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so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya

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MessageSujet: so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya EmptyJeu 5 Jan - 4:31



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« maintenant que l'on est mariée, l'amour peut-il s'installer entre nous? peut-on vivre avec ce mariage ou le divorce est uniquement la seule solution?»

Une drôle de situation s’est produite durant le début de l’année 2012. Alors que je me trouvais complètement ivre durant une virée à Las Vegas, je me suis retrouvée, le lendemain matin, avec un jonc de mariage au doigt. De ce que je me souviens, c’est que je m’étais retrouvé devant Elvis et après, ce n’est qu’un énorme trou noir. Je n’y comprenais rien pour être honnête, mais au moins, je ne m’étais pas mariée à n’importe qui. Cette personne, je la connaissais bien, donc cela m’a un peu rassuré. Après avoir tenté de se divorcer, nous avons échoué nos démarche, me retrouvant toujours liée jusqu’à la fin des temps à Maya. Je ne sais pas si cette situation m’enchante ou si elle m’effraie. C’est complètement bizarre comme situation, car j’adore Maya et même que je l’adore énormément, mais j’étais loin de me douter que j’allais me retrouvé mariée à elle. Disons que j’aurais préféré que la situation s’avère être autrement. J’aurais grandement préférée que de l’amour s’installe tout d’abord entre nous, que nous bâtissions une bonne relation et pour peut-être éventuellement se mariée et puis au final avoir des enfants. Disons que j’avais brûlée plusieurs de ses étapes et que selon mon raisonnement, j’aurai bientôt des enfants. Non, cela ne fonctionne pas comme ça. On a beau être mariée, mais s’il n’y a pas d’amour entre nous, le mariage ne peut fonctionner. J’ignore complètement ce qu’en pense la jeune femme de tout ça. Au moins, j’ai pu savoir qu’elle ne m’en voulait pas. Peut-être était-ce un désir caché à l’intérieur de nous-même. On dit souvent que l’alcool nous pousse à faire des choses que l’on voulait déjà faire lorsque l’on était à jeun. J’ignorais que devrait-être ma façon de penser face à cette situation. J’avoue qu’en y repensant, elle peut être drôle, mais en même temps, elle est un peu inquiétante.

Je devais donc faire le point avec ma femme, si je peux l’appeler comme sa étant donné que l’on est mariée. C’est pourquoi je l’ai invité à venir au restaurant avec moi afin que l’on puisse parler de cette situation plutôt inusité tout en sirotant un petit verre de vin. Peut-être qu’elle n’avait pas envie de divorcer? Je crois que là-dessus, je dois me tromper, puis que l’on était tous devant un avocat afin de demander le divorce qui n’a pas fonctionné. Ce que j’ignore le plus, c’est si la jeune femme a préféré cacher le mariage à tout le monde en retirant sa bague. Moi, j’ai décidé de me la jouer honnête, donc je l’ai gardé. Je ne sais pas pourquoi, vu que l’on est pas du tout amoureux, mais une petit voix dans ma tête m’a ordonnée de la garder, ce que j’ai fait bien évidemment. De toute façon, ne n’ayant pas personne en qui décevoir étant donné que je n’ai pas de famille, cela me donnerait rien de vouloir le cacher à pleins de personnes. Je crois que tout le monde doit porter aucune intérêt face à ma vie qui est selon moi plutôt sans intérêt. Malgré que cette histoire pourrait bien paraitre plutôt intéressante lorsqu’elle est racontée a d’autre personne. Moi je me dis que si on ne me pose pas la question, je ne vois pas l’intérêt d’en parler. Le plus idiot là-dedans, c’est que je vais probablement attirer l’attention avec cette bague qui est à mon doigt. Dois-je dire la vérité ou m’inventer une histoire? Non, il n’est pas question que je mente sur moi-même. Pour moi, mentir à quelqu’un, c’est comme se mentir à sois même. C’est complètement idiot de faire ça.

Arrivé au restaurant, je me dirigeai vers une table pour deux en attendant patiemment ma fiancée qui n’était pas encore arrivée. Je commandai alors une bouteille de vin rouge afin d’en boire calmement lorsque moi et ma fiancée parleront tranquillement de cette situation. J’ai beau en être bien conscient, on dirait que je ne le réalise pas et je ne sais pas pourquoi. Probablement que c’est lorsque je devrai séparer tous mes biens avec elle que je vais le réaliser. C’est méchant à dire, mais tous pouce pour que cela arrive puis qu’aucune amour s’est installé avant de se marier. Es-ce que cela peut changer? Je l’ignore. Suffit de faire le point avec ma fiancé.


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MessageSujet: Re: so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya EmptyJeu 5 Jan - 15:16

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    AIDHAN & MAYA

    « I can’t tell you what it really is, I can only tell you what it feels like and right now its a steel knife in my windpipe. I can’t breath when I still fight well I can fight, as long as the wrong feels right its like I’m in flight. High off of love, Drunk from my hate, its like I’m huffing paint and I love it the more I suffer. I suffocate and right before I’m about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it...Wait! Where you going? I’m leaving you. »

    Cette soirée au restaurant aurait presque des allures de rendez-vous galant si et seulement si le contexte s’y prêtait davantage. Pourtant, si Maya avait particulièrement soigné sa tenue pour l’occasion, elle ne prenait pas l’invitation d’Aidhàn comme une vile façon de la séduire. Il n’y avait jamais existé un tel relationnel entre eux et ce n’était certes pas leur petite escapade à Las Vegas qui allait changer quoi que ce soit à la donne. Pourtant, la blondinette aurait eu mille raisons de paniquer en cet instant. Ce maudit avocat avait mis absolument tout en œuvre pour que le divorce ne soit pas prononcé dans les meilleurs délais et désormais, les deux jeunes gens devaient s’arranger avec la situation par leurs propres moyens. En toute honnêteté, c’était également pour en parler que Maya avait accepté pareil rendez-vous dans un décor ne s’y prêtant pourtant pas forcément de prime abord. Pour l’occasion, les efforts qu’elle avait faits étaient évidents d’ailleurs. Elle s’était armée de la plus belle robe de son dressing, avec un drapé d’un blanc pur et des gants aussi immaculés que de la soie. Sa coiffure était également soignée, ses cheveux étant relevés en un chignon relativement lâche, dégageant son visage aux beaux traits de porcelaine sans pour autant offrir une vision trop stricte ou sévère. Maya avait l’air parfaitement inoffensive ainsi habillée, bien qu’elle soit tout de même l’héritière la plus fortunée du Japon. Elle ne voulait pas donner pareille idée de sa personne, surtout en face d’un ami commençant à connaître de nombreux aspects de sa personnalité. Il était loin d’être au courant de tout ce qu’elle avait bien pu vivre dans son existence, mais la blondinette tâchait de maintenir ses efforts de ce côté-là : Elle lui accordait sa confiance et évitait de prouver par a+b à quel point elle avait perdu foi en la race humaine depuis des lustres. Aidhàn n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle avait pu vivre, ne serait-ce que dans son enfance. Ses cauchemars en étaient d’ailleurs l’une des preuves, bien qu’il ne soit pas réellement question de partager à nouveau une nuit en présence du jeune homme. La conclusion qu’elle finissait par faire de ce voyage à Vegas, c’est qu’il se soit montré capable de l’apaiser suffisamment afin qu’elle n’ait ni sueur froide, ni cri perçant, ni réveil brutal tandis qu’elle était secouée par ses habituels cauchemars. L’alcool l’avait sûrement aidée à oublier l’espace d’un instant ses peurs les plus profondes et les plus marquantes. Ce soir, il n’était pas dit qu’elle ne soit pas possédée par l’irrépressible envie de le mettre sur le tapis, ou à défaut, de le lui avouer à demi mot. Peut-être que le jeune homme n’avait qu’une envie, c’était comprendre ce que pouvait bien penser Maya de toute cette situation étrange et inhabituelle.

    « Bonsoir ! Je ne suis pas en retard j’espère ? »

    D’accord, ils étaient mariés sur le papier, possédaient tous deux une belle alliance à leurs annulaires gauches respectifs, mais la charmante blondinette n’osa pas pour autant l’embrasser à pleines lèvres. Elle se contenta d’un simple baiser déposé sur sa joue, toute fidèle qu’elle était à cette image d’une nénette si peu habituée aux relations humaines. S’il était bien une personne au monde à ne pas être à l’aise avec les contacts physiques, c’était bien Maya. Il n’était donc guère étonnant à ce qu’elle ne s’assoit sans attendre, non sans sourire de manière sincère à Aidhàn, afin d’éviter de dévoiler la petite gêne étant tout de même la sienne.

    « J’avoue que j’hallucine encore du comportement de l’avocat !! Quel abruti ce mec, et dire qu’il est censé avoir fait plein d’études et être intelligent, je crois que c’est presque une insulte à l’intelligence en fait…Enfin bref ! Tout ça pour dire que je ne sais pas très bien quoi te dire vis-à-vis de tout ça, pour être honnête je veux me marier, mais je veux le contexte qui va avec, le frisson, la grande robe blanche, mon père qui me conduit à l’autel…Ca va peut-être te choquer, mais je suis assez coutumière des coutumes japonaises là-dessus et je ne te demandes pas de comprendre, juste d’accepter le truc. Si mon père apprend la chose, je crois que je peux dire adieu à ma petite vie tranquille aux Etats-Unis, ça c’est net ! »

    Hokuto Kammiya était quelqu’un de compréhensif, certes, et il était passablement au courant des coutumes diverses des USA…Mais cela ne l’empêcherait pas de ne surtout pas cautionner le comportement de sa fille unique, adoptée dans des conditions bien déprimantes. Maya était en quelque sorte son petit trésor, qu’il lui fallait protéger à tout prix, et il ne manquerait donc pas de faire la tête au carré au premier venu ayant en tête de lui faire du mal. Non pas que le jeune homme n’ait quoi que ce soit à craindre, mais il n’empêche que s’ils étaient aussi fautifs l’un que l’autre vis-à-vis de ce mariage non planifié, il n’en demeurait pas moins que Aidhàn était encore marié à une héritière d’une fortune colossale. Si son père l’apprenait, il risquait de subir un interrogatoire pénible et de rester un temps considérable dans le collimateur de l’homme d’affaires mondialement connu. Il n’était pas dit qu’il ne veuille endosser ce rôle…Personne de saint d’esprit ne pouvait le vouloir.

    « Je voudrais que tu me dises ce que tu en penses. Sois franc, on est entre nous, je te promets que je ne serais ni vexée ni en colère. Je préfère que tu me dises que tu veux divorcer direct quoi qu’il nous en coûte plutôt que de jouer une mascarade qui ne nous servira pas du tout…Les journaux ont déjà commencé à s’emparer de l’affaire et mon nom ne plaide pas en ma faveur : Je suis la fille d’un homme d’affaires. Forcément que je suis constamment une cible…Mais ce n’est pas une situation avantageuse pour toi. Je n’ai vraiment pas envie que tu sois harcelé, ce n’est pas ce que tu mérites. On a bu, on a fait une connerie…Mais on peut essayer de la réparer et d’avancer, tu ne crois pas ? »

    C’est ce que Maya espérait en tout cas. Que leur amitié survive à cette situation, qu’ils s’empressent d’oublier toute cette histoire et aient l’intelligence de ne surtout pas se monter l’un contre l’autre pour des prunes. Ici, il n’était pas question d’évoquer le mariage d’Andrea et d’Esmé…Ils se débrouillaient de leur côté et connaissant sa folle préférée comme Maya la connaissait, ils sauraient très bien se démerder dans leur coin sans avoir besoin d’une aide extérieure. Il n’y avait donc plus qu’à prier pour que ces deux là, bien habillés et présents au même restaurant, ne soient capables d’en faire de même.
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MessageSujet: Re: so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya EmptyVen 6 Jan - 4:47



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« maintenant que l'on est mariée, l'amour peut-il s'installer entre nous? peut-on vivre avec ce mariage ou le divorce est uniquement la seule solution?»

Si seulement cette soirée aurait pu être un rendez-vous galant au lieu d’une soirée d’explication à ce que l’on ressentait vis-à-vis ce qui c’était passé. J’avais peur de cette soirée pour être honnête. Je ne savais pas ce que la jeune femme pensait de tout ça. Le pire la dedans, c’est que je me demande réellement si j’ai envie de divorcer. C’est complètement absurde je le sais, mais si je me le demande, c’est que je me dis que c’est peut-être un signe du destin ou un truc du genre. Je ne suis pas du genre superstitieux, donc deux opinions me tournent en tête en ce moment. La première, c’est que je me dis que l’alcool a réellement pu nous faire perdre la tête au point de nous pousser à faire des trucs que l’on ne désiraient pas du tout faire et la deuxième, c’est peu importe qu’on ait bue ou non, nous voulions que cela se produise. On a beau être sous l’effet de l’alcool, nous sommes tout de même capables de contrôler ce que nous faisions non? Il fallait que je sache réellement si la jeune femme le désirait ou si c’était une grosse connerie selon elle. En faites, je voulais qu’elle m’aide à m’éclairer là-dessus, car je suis un peu perdu je dois l’avouer. Au moins, je n’avais pas été assez idiot pour coucher avec elle alors que l’on était saoul. Faire l’amour après le mariage, c’est un rituel non? Ce n’est pas du tout arriver. Bien que je n’étais pas du tout au courant de ce qui s’était passé de son enfance, c’est presqu’une chance que je n’ai pas couché avec elle pendant son sommeil. J’aurais pu éveiller tout traumatisme et tout d’un coup la perdre comme amie. Oui j’adore cette fille et même que je l’aime beaucoup, mais seulement, j’ignore s’il peut avoir de l’amour entre nous, d’où je me demande si ce mariage n’est qu’une connerie ou une volonté de notre part. Bien qu’on a voulu divorcé et que cela n’a pas fonctionné, on dirait que tout nous pousse à devenir amoureux l’un de l’autre. Es-ce absurde de penser ainsi? Il faut absolument m’éveiller là-dessus. Je ne sais pas ce que je veux et c’est ce qui est bizarre. J’ai envie de divorcer, mais je n’ai pas envie en même temps. J’attendais que la jeune femme arrive. Étant assis seul à une table avec une bouteille de champagne, je l’attendais patiemment. Alors qu’elle arriva, je déposai un baiser sur sa joue. On avait beau être marié, on n’était pas amoureux l’un de l’autre. L’amour, c’est la base du mariage et ne sert à rien si ce n’est pas le cas.

« Non pas du tout. Tu arrives pile à l’heure »

J’avoue que j’étais peut-être un peu arrivé à l’avance, ayant plutôt hâte d’enfin mettre au clair cette situation qui nous pesait sur nos épaules. J’espérais qu’elle sache réellement ce qu’elle voulait face à tout ça. J’espérais qu’elle prenne la parole en premier, car je ne savais pas que lui dire. Quelques secondes passèrent avant qu’elle ne commence à s’expliquer, l’écoutant attentivement bien évidemment. À la comprendre, on aurait dit que ce qui l’a faisait bloquer, ce sont les coutumes japonaises qu’elle aurait préférée respecter et tout. Je ne savais pas plus que penser face à cette situation. Je réfléchissais à tout ça. Alors que je m’apprêtai à prendre la parole, celle-ci me demanda mon avis, ce qui était plus que normal. Elle voulait absolument savoir ce que j’en pensais et voulait que je sois plus qu’honnête. Je me demandais si elle avait des attentes vis-à-vis ma réponse.

« Pour être honnête, on dirait que je ne sais pas ce que j’en pense. Je ne sais pas si j’ai envie de divorcer ou non. C’est bizarre je le sais, mais on dirait que j’ai envie de tenter. On s’est mariée sous l’effet de l’alcool et en plus, on a essayé de se divorcer sans succès. En plus, on s’entend très bien et tout. Donc je me dis pourquoi divorcer alors que l’on a rien tenté. Pour être honnête, le fait d’être en première page du journal ne me fait pas peur du tout et le fait d’être sous l’effet des projecteurs non plus. J’ai déjà vécu sa sous de pire évènement. »

Au moment où j’ai poignardé mon père, j’ai été sous la page couverture du journal me montrant comme un meurtrier, mais comme l’affait à tourner en ma faveur, tout le monde à oublier cette histoire. Pendant plusieurs semaines, on m’a pointé du doigt comme étant un meurtrier. Tout le monde me fuyait et je le comprenais, car moi-même j’aurais fuis. C’est certain par contre que cette histoire pourrait me nuire dans la vie. C’est pour ça que je préfère la garder sous silence. Je ne veux plus passer pour un monstre comme cela m’est arrivé dans le passer. Je veux rester le bon gars que je suis, même si on peut penser parfois que je suis violent alors que je ne le suis pas.

Je ne croyais pas du tout que ce mariage pourrait nuire à notre amitié. La situation pourrait devenir éventuellement amusante. Je me demandais si la jeune femme allait être du même avis. Je la regardais toujours dans les yeux. « Écoute, si tu préfères que l’on divorce, alors on fait tout pour que cela se produise puis on oublie cette histoire. On en rira alors par la suite dans ce même restaurant devant le même verre de vin. Ne te force pas à faire quelques choses que tu ne voudrais pas faire. Si tu penses que c’est la meilleure solution à tout ça alors on l’a prend, car je sais c’est plutôt absurde. Je comprends aussi le fait que tu veuilles respecter les coutumes chinoises et toutes ses choses. À moins que je me trompe, c’est un détail qui pourrait s’arranger. En tout cas, n’est surtout pas peur de me le dire si tu trouves cela trop absurdes. Je ne serai pas blesser non plus je te le promets. »J’avais été tout ce qui avait de plus honnête. Maintenant, c’était à elle de l’être.





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MessageSujet: Re: so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya EmptyVen 6 Jan - 13:31

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    AIDHAN & MAYA

    « I can’t tell you what it really is, I can only tell you what it feels like and right now its a steel knife in my windpipe. I can’t breath when I still fight well I can fight, as long as the wrong feels right its like I’m in flight. High off of love, Drunk from my hate, its like I’m huffing paint and I love it the more I suffer. I suffocate and right before I’m about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it...Wait! Where you going? I’m leaving you. »

    Evidemment qu’il avait vécu pire dans son existence, le contraire n’aurait fait que surprendre Maya plus encore qu’elle ne l’était actuellement. Sans prendre cela au drame, on pouvait comprendre qu’un mariage aussi inattendu puisse paniquer les principaux intéressés. La blondinette n’était pas du genre à agir sur un coup de tête sans avoir mûrement réfléchi à l’avance. Cela ne l’empêchait jamais d’être spontanée, la preuve, elle avait accepté ce petit dîner sans prendre plusieurs jours pour donner sa réponse ! Mais oublier les origines de la jolie blonde ne pouvait qu’être une lamentable erreur, sachant que si son père venait à avoir vent de l’affaire, elle devrait compter ses derniers jours sur le sol américain. Aussi ne put-elle que hausser un sourcil d’étonnement face au discours d’Aidhàn. Il n’avait semble-t-il pas l’air de comprendre totalement la situation…Envisageait-il sérieusement qu’ils ne se laissent une chance tout en sachant qu’ils ne s’étaient jamais envisagé comme un couple ? Ils avaient partagé des choses, c’était une évidence, mais de là à brûler les étapes en prenant ce mariage comme début de relation, c’était du suicide aux yeux de la jolie blonde. Que les choses soient claires, bien qu’elle n’en fasse certes pas un drame, il n’était pas question qu’elle ne prenne ce prétexte pour accepter une potentielle histoire entre eux. Cet état de fait allait à l’encontre de tout ce en quoi elle croyait mais également de son éducation. On tombe amoureux et on essaye une vie en commun avant de se lancer dans le mariage et l’idée de fonder une famille. Cet ordre allait naturellement dans l’esprit des gens et Maya ne comptait pas qu’il en soit autrement, bien qu’elle adore le jeune homme et qu’elle n’ait aucunement « honte » d’être mariée avec lui. Ils n’étaient pas d’accord, ce n’était pas la mer à boire. Comme il l’avait fait de son côté, elle comptait bien être tout à fait honnête envers lui, afin de ne surtout pas le blesser ni ne lui faire miroiter des choses n’existant pas…Ou, à défaut, pas encore. Autant qu’il continue à avoir l’impression d’être en face d’une personne fiable, mature et raisonnable plutôt qu’en face d’une simple tête brûlée ne sachant pas ce qu’elle veut, non ?

    « Japonaises. Je suis japonaise, pas chinoise…Si tu dis à un japonais qu’il est chinois tu vas te faire appeler Arthur ! Bref. Je n’ai pas été élevée de la même matière que toi et évidemment qu’on a vécu pire l’un comme l’autre, c’est une évidence…Mais soyons lucides, on ne se connait pas totalement, ou du moins pas de façon intime et désolée mais je n’imagine pas une seconde être mariée à quelqu’un avec qui je ne suis pas proche depuis des lustres et pour qui j’ai de véritables sentiments. Ce n’est pas seulement que ce n’est pas dans l’ordre des choses, c’est qu’on ne peut pas considérer ce mariage comme le départ d’une relation ! Tu n’es pas sérieux là-dessus, si ? »

    Maya était en train d’halluciner. Sans aller jusqu’à dire qu’il s’agissait d’un cauchemar, le simple fait que cette idée folle ait traversé l’esprit d’Aidhàn ne pouvait que la mettre en position d’alerte. Ils ne pouvaient pas rester mariés, surtout s’il se mettait à attendre quelque chose qu’elle n’était pas en mesure de lui offrir dans l’état actuel des choses. S’il avait déjà été considéré comme un meurtrier, Maya n’en demeurait pas moins la riche héritière d’un empire à faire pâlir bon nombre d’étudiants appartenant à la confrérie Epsilon. Hokuto Kammiya ne donnerait jamais son consentement pour un mariage aussi saugrenu, inattendu et dont le bien fondé restait vraiment discutable. C’était par respect que ce divorce était on ne peut plus souhaite…Qu’il le croit ou non, Aidhàn ne voudrait certainement pas devenir la principale cible de la ligne de mire du père de la demoiselle. Il ne supporterait probablement pas la pression et tout ce que cet état de fait impliquerait nécessairement.

    « Mon père désapprouvera, ça, c’est net et précis. S’il l’apprend, il m’obligera probablement à revenir au Japon où il pourra veiller sur moi tout en partant dès à présent du principe que je ne suis qu’une tête brûlée nécessitant un recadrage. Je te l’ai dis, ce n’est pas du tout la même façon de voir les choses. Sans compter qu’en toute honnêteté, je n’ai aucune envie de t’imposer ma santé merdique, ça c’est tout aussi net. »

    Tout en soupirant bruyamment, Maya aurait nettement préféré que ce sujet soit exclus de la conversation. Mais d’un autre côté, elle pouvait difficilement y échapper sans risquer de vexer ce pauvre Aidhàn demeurant aussi peu fautif dans l’affaire qu’elle ne l’était elle-même. Accepter Maya, c’était faire avec ses problèmes et ses pièces détachées, au demeurant nombreuses. Il n’existait que peu de personnes au monde capable d’avoir les épaules suffisamment solides pour vouloir être avec une demoiselle mourante, bien qu’elle soit parfaitement magnifique. Maya en avait conscience, elle n’était ni idiote ni naïve au point de croire qu’elle soit le meilleur parti qu’il soit à ce niveau là. Pourtant, bien qu’elle en soit intimement persuadée, cela ne l’empêcha pas de siroter une longue gorgée de son verre de vin en vue de se redonner contenance…Il n’y avait plus qu’à prier pour que le jeune homme ne soit ni vexé ni blessé par les aveux qu’elle s’apprêtait à faire, et dont il ne se doutait très certainement pas.

    « Je souffre d’une insuffisance pulmonaire depuis mon enfance. J’ai accepté ma condition, et si j’ai urgemment besoin d’une greffe, je peux très bien mourir demain des suites d’une crise grave. Etre avec moi, c’est accepter les pièces détachées de ce genre et pour être honnête, je ne suis pas sûre d’avoir envie d’imposer ça à qui que ce soit. Pour en revenir à ton cas, je n’ai pas envie que tu endures ça. C’est déjà suffisamment difficile à accepter pour moi alors pour toi…Je sais que si je laisse quelqu’un derrière moi, je vais sans arrêt me sentir coupable. Bien que ça ne m’empêche pas de rêver de me marier avec une magnifique robe blanche depuis mon enfance. Je suis compliquée, je sais. »
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MessageSujet: Re: so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya EmptyVen 13 Jan - 5:26



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« maintenant que l'on est mariée, l'amour peut-il s'installer entre nous? peut-on vivre avec ce mariage ou le divorce est uniquement la seule solution?»

Apparemment, elle ne voyait pas les choses comme moi je les voyais. Ce sont les coutumes japonaises qui lui font peur apparemment. Je voyais sincèrement ce mariage comme un signe d’une future relation. J’aurais pu me retrouver marier à n’importe qui d’autre qu’elle, voir même une inconnue ou même avec une prostitué comme dans un certain film, mais ce n’est pas ce qui est arrivé. Je ne me suis pas non plus retrouvé marier à Esmeralda qui elle, c’est retrouvé marier à l’autre mec qui était avec nous lors de cette petite escapade. Pourquoi ne pas alors tenter le pas au lieu de vouloir absolument divorcer? En écoutant les dires de la jeune femme à propos de tout ça, elle était loin d’être d’accord avec moi. Selon elle, on ne pouvait déclarer ce mariage comme le début d’une relation. J’avoue que j’étais un peu fâché de ses dires, car je me disais que ce serait une bonne idée, étant donné que je vois le divorce comme un dernier recours. La jeune femme ne semblait pas du tout vouloir faire l’effort. Je pouvais comprendre qu’elle avait des croyances à cause de ses coutumes, mais elle pourrait tout de même essayer de voir ce qui pourrait se passer. Je serais même prêt à faire semblant de me remarier devant son père afin qu’elle évite de se faire prendre la tête par son père qui semble vraiment être quelqu’un de très dur selon ses dires. Je l’écoutai parlé sans l’interrompre jusqu’à la fin. Elle voulait un mariage avec de vrai sentiment et de l’amour, ce qu’il n’y avait pas encore entre nous, mais cela pourrait venir non? Imaginer la scène. On commencerait par divorcer. Peut-être que des sentiments s’installeraient entre nous puis l’amour viendraient, pour ensuite payer pour un autre mariage alors que c’est déjà fait. Pourquoi ne pas alors tenter de compléter les choses en restant marier et en devenant éventuellement amoureux?

Oui désolé, japonaise! Pour moi ce sont deux pays d’Asie et ça se ressemble non? En tout cas, ce n’est pas ce qui est le plus important. C’est certain que tu n’as pas été élevé de la même façon que moi. Tu as des coutumes à respecter et je respecte sa. C’est certain que dans un mariage, il faut que les deux personnes s’aiment et pour qu’ils s’aiment, il faut d’abord qu’ils se connaissent puis qu’ils s’aiment! Qui dit que l’on ne pourrait pas s’aimer toi et moi? Non on ne peut pas considérer ce mariage comme le début d’une relation, mais nous pourrions considérer sa comme un signe non? Comment ça se fait que c’est avec toi que je me suis retrouvé marier et non avec Esme’? J’aurais pu aussi me retrouver marier à n’importe qui d’autre, mais c’est avec toi que c’est arriver.

Je me devais d’être honnête dans mes dires et je l’étais. Mon idée était probablement folle c’est certain, mais je croyais que l’on pouvait bâtir une relation là-dessus. Ce sont ses coutumes qui faisaient qu’elle voulait absolument divorcer et je ne serai probablement incapable de la faire changer d’avis là-dessus. Devenir une cible de son père ne m’inquiétait pas du tout. Perdre ses parents est probablement une pire souffrance et un pire stress selon moi. Stress que j’ai encore du mal à gérer aujourd’hui. Je me dis que cela ne peut être pire c’est certain, mais la jeune femme semblait rester convaincu que c’était bien le cas. J’écoutai alors attentivement ce qu’elle me dit et je compris que ce qu’elle vouait c’est divorcer. Je la regardai alors attentivement dans les yeux avant de retirer la bague de mon doigt pour la mettre devant elle sur la table. Tout ce qu’elle voyait comme possibilité, c’est le divorce alors autant en finir.

Et voilà c’est régler! On enlève notre bague, on la met au vidange puis on déchire notre contrat de mariage et c’est terminé, on oublie tout. C’est absolument ce que tu veux alors autant que l’on en finisse. J’essayais simplement de trouver une autre solution que le divorce, car selon moi, c’est une chose à faire en dernier recours. Demain on ira au palais de justice tous les deux et on va régler cela une bonne fois pour toutes. C’est fini, on en parle plus, l’affaire est classé!

Sa dernière phrase m’avait probablement échappé, bien qu’elle me venu tout d’un coup à l’esprit. Sa santé merdique? Elle a des problèmes de santé? En tout cas, je n’en savais rien du tout, mais je me demandais si je devais lui poser la question. En réfléchissant, j’entendis qu’elle se mise à en parler. Je fus vraiment surpris et attristé par ses dires. Elle pourrait donc mourir n’importe quand. Je sentis alors mon cœur se serrer. Je ne savais pas quoi dire vis-à-vis tout ça, donc je décidai de rester silencieux quelques secondes avant de lui prendre doucement la main.

Pourquoi tu ne m’en as pas parlé avant? Honnêtement je me serais quand même marié à toi, même si j’aurais été au courant de tout ça. C’est certain que c’est difficile à accepter, mais j’ai dû accepter de tuer mon père pour protéger mon ma mère et j’ai dû accepter de perdre ma mère qui ne reconnait même plus son fils aujourd’hui. J’ai fait tout ça pourquoi alors? Crois-tu vraiment que c’est cela qui m’empêcherait de t’aimer? Je vivrais avec peu importe ce qui arriverait. C’est un risque je prendrais c’est certain, mais tu n’es même pas certaine de mourir, car ils peuvent tout de même trouver un donneur. Je serais capable de l’accepter, car j’ai dû accepter beaucoup de chose qui m’ont mise à rude épreuve. On a tous un truc qui nous a fait mal dans notre vie. Je sentis alors les larmes me montés aux yeux. J’ai poignardé mon père, car il était entrains de tuer ma mère. J’ai fait ça pour la sauver, pour ne pas la perdre. J’ai beau l’avoir sauvé, je l’ai perdu, car elle ne m’a pas pardonné vu que j’ai fait ça. Jamais elle ne s’en est remise et aujourd’hui, elle est dans un hôpital psychiatrique ignorant complètement mon existence. Je suis allé la voir dernièrement et lorsque je lui ai dit que j’étais son fils, j’ai vu son regard devenir vide, comme si en elle-même, elle c’était convaincue de ne jamais avoir eu d’enfant. Comment puis-je accepter cela? Pourtant je l’ai fait, car je n’ai pas le choix. Peu importe ce qui t’arriverait, je l’accepterais et je n’aurais pas le choix de le faire. Ça me fait de la peine de savoir tout sa honnêtement, car je ne voudrais pas te voir mourir. On a tous nos rêve dans la vie et tu mérites d’avoir les tiens.



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MessageSujet: Re: so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya EmptySam 14 Jan - 10:40

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    AIDHAN & MAYA

    « I can’t tell you what it really is, I can only tell you what it feels like and right now its a steel knife in my windpipe. I can’t breath when I still fight well I can fight, as long as the wrong feels right its like I’m in flight. High off of love, Drunk from my hate, its like I’m huffing paint and I love it the more I suffer. I suffocate and right before I’m about to drown, she resuscitates me, she fucking hates me and I love it...Wait! Where you going? I’m leaving you. »

    Pour être honnête, Maya avait du mal à joindre les deux bouts dans cette conversation : Comment diable aurait-elle pu imaginer que ce mariage ne dérangeait pas Aidhàn ? Après tout, un engagement comme celui-ci, ce n’est pas anodin, et ils n’étaient ni l’un ni l’autre réputés pour leurs longues histoires d’amour. Encore une fois, si elle se devait d’être honnête, la jolie demoiselle aurait avoué n’avoir jamais été amoureuse, de près ou de loin, au cours de sa vie tumultueuse. Elle n’irait pas jusqu’à dire que l’expérience ne l’intéressait pas mais elle ne souhaitait pas que ce soit une expérience…Elle entendait ce mot à longueur de journée dans le cadre de ses études de biologie, et quelque part, elle ne voulait pas que cette aventure prenne cette proportion presque péjorative. Alors, oui, elle voulait divorcer. Ce n’était pas insurmontable en soi et cela ne voulait certes pas dire qu’elle n’appréciait pas le jeune homme, bien au contraire, mais un mariage devait avoir une signification particulière. Il ne devait pas être fait à la va-vite devant Elvis, en plein Vegas et sans aucun témoin de valeur…Bien que Maya ait tendance à considérer Esmé comme l’une de ses amies les plus proches. Aidhàn devait comprendre son point de vue, de manière adulte et sans s’énerver, chose qui n’était pas évidente à la vue de sa réponse précédente. D’ailleurs, la blondinette crut que sans son aveu véritable sur sa maladie, la discussion aurait tourné cours et ils se seraient quittés fâchés…Quel dommage d’en arriver là pour qu’ils ne se comprennent enfin ! Bien que, malgré tout ce qu’elle avait pu dire jusque là, le Sampi ne soit pas découragé pour trois ronds de serviette. Au contraire, la savoir malade avait provoqué une sorte d’étincelle dans son regard, marque qu’elle ne lui avait jamais connu jusqu’à lors, et qui montrait sans doute son intérêt et son implication envers la demoiselle…Maya ne savait pas lire entre les lignes, et pour cela, il fallait l’excuser. D’ordinaire, c’était elle qui noyait le poisson en manipulant aisément les sentiments d’autrui afin de n’être ni appréciée, ni connue particulièrement. Diable que l’être humain est compliqué parfois…

    « Hey, ne t’énerve pas ! Divorcer, ce n’est pas la mer à boire ! Enfin je veux dire, c’est un papier, comme celui qu’on a signé devant Elvis, en soi, pour l’instant ça n’a pas vraiment de valeur morale, tu n’es pas d’accord ? On n’avait pas planifié ça et tu considères le divorce comme dernier recours, d’accord, j’ai saisis. Mais personnellement j’attends plus que ça d’un mariage moi. Je veux le frisson, la demande romantique, la cérémonie avec les proches…Et la fête du feu du dieu après ! Tu n’imaginais comme ton mariage comme ça, toi ? Le simple fait de l’avoir fait à Vegas, je trouve que c’est presque un signe comme quoi ça ne va pas durer ! Si mariage il doit y avoir, je veux avoir une autre image que celle-ci. Je suis peut-être vieux jeu, mais je n’y peux rien, je suis une fille après tout ! Et le fait que tu aies été marié à moi et pas à Esmé n’est pas franchement un argument : Je connais Esmé, et ça doit être déjà réglé de son côté. N’oublie pas qu’elle est déjà amoureuse de quelqu’un d’autre, alors tu n’aurais pas été à la noce si les rôles avaient été inversés ! »

    A sa façon, Maya cherchait à dédramatiser la situation en apposant un discours clair, concis et surtout dénué de toute moralité. Ils avaient sauté le pas ensemble et la blondinette ne lui jetait pas la pierre…D’un autre côté, elle n’avait pas encore évoqué sa maladie à nouveau, et ce bien qu’elle ait sentit la main d’Aidhàn serrer doucement la sienne. Peut-être était-il triste à l’annonce d’une telle « tragédie », mais Maya n’était pas du genre à désespérer pour cela. Trop longtemps elle avait pleuré face aux déceptions dues à son absence de greffe…Jusqu’au jour où elle avait décidé qu’il était temps pour elle de reprendre du poil de la bête, de se battre à sa façon et avec ses armes pour mieux profiter du temps qui lui restait. Quitte à mourir demain, n’est-ce pas ce que n’importe quel être humain à peu près saint d’esprit ferait ? Maya n’avait donc pas énoncé cette vérité à son acolyte pour qu’ils ne se mettent à pleurer dans les chaumières…Au contraire, elle avait voulu faire table rase, mettre carte sur table sans passer par la case « casino » et jouer aux plus grands bluffeurs de la création. Aidhàn avait mérité la vérité. Quant à sa réaction vis-à-vis de tout ça, bien que Maya l’ait trouvée tout à fait légitime, elle souhaitait qu’il ôte immédiatement cet air triste de son beau visage. Pour cela, elle avança sa main libre afin de frôler du bout des doigts sa joue, sans violence, juste afin de mettre en place un contact physique qui valait bien mieux qu’un long discours. C’était simplement histoire de faire passer un message…Ce soir, elle ne voulait pas voir de larmes. Ce soir, elle voulait au contraire voir un sourire illuminer ses traits.

    « On est pas là pour faire le concours de celui qui a la vie la plus merdique si ? Je ne t’ai pas dit tout ça pour te déprimer mais juste pour que tu saches. Personnellement, je vis au jour le jour sans vraiment planifier ma vie. Je suis née comme ça. J’ai donc accepté la chose, même si ça m’a pris du temps et que je me suis souvent sentie seule. Parce que personne ne peut comprendre à moins de le vivre. Esmé peut donc me comprendre, ce qui t’explique que je sois si proche d’elle. Mais honnêtement, en sachant que je suis mourante, je n’ai doublement pas envie d’un mariage fait à la va vite, sans trace de sentiments réels et sans souvenirs véritables…Sérieux, on a même pas d’album de mariage, c’est la honte totale ! »

    Bien décidée à relâcher la pression et à tâcher de passer une bonne soirée, Maya esquissa un petit sourire amusée avant de prendre de sa main libre son verre de vin laissé précédemment à l’abandon. Certes, ils n’avaient eu la vie facile ni l’un ni l’autre…Mais plutôt que de se perdre dans un mariage n’ayant pas réellement de valeur, pourquoi ne pas « effacer » la chose et prendre la tournure des évènements autrement ? Un mariage comme début de relation, pour sûr, le père de la demoiselle n’accepterait jamais. Et ce pour de multiples raisons qu’elle n’avait pas encore exposées à Aidhàn.

    « Quant à ta situation…Tu le sais que tu n’es pas seul. Et je ne t’ai jamais considéré comme un meurtrier, ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer ! Tu peux me parler de tout ce que tu veux, à n’importe quelle heure du jour comment de la nuit je serais toujours dans les parages. Mais…Là c’est différent. Sans vouloir te blesser ou te vexer, oui, j’aimerais bien divorcer. Ma situation familiale à moi est complexe. Ce n’est pas seulement parce que je le veux, mais parce que quelque part je le « dois ». S’il fallait que je t’explique, ça prendrait des heures, et je ne suis même pas sûre que tu me croies ! »

    Maya soupira doucement. Pour sûr, s’ils se lançaient dans cette discussion, Aidhàn risquait fort de se moquer ou à tout le moins de sourire face aux différents aveux qu’elle pourrait encore faire. Ce n’était pas seulement une question de superstition, et les raisons précédemment évoquées, en dehors de sa maladie, n’étaient pas le fondement de son jugement. Mais la blondinette s’était juré de n’en parler à personne en fuyant Tokyo. C’était une histoire entre sa famille et elle, et quelque part, ce n’était pas plus mal ainsi. En espérant que le jeune homme ne se contente de telles excuses sans chercher plus loin…
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya EmptyDim 22 Jan - 11:29

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MessageSujet: Re: so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya so we married, but what we do now? ☜ aidhàn&maya Empty

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