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ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥

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MessageSujet: ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥  ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥ EmptyJeu 27 Oct - 20:40



you and me :look: :plop:
There's a party goin' on right here.. A celebration to last throughout the years. So bring your good times, and your laughter too. We gonna celebrate your party with you


    Ce soir, la soirée "terreur de l'année" voit le jour ou plutôt la nuit. Le temps d'un couché de soleil, les mauvais esprits prennent le dessus et sortent sans se cacher. Je me rappelle quand je vivais encore à New York, mes parents me refusaient de profiter de cet instant, me ramenant eux même des sucreries. J'avais le droit à déguisement mais pas trop exubérant pour final rester à la maison et tourner en rond. Je ne peux pas vous dire que j'ai une grande connaissance pour ces festivités mais ça me fait bien plaisir d'y participer une année de plus à l'université. Certes, je n'avais pas sorti le costume de l'année car je pense que je suis trop difficile à comblée. Donc, j'étais venue habituellement habillé, d'un jean, un haut et ma veste en cuire assez sexy, je dois l'avouer. Ma préférée, bien dessinée, bien cintrée, tout ce que j'apprécie. Je devais aller au cinéma avec Chuck pour se faire une soirée frissons, sauf qu'elle avait décommandé. Je ne pouvais pas lui en vouloir quand elle me faisait ses yeux de chiens battus en me disant qu'on l'invitait mais l'important ce n'était qu'elle me lâche, c'est pour la personne qu'elle retrouvait. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je sais qu'elle souhaitait passer un moment avec lui. Alors notre soirée, on pourra se la refaire quand elle veut, quand elle peut.. Je m'étais donc laissé tenté par le prospectus que j'avais pu trouver accroché à ma voiture et comment rater tous les appels à l’événement. C'était ce qu'il me fallait, alors au dernier moment, j'avais pris ma décision. Il y aurait toujours un visage connu ou peut être même quelqu'un à éviter. Enfin, je n'allais pas tourner trente heures ici à hésiter, aller ou ne pas y aller. Après tout, on ne vie qu'une fois et je pense être bien placé pour prendre cette réflexion en considération. Berkeley était peut être même la meilleure chose qui me soit arrivé depuis la perte particulière de matthew. Alors, je n'avais rien à perdre et peut être à y gagner qui sait. J'allais croisé un regard inconnu, parler toute la nuit avec cette personne et simplement adoré. Enfin, je n'allais pas parier mais je n'allais pas non plus faire marche arrière. Je suivais l'itinéraire que proposait le carton d'invitation et me stoppais sur le bas côté de la route comme si une illumination venait de me frapper. J'attrapais mon portable et sans hésiter m'arrêtait sur un numéro bien précis. Isaac. Message envoyé : tête de nœuds, ça te dis de se retrouver à la soirée juste à la derrière maison sur la gauche pour vivre ton pire cauchemar. Je ne plaisantes pas, fais pas ta femmelette et ramène des fesses, petite fillette. Bisous. Je souriais quand mon téléphone marqua que le message était bien envoyé. Je m'imaginais déjà sa tête en train de se dire qu'il devait me manquer quelque chose peut être. A quoi bon mesurer ses plus profondes pensées ? Remettant le contact, j'avançais et me dirigeais vers la maison où se déroulait la soirée de l'automne. Sourire sur le bout des lèvres et musique à fond, étrangement, je me sentais bien et légère..

    Arrivant devant la maison qui servait d'endroit, je me disais qu'il voulait vraiment mettre la pression. Je ne savais pas ce qui m'avait poussé ici. Curiosité ou envie ? Si ça se trouve Gabriel était de la partie, déguisé et peut être amusé que je ne puisse pas le reconnaitre. A cet instant, je me disais que Isaac serait réellement capable de me faire un coup de la sorte. Le truc qui vous fait sursauter et où vous avez l'impression de mourir sur place, tellement c'était prévisible et imprévisible à la fois. Ok, là je me perds moi - même. Je ne saurais pas expliquer ce sentiment qu'on a lorsqu'on nous crie " Bouh " en pleine face et qu'on trébuche à la limite, on a eu peur. Puis la phrase qui suit et que la plus part des gens lâchent : je savais que t'étais là, pas besoin de te la raconter pendant deux heures. C'était vraiment le genre de situation que je me voyais vivre avec Isaac en tête d'affiche. Il sait me faire rire et des fois, même se faire détester avec sa tête d'ange qui est bien une façade, je précise. Car derrière cette coiffure parfaite, ce sourire craquant se cache un véritable tueur en série. Même si nous nous ne connaissions pas depuis des sièles, j'avais cette impression qu'on avait grandi ensemble. Ces actes, je pouvais les deviner ou encore terminer la fin de sa phrase, tellement nous sommes sur la même longueur d'onde. Ce genre de relation est très rare. Je sortais alors de ma voiture et me dirigeais vers l'habitation. L'ambiance semblait au rendez vous, on pouvait voir toute sorte de déguisement les plus rares, les uns que les autres. Seulement je m'arrêtais sur un. Mon cousin, Léandro, il l'avait sorti son cosmonaute. J'avais envie d'aller dessiner au marqueur sur sa grosse bulle. Le saluant de loin, j'avançais alors qu'en moi le délire commençait. J'aurais peut être du mettre quelque chose pour me fondre plus dans la masse. Sauf que si j'étais là, c'était sur le coup que je m'étais décidé. Montant jusqu'au grenier où l'ambiance semblait régner. Je me demandais comment cela pouvait être aussi grand dans le toit d'une maison. Ne voyant pas d'Isaac à vu, je me souriais à moi - même. Me remémorant la scène que j'avais imaginé avant de venir m'aventurer dans ces fous déguisés de la tête au pied. Je me doutais que certains n'avaient pas échappé à leur pays imaginaire et que leur meilleur ami après toutes ces années était toujours Peter Pan. Même si je dois avouer avoir une grande âme d'enfant, je ne sais pas quel déguisement j'aurais pu porter si j'avais prévu le coup, si j'avais noté cette soirée dans mon planning. Qu'est ce que j'aurais choisi ? Qu'est ce qui m'aurait été ?
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MessageSujet: Re: ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥  ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥ EmptyMar 1 Nov - 12:24

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Halloween. En voilà une journée qui ne servait pas à grand chose. Oui, j'étais cru mais franchement, se déguiser quelle honte. Jamais je n'avais mis un déguisement de ma vie. Enfin, je crois parce que je ne me rappelle toujours pas de ma vie avant mes dix huit ans. C'est peut être pour cela que je déteste le trente et un octobre, parce que je ne me rappelle pas l'avoir fait étant enfant et commencer à faire Halloween à vingt six ans, ça craint. Cette fête ne représentait absolument rien pour moi. Alors que tout le monde s'afférait à trouver un costume digne de ce nom, moi je glandais chez moi à ne rien faire. Ces temps ci, j'avais pas le moral au plus haut. C'était même tout le contraire. Premièrement, et c'était la raison la plus évidente, j'avais vingt six ans et j'attaquais ma troisième année de médecine. Si on y réfléchissait bien, je pourrais très bien être en huitième année. Ça, déjà ça me minait. Etre condamné à faire des études cela ne m'allait pas du tout. Pourtant je me refusais à les stopper parce que grâce à elles j'ai pu me reconstruire. Avant d'entamer ma première année d'étude de médecine à Athènes, je n'étais rien. J'étais presque un mort vivant. Cela faisait six ans à l'époque que j'étais engagé dans l'armée grecque car c'était l'un des seuls métiers qui ne nécessitait pas de grosses études et qui payait correctement. Ah et le clou du spectacle, je vivais dans une ferme avec une vieille paysanne ! Effectivement, ça change pas mal de mon immense appartement avec vue imprenable sur le Golden Gate que je partageais avec Cesar. Mais malgré tout, je la remerciais, cette paysanne parce que sans elle j'aurais certainement traîné dans les rues d'Athènes, à faire la manche et à vivre sous un pont. Elle m'avait retrouvé presque mort dans le désert et elle avait décidé de me garder. Bref, aujourd'hui ça va pas vraiment surtout que pour couronner le tout, une femme trop pressée à abîmer mon 4x4. La pauvre, je lui en ait mis plein la figure mais bon, maintenant elle fera attention en sortant d'un parking que quelqu'un ne se trouve pas derrière. Bon, du coup j'ai du laisser ma voiture au garage et je n'ai plus rien pour me déplacer. Ne pas se laisser tenter. Ne pas se laisser tenter. Trop tard, j'avais envie d'acheter une nouvelle voiture alors que l'autre serait prête dans quatre ou cinq jours. De toutes façons, je n'avais plus trop dépensé depuis le voyage à Cancun ou ma petite fortune avait été divisée par deux. J'avais renfloué les caisses et aujourd'hui je ne me sentais pas bien donc finalement je n'hésitai pas et me voilà dans le bus en direction d'un concessionnaire de voitures haut de gamme. Prenant bien soin de prendre une voiture qu'ils avaient en stock, je jetais mon dévolu sur une splendide Bentley qui était bien à la mode en ce moment. Passer de ma Jeep à une Bentley, j'allais sentir la différence mais peu m'importait, j'avais fait mon achat compulsif et je me sentais mieux. Pire, j'avais le sourire. Retournant chez moi au volant de ma nouvelle voiture, j'entendis mon portable émettre un petit bruit qui m'annonçait que j'avais reçu un sms. Fidèle à mes mauvaises habitudes, je n'hésitai pas une seule seconde à prendre mon téléphone en main et à regarder qui m'avait contacté. Message de Perdita. La Iota était l'une des seules amies que je m'étais fait en dehors de ma confrérie et je l'adorais. Cela me changeait un peu des discussions sur le fric des Epsilons de base. Avec elle, je pouvais me lâcher, être drôle. Non pas que ce soit ma vraie nature, je resterais toujours égocentrique, riche et proche de mes sous, mais cela me redonnait le sourire de passer une soirée avec elle. Lisant son message, je me mis à rire. Il n'y avait qu'elle pour m'envoyer des messages pareils. Elle me demandait de passer à la soirée d'Halloween la plus branchée où il y aurait certainement tout le gotha de Berkeley. Ce serait la première fois que je me pointerais à une soirée déguisée et pour cette première fois, je ne prendrais même pas la peine de me déguiser ! Je ne répondis même pas au message de Perdita car elle savait que je viendrais. Je n'allais certainement pas la laisser me traiter de femmelette sans rien faire. Virant à droite sur l'autoroute je pris la direction de la dernière maison sur la gauche comme elle était appelée sur les dizaines de prospectus que j'avais eu sur le pare brise de mon ancienne voiture. Je me garais sur le parking devant la maison qui était déjà quasiment plein et je me mis à la recherche de Perdita. Tous les étudiants étaient déguisés ou presque et ils me regardaient d'un air étrange en me voyant. J'étais habillé normalement et je me détendis en apercevant la chevelure blonde de Perdita. Elle non plus n'était pas déguisée et je me fondis discrètement dans la masse pour ne pas qu'elle ne me repère. Elle montait les escaliers, j'en fis de même quelques secondes après. Lorsqu'elle s'arrêta sur le pas de la porte du grenier, je choisis ce moment pour mettre ma main sur sa hanche de sorte qu'elle poussa un petit cri aigu. J'aurais pu être plus vicieux en lui faisant vraiment peur, mais fallait croire que c'était mon jour de bonté. « Alors, c'est ici que je vais vivre mon pire cauchemar ? Sincèrement, les araignées en plastique ne m'ont jamais fait peur. » Je passais le seuil de la porte du grenier pour me diriger vers le buffet qui était situé juste à droite, je pris une coupe de champagne et en tendis une autre à Perdita tandis que tout le monde nous regardait étrangement. Pourtant, je ne regrettais absolument pas de ne pas avoir de costumes car je les trouvais plutôt ridicules les autres qui étaient en batman ou en lapin. J’étais un peu coincé, je l’avouais.
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MessageSujet: Re: ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥  ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥ EmptyMer 9 Nov - 14:30



you and me :look: :plop:
Règle n°1 : toujours écouter Buck !
Règle n°2 : toujours rester au milieu de la piste !
Règle n°3: ... Ceux qui ont des gaz marchent à l’arrière de la meute.
En route mauvaise troupe !


    Je ne sais quelle envie m'avait poussée à venir à cette soirée. J'aurais bien pu rentrer chez moi, me faire du pop corn et regarder un bon film avec ma conscience. Seulement, la solitude ne me tentait pas plus que ça, aujourd'hui. Voir du monde, parler avec des gens, c'est ce dont j'avais envie et je dois avouer que ça allait me changer. Je ne suis pas la fille la plus sociable de l'université, loin de là. Aux premiers abords, je peux même paraitre froide et distante. Mais lorsqu'on prend le temps de me connaitre et de me parler, on se rend compte que je suis quelqu'un d'assez bien. Particulière et surement spéciale. En tout cas, on ne nie plus mon côté folie. Cela a dû s'aggraver lorsque j'ai commencé à fréquenter Nivéane, elle m'a contaminée de sa folie ou plutôt a fait ressortir une partie de moi que je tentais de cacher ou de détourner pour qu'on ne sache pas réellement les ficelles de mon tempérament. Néanmoins avec Isaac, je prenais un malin plaisir d'être simplement moi. Quand j'avais envoyé un message à mon ami, je n'avais pas réfléchi. J'étais tout moi, du rire et du fun. Je voulais en fait lui donner toute l'envie de venir me retrouver sinon je n'aurais plus qu'à aller me promener toute seule dans un cimetière et ma solitude ne serait qu'un vieux souvenir. Enfin, toute ceci n'est que imagination car je peux faire ma grande mais sérieusement, toute seule avec toutes ses pierres tombales. On va dire que ce n'est pas vraiment mon truc. Donc il avait intérêt à venir, aucune alternative me plaisait plus que celle - ci. Alors quand je pénétrais sur les lieux, je pus remarquer directement que sa voiture ne faisait pas partie de celle garée juste là devant. Il allait surement se faire désirer, tel est l'homme. On pouvait remarquer que beaucoup de monde avait pensé à mettre de quoi se faire remarquer pour l’événement. Des filles étaient même arrivée comme en petite lingerie. Où est la cohérence avec la soirée d'Halloween ? On peut être sexy sans pour autant tout dévoilé au premier regard. Mais bon, on n'a pas toutes la même mentalité. Cependant ça me choquait plus car c'était une alpha et non béta qui avait arrêté mon attention au plus haut point avec ce genre de tenue. Personnellement, je ne sais même pas si j'avais eu le temps si j'aurais pris la peine de me déguiser. Je suis assez difficile, je sais. Je viens juste pour m'amuser, voir du monde, passer un bon moment et non passer pour une ridicule..

    Tout en montant au grenier, je restais comme figée quelques instants. J'observais à gauche, à droite. La population de l'université semblait avoir répondu à l'appel. Il y avait tous styles de personnes que pouvaient comporter l'université. Lorsque je sursaute car on venait de poser ses mains sur moi. Laissant échapper un léger cri car je ne suis pas adepte des moments de surprises et tout ce qui s'en suit.. Je levais le regard et pouvais donc voir le coupable. « Ne me fait plus ça, tu as failli te manger une paire de claque. » Impulsive ? Un tout petit peu comme ça.. Ce n'est pas vraiment un gros défaut mais sur le coup, c'est vrai que ma réaction peut changer de mon habitude calme et introvertie. Nous avancions vers le banquet où on pouvait y trouver des coupes de champagne. A croire que Isaac et moi étions les fous de la soirée, habillé en toute simplicité d'une tenue habituelle. Cependant, c'était loin de nous déranger. Les regards qui se posaient sur nous, ne restaient pas si longtemps que ça à nous reluquer. En même temps, chacun ses choix, chacun sa route. Est ce que je commence à me dire qu'ils ne sont pas de mon monde car ça les amuse d'enfiler un costume de clown ? Non, pas vraiment même si la réflexion a pu traverser mon esprit. Coupe de champagne alors à la main, j'étais contente que le jeune homme ait répondu à mon appel. C'était toujours un bon moment qu'on passait en tête à tête. Un souvenir de plus que j'apprécierais me rappeler. « Les araignées sont pour les bébés, je sais que toi, il te faut plus que ça. Un vrai dure, une terrible brute que j'ai devant moi. » Tout en prenant ma première gorgée, je me demandais si dans une vie antérieur, Isaac et moi, on ne se serait pas déjà croisé. Comme si son visage me disait plus et que notre première rencontre n'était pas réellement celle de l'université. Je dois l'avouer, c'était étrange à expliquer et j'essayais d'y penser le moins. Je me connais trop bien. Sinon les questions vont fusées et je vais me laisser déborder. Je suis genre incontrôlable quand je tombe de ce côté là de ma personnalité. Alors je vais essayer de me faire une raison à cette relation. De plus, je ne vais pas me voiler la face mais j'apprécie réellement sa compagnie et c'est surement pour ça que directement, il a été mon premier choix. « Si tu veux jouer à ça ? On pourrait aller faire une promenade nocturne dans la foret juste derrière.. Il y a peut être le croc mitten » Je terminais ma coupe et en repris une aussi vite que j'avais posé la précédente. Quoi, c'est gratuit, c'est bon et en plus je n'ai rien à rendre à personne. Voilà un point positif du côté célibataire de ma personnalité. Je n'ai pas d'heure pour rentrer ou encore quelqu'un qui me dicte qui fréquenter et qui éviter. Sérieusement, je passe au dessus de ça. Et le gars qui saura me guider au doigt et à l'oeil n'est pas encore né, je suis même pas sûr qu'un jour, il puisse voir le jour. D'un côté des fois, on aimerait avoir quelqu'un pour se reposer mais personnellement les histoires d'amour ne sont pas ma tasses de café. Je suis plutôt moi et ça me suffit. Si je me dispute, je suis la personne qui a raison, celle qui a tort également mais aussi celle qui choisit ce qu'elle veut au final. Alors je n'ai pas à me plaindre, rien à rajouter. Je me suffis carrément à moi - même. Malgré le fait que je puisse craquer à certain moments, je le reconnais. « ça été ta journée au fait ? Personne d'autre que moi a pensé à t'inviter à la soirée de l'horreur ? » Sourire au bout des lèvres, le champagne avait bon goût même s'il ne devait pas avoir coûté une fortune. Néanmoins, je devais me tenir si je ne voulais pas le boire comme un simple verre de soda.
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MessageSujet: Re: ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥  ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥ EmptyDim 20 Nov - 18:07

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Cette journée ne représente donc rien pour moi. Le trente et un octobre de chaque année est un jour comme les autres dans ma tête. Je me lève, je vais déjeuner, je m'habille, je travaille et quand je ne tiens plus debout, je prends la direction de mon lit. Bref, rien de bien intéressant. Ce matin, ça aurait du être une journée normale également jusqu'à ce que je reçoive ce texto de Perdita. Je ne savais comment réagir car ça allait être ma première soirée Halloween enfin ... de ce que je me rappelle en tout cas car rien ne me dit qu'avant mon accident je ne me sois pas rendu à ce genre de fête en Grèce. Oui, je suis américain que depuis quelques temps, un peu plus d'un an pour être précis mais je pouvais dire que j'avais réussis mon intégration dans ce monde de gosses de riches. J'avais tout de suite cerné le mode de vie des américains, ce qu'ils aimaient faire et tout ce qui s'en suivait. Au départ, j'avais bien cru que je ne tiendrais jamais dans cette confrérie. Les epsilons était réputés pour ne pas être tendre et j'avais peur qu'ils ne se renseignent sur moi et apprennent certaines choses qui m'auraient mises mal à l'aise. Certains l'ont fait, mais ils n'ont rien trouvé, ou en tout cas pas grand chose d'intéressant. A croire que le ministère de la défense grec savait effacer ses traces car peu de personnes connaissaient mon histoire. Bref, j'avais fait le lèche botte avec la plupart de mes camarades de confrérie à l'exception de certains, comme Avery, Cesar ou Kurt, qui étaient mes seuls réels amis au sein de la confrérie. Chez les epsilon c'est comme ça, tout le monde est ami avec tout le monde mais tout le monde y trouve son intérêt. Pass pour des soirées, argent, jeux, n'importe quoi en somme. J'étais tout de suite rentré dans le jeu de la confrérie et à présent j'étais un vrai epsilon. J'étais insupportable, blindé en argent et beaucoup de personnes me détestaient ou m'enviaient. D'ailleurs, je me demandais comment Perdita pouvait arriver à me supporter. Peut être que j'étais différent en sa présence. En tout cas, je ne m'en rendais pas compte et j'avais l'impression d'être naturel avec elle. Perdita me permettait de m'évader durant quelques heures, elle me permettait de m'échapper du monde dans lequel je vis quotidiennement et qui parfois m'exaspère. Bref, elle me fait me sentir bien car jouer au fils à papa je ne devrais pas car ce n'est absolument pas ce que je suis étant donné que je ne sais même pas qui est mon père. Je pourrais très bien le croiser dans la rue que je ne le remarquerais pas. En fait, je n'étais même pas sur qu'il existe et c'était pareil pour le reste de ma famille. Je ne savais pas qui ils étaient. Pire, je crois qu'ils m'ont abandonnés mais ça, je commence à changer un peu d'avis. En fait, si j'en suis à ce point aujourd'hui, c'est à cause de mon accident d'il y a huit ans dans le désert grec. Quelle idée j'avais eu de m'aventurer dans celui ci, sans nourriture, sans eau, sans protection contre le soleil. Quand on m'avait retrouvé, j'étais à moitié mort et il avait fallut me transporter d'urgences à l'hôpital. Je restais dans le coma durant de longues semaines jusqu'à ce que je me réveilles, un beau matin d'automne. Je ne me rappelais plus de rien. J'avais totalement perdu la mémoire. Je me rappelais des gestes du quotidien, qu'il fallait manger, comment conduire, appuyer sur le bouton de la cafetière mais je ne me rappelais d'aucun lieu ou j'avais vécu, d'aucune personne avec qui j'avais grandi. Le néant total. Au début, j'ai cru que j'allais partir en dépression, je me demandais ce que je faisais sur terre si personne n'était là pour moi. Bien heureusement quelqu'un me proposa son aide : la paysanne qui m'avait recueillit. C'est pour cela que pendant plusieurs années je vécut dans la classe moyenne grecque et mettait mon salaire de l'armée sur un compte fermé à double tour. Tout s'accéléra il y a deux ans et demi de cela lorsque le ministère de la défense grec me proposa de me payer mes études, sans doute car ils sentaient que j'avais un potentiel. Je choisis médecine et partit pour Athènes et au bout d'un an, pour Berkeley. J'essayais de comprendre les raisons de leur geste, ce qui les avaient poussés à me payer tant de choses. La conclusion à laquelle j'étais arrivé c'était qu'ils n'avaient pas prévenu ma famille et qu'elle ne savait pas si j'étais encore en vie ou non.

Bref, je n'étais pas là pour repenser à tous mes malheurs mais plutôt pour essayer de passer une bonne soirée en compagnie d'une amie. Lorsque je l'a fis sursauter, cela me fit rire. Elle non. D'ailleurs elle me le fit bien comprendre. Des claques, je m'en étais pris des dizaines depuis que j'étais en Californie alors une de plus ou de moins, cela ne me ferait pas de mal ... quoique. Je reconnaissait bien Perdita, qui n'aimait pas les surprises. Elle aimait bien que tout soit prévu à l'avance. Dommage pour elle, elle m'avait invité à une soirée Halloween alors j'avais le droit de me venger. « Respire Perdi'. Déjà que l'on ne passe pas inaperçu ici, ce n'est pas la peine d'en rajouter une couche. » Je dis cela en regardant tout autour de moi. Cette situation était à la fois stressante et amusante. N'ayant aucun souvenir d'Halloween, je trouvais tous les autres ridicules dans leur costumes qui l'étaient tout autant. Et puis, j'avais une réputation à défendre. Je n'osais même pas imaginer les commentaires de Watch Out si elle voyait l'homme parfait déguisé. Moi, narcissique ? Pas pour un sou voyons. La splendide iota repris la parole. Son discours sur ma personne était plutôt agréable et je lui fis l'un de mes plus beaux sourire. Je me sentais bien en sa compagnie. Elle savait tout le temps quoi dire, quoi faire pour que je passe un bon moment. En plus ce soir l'affaire était plus ardue et pourtant, elle arrivait parfaitement bien à me détendre. J'allais peut être même passer une bonne soirée ! « Arrête, tu vas me faire rougir. Alors, tu proposes quoi pour que j'ai la plus grosse peur de ma vie ? » Je bus une gorgée de champagne. J'étais vraiment curieux de savoir ce qu'elle proposait pour que j'ait un minimum peur. De toutes façons, mis à part des oiseaux, je n'avais la phobie de pas grand chose alors elle pouvait toujours essayer : je n'aurais pas peur. Elle proposa une ballade dans la forêt. Plus rigolo qu'autre chose mais bon, j'avais envie de lui faire plaisir et de toutes façons j'étais certain que c'était elle qui allait avoir peur. « Je ne suis pas trop pour, j'ai pas envie de te porter tout le chemin du retour parce que tu as pris un écureuil pour le croc mitten ... mais en fait si, ça me tente, j'aime tes défis Pitruzzela ! » Aussitôt sa coupe finie, elle en reprit une autre. Quelle alcoolique celle là ! Je nous voyais déjà en train de marcher entre le dédale de ronces et d'arbres tombés par terre, en train d'essayer de se faire peur mutuellement en poussant des petits cris, en effrayant l'autre avec des jeux d'ombres, en lui montrant divers animaux en haut des arbres. Ce soir, j'étais en forme, j'avais fais mon achat compulsif alors je me sentais bien mieux qu'à l'ordinaire. « Mis à part qu'une pouffe à eut l'excellente idée de détruire l'arrière de ma bagnole, ça peut aller. Tout le monde sait que je déteste Halloween. Et toi, ta journée ? » Lorsque je lui parlais d'Halloween, je mis un ton amusé dans ma voix car bien entendu ce n'étais absolument pas un reproche que je lui faisais là. Une soirée en tête à tête avec Perdita, j'aurais été capable de la faire n'importe où, n'importe quand. « Alors ? On prend la direction de cette belle forêt ? » Je lui tendis mon bras tout en posant ma coupe de champagne.
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MessageSujet: Re: ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥  ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥ EmptyLun 28 Nov - 17:39

post' supprimé par inadvertance :out:
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MessageSujet: Re: ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥  ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥ EmptyMer 7 Déc - 16:24

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L'avantage avec Perdita, c'est que j'étais certain de passer une bonne soirée qu'elles que soient les circonstances. Quelqu'un pourrait arriver et prendre un malaise devant nous que j'arriverais toujours à le prendre bien tout simplement parce que j'étais en compagnie de l'une de mes plus précieuses amies. Lorsque j'étais avec mon groupe d'amis Epsilon, ce n'était même pas la peine de rêver au calme, à la douceur parce que de toutes façons c'était impossible. Il y avait toujours quelqu'un qui nous dérangeait, une personne voir une bouteille d'alcool ou encore un téléphone par exemple, et les confidences n'étaient pas de mise. De plus, être un Epsilon c'était avoir un emploi du temps blindé d'avants premières, de voyages à l'autre bout du monde alors pour qu'on se retrouve ensemble, c'était dur. Je remerciais vraiment Perdita d'être là pour me sortir de mon monde celui qui ne me ressemblait pas du tout. Enfin si, j'aimais vivre dans le luxe et me la raconter avec mes grosses bagnoles mais parfois cela m'énervait et j'avais envie de revenir à mes origines et à la simplicité. Pourtant, si on ne regardait la chose que de loin, je n'avais pas choisis la personne la moins riche pour m'emmener dans la simplicité. Mais il fallait croire que quand on était tous les deux, plus rien ne comptait et on se fichait royalement de notre image ou de notre réputation. Oui, enfin ça a quand même ses limites puisqu'on ne passait pas inaperçu à cette fête d'Halloween dans nos vêtements de villes traditionnels. Traditionnels ... ça valait quand même la peau des fesses mais ce n'était en aucun cas un déguisement. De toutes façons, je n'en avais pas chez moi donc c'était même pas la peine de me gueuler dessus parce que je n'avais pas fait d'efforts. Peut être que Cesar aurait pu me dépanner mais je n'avais pas pris la peine de lui demander parce que jusqu'à il y a quelques minutes je n'aurais pas du me retrouver ici ce soir. Mais Perdita en avait décidé autrement et même si le cadre de notre rencontre était loin d'être celui que je préférais, comment refuser l'invitation de la plus belles des blondes du campus ? Je ne pouvais résister à son charme. Il était impossible pour moi de lui dire non. Elle pouvait me faire faire n'importe quoi, jamais je ne dirais non je crois. Enfin ... je ne vais pas lui dire cela elle serait capable de ma faire faire des trucs répugnants. Je me resservis encore une fois en champagne. La soirée commençait bien ! Si à peine arrivé j'étais déjà entre trente neuf et quarante, je me demandais ce que ça allait être dans quelques heures lorsqu'il faudrait reprendre la voiture pour retourner en centre ville ! Je me sentais donc bien et c'était là le principal. Rien ne viendrait gâcher ma soirée. Absolument rien. « Tu me vois, moi, prendre peur dans la forêt te sauter au cou et te supplier qu'on sorte ? Tu es limite vexante Perdi' sur ce coup. Par contre ouais je te vois bien me sauter dans le dos et me hurler dessus pour que j'avance ! » Cette perspective m'amusait déjà parce que d'une cela voudrait dire que j'aurais gagné, qu'elle n'était qu'une poule mouillée de première et de deux cela me ferait une raison de plus d'être mort de rire et de la charrier pendant des semaines. Dans ma tête, je faisais déjà la liste des choses que je ferais semblant de voir dans quelques secondes, telles que les araignées et compagnie, pour qu'elle sursaute au moins un peu. Bah oui, à Halloween il parait qu'il faut faire peur aux autres. Je trouve ce concept totalement ridicule mais bon, je vais arrêter de faire mon associable et me fondre un peu dans la masse. « Je n'ai jamais compris cette fête. T'as de la chance que c'est toi, j'aurais pas dit oui pour venir à n'importe qui, vieille meuf. » Nous étions sur la même longueur d'onde, comme souvent d'ailleurs avec Perdita. Elle non plus n'étais pas vraiment fan d'Halloween ou de ses déguisements en tout cas. Franchement, qui avait eut l'idée de faire un jour en l'honneur des citrouilles, des araignées, des fantômes et autres choses complètement absurdes qui, vues de loin, n'ont absolument aucun rapport ? J'aimerais bien le rencontrer pour lui montrer le fond de ma pensée. Encore l'une de ces maudites fêtes commerciales. Si au moins le trente et un octobre était un jour férié, mais même pas ... La Iota tendit son bras et nous prîmes la direction de la sortie. Pas trop tôt. Une minute de plus à me faire reluqué comme si je sortais du Moyen-Age et je pétais une pile. « Tu as bien fait, si aucun de nous deux n'a peur on aura au moins une occupation. » C'était sympa ce principe de libre service. On pouvait prendre n'importe quoi à volonté. Bon, de là à piquer une bouteille de rhum je n'étais pas sur que cela soit autorisé mais personne n'avait rien remarqué alors pourquoi pas. Nous passâmes la porte d'entrée de la maison et nous nous dirigeâmes vers la forêt qui se trouvait à l'arrière de celle-ci. Je me surpris à aimer cette soirée maintenant que nous avions quitter la maison et tous ces minables étudiants. Nous pouvions enfin passer aux choses sérieuses. Je me tournis vers Perdita une fois arrivés à l'orée de la forêt. « Prête ou tu veux qu'on fasse demi tour ? On peut toujours si tu le souhaites » Je lui lançai un de mes sourires dont j'avais le secret et je commençais à marcher droit devant moi en regardant de tous les côtés pour voir des arbres ou d'autres choses qui pourraient nous repérer.
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MessageSujet: Re: ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥  ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥ EmptyVen 16 Déc - 15:50



you and me :look: :plop:
- Peut-être que si tu utilisais tes clignotants, tu te ferais moins klaxonner !
- Non, les gens n’ont pas besoin de savoir où je vais, c’est ma vie privée !


    Cette relation n’a pas d’explication. Je ne pourrais pas personnellement vous expliquer mon ressenti, c’est juste une évidence que notre duo fonctionne. On peut paraitre différents sous certains angles, on se compte plus de points communs qu’autre chose. Ce soir, son prénom avait raisonné en moi quand j’avais pensé à me dégoter de la compagnie. Il n’y a pas d’explication, juste un sentiment d’envie et de délire. A chacun de notre tête à tête, je dois l’avouer, on dirait une enfant de cinq ans qui retrouve son innocence. Avec Isaac, je reste naturellement moi – même sans avoir la craindre d’être jugée. On sait ce que c’est de penser ce que peut représenter une personne sur son apparence. Je ne vais pas me voiler la face car on l’a tous fais un jour, c’est indéniable. Néanmoins, quand on forme ce joli duo, j’ai envie de dire que ça nous passe au – dessus. On se retrouve. On profite et on sourit. Pas si différent qu’à cet instant où la plus part des regards sont braqués en notre direction. Limite, on semblait avoir l’air encore plus ridicule que les gens déguisés comme des clowns. Je souriais et il me rendait l’appareil, simplement car nous marchions sur la même onde. Je me demande ce qu’il leur prend à se tenir de cette façon. C’est juste des vêtements quotidiens, faut arrêter trente secondes, il n’est pas indiqué sur la porte d’entrée : obligation de ressembler à n’importe quoi pour pénétrer en ces lieux. Puis, on est assez grand pour savoir ce que l’on veut faire et surtout dans quelle tenue. Je pense que si j’étais venue nue comme un ver ça aurait moins choqué à ce moment précis où je porte des habits que je pourrais porter n’importe quel jour. Heureusement, Isaac m’avait suivi sur ce point. Même si un fou rire me serait venu s’il avait fait son entrée dans la peau de tigrou. Allez savoir pourquoi je pense à ce déguisement quand je vois son visage s’approcher. Certes, la seule première et seule idée qui me vient. Cependant l’attention ne s’arrêtait pas sur nos tenues mais aussi sur le bruit assourdissant que j’avais pu laisser échapper quand il m’avait surpris. Isaac aimait se faire passer pour l’homme de la situation, celui qu’on désire mais qu’on ne dit pas car les chances sont moindres de se voir partager un tel sentiment. J’en étais certaine, il en avait brisé des cœurs le petit. Néanmoins, cette idée n’allait pas m’empêcher d’en profiter. J’allais être celle qui pourrait avoir sa présence le temps d’une soirée et c’est vous dire que j’essaye de le tirer au plus vers moi et de l’éloigner de son élite. J’ai l’impression qu’il est différent et que ça ne peut qu’être bénéfique de prendre l’air. Alors autant le faire à mes côtés… Tout en observant, nous discutons et buvons. Quand il me fait croire que rien ne peut lui faire peur, il est vraiment un super homme. L’idée ne pouvait que me faire sourire car dans ce cas, il serait le bouclier parfait pour une petite promenade dans les bois. « Oh arrête, ne me dis pas que tu ne crains rien et que ça t’ennuierait de me porter si la situation te présente ? Surtout que je ne me rappelle quand fut la dernière fois où je me suis posé sur le dos d’un grand garçon. » Avant cette situation gênante, mon père et moi étions toujours fourrés ensemble et je pense que ce soit le dernier à m’avoir porté sur le dos. Des souvenirs que j’ai décidé de ranger pour mieux avancer et ce n’est pas cette image qui va me gâcher la soirée. Surtout que je m’imaginais tout à coup sur le dos du jeune homme en train de hurler : Allais plus vite, on va se faire manger par les araignées géantes. Plus vite forrest’, couurs. C’est à cet instant qu’il devait me prendre pour un disjonctée, lorsque je me mets à rire toute seule et sans expliquer la moindre raison. Bien sûr, j’étais une vieille meuf avec Isaac. Ce n’était pas la dernière nouvelle. Je pense même que c’était notre jeu secret, savoir lequel de nous deux donnerait le nom le plus débile à l’autre. Vieille meuf. Il misait haut et enrageait quand il m’interpellait de la sorte. « Déjà, j’ai pas encore le moindre petit cheveux blanc. Alors s’il te plait monsieur, un peu de respect pour votre amie. De deux, sans moi, tu serais en train de tourner chez toi à t’ennuyer à mourir et à te dire si seulement quelqu’un pensait à moi… » J’avais pensé à lui et à personne d’autre pour me suivre dans mon délire à deux francs et je ne regrettais pas. Il n’y a pas d’explication à cette complicité, j’ai juste envie de dire que c’est comme si on s’était déjà rencontre, dans une autre vie, qui sait.

    Sans perdre une seconde de plus avec ces étudiants bien trop dans leur monde pour déranger le nôtre, nous prenons la direction de la foret. Ni peur, ni loi. J’avais pris le grand soin de nous prendre une accompagnatrice même si je l’avoue, les verres de champagnes de la soirée m’avaient bien démarré. J’étais prête pour continuer sur cette voie et profiter de l’instant présent comme je le fais souvent. Sans me poser de question, je lui attrape son bras et nous nous éloignons de cette maison où notre présence avait disparue. « Dis, fais pas la chochotte. On y est. On avance. Au pire, tu as dit que tu serais là pour me protéger. » Serrant son bras contre moi, je souriais. Je me disais qu’il n’y a pas assez de moments comme celui – ci. Se changer les idées, fréquenter des personnes extérieures à notre confrérie, profiter de la vie. Tels sont les objectifs que je me suis fixée en vivant au jour le jour, sans rien planifier. La vie est bien trop courte pour se poser mille et une questions. Je ne veux plus me rendre malade car je ne sais pas quelle direction prendre. Je veux juste me dire que j’ai vécu et que je me suis éclaté. Cette soirée, j’en suis sûr restera graver dans les annales. Comme chaque rendez-vous passé à ses côtés, Isaac et quelqu’un de particulier à qui on peut vite s’attacher et surtout dont on ne peut plus se passer, une fois goutté. Il était la personne qui me faisait sourire quand j’avais besoin de me changer les idées. Cette générosité et simplicité qui régnaient dans notre relation n’avait pas de prix. Il est la moitié que j’avais attendue pour me relever et me pousser à continuer. Un plaisir qui je l’espère est partagé. Ouvrant la bouteille que j’avais emporté, je bus quelques gorgées et la tendit à mon siamois d’halloween. « Tu veux ? Profite car ce n’est pas tous les jours que cela arrive. Surtout déshydratée que je suis… » Me détachant de lui, je me place devant et commence à marcher en arrière, telle une Perdita en pleine forme. La conversation se suit et le plaisir se partage. « Tu n’as donc vraiment peur de rien ? Rien du tout ? Sérieusement, j’ai du mal à te croire. On a tous peur de quelque chose. C’est une logique. Les chats noirs, le chiffre treize, les morts vivants, les orages, la solitude et j’en passe. Alors crache le morceau et ton secret sera bien gardé. » Je lui accordais alors le regard : je te comprends mon enfant, allais confie toi et arrête de faire le grand. De plus, il devait se douter qu’avec moi, j’allais juste me foutre de lui l’histoire de quelques secondes et après ça passerait. Cependant, je dois l’avouer, je vie aussi avec mes propres peurs et je peux comprendre le fait que ça gêne de les partager. D’une certaine manière, on se dévoile et on prend le risque de devenir plus faible. Certaines de nos peurs ne pourront jamais être dite si on veut s’en sortir indemne du chemin qu’on emprunte jour après jours. A cet instant, je compris que je ne connaissais pas tout de lui et que ça me chatouillait l’esprit. J’avais envie d’en savoir plus sur Isaac. Même si on pense souvent la même chose, je suis sûr que certains points peuvent faire l’instant de débat. A moins qu’on soit vraiment destiné à s’entendre à tout niveau… Toujours face à lui, je l’observais et regardais chacun de ses traits avec attention. Il avait du charme à revendre cet homme. Du charme à rendre jaloux certains confrères de sa maison. « Tu sais que je t’aurais bien imaginé en collant, superman. » Des répliques qui se superposaient en moi, jamais à court d’idée quand il s’agissait de lui accorder un moment de discussion. Comme un papier à musique, j’avais la langue bien pendue en sa compagnie et je n’arrivais pas à trouver le moyen de me canaliser parfois. Quand une seconde de trop, le destin se joua de moi et que je trébuchais sur cette racine dangereuse. Je me demandais ce qu’il se passait alors que mon corps venait se rencontre le sol et que mes fesses en avait pris un sacré coup.
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MessageSujet: Re: ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥  ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥ EmptyMar 20 Déc - 16:26

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Une irrésistible attraction tels deux aimants. Voilà comment je pouvais qualifier ma relation avec Perdita. Chaque fois que nous nous voyions, à une soirée par exemple, il était impossible de s'arrêter à un sourire de loin. Il fallait à tout prix que l'on se parle, que l'on se touche. C'est en nous, il faut tout le temps que l'on soit ensemble et je dois bien l'avouer, ces derniers jours sa présence m'a drôlement manquer. Nous n'avions pu nous voir à cause de nos emplois du temps respectifs qui sont surchargés. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas de simples étudiants qui rentrent chez eux et font leurs devoirs. Nous avons un nom de famille qui est important à préserver. Bon, en parlant de mon nom de famille, je ne sais même pas si c'est réellement le miens ou si c'est un énième mensonge des autorités grecques mais passons, j'ai mon argent à faire fluctuer et tout un tas de réceptions au cours d'une semaine. Alors cette soirée en tête à tête est particulière car mis à part ce soir, je n'aurais pas pu la voir avant deux semaines au moins. Je compte bien profiter de cette occasion pour passer l'une des plus belles soirées de mon existence californienne. Chaque fois que nous nous voyions, il n'y avait jamais eu un reproche, un mot plus haut qu'un autre l'un envers l'autre. Et connaissant mon caractère, c'était difficile à imaginer moi qui suis si impulsif. Mais c'est vrai et j'en suis fier. Elle me canalise, elle fait de moi un autre homme. Un homme qui ne se préoccupe nullement de son argent mais plutôt de son bien être avec les personnes qu'il aime. J'étais totalement épris par cette jeune femme blonde que je connaissais que depuis un an tout au plus. Cependant c'était comme si l'on se connaissais depuis tout petit. Qui sait, peut être qu'elle a déjà passée des vacances en Grèce et que l'on a joué sur le sable étant petits ! En tous les cas, cela ne m'étonnerait pas au vu de la relation fusionnelle que nous avons. Ce soir, rien ne pourra gâcher le fait que je sois en compagnie de la plus belle. Si, peut être une chose en fait, le trente et un octobre. Purée, si il n'y avait pas cette fichue soirée d'Halloween et tout ces débiles qui se croient malins déguisés en Catwoman ou en Power Rangers cette soirée serait peut être parfaite. Mais nous n'avions pas dis notre dernier mot puisque rien ne nous empêchait d'aller voir dehors, cette magnifique forêt par exemple, pour voir ce qu'il s'y passait. « Je t'assure que je n'ai peur de rien si ce n'est bien entendu, comme tout le monde, la mort. C'est la seule chose dont j'ai peur maintenant que nous sommes tous les deux Perdita Da Pitruzzela. Te porter sur le dos, je crois qu'au contraire, ce serait avec grand plaisir. » Non je n'avais peur de rien, les serpents, les mygales je pouvais résister à tout. Bon, je dis pas que j'aurais pas quelques frissons si je sentais un python dans mon cou mais là nous parlons uniquement de voir la chose. Et elle ? De quoi avait-elle peur ? Car c'est bien beau de s'acharner sur ma personne en me demandant qu'es ce qui me ferait sursauter mais j'aimerais bien me préparer à recevoir le corps de Perdita sur le dos. Ma réflexion s'interrompit là. Deux étudiants nous reluquaient depuis quelques secondes. Si je n'aurais pas été en si charmante compagnie, je crois que je me serais levé et je serais allé mettre mon poing dans la figure de ces deux Sampis qui se croyaient beaux en vache. Quoi ? Nous n'avions pas de déguisement, certes, mais ce n'était pas la peine de faire cette tête comme si ils avaient vu un requin passé. Après j'étais en jean - t-shirt comme tout le monde. Mon sourire était déjà bien atteint mais il le fut encore plus lorsque je remarquai qu'il n'y avait pas que ces deux imbéciles qui nous regardait. Je me regardais de la tête aux pieds. Cette situation avait assez durée. J’en avais marre. Les paroles de Perdita me sortirent de mes pensées et heureusement sinon j’allais faire un malheur. « Ah attends fait voir, j’ai vu un truc blanc par là. » Je mimais en même temps de regarder dans ses cheveux. Evidemment il n’y avait aucune trace de cheveux blancs. La réponse que la Iota me donna fut un coup de poing dans le thorax. Que dis-je, une tape dans le thorax. Oui, elle me martyrisait et je ne disais rien, mais où va le monde ? Trève de plaisanteries, on nous regardait toujours comme si nous sortions d’un film fantastique ou de je ne sais quoi alors il fallait agir. Nous prîmes donc la direction de l’orée de la forêt. Ce fut un soulagement pour moi de quitter cet endroit rempli de minables qui se croyaient intelligent dans leurs costumes moches. Perdita prit mon bras et nous nous retrouvâmes rapidement devant les premiers sapins qui semblaient nous dire d’approcher et de pénétrer dans la forêt. « Non mais c’est pour toi, moi j’ai une grande envie d’y aller. » Une grande envie … N’exagérons rien mais si il faut ça pour lui prouver que je suis un homme, un vrai, il n’y a pas de soucis. De toute façon, je crois que je suis prêt à faire n’importe quoi pour ses petits yeux. Elle peut me mener par le bout du nez, je ne ferais rien contre cela. Il n’y avait qu’elle qui pouvait avoir cette effet sur moi. Personne d’autre n’avait l’autorisation de me dicter ce que je voulais ou souhaitais faire, personne n’avait le droit de me suggérer quoi que ce soit d’ailleurs. J’étais le maître de ma vie et personne ne m’enlèverait cela. Perdita est vraiment une personne à part … J’entendis un petit bruit et vit la Iota avaler plusieurs gorgées de la bouteille qu’elle avait réquisitionnée au buffet. C’était vraiment une bonne idée de l’avoir emmenée. Quoique, nous étions déjà bien atteints tous les deux et nous nous apprêtons à pénétrer dans une immense forêt. Ce n’était pas très raisonnable mais bon, nous avions encore de la marge alors lorsqu’elle me proposa d’en boire, j’acceptais tout de suite. Une fois que j’eus terminé, elle reprit sur l’histoire de nos peurs. A croire que ma réponse ne lui avait pas suffi. Le problème c’est que j’étais amoché et je risquais d’en dévoiler plus sur ma vie que je ne le souhaitais. Je me concentrais et commençais à parler, avec presque des larmes aux yeux. « En réalité j’ai peur d’une chose. Dommage pour toi, on ne la rencontrera pas ce soir, normalement, c’est mon enfance. J’ai peur de m’en rappeler tu sais. J’ai peur de voir ce que j’étais il y a dix, quinze, vingt ans et surtout avec qui j’étais. » C’était obligé que ça se passe comme ça. Je voulais que la soirée se passe bien et je parlais de mon amnésie, ce que je pouvais être abruti quand je m’y mettais ! Mon histoire ne l’intéressait pas j’en étais persuadé. « Et toi alors ? Il n’y a pas de raisons que je me confis et que toi non. Dis-moi tout ma belle. » Ma belle … C’était déjà mieux que vieille meuf non ? Oui, je savais faire des efforts quand il s’agissait de Perdita. A moitié saoul, je manquais de me prendre un arbre en pleine tronche. Arbre, lampadaire, je les accumulais ces derniers jours. Heureusement pour moi, j’eus un dernier instant de lucidité avant l’impact et je déviais ma trajectoire sur ma gauche. Perdita, complètement joyeuse à cause du champagne ne remarqua même pas mon écart et poursuivit. « Mouais non je crois pas. De toute façon je ne me suis jamais déguisé et ce n’est pas maintenant que j’ai vingt-six ans que cela va commencer. En revanche, toi je te verrais bien en Wonderwoman ou toute autre femme de pouvoir dans un costume en cuir bien moulant. » Oui, je la visualisais très bien. Elle n’était pas brune comme la plupart de ces héroïnes mais franchement je la voyais bien. Je n’eus pas le temps de continuer à m’imaginer le corps de mon amie dans cette fantastique tenue puisqu’elle venait de trébucher dans un bruit sourd. Il fallait que je la rejoigne pour l’aider à se relever. Cependant, j’étais à dix mètres d’elle et l’alcool que j’avais ingurgité ajouté aux nombreuses branches à terre rendait l’expédition on ne peut plus difficile. Finalement, ce qui devait arriver arriva et je me retrouvais couché à côté d’elle avec certainement une cheville foulée puisque je ressentais une douleur à cet endroit. Je rigolais comme un abruti. Je rigolais comme quelqu’un qui avait bu trop de boisson mais je me sentais bien parce que j’étais à côté d’elle et que ce n’était pas près de changer vu notre état d’esprit. « Oh purée, tu me croiras si tu veux je crois que je me suis cassé la jambe. Et toi ? Tu t’en sors parce que ce que j’ai vu c’était pas joli joli … » Complètement amoché le Isaac. Je me retournais dans tous les sens ne savant où était la sortie, comment il fallait que je me relève. J’espérais que personne n’ait l’idée de venir dans cette forêt mais de toute façon, il n’y avait que nous deux pour avoir une idée aussi tordue. J’essayais de me relever en commençant par me mettre à genoux pour voir où se situait réellement Perdita parce que je ne l’avais pas entendue depuis tout à l’heure.
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MessageSujet: Re: ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥  ange ou démon ? ▬ diable et diablesse ♥ EmptyJeu 22 Déc - 14:36



you and me :look: :plop:
- Je vais être sincère avec vous, mon père avait une philosophie : « la paix, c’est en avoir une plus grosse que le voisin ».
- Réplique idéale de la part du grossiste.


    Il n’y avait que nous, pour se faire remarquer de la sorte. En même temps, je m’en fichais royalement que l’attention se portait sur nous. Après tout, ça se voit tous les jours, des personnes vêtues d’un jeans et d’une veste. Personnellement, ça m’importait peu tant que j’étais en la compagnie d’Isaac. Même à distance, on partageait la même opinion. Nous n’avons pas concerté notre tenue avant l’arrivée. J’étais alors pas du tout, surprise qu’il soit positionné de cette manière sur l’évènement. Même si on passait beaucoup de temps à délirer et à rire pour un million de conneries. Ils nous arrivaient aussi de discuter de tout et de rien. Certes, il ne m’avait pas vraiment parlé de son amnésie. J’en avais entendu quelques mots et ce n’était pas mon choix de débuter la conversation sans que ce ne soit lui qui la lance. Je peux comprendre que ça ne soit pas le genre de sujet qu’il aime développer. Surtout qu’il n’aime pas se faire plaindre. Isaac est un garçon vraiment étonnant. Il ne sait pas d’où il vient mais ça ne l’empêche pas de savoir où il va. Je le voyais arrêter son attention sur le duo qui nous fixait. Je sentais un certain mal à l’aise prendre place dans la pièce et entre nous. Je ne voulais pas voir la situation déraper. Car derrière ses airs d’ange se cache un vrai côté impulsif. Je le sais, il est comme moi. On a peu de patience et quand on s’emballe, on a du mal à s’arrêter. Je souriais quand il me fit part de son plaisir de me porter sur le dos. En même temps, il ne se doutait pas du poids que je pouvais faire et c’est surement ça qui ne le tracassait pas, après tout. Mais quand je me laisserais tomber de tout mon poids sur son petit dos, il rigolera moins, je pense. Enfin, je ne voulais pas en rajouter une couche. Après tout, on verrait l’instant présent donc pas de quoi se tracasser. Je vais lui montrer que je peux vraiment devenir une terreur dans ce petit bois et que c’est de moi que vont avoir peur les animaux de la nuit. Perdita l’indestructible, il ne connait pas ? Mais en tout cas, il commençait à le sentir quand je lui mis ce petit coup dans le thorax. Quoi ?! Il n’a pas le luxe de se moquer de moi sans rien avoir un retour. On appelle ça, une relation où il y a réciprocité. Faut arrêter d’être égoïste, il me donne alors je lui rends l’appareil. C’est ça être ami. D’ailleurs, on a très vite compris que notre place n’était pas ici. Pour cette raison, je ne tardais pas à rester dans cette maison où l’ambiance n’avait rien de macabre. Il nous fallait du suspens, des frissons ou des froideurs dans le dos. Si on voulait profiter d’Halloween, autant le faire dans de bonnes mesures et ne pas se déguiser en clown en se protégeant dans cette maison décoré pour l’évènement. Il n’y avait pas de quoi avoir peur, ici. Sans attendre plus longtemps et de se dire que la soirée est déjà passée alors que nous n’avons même pas pris le temps de profiter. Je l’invitais à me suivre dehors et à prendre la direction de la forêt. Il faisait vraiment sombre et le temps s’était adouci. Je m’étais faite une amie en prenant la direction de la sortie. De cette manière, j’avais glissé sous ma veste une bonne bouteille. Concluant qu’elle ne pouvait être que bénéfique pour notre bouche mais également pour notre escapade en tête à tête, histoire de ne pas finir déshydrater. La situation serait vraiment bête.

    Je souriais de plus belle alors que je me tenais à Isaac. Il avait le don pour me faire sourire. Son visage conservait des mimiques dont je prenais plaisir à observer. C’était toujours du bonheur de partager un moment à deux. Je le sentais toujours plus à l’aise que lorsque nous étions entouré d’un grand nombre d’étudiant et encore plus quand ils sont epsilons. Le jeune homme est quand même dans l’une des confréries les plus importantes de l’université. Ils sont en quelque sorte l’élite, ceux à qui tout réussi. Même si en apparence, on garde cette vision. A l’intérieur de chaque personne, ça se révèle complètement différent. J’engageais alors la conversation sans attendre après avoir bu quelques gorgées de cet alcool assez fort en degrés. C’était le moment de profiter et de partager. Néanmoins, je ne fus pas étonné de l’entendre me dire qu’elle était sa peur. Je peux le comprendre. Sa situation n’est pas vraiment facile à gérer et ne pas savoir quelles sont nos origines, notre véritable histoire, cela peut poser parfois des problèmes. Puis d’un autre côté, s’en rappeler, ça ne peut pas qu’aider si cela n’est pas une belle enfance ou un souvenir parfait. Autant oublier le pire pour essayer de trouver le meilleur. La conquête du bonheur reste l’histoire de l’être humain sur cette planète bleu. C’est à l’aide d’un mot gentil qu’il m’invita également à me confesser. Lui dire qu’elle serait mes peurs, serait m’ouvrir à nouveau et prendre le risque de m’attacher encore plus solidement à lui. Alors qu’il avait fait un pas en avant, je me devais d’en faire également un. « Ma plus grande peur reste celle de m’attacher puis de voir s’en aller ses personnes. Que ce soit pour n’importe quelle raison, jouer avec mes sentiments et ne pas savoir me contrôler reste une peur qui me terrorise au plus profond. » Je m’étais ouverte à lui si facilement que je n’avais pas réalisé le poids que je venais de lui confier. « Maintenant que tu le sais, tu devras tenir le secret sinon je serais obligé de te tuer dans ton sommeil et de venir t’enterrer par ici. » ajoutais - je pour détendre l’atmosphère et ainsi mieux faire passer cette crainte qui peut parfois me manger de l’intérieur et me mettre des barrières pour ne pas m’impliquer dans quelconque relation. Je continuais sur ma voie, en train de marcher à l’envers alors que je prenais de la distance avec Isaac quand je l’entendis encore me parler de sa tenue et l’idée dans laquelle, il me verrait. Je dois l’avouer, c’était plutôt flatteur. Ce n’est pas tous les jours qu’on vous flatte d’être une femme de caractère. Parmi toutes ces supers héros brunes, je me faisais malgré tout une place. « Avoue, c’est ton plus grand fantasme, une femme en collant qui te sauve la vie. Un peu comme celle que je peux être. » A l’instant où je prononçais cette phrase, je trébuchais fesse contre terre et me suivis de quelques secondes un autre bruit sourd. Je rigolais et n’arrivais plus à me récupérer. Me demandant ce qu’il était arrivé à mon partenaire. Je n’allais pas tarder à le savoir. Lui aussi avait marché au mauvais endroit, au mauvais moment. Je décidais donc à quatre pattes d’essayer de le retrouver. Quand je le sentis de dos, en position accroupie, Isaac était plus proche que je l’aurai imaginé. « Qu’est-ce que tu fais ? Si tu t’es cassé la jambe, tu ne sauras pas te relever. » Je le tâtais tout en essayant de me redresser mais je ne savais pas à quoi m’agripper pour m’aider. C’est alors que je sortie mon portable et éclairais les alentours. « Comment tu as fait pour tomber, tu ne sais pas tenir sur tes deux jambes ? » Je rigolais car la situation était plutôt amusante. On s’était retrouvé le cul à terre au même moment et je lui faisais la morale sur sa façon de mettre un pas devant l’autre. Je décidais de le ménager et de l’aider à prendre une position assise, histoire que s’il avait vraiment quelque chose de grave qu’il n’empire par la situation. L’obligeant presque à s’assoir sur ses fesses, simplement. Je lui foutais la lumière de mon portable en pleine face, déposant ma main sur sa cheville. « Tu as mal chochotte ? » Quelle affaire, fallait que ça nous arrive à nous, ça. Lui qui se plaignait déjà de devoir me porter, en vérité, je me révélais avoir plus raison que lui. On pourrait m’appeler Irma s’il a vraiment un os cassé. En tout cas, de cette manière une chose est clair, nous n’irons pas vraiment loin. Je rigolais nerveusement car je m’imaginais devoir justifier la raison pour laquelle nous avons pris cette direction et pourquoi nous avions plus d’alcool dans le sang qu’autre chose. Il n’y a pas vraiment d’explication quand on s’appelle Isaac et Perdita, que notre seul but est de s’amuser sans se tracasser de ce qu’il pourrait arriver. « Dis-moi, avant tout. Tu vas bien ? » Je commençais à me tracasser et m’en voudrais si par mes envies étranges, il se retrouvait avec un bout de plâtre sur la jambe. Face à lui, je pouvais voir apparaitre certains traits de son visage dans le peu de lumière que nous donnait mon téléphone.

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