La maladresse peut avoir du bon [ PV : Esmeralda ]

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17 heures, une autre journée de cours assez chargée venait de prendre fin. Sam n’en était pas triste, bien au contraire. Il était ravi de pouvoir enfin se détendre après avoir du prendre en note et emmagasiner des tonnes d’informations sur l’histoire du cinéma. Un domaine qui lui plaisait naturellement, sinon rien ne l’aurait amené à s’y spécialiser. Il éprouvait une véritable passion pour ce que bien des gens appelaient le septième art, mais quatre heures de théorie sur le cinéma étaient plus que suffisantes pour avoir raison de lui. Au bout d’un moment, il faut savoir dire stop et s’arrêter un peu, souffler. Lui entendait bien s’accorder une vaste pause jusqu’au soir, où comme beaucoup de soirs il se penchait à nouveau sur les cours afin de les retravailler et mieux les imprimer. Sa colocataire elle n’en ferait probablement pas autant, ce n’est pas vraiment le genre de Joann… Enfin bref, à peine sorti des cours, Eastwick se dirigeait déjà vers un endroit qu’il aimait fréquenter : le bar de l’université. Là bas l’atmosphère était bonne enfant et conviviale, moins bien qu’au Mc Laren le bar près de chez-lui, mais bon. Alors qu’il descendait les escaliers quatre à quatre direction l’extérieur, l’étudiant croisa le chemin d’un de ses camarades de classe : Ben. Les deux hommes s’entendaient comme larrons en foire. Sam lui proposa d’aller boire une petite bière en sa compagnie, mais Ben n’en avait pas le temps à cause d’un cours qui pour lui allait commencer sous peu. Ce n’était pas bien grave au fond, le jeune Eastwick reprit donc sa route seul.
A présent debout face au bar, Sam s’empara d’un siège et s’y posa. La serveuse était différente des autres fois, mais où était dont passer Jane ? Sans doute était-ce son jour de congé. A vrai dire il n’en savait rien, l’étudiant n’était pas encore venu tous les jours de la semaine ici. Pas pour le moment. Normal puisque son arrivée à Berkeley était récente. Deux, trois semaines tout au plus. Pas de quoi avoir déniché tous les repaires, les meilleurs endroits où occuper son temps. Le campus était si grand qu’il lui arrivait parfois de s’y perdre sans le vouloir. C’est en marchant d’un couloir à l’autre qu’il finirait par tout connaitre. L’exploration, Eastwick aimait beaucoup, c’est sans doute une des raisons qui l’amenait parfois à marcher vers l’inconnu. Dans tous les domaines, cela ne concerne pas que la réalité géographique d’un lieu évidemment. Pour être plus terre à terre, et pour revenir dans le moment présent, c’est en s’adressant à de parfaits inconnus que Sam se lançait à l’exploration. Alors qu’il venait de commander une bière, un courant d’air se créa. Comme trois ou quatre autres personnes accoudées au comptoir, Sam tourna la tête et jeta un regard très furtif par-dessus son épaule pour voir qui venait d’arriver. Joann ? Non, elle ne devait pas connaitre cet endroit…
Bref passons, l’étudiant ne s’attarda pas plus sur la personne qui venait d’entrer. Avant de boire sa bière, il décida de faire un détour par la case toilettes. Il quitta alors le siège qu’il avait prit en otage et marcha en toute hâte. Tellement vite qu’il ne fit pas attention et percuta quelqu’un. C’était la personne qui venait d’entrer, une jeune femme. Se sentant idiot, il prit la parole : « Excuse-moi, je suis désolé. Je ne.. regardais pas où j’allais… Je ne t’ai pas fait mal ? »
Très maladroit, l'idiot se tenait debout face à la jeune femme. Il s'excusa pour la gêne occasionnée en se passant la main dans les cheveux, ce qui indiquait son embarras...

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Esme' avait un emploi du temps très chargé, elle n'avait pas choisi la facilité en prenant trois filière mais, le plus surprenant c'est que cela ne la dérangeait pas du tout. Les journées étaient longues certes, elle rentrait chez elle complètement épuisée mais, elle adorait ses études et c'est tout ce qui importait pour la jeune fille. Cependant, aujourd'hui, elle n'avait pas envie de rentrer, en tout cas pas pour l'instant, elle voulait aller se changer les idées, s'amuser un peu.

Esmeralda a toujours été une fille sérieuse, le travail et les études étaient très importants pour elle, elle faisait son possible pour être parmi les meilleurs, plus elle travaillait, plus elle avait des chances de faire quelque chose de sa vie. Elle avait des rêves qu'elle voulait réaliser comme par exemple pouvoir un jour créer sa propre ligne de vêtements ou encore pouvoir écrire des scénarios. Elle étudiait les arts du film, elle devait avouer que ça lui plaisait beaucoup. Elle n'aurait jamais cru en arriver là un jour, tout laissé à penser qu'elle finirait comme son père, enfin c'est ce qu'on lui répétait, ce que lui répétaient ceux qu'avaient connu son père. Elle n'était pas comme lui, elle ne le sera jamais d'ailleurs, elle fera tout pour ne pas lui ressembler, l'une des raisons qui l'ont poussé à venir à Berkeley, prouver à tout le monde en général et à son père en particulier qu'elle n'avait pas besoin d'avoir de l'argent ou des relations pour arriver en haut de l'échelle. Elle réussirait sans avoir à passer par des chemins pas très correct, cela la répugnait au plus haut point. Il fallait dire qu'Esme' et son père ne se sont jamais entendu, elle ne l'a jamais vraiment porté dans son coeur, ça c'est aggravé à la maladie de sa mère ainsi qu'à la mort de son grand-père. Il ne les avait pas tué de ses propres mains mais c'était tout comme, ça l'affectait beaucoup de se dire qu'elle pouvait un jour lui ressembler. Maria lui avait souvent dit qu'elle n'avait rien avoir avec cet homme, qu'il n'y avait aucune chance qu'elle devienne comme lui, seulement ça la travaillait souvent et quand cela arrivait, elle se confiait à Maria sinon elle n'arriverait pas à continuer.

Elle avait décidé d'aller faire un tour au bar de l'université, histoire de décompresser quelque peu, elle y trouverait peut-être une connaissance ou l'un de ses amis, dans le cas contraire, elle se mettrait à l'écart et profiterait de ces moments de répis. Elle passa la porte du bar en même temps que d'autres étudiants. L'endroit était rempli, on pourrait croire qu'ils s'étaient donnés le mot. Après un regard à la salle, elle se dirigea vers une table et percuta un jeune homme. Ce dernier semblait quelque peu gêné et se confondit en excuse. La jeune étudiante lui sourit avant de répondre.

Ce n'est pas grave...Non, je n'ai rien et toi?

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Quel maladroit ce Sammy, vraiment… Il lui arrivait assez souvent d’avoir des pépins divers et variés, assez souvent pour que ses parents – s’ils avaient pu le savoir à l’avance – lui auraient donné le nom de Malchance Eastwick. Mais bon, personne ne peut prévoir à l’avance comment il va être dans le futur, encore moins celui des autres. De ce fait là, les parents de l’étudiant n’étaient en aucun cas à blâmer. Il n’a d’autre choix que de vivre avec cette malédiction, c’est un peu comme une particularité, comme les gens qui vivent avec une oreille interne plus développée que d’autres. Excepté que dans son cas, c’est plus proche d’une calamité que d’un don. M’enfin bon, le nombre de ses maladresses – atteignant un nombre astronomique, il faut bien le dire – n’était plus consignable dans un carnet depuis quelques années maintenant. Evidemment, certaines gamelles et autres fautes de langage sont et resteront bien encrées dans sa mémoire. S’il fallait dresser des statistiques sur ce sujet, on pourrait facilement dire que le jeune Eastwick fait une gaffe par jour au minimum. C’est limite une affaire de quota. Aujourd’hui n’est pas coutume, une catastrophe arriva. Celle-ci appartenait à la catégorie des bousculades involontaires. Il percuta en effet une jeune femme, peut-être un peu plus âgée que lui mais Sam n’en était pas certain. La collision avait du lui broyer l’épaule, enfin c’est ce qu’il pensa sur le coup. Le meilleur moyen d’avoir la réponse à cette question était de lui demander directement, ce qu’il fit. L’étudiant fut soulagé de voir que la jeune, et il faut bien le dire, jolie jeune femme, n’avait rien. La question lui fut retourné. « Non non, tout va bien. » répondit-il avec une voix posée et paisible.
Sam n’avait pas vraiment l’apparence d’un gringalet, au contraire, il était plutôt bien bâti. Pourtant, il ne faisait pas grand-chose pour s’entretenir. Les exercices physiques n’étaient pas sont fort, il avait plus tendance à laisser faire la nature. A vrai dire, Sam avait du mal à comprendre ces gens qui ne vivaient que pour le culte du corps. Des gens peu évolués d’après lui. Des tas de choses étaient bien plus importantes que cela, mais bon, chacun ses priorités. Enfin bref, revenons en à nos moutons. La jeune femme se tenait debout face à lui. Eastwick l’observa en souriant bêtement, toujours confus. Il décida d’anticiper ce silence qui allait très vite s’installer si aucun d’eux ne parlait. « Ca te dirait de boire un verre pour oublier toute cette histoire ? Je suis au bar là-bas. Attends-y moi, je reviens tout de suite. ».
Il lui indiqua l’endroit qu’il occupait, là où quelques secondes plus tôt, il posa ses fesses pour se détendre et espérait-il, passer un bon moment. L’étudiant espérait qu’elle allait accepter de s’asseoir à ses cotés et parler un peu avec lui. Elle n’avait pas l’air méchante, bien au contraire. Se faire une amie dans cette immense université où il ne connaissait pas grand monde n’était pas de refus. Sauf que cela allait attendre, il n’allait pas tout de suite passer du temps avec elle. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu’avant cela, Sam allait faire ce pourquoi il s’était levé quelques minutes auparavant. Il se rendit aux toilettes pour s’y laver les mains. Son coté maniaque. Disons que pour manger, prendre un verre ou des choses de ce genre là, Eastwick aimait avoir les mains propres et fraiches. Sinon, il n’était pas à l’aise dans ses pompes. Son absence fut de courte durée, assez pour laisser la jeune femme s’installer et passer commande si tant est qu’elle désirait boire quelque chose. Il la rejoignit ensuite, et en s’attardant sur son visage, Sam eu une impression de déjà vue. C’était un peu comme s’il la connaissait, sans pour autant la connaitre. « Je me trompe peut-être, mais… Tu fais partie des Sigma non ? J’ai l’impression de t’avoir déjà vu… Je ne sais pas, dans un couloir, à la sortie d’un cours peut-être. »
Il avait beau chercher, ça ne lui revenait pas. De toute manière, c’est toujours la même histoire. Quand quelqu’un cherche quelque chose, il ne le trouve jamais, et c’est seulement quand il n’en a plus besoin qu’il fini par mettre la main dessus. Ironie du sort ? sans doute. M’enfin bref, le jeune homme se senti plus idiot encore quand il se rendit compte qu’il ne s’était même pas présenté. « Je m’appelle Sam Eastwick au fait, et toi ? ». Il fallait bien commencer par là non ?

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C'est quand on s'y attend le moins qu'on fait les plus belles rencontres, prenez par exemple Scott. Au début de sa rencontre avec Esme', il avait essayé de la mettre dans son lit, il avait essayé encore et encore, mais, la jeune femme ne s'était pas laissé faire. Les jours et les semaines avaient passé, ils avaient appris à se connaitre et maintenant, ils étaient les meilleurs amis du monde, des confidents même. Cela avait toujours été le cas pour la belle italianno-grecque, elle se méfiait de tout le monde et quand elle s'y attendait le moins, elle faisait la connaissance de gens formidables. Elle espérait que ce soit le cas cette fois-ci encore. Le jeune homme lui demanda s'il lui avait fait mal, elle le rassura avant de lui retourner la question, lui aussi aurait pu se faire mal.

Il lui proposa de boire un verre en sa compagnie, elle ne refusa pas, de toute manière elle était venue seule alors, un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal. Elle se dirigea vers l'endroit qu'il lui avait indiqué avant de partir. Elle prit place sur l'un des sièges et commanda une boisson, alcoolisée de préférence, ce soir elle ne voulait pas être raisonnable, elle voulait seulement se détendre et faire la connaissance de cet étudiant. Il avait l'air sympa et la seule façon de savoir si elle avait tord ou raison était de passer du temps avec lui. Elle but une gorgée de sa boisson dès qu'elle fût servit puis remarqua qu'il revenait à sa place. Elle lui sourit quand il prit place près d'elle tout en lui demandant si elle faisait partie des SIGMA.

Tu as raison...Maintenant que tu le dis, c'est vrai que ton visage ne m'est pas inconnu. Tu en fais parti? Elle marqua une pose avant de reprendre. Pendant un cours peut-être...Je ne me souviens pas vraiment de tous ceux que je vois et j'en vois des étudiants...Dit-elle avant de laisser échapper un léger rire.

Il était vrai qu'Esmeralda ne reconnaissait pas toujours les étudiants ui étaient en cours avec elle, elle jonglait entre plusieurs domaines d'apprentissages, ce qui rendait cette tâche légèrement difficile mais, en y repensant, le visage de son vis-à-vis ne lui était pas totalment inconnu, elle devait l'avouer. Quelle idiote elle faisait! Ils parlaient de leur confrérie, du fait de s'être rencontré auparavant ou non et ils en avaient oublié de se présenter.

Enchanté Eastwick...Moi, c'est Esmeralda...Esmeralda Williams. Dit-elle en souriant.

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Le contenu du verre de Sam, diminuait à une allure modérée. Il n’était pas en train de faire l’ivrogne de service qui aurait vidé cul-sec sa boisson juste pour le plaisir de boire et accessoirement d’être bourré le plus vite possible. Il n’était pas vraiment de se genre là. L’alcool avait tendance à l’avoir à l’usure pour ainsi dire étant donné qu’il résistait bien à ses effets. Les cuites se faisaient donc rares, et c’était tant mieux. De plus, l’étudiant ayant la tête sur les épaules, il était parfaitement capable de s’arrêter quand il le voulait. Sa volonté était plus forte que son envie en fait. Enfin bref, là face à cette jeune femme dont il ne connaissait ni le prénom, ni le nom, Eastwick allait bien se tenir. Bien qu’il ne connaisse rien de cette dernière, Sam avait l’étrange impression de la connaitre. Sans doute était-ce parce qu’ils s’étaient déjà croisés dans l’université du fait qu’ils appartiennent tous deux à la même confrérie. Il ne pu s’empêcher de lui faire part de cette impression de déjà vu. Il ne fut pas étonné de voir qu’elle partageait elle aussi cette impression. La jeune femme tenta d’en savoir un peu plus sur lui. Sam se plia volontiers à l’exercice des confidences, bien qu’on ne puisse pas vraiment appeler ça des confidences. « J’en fais parti oui. Je suis en seconde année et toi ? Si ça se trouve, nous somme dans la même classe et nous ne le savons même pas … Il y a tellement de monde dans cette université, je ne connais que deux trois personnes en fait… Je suis encore un peu perdu quand j’y pense. » Il rigola légèrement avant de rajouter « mais, avec le temps ça ira … Je dois juste m’adapter à cette nouvelle vie. C’est tellement différent de là où j’étais avant. Tout a l’air plus cool ici. »
Sam n’était pas encore vraiment habitué à cette nouvelle vie. La colocation avec une autre étudiante de cette même université, la vie en autonome – bien que du temps où il vivait encore chez papa, maman, Eastwick l’était déjà - les cours, les étudiants … Tout lui semblait être plus agréable et plus sympa à vivre ici. L’année dernière dans cette fac privée lui semblait déjà être un lointain souvenir. Jamais il n’y retournerait, et l’étudiant ne donnerait rien au monde pour y remettre les pieds. Toute cette pression qu’imposaient les professeurs et l’administration aux élèves pour qu’ils soient les meilleurs possibles afin que l’école conserve son palmarès et ses galons de meilleur établissement de l’état… Trop peu pour lui. Enfin bref, alors qu’il repensait à ce fragment de son passé, la douce et agréable voix de la jeune femme vint titiller ses oreilles et le ramena par la même occasion à la réalité. Sam l’écouta avec attention, tout en l’observant avec sourire. Elle lui révéla son identité. Esmeralda Williams.
A présent, il pouvait placer un nom sur son visage. C’est mieux ainsi pour construire une amitié avec quelqu’un. Sam, un peu déboussolé par la réalité lui lança : « Alors, tu es ici depuis longtemps ? Ce que tu fais te plait j’imagine ? Sinon tu ne serais pas là … ». A la réflexion, ça dernière question lui paraissait totalement bête. Esmeralda devait être soit en seconde soit en troisième année d’après lui. C’est donc que ce qu’elle faisait lui plaisait, sans quoi elle aurait déjà changé de filière. A ce Sam, il est idiot parfois. Mais à vrai dire, lors des premières rencontres il n’est jamais très adroit et dis souvent des bêtises…

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Esmeralda buvait son verre lentement, elle ne voulait pas se souler, juste passer du bon temps en oubliant tous ces problèmes qui ne voulaient pas la laisser tranquille ces derniers temps. Elle avait besoin de se vider la tête et l'esprit alors, c'était la meilleure idée mais, cela dit, elle ne voulait pas se retrouver à faire je ne sais quoi devant tout le bar tout cela à cause d'un verre en trop.
Elle écouta Sam parler, il n'avait pas tord, tout était plus cool ici enfin, dans un sens parce qu'au fond, tout était un peu plus compliqué, pour la jeune fille néanmoins. Elle adorait cette ville, cette ambiance, ces amis et tout ce qui faisait de Berkeley ce qu'elle était mais, il y avait certains jours où elle aurait aimé être loin de toute cette vie, loin de toute cette joie de vivre juste pour partir loin et de tenter d'oublier mais, elle savait que cela restait un rêve et rien de plus.

L'adaptation était encore une autre histoire. Esme' en avait aussi souffert lors de ses débuts à Berkeley, elle venait de vivre une expérience qu'elle aurait préféré oublier, elle ne connaissait personne et le pire de tout c'est qu'elle voyait le mal partout. Elle avait tout de même réussi à s'adapter, les gens ici étaient très sympathiques, certains plus que d'autres, mais, on s'y faisait et elle ne regrettait pas d'être venu ici.

Elle regarda Sam et lui sourit, ce jeune homme était très différent des autres garçons, quelque peu maladroit mais, cette maladresse mettait Esmeralda plus à l'aise. "Trois ans...Je dois dire que je n'aurais jamais pensé venir m'installer ici...Pour moi, ne plus vivre à New York était inconcevable mais, je ne le regrette pas." Elle marqua une pose, bu une gorgée de sa boisson avant de continuer. "Oui, j'adore même...J'étudie trois domaines qui me passionnent alors, je peux dire que ça me plait...Et toi, tu fais ce que tu aimes?". C'est vrai quoi? Certaines personnes n'étudient que ce que leur famille décide pour eux, ce n'est pas comme si ça n'arrivais jamais.

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