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Maladresse matinale (pv Alcide).

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MessageSujet: Maladresse matinale (pv Alcide). Maladresse matinale (pv Alcide). EmptySam 24 Déc - 23:23

Maladresse matinale (pv Alcide). 1268393910_george_clooney_at_the_oscars

    Ce matin là, la maisonnée avait semblé se réveiller avec une envie de faire la fête, la maison de confrérie des sampi tau nu était bruyante, comme souvent, seulement, aujourd'hui j'avais besoin d'un peu de tranquillité. Et je ne pouvais tout de même pas demander à tout les sampis de fermer leur musique et de parler moins fort, ce serait total égoïste et de toute façon je ressentais l'imposant besoin de prendre l'air. Je me levai et enfilai une paire de short court brun chocolat et une camisole beige que je rentrai à l'intérieur de mon bas puis jetai un cardigan en laine mince sur mes frêles épaules. Je passai à la cuisine chercher des rôties et retournai dans ma chambre. J'y étais seule, tout les autres étaient au rez-de-chaussé, plus précisément dans le salon commun à discuter activement sous des air psychédéliques de la musique des années quatre-vingt, priceless.

    Bref, seule dans ma chambre habituellement si rempli, je pris mon portable et le rangeai dans un sac à dos bruns et bleu marine fleuri et y introduit aussi plusieurs livre de mes cours puis du papier à croquis, des crayons, stylos et tout ce dont j'aurais besoin pour faire mes devoirs et le jetai lâchement sur l'une de mes épaules. Je pris une paire d'escarpin assorti à ma camisole et sorti de la pièce, passai par la salle de bain et observai mon reflet dans le miroir. Pas fameux, pas fameux du tout même. Je posai mon sac et mes escarpins sur le sol et ouvrit le tiroir dans lequel je mettais toutes mes affaires et peignai ma longue chevelure brun chocolat. Je pris l'un des élastiques enroulé autour du manche de ma brosse et fit de mes cheveux qui tombait en vague jusqu'à ma taille d'une longue tresse française. Une fois coiffée, je passai de l'eau froide dans mon visage, ce qui eut pour effet de réveiller chacun de mes sens et mis un peu de mascara dans mes cils volumineux. Dès que la tâche de me rendre un minimum présentable fût effectuée, je repris mon sac et mes escarpins que j'avais posé près de la porte et descendit les marches de la résidence quatre à quatre.

    Lors que je fus au rez-de-chaussé, je passai saluer mes amis au salon et leur dit que je quittai pour l'avant midi, mit mes escarpins à mes pieds délicats et sorti de la demeure des tout nus et me dirigeai vers la sorti du campus afin de prendre le bus vers le centre-ville. Pas très rapide, pourquoi n'as-tu pas d'auto? me direz-vous, et bien la réponse est simple, l'écologie est plus importance que le caprice d'arriver rapidement là où l'on veut aller. Oui, un autobus utilise beaucoup d'essence, mais il transporte beaucoup plus qu'une personne à la fois. M'enfin bref je me rendis à l'arrêt de bus et pris place sur un banc dévorant un recueil de poème de Charles Baudelaire pour me faire patienter. Une quinzaine de minute plus tard, je fermai mon bouquin et le mis dans mon sac, voyant l'autocar tourner le coin de la rue se dirigeant vers mon arrêt. Je montai à l'intérieur dès qu'il s'arrêta et payait mon passage avant de m'asseoir sur l'un des bancs du fonds.

    Le trajet ne dépassa pas le vingt minute, je sonnai mon arrêt au beau milieu du centre de San Francisco, et descendit à quelques pas de ma destination. Le hard Rock Cafe. Je poussai la porte et repérai une table libre et me dirigeai aussitôt vers celle-ci. Je posai mon sac sur ma chaise et en retirai mon ordinateur portable, et toutes les affaires d'école que j'avais emmener et les déposé sur la table. Lorsque j'eu poser toutes mes affaires proprement, j'allai me chercher un café vanille-française bien chaud, je payai et attendis que l'on me serve. Lorsque j'eu la tasse bouillante, je tournai sur mon même et fonçai dans un homme d'une quarantaine d'année aux cheveux grisonnant qui se tenait juste derrière moi. Laissant tomber mon café sur le sol. Ah la galère, j'étais si maladroite, c'était pas croyable. Je m'exclamai promptement et d'une voix aiguë :

    « aaaaaah, mais qu'est-ce que je viens de faire moi ! Je suis vraiment désolée! »
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MessageSujet: Re: Maladresse matinale (pv Alcide). Maladresse matinale (pv Alcide). EmptyLun 26 Déc - 12:43

    Etait-il raisonnable de se trouver à dix heures du matin dans un Hard Rock Café ? Eh bien, j’ai envie de dire, pourquoi pas ? Alcide n’était pas occupé à boire la moindre petite goutte d’alcool, il était ici pour tout autre chose. Pas un rendez-vous galant non plus – allez savoir comment cela se faisait exactement, mais depuis quelque temps, le quinquagénaire essayait tant bien que mal de se contenter des conquêtes qu’il avait déjà, plutôt que de tenter d’en faire de nouvelles – ni même un quelconque rendez-vous professionnel.
    La raison de la présence de van Stexhe en ce lieu était très simple : vous savez tout aussi bien que moi que, outre le côté débit de boissons des établissements Hard Rock Café, ceux-ci avaient aussi une partie boutique. Et dans ces petits magasins, on trouvait toujours des objets bien sympathiques, en lien avec les grands groupes de rock – les mythiques Rolling Stones, les Kinks ou Police – comme des tee-shirts, des gadgets, des bijoux, bref, ce genre de choses.

    A l’approche de l’époque des cadeaux en tous genres, Alcide se rendait toujours dans ce genre d’endroits pour y acheter quelques bricoles pour ses proches et parfois pour lui-même, car il lui arrivait encore assez souvent de craquer sur un tee-shirt portant le sigle d’un groupe qu’il aimait.
    C’était le cas, aujourd’hui. Al venait de dégotter un tee-shirt comportant, en bichromie, le portrait de Jimi Hendrix avec l’une de ses guitares mythiques en arrière-plan. Brisée la guitare, évidemment, puisque le talentueux musicien avait pour habitude d’exploser son instrument à la fin de chaque concert. En y songeant, Alcide aurait bien aimer pouvoir assister à l’un de ses concerts, peut-être qu’il aurait pu réussir à attraper un morceau de la guitare éclatée… enfin, ça n’était pas arrivé, mais ce n’était pas bien grave, après tout, essayer de récolter des souvenirs pareils des artistes que l’on appréciait, c’était un peu comme de la superstition, à peu de choses près, non ?

    Son achat glissé dans un sac de papier brun, van Stexhe avait réglé la somme due et était sorti de la boutique, passant donc par la partie café et bar du Hard Rock Café. Il hésitait à aller se prendre un espresso, à vrai dire, mais il n’eut pas l’occasion d’hésiter bien longtemps car, alors qu’il regardait vaguement la carte, une jeune femme lui fonça littéralement dessus, renversant, sur le sol et en partie sur le sac de papier que tenait l’homme, la tasse de café parfumé qu’elle portait.
    Le quinquagénaire eut un mouvement de recul, mais c’était trop tard, le mal était fait. Son sac était déjà percé de café, le tee-shirt en était sans doute imprégné également, et la jeune fille s’était mise à hurler – ou presque : en tout cas, le son suraigu qui jaillissait de sa bouche donnait clairement l’impression d’être en face d’une sirène d’alarme. Alcide eut le réflexe, un peu idiot admettons-le, d’avancer la paume de la main entre son visage et celui de la demoiselle, comme pour essayer d’atténuer le son de sa voix perçante.

    Et quand elle eut fini de prononcer le mot « désolée », Alcide eut un soupir de soulagement. Ça faisait du bien quand ça s’arrêtait. Cette fille avait-elle conscience d’avoir une voix digne des opéras ?
    Ensuite, van Stexhe, avec une mine un peu déconfite, leva son sac de papier pour analyser l’étendue des dégâts.


    "Ne vous en faites pas, ce n’est que du papier et un peu de tissu… Vous avez réussi à ne pas m’ébouillanter, cela me suffit."

    Bien sûr, il aurait sans doute réagi de manière un peu moins sereine et avec beaucoup moins de flegme si le café bouillant avait atterri sur ses pieds ou sur son torse. Là, il était clair que celui qui aurait hurlé comme un beau diable, ça aurait été lui, Alcide van Stexhe, cinquante ans et une certaine sensibilité aux brusques variations de température…

    Tendant le bras vers le comptoir du café, le professeur de psychologie et de critique attrapa quelques serviettes en papier et en tendit à la jeune femme. Elle avait sans doute reçu quelques éclaboussures sur ses jambes fines et longilignes – il venait de remarquer le dessin très fin de cette partie du corps de la jeune fille. Il se serait bien agenouillé pour lui essuyer lui-même les mollets, mais compte tenu des circonstances, ça aurait été plus que bizarre.


    "Tenez, mademoiselle, ne laissez pas votre boisson tacher vos jambes…" Mouais, même dire ça, c’était bizarre. Et Alcide, finalement, alors qu’il aurait pu être victime d’une séance d’ébouillantage au café parfumé à la vanille, était sur le point de se mettre à s’occuper de celle qui avait failli lui renverser sa boisson brûlante dessus. Le monde à l’envers, oui… mais l’homme était trop sensible au charme de toute féminité. Mais bon, on ne le changerait plus…

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MessageSujet: Re: Maladresse matinale (pv Alcide). Maladresse matinale (pv Alcide). EmptyMer 28 Déc - 20:11

Maladresse matinale (pv Alcide). 1268393910_george_clooney_at_the_oscars


    Je regardais de haut en bas espérant ne pas avoir éclaboussé l’homme de mon café infusé à la vanille bouillant. Mais il n’eut pas de mouvement de recul ou encore d’expression de douleur sur son visage. J’envisageai donc que ma bêtise s’est réduite à tâché et pénétrer le sac brun en carton qu’il tenait dans ses mains. Comme pour appuyer mon courant de penser, le quinquagénaire leva son sac et examiner l’étendue des dégâts. J’observai du même coup et espérai silencieusement qu’il ne s’agissait pas d’un chandail ou quelque chose comme ça, car sinon il était évidemment qu’il serait imbibé de café d’une chaleur ardente.

    ALCIDE "Ne vous en faites pas, ce n’est que du papier et un peu de tissu… Vous avez réussi à ne pas m’ébouillanter, cela me suffit."

    J’eus un sourire gênée, ce que je pouvais être maladroite ! Et sa phrase m’annonça le pire. Il avait du tissus dans son sac, un morceau de linge qui désormais s’il n’était pas tâché (ce qui serait un réelle soulagement) serait imbibé de sa boisson et aurait une délicate odeur de vanille… Oups. Mais comme il disait, j’avais au moins évité d’en renverser sur sa personne, ce qui aurait pu être très fâcheux. Je suis presque sur qu’il n’aurait pas réagi de la même manière sinon. Un peu comme ce garçon de l’université qui semble désormais me détester, après que je lui aie renversée mon café dessus en trébuchant dans le pied d’un serveur qui passait par là, c’est une bonne raison de ne pas me porter dans son cœur mais bon…

    J’observai toujours l’homme devant moi, il me disait vaguement quelque chose, j’étais persuadé de l’avoir déjà vu quelque part. Mais bon, peu importe qui il était, j’avais fais une belle boulette. Je manquais de dextérité dans les actions quotidienne de la vie, s’en était presque triste. Alors qu’il s’étirait pour attraper quelques serviettes sur le comptoir de service, je senti une douleur, ou plutôt un pincement sur mes jambes que j’avais jusque là ignoré, sans doute trop préoccupé à vérifier que je n’avais pas brûlé au troisième degré un inconnu.

    Je baissai les yeux sur ma propre personne et aperçut plusieurs gouttes de café qui coulait le long de mes cuisses jusqu’à mes mollets et ensuite sur le sol. Dire que je n’avais pas encore remarqué. Mes jambes me brûlaient, c’était terrible !

    ALCIDE "Tenez, mademoiselle, ne laissez pas votre boisson tâcher vos jambes…"

    Alors qu’habituellement j’aurais arqué un sourcil devant l’étrangeté de cette réplique, en ce présent moment, je ne fis pas la moindre remarquer, balbutier un merci et attrapai les serviettes, je me penchai et nettoya la boisson chaude qui déferlait (bon, il ne faut pas exagérer, qui coulait) le long de mes jambes, et soupirai de soulagement. La douleur n’était pas encore tout à fait parti, mais c’était vachement mieux.

    Plusieurs endroits de mes jambes affichaient un joli rouge vif, bon, j’aurais surement apprécié cette couleur cramoisie si ce n’était pas sur mes jambes qu’elle avait élue domicile. Je regrettai amèrement d’être une personne si maladroite. Je continuai à frotter mes jambes avec l’une des serviettes en papier, espérant naïvement réussir à faire partir la douleur. Comme j’avais envie de retourner au lit en ce moment. Le bilan du début de ma journée s’avérait mal alors que j’étais levé depuis à peine deux heures et demie. Et déjà j’avais failli ébouillanter quelqu’un, je m’étais moi-même brûlé et j’avais échappée mon café, source de joie le matin, sur le sol. Ah et aussi tâcher un chandail. Si seulement ce n’étais qu’un mauvais rêve. La mine dépitée, je me relevai bêtement et dit d’une voix gênée :

    « Je suis vraiment désolée pour votre sac… J’espère que votre vêtement ne sera pas détruit par ma faute… »

    Vraiment ce matin je battais des records, ce n’était pas mon genre d’être si piteuse, mais je me sentais si mal d’avoir ruinée ce vêtement tout frais acheter.
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MessageSujet: Re: Maladresse matinale (pv Alcide). Maladresse matinale (pv Alcide). EmptyJeu 29 Déc - 20:44

    Dans cet endroit, au fond, on pouvait rencontrer n’importe qui et de n’importe quelle façon. Alcide était tombé sur une jeune fille quelque peu maladroite, comme il aurait pu faire la rencontre d’une collègue ou d’un artiste accro au café ou au chocolat chaud – étant donné l’heure, on va éviter de penser à la bière – ou n’importe qui d’autre, vraiment.
    Le hasard avait donc mis sur la route du professeur de psychologie et de critique cette jeune fille au café- vanille. En soi, cela ne dérangeait pas plus que cela le quinquagénaire. Après tout, lui aussi pouvait parfois être terriblement maladroit. Tant dans ses gestes que ses paroles, il suffisait qu’il soit un peu distrait et hop, il faisait une gaffe.

    A partir de là, évidemment, van Stexhe avait ressenti une sorte de compréhension ou de compassion pour cette demoiselle terriblement gênée. Il avait accepté ses excuses et avait rétorqué que ce n’était rien, puisqu’il n’y avait qu’un peu de dégâts matériels.
    Oui, un peu de café sur du papier brun, ça s’imbibe et ça embaume. Et à part ça ? dans le pire des cas, ça perce un peu et le tee-shirt pourrait être un peu parfumé, lui aussi… mais le café, ça sentait bon, et la vanille aussi. Pour Alcide, il n’y avait donc aucun problème d’aucune sorte que ce soit.

    Certes, la jeune fille n’avait pas ébouillanté l’enseignant, mais elle avait reçu de sa boisson chaude sur elle, et ça, c’était plus fâcheux. Un café brûlant, ça n’était agréable qu’en bouche. Pas sur la peau. Alors van Stexhe, ayant remarqué ce détail, avait tendu les serviettes en papier à son interlocutrice juvénile.
    Comme si le café allait tacher la peau… tsss… quand il parlait sans réfléchir, ça pouvait donner des résultats quelque peu étranges. Et quand il s’en rendait compte, le professeur se trouvait terriblement idiot. Mais la jeune fille n’avait pas relevé le côté bizarre de ces mots. Peut-être parce qu’elle avait mieux à faire, comme par exemple s’éponger la peau pour essayer de calmer la douleur qui ne pouvait qu’être une sensation irisant depuis le point d’impact jusqu’à une certaine distance. Le système nerveux humain diffusait à la perfection les moindres sensations, il fallait bien le reconnaître.
    De là, l’homme releva le visage, soudain conscient qu’il fixait les jambes, et plus particulièrement les cuisses, de la demoiselle. Il pouvait toujours dire qu’il vérifiait qu’il ne restait pas de café sur elle, si jamais on lui faisait la remarque, mais il n’était pas certain que ce genre d’excuse soit réellement plausible.

    Et voilà que la jeune femme était encore en train de se répandre en excuses, affirmant espérer que l’achat d’Alcide n’avait rien et tout ce genre de choses. Van Stexhe la regarda d’un air un peu incrédule. Etait-elle du genre à s’auto-flageller mentalement et / ou verbalement de façon continuelle ? c’était un peu bizarre… elle ne ressemblait pourtant pas aux passionnistes que le quinquagénaire avait pu voir à l’œuvre, en Europe, il y avait de cela quelques années déjà…


    "Voyons, mademoiselle… un vêtement, ça se lave. Arrêtez donc de vous mortifier comme ça ou je vais me sentir obligé de vous offrir un truc à manger pour être sûr que vous vous taisiez !"

    Hem… était-ce quelque chose de malsain de dire ça ? Aucune arrière-pensée du point de vue de van Stexhe. Il voulait juste que cette jeune personne cesse de se morfondre comme ça. Elle pouvait être rassurée, tout de même, il n’y avait pas mort d’homme.

    "Allez vous asseoir, je vous laisse inspecter le tee-shirt et pendant ce temps-là, je vais vous chercher un autre café-vanille."

    Alcide lui tendit son sac de papier brun. S’il n’y avait que cela pour aider cette jeune fille à se remettre de ce petit incident dû à une simple petite maladresse sans importance, alors il était du devoir du quinquagénaire d’aider la demoiselle à se remettre de tout cela.

    L’homme lui adressa un petit sourire et se tourna vers le comptoir où il commanda un café vanille et un espresso. Il demanda aussi un petit chiffon humide pour que la brûlure à la jambe de la jeune fille puisse être un peu apaisée.
    Et puis, là, van Stexhe demanda tout de même un petit plateau pour transporter ça jusqu’à la petite table où il avait vu s’installer la jeune fille. Revenant vers elle, avec maintes précautions pour éviter de tout renverser – ça aurait été la meilleure, ça, n’empêche ! –, il vint déposer le plateau devant la demoiselle.


    "Alors, je suppose que vous êtes un peu plus rassurée ? Ce n’est qu’un tee-shirt, je vous l’ai dit… n’en faites pas toute une histoire et profitez juste."

    Le professeur la regardait en souriant, il attendait qu’elle l’invite à s’asseoir ou bien qu’elle décide de lui dire de partir s’installer ailleurs, après lui avoir rendu son achat.
    Il espérait que cette jeune fille rentrerait dans le jeu, ou du moins qu’elle ne se fixerait pas trop sur le fait qu’elle avait rencontré van Stexhe en manquant de lui renverser du café sur les pieds. Il n’était pas du genre à se formaliser pour si peu, lui, il estimait que toute situation pouvait être le début d’une histoire, peu importait laquelle.
    Ainsi, lui était d’avis que ce petit incident pouvait aisément laisser la place à un moment sympathique. Une discussion autour d’un bon café. Peut-être même arriveraient-ils à rire de cette petite aventure ridicule. La maladresse, cela pouvait arriver à tout le monde, il fallait pouvoir accepter cela. Et s’il le fallait, le professeur de psychologie et de critique était prêt à raconter à cette jeune fille le genre de conneries que lui-même pouvait faire quand il était distrait. Cela pouvait aller de l’achat d’un caleçon pour adulte à son filleul de sept ans, au fait de lui mettre deux collations dans son cartable, mais parfois, c’était dans un tout autre registre et l’homme pouvait être un rêveur hors norme, durant les cours qu’il assurait c’était le plus gênant, ça. Mais jusqu’à présent, il n’y avait pas vraiment eu de gros problème en ce sens à Berkeley.

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MessageSujet: Re: Maladresse matinale (pv Alcide). Maladresse matinale (pv Alcide). EmptyMer 4 Jan - 21:15

    Je me sentais plutôt mal d’avoir faille ébouillanté cet homme que je ne connais pas, mais celui-ci était très calme et ne semblait pas m’en vouloir du tout. Ce qui me rassura un peu, après tout il avait raison, son chandail ne serait pas détruit par ma maladresse. Par contre, il dit un truc qui sonna étrange à mes oreilles. « Je vais me sentir obligé de vous donner quelque chose à manger pour que vous vous taisiez». Ce ne devait pas être voulu, mais je ne pu m’empêcher de lui jeter un regard interrogateur et d’arquer les sourcils à cette réplique. Cette phrase était comment dire, plutôt louche.

    Parfois des phrases que deux enfants auraient pu se dire sans sourciller et avec une signification tout à fait innocente pouvait être interpréter bien différemment lorsqu’on atteignait mon âge. Mais bon, comme je disais plus tôt, cela ne devait être qu’une phrase sans arrière pensée. Je ne relevai donc pas et je dis aucun commentaire, j’étais toujours occupé à frictionner mes longues jambes avec les serviettes en papier, rude et qui était plus douloureuse au contacte de ma peau qu’autre chose, le café qui était tombé sur moi. Très sympa comme matinée n’est-ce pas.

    ALCIDE "Allez vous asseoir, je vous laisse inspecter le tee-shirt et pendant ce temps-là, je vais vous chercher un autre café-vanille."

    J’eu un sourire à cette réplique, cet homme était vraiment un homme bon. Il était rare de voir des gens si bienveillant envers des personnes qui ne connaissent pas (et qui renverse leur café sur leurs nouveaux achats) de nos jours. J’acceptai et pris place à la table la plus proche. J’attrapai le sac en papier brun imbibé de café qu’il me tendit et sortit précautionneusement le chandail alors qu’il se dirigeait vers le comptoir. Je posai le sac sur le sol afin de ne pas salir la table et regardai le chandail. Il ne semblait pas avoir subit trop de dommage, à mon plus grand soulagement. Le haut était un peu humide et sentait la vanille, mais mise à part ce petit détail, tout était okay.

    J’eu alors un soupire de soulagement et pliai le chandail avant de le poser sur la table. Je respirai un bon coup et reprit mes esprits. L’homme d’une cinquantaine d’années revint quelques minutes plus tard avec un plateau sur lequel étaient posé un café vanille française et un espresso bouillant. Il posa le tout devant moi, sans anicroche, ce qui me soulagea, ça aurait été la galère de faire un autre dégât. Les concierges du café nous aurait sans doute jeté dehors sans aucune délicatesse.

    ALCIDE "Alors, je suppose que vous êtes un peu plus rassurée ? Ce n’est qu’un tee-shirt, je vous l’ai dit… n’en faites pas toute une histoire et profitez juste."

    Je ris un peu, face à toute cette situation un peu loufoque et souris. Je poussai son chandail plié devant l’autre chaise et pris mon café vanille avant de lui faire un signe de main vers la chaise libre. Je souris, il était rare de voir des gens si gentil sans arrière pensée.

    « Si sa vous dit de profitez de votre espresso avec moi, vous pouvez vous asseoir !»

    Je lui fis un sourire chaleureux et pris une gorgé de ma boisson. Je remarquai ensuite qu’il y avait aussi un petit chiffon humide sur le plateau, je le remerciai encore et nettoya un peu mes jambes.

    « Au fait, moi c’est Charlotte! »

    Je reposai le chiffon et lui souris gentiment en prenant une autre gorgé de mon café.
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MessageSujet: Re: Maladresse matinale (pv Alcide). Maladresse matinale (pv Alcide). EmptySam 14 Jan - 19:45

    Il est des situations dans lesquelles on réagit par instinct, suite à une impulsion quelconque insufflée ou inspirée par une quelconque prise de conscience ou par autre chose… Alors ici, avec cette jeune femme, c’était de cette manière que van Stexhe agissait et réagissait.
    Alcide prenait la chose avec beaucoup d’humour. Lui, il s’en fichait pas mal de ce café-vanille renversé : ce n’était qu’un objet qui avait été arrosé, lui n’avait rien reçu sur lui, il n’avait pas été ébouillanté et n’avait donc rien à reprocher à cette jeune fille qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam.

    Bon, bien sûr, Alcide étant celui qu’il était, il était tout à fait possible que ses propos puissent être interprétés de diverses manières. L’homme ne voulait en rien tenir des propos malvenus. A vrai dire, dans l’état d’esprit dans lequel il était pour ces temps-ci, le quinquagénaire avait un peu tendance à oublier un peu son statut de professeur censé être sérieux. Il fallait reconnaître, aussi, que le fait d’avoir appris qu’il allait être père, ça jouait beaucoup sur son humeur. Ces temps-ci, il était principalement de bonne humeur, souriant, affable… comme si rien ne pourrait jamais l’atteindre ou le faire entrer dans une phase de mauvaise humeur. Non, ça lui paraissait tout simplement impossible.

    Etant revenu auprès de la jeune femme après être allé au comptoir chercher un autre café parfumé à la vanille pour cette demoiselle ainsi qu’un espresso pour lui, Alcide déposa le plateau devant la jeune fille… et celle-ci lui proposa de se joindre à elle pour profiter de sa boisson.


    "Je suppose que je ne risque rien en m’asseyant avec vous…"

    Van Stexhe était souriant. Non, vraiment, rien ne pourrait l’atteindre et le fait que cette demoiselle l’invitât à sa table, c’était plutôt sympathique.
    Et puis voilà que cette jeune personne se présenta, tout à fait naturellement. Il était censé faire la même chose, bien sûr, c’était comme ça que ça fonctionnait dans tout type de rencontre…


    "Enchanté, Charlotte… Moi, c’est Alcide." Même si cela ne se faisait pas vraiment, van Stexhe leva sa tasse pour la faire tinter contre celle de cette jeune fille. "Eh bien, à votre santé, alors, Charlotte !"

    L’homme avait bien remarqué que cette jeune fille avait posé un ordinateur portable, ainsi que quelques feuilles et l’un ou l’autre dossier, ce qui laissait entendre qu’elle devait sûrement être ici dans un but un peu plus sérieux que celui de papoter avec un inconnu qu’elle avait failli ébouillanter. Il n’allait pas falloir l’empêcher trop longtemps de travailler.
    Alcide but une petite gorgée de son espresso… extrêmement chaud, faut-il le dire : il manqua même de se brûler la langue ! Et puis, indiquant les affaires estudiantines de sa jeune interlocutrice d’un geste du menton, van Stexhe eut un sourire.


    "Je vois que nous ne sommes pas vraiment là pour les mêmes raisons… Vous êtes sûre que je ne vous dérange pas, ici, en face de vous ?"

    Le professeur de psychologie et de critique ne tenait pas à imposer sa présence. Il se doutait bien qu’en venant ici, cette jeune femme avait voulu trouver un endroit où elle pourrait travailler sereinement, en savourant une délicieuse boisson chaude… et si lui était là, face à elle, c’était uniquement parce qu’il aurait pu se prendre un café à la vanille sur les pieds. Il n’était pas certain que ce soit vraiment sa place.
    Alcide n’avait pas l’impression qu’il était particulièrement utile pour le moment, mais il était mieux pour lui qu’il soit là, plutôt qu’ailleurs. Au moins il ne faisait pas de connerie et ne décevait pas les personnes qui tenaient à lui et à qui il tenait.
    Il aurait peut-être dû profiter du fait d’être ici pour chercher un petit quelque chose à acheter pour Gemma. Mais il se rendait bien compte que la femme qui partageait sa vie ne lui avait pas encore révélé grand-chose de ses goûts musicaux… C’était dommage, il passait très certainement à côté d’un tas de choses qu’il aurait adoré vivre avec elle.


    "Sur quoi travaillez-vous ?" L’homme ne s’intéressait pas forcément au travail qui occupait cette jeune fille, mais puisqu’ils venaient de se rencontrer, c’était une manière de faire un peu connaissance. Il ne voulait pas vraiment s’immiscer dans la vie de cette personne, mais s’il pouvait constituer une sorte de petite pause pour que Charlotte puisse ensuite travailler de manière efficace, alors il le ferait.

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