoi Eirik restait avec elle, mais Arizona le savait et le voyait même si elle n’avait jamais vécu cela, même si elle n’avait jamais eu la chance d’être à la place de sa sœur où un homme reste avec elle même si elle lui en fait voir de toutes les couleurs. « Une chance, une chance, on va dire que si tu avais chopée une saloperie cela aurait été encore plus grave que cela ne l’ai déjà mais bon ce n’est pas une chance, la chance aurait été qu’ils tombent dans un coma éthylique avant de te faire cela ou que quelqu’un t’aide ! Mais c’est sûr qu’au moins tu n’as pas de risque à contaminer Eirik… Mais c’est une maigre consolation ! » Si elle avait été contaminée, sa vie aurait été foutue enfin manière de dire mais c’était presque cela… Arizona n’arrivait pas à s’imaginer si cela s’était passé mais elle était contente d’une chose, une triste consolation comme elle l’avait dit, elle n’avait chopé aucun virus, elle souffrait donc que par l’intermédiaire de son souvenir et des deux énormes bleus qu’elle avait sur les cuisses. La conversation en vint ensuite au fait qu’elle aurait pu être enceinte, cela aurait été dur voir même impossible à gérer pour Payson mais elle était persuadée que Eirik lui aurait géré, elle savait donc bien qu’elle pouvait énormément compter sur lui autrement elle n’aurait pas dit cela mais de là à tout lui avouer d’un bloc il y avait un fossé que la jeune Spencer comprenait. « Mais c’est normal ! A travers cet enfant tu aurais revu son père et son abruti de copain, tu aurais revu la scène, je comprends totalement ce que tu dis et même si Eirik aurait fait comme si de rien n’était cela aurait obligatoirement été dur pour toi ! Tu ne peux pas contrôler ces choses là, tu ne peux pas contrôler l’amour ou la haine que tu as pour un enfant puisque si l’amour ne se contrôle pas, l’inverse c’est pareil ! Aller ne pense plus à cela tu n’as pas de reste de cette chose en toi de manière physique… » Là Arizona en apprenait une autre, Payson avait déjà été enceinte, elle ne savait pas ce qu’elle avait fait de cet enfant, elle ne savait pas si elle l’avait mis au monde ou pas et elle ne savait pas si elle connaissait le père ni quel âge elle avait, bref elle ne savait rien sur cet épisode comme la plupart des épisodes de la vie de sa sœur. Sur un air surprit elle lui dit donc : « Je ne savais pas que tu avais déjà été enceinte ! Mais bon je pense que tu n’as pas envie de t’étendre là dessus maintenant, tu m’en parleras une prochaine fois si tu en as envie d’accord ?» Question qui n’attendait pas de réponse puisqu’elle pensait que Payson avait compris qu’elle pouvait venir se confier auprès d’elle en cas de besoin. Puis sa sœur fit une petite remarque marrante et Arizona ne put s’empêcher de sourire, elle dédramatisait les choses et c’était bien mais au fond d’elle même cela ne devait pas être pareil. « Maigre contribution hein mais bon si tu veux j’ai servi à quelque chose… Sans savoir il ne peut pas comprendre, c’est normal qu’il agisse comme avant, comme avant qu’il se passe cela pour toi, du moins c’est logique, il doit se poser beaucoup de questions en plus, ça ne doit pas être facile pour lui non plus, ça n’est pas facile pour vous deux après tout, pour votre couple. Et sinon comment ça se fait que tu pars à Miami ? Toute seule ? Combien de temps ? » L’australienne était à côté de la plaque si sa sœur en avait parlé depuis qu’elle était en France car elle ne savait rien du tout de ce voyage cependant elle espérait vraiment que ça l’aide à lui changer les idées car elle en avait plus que besoin. « Comment ça se fait que la mamie t’accompagne ? » Elle ne comprenait décidément rien mais c’était normal vu qu’elle ne savait rien, avec des explications elle comprendrait mieux, enfin normalement, si elle n’était pas trop longue à la détente, oui ça lui arrivait parfois. « D’un côté ça me rassure même toi qu’elle aime, elle t’en faisait voir de toutes les couleurs… Je m’imagine quand même le pire de ce qu’elle pourrait me faire hein parce que là c’est déjà pas mal ! » Cette bonne femme ne devait décidément jamais aimé personne ou elle ne devait pas pouvoir s’empêcher d’envoyer des vannes dans la tête de tout le monde, de blesser les gens, peut être autant qu’elle elle avait été blessée dans le passé mais après tout ce n’était pas aux enfants et petits enfants de payer pour elle, mais allez faire comprendre cela à une personne âgée, pas tant que ça mais quand même. « Je voulais juste aller aux toilettes et me brosser les dents mais vas y reste dans la salle de bain, là tu en as plus besoin de moi je vais pouvoir attendre ne t’en fais pas. » Après avoir vomit elle avait besoin de se brosser les dents et rapidement pour enlever cette sale odeur dans sa bouche c’était donc normal qu’Arizona lui laisse la place. « Pour en prendre dans la tête je suis blindée alors ne t’inquiètes pas, mais comme tu as pu voir, j’en envois aussi dans la tête pour faire aussi mal que j’ai mal, ne m’en veux pas… Et dors un peu ! Puis c’est normal d’être là pour toi même si je n’ai jamais eu l’habitude de faire cela et que c’était plutôt mon frère qui le faisait pour moi. » La belle époque où son frère la bichonnait...



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