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Color my life with the chaos of trouble — ft. Charlotte

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MessageSujet: Color my life with the chaos of trouble — ft. Charlotte Color my life with the chaos of trouble — ft. Charlotte  EmptySam 4 Oct - 2:44

« Color my life with the chaos of trouble »




Je suis habitué aux soirées mondaines, aux costards cravates et aux verres de champagne. Avoir une mère qui est entourée de gens riches donne des obligations à la futur génération que nous sommes, nous les enfants de la classe aisée, qui vivent dans des tours et des villas. Nous avons beau montrer que nous sommes libres de faire ce qui nous plait grâce à l’argent de nos parents, nous sommes pourtant bel et bien enfermé dans un cocon. On ne nous donne pas le choix, on doit faire ce qu’on nous demande. Nous sommes nés pour être les prochains PDG, les prochaines stars du cinéma, les prochains patrons pourtant ce n’est pas forcément que nous voulons tous. Certains sont très contents d’avoir ce statut, ils en jubilent rien qu’à l’idée de pouvoir rabaisser leur employé, pouvoir dépenser leur argent pour se payer le grand luxe d’une vie sans soucis. Pour ma part, c’est différent. Je suis né dans une famille qui n’avait pas tous ces moyens, j’ai connu ce monde qu’à mes huit ans et j’ai essayé de fuir cette idée d’une vie toute tracée en repartant vivre au Canada dix ans plus tard. Malheureusement, je me retrouve de nouveaux mêlé dans la foulée. Je retourne vivre auprès des jeunes qui n’en à rien à faire des autres, qui se contente de se pavaner sur leur talon de dix centimètre et à sortir le grand jeu à chaque fois qu’ils sortent. Sauf que ce n’est qu’une apparence, toutes ces personnes ont déjà pleuré pour beaucoup de raisons. L’argent ne fait pas tout. Il ne remplace pas une blessure au coeur, une maladie, un problème familial. C’est bien tous les soucis que j’ai subit durant les dernières années de ma vie. Sauf que je ne suis pas le seul, Charlotte aussi. Charlotte ma demi-soeur, celle qui a toujours ce besoin de fuir la réalité en se créant de nouveaux soucis. Elle fait croire à chaque fois que tout va pour le mieux à tout le monde mais quand on vit avec elle, on sait que ce n’est pas le cas. Le cancer de Rose l’a touché autant qu’à moi, les mecs dont elle tombe amoureuse ne sont pas forcément les plus romantiques qui existent et ses parents ne sont pas un modèle de vertus. Surtout sa mère a vrai dire. J’ai toujours apprécié mon beau-père, mais pas elle. La solution pour tous ça a toujours été la même à chaque fois; la fuite. Partir loin, sans donner de nouvelles, laisser de côté le passé puis revenir comme s’il ne s’était rien passé. Mais ce n’est pas le cas, elle se retrouve toujours confrontée aux mêmes soucis qu’elle rencontrait avant son départ inattendu. Malgré tout ça, je ne lui en ai voulu pour qu’une seule raison. Avoir osé se prostituer. J’ai rompu avec Briséis alors qu’elle accompagnait un vieux à des soirées mondaines, c’est si peu comparé à Charlotte. Pourtant j’ai fini par lui pardonner. On ne peut pas rester en froid avec une personne qui fait partie intégralement de ta famille, pas quand on a besoin de tous se souder avec les malheurs qui sont en train de nous tomber dessus. La réconciliation est le meilleur moyen pour pardonner les erreurs de l’autre.

J’arrive à l’entrée du campus des gammas. Après les sigmas, ce sont les seconds à laisser de côté l’argent et ne pas se prendre la tête avec leur renommé. J’aime venir chez les gammas pour faire la fête, je suis déjà venue plusieurs fois avec mon groupe pour jouer et ça s’est toujours bien passé. Ce soir, je suis venu seul pour m’aérer l’esprit et profiter de la soirée. Je rentre alors dans l’antre des gammas et je salue quelques amis, certains viennent me dire bonjour sans que je saches vraiment qui ils sont. Beaucoup trop de gens me connaissent, tout le monde connait Jimmy McCarthy et surtout, tout le monde connaît Franck McCarthy, c’est indéniable. Pourtant parfois j’aimerais pouvoir me faire tout petit car je sais bien que certains viennent me voir rien que par mon rang au sein de la vie active, ma mère voudrait me mettre à la tête de l’entreprise de mon grand père mais elle sait que je n’accepterais jamais. Elle a toujours compris mes ambitions et les projets à venir. Elle sait que je veux vivre de cinéma ou de musiques, et rien d’autres. Elle prend en compte mes idées puisqu’elle même, elle a suivi un parcours professionnel qui allait à l’encontre de celui que mon grand père aurait voulu qu’elle ait. Je m’approche d’une table pour profiter de l’animation qui regorgeait sur ces canapés confortables, je commence déjà à m’amuser autour d’un verre de rhum et les mecs me fait passer un joint que je fume de pleins poumons. J’étais au bonne endroit pour fumer de la bonne herbe, les gammas sont les rois pour se dégoter ce qu’il faut pour passer une soirée en or. Je m’intègre facilement à toutes ces personnes malgré que ma confrérie soit les sigmas. Les gammas et les sigmas se sont toujours bien entendu et même parfois, nous nous aidons mutuellement quand nous avons besoin d’aide pour la confrérie. Toujours prêt à donner un coup de main, parfois à mêler les deux confréries pour organiser quelques choses de passionnant, c’est ce que j’aimais à Berkeley. Il y a beau avoir des confréries dont je ne supporte pas, d’autres sont sociables et aimables. Je rigole avec une désinvolture incroyable jusqu’à ce que je tourne la tête vers une autre table. Mon sourire s’en va très rapidement lorsque j’aperçois Charlotte entourée de plusieurs gars qui sont loin d’avoir l’air commode. Elle est installée sur l’un deux et il commence à passer sa main en dessous de son tee-shirt pendant que ces potes se marrent. Je fais un bond sur le siège et m’approche d’eux.

« Tu dégages ta main tout de suite ou j’te fous mon poing dans ta gueule. »

Le gars s’est arrêté de rigoler. Il se lève et s’approche de moi, prêt à chercher la bagarre. Je suis loin d’être une personne qui reste calme dans ce genre de situation. Je ne me met habituellement jamais en colère, je hais ça, je hais la colère qui me rappelle sans cesse celle de mon père, mais je n’ai rien contre un peu ou beaucoup de colère pour ce genre de mec. Il me prend par le tee-shirt pour me soulever.

« Même si c’est ta copine, je la baiserais. »

Il a dit la phrase de trop, je lui fout le joint au bras et il me laisse tomber en lâchant un cri. Comme je l’ai dit, il ne vaut mieux pas me chercher, surtout lorsqu’on parle aussi mal de quelqu’un de ma famille. J’ai déjà cassé la gueule à un gars parce qu’il avait essayé d’avoir des attouchements sexuels sur Rose. Personne ne touche Rose. Il s’est retrouvé à l’hôpital et j’ai eu droit à un procès et à une grosse amande. Rien à foutre tant qu’il en a bien bavé. Il tente de me mettre un coup de poing et ces potes se ramènent. Je fou un coup de coude à celui qui s’approche et un coup de tête à celui qui m’avait cherché. Il tombe par terre, putain ça fait mal un coup de poing. Les gars ne s’avancent pas, ils ont compris qu’il ne fallait rien tenté avec moi. Je n’en ai pas l’air, mais je sais me battre et ce ne sont pas ces pauvres mecs qui vont me mettre par terre. Je crache sur le gars encore au sol avant de récupérer le bras de Charlotte.

« On s’approche pas des McCarthy connard. »

Je me barre rapidement avec toujours Charlotte derrière moi. Lorsque je me retrouve dehors, je me retourne pour lui parler. J’étais énervé, j’avais réussi à lui pardonner et elle continuait ces conneries, comme si c’était sa nouvelle solution.

« Tu fous quoi là ? Tu peux m’expliquer ? »

J’avais presque envie de la taper elle aussi, mais jamais je ne lèverais la main sur elle. Jamais je ne pourrais lui faire du mal, jamais.





© Libella

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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of trouble — ft. Charlotte Color my life with the chaos of trouble — ft. Charlotte  EmptyDim 5 Oct - 0:22

« Color my life with the chaos of trouble»
Charlotte & Jimmy


You & Me (Flume Remix) by Disclosure on Grooveshark



 Sortir, boire, fumer, baiser. Etait devenu le quotidien de mes soirées après ma confrontation avec Alec alias mon mari. Tout était de ma faute et au lieu d'aller vers la voie de la rédemption je m'enfonçais dans les enfers interminables. Plus je m'enfonçais, plus j'oubliais. Je ne connaissais plus personne, je ne parlais plus à personne. Je me sentais abandonné, j'habitais à seule depuis le départ de ma colocataire, j'étais chez moi seule avec mon bang, mes petites culottes et ma bouteille de Jack Daniels. Oh vu comme ça on pourrait croire que je suis bien entourée, mais pas du tout. La drogue était ma seule amie ces derniers mois et j'en avais rien à faire des autres. Le fait que Aengus ne soit plus là au quotidien m'avait détruit, même si elle n'était pas partie pour toujours, même si c'était pour son bien et son épanouissement une  partie de moi était partie avec elle.  Puis revoir mon « mari » n'avait pas été de tout repos, je me sentais mal, détruite je ne comprenais pas comment il avait pu me cacher un truc comme ça. Je l'aimais et j'aurai pu comprendre. Parler de mes sentiments au passé ? Je me mentais à moi même car au fond j'étais toujours raide dingue de lui , je ne pouvais pas me passer de lui. Je ne pouvais pas avoir un moment de répits sans penser à lui avec sa colocataire de merde. Ce soir je n'allais pas me bourrer la gueule toute seule, une soirée par les Gamma était organisée. Et en tant que nouvelle présidente de confrérie, j'avais le mérite d'être présente et bien en forme. La journée de cours en Géopolitique n'avait été que de guerres et de péripéties ce qui m'avait largement occupé l'esprit. Mais en rentrant chez moi je revoyais le chaos de ma vie et je n'avais qu'une envie me détruire d'avantage. Habillé d'un mini short en cuir, et d'un débardeur qui laissait largement voir mes seins, une paire de converses et j''étais prête pour une soirée haute en couleur. Et en défonce surtout. Il était déjà assez tard vingt et une heure quand je me décidais de quitter mon appart mon sac à main, ma beuh, mon portable, et de quoi me faire des lignes je me dirigeais vers la maison de Gamma. En tant qu'organisatrice de ses monstrueuses soirées j'avais reçu une tonne de sms et d'appels. Déjà fatigué rien qu'en y entrant, j'étais contente de voir toute la débauche américaine dans ses sous-sols. Je voyais tous les anges déchus en ses Gamma comme si la moindre difficulté de notre vie, nous rendait si fou, si improbable et indésirable. J'avais bien sûr Athanaël qui m'aidait à surmonter tout ça, avec qui je couchais accessoirement mais ma peine et mon envie de détruire était bien trop supérieure à la simple envie de m'amuser. Posée dans un canapé j'alignais quelques lignes, qui me piquait légèrement le nez soit dit en passant. Les pupilles dilatées je me levais d'un bond remuant mon corps au rythme de la musique ayant peine à garder les yeux ouverts tant j'étais loin. Des mecs me rejoignait à ma table des petits nouveaux qui étaient plus arrogants les uns que les autres pour m'impressionner ce qui me faisait bien rire. Au final les shots sur la table je les enchaînais un à un quand la musique devenait plus envoûtante. Le jeune homme à côté de moi plaçait sa main derrière mon dos pour me lever. Je lui souriais de mon sourire le plus pervers de l'univers. Avant qu'il me prenne pour me plaquait contre son corps. Dans un état second je me laissais faire puis me sentir désirer était quelque chose qui me faisait du bien, je me sentais femme..-libérée-. Au bout d'un moment le jeune homme plus qu'entreprenant passait sous mon tee-shirt. Un frisson parcourait mon corps. Je n'écoutais pas les gens autour de nous quand j'entendais une voix masculine que je reconnaissais que trop bien. Mais je me disais que c'était l'alcool, la drogue, l'euphorie. D'un coup le Gamma se levait pour faire face à l'homme quand je voyais Jimmy. Mon cœur arrêtait de battre, le son n'arrivait pas jusqu'à mes oreilles, je tremblais. Qu'est ce qu'il foutait là ? Mon demi-frère ? Qu'est ce qui l'avait amené ici ? Est-ce qu'il savait que Briséis était là aussi ? Surement pas il ne serait pas là .. Puis comment il connaissait cette soirée seul les membres de Berkeley connaissaient les sous-sols de la confrérie. Alors que le Gamma m'avait posé sur le fauteuil je me levais comme je le pouvais, essayant de faire face à Jimmy,  changeant ma bague de doigt immédiatement. D'un coup une bataille éclate je disais d'une voix ferme mais non tremblante « Jim, arrête c'est bon on se casse. ». Je savais que quoi Jim était capable, et je ne voulais pas qu'il est des problèmes à cause de moi. Notre vie de famille était déjà assez désastreuse pour qu'en plus on en rajoute. Il me récupère le bras et même si j'essaye de ne être dans son emprise il m'empoigne avec force. Alors que nous étions dehors, je tremblais de froid, d'incompréhension, de stress. Revoir Jim, me faisait repenser au cancer de Rose, à mon père, à ma mère non je ne pouvais clairement pas m'y faire. Au fond de mois j'avais envie de lui sauter dans les bras car il m'avait manqué depuis tout ce temps. Je me mordais la lèvre à sa question tout en cherchant dans mon sac une cigarette pour occuper mes mains tremblante. Je laisse un silence s'installait le voyant rouge de colère je lui disais comme pour le ramener à la réalité «  Déjà on dit bonjour Charlotte, je suis content de te voir tu m'as manqué, non tu ne penses pas ? ». La haine montait à mes yeux , il pouvait débarquer comme ça et croire que j'étais une fille sage. Je me calmais un peu en lui disant «  Je suis présidente des Gamma, je teste les nouveaux c'est tout ». Menteuse...et mentir à Jimmy n'était pas la meilleure idée que j'avais. Hésitante je m'avançais vers lui en plongeant mon regard dans le sien avant de lui sourire, étant un peu stone en lui proposant dans un éclat de voix un peu aiguë «  Un câlin, ou tu me laisse là à mourir de froid ? ». Demandais-je dans un sourire.

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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of trouble — ft. Charlotte Color my life with the chaos of trouble — ft. Charlotte  EmptyDim 12 Oct - 12:20

« Color my life with the chaos of trouble »







Baratin. Gros baratin. Elle ne pensait tout de même pas que j’allais gober cette histoire ? Elle pense vraiment que je ne sais pas que ce qu’elle vient de faire ce soir était son nouveau quotidien ? Et oui Charlie, les gens parlent, les gens savent comment tu es. Alors c’est vraiment l’image que tu veux donner ? À toi, à moi, à notre famille, à Rose ? Voilà ce que j’aurais voulu lui dire, voilà ce qui restait coincé entre ma gorge. Je ne sais pas pourquoi ces mots ne sont pas sortis, peut-être pour garder l’illusion qu’elle va changer un de ces quatre et si je révèle mes pensées, la dure réalité s’offrira à moi en jetant sa hache dans mon dos et je ne veux pas. Je n’ai pas le temps de lui dire ce que je veux, elle s’approche de moi avec encore sa cigarette à la main et ces yeux bruns dans mes yeux sombres sans plus aucun espoir, plus aucune lueur, elle me sourit. Vous connaissez ce sourire ? Celui qui supprime les moeurs, adoucit la colère et relâche l’emprise sur nos poings encore serrés. Elle parvient à faire une blague là, tout de suite. C’est comme ça que Charlotte fonctionne, elle préfère l’ironie, le sarcasme, l’humour pour se cacher derrière ce faux-semblant. J’ai envie de lui faire un câlin, j’ai envie de la prendre dans mes bras et de la serrer très fort mais je ne peux pas. Ca serait stupide après ce qui vient de se passer. Cha pense qu’elle peut faire quelque chose de mal, te mentir, puis s’en sortir comme ça. Parfois, elle est bien trop naïve et c’est ce qui la perd. Je parviens enfin à lui dire ce que je pense. Elle n’allait pas s’en tirer comme ça, rien qu’avec un mensonge.

« Cha, arrête de me prendre pour un con. »

Sur le coup, oui, c’est la seule chose qui sort de ma bouche. Étant un peu indigné de voir Cha me mentir aussi ouvertement, je remet ses idées en place. Je n’ai pas vraiment besoin qu’elle me dise ce qu’elle faisait, je sais très bien. Je ne sais pas pourquoi elle agis ainsi, qu’est-ce qui la tourmente autant en ce moment, mais elle se sent obligée de sortir boire comme une folle et se taper des mecs. C’est devenu son quotidien en ce moment alors que Rose aurait bien besoin d’elle pour traverser son épreuve difficile entre la vie et la mort. Je ne préfère pas parler de ça, elle se rendra compte par elle-même des conneries qu’elle est en train de causer à tout le monde. Entre son père qui se bat pour qu’elle est une éducation tout ce qu’il y a de plus normale et entre Rose qui se sent délaissée par elle, Charlotte laisse tomber ces responsabilités.

« On t’as pardonné beaucoup de choses Cha, et pourtant tu continues à faire comme d’habitude en ne pensant pas aux conséquences qu’il pourrait y avoir. »

Je souffle, je fais quelques pas. Je me retrouve encore à me disputer avec Charlotte. En ce moment, il y a plus de ça que de complicité entre nous, je me demande encore si un jour on parviendra à retrouver cette complicité qu’on avait avant, j’aimerais qu’elle puisse se confier à moi plutôt qu’elle s’en aille trouver réconfort autour d’une bande de mecs aussi cons les uns que les autres. Après avoir fais les cents pas, je décide tout de même de la prendre dans mes bras. Je n’allais pas rester là, à rien faire. Je lui offre ma chaleur corporelle et un silence s’installa, laissant nos bras s’emmêler et parler à notre place. Après quelques secondes ou quelques minutes ainsi, je me détache d’elle et c’est à mon tour de la regarder dans les yeux.

« Maintenant, tu vas venir avec moi. On s’casse d’ici. »

Il était temps de se barrer. Nous n’allions pas rester planté ici trop longtemps. Je me serais bien diriger vers mon campus, mais je n’avais pas dit qu’on déviait arrêter de s’amuser. Je veux juste retrouver un peu notre relataient d’antan, quand nous rigolions à pleins poumons rien qu’en étant que tous les deux. Je lui prend alors la main et je commence à marcher en direction de ma voiture, arrivé dedans elle me demande où est-ce qu’on va. Je souris devant le volant et lui répond:

« Là où nous étions heureux. »

Et je commence à conduire à tout allure. J’allais en direction d’une maison acheté par ma mère pour moi, pour me divertir et m’entrainer. M’entraîner à quoi diriez-vous ? Et bien à danser, il m’arrive de pratiquer la danse mais que très peu de personne le savent. Cette maison et très loin de San Francisco, à une heure et demi de route. J’aime y aller à l’improviste, c’est un moyen pour moi de me dire ‘ c’est chez moi, je peux y aller quand je veux. ’ Charlotte comprend très rapidement où est-ce que nous allions puisqu’elle est souvent nvenu avec moi là-bas. Elle se trouve recluse de la ville et personne n’est là pour nous emmerder. Nous étions prêt pour un long voyage en voiture, je met alors la musique et j’écoute à fond du Gossling sachant que Charlie adore ce groupe. On chante ensemble et j’oublie peu à peu ce qui venait de se passait juste avant, c’est pour ça que j’ai voulu aller loin, pour oublier ce qu’est devenue Charlotte.

« Tu me rouler une cigarette, j’ai tout dans mon sac. »

Je lui montre du doigt où il était et elle se baisse pour le récupérer. Après avoir roulé ma cigarette, elle s’en prend une dans son paquet et nous ouvrons les fenêtres pour faire passer la fumée. Nous étions bien là, en voiture, je suis tellement heureux de partir loin de San Francisco sur un coup de tête et avec Cha dans la voiture.





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Edison L. Allen
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MessageSujet: Re: Color my life with the chaos of trouble — ft. Charlotte Color my life with the chaos of trouble — ft. Charlotte  EmptyLun 22 Déc - 18:43

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