Sujet: nuit blanche a san francisco ▬ J a s r e n t ♥ Lun 12 Déc - 20:13
you make me feel that;;
kitty && potté. Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... jasrent ♥
« A dans cinq minutes ! » Lui dit-elle avant de tourner les talons pour rejoindre les toilettes du bar. Elle avait pris le temps de lui déposé un rapide baiser sur les coins des lèvres de Trent. Mince, elle était douée à ce jeu là. Elle savait qu'elle était sexy, et bizarrement, le fait qu'elle en profite ne rompait pas du tout son charme. Trent passa la main dans ses cheveux en laissant échapper un léger sourire. C'que ça pouvait devenir niais un garçon - même le plus sexiste - lorsqu'une fille lui plaisait. Trent acceptait cette idée ? Il n'en savait trop rien. La seule chose qu'il savait, c'est qu'à force de se prendre la tête à cause de la jolie gamma, Trent n'avait pas couché avec une fille depuis longtemps. Beaucoup trop longtemps. C'était son sport favoris d'habitude. Mais depuis une semaine ou deux - autant dire une éternité - Trent ne s'était pas retrouvé au lit avec une jolie fille dont il ne connaissait même pas le nom. Oui ça lui manquait un peu quand même. Beaucoup à bien y réfléchir. C'est pourquoi il n'avait pas tellement hésité lorsque Jasmine lui avait fait comprendre qu'ils pourraient quitter l'absinthe bar pour aller dans un endroit plus tranquille, comme chez elle par exemple. Ils n'avaient pas discutés très longtemps, que Trent était déjà entrain de sortir du bar pour attendre sa jolie accompagnatrice dehors. Remarque, ils avaient pas mal discuté la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. Ils n'avaient fait que ça à vrai dire. Mais bon personne d'autres que n'étaient au courant de ce détail. Quoi qu'il en soit, ce soir ils pourraient essayer de rééquilibrer les choses ! En sortant de l'absinthe bar, l'un des deltas avec qui il était venu lui avait demandé pourquoi il s’en allait si tôt, avec un sourire tellement large qu'on pouvait lire ses pensées comme dans un livre ouvert. Trent avait seulement dit qu'il devait rejoindre quelqu'un avant d'ouvrir la porte pour se retrouver dans la nuit glaciale. Il n'avait pas spécialement envie de raconter toutes ses aventures à ses petits camarades de confrérie. Déjà qu'il ne disait pas grand chose au peu d'amis qu'il avait, Trent n'allait pas faire des confessions au premier venu ! Certes il aimait de temps en temps se vanter du nombre de ses conquêtes, mais ça s'arrêtait là. De toute manière, les Delta n'étaient pas des êtres dotés d'un cœur, et c'est pourquoi les gars qu'il avait laissé au bar n'avaient pas plus insisté. C'était de la simple curiosité, mais dans le fond ils n'en n'avaient pas grand chose à faire de ce qu'allait faire Trent du reste de sa soirée, et avec qui. Il y avait un léger vent, qui aurait pu être agréable accompagné d'un rayon de soleil. Mais aux alentours de minuit, le ciel était noir et le vent qui circulait dans la rue refroidit Trent en moins de dix secondes. Trent eu à peine le temps de s'adosser contre le mut du bar, que Jasmine était déjà sortie. « T'as fait vite » Lui dit-il pour qu'elle se rende compte qu'il était juste derrière elle. Jasmine se retourna et lui demanda comment il était venu. Mais avant qu'il ne puis répondre à sa question, celle-ci l'avait déjà invité à monter dans sa voiture. M'enfin, vu la température extérieur, il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir d'être aussi pressée. Les deux étudiants montèrent dans la voiture et Jasmine démarra. Trent regardait les immeubles passer à toute vitesse devant ses yeux. Il avait la tête totalement vide. Rien de lui venait à l'esprit. Toute cette situation, il n'en pensait rien mis à part qu'il n'avait pas été aussi apaisé que maintenant depuis un bon bout de temps. Depuis l'épisode de l'ascenseur très certainement. Jasmine et lui étaient resté coincés dans l'ascenseur de l'université, et avaient finis l'un sur l'autre avant que l'ascenseur ne se remette en marche. Fichu réparateur... Enfin bref, Trent s'était sentit bien, même si sa tête allait explosé à cause des centaines de questions qui traversaient son esprit, même s'il avait eut l'impression de bien trop apprécier ce moment, même s'il avait eu un peu peur. Il s'était sentit aussi bien que lorsqu'il avait revu Victoria à Berkeley. Mais c'était idiot de comparer ces deux moments qui étaient totalement différents. Trent n'avait pas dit un seul mot depuis qu'ils étaient rentrés dans la voiture, et ne s'en rendit compte que lorsque Jasmine lui dit la remarque. Trent tourna la tête et croisa le regard de Jasmine, qui avait profité du feu rouge pour se tourner vers lui. « Si j'ai perdu ma langue ? Tu es la mieux placée pour savoir que non. » Dit-il en souriant. Nul la blague, mais bon fallait s'y faire, Trent avait un humour de merde. Il le savait très bien, mais ça ne l’empêchait pas pour autant de répondre par des remarques toutes aussi débiles les unes que les autres. « C'est vert. » Lui lança-t-il en regardant droit devant. Trent reconnaissait les rues du nord de San Francisco. Il s'y était rendu il n'y a pas si longtemps pour aller au Lexington Club.
A peine arrivés à l'appartement de Jasmine, que Trent avait attrapé la jolie brune par la taille et déposa un léger baiser sans le cou. Trent fit glisser sa main le long du dos de Jasmine, tout en posant ses lèvres contre celles de la jolie brune. Leurs langues vinrent se trouver, et Trent et Jasmine échangèrent un long baiser. Même pas le temps de respirer, même pas besoin de respirer. Les deux étudiants étaient dans l'entrée de l'appartement et ne faisaient presque plus qu'un. Le silence régnait dans l'appartement. Il faisait sombre et la pièce était légèrement éclairée par les lumières extérieurs de la ville. Et a nouveau se sentiment de bien être total pesait dans le cœur de Trent. Il fallait bien se l'avouer, le delta était dans de beaux draps... Trent savait ce qu'il ressentait, mais ne voulait pas, ne pouvait pas mettre de mots sur ses sentiments. Il ne parlait ou même pensait jamais de ça, et ne voulait surtout pas y être confronté. Mais il n'était pas aussi fort que ce qu'il prétendait, sinon il aurait pu resté avec les deltas à l'absinthe bar, il aurait résisté à l'invitation de Jasmine, et il ne serait pas ici actuellement, à embrasser la jolie brune jusqu'à en perdre sa langue. Mais bon peut-être qu'il allait finir par accepter le fait de ne pas être un individu sans cœur, un corps sans âme. Cette idée l'aurait fait vomir il n'y a pas si longtemps. Trent commençait peut-être à murir un peu dans sa tête qui sait, tout est possible dans la vie. S'il arrivait ne déjà à envisager le fait d'admettre pouvoir ressentir quelques sentiments, ça faisait déjà un grand pas en avant... Et puis avec Jasmine, tout était plus simple, plus facile. Même s'il se prenait légèrement la tête quant à la situation - et ça n'était encore qu'un euphémisme - Trent n'avait pas besoin de blabla ridicule, de phrase idiotes que tout le monde répétait sans jamais vraiment connaitre le vrais sens. Le genre de phrase qui apparaissaient dans tous les films à l'eau de rose. Il n'avait qu'à être naturel. Trent finit par détacher sa langue de celle de Jasmine. « Alors cette nuisette, j'ai toujours pas oublié. » Trent accompagna sa remarque du plus beau sourire qu'il avait en réserve. Oh ça non il n'avait pas oublié. Une Jasmine en sous-vêtements c'est pas quelque chose qu'on prend à la légère...
Dernière édition par Trent G. Ferrari le Mer 4 Jan - 17:25, édité 1 fois
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Sujet: Re: nuit blanche a san francisco ▬ J a s r e n t ♥ Lun 12 Déc - 22:53
trent & jasmine ▬ « La règle du jeu n’a pas changé, quand nous étions gamins ce qu’on pouvait appeler taquinerie, s’appelait maintenant perversion. Vous savez ce que c’est la perversion ? C’est qu’une affaire de goût, comme la bouffe chinoise, on aime ou on aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix. » •• Jeux d'enfants
Lorsque j'étais aux toilettes pour femme et que je me recoiffais très rapidement, je faisais rapidement le point sur ma vie. Qu'est-ce que je voulais de la vie ? Qu'est-ce que j'en attendais ? Je n'en savais trop rien. Une vie un peu plus saine sûrement, une vie plus calme où l'alcool ne rythmait pas mes soirées, ou deux bébés ne rythmaient pas mes journées. J'avais accepté de vivre avec Swen de bon cœur mais là, ça en devenait presque étrange et énervant. Il ne devait pas rentrer avant demain matin mais avec la chance que j'avais, il finirait par rentrée plus tôt parce que monsieur avait oublié quelque chose ou que, papa poule comme il était, il ne pouvait pas se séparer de ses enfants trop longtemps. Je le comprenais totalement mais trouvais son comportement plus que ridicule en même temps. Zen, il fallait vivre sa vie et je ferais bien de vivre la mienne. J'avais mis mon bonheur entre parenthèse bien trop longtemps, depuis l'agression de mon mari à vrai dire. Lorsque je me regardai dans la glace, j'avais l'impression de voir réapparaître ces douloureux bleus sur mon visage et tout ce qui allait avec. J'avais enfouis ma peine dans le sexe et là, j'étais en abstinence depuis bien longtemps. Ce mot me faisait tellement rire avant, je prenais de haut tous ceux qui me disaient que l'abstinence était une bonne chose, quelle connerie ! Sauf que maintenant, c'était moi qui ne faisait plus rien, comme si j'étais en couple et que j'étais fidèle. Certes ma relation avec Trent était proche de celle d'un couple mais ce n'en était pas un. Vivons heureux, vivons caché n'était absolument pas mon adage favoris et je ne me voyais même pas être en couple pour le moment, non pas que le point de départ d'un couple sois le rapport sexuel. Cela faisait quelques minutes que j'avais quitté ce cher Delta et il devait avoir eu le temps de quitter le bar une bonne quinzaine de fois. Je me décida donc à sortir, évitant les jeunes femmes avec qui j'étais venue en début de soirée histoire d'éviter toutes sortes de questions, quitter un lieu plein de jeune homme aussi tôt et seule n'était définitivement pas dans mes habitudes et j'aurai sûrement droit à des tonnes et des tonnes de questions ce qui ferait attendre ce cher Ferrari dehors, dans le froid. Je poussa la porte du bar et un coup de vent me glaça les os. Merde c'était horrible ce vent, un vrai calvaire et je commençais légèrement à me les cailler, c'est d'ailleurs pour cela que je ne laissa pas franchement le temps à Trent de répondre. Venu en voiture, en taxi, entre amis ? Je m'en fichais pas mal, tout ce que je voulais c'était me retrouver au chaud le plus rapidement possible et c'est pour cela que je me dépêcha de monter dans ma voiture garée non loin de là. Il ne fallait pas se voiler la face, j'étais un peu frilleuse, j'avais vécu dans un pays où l'hiver il faisait dix degré et où je mettais des pulls tellement j'avais froid. De plus, ma robe ne couvrait pas de nombreuses parties de mon corps alors comme ça... Le silence qui pesait dans la voiture était horrible, insoutenable et si j'avais su que ça serait comme cela, j'aurai mis la radio en route dès le début. La mettre maintenant serait mal poli et mal venu de ma part alors je préféra lui demander s'il avait perdu sa langue, histoire de lancer la conversation ou je ne sais quoi. Manque de bol, au lieu de cela, Trent rétorqua la phrase la plus débile qu'il soit et pourtant, cela me fit sourire. Merde Jasmine, si tu commences à sourire à la moindre niaiserie qui sort de sa bouche, on est pas sorti de l'auberge ! « Tu serais presque drôle dis moi. Oui je sais que tu ne l'as pas perdu, du moins je l'espère » Je faisais bien entendu référence à ce qui risquait d'arriver en fin de soirée. Je regardais ses lèvres lorsque je le vis faire volte face à la route en disant que le feu était rouge. Lui comme moi avions le don de tout casser quand il ne le fallait pas. Il c'était ouvertement moqué de moi dans l'ascenseur à Berkeley et là, c'était reparti pour un tour. Après tout, c'était peut être ça le plus attirant chez le beau brun. Redémarrant, je fis comme de rien n'était, comme si je n'avais pas littéralement envie de me garer sur le bas côté et de l'embrasser une fois ou deux avant de repartir. Passant devant le Lexingt Club, un sourire naquit sur mon visage. Cela faisait quelques temps que je n'y avais pas été et quel dommage !
Arrivant à destination, je descendis rapidement de la voiture et en me dirigeant vers la porte d'entrée, je mis quelque secondes à retrouver mes clefs. Bien évidemment, ces derniers étaient toute au fond de mon minuscule sac à main, en dessous de mes cachets, de mon maquillage mais aussi -voire surtout- d'une jolie petite bombe lacrymogène. J'avais peur de mon mari comme de la peste et je sortais toujours couverte, on ne savait jamais ce qui pouvait m'arriver... Doucement mais sûrement, nous nous retrouvâmes dans l'appartement et je n'eus pas le temps de fermer la porte à double tour derrière moi que j'étais dans les bras du beau brun et que je sentais ses lèvres glisser dans ma nuque dans mes que ses mains caressaient mon dos nu. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres et je sentais que la soirée risquait de bien continuer. Contrairement à d'habitude, je ne cherchais pas fondamentalement à mettre Trent dans mon lit même s'il était clair et net que je ne dirais pas non, loin de là même. Il m'attirait bien plus que personne ne l'avait jamais fait et nos baisers le montraient bien. J'avais l'impression de redécouvrir des tas de choses, de sensations, de douceurs et en même temps de fermeté. De mon côté, ce n'était pas embrasser pour embrasser mais bel et bien parce que je le voulais, parce que j'en avais plus qu'envie. Je ne rompais pas le doux baiser que nous échangions, seule une folle aurait pu le faire et contrairement à ce que l'on pouvait penser, je n'étais pas folle et je profitais des bonnes choses... Mes mains glissaient le long du torse du beau brun pour remonter et se caler dans sa nuque. Je profitais de chaque secondes, je profitais de tout en sa présence, bien plus qu'en la présence de n'importe qui. Il était entrain de me faire prendre conscience que la vie ce n'était pas qu'un enchaînement d'actions mais bien plus que cela et cela avait le don de me faire peur et un large frisson parcouru tout mon corps. Bon, il fallait dire que la sensualité et l'intensité du baiser y était pour beaucoup. Lorsqu'il détacha ses lèvres des miennes, j'ouvris les yeux et lui fit un léger sourire. « Alors cette nuisette, j'ai toujours pas oublié. » J'éclata de rire et lui fit « non » de la tête. Faisant glisser mes mains sur son torse je lança « Monsieur a déjà envie d'aller dormir ? » J'aimais beaucoup jouer de cela avec Trent alors que je comprenais littéralement son avance et que je comptais bien tenir ma parole. Me retournant pour fermer la porte à double tour, je sentais son regard se poser sur mon dos nu grâce à cette magnifique robe dont j'avais acquis la propriété il y a quelques jours de cela. Faisant durer ce moment, je me retourna, sac à la main et dis « Tu veux boire quelque chose ? Ou peut être grignoter quelque chose ? » Avant qu'il me sorte que c'était moi qu'il voulait grignoter je dis « Sauf moi bien entendu » Ma phrase était suivie d'un clin d'oeil et je me dirigea vers la cuisine à deux pas du hall d'entrée dans lequel nous étions. Je pris quelque peu plus mes aises en me déchaussant et perdant donc dix centimètres. Ce n'était, certes, pas très glamour mais bon, je n'avais pas mis les chaussons en forme de nounours que Swen m'avait offert non plus ! Ouvrant le frigo je dis « Bière ? » tout en regardant Trent qui arrivait petit à petit, comme s'il était déçu que je ne sois pas directement montée à l'étage pour me changer. J'aimais faire languir les hommes ou les aguicher un peu plus mais si je le faisais maintenant, je risquais plus de finir topless qu'autre chose. Me posant, comme à mon habitude, sur le plan de travail je fis un sourire quelque peu ''pervers'' à ce beau brun qui se rapprocha de moi pour venir chercher sa bière ou pour moi, telle était la question. Une fois à mon niveau, je lui attrapa la main droite pour le faire venir près de moi, pour qu'il se colle à moi pour tout dire. Je passa mes mains derrière son cou, mes pieds glissèrent le long de ses jambes, partant de ses mollets pour finir caresser l'extérieur de ses cuisses. Mes jambes pendouillaient dans le vide quelques instants avant de venir se croiser autour de sa taille. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres et, tout en lui mordillant le lobe de l'oreille, je dis « J'espère que tu ne regrettes pas ta venue... » Mes lèvres quittèrent le lobe de son oreille droite pour glisser dans son cou puis pour l'embrasser sur les lèvres. Je mordilla légère sa lèvre inférieure et dis, d'un ton plus que sérieux mais sensuel « Parce que ce n'est que le début... » Le message est assez claire, j'avais envie de lui et pas qu'un peu. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'il n'attrape pas la cannette qui était juste à côté de moi et qu'il préfère la boire plutôt que de passer aux choses on ne peut plus sérieuses... La proximité était assez agréable et Trent était spécial à mes yeux puisqu'en temps normal, je n'aurais pas ouvert la bouche une seule seconde, mon partenaire serait déjà nu à vrai dire. Cette fois, j'avais envie de prendre mon temps, pour profiter au maximum.
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Sujet: Re: nuit blanche a san francisco ▬ J a s r e n t ♥ Mer 14 Déc - 13:53
you make me feel that;;
trent && jasmine. Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... ♥
Alors qu'il faisait un froid glacial dans les rues de San Fransisco, les deux étudiants commençaient à faire bouillir le sombre appartement de Jasmine. La jolie brune vint attacher ses mains au coup de Trent pour continuer à l'embrasser. Ses baisers étaient doux, agréable, et Trent en oubliait même la sensation de respirer. Leurs deux langues dansaient l'une contre l'autre, et les deux bruns étaient tellement serrés qu'ils ne faisaient plus qu'un au milieu de cette grande pièce que Trent n'avait même pas eu le temps de regarder avant de se jeter au coup de Jasmine. Il n'avait aucune envie que ce moment prenne fin, que des paroles le gâchent, que quoi que se soit viennent les interrompre. Mais Trent savait bel et bien qu'ils ne pouvaient pas continuer à simplement s'embrasser pour le restant de leurs jours. Il savait qu'il était dans un gros bordel, et qu'il n'était pas prêt d'en sortir. Qu'il n'avait même plus envie d'en sortir. Il était tellement collé à Jasmine qu'il pouvait sentir le rythme de son cœur, qui battait aussi vite que le sien. Les baisers se faisaient alors de plus en plus intenses, de plus en plus sensuels. A la fois rapides et lents, comme si le temps était compté, comme s'ils allaient se quitté et ne plus jamais se voir. Ils étaient comme deux amants qui ne s'étaient pas revu depuis des années, ou comme deux personnes sur le point de partir chacun de leur côté. Trent avait l'impression de vivre un de ses moments qui resteraient toujours dans son cœur, comme le matin de noël lorsqu'il découvrait ses cadeaux qu'il attendait tant, ou lorsqu'on lui avait remis ses diplômes. Bien que ces moments n'avaient rien de romantique, ou sensuel. Mais pourtant c'était quoi tout ça ? Rien qu'une embrassade d'étudiants après une soirée dans un bar. Rien qu'un coup d'un soir comme ça avant de reprendre les cours à première vue. Alors pourquoi tête santait qu'il bouillait à l’intérieur de lui comme une bombe à retardement ? Il finit par détacher ses lèvres de celles de Jasmine, et lui fit remarquer qu'il attendait toujours de voir la nuisette dont elle lui avait parlé. C'était pas vraiment des choses que Trent oubliait. De plus, lorsqu'elle avait vaguement abordé le sujet, Trent avait essayé d'imaginer la belle brune en petite tenue, tout en étant sûr que le vrai résultat serait bien mieux que ce qu'il pouvait s'imaginer dans sa petite tête de Delta. A sa remarque, Jasmine rigola avant de lui dire tout en faisant glisser ses mains sur son torse. « Monsieur a déjà envie d'aller dormir ? » Un sourire au visage, Trent la regarda sans dire un mot. Il n'avait pas vraiment besoin de dire quoi que se soit pour qu'elle comprenne le fond de ses pensées. Après tout c'était elle qui l'avait invité chez elle, et il n'y avait pas cinquante raisons d'inviter un type chez soit un samedi soir en général. Jasmine se dirigea vers la porte d'entrée pour la fermer à double tour. Trent aurait bien fait une remarque quant au fait qu'elle s'enfermait chez elle, en pleine ville, à San Fransisco, puis se souvenu de l'histoire de son mari. Certes toute personne s'enfermant a double tour devait être légèrement parano, ou devait possédé pas mal de choses de valeurs. Mais quand on avait vécu une histoire telle que celle qu'avait vécu Jasmine, on ne pouvait pas reprocher à la personne d'être un temps soit peu craintive, et encore c'était un euphémisme. La jolie brune de lui accorda pas un regard, et se dirigea vers une autre pièce. « Tu veux boire quelque chose ? Ou peut être grignoter quelque chose ? » Trent ouvrit la bouche pour dire la première chose qui venait à l'esprit. Que voulait-il manger ou grignoter ? C'était une bien bonne question. Mais Jasmine alla plus vite que lui sur ce coup là. « Sauf moi bien entendu » Ajouta-t-elle en le gratifiant d'un petit clein d'oeil. Trent rit et la rejoignit dans la cuisine. Elle était forte. Très forte. Trop forte ? Nan, Trent connaissait très bien ces petits jeux, et si elle voulait jouer, elle n'allait pas être déçue.
« Bière ? » Trent arrivait derrière elle et attrapa la bouteille que lui tendait Jasmine. Il étouffa un léger « Merci » avant d'en boire une gorgée, légèrement perplexe. Que voulait-elle faire si elle ne voulait pas aller au lit ? Trent n'avait pratiquement jamais passé la soirée chez une fille pour faire autre chose que de coucher avec. Il n'était pas le genre de garçon romantique qui était capable de parler de la pluie et du beau temps pendant des heures. Il ne connaissait même pas le mot romantique. Et puis rester seul avec une fille à ne rien faire, et à plusieurs reprises, c'était bien trop ambigu. Il n'y avait que les couples qui faisaient se genre de chose non ? Bon, au moins la bière allait le refroidir un petit peu ! Jasmine posa ses fesses sur le plan de travail, et attrapa Trent pour le faire venir contre elle. Le delta se laissa faire avec plaisir, et tout en souriant, il déposa un baiser sur les lèvres de Jasmine. Ca devenait une habitude maintenant, comme elle lui avait déjà dit au paravent, ça serait dangereux de trop s'y habituer... La jeune femme mis ses mains autour du coup de Trent, et il sentit les jambes de Jasmine longer les siennes, avant qu'elles ne viennent se croiser autour de sa taille. Jasmine lui dit qu'elle espérait qu'il ne regrettait pas d'être venu. S'il regrettait d'être venu ? Il avait une superbe brunette entrain de lui mordiller le lobe de son oreille, il n'était pas vraiment en état de regretter quoi que ce soit. Elle l'embrassa à nouveau, avant de lui dire que ça n'était qu'un début. Elle savait s'y prendre, ça c'était clair. Trent rit silencieusement, et lui rendit son baiser. Leurs embrassades étaient de plus en plus sexy, excitantes. Passant d'une danse entre leurs langues, à quelques mordillements. Les baisers de Jasmine étaient bien plus que fougueux, et Trent ne trouvait même pas de mot pour les décrire. Il posa l'une de ses mains sur une cuisse à moitié dénudée de Jasmine. Tout en l'embrassant, Trent remontait ça main délicatement, en faisant jouer ses doit sur la peau douce de la jeune femme. Trent baladait sa bouche dans le cou de Jasmine, puis remontait pour venir l'embrasser. Sa main dépassa la limite imposée par la courte robe de la brunette, pour venir atteindre le début du haut de sa cuisse. Alors qu'ils étaient en plein milieu d'un baiser langoureux, Trent attrapa la bouteille de bière qu'il avait posé à côté. Il détacha sa langue de celle de Jasmine, et se retira de son étreinte, laissant la jeune femme seule sur le plan de travail de la cuisine. « Bon alors, tu me fais visiter. On a pas toujours l'occasion de visiter l'appartement de Jasmine Rwani. Faut que j'prenne des photos pour avoir des preuves, sinon personne ne me croira ! » Dit-il en s'empresser de se retourner pour cacher le sourire de satisfaction sur son visage. Vengeance quand tu nous tiens ! Comme on dit, fuis moi je te suis, suis moi je te fuis. Trent aimait jouer. Ce jeu était l'un de ses préférés. Et puis, y jouer avec Jasmine l'amusait encore plus. Car il savait qu'elle était tout aussi forte que lui à ça. Sans même avoir besoin de tourner la tête, Trent savait que Jasmine devait froncé les sourcils en ce moment même. Il commençait à la connaitre maintenant, et puis il savait comment fonctionnaient les femmes en général. Être coupées dans leur élan, ça n'était pas quelque chose qu'elles appréciaient particulièrement. Et puis même s'il n'avait pas l’intention de prendre des photos, ou de parler de cette soirée à qui que ce soit, il savait que ça pourrait énerver Jasmine. Trent quittait la cuisine pour se retrouver dans le salon, puis se retourna vers Jasmine. Game on ma jolie.
Dernière édition par Trent G. Ferrari le Mer 4 Jan - 17:25, édité 1 fois
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Sujet: Re: nuit blanche a san francisco ▬ J a s r e n t ♥ Dim 1 Jan - 21:40
trent & jasmine ▬ « La règle du jeu n’a pas changé, quand nous étions gamins ce qu’on pouvait appeler taquinerie, s’appelait maintenant perversion. Vous savez ce que c’est la perversion ? C’est qu’une affaire de goût, comme la bouffe chinoise, on aime ou on aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix. » •• Jeux d'enfants
La séduction était un art que l'on apprenait pas à l'école, c'était quelque chose de plus ou moins inné, que l'on pouvait perfectionner en pratiquant. Pratiquer la séduction était une chose que j'aimais pas mal. Voir l'effet que l'on fait sur autrui, les mots choisis pour appuyer là où ça attendrit, là où ça donne envie en quelque sorte. J'étais bien différente lorsque j'étais une étudiante et lorsque j'étais de sortie, en chasseuse d'homme, en briseuse de couple en quelque sorte. Jasmine Charlotte Rwani, une belle peste que beaucoup déteste mais que d'autres aiment. J'étais avec Trent, dans le couloir de mon petit appartement -que je partageais avec mon meilleur ami- et j'étais accrochée au cou de ce cher delta. Je l'embrassais comme si ma vie en dépendait et les quelques papillons que je sentais voler dans mon ventre ne présentait rien de bon. L'amour et moi, nous faisions dix ou peut être douze. J'étais plus que confiance en temps normal mais lorsqu'il s'agissait d'amour, de sentiments et tout ce qui allait avec, j'étais loin, très loin de ma confiance habituelle et il semblerait que mon cher invité pense la même chose. C'était comme ça, une fois que l'on avait été trahis, on se méfiait beaucoup, énormément pour finir totalement paranoïaque comme je l'étais. De plus, le coup de téléphone de ma meilleure amie ce matin m'avait achevé. Sa première fois, elle l'avait fait avec Trent, celui avec qui j'avais envie d'être, de passer le pas et étrangement, cela m'avait fait mal, un peu trop. Je n'avais jamais pensé qu'apprendre une telle chose pourrait me toucher d'une quelconque façon puisque j'étais comme lui, pire peut être parce que j'étais une femme et cela passait bien moins chez une femme que chez un homme, il fallait l'admettre. Tout cela passait dans ma tête, les mots courraient et je me demandais ce que je devais faire avec Trent. Foncer tête baisser ou faire demi tour, lâcher prise et passer pour une éternelle insatisfaite, ce que j'étais à vrai dire. Toute solution était envisageable, je devais peser le pour et le contre, savoir ce que je voulais vraiment et à ce moment, ce que je voulais, c'était le beau delta. La maison était vide, personne n'était là et personne ne serait là pendant un bon petit moment. Je pouvais faire ce que je voulais, tout ce que je voulais et cela me faisait doucement sourire. Sur le plan de travail, je m'étais accrochée et rapprochée de Trent au maximum, plus proche que ça n'était pas possible, si, si nous enlevions nos vêtements. Je le titillais, le cherchais et j'étais presque sûre qu'il allait craquer, 98% de chance pour que le jeu du chat et de la souris s'arrête ici et que nous ne fassions plus qu'un. 98% de pour, 2% de contre et bien entendu, Trent choisit la difficulté, il se détache de moins, lâcha mes lèvres et fit quelque pas en arrière. Il voulait visiter la maison. Rêve ou cauchemar ? Telle était la question. J'étais quelque peu vexer de voir sa réaction mais je savais aussi que tout était préparé, calculé dans sa petite tête. Cachant ma ''déception'', je lui souris et descendis de mon plan de travail. « Pas de photo, on est pas au zoo. Personne ne te croira ça c'est sur mais attention, je pourrais très bien dire que tu es venu pour Swen » Je lui lança un clin d'oeil avant de sortir de la cuisine. Qui serait le plus blessé ce soir ? Bonne question. Je savais bien que j'abusais quelque peu à lui dire cela ainsi mais c'était plus fort que moi, c'était une façon de ne rien laisser paraître sur mon petit visage. Me dirigeant vers lui, je dis « Boude pas, je serai prête à avouer qu'un homme a mis les pieds chez moi. Mais tu sais, y a quelques hommes qui viennent ici... » Je lui fis un léger sourire, m'approche de lui et dis « Mais jamais pour moi. Ils vont dans la chambre en haut à gauche, la mienne est en haut à droite » Swen n'était pas un coureur de jupon, loin de là mais les deux derniers hommes qui avaient mis le pied ici avait fini dans le lit de mon cher et tendre meilleur ami et accessoirement, cousin. Toutes ces nouveautés me tuaient petit à petit et je devais les oublier, vite, très vite. Attrapant la main de Trent, je me dirigea vers le salon, lui montra ô comment cet appartement était joli et bien agencé – ou pas – et le guida vers l'étage supérieure où il y avait toutes les pièces : toilettes, salle de bain, chambres, dressing et tout ce qui allait avec.
Je savais très bien que tout ce qu'il était entrain de voir devait l'ennuyer au plus haut point mais c'était lui et seulement lui qui avait voulu visiter la maison. Bon certes, c'était pour rire mais j'avais décidé de le faire languir, de le traîner dans chaque pièce en lui montrant presque jusqu'au dernier jouer que j'avais acheté aux jumeaux. Je me fichais pas mal de tout cela, lui aussi surement mais il fallait bien que je le traine jusqu'à ma chambre. Une fois dedans, je lui pris la bouteille en verre – vide – qu'il avait dans les mains et la posa au sol, dans un coin où personne ne pourrait la casser en faisant un mouvement inattendu. Trent était de bout, dos au lit et je lui souris « Pas la peine de te dire qu'elle est cette pièce je suppose.. » Bon, ok, les murs étaient beige et ça pouvait être la chambre de n'importe qui mais il y avait quelques touches de féminité, comme le cadre avec les jumeaux au dessus de mon lit, des petits coeurs dessinés à côté de leur bouille et ce genre de chose. Je glissa mes mains derrière le cou du beau brun et déposa un baiser dans sa nuque. « Et si on passait aux choses sérieuses maintenant ? » Sourire en coin, je poussa légèrement mon cher et tendre qui tomba – sur le dos – sur le matelas à quelques centimètres de lui. Je me déposa sur lui et l'embrassa légèrement, très chastement à vrai dire avant de me lever et de tourner les talons en direction de la salle de bain. Qu'est-ce qui se passait, pourquoi partais-je aussi rapidement ? Ce pourquoi il était venu bien entendu. Une fois dans la salle de bain, je ferma la porte derrière moi et troqua rapidement ma robe qui passait à la machine à laver avant d'enfiler ma nuisette. Je ne dormais pas comme cela devant Swen mais j'avais toujours une petite tenue dans un tiroir du meuble de salle de bain, juste au cas où. J'avais le choix entre deux mais vu que je n'étais même pas sûre que Trent savait que j'avais le corps recouvert de cicatrice suite à mes nombreuses opérations, j'obtai pour la nuisette noire qui cachait mon ventre entière. Elle était réellement agréable à porter même s'il fallait avouer que ce n'était pas la plus belle. J'avais beau être célibataire, j'aimais être désirable et j'avais un bon paquet de nuisette pour faire plaisir à mes partenaires mais à moi aussi, surtout à moi. La matière était agréable à porter alors pourquoi se priver ? Jetant un regard dans le miroir derrière mois, je souris et enfila un léger peignoir plus ou moins transparente. Ouvrant la porte, j'inspirai profondément et me dirigeais vers ma chambre où je trouva Trent allonger sur le lit entrain de regarder le plafond. Lâchant le devant du ''peignoir'' pour que l'on voit la dite nuisette, je lança « Eh bien alors monsieur Ferrari, on s'ennuie ? » Je restai au pas de la porte, prenant appui sur le chambrant de la porte toujours avec un léger sourire aux lèvres. Je pouvais faire croire tout ce que je voulais à Trent sur mes envies mais mes yeux ma trahissaient : ils pétillaient presque devant lui et j'avais envie de lui et rapidement. Jouer était une bonne chose, je ne pouvais pas le nier mais il ne fallait pas abuser non plus.
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Sujet: Re: nuit blanche a san francisco ▬ J a s r e n t ♥ Mer 4 Jan - 19:25
you make me feel that;;
trent && jasmine. Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... ♥
Plus que de flirter, Trent avait toujours aimé jouer avec une fille qui lui plaisait. S'amuser, se faire désirer pour ensuite lui courir après. Le jeu du chat et la souris était sans doute le plus efficace pour entamer une bonne nuit. Comme on dit, fuis moi je te suis, suis moi je te suis, non ? Mais ce soir, Trent avait trouvé une adversaire de taille. Jasmine courait sans doute aussi vite que lui. Et leur petit jeu était d'autant plus intéressant que des sentiments commençaient à flotter dans l'air. Bêtement, Trent souriait comme s'il n'avait jamais été heureux depuis une éternité et qu'il l'avait ignoré jusqu'à maintenant. Comme s'il venait d'ouvrir les yeux. Pourquoi ce sentait-il si bien avec Jasmine ? Pourquoi avait-il réussit à se confier à elle alors qu'il ne la connaissait pas encore, alors que même ses amis proches n'arrivaient jamais à sortir quelques confessions de la bouche du delta. Trent n'arrivait pas à se confier, il ne voulait pas. Et jusqu'à maintenant il n'y avait même pas pensé. A quoi bon ? Comme si ça allait intéresser quelqu'un de toute façon. Le seul but d'écouter quelqu'un parler de sa vie est pour répéter ensuite les choses croustillantes à d'autres personnes. Ou bien quelques bonnes âmes donnent des conseils bidons histoire de se sentir utile. Victoria le connaissait par cœur à l'époque où ils étaient inséparables. Il savait tout sur elle, et elle savait tout sur lui. Elle était la seule à qui Trent se confiait, ça lui semblait simple, naturel, les mêmes sentiments qu'il avait pu ressentir lorsqu'il avait parler avec Jasmine la première fois. Pas question de confondre Victoria et Jasmine, elles étaient bien trop différentes l'une de l'autre. Mais c'était la seul façon de se repérer à propos de ses sentiments. Peut-être que s'il ressentait la même chose avec Jasmine, c'était qu'il éprouvait bel et bien quelque chose pour la jolie gamma, non ? Mais pourquoi ne pouvait-il pas contrôler ses sentiments, contrôler ses désirs ? Don Juan était bien arrivé à ne jamais tomber amoureux, non ? Certes ça l'avait mener à sa perte, mais il avait quand même réussit. Seuls les beaux parleurs disent que l'on ne peut résister à ses sentiments et ses désirs. Trent n'y croyait pas, mais pourtant il y a à peine quelques heures il était avec les deltas, et se retrouvait maintenant dans l'appartement de Jasmine. Que lui fallait-il de plus pour comprendre qu'il était aussi faible que n'importe type ? Alors qu'il venait de lui réclamer de lui faire visiter son appartement, Jasmine lui dit que s'il racontait être venu ici, elle pourrait très bien dire que ça n'était pas pour elle mais pour son colocataire homosexuel. Très rit à sa remarque, bien qu'elle plaisantait, Trent savait qu'elle en serait très bien capable. « Ce sera ta parole contre la mienne alors. Mais je crains fort que personne ne crois à ta version. » Quoi que, les gens croient ce qu'ils veulent croire. Alors c'est sûre que c'est plus amusant de faire courir que le Ferrari n'est pas si hétéro que ça, plutôt que de raconter qu'il a encore passé la nuit chez une fille. Jasmine lui dit ensuite qu'elle avouera peut-être un jour qu'un homme a mis les pieds dans son appartement, puis lui dit que la plupart de ce qui venaient, rendaient visite à Swen et non à elle. « Menteuse. » Lui dit-il avec un petit sourire au coin. « Tu veux me faire croire que Jasmine Rwani ne reçoit jamais d'hommes chez elle ? Je ne fais pas partit des Alpha mais je ne suis pas idiot non plus tu sais. » Jasmine attrapa la main de Trent et le traina à travers tout l'appartement. Trent eut droit à une visite guidée - bien que rapide - complète. Il n'en avait pas grand chose à faire, et il était sûr que Jasmine se vengeait de l'avoir laissée en plan dans la cuisine quelques minutes plus tôt car celle-ci alla même jusqu'à lui faire visiter les toilettes. Elle l'entraina ensuite dans une chambre. A en juger par la décoration féminine mais soft de la pièce, Trent supposa qu'il s'agissait de la chambre de Jasmine. « Et si on passait aux choses sérieuses maintenant ? » La brunette le poussa en arrière et Trent tomba sur le lit de Jasmine. Celle-ci n'attendit pas une seule seconde pour venir le rejoindre. Allongée sur lui, Jasmine embrassa Trent. Il passa ses mains autour de sa taille pour l'enlacer, mais il n'eut que quelques brèves secondes pour profiter du corps de la jeune femme, avant que celle-ci ne se relève et disparaisse dans le couloir. A moitié levé, Trent se laissa tombé dans les coussins en soupirant. Celle-là il ne s'y attendait pas. « T'es pas croyable, tu le sais ça ? » Lui lança-t-il amusé. Il était sûr que Jasmine savourait sa sortie en beauté. Alors qu'il restait allongé sur le lit, Jasmine réapparut et lui demanda s'il s'ennuyait. Trent tourna la tête dans sa direction et ses yeux tombèrent sur la jolie brune appuyée contre l'entrée de la chambre, en petite tenue. Trent ne dit rien pendant quelques secondes. S'il voulait cacher ses sentiments au monde entier, c'était raté. La fameuse nuisette dont elle lui avait parlé, ça valait le coup d'attendre. Trent se demandait comment il avait pu l'oublié. « On t'a déjà dit que t'étais plutôt pas mal Rwani ? » Trent se leva et la rejoignit sur le seuil de la porte. « Oui bon c'est du baratin habituel, mais pour une fois que je le pense vraiment. » Dit-il en rigolant. Il attrapa Jasmine par la taille et l'entraina contre lui. « C'est confortable ce truc ? Parce que tu peux aussi le retirer si tu veux. » Il rigola et fit descendre une des bretelles de la nuisette. Trent caressa délicatement le bras de Jasmine. Puis passa sa main derrière sa nuque pour venir l'embrasser. Trent attira alors Jasmine vers le lit et s'allongea tout en gardant ses lèvres collées à celles de Jasmine. Est-ce qu'elle allait encore le faire languir un peu ? Trent serrait Jasmine contre lui et l'embrassait comme si elle allait repartir pour toujours. Une bouffée de sentiments dans son cœur, dans sa tête. Tout était mélangé, mais Trent avait l'impression que tout allait pour le mieux. Alors qu'ils n'avaient pas pu continuer leurs embrassades lorsqu'ils s'étaient retrouvé coincés dans l'ascenseur, les deux bruns avaient maintenant toute la nuit devant eux.
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Sujet: Re: nuit blanche a san francisco ▬ J a s r e n t ♥ Mer 4 Jan - 23:26
trent & jasmine ▬ « La règle du jeu n’a pas changé, quand nous étions gamins ce qu’on pouvait appeler taquinerie, s’appelait maintenant perversion. Vous savez ce que c’est la perversion ? C’est qu’une affaire de goût, comme la bouffe chinoise, on aime ou on aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix. » •• Jeux d'enfants
Le jeu et la folie étaient deux choses que j'aimais plus que tout. Faire courir l'autre, lui donner la main et la reprendre, le faire attention. Je fonctionnais comme cela, j'avais toujours fonctionné ainsi et ce n'était vraiment pas près de changer. Jouer me faisait du bien, beaucoup de bien même si cela n'était plus si drôle à la longue. Certes, avec Trent cela ne durait que depuis quelques minutes, quelques jours mais je commençais doucement à regretter le moment de l'ascenseur, ce moment où j'étais sous lui puisqu'il m'était tombé dessus lors d'une secousse. Tout cela était toujours là, dans ma tête et cela avait le don de ma déconcentrer, de me faire divaguer et de continuer mon petit jeu si précieux à mes yeux. Où était ma logique. Bien loin, il n'y avait pas à dire. J'avais peur de trop ressentir de choses, je n'avais plus rien ressenti depuis mon cher et tendre mari et étrangement, cela ne me manquait pas plus que cela. Je n'avais surement pas besoin d'amour, du moins pas plus que cela puisque j'avais toujours Swen à mes côtés et les jumeaux. Ils m'apportaient beaucoup et si je n'avais pas sombré en ce début d'année, c'était grâce à eux, il n'y avait pas à dire. J'avais honte de penser ainsi puisqu'un homme dans ma vie ne me ferait pas de mal, loin de là à vrai dire. J'étais une fille sans cœur lorsque je le voulais mais je pouvais être la douce et charmante des femmes, calme, posée et tout ce qui allait avec. J'avais deux facettes bien différentes quand on y pensait et ma maladie n'y était pour rien, j'en étais sûre. C'était mon passé qui y était pour quelque chose, c'étaient ces foutues douleurs qui y étaient pour beaucoup et aujourd'hui j'en payais les pots cassés et Trent risquait de payer avec moi, de morfler à mes côtés. Tout était si difficile et je ne savais même pas si j'étais prête à vivre une quelconque histoire, de l'amitié améliorée ou de l'amour. J'en avais quelque peu parlé avec Arizona, ma meilleure amie mais elle m'avait dit de foncer, il en était de même avec Eirik mais j'étais là, devant lui, presque statique et plutôt que de me mettre à mon avantage, je lui faisais visiter mon appartement, cet appartement qui n'était pas mien, du moins pas dans mon esprit. J'habitais dans l'appartement d'une défunte, d'une femme qui avait perdu la vie, laissant seule ses deux enfants et cela n'était pas très sain. J'étais presque entrain de me faire la morale mais cela ne m'allait pas vraiment, une conscience commençait à apparaître et je ne savais pas si je devais bien le prendre ou non. Où était donc la Jasmine Charlotte Rwani qui aurait déshabillé le jeune homme en face d'elle en plein milieu du couloir, dans le salon ou dans la cuisine. J'avais l'impression de disparaître – petit à petit – pour laisser place à une jeune femme qui me plaisait mais qui semblait tellement étrange à mes yeux, inconnue. Passer à la défensive, à l'attaque en quelque sorte était peut être la chose à faire, ou peut être pas. Je n'en savais trop rien à vrai dire et cela me chagrinait, moi qui aimait tout avoir en main, ce n'était plus vraiment le cas en ce moment même. « Plan à trois, ce serait fortement crédible, tu ne penses pas ? » Crédile oui, mais avec deux femmes : moi et une belle blonde sans cicatrice, sans blessure sur le corps et dans le cou. C'était difficile à croire, je semblais si sûre de moi en temps normal et là, je perdais tous mes moyens, ou presque. « Juré. En temps normal, je m'invite chez les autres et repars sans qu'ils ne savent rien de moi, ou très peu de choses. Je partage pas mon jardin secret avec n'importe quel individu » Oui, jardin secret semblait étrange dans cette phrase vu que je couchais un peu avec tout le monde mais en ce qui concernait mon ''chez moi'' c'était tout autre chose. J'avais une réputation à tenir et je ne voulais pas gêner Swen et inviter un homme chez soi alors que des jumeaux dorment dans la chambre juste à côté, c'était moyen. Avant de monter, je lança à Trent « Que tu le crois ou non, tu es le premier que j'invite ici et je pense que je l'aurai fait, même si deux bébés dormaient dans la chambre voisine. Tu dois être l'un des seul à le savoir d'ailleurs » Je ne parlais pas de mes deux anges à tout le monde et encore moins à mes conquêtes d'un soir. Trent devrait s'estimer heureux d'en savoir autant sur moi, personne ne savait le quart de ce qu'il savait, sauf Jodie et Arizona mais mes relations avec ces deux blondes étaient quelques peu compliqué ces derniers temps... Une avait couché avec mon delta, l'autre ne le supportait guère. Je ne comprenais plus rien et j'avais l'impression que ma sphère plus ou moins stable commençait à s'effondrer ; je n'avais plus qu'à espérer que tous ces changements étaient pour une bonne chose, que je ne me laisserai pas abandonner comme une vieille paire de soquettes au bas du lit.
Après une certaine visite de l'appartement, je finis cette dernière par ma chambre, sans la présenter. En même temps, entre la décoration et toutes les pièces que l'on avait ''visité'', il ne restait plus grand chose à présenter. Un lit, un homme allongé dessus, une femme par dessus, c'était le genre de scène érotique où tout le monde finissait nu en quelque seconde mais ce n’était pas le cas ici. J'avais ma petite idée en tête, mon petit plan foireux et il avait voulu jouer avec moi en préférant sa bière quelques minutes auparavant, les rôles étaient échangés, je le laissa en plan pour ma petite salle de bain. Bien entendu, il n'y avait pas quarante chose à cette faire dans cette pièce de la maison et j'avais une idée en tête. Je n'avais plus qu'à espérer que Trent ne me laisse pas en plan, qu'il ne décide pas de quitter l'appartement avant que je revienne, comme je l'avais fais lors de notre soirée à discuter dans sa chambre. J'avais très mal agis ce jour là mais cette sensation de bien être sans qu'il ne se soit rien passé, strictement rien. C'était déstabilisant, perturbant et je ne m'en remettais pas, absolument pas. Pendant que je me changeais, j'avais toujours ces images en tête, ces moments où je lui avais parlé comme si je parlais à mon meilleur ami, à ma moitié alors que je ne connaissais de lui que son prénom et sa confrérie, c'est pour dire... J'avais cru pouvoir tout lâcher pour me sentir mieux et c'était pire, bien pire. Au moins, il savait pour les cicatrices sur ma poitrine, au niveau de mes fesses et même de mes bras. Enfin, cela avait ses avantages puisque j'étais fortement sensible à ces endroits et cela me fit doucement sourire, tout comme son compliment lorsque je me plaça à la porte pour me faire admirer, ou le faire rêver. « Ça arrive oui, mais jamais quand je suis dans cette tenue » Personne ne m'avait vu ainsi, même pas Swen ni Cooper et dieu sait que j'avais fait des choses fort peu catholiques avec ce cher professeur de droit. Contre le torse du beau brun, je me sentais mieux et j'avais quelque peu plus chaud parce qu'il fallait avouer que ce n'était pas très glorieux la température qu'il faisait dans cet appartement. Un sourire naquit sur mes lèvres et je ne laissa faire glisser une de mes bretelles. « C'est très confortable, tu n'imagines même pas ! Me le retirer ? Non, je viens de le mettre, si tu veux que je l'enlève, tu te débrouilles » Je lui fis un léger clin d'oeil avant de passer mes mains dans sa nuque et de l'embrasser. Je ne comptais pas enlever les deux bouts de tissu qui cachaient vingt centimètres carrés de ma peau, il ne fallait pas rêver non plus. J'étais plutôt du genre rapide en temps normal puisque plus vite c'était fait, plus vite je pouvais partir pendant que mon partenaire dormait mais aujourd'hui, c'était différent. J'avais l'impression de retrouver la passion que j'avais laissé il y a bien longtemps. Je lâcha ses lèvres pendant quelques secondes et dis « Tu sais que toi non plus t'es pas mal ? Mais je te préfère... comme ça » en deux mouvements, le jeune brun était torse nu et je pouvais – enfin – apprécier ce torse pleinement. Je l'avais déjà vu mais ce n'était vraiment pas la même chose. Je fis glisser mes doigts le long de son dos pour remonter sur son torse tout en lui mordillant légère la lèvre inférieure. « J'espère que tu n'es pas déçu de ton début de soirée ? » Non, ce n'était pas l'heure de la discussion sur l'oreiller mais je ne savais pas ce qui allait se passer par la suite : finir nue, lui aussi était une bonne optique mais j'avais comme peur, peur que le rapport change tout, qu'il casse ce que je ressentais ou amplifie les sentiments. J'étais un paradoxe à moi toute seule et cela n'était pas beau à voir.
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Sujet: Re: nuit blanche a san francisco ▬ J a s r e n t ♥ Ven 13 Jan - 14:18
Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... I NEVER FELT THIS WAY BEFORE trent && jasmine. ♥
Jasmine lui avoua qu'il était le premier homme qu'elle invitait chez elle. Bien que ça étonnait beaucoup Trent, il décida de croire la brunette et de lui répondre d'un hochement de tête. De toute façon, il n'avait aucune preuve du contraire, et il ne voyait pas pourquoi Jasmine lui mentirait ! Les deux étudiants continuèrent la visite de l'appartement, jusqu'à ce qu'ils arrivèrent dans la chambre. Mais Jasmine n'avait pas fini de faire languir notre pauvre Delta, aussitôt l'avait-elle jeté sur son lit, que la brunette était partie enfiler une tenue encore plus courte que ce qu'elle avait sur le dos. Trent attendait sagement jusqu'à ce qu'elle réapparaisse dans une mini nuisette noire qui la rendait encore plus sexy qu'elle ne l'était avant. Après l'avoir complimenté, Trent ne perdit pas un instant pour embarquer sa jolie brune vers le lit. Alors qu'il lui suggérait d'enlever sa nuisette, Jasmine lui répondit qu'elle n'avait aucune intention de l'enlever, et que c'était à lui de faire le boulot. Il rit légèrement et enlaça la gamma pour venir l'embrasser. Celle-si se laissa faire et se retira ensuite pour lui dire qu'il était plutôt pas mal aussi mais qu'elle le préférait d'autant plus sans son t-shirt. En un mouvement, Trent se retrouva torse nu. Il entraîna Jasmine contre lui et colla ses lèvres contre les siennes pour l'embrasser. « J'espère que tu n'es pas déçu de ton début de soirée ? » Lui demanda-t-elle après lui avoir mordillé la langue. Question rhétorique, elle connaissait très bien la réponse ! Trent passa sa main derrière la nuque de la brune et l'embrassa langoureusement. Il passa la main dans les cheveux de Jasmine et en quelques mouvements se tourna et se retrouva au-dessus de la gamma. « Tu connais déjà la réponse, non ? » Lui répondit-il entre deux baisers. Trent n'était pas très doué pour les paroles sur l'oreiller. Après avoir flirter avec une fille qui lui plaisait, il n'échangeait pas beaucoup de mots avec ses aventures. Mais bon Trent commençait à croire que Jasmine n'était pas n'importe quelle fille. Qu'il ne pouvait plus agir et penser comme si c'était le contraire. Il le savait depuis le début au plus profond de lui et ne voulait pas faire sortir ses sentiments. Il ne le voulait toujours pas, simplement il se demandait s'il pourrait y faire fasse. S'il pouvait ne se serait-ce qu'un instant lutter contre. C'était bien la question que de nombreuses personnes devaient se poser. Résister à ses sentiments, à ses désirs, ou tout simplement les satisfaire du mieux que l'on peut ? Alors qu'il caressait doucement la cuisse de Jasmine, Trent remonta sa main pour venir détacher la jolie tenue de Jasmine. « Tu comptes encore t'éclipser ou je t'ai pour moi tout seul pour toute la nuit ? » Il lui adressa un léger sourire. On n'était jamais au bout de ses surprises avec la Rwani. Elle était capable de le laissait en plan à n'importe quelle seconde. Sans attendre de réponse, Trent embrassa à nouveau Jasmine et retira le bout de tissu qui lui servait de nuisette.
◊ ◊ ◊
Bidibidibiiiiip... Bidibidibiiiiip... Bidibidibiiiiip... Trent se frotta les yeux et chercha le foutu réveil qui sonnait depuis cinq bonnes minutes maintenant. Il tapa sur l'infernale boite qui fini par arrêter de sonner. « Rhaaaa.. Quelle idée de mettre un réveil si tôt le dimanche. » Il se pencha vers Jasmine qui dormait encore profondément. Trent s'arrêta alors de parler ne voulant pas la réveiller. Il hésita quelques secondes. Et maintenant ? Est-ce qu'il rentrait chez lui ou alors attendait-il sagement que la belle au bois dormant se réveille ? La nuit avait été plus que mouvementée, il n'avait pas échangés beaucoup de mots mais elle avait été aussi fabuleuse que la première nuit qu'ils avaient passé ensembles. D'habitude Trent ne tardait pas dans le lit d'une fille avec qui il venait de coucher, et d'habitude il ne se réveillait pas le sourire au lèvres. Trent s'allongea sur le dos et regarda le plafond comme quelque chose d'extraordinaire. Repeint d'une peinture blanche on ne peut plus simple, il n'avait rien d'impressionnant ou autre. Trent se surpris à sourire comme un idiot et s'arrêta de suite. Il était dans la merde, c'était le cas de le dire. Qu'allait-il bien pouvoir faire ? Avait-il été assez idiot pour se laisser enfouir dans le cercle vicieux des sentiments amoureux ? Est-ce que cette nuit était censée signifier quelque chose ? Il était bien trop bête et trop faible pour résister à Jasmine devant le fait accompli. Il suffisait qu'elle apparaisse avec une jolie robe et lui la suivait sans problème. Ses pensées n'avaient pas été aussi embrouillées depuis qu'il avait rencontré cette gamma, et pourtant il ne s'était jamais sentit aussi bien avec elle. Trent se tourna légèrement et regarda Jasmine qui dormait encore complètement. Il il regardait son visage adoucit, sans imperfection et se laissa alors tenté par l'un des plus célèbre clichés du cinéma. Trent avança sa main et vint caresser délicatement la joue de Jasmine. Elle bougea légèrement et Trent retira sa main. Il ne savait pas encore ce qu'il devait faire, s'il devait partir et la laisser se réveiller tranquille ou s'il devait attendre qu'elle ouvre les yeux, alors il valait mieux la laisser dormir encore un peu. Au bout de quelques minutes, Trent décida finalement de se lever. Il enfila son jean mais ne trouvant pas son haut, il resta torse nu. Le delta sortit alors de la chambre sans faire trop de bruit, et traversa l'appartement. En passant devant les pièces, il sourit en repensant à la minable visite guidée à laquelle il avait eut le droit. Trent arriva jusqu'à la cuisine qui était la seule pièce dont il se souvenait, et chercha de quoi faire du café. Non il n'allait pas lui préparer de petit déjeuner, Trent n'en était pas encore là, il en était même loin ! Mais tant qu'à attendre, autant se rendre un peu utile. Après avoir fait les trois quarts des placards, Trent réussit à mettre la main sur des tasses et de la poudre pour café. Il attrapa deux tasses et se débrouilla pour les remplir d'un café buvable. Il bu le sien assez vite, et monta la deuxième tasse toujours remplie pour l'amener à Jasmine. Trent ressortit de la cuisine - la tasse à la main - et rejoint la chambre. En arrivant, il se retrouva devant une Jasmine réveillée, les cheveux ébouriffés. Il ne s'attendait pas à la voir réveillée avant qu'il ne soit revenu. « Bien dormis ? »
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Sujet: Re: nuit blanche a san francisco ▬ J a s r e n t ♥ Dim 22 Jan - 15:51
trent & jasmine ▬ « La règle du jeu n’a pas changé, quand nous étions gamins ce qu’on pouvait appeler taquinerie, s’appelait maintenant perversion. Vous savez ce que c’est la perversion ? C’est qu’une affaire de goût, comme la bouffe chinoise, on aime ou on aime pas. N’empêche que quand on est chinois on a pas le choix. » •• Jeux d'enfants
Je n'aimais pas mentir, jamais. Il était très rare de me voir ou de m'entendre mentir ; je préférais dire ce qu'il y avait à dire, quitte à faire mal plutôt que de mentir. Les mensonges et les non dits font mal et je ne comptais pas en user avec Trent, surtout pas avec lui. Ce qui se passait entre nous était étrange, agréable mais étrange. Je ne savais plus sur quel pied danser, que faire ou plutôt ne pas faire. Je restais moi même, certes, mais je réfléchissais bien plus qu'en temps normal, bien plus que s'il n'était qu'un coup d'un soir sans lendemain. J'avais presque peur de vouloir des lendemains avec le jeune homme et cette idée me fit frissonner et pas dans le bon sens du terme. Je n'étais pas prête à m'engager dans quoi que ce soit, je n'étais absolument pas prête à me bouger les fesses et à mettre entre parenthèse ma liberté. Cependant, je savais très bien qu'un couple libertin n'était pas la chose donc j'avais envie. Trop de questions se posaient à moi et je préférais battre le fer quand il était encore chaud. Agir et réfléchir après était ma devise et je n'allais pas changer aujourd'hui, pas maintenant. Je savais ce qu'il attendait, ce qu'il voulait et tout cela tombait bien : je voulais la même chose, je voulais me débarrasser de cette robe pour enfiler quelque chose d'un peu plus confortable et agréable à regarder. J'étais comme cela, une jolie jeune femme qui savait jouer de ses charmes et qui comptais bien le faire d'ici quelques minutes. Le jeune Delta devait bien se demander ce que je faisais dans la salle de bain et je comptais bientôt lui donner satisfaction. J'arborais un léger sourire mais j'avais peur que la vue de mes nombreuses cicatrices lui fassent changer d'avis. Je n'avais jamais eu de problèmes avec personne depuis que j'avais été opérée puisque je ne faisais jamais rien avec la lumière allumée ou très rarement. Je préférais ne pas trop penser à tout cela parce qu'à cette allure, j'allais laisser Trent tout seul et j'irai dormir dans le lit de mon meilleur ami, Swen. Retournant à ma chambre, le regard du jeune homme me fit oublier toutes mes peurs et ce n'était pas plus mal comme cela, loin de là même. Je me sentais agréablement surprise, mieux et plus légère – bien que je ne sois guère lourde en temps normal. J'avais envie d'aller plus loin, plus vite et le jeune Delta aussi. Nous n'étions vraiment pas si différent l'un de l'autre et j'aurai très bien pu joindre la confrérie des Bêtas-Deltas lors de ma fermeture des omégas. J'y avais pensé mais j'avais aussi pensé que ce serait mal de ma part et que cela pourrait mener à de drôles de confrontation ou de je ne sais quoi. J'étais à l'aise avec lui, bien plus qu'avec n'importe qui et cela était déroutant, déstabilisant sauf que je n'avais pas le temps de dire quoi que ce soit que j'étais allongée sur le dos et lui au dessus de moi. Bien sûr que je connaissais la réponse à ma propre question, bien entendu que je savais qu'il appréciait cette soirée, du moins je l'espérais. Mes lèvres ne quittaient pas les siens, ou très rarement, mes doigts effleuraient son torse nu depuis quelques petites minutes. J'appréciais chaque centimètre de sa peau et gardais toujours un léger sourire sur mes lèvres. L'effet qu'il me faisait était étrange mais tellement agréable, je n'avais plus ressenti cela depuis bien longtemps, bien trop longtemps pour tout dire. Je continuais de l'embrasser, de prolonger ses baisers et je me sentais bête de réfléchir un peu trop à des tas de choses. J'étais littéralement entrain de tomber plus ou moins amoureuse de Trent et cela était comme impensable pour moi. Je ne voulais pas revivre ce que j'avais déjà vécu avec mon mari. De plus, le jeune delta n'était pas connu pour sa fidélité et comme Arizona me l'avait dit, je ferais bien de poser les bases dès le début. Quelles bases ? Voulais je vraiment de tout cela, de ces trucs qui ressemblaient à des sentiments ? Je n'en étais pas trois fois sûre. Ce que je voulais maintenant, c'était lui, c'était profiter et je souris lorsqu'il me demanda s'il m'avait pour toute la nuit pour lui seul. Non voyons, j'allais partir dès le lever du soleil pour aller rejoindre un amant encore inconnu. « Tu m'as pour toi tout seul toute la nuit, ne t'inquiète pas pour cela » Et si jamais je m'éclipse, ce sera pour changer de pièce et continuer nos petites affaires. Bien entendu, je n'allais pas lui dire cela et préférais profiter de ses doigts qui glissaient sur mon corps ; de ma nuisette qui allait retrouver son tshirt, sur le sol, suivi de près par le reste de ses habits.
▬ lendemain matin, aux alentours de dix heures ▬
Le bruit du réveil me tira rapidement de mes doux rêves et la voix de Trent encore plus. Il était toujours là, il ne m'avait pas fait le coup que je lui avais fait : partir au petit matin avant que l'autre ne se réveille et je lui en étais reconnaissant. Cependant, je préférais rester encore un peu plus longtemps au lit, histoire de me reposer un peu mais de voir jusqu'où il pouvait aller. Je n'avais pas très envie de parler de ce qui c'était passé la nuit dernière. Tout avait été parfait, il n'y avait pas à dire mais j'avais tout de même peur de n'être qu'une femme de plus sur un liste plutôt longue. Il avait tout ce qu'il fallait sous la main pour prendre une douche, rentrer chez lui ou rester pour un petit déjeuner ou quoi que ce soit. Je gardais les yeux fermés, je le sentais bouger dans le lit et cela me rassurait, étrangement même. Moi qui préférait que les hommes partent avant que je ne me réveille, je me trouvais à espérer qu'il ne soit pas comme tous les autres, qu'il décide de prolonger son séjour de quelques heures. Swen n'était pas censé rentrer avant la fin d'après midi alors comme ça, rien ne pouvait le gêner et me gêner. Je me tourna légèrement dans le lit, comme si ce mouvement était tout ce qu'il y avait de plus logique et je jouais le rôle de la belle endormie à la perfection. Le souffle du delta me caressait le visage tout comme sa main, ce qui me fit bouger légèrement. Je ne devais pas ouvrir les yeux, je devais faire semblant de dormir et j'étais si bonne comédienne que je ne mis pas longtemps à retrouver les bras de Morphée. Pas pour bien longtemps puisque l'odeur du café qui émanait de la cuisine vint me chatouiller les narines. Une fois que je m'étais réveillée, mon sommeil était plus que léger et un rien me réveillait. Je me passa rapidement la main dans les cheveux et plissa les yeux à la vue du peu de lumière qui passait à travers les volets. Tournant la tête, un sourire se dessina lorsque je vis Trent arriver une tasse de café à la main. Normalement, je devais prendre mes cachets dès le matin mais là, je ferai une petite exception. Autant éviter les cachets pour le dédoublement de personnalité devant le jeune homme. Je me redressa dans le lit, tout en gardant le drap sur moi parce que j'étais toujours nue comme un vers et ne comptais pas me rhabiller tout de suite. « Bien et toi ? » Question con bonjour. Je me trouvais vraiment bête en ce moment même mais ce n'était pas grave. Attrapant la tasse de café, je le remercia et bus une gorgée tout en le regardant se mettre assis sur le lit. Je ne savais pas quoi faire : l'embrasser comme pour dire bonjour ou ne surtout pas le faire. Je posa la tasse de café sur ma table de nuit et dis « Je suis désolée pour le réveil. En temps normal les jumeaux sont là pour me réveiller donc je l’éteins mais là... désolée » C'est ça Rwani, tente d'engager la conversation même si ça semble très mal parti. Je le gratifia d'un sourire et attendit une réaction. Pitié Trent, aide moi ! Nous étions deux dans ce merdier et je ne savais pas comment m'en sortir, je ne savais même pas comment réagir...
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Sujet: Re: nuit blanche a san francisco ▬ J a s r e n t ♥ Mer 25 Jan - 18:55
Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu... I NEVER FELT THIS WAY BEFORE trent && jasmine. ♥
Debout en face de Jasmine, Trent n'avait rien trouvé de mieux à dire, que de lui demander si elle avait bien dormis. Il riait intérieurement de la situation on ne peut plus niaise. Jasmine lui répondit que oui, et lui posa à son tour a question. Il sourit et hocha la tête en signe d’acquiescement. Ils n'avaient pas beaucoup dormis, c'était le cas de le dire, mais bon, il n'allait pas lui dire non. Ce n'était que maintenant que Trent se rendait compte du silence qui régnait dans l'appartement de Jasmine. Les deux étudiants se regardaient d'un air débile, et semblaient gênés comme s'ils venaient de faire une énorme connerie. Et pourtant ça n'en était pas une, non ? Il n'y avait rien de mal à passer la nuit avec quelqu'un qui nous plait. Sauf que c'était bien pire que ça. Trent ne savait définitivement plus où il en était. Pourquoi n'était-il pas partit tant qu'elle était encore endormie ? Ca lui aurait évité cette scène inconfortable où aucun d'eux ne disait quoi que ce soit. Le delta ne manquait pas de conversation d'habitude, mais là, le calme plat. En même temps, il n'avait jamais eut de conversations avec la fille avec qui il avait passé la nuit. Généralement, Trent partait bien avant que celle-ci n'ouvre les yeux. Il ne savait pas ce qu'il fallait faire, dire. S'il fallait faire comme si de rien était ou faire des compliments idiots à sa partenaire, comme s'il s'agissait d'une performance sportive. Jasmine finit par ouvrir la bouche au bout de quelques secondes - qui paraissaient une éternité - de silence. « Je suis désolée pour le réveil. En temps normal les jumeaux sont là pour me réveiller donc je l’éteins mais là... désolée » Trent, dis quelque chose, n'importe quoi, depuis quand est-ce que tu joues les timides ? Il s'en fichait totalement de ce réveil, il avait ralé sur le coup mais ça n'avait aucune importance, qui ne râle pas à son réveil ? « Baah, je préfère ton réveil à mon colocataire gamma qui fait exprès de faire tout tomber autour de lui jusqu'à ce que je me décide à ouvrir les yeux. » Son imbécile de colocataire il aurait pu dire. Mais bon, Jasmine était une gamma, alors il évitait de trop râler après eux même s'il en avait très envie. Depuis qu'ils étaient arrivés chez les Delta, c'était un vrai carnage, la troisième guerre mondiale aurait surement fait moins de dégâts que ça. Mélanger les play-boys et les rebelles, le doyen était encore plus idiot qu'il ne l'aurait pensé. Quoi que Trent le soupçonnait d'avoir manigancé tout ça rien que pour les voir s'entre-tuer. C'était tout à fait possible, ça l'arrangerait bien d'avoir quelques étudiants en moins à garder ! Trent en aurait bien profité pour demander à Jasmine pourquoi elle n'était même pas passée une seule fois chez les deltas, mais bon ça lui semblait idiot de demander. Et il connaissait déjà la réponse, elle avait un appartement alors à quoi bon venir chez les deltas ? Toujours debout, Trent priait pour que quelque chose ne se passe, rien qu'un petit truc pour arrêter cette torture. Pourquoi restait-elle plantée à ne rien dire ? Pas moyen de partir en courant, ou du moins pas s'il avait envie de la revoir un jour. Trent passa dans ses cheveux, et s'avança vers Jasmine pour s'assoir à côté d'elle. Sentant qu'il était assis sur quelque chose, Trent se leva légèrement et attrapa le soutien-gorge de Jasmine qui trainait sur le lit. « C'est de toute évidence le tiens. » Trent lui sourit et lui tendit le soutien-gorge. Jasmine s'avança pour l'attraper, et Trent retira sa main pour garder le sous-vêtement. Il lui sourit et embrassa Jasmine. Trent s'avança vers elle et les deux se retrouvèrent allongés sur le lit. Ils n'étaient peut être pas les meilleurs pour lancer une conversation, mais par contre, ils savaient s'y prendre dès qu'il s'agissait d'embrassades. C'est sûr que ça résolvait à peu près tout. Pas de conversation, pas de prise de tête, rien que deux jeunes personnes qui s'embrassent.
Alors qu'ils s'embrassaient, Trent passait la main sur la taille de Jasmine. Mais au bout de quelques minutes, ils purent entendre la porte s'ouvrir de l'autre bout de l'appartement. Trent détacha ses lèvres de celles de Jasmine, et leva la tête. C'était surement son colocataire, le père de ses neveux adorés, son meilleur ami, enfin tout. Trent était curieux de voir à quoi pouvait-il bien ressemblé. Peut-être que ça enlèverait la pointe de jalousie que ressentait Trent lorsque Jasmine lui parlait de lui. Il l'imaginait vieux, cheveux gris ou alors légèrement enrobé, avec des taches sur le t-shirt. Trent tourna la tête vers Jasmine, toujours en-dessous de lui. « Je devrais peut-être y aller, non ? » C'était sans doute la meilleure chose à faire. On était dimanche, Trent aurait toute la journée pour réfléchir à ce qu'il avait toujours refusé de penser. Il avait tout fait pour éviter ce genre de situation, ce genre de sentiment. Mais tous ses efforts n'avaient servis à rien, la preuve, ça faisait la deuxième nuit qu'il passait avec Jasmine. Il avait enfreint sa plus vieille règle d'or, ne jamais recoucher avec la même personne. Ne jamais s'attacher, c'était le seul moyen qu'il avait trouvé pour ne pas tomber amoureux. Trent se détestait d'être aussi faible. Il n'avait pas cherché à se battre contre ses sentiments bien longtemps. Et avait préféré satisfaire ses désirs plutôt que de ne plus voir Jasmine. Il était dans une merde pas possible. Comment allait-il faire pour se débarrasser de ses sentiments ? Comment allait-il faire pour l'oublier sachant qu'elle était le centre de ses pensées depuis qu'il l'avait rencontré. Il avait cédé, et il se rendait compte maintenant combien il avait pu être idiot. Jouer les amoureux, il avait déjà essayé et connaissait la chanson. Il savait comment ça allait se terminer, mais ne pouvait s'empêcher d'avoir une pointe d'espoir. Et pourquoi ça ne marcherait pas cette fois-ci ? Mais c'était bien la question que l'on se posait à chaque fois.
❝ J’ai repensé à toutes les filles que j’avais connu, avec qui j’avais couché ou même que j’avais seulement désiré. Je me suis dit qu’elles étaient comme des poupées russes. On passe sa vie entière à jouer à ce jeu. On est curieux de savoir qui sera la dernière, la toute petite qui était caché depuis le début. On ne peut pas l’attraper directement, on est obligé de suivre le cheminement. Faut les ouvrir l’une après l’autre en se demandant à chaque fois « est-ce que c’est elle la dernière ? ❞
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