the great escape
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Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson

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MessageSujet: Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson EmptyVen 6 Jan - 1:19

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L'essentiel de la vie sont les êtres que l'on rencontre sur son chemin. Aujourd’hui est un jour important. La dernière fois qu’Arizona était venue à la maison, cette nuit que nous avions passé à parler de notre vie, de tout ce qui s’y était passé depuis la dernière fois qu’on s’était vue, elle m’avait appris qu’elle avait retrouvé sa mère. La blonde m’avait, suite à mes questions, dit que sa sœur s’appelait Payson. D’ailleurs, elle m’avait proposé de la rencontrer. En grande curieuse, j’avais accepté la proposition de ma meilleure amie. C’est donc aujourd’hui que j’allais rencontrer l’étudiante berkeleyenne, sœur de ma meilleure amie, Payson. Tout devait être parfait. Ou tout du moins potable pour que la jeune femme ne me prenne pas pour une grosse cinglée. Réflexion faite, fallait juste que je sois normal. C’est donc tout à fait normalement que je débutai la journée. Le blocus approchant, je me devais de réviser mes dernières notes et c’est donc à la bibliothèque je passai le début de la matinée. Je n’avais cours qu’à 11h00, ça m’arrangeait donc extrêmement bien. Quand j’eus fini de travailler, la journée suivit son cours. Amphithéâtre pour une heure d’anatomie théorique. Déjeuner en compagnie de Francesca et Louise chez ma meilleure amie et marraine de confrérie. De nouveau, deux heures de cours. Et enfin 15h00, heure de fin des cours pour ce jeudi, l’heure de délivrance même si je savais que ce n’était pas vraiment fini. Avec Arizona, nous avions convenu de nous rejoindre en ville, plus précisément au Diamond Heights Shopping Center pour une fin d’après-midi spécial fille. Il me restait une heure avant d’être en retard à notre rendez-vous, j’avais donc le temps d’étudier encore un petit peu. Sûr de moi, je rentrai donc à la confrérie Epsilon et montai dans ma chambre. Ma colocataire n’était pas là, j’avais donc tout l’espace pour moi. Enlevant mes talons, je me mis à l’aise et sortit mes cours. « Histologie, à nous deux. » Cette branche qui étudiait les tissus biologiques était celle que je détestais le plus. Non pas qu’elle était difficile, mais bien parce qu’elle m’ennuyait. Qui trouvait amusant de comprendre et de voir la composition d’un tissu nerveux ? Qui s’intéressait à la fonction des tissus épithéliaux ? En fait, cette branche n’était pas au goût de tout le monde, mais il fallait absolument se la farcir, on ne pouvait pas passer au travers. Cette donc avec toute la bonne volonté du monde que je mis à travailler cette matière qui me donnait de l’urticaire.

Dix minutes avant l’heure prévue du rendez-vous, je rangeai mes affaires. Je remis mes escarpins et attrapai mon sac avant de sortir pour rejoindre ma voiture qui se trouvait dans le parking. Avant de prendre le volant, j’envoyai un message à Arizona.

Citation :
From : Jodie-Elisabeth Buckley
To : Arizona Chanel-Spencer
Message : Peut-être en retard à cause des bouchons, mais serais là, c’est promis. A tout de suite. Bisous.

Je rangeais mon portable dans mon sac, mis ma ceinture et démarrai. Comme je le craignais, il y eut quelques petits problèmes de circulation. Je fus donc coincée dans les embouteillages pendant une petite dizaine de minutes. Quand j’arrivai enfin au centre commercial, je garai vite ma voiture et me dépêchai d’aller rejoindre le point où on s’était dit qu’on se retrouvera, la petite fontaine à l’entrée. Je me pressai par peur de faire attendre les deux femmes plus longtemps, mais quand j’arrivai, il n’y avait qu’une jeune blonde filiforme assise là, guettant l’entrée. Je m’approchai. « Excuse-moi, tu es bien Payson ? Je suis Jodie-Elisabeth, l’amie d’Arizona. Je suis contente de te rencontrer. Au fait, tu peux m’appeler Jodie. » Je lui sortis mon plus beau sourire, celui que je donne au journaliste quand papa fait un meeting et qu’on doit obligatoirement l’accompagné, sauf que cette fois-ci, il n’était en rien forcé. J’étais réellement contente de rencontrer Payson et de ce que je pouvais voir devant moi, à cet instant, elle avait l’air d’une jeune femme charmante. Vivement que ma meilleure amie arrive, je sens que cette fin d’après-midi va être mémorable.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson EmptyVen 6 Jan - 2:01

Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson Tumblr_lxb46wdPgB1r9cs39o1_500



« Allez Payson, ça te fera du bien de sortir de chez toi un peu ! T'as un nouvel appartement, c'est cool mais tu as besoin de sortir. Quand est-ce qu'est la dernière fois que tu as acheté une paire de chaussure » Je ronchonnais à l'autre bout du téléphone. Merde, j'étais bien moi devant ma télé et je n'avais aucune envie de sortir de chez moi. Et puis, Eirik pourrait passer à n'importe quel moment et nous avions plus ou moins un mois de relations intimes à récupérer, il me semblait donc logique que je décline la douce invitation de ma sœur pour aller faire les boutiques avec elle et sa meilleure amie, une certaine Jodie-Elisabeth. J'ouvris la bouche lorsque j'entendis « Ça ne se refuse pas et puis c'est tout. À seize heure au Diamond Heights Shopping Center. Bisous » Je n'eus même pas le temps de dire ouf que ma grand sœur avait déjà raccroché le téléphone. Je ne supportais pas quand elle faisait cela, j'étais assez grande pour pouvoir me sortir toute seule et profiter de mes deux jours de repos avant une reprise de mon fichu stage. Depuis le mois de décembre, tellement de choses étaient arrivées que je n'en voyais plus le bout. J'avais passé un très bon stage mais ayant loupé une satané journée – puisque j'étais à l'hôpital – je devais tout recommencer et me taper ce bougre de patron pendant encore deux mois. Rien que d'y penser, mon rythme cardiaque s'accélérait et non pas d'excitation, loin de là même. J'avais été violée, j'avais tout caché à mon petit ami, j'avais frappé un homme au visage et avais fini par porter plainte pour viol. Quand je repensais à tout cela, j'avais l'impression d'être l'actrice principale d'une série typiquement américaine : le genre de série où la jeune femme se fait séquestrer, attaquée, qu'elle se fait avoir par plus ou moins tout le monde. Je détestais cette pensée et cela me filait de la chair de poule. Je devais m'aérer l'esprit et j'allumai la wii pour me déstresser, me faire transpirer un peu et tout cela pour partir sur un meilleur pied sur une journée qui semblait enrichissante.

Je venais de passer une heure à jouer lorsque j'entendis une voix derrière moi. Je poussa un cri de peur avant de voir que ce n'était qu'Eirik qui venait me faire un petit coucou avant d'aller passer l'après midi avec son meilleur ami, Callum je ne sais où. Ces deux là étaient inséparables et j'étais heureuse qu'ils ne se soient pas disputés par ma faute. Callum avait toujours été au courant pour mon viol puisque c'était lui qui était venu me chercher le soir du viol. Il avait été dans le secret pendant un bon mois et maintenant, tout allait bien. « Tu m'as manqué chéri. Tu veux jouer avec moi ? Allez une danse et après on mange un bout avant que tu partes et que je me prépare pour ma sortie. Je vais faire les boutiques avec Arizona et sa meilleure amie, Jodie-Elisabeth. » Je déposa un baiser sur les lèvres de mon petit ami et lui tendis ma télécommande wii avec un large sourire. Il ne me refusait jamais rien et c'était vraiment génial, extraordinaire à vrai dire. Dansant sur « who's laughing now » de Jessie J, je me déchainais comme jamais et mes gestes étaient parfaits et d'une force inimaginable. Je m'imaginais entrain de casser la gueule des deux salopards qui m'avaient pris des minutes de ma vie, qui m'avaient pris une part d'innocence. Je leur en voudrais toute ma vie et là, je me défoulai après eux, ce qui me faisait un grand bien. Après avoir commandé deux pizzas – et mangé par la même occasion – Eirik partit pour rejoindre son meilleur ami et je me dirigea vers la douche. J'avais encore trois heures devant moi mais vu que je n'étais pas très chaude pour cette sortie, mieux valait que je sois prête en avance histoire de ne pas changer d'avis à la dernière minute.

La douche fut plutôt rapide comme le temps pour me préparer. Je n'étais pas le genre de jeune femme qui passait des heures à se préparer et je ne le serai jamais. J'avais toujours eu l'habitude du « belle au naturel » en pratiquant la gymnastique puisque talons, maquillages étaient fortement interdit, nous étions des stars internationales, pas des barbies à vendre. De plus, mettre des talons étaient un risque : se fouler la cheville était vite arrivée. Doucement mais sûrement, je réussis à me convaincre de sortir de mon appartement, vêtue d'un jeans slim, de bottines plates et d'un haut en nylon noir. J'étais habillée classe et féminine, que demande le peuple ? Montant dans ma voiture, je mis rapidement le contact et roula quelques minutes jusqu'au centre commercial de la ville. J'avais presque oublié que j'aurai très bien pu y aller à pied. Je n'étais pas habituée à habiter si près de certains magasins, étant habituée à vivre à la confrérie. J'avais passé mes trois ans dans mes confréries – iota puis sampi – et un peu de liberté était appréciable. J'avais rendez vous dans cinq minutes devant la fontaine à l'entrée et il n'y avait personne. Me retrouver seule dans un tel lieu n’était pas forcément une chose que j'aimais énormément. Je me posa sur un banc à quelques centimètres de la fontaine et demanda à Arizona où elle était. Je n'eus pas le temps de recevoir de réponse qu'une jeune blonde – plutôt jolie – se présentait à moi. C'était donc elle, cette fameuse Jodie, la meilleure amie de ma chère et tendre grande sœur. « Oui c'est bien moi, enchantée Jodie » Je me leva pour lui faire la bise et sentis mon portable vibrer. Je regarda la réponse de ma sœur, puis Jodie. « Arizona ne pourra pas venir, elle est retenue chez elle pour une fuite d'eau et nous souhaite bonne après midi » Heureusement que je ne me retrouvais pas seule avec un homme parce que sinon, je serai partie à toute allure et depuis longtemps ! Un léger rictus se dessina sur mes lèvres et avant de laisser passer mon malaise, je dis « Donc ça ne sera que nous deux, ça ne te gène pas ? Tu veux commencer par où ? » Les magasins et moi, ça faisait deux et je devais admettre que je faisais mes achats sur internet ou alors lorsque je me rendais à Paris pour les vacances. Nous commençâmes à légèrement avancer et je ne supportais pas le regard des trois quarts des jeunes femmes sur mon sac à main pochette bandoulière Chanel. Je regardais mon sac avec insistance et me demandait si ma grand mère avait laissé le prix dessus, par inadvertance mais non, rien. Je regarda la jeune blonde à côté de moi et dis « Il est aussi moche que ça mon sac pour que la plus part des passantes le regarde aussi... intensément ? » Je le montra à Jodie en espérant qu'elle ne le trouve pas laid. Ce que je ne savais pas, c'était que c'était la dernière création de ma chère grand-mère et qu'il n'était pas encore sortie...
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson EmptySam 7 Jan - 0:45

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Nous méritons toutes nos rencontres. Elles sont accordées à notre destinée. Contrairement à Arizona, j’avais eu beaucoup de chance. Ma famille avait toujours été unie et il n’y avait jamais eu d’évènements graves comme l’alcoolisme ou la violence. J’ai toujours eu cette impression qu’en plus d’être riche, notre famille avait été touchée par Dieu comme s’il ne devait rien nous arriver à nous, les Buckley. Je détestais ça malgré le fait que je sois bien contente d’avoir été touchée par cette force divine qui protégeait notre famille parce que j’avais l’impression d’être une miraculée, un être à part, une personne dont « chance » est le deuxième prénom. Pourtant, je suis loin d’être un ange, je suis loin d’être une perfection et ma famille est loin d’être aussi parfaite qu’on le montre. Pourtant, nous n’avons jamais été victime de tragédie comme celle d’Arizona. Pourquoi elle et pas nous ? Pourquoi avait-elle connu l’horreur et nous la beauté ? J’avais été tellement heureuse quand elle m’avait appris qu’elle avait retrouvé sa mère, qu’elle avait une sœur. J’étais si contente pour elle, elle méritait ce qui lui arrivait et je serais la pour la soutenir quoiqu’il arrive, quoiqu’il se passe. C’est pour ça que c’était un grand honneur pour moi de rencontrer sa sœur, de voir qui était Payson, premier membre de sa nouvelle famille. C’est donc avec plaisir que j’avais accepté sans hésitation la proposition de la blonde quand elle m’avait demandé si un après-midi shopping entre elle, Payson et moi me tentait. Voilà pourquoi aujourd’hui, je me retrouvais à demander à une inconnue si elle était bien la fille que je recherchais. Elle m’assura que la réponse était positive, la belle jeune femme que j’avais devant moi était bien la demi-sœur de miss Spencer. Nous nous fîmes la bise. A peine séparée, la jeune femme sortit son portable. Elle fixa l’écran quelques secondes puis releva la tête vers moi. M’indiquant qu’Arizona ne saurait pas venir à cause d’une fuite d’eau et qu’elle nous souhaitait un bon après-midi, miss Chanel me demanda si ça ne me dérangeait pas qu’on soit seulement nous deux. « Pas le moins du monde. Ce sera plus facile pour faire connaissance. » Je lui souris de nouveau. J’avais vraiment envie de la connaître. Arizona avait l’air de bien s’entendre avec, je voulais faire honneur à ma meilleure amie et quoi de mieux que de quand même passer un peu de temps avec Payson pour apprendre à la connaître et qui sait peut-être devenir amie. J’espérais vraiment qu’on allait bien s’entendre et construire une relation amicale. La jeune femme n’avait pas l’air méchante et plutôt encline à me connaitre elle aussi donc pourquoi ne pas espérer qu’on devienne amie un jour, je pense que ce serait un beau cadeau pour l’être aimé que nous avions en commun.

Payson me demanda dans la foulée par où je voulais commencer. Je scrutai un peu le décor qui m’entourait. Le centre commerciale était immense et j’avais beau habité San Francisco depuis ma naissance, je n’avais pas l’habitude de venir dans ces grands bâtiments, ayant plus l’habitude des magasins de luxe qui s’étendaient sur deux étages, mais dans une seule bâtisse. Mon regard s’arrêta sur une petit boutique à ne cinquantaine de mètre de l’endroit où nous étions. « Pourquoi pas ce magasin de chaussures ? Je suis une grande fan de cet accessoire. » Nous nous mîmes alors en route vers l’endroit que je venais de désigner. Plus nous avancions, plus les gens avaient leur regard braqué sur nous. Ou plutôt sur le sac de la jeune femme qui m’accompagnait. Scrutant l’accessoire, elle finit par me demander s’il était moche pour que les passants, surtout des jeunes femmes à vrai dire, le regardent avec insistance. Pour avoir une réponse plus sincère, elle me montra l’objet. J’en restai sans voix. Le nouveau sac Chanel, celui dont tout le monde parlait et dont tout le monde attendait la mise en vente avec impatience. Je détaillai alors le bout de cuir à bandoulière. La maison de haute couture française avait encore fait du beau travail. Ne voulant pas faire attendre la jeune femme, je me reportai mon attention sur elle pour répondre à sa question. « C’est le nouveau sac signé Chanel. Il n’est pas encore en vente, mais il a déjà créé le buzz sur la planète mode. Tout le monde dit qu’il est sublime, une vraie pièce de collection que tout le monde va s’arracher et je dois dire que toutes ces critiques positives sont vraies. » Je jetai un dernier coup d’œil à la pièce rare. « Mais comment l’as-tu eu puisque comme je viens de le dire, il n’est pas encore sorti ? » Je lui offris un regard intrigué et puis, l’évidence me frappa. Arizona m’avait dit qu’elle faisait partie de la maison Chanel. Malheureusement, je n’eus pas le temps de répliquer que la blonde me répondit.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson EmptySam 7 Jan - 19:37

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J'avais toujours été quelqu'un de courageux, quelqu'un qui prenait sur soi et qui pouvait tout affronter par soi même. Je ne pouvais pas le nier, j'avais une force de caractère à en faire pâlir la moitié de la ville mais ces derniers temps, je me demandais si toute ma vie n'avait pas été une mascarade, une énorme mascarade. J'en venais même à douter de mon existence, non, je ne pensais pas être morte ou quelque chose mais je commençais à me demander si j'avais été un enfant voulu pour ma mère ou si elle avait voulu tomber enceinte pour remplacer les deux enfants qu'elle avait abandonné : Arizona et Drew. J'avais appris que j'avais une grande sœur et un grand frère décédé et j'avais d'abord été heureuse – de retrouver ma sœur, pas de la mort de mon frère – mais je m'étais vite posée des tas de questions. Est-ce que j'étais voulue, je n'avais pas été sur-protégée pour rien, j'en étais sûre ; il n'y avait qu'à voir la somme d'argent que mes parents avaient donné à mes kidnappeurs, qui n'en étaient pas. Tout en liquide, pour n'avoir aucune trace. Tout se mélangeait dans ma tête et je savais pertinemment que je ne trouverais aucune réponse à mes questions d'ici quelques mois voire années. Je devais arrêter de ruminer avant de me trouver une pseudo raison de déprimer parce que j'avais toujours été entourée, aidée, soutenue alors que ce n'était définitivement pas le cas de ma sœur qui avait vu son frère tué – par les coups de son père – sous ses yeux. Je me demandais comment elle arrivait à s'en sortir et à relever la tête tous les jours, cela devait être horrible, autant que ce qui m'était arrivé il y a un bon mois. J'avais l'impression d'avoir laissé cela derrière moi mais rien qu'à voir ma porte et le nombre de verrou qu'il y avait dessus, je n'en avais pas fini avec cette histoire. Quittant mon nouveau chez moi, je passa cinq minutes à tout verrouiller, à pousser puis tirer la porte pour être sûre qu'elle soit bien fermée et que je n'ai pas de surprise en rentrant. J'habitais dans un appartement dans un bon quartier, plutôt bien sécurisé et je n'avais donc pas à m'inquiéter, je ne devais pas le faire mais c'était plus fort que moi. J'arriva rapidement au lieu dit et me posa près du point de rencontre. Tout ce que je savais de la meilleure amie de me sœur était simple : blonde, jolie, bien foutue et plutôt friqué même si ça ne se voyait pas tant que cela sur elle. Il y avait plein de jeunes femmes comme cela dans ce centre commercial et je n'avais aucune idée d'un signe particulier ou autre, à cette allure, j'allais passer ma journée assise sur ce banc à me faire regarder par toutes les femmes qui passaient par là. J'avais l'impression d'être dans un film ou un cauchemar peut être, là où tout le monde vous regarde avec insistance comme si c'était écrit « a été violée » sur mon front. Je ne supportais pas cela mais je devais faire avec : encaisser pour se défouler plus tard, contre ce joli punching-ball qui ornait une des chambre d'amie de mon nouvel appartement. Une jeune blonde m'accosta et c'était jodie, la jeune femme que j'attendais. Elle était vraiment jolie et je me sentais un peu bête à côté d'elle. Je n'avais jamais été très féminine et là, je le voyais bien. Il faudrait vraiment que je me prenne en main avant de devenir à la ramasse et de ne plus ressembler à grand chose. Même si c'était difficile, je devrais abandonner les jeans – trois fois trop grand en général – pour quelques robes et j'espérais pouvoir compter sur la jeune epsilon pour m'aider dans ce choix. Je lui souris quand elle dit que ça ne la gênait pas de rester qu'avec moi pour cette après midi. C'était un peu étrange, on était censée faire une après midi shopping à trois et nous n'étions plus que deux. Bon, j'étais persuadée que Jodie était d'une très bonne compagnie mais méfiante comme j'étais, j'avais peur que justement, cela se voit un peu trop. Demandant à la belle blonde par où elle voulait commencer, j'acquiesca en l'entendant parler de magasins de chaussures. J'avais besoin d'une nouvelle paire de bottes mais pourquoi pas de talons, bon, pas aussi haut que ceux de la jeune femme sinon je me casserai le genou ou la cheville dans les quinze minutes qui suivaient. « Ça me va oui ! En tout cas, j'aime beaucoup les tiennes, même si je me demande comment tu fais pour ne pas te casser une jambe en marchant avec. Ça fait pas super mal aux pieds le soir ? Excuse moi, je suis un peu curieuse mais je sais pas si Arizona t'a dit, la féminité et moi ça fait dix ou quinze peut être » J'étais très gracieuse grâce à la gymnastique et aux cours de danse classique que j'avais du prendre mais niveau habits et posture sur des talons, c'était autre chose. J'avais l'habitude d'être sur du plat donc bon. Je sentais toujours le regard de toutes ces femmes sur moi, sur mon sac plus particulièrement et j'étais entrain de me demander si ma grand mère ne m'avait pas refourgué son plus vieux modèle pour mon anniversaire. Demandant son avis à Jodie, je fus surprise de la voir regarder ce bout de tissu pendant quelques longues secondes. Mais qu'avait il ce sac, il était serti de diamant invisible ou bien. Entendant les explications, je me sentis bête, bien bête. J'avais le dernier bijou que ma grand mère avait désigné et je n'en savais absolument rien, je m'en fichais un peu – beaucoup – à vrai dire. « Cadeau d'anniversaire de ma grand-mère... Elle, fin, Chanel est à elle quoi. Elle m'énerve avec ces cadeaux sérieusement ! Même en dehors de shooting, elle me fait faire la promo de sa collection ! » J'étais un peu excédée par le comportement de ma grand mère et elle devait rire à l'idée que je n'avais toujours rien remarqué. Elle se moquait de moi et je ne supportais pas cela. « Quand je ne reçois pas des robes, c'est de la maroquinerie. Grrr, ça m'énerve. Désolée, tu dois me trouver complètement folle mais être Chanel, porter Chanel et vivre Chanel, c'est agaçant au bout d'un moment.. » Et pas qu'un peu. Dieu que je lui en voulais de me faire un tel coup ! J'avais l'impression d'être une vraie gamine, une vraie empotée qui se baladait avec un sac à 400$ alors que je m'en fichais comme de l'an quarante. J'aurais préféré qu'elle l'offre à Arizona pour tout dire, j'en avais assez de ces cadeaux qui me donnaient l'impression d'être redevable envers ma grand mère, la vieille bique comme je la surnommais. Nous entrâmes dans le magasin de chaussures et j'avais l'impression d'être dans un cauchemar. Les trois quarts des chaussures avaient des talons de dix à quinze centimètres et je ne me voyais vraiment pas avec cela aux pieds, mes pauvres petits pieds souffriraient trop.

Cela faisait une petite demi heure que nous étions dans le magasin de chaussure lorsque mes yeux furent attirer par des chaussures magnifiques mais vu la taille des talons je risquais fortement de me casser une cheville. Regardant la marque de ces magnifiques escarpins, je vis écris ''Louboutins'' et cela me fit doucement sourire. Je connaissais cet homme et il avait longuement essayé de me convertir pour que je porte ses créations en soirée. Me mettant assise, je quitta mes bottines plates et mes soquettes pour ces chaussures. Me mettant debout, je me sentis légèrement tanguer avant de me stabiliser. Cherchant Jodie du regard, je la trouva et lui fit signe de venir. Elle arriva rapidement avec des échasses aux pieds – enfin de hauts talons quoi – et je lui montra ce que j'avais aux pieds « Je suis déjà grande, ça fait pas girafe ? Tu as déjà porté des louboutins, on est bien dedans ? Pas que je me casse la cheville avec une paire de chaussures de Christian sinon il va me tuer » Oui, j'avais l'habitude de l'appeler par son prénom puisque je le connaissais depuis que j'étais toute petite. C'était un ami de la famille et ma mère le connaissait depuis bien longtemps.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson EmptyDim 8 Jan - 16:46

Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson Tumblr_lw0gayx7O61r51og3o1_500
N'oubliez pas, on vit juste pour quelques rencontres. Du plus loin que je me souvienne, j’avais toujours adoré la mode. Ma mère m’avait transmis sa passion des vêtements sûrement quand j’étais encore bien au chaud dans son ventre. Petite, j’avais toujours préféré les bouts de tissus de marque aux dernières poupées que toutes mes copines s’arrachaient. En grandissant, je n’avais pas arrêté de vouloir faire un travail en rapport avec cette filière. D’abord styliste, je m’étais vite raccrochée à ma deuxième passion, l’écriture. Je prévoyais donc de choisir le cursus journalisme et quand j’aurais fini mes études, intégrer un grand magazine de mode tel que Vogue dont j’avais toujours voulu reprendre les rênes quand Anna Wintour rendrait son poste. Malheureusement, tous mes rêves s’étaient envolés quand papa m’avait annoncé qu’il serait fier de me voir entreprendre des études de médecine comme il était coutume pour le deuxième enfant de la famille Buckley. J’avais donc obtempérer et suivit la voix habituel comme l’exigeait ma place dans la famille. Ce n’est pas pour la cause que j’avais perdu cette passion pour les vêtements et faire les magasins étaient pour moi la meilleure des activités. Ça ne me dérangeait donc pas du tout de passer l’après-midi seule avec Payson même si nous ne nous connaissions pas plus que ça. J’avais hâte de mieux la connaitre, de peut-être la conseiller pour quelques petits changements au niveau de sa manière de s’habiller. Car oui, la jeune femme était très belle, mais on ne peut pas dire qu’elle se mettait en valeur. Je ne me considérais pas comme une valeur sûre en matière d’habillement, mais j’avais quand même un certain style et il m’arrivait quelques fois de me retrouver à la page « style de star » des magazines people, ce qui était loin de me déplaire. Alors que je montrai un magasin de chaussure un peu plus loin dans la galerie, la demi-sœur de ma meilleure amie me fit remarquer qu’elle aimait beaucoup les miennes, mais qu’elle se demandait comment j’arrivais à ne pas me casser quelque chose aux vues de la hauteur des talons. Elle me demanda aussi si ça ne faisait pas mal au pied le soir. S’excusant de sa curiosité, Payson me fit remarquer qu’elle et la féminité, ça devait faire dix ou quinze. Je souris. « Merci, je pense que c’est une question d’habitude. Je me souviens que la première fois que j’ai marché avec des talons – je devais avoir 14 ou 15 ans –, je me suis étalée sur le sol de ma chambre. Résultat : un gros bleu au genou et le poignet foulé parce que j’avais tenté de me rattraper. Mais ne t’inquiète pas, c’est le pire des cas. En général, au début, on se contente de trainer des pieds parce qu’on n’a pas l’habitude d’être aussi haute. Pour les douleurs, c’est pareil. C’est parce que j’ai l’habitude de mettre des chaussures à talon que je n’ai plus aussi mal aux pieds le soir que je n’avais au début où je soufrais le martyr. » Alors que nous nous dirigeâmes, sous le regard stupéfait de toutes les passantes qui dévisageait Payson et fixai son sac à main, elle me demanda ce qu’il se passait. Sac Chanel de la prochaine collection, voilà ce qui perturbait autant ces femmes. Je n’eus pas le temps de répondre à ma propre question que Payson le faisait déjà. Elle affirma les propos que je tenais moi-même dans ma tête en disant que Chanel appartenait à sa grand-mère et que ce sac était un cadeau de sa part. Elle s’énerva alors envers cette femme qui lui donnait des cadeaux même en dehors des shooting, l’obligeant ainsi à promouvoir la marque partout où la belle étudiante se rendait. Elle fit une petite pause puis me dit que je devais sûrement la trouver complètement folle, mais d’après elle, être, vivre et porter Chanel étaient loin d’être amusant tous les jours. Personnellement, je en savais pas ce que c’était d’être la petite-fille de la présidente de la plus belle des marques françaises, mais je savais ce que c’était de devoir vivre avec un nom dont faire la promotion était une obligation familiale. Être une Buckley avait un certain avantage, mais aussi beaucoup d’inconvénient. Je jetai un regard vers la jeune Chanel. « T’inquiète, je ne te prends pas pour une folle. Je sais ce que c’est de vivre avec une certaine pression sur les épaules. Certes, je ne fais pas partie d’une famille, ponte de la mode, mais mon père est sénateur et à chaque campagne, chaque meeting, chaque soirée donné en l’honneur de mon père ou de son parti, je dois faire la promotion, dire que voter pour le sénateur Buckley, c’est signer avec la confiance, la famille et un futur prometteur pour l’état de Californie, alors, je comprends qu’au bout de tant d’années, faire la promotion d’un truc soit pompant et qu’on commence à en avoir marre. » Je souris et nous entrâmes dans la boutique.

Une demi-heure plus tard, alors que j’étais en train d’essayer une paire de Jimmy Choo, Payson m’appela d'un geste de la main. J’arrivai vers elle, façon canard boiteux puisqu’une de mes deux chaussures avait un plus grand talon que l’autre et regarda la jeune femme. Elle me demanda alors si ça ne faisait pas trop girafe avec sa grande taille et aussi si j’avais déjà marché avec des Louboutin, histoire qu’elle ne se casse pas quelque chose avec des chaussures de Christian, il ne lui pardonnerait pas d’après la jeune femme. Louboutin était ma marque de chaussures préférée, j’en avais plus d’une cinquantaine de paires dans mon dressing plus une vingtaine à la maison de confrérie. Ce qui me fit bizarre, c’est qu’elle l’appelle par son prénom. A la maison, j’avais plus l’habitude d’entendre des noms comme James, Angelina ou encore Robert ou Jennifer pour ces stars qui avait demandé l’expérience de maman lors d’un procès quelconque ou d’une demande pour une adoption ou l’achat d’une propriété à Beverly Hills ou qui était des amis de papa et qui le soutenait dans ses campagnes donc entendre l’étudiante prononcer le nom de l’homme qui était à la tête des plus divines créations servant à couvrir nos petits petons, ça me faisait un peu bizarre. Je restais interloquée quelques secondes avant de relever la tête et d’admirer la jeune femme. « Certes, ça fait un peu bizarre de mettre des talons en plus d’être grande, mais regarde-moi, je fais 1m78 et je mets des escarpins ayant des talons mesurant entre 5 et 10 cm donc être une girafe, je ne pense pas qu’on peut faire pire que moi. En tout cas, elles te vont très bien et puis, marcher avec des Louboutin, c’est très facile et on est très bien dedans. Personnellement, je n’ai jamais eu de problèmes avec. » J’imaginais alors Payson dans une robe de soirée noire avec ses cheveux lâchés. Elle serait divine.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson EmptyDim 8 Jan - 19:06

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Si on m'avait dit que je serai presque heureuse de rencontrer une jeune femme de mon ''milieu'' je n'y aurai jamais cru. Cela faisait trois longues années que j'étais à Berkeley et tout ce que je savais des Epsilons c'étaient qu'ils étaient tous – ou presque – des fils à papa et à maman, qu'ils vivaient une cuillère en or dans la bouche et que cela ne les gênait pas plus que cela. Rencontrer une jeune femme qui ne pétait pas plus haut que ses fesses et qui ne se baladait pas avec une tenue hors de prix me faisait plaisir. Enfin, ça se trouve, elle portait une des plus belles créations d'une grande marque de vêtements mais ça, je n'en savais rien. Mon goût pour la mode et les belles choses était franchement limité. Un jeans et un haut trop large faisait largement l'affaire et même si je savais que ma grand mère ne supportait pas que je vive comme cela, je le faisais, envers et contre tout. Toute mon enfance, je l'avais passé dans un justaucorps qui ne cachai que le stricte minimum de mon corps. La gymnastique avait été toute ma vie et je ne regrettais pas ce que j'étais, qui j'étais et ma certaine notoriété en gymnastique mais aussi en tant que petite fille de Mme Chanel. Mon nom était un passe partout et je commençais enfin à l'accepter, au bout de vingt trois ans. J'avais d'abord très mal vécu la nouvelle, ces gens qui venaient de partout pour me parler de cette marque si connue, me parler de ma grand mère, les nouvelles collections. Il fallait avouer que je n'avais pas tout compris au début. Qu'est-ce qu'ils me voulaient tous ceux là ? Et aujourd'hui, je regardais mon passé en souriant. Être une Chanel n'était pas une chose facile tous les jours mais je le vivais bien, je commençais à me plaire dans la peau de l'égérie de la marque, bien que je me débrouillais toujours pour que personne à la faculté ne voient mes promos dans un certain champ autour de Berkeley. Cela était une clause de mon contrat et j'étais heureuse d'avoir pu la négocier ; je voulais garder une certaine intimité dans ma vie estudiantine et c'était bien mieux comme cela. Peut être qu'un jour je serais prête à exposer mes jambes dans les grandes avenues de la ville. Mes longues jambes sur des chaussures plus qu'hautes. Je n'aimais vraiment pas marcher avec de telles chaussures et ma grand mère l'avait compris. J'enfilais les talons pour le temps des photos et je retrouvais le sol dès que c'était fini. Cette sensation du sol frais, j'aimais cela et ça me rappelait la gymnastique. C'était peut être pour cela que j'étais toujours sur du plat : en souvenir de mon passé, de ma passion. « D'accord... Enfin, ça doit être un peu plus agréable que les premières fois quand même... A moins d'être totalement sadomasochiste et d'aimer souffrir » Un léger rire sortit de ma bouche, je me demandais vraiment comment on pouvait faire les magasins – et donc piétiner comme cela – avec de tels talons, c'était vraiment une énigme pour moi. Peut être que si j'essayais, je comprendrais mieux tout cela mais c'était un peu au dessus de mes forces, en quelque sorte. L'écoutant parler de sa famille, j'avais comme l'impression de m'entendre parler. Elle aussi devait faire la promotion de tas de choses, toujours bien se comporter sinon elle finissait en première page du nouveau magasine à la mode. J'avais vu mon visage trop de fois en première page et je ne supporterai pas de le voir une nouvelle fois « Oui je vois... Heureusement que ma grand mère vit à Paris et qu'elle me laisse tranquille tout le reste de l'année parce que je ne pourrais pas supporter cela bien longtemps. Quand on t'entend parler on croirait que tu as appris ton discours par cœur. C'est aussi.. chiant que ça ? » Je n'avais jamais eu trop de problèmes depuis que j'étais l'égérie de Chanel. Certes, il y avait toujours des soirées importantes à l'autre bout du pays, je devais me déplacer pour promouvoir la marque mais ce n'était pas très gênant. Ce n'était qu'une soirée tous les x temps et ce qu'on nous servait comme champagne et toast étaient vraiment pas mal. Je n'ai pas toujours connu ce luxe et cela ne me gène pas tant que cela. Cependant lorsque j'entendais la jeune femme parler, j'avais vraiment l'impression que je n'avais pas à me plaindre et qu'elle devait en baver pour tout ce qui était meeting. Avoir un père sénateur devait être insupportable et on devait surement devoir déménager assez souvent. Je n'avais pas ce problème et dieu merci, un déménagement hors de San Francisco serait juste impensable. Entrant dans la boutique, j'étais sur le cul, il y avait trop de chaussures pour une personne normale.

Je n'étais pas très douée pour la mode et lorsque je me mis debout avec ces chaussures, j'étais quelque peu mal à l'aise. Ce n'était pas mon style mais j'avais totalement craqué sur ces dernières. Je ferais pas mal d'heureux en portant les créatrices de Christian Louboutin et il serait presque du genre à débarquer ici pour me remercier en personne. J'avais toujours poliment refuser de porter ses chaussures puisque j'avais peur de tomber d'une quelconque façon et je ne voulais pas lui faire cet affront. Il était si talentueux qu'érafler une de ses chaussures serait un crime. J'écoutais Jodie me parler tout en faisant quelques pas et j'étais choquée par le côté confortable de ces chaussures. Maintenant, il ne faudrait la robe parfaite qui irait avec mais pour cela, je faisais confiance à ma grand mère. Elle avait toujours le don de m'envoyer une robe Chanel sur demande. Elle était un peu trop généreuse avec moi mais je n'allais pas m'en plaindre. Tutoyer le créateur de ses chaussures devant la jeune blonde devait être étrange pour elle, elle devait se dire que j'étais quelque peu culottée et je ne manqua pas de m'expliquer « C'est vrai qu'on est à l'aise dedans. Bon, je ne les porterai pas des heures d'affilés mais c'est agréable quand même... Je suis désolée de tutoyer Louboutin comme cela mais je le connais depuis bien longtemps... Il passe pas mal de temps avec ma grand mère pour des arrangements lors de défilés, de promotion et tout ce qui va avec. Il va m'en vouloir d'acheter une paire de ses chaussure. Je l'entends déjà me dire qu'il aurait très bien pu m'en faire des sur mesures... Enfin bon. Par contre toi tu sembles avoir un problème avec tes chaussures ou c'est moi qui vois de travers » En effet, Jodie n'était pas ''droite'' elle était un peu penchée – bon très légèrement – mais je l'avais vu en arrivant vu qu'elle boitait à moitié. Enlevant les chaussures que j'avais aux pieds, je descendis d'une bonne dizaine de centimètres et c'était agréable. Je ne savais pas si je supporterais de tels chaussures longtemps, mes pieds allaient souffrir ainsi que mon dos mais j'étais là pour profiter après tout. J'attrapa une autre paire de chaussures, des bottines noires de la même marque que celle que je venais de retirer J'étais vraiment à l'aise dedans et regarda Jodie avec un petit regard ''assassin'' « Si j'achète la moitié du magasin, je vais t'en vouloir ! En tout cas, je ne te l'ai pas dis mais les tiennes sont sublimes, c'est des... » On pouvait me mettre des chaussures kiabi à côté de chaussures de grandes marques, je ne voyais pas la différence, sauf celles de Louboutin et ses semelles rouges. J'appréciais la compagnie de Jodie et elle risquait de me faire découvrir pas mal de choses que je ne prenais même pas le temps de regarder en temps normal !
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson EmptyDim 15 Jan - 14:30

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Les femmes nulles suivent la mode, les prétentieuses l'exagèrent, mais les femmes de goût pactisent agréablement avec elle. Ce que vous mettez reflète ce que vous ressentez. En général, cette phrase est vraie. La mode, c’est créer des objets qui reflètent votre état d’esprit. Exemple concret : un personne habillé avec des couleurs vives est généralement heureuse, on ne met pas une robe jaune citron à un enterrement où tout le monde pleure et est triste. La mode, c’est aussi simple que ça et c’est pour cette raison que c’est un univers que j’apprécie énormément et qui me fait voyager en permanence. Dans ce monde, ce que j’appréciais plus particulièrement, c’était les chaussures. Mon dieu, de vrais bijoux dont je ne saurais me passer ! D’ailleurs, ça me fit très plaisir quand Payson me dit qu’elle appréciait les miennes même si elle se demandait comment on pouvait marcher des talons aussi hauts. Effectivement, aujourd’hui, je portais une paire de Louboutin turquoise aux talons aiguilles qui mesurait une dizaine de centimètre. J’expliquai alors la mésaventure qu’il m’était arrivé lorsque j’avais mis des chaussures à talons pour la première fois. Après, j’avais mis des bottillons aussi haute que les escarpins que je portais aujourd’hui. Pour une première fois, je n’aurais pas dû viser si haut. Je regardais Payson qui dit que ça devait être sûrement être plus agréable que les premières fois à moins d’aimer souffrir. Je souris. « Effectivement, c’est plus agréable même s’il m’arrive encore d’avoir des ampoules et des cloches, mais bon, ça c’est le lot de toutes les paires de chaussures même les plus plates. La première fois que tu les mets, tu as toujours mal aux pieds. Oui, mais je te rassure, je ne fais pas parti des gens qui aiment la souffrance. Me faire mal est la chose que j’essaye d’éviter le plus au monde même si c’est excessivement difficile. » La conversation dévia sur les obligations de promouvoir quelque chose en rapport avec sa famille. Alors que la demi-sœur d’Arizona devait s’occuper de Chanel, j’avais la lourde tâche d’assurer le poste de sénateur de Californie à mon paternel. Chez les Buckley, la politique était ce que la médecine était à la famille Grey ou à celle du Docteur Mamour dans Grey’s Anatomy, soit une chose plus qu’importante qu’au moins un membre de la famille – en général le premier – devait choisir comme carrière professionnel afin de continuer la descendance et le pouvoir de notre arbre dans ce domaine où le mensonge et la comédie sont les maitres mots. Payson m’informa que sa grand-mère vivait à Paris et qu’elle était heureuse de ne pas habiter au même endroit qu’elle puisque la blonde ne supporterait pas ça, c’est-à-dire promouvoir Chanel à son insu, bien longtemps. Elle me demanda alors si devoir suivre Mr Buckley dans tous ces déplacements étaient si ennuyant que je ne le laissai paraitre dans l’intonation de ma voix et dans le fait que je connaissais, apparemment, le texte par cœur. « Eh bien, ce n’est pas que c’est ennuyant, mais ça ne m’intéresse pas. Je connais mon texte à force de le répéter puisque je ne fais que la potiche. Reléguée au même rôle que ma mère dans ces rencontres politiques, je ne fais que répéter ça toute la journée à des gens que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam et qui sont là pour écouter mon père ou tout autre membre du parti discuter réforme, loi et toutes ces choses qui doivent faire prospérer l’état californien. » Je soupirai. « Mais bon, on s’y habitue à force et quand on fait ça depuis son adolescence, on commence à savoir ce qu’on doit dire ou pas, comment prendre les gens dans le sens du poil pour leur faire voter pour mon père,… Je me dis que si ça le rend heureux et que ça l’aide à garder une place importante et un travail qui lui plait, je peux bien lui faire ce plaisir. » J’admirais mon père même si le fait qu’il m’impose certaines choses, certains comportements et même mes études m’agace. Je ne le voyais pas souvent, mais je savais que je pouvais compter sur lui quoiqu’il m’arrive donc si je pouvais l’aider et être là pour lui quand il me le demandait et ce même si ça me faisait chier de faire ce qu’il me demandait, je continuerais sans hésiter.

Je m’étais directement dirigée vers Payson quand elle m’avait appelé, sûrement pour me demander mon avis sur la paire de chaussures qu’elle venait d’essayer. Elle me montra une paire de Louboutin et me demanda de la conseiller sur l’effet girafe et si les chaussures de la très célèbre marque française était confortable ou pas. Je lui donnai les indications dont elle avait besoin, toujours perchée sur une chaussure plus grande que l’autre. Et apparemment, ça s’était remarqué puisqu’après m’avoir dit qu’elle était à l’aise dans la paire d’escarpins qu’elle avait choisi et m’avoir confié pourquoi elle appelait le créateur par son prénom, la jeune femme me demanda pourquoi j’étais de travers. J’eus un léger rire. « C’est vrai que d’entendre qu’on tutoie le dieu de la chaussure est un peu déstabilisant, mais quand on y réfléchit, ce n’est pas si dérangeant que ça. A la maison, c’est que j’ai plus l’habitude qu’on appelle Angelina Jolie, Chris Brown ou James Cameron par leur prénom – ma maman est avocate pour les stars –, mais c’est tout. Et non, tu ne vois pas de travers. C’est juste qu’une des chaussures à un talon un peu plus haut que l’autre donc je suis un peu bancale. En tout cas, elles te vont très bien. » Je retournai sur le siège que je m’étais choisi et enlevé la chaussure que je portais pour l’échanger avec une paire de richelieu Dior de couleur noir alors que la petite-fille Chanel choisissait une paire de bottines de la marque à la fameuse semelle rouge. Elle se tourna alors vers moi, me jetant un regard noir en me disant que ce serait de ma faute si elle achetait la moitié du magasin. Elle ajouta qu’elle trouvait les mienne très jolie. Elle bloqua cependant sur la marque. Je souris. « Je ne suis pas responsable de ton envie d’acheter. Tu n’avais qu’à me dire que tu avais le même pêché mignon que moi, c’est-à-dire les chaussures. Celles que j’avais avant étaient des Jimmy Choo et celles que je porte maintenant sont de la marque Dior. » Sa grand-mère devait sûrement connaitre la célèbre maison française. Mon dieu, je crois que même si elle agaçait ses deux petites-filles, mamy Chanel était un personnage que j’aimerais rencontrer, elle me faisait déjà rêvé avec toutes ses connaissances.
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson EmptyVen 20 Jan - 20:52

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Je n'étais pas très féminine, je le savais très bien et en voyant arriver Jodie, je le sentais encore plus. D'aussi longtemps que je m'en souvienne, j'avais toujours été une jeune femme plutôt garçonne, celle qui n'aimait pas montrer ses jambes lorsqu'elle sortait de chez elle. La gymnastique y était pour quelque chose, je le savais très bien. J'avais passé tellement de temps les cuisses à l'air, à montrer mes fesses, à être dans des habits moulants que maintenant, ce n'était plus pour moi. Mes formes n'étaient plus ce qu'elles étaient à mon apogée gymnastique – et encore heureux – et j'avais du mal à m'y faire. À cela s'ajoutait mes problèmes récents du viol, de mon manque de confiance étrangement poussé. Je devenais un peu l'ombre de moi même, la jeune femme qui a du charisme, qui pourrait être plus que magnifique en robe mais qui se cachait derrière ses jeans, ses hauts trop large et tout ce qui allait avec. Je détestais le regard d'autrui et c'était pour cela que talons, robes ou autre étaient le genre de chose que j'évitais comme la peste. J'étais grande et je ne me voyais pas trop porter des talons de dix à quinze centimètres en toute occasion. Bien entendu, j'adorais les talons, je trouvais cela magnifique mais je savais aussi que la douleur qui allait avec était assez éprouvante après certaines activités. Faire les boutiques en talons était une folie et je plaignais les pieds de la jeune Epsilon. Piétiner était horrible, il n'y avait pas à dire mais cela ne semblait pas gêner la jeune femme. Je faisais vraiment ma curieuse en lui posant des tas de questions, ce qui pouvait très bien la mettre mal à l'aise mais bon, j'étais comme ça : un peu trop curieuse et je cherchais toujours des avis sur des choses x ou y. Je ne me lançais jamais dans quelque chose d'inconnu sans y avoir pensé trois à quatre fois avant, prévisible mais je voulais éviter de me tromper. « Oui c'est par habitude quoi, comme tout. Plus tu pratiques, moins tu sens la fatigue même s'il faut avouer que ça ne doit pas toujours être agréable. Oui, je suis bien entrain de comparer le fait de porter des talons avec un sport de plus ou moins haut niveau » Je riais légèrement et me rendais compte de mon idiotie grossissante au jour le jour. Ce ne devait pas être si difficile que cela avec un peu d'entraînement, comme tout mais j'avais toujours du mal à comprendre pourquoi se faire mal aux pieds... Enfin, chacun faisait comme il voulait et il faudrait littéralement que je m'y mette pour tenter de faire plaisir à ma famille mais aussi pour me permettre de tourner une page définitive avec mes problèmes passés. Je pouvais être une nouvelle femme et je n'allais pas cracher dessus, ce serait fou. Il faudrait aussi que je commence à m'habituer à être regardé de la sorte. Je n'y arrivais toujours pas depuis ma plus tendre enfance, j'avais toujours l'impression d'être fixée et cela commençait à tourner à la paranoïa. Chaque chose en son temps comme on dit souvent et là, c'était le moment parfait pour changer ; devenir une Payson bien plus sexy, sûre d'elle et qui n'avait pas envie de frapper chaque personne la regardant un peu trop intensément. J'avais toujours peur de faire quelque chose de mal, de passer pour une cruche, que quelqu'un m'ait reconnu sur une publicité – ce qui était fortement probable – sauf que là, c'était le cadeau de ma grand mère pour mes vingt trois ans qui était en cause ; ce fichu sac à main magnifique mais qui me valait bien des problèmes de confiance en moi. Jodie connaissait la même chose que moi mais d'une autre façon, elle faisait partie d'une famille haut placée dans la politique, moi dans la mode. Les milieux étaient bien différents mais c'était la loi du plus fort et de la plus belle figuration qui comptait : Chanel m'avait comme égérie, le père de le jeune Buckley avait sa fille, prête à ressembler à un robot pour faire plaisir à son paternel. Nous étions pareilles : là pour notre famille même si ça ne nous arrangeait pas tout le temps. « Je te comprends totalement. C'est pareil avec ma grand mère. Ma mère ne fait pas le quart de ce que je fais mais bon, je ne me vois pas lâcher ma grand mère par pure volonté, elle a toujours été là pour moi et je suis l'égérie de la marque, c'est pas rien, même si des fois je rêve que tout cela s'arrête. Poser comme une potiche pendant x heures, répondre à des questions dont tout le monde se fout c'est bien cinq minutes mais après voilà quoi. Tu ventes les mérites de ton père, moi une marque dont je suis l'héritière et unique héritière. On remercie super mamie d'avoir écartée tous ses autres petits enfants. Ça ne se finira jamais... » Jamais. J'espérais que ma grand mère décide de mettre quelqu'un de plus compétent que moi ou que je pourrais gérer l'entreprise de San Francisco mais j'avais du mal à y croire, beaucoup de mal. Pour le moment, elle avait toute sa tête mais je devrais être sa tutrice au cas où.. J'avais de bons rapports avec ma grand mère mais elle délirait totalement en pensant que je pourrais gérer tout cela de moi même, je n'étais pas surhumaine et n'y connaissais rien en création, design et économie. J'encaisserai l'argent en fin de mois et le dépenserais dans des tas de choses comme les chaussures. J'avais l'impression d'être au paradis des chaussures avec Jodie. Nous étions entrées dans un magasin qui faisait toutes sortes de marque plus exorbitantes les unes que les autres. Bon, en même temps, nous étions dans le centre commercial qui était réputé pour avoir des boutiques plus chères les unes que les autres, c'était d'ailleurs ici que ma grand mère avait fait implanter sa boutique Chanel il y a quelques années de cela. « Angelina Jolie, Brad Pitt et tout ce qui va avec ? Mais c'est merveilleux ! Tu les as déjà rencontré ? Ça y est, je recommence ma curiosité ! Le dieu de la chaussure, carrément ? Il serait heureux d'entendre cela en tout cas ! Il est un peu comment dire, toujours à douter de ce qu'il fait alors que ses chaussures font juste parties des plus belles choses que j'ai vu sur terre. J'ai du goût, même si on croirait pas trop comme ça et je repère bien les choses ! Il te manque peut être la petite talonnettes en plastique pour éviter d'abîmer le talon non ? » Je savais quand même quelques choses sur la mode dont le fait qu'il devait y avoir un petit talon pour éviter d'abîmer la chaussures. Je connaissais pas mal de choses mais en ce qui concernait les marques, j'étais d'une nullité extrême. Dior, Jimmy Choo, aucune idée de qui faisait quoi. Je reconnaissais juste les louboutins. Marchant vers la jeune Buckley, je lui fis par de sa ''responsabilité'' si j'achetais la moitié de la boutique. Bien entendu, ce n'était pas de sa faute mais je me devais de trouver un responsable. « J'adore les chaussures et les robes, j'en ai des tas mais ne les porte jamais. Je n'aime pas trop montrer mes jambes. En tout cas, celles ci te vont aussi très bien ! Mais ce n'est pas le genre de chaussures qu'on met à l'école vu le talon doré... Enfin je dis ça mais j'y connais rien du tout ! » Absolument rien alors tais toi Chanel-Stinson. À ce moment même, je regrettais qu'Arizona ne soit pas là parce que cette sortie était vraiment agréable et tout ce qui allait avec.

Cela faisait une bonne demi heure que nous étions sorties de la boutique de chaussure et nous faisions déjà une petite pause dans un café. Se désaltérer avant de repartir dans des boutiques plus ou moins élevées. J'avais vu une magnifique robe dans la devanture de Sinéquanone et je comptais bien l'essayer. Cependant, je discutais un peu avec Jodie, histoire d'apprendre à la connaître « Et tu habites San Francisco depuis longtemps ? Tu fais quoi comme étude ? Quelque chose en rapport avec la politique ? » Bon, elle connaissait ma curiosité. Après avoir répondu à mes questions et moi aux siennes, nous payâmes notre petite pause détente et je me déplaçais vers le Sinéquanone juste en face de nous. J'étais toute excitée à l'idée d'essayer cette robe qui me faisait de l'effet depuis quelques minutes. Sourire aux lèvres, la robe était juste en face de moi. « Dommage que les fêtes de fin d'année sont terminées parce =19]cette robe est une pure beauté. Tu ne trouves pas ? » Le côté froufrou faisait un peu robe de soirée mais bon, j'avais craqué sur le mannequin dehors et j'étais sûre qu'elle m'irait comme un gant, il y avait plutôt intérêt !
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MessageSujet: Re: Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson Ce n'est pas parce qu'on ne se connait pas qu'on ne peut pas s'amuser - Payson EmptyLun 30 Jan - 21:44

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La mode n'est ni morale, ni amorale, mais elle est faite pour remonter le moral. Pour moi, mettre des chaussures à talons rendait la silhouette plus fine, la femme devenait tout de suite plus gracieuse quand elle prenait quelques centimètres. C’est d’ailleurs pourquoi je mettais si souvent des escarpins ou autres formes de souliers augmentant ma taille même si je n’en avais pas besoin et que tout le monde me trouvait également très belle quand j’étais à plat. Tout ceci, bien entendu, était apparemment le contraire de ma nouvelle amie. Elle l’avouait elle-même ne pas être très féminine. Pourtant, c’était une jolie jeune femme. Grande, aux formes discrètes, elle ferait sûrement sensation si elle prenait le temps de mettre des vêtements qui la mettait en valeur. Après, ceci n’était que des conseils et si elle ne voudrait pas en tenir compte quand – si j’y arrive – je les lui donnerai, ce n’est pas grave. Après tout, elle faisait ce qu’elle voulait. Payson me dit alors que, pour porter des talons, il fallait bien de l’entrainement, au même titre que bien d’autres choses, même si ça n’empêchait pas d’avoir des douleurs certaines fois. Elle m’avoua qu’elle était bien en train de comparer le port de talon à un sport de haut niveau. Cette remarque me fit rire. « Tu n’as pas tout à fait tort à vrai dire. Certaines chaussures comme celle que Lady Gaga porte requièrent un entrainement particulier. D’ailleurs, je ne mettrais jamais des chaussures avec d’aussi haut talon que celles qu’elle met. Cette femme est peut-être une chanteuse que j’affectionne particulièrement, avec un style déjantée que je trouve respectable, je ne comprends toujours pas comment elle peut avoir des souliers aussi hauts, ça doit être une horreur de marcher avec. » Pour une fois que je comparais le port de talons à l’horreur absolu, je suis sûre que Payson serait de mon avis. Comment ne pas l’être vis-à-vis de la déesse du scandale vestimentaire ? J’avais beau trouver son culot remarquable, certaines – pour ne pas dire la plupart- étaient un peu bizarres, à la limite du mauvais goût. Pourtant, j’étais persuadée qu’on s’entendrait extrêmement bien si nous nous connaissions un minimum, ce serait sûrement la même chose qu’avec le bon nombre de filles de politiciens ou de politiciennes que j’avais fréquenté grâce à mon père, Barthélémy Connor Buckley III, homme pour qui je devais faire la potiche en répétant toujours le même discours. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour ses parents, pour qu’ils soient fières de vous dans ce milieu très fermé de la haute société riche et puissante ? Payson savait très bien de quoi je parlais puisqu’elle avait à subir les mêmes choses, mais dans le domaine de la mode. Unique héritière, égérie et une grand-mère qui avait toujours été là pour elle, elle m’avoua qu’elle n’était surtout pas prête à abandonner cette dernière, ce que je comprenais totalement. Et apparemment, elle n’en avait pas « le droit » puisque Mme Chanel avait évincé tous ses autres petits-enfants pour n’avoir plus qu’à s’occuper de Payson. Heureusement que chez nous, ce n’était pas le cas, mon père ayant imposé à mon frère ainé à faire de la politique et moi à faire la potiche, les enfants Buckley étaient tous relégué à une tâche. Je souris. « Au contraire, nous, papa nous fait tous participer. Maman et moi sommes les potiches, celles qui sont là pour faire jolis et qui montrent combien Mr Buckley est un mari aimant et un père dévoué au bonheur de ses enfants. Quant à mon frère, il fait de la politique pour perpétrer la tradition familiale qui veut que le premier né masculin fasse de la politique. Jusque maintenant, les Buckley ont eu de la chance de chaque fois, voir leur première naissance être un petit mec. Je n’ose pas imaginer si mon frère ou un de ses descendants ne faisait que des filles. Ce serait drôle. » Oh, je ne serais sûrement plus là pour le voir, mais si c’était le cas, ça me ferait sûrement bien rire puisqu’avoir un garçon comme un premier né était presque devenu une institution dans ma famille et pour mon père, ça ne devait pas changer.

Notre entrée dans le magasin de chaussures fut épique. La vendeuse courut partout tellement nous étions au paradis et qu’on essayait différentes paires. C’est alors que nous parlâmes « relation ». Alors qu’elle connaissait plus de la moitié des grands créateurs, je connaissais beaucoup de stars du cinéma et de la chanson. Alors qu’elle s’excusait de la curiosité de sa demande – est-ce que oui ou non, j’avais déjà eu la chance de rencontrer Brad et Angelina ? –, Payson ajouta que Christian Louboutin serait enchanté de savoir que je le considérais comme un dieu. Elle me dit ensuite que je devais peut-être porter une talonnette en plastique sous l’escarpin au plus petit talon pour qu’il soit aussi grand que l’autre. Elle n’avait pas tort, mais ça arriverait si je mettais deux chaussures différentes comme c’était le cas présentement. « Oui, j’ai déjà croisé le couple Jolie/Pitt à diverses soirées de gala et autres cérémonies en faveurs de causes importantes. Ce sont des gens charmants, à la fois simple, mais aussi – sûrement à cause de leur surmédiatisation – un peu parano. Eh bien, n’hésite pas à lui rapporter mes propos. Si ça peut le motiver à créer encore plus de chaussures, je suis partante pour que tu lui rapportes un tas de compliment sortis de ma bouche. Ah, mais non, ne t’inquiète pas, je n’ai pas besoin d’embouts en plastique. C’est juste que ce n’est pas le même soulier sur mon pied droit que sur le gauche. » J’eus un rire léger avant de contrecarrer la jolie blonde au sujet de ma responsabilité dans l’achat de plusieurs paires de chaussures. Elle m’avoua alors qu’elle adorait les robes et les chaussures, qu’elle en avait des tas, mais qu’elle ne les mettait jamais parce qu’elle ne voulait pas montrer ses jambes. Mais quel gâchis ! Je suis persuadée que derrière ce jean se cache une magnifique paire de gambette qui n’attendent que d’être vue par toute l’université. En général, les jambes sont la partie du corps que les hommes préfèrent chez la gente féminine et il n’avait pas tort même si personnellement, j’avais une préférence pour mes yeux. Payson jeta alors un regard à la paire de richelieus que je portais et ne s’empêcha pas de dire que ce n’était pas le genre de chaussures qu’on mettait à l’université à cause du talon doré. Elle n’avait pas tort. « En résumé, toi et moi, on était faite pour s’entendre. J’ai aussi une grande passion pour les robes – puisque pour les chaussures tu l’avais déjà remarqué – et même si je ne les mets pas toutes, j’essaye d’en mettre assez souvent. Après, je comprends que tu n’aimes pas dévoiler tes jambes, mais je suis persuadée qu’une belle robe de ta grand-mère ou d’une autre marque avec une belle paire d’escarpins et bien, ça t’irait à merveille. Là, maintenant, je t’imagine déjà et je te vois, tu es resplendissante. Effectivement, tu as raison, ce n’est pas le genre de chaussures que je mettrais à l’université, mais en soirée, à un brunch, une cérémonie quelconque, elles me seront très utiles, c’est pourquoi au même titre que les autres, je vais les prendre. »

A peine sortie du magasin de chaussures que nous nous installions déjà à la terrasse d’un café pour boire un verre. Essayer des souliers à talons, ce n’était pas quelque chose de tout repos vous savez. C’était même extrêmement physique comme exercice. Une pause était donc bien méritée. Alors qu’on nous servait notre commande, Payson me demanda si j’habitais depuis longtemps à San Francisco et si je faisais des études en rapport avec la politique. « J’habite depuis toujours à San Francisco, je suis née ici et je n’ai jamais quitté la ville, seulement pour partir en vacances bien sûr. Aussi non, je fais des études de médecine, rien à voir donc avec les ambitions politiques de mon père. Même si je dois avouer que j’aurais préféré prendre un autre cursus. Et toi ? Quel genre d’études as-tu choisi d’entreprendre ? Et San Francisco, seulement depuis ta première année à Berkeley ou ça date de quelques temps avant ton entrée à l’université ? » Elle répondit alors que nous payons notre commande. Nous nous dirigeâmes ensuite vers Sinéquanone où je vis une Payson tout sourire qui m’indiqua une robe en me disant qu’elle lui plaisait et qu’elle avait intérêt à lui aller. « Je n’en doute pas. Personnellement, j’ai une petite préférence pour celle-ci, c’est pourquoi je te laisse celle que tu viens de me montrer, elle t'irait mieux qu'à moi de toute façon. Allez ! Entrons et allons essayer tout ça ! » Nous entrâmes alors dans la boutique.
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