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« to sir with love » • emrys & maya

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MessageSujet: « to sir with love » • emrys & maya « to sir with love » • emrys & maya EmptyVen 11 Nov - 15:48

    maya & emrysTwo souls, twin hearts, a marriage. • I'm not a perfect person. There are many things I wish I didnt do but i continue learning. I never meant to do those things to you and so I have to say before I go, that I just want you to know: I've found a reason for me, to change who I used to be, a reason to start over new, and the reason is you. ;; My father is a jerk, but I still look at you.

Pour sûr, Maya n’avait jamais couru aussi vite de toute sa vie. Elle ne savait plus au juste qui l’avait mise au courant, d’ailleurs, tant la nouvelle l’avait choquée…Déjà, le simple fait de savoir que son père puisse être à San Francisco était une véritable raison de paniquer. Si jamais il apprenait ce qu’elle faisait cinq soirs par semaines au Manhattan Lounge, ou s’il avait vent de son état de santé devenu depuis peu catastrophique, cela allait vite devenir l’horreur. Hokuto Kammiya était en effet un homme patient, aimé de ses dizaines de milliers d’employés à travers le monde en plus d’être un homme d’affaires redoutables. Maya lui devait tout, y compris la vie, puisqu’il l’avait adoptée de justesse avant que sa mère biologique ne devienne une alcoolique notoire. Cependant, au-delà de cette image on ne peut plus positive et paternaliste qu’il dégageait demeurait un haut respect des traditions. Le fait qu’il ait récemment appris le mariage de sa fille unique et préférée avec un jeune homme dont il n’avait jamais entendu parler avant était l’une des principales raisons pour lesquelles il avait fait le voyage du Japon jusqu’aux USA. Il avait tenu à rencontrer Emrys en personne afin de connaître ses intentions et, en attendant ce qu’il pensait être un divorce prochain, Kammiya père avait acheté un appartement ravissant en plein cœur de San Francisco dans le but de voir le jeune couple vivre sous le même toit. Il était proprement impensable d’accepter que ceux-ci soient constamment séparés et ne se voient jamais, cela allait à l’encontre même de tout ce en quoi il croyait comme de son image du mariage. Il avait donc fait en sorte de rencontrer Emrys à la sortie de Berkeley, sans faire preuve de la moindre violence ni de la moindre froideur, avant de l’inciter à le suivre pour le dîner. Les deux hommes avaient longuement discuté, c’était certain, et malgré l’image on ne peut plus chaleureuse que dégageait Kammiya père, il n’en demeurait pas moins impressionnant et charismatique. N’importe qui se serait sentit diminué à côté de lui, à commencer par Maya qui n’osait jamais lui tenir tête ouvertement. Au départ, Hokuto avait peiné à dégoiser trois mots face à Emrys tant il ne reconnaissait plus le tempérament de son petit trésor. Il ne l’imaginait pas capable de se marier du jour au lendemain, sans cérémonie et sans avoir été en couple avec cette personne pendant au moins plusieurs années ! Ce n’était qu’ensuite qu’il avait été en mesure de jauger l’étudiant en droit et de lui accorder le bénéfice du doute. Après tout, il n’était pas dit que Maya n’ait pas été la seule à avoir l’idée dans l’histoire…Voilà qui ne l’aurait que guère étonné !

Ce n’est qu’au bout d’une bonne heure passée dans un grand restaurant de la ville que Kammiya père avait finalement dévoilé ses intentions à Emrys : Loin de lui l’idée d’être envahissant et de jouer la carte du père sur-protecteur…Mais les traditions ne sont pas des préceptes avec lesquels les japonais se plaisent à jouer et c’est la raison pour laquelle il l’avait emmené dans l’appartement acheté spécialement pour le jeune couple avant de lui donner le premier double de clef en main propre. La suite de l’entretien s’était plus ou moins déroulée dans le silence, du moins du côté d’Emrys, puisque l’homme d’affaires s’était contenté d’ajouter qu’il tenait à ce que quelqu’un ne garde un œil sur sa fille. La raison ultime de la présence d’Hokuto à San Francisco s’était finalement révélée à ce moment là : Si Emrys et Maya comptaient divorcer prochainement, alors ils n’auraient qu’à vivre simplement sous le même toit le temps que durerait la procédure, et il insisterait juste après pour que sa fille ne le raccompagne au Japon. Dans le cas où ils ne souhaiteraient pas divorcer, il était évident qu’Emrys serait chargé de garder un œil sur l’impétueuse blondinette jouant avec sa santé depuis bien trop longtemps. Kammiya père savait que Maya jouait la carte de l’inconscience depuis son arrivée au USA, et s’il s’était déplacé, c’était parce que de nombreuses raisons le lui laissait croire.

« Je vais faire en sorte de lui faciliter la vie puisqu’elle semble résolue à vouloir agir seule. Ma fille est tellement têtue…Je vous laisse le choix jeune homme, je n’ai aucunement à vous influencer et croyez bien que mon inquiétude pour ma fille passe bien avant mon respect des traditions, bien que celles-ci pèsent également dans la balance. Si je tiens à ce que vous viviez sous le même toit, c’est afin de lui éviter d’une part tous ces soucis financiers dont elle ne m’aurait jamais parlé, mais également pour la préserver. Le rythme de vie qu’elle a choisi pour elle et bien loin de ce qu’il devrait être. J’espère que vous comprendrez. »

Seulement voilà, la discussion était relativement calme tant que Maya n’était pas dans le coin, chose qui fut bientôt moins évidente maintenant qu’elle venait de se ruer dans l’appartement, la respiration haletante et le regard brillant de colère. Son père n’avait pas idée de ce qu’elle venait de faire afin de pouvoir venir ce soir arrêter cette folie. En effet, si la jolie blonde était vêtue d’une magnifique robe de gala rouge, légèrement décolletée et moulant parfaitement ses formes divines, ainsi que de gants d’un blanc pur en soie, ce n’était pas pour rien. Elle avait été invitée à la soirée caritative qui avait lieu au musée où elle travaillait entre deux heures de cours, soirée qu’elle avait été obligée d’écourter de peur que son père ne soit menaçant avec Emrys. Maya ne connaissait que trop bien le caractère des hommes influents et sans savoir pourquoi, sa manœuvre avait eu pour seul but de lui épargner tout ça. Comment diable se faisait-il qu’elle soit aussi altruiste dès lors qu’il s’agissait du jeune homme ? Ils n’avaient pas encore réellement abordé le moment unique, magique même qu’ils avaient vécu ensemble et Maya ne souhaitait pas que tout ceci ne soit gâché par la stupide intervention de son sur-protecteur de père adoptif. Hélas, Hokuto n’était pas décidé à se confronter à sa tempétueuse fille. Il la salua en s’inclinant légèrement et en lui embrassant délicatement le front, non sans lui murmurer qu’elle prenne soin d’elle dans leur langue maternelle, le japonais, mais il quitta l’appartement avant même qu’elle n’ait eu le temps de dégoiser le moindre mot. Aucune question ne pu être posée, et elle ne pu évidemment pas aller contre le fait qu’il lui mette en main le deuxième double des clefs de l’appartement…

« Je hem…Il n’a pas été grossier avec toi ? Qu’est-ce qu’il t’a dit ? Je suis vraiment, vraiment désolée j’ai fais aussi vite que j’ai pu et j’espère qu’il ne t’a pas harcelé…Ah mais j’en reviens pas qu’il se soit pointé ici comme une fleur en profitant du fait que j’ai ma soirée de prise ! Sérieusement, c’est incroyable ! »

Tout en approchant et en cherchant à deviner à qui pouvait bien être cet appartement, Maya se passa nerveusement une main contre sa nuque avant de se stopper à quelques centimètres d’Emrys, le visage marqué par la fatigue liée à sa course folle, mais également au fait qu’elle soit sincèrement navrée de l’avoir embarqué, sans le savoir ou le vouloir une seconde, dans une telle folie.

« C’est quoi cet appart’ ? J’ai débarqué un peu à l’improviste…Ca m’a mise hors de moi vraiment je suis désolée, je dois avoir l’air d’une folle en plus d’avoir couru comme ça ! Mais j'ai crains le pire...Qu’est-ce qui s’est passé alors ? »

D’un geste qui se voulait rassurant, Maya caressa délicatement sa joue, avant de se mordre légèrement la lèvre inférieure et d’abaisser sa main. Peut-être était-il temps de passer par la case explication, sans passer par la case départ ni toucher vingt mille dollars…
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MessageSujet: Re: « to sir with love » • emrys & maya « to sir with love » • emrys & maya EmptySam 12 Nov - 9:12

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Si ce matin en se réveillant on avait dit une telle chose à Emrys, il n'y aurait sans doute pas cru. En effet, il fallait le vivre pour le croire. Ce n'est que lorsqu'un homme propre sur lui l'avait interpellé à la sortie de Berkeley qu'il s'était dit qu'il était bien dans une belle merde. Pour ne pas mentir, il s'était attendu à beaucoup de reproches de cet homme qu'il ne connaissait ni d’Ève, ni d'Adam. Le visage froid, ce dernier s'était approché de lui pour lui demander si il était bel et bien Emrys Bartowski. Comment il était au courant de cela, très honnêtement, il n'en savait rien. Ce n'est que lorsque cet homme se présenta en tant que père de Maya que le jeune brun avait discrètement levé les yeux au ciel. Il ne savait pas si la demoiselle avait quelque chose à voir dans cette histoire, tout du moins pour le moment. Par la suite, il avait appris que non, mais au départ, il lui en avait quelque peu voulu. Ce n'était pas des méthodes, et autant dire que la pilule avait du mal à passer avec le beau brun. Tout allait beaucoup trop vite entre eux, et il avait bien l'impression d'être le seul à l'avoir remarqué. Tout d'abord le mariage, puis ensuite cette merveilleuse nuit qu'ils avaient passé ensemble, et dont il gardait le moindre détail en mémoire, et maintenant son père ? C'en était vraiment de trop à ses yeux, et qui sait ce que ce dernier allait bien pouvoir inventer. En effet, le jeune Miller de son deuxième nom s'était attendu à tout. Une bonne tape derrière la tête pour avoir osé épouser sa fille, des reproches à n'en plus finir quant à l'état de santé de la jeune femme et au fait qu'ils avaient tous les deux fait n'importe quoi. Mais il n'y avait rien eu de tout cela, et dans un sens c'était tant mieux. Au lieu de cela, il l'avait emmené dans un restaurant plutôt chic afin qu'ils puissent discuter. Cet homme n'avait pas de problème d'argent, cela crevait les yeux. Au fond, il lui faisait même penser à son propre père qui était lui aussi un riche homme d'affaire. Le fait qu'ils se connaissent ne l'étonnerait même pas à vrai dire. Pour le moment, une chose lui trottait dans la tête. Il ne pouvait s'empêcher de penser que cet homme était prêt à tout faire pour sa fille, notamment l'aider financièrement, alors pourquoi avait-elle tant de problèmes avec l'argent, et pourtant faisait-elle un boulot aussi dégradant que celui qu'elle faisait dans ce club pour pouvoir se payer ce dont elle avait besoin ? Vivre au crochet de quelqu'un n'était pas ce qu'il y avait de plus agréable certes, mais c'était tout de même mieux que de se réduire à faire ce qu'elle faisait pour pouvoir se payer de quoi vivre, et pouvoir payer ses études. Poser la question à son père l'avait tenté, mais il ne voulait pas la mettre un peu plus dans les ennuis. Le beau brun s'imaginait déjà père, apprenant que sa fille travaillait dans un club ou pour gagner son pain il fallait enlever ses vêtements, et cette vision le fit grimacer. Une chose était donc sûre, parler de cela avec le père de la jeune Maya n'était vraiment pas une bonne idée, bien au contraire. La conversation n'avait tourné qu'autour de Maya ou presque, et le jeune Alpha se demandait bien où il voulait en venir à la fin. En effet, il ne lui avait toujours pas dévoiler ses intentions, et le jeune homme commençait doucement à s'impatienter. Ce n'est qu'après avoir régler l'addition que le père de la jeune Kammiya se leva en demandant à Emrys de le suivre. Où, il n'en savait trop rien, et pour une fois, il voulait réellement le savoir. Non pas qu'il avait peur pour sa vie, mais qui sait, c'était peut-être son dernier repas qu'il venait de vivre. Après tout, il ne connaissait pas cet homme, et ce dernier semblait déterminé à l'emmener quelque part, lieu dont le jeune Bartowski ne connaissait pas l'existence. Quoi qu'il en soit, après une dizaine de minutes de taxi, ce dernier s'arrêta pour les laisser descendre après que Hokuto l'ait généreusement payé. Après tout, il pouvait bien se le permettre. Quoi qu'il en soit, le jeune étudiant leva les yeux face à cet immeuble, se demandant bien ce qu'ils faisaient tous les deux ici. Ce n'est qu'une fois à l'intérieur, dans ce grand appartement déjà meublé, que le père de la jeune femme lui expliqua ses intentions. Emrys avait cru mal comprendre au départ, mais non, il voulait bien que Maya et Emrys vivent ensemble, tout du moins jusqu'à ce qu'ils soient divorcés si jamais ils prenaient cette décision. À vrai dire, le beau brun restait persuadé que c'était la meilleure chose à faire. Il n'était pas prêt pour le mariage. Pour le moment, il n'avait qu'une seule envie, se consacrer à ses études. Ça avait toujours été ce qui passait en premier pour lui, et ce n'était pas prêt de changer. Et puis de toute façon il ne pouvait pas resté marier à une personne pour laquelle il ne savait même pas ce qu'il éprouvait. Il est vrai que la nuit qu'ils avaient passé ensemble avait été magique, sa première fois avait donc été magique, mais à leur réveil, ce n'était plus la magie qui régnait dans la pièce, mais bel et bien la gêne. Depuis, ils n'avaient pas vraiment eu l'occasion d'en discuter, et voilà qu'aujourd'hui ils allaient visiblement être contraints d'habiter ensemble. Bien sûr devant cet homme plutôt impressionnant, le jeune brun n'osait pas dire non, il l'avait donc laissé parler, hochant la tête de temps en temps pour prouver qu'il l'écoutait bien. Et alors qu'il avait ses mains dans ses poches, la porte d'entrée s'était ouverte pour laisser place à une Maya qui semblait épuisée. Ce n'est qu'à son arrivée que son père cessa enfin de s'adresser à Emrys pour remettre l'autre clé à sa fille et s'en aller par la suite, laissant les deux jeunes gens se débrouiller. Il est vrai qu'ils s'étaient mis dans le pétrin seuls, Emrys ne comprenait donc pas pourquoi le père de la jeune femme s'en mêlait autant. « Non non il est...charmant. » Ce n'était sans doute pas le mot, mais qu'importe. « Je crois qu'il m'a fait du chantage. » Si le jeune homme n'en était pas sûr, c'est que le père de la demoiselle était vraiment doué pour cela. Quoi qu'il en soit, toujours le double des clés dans la main, il saisit la main de la jeune femme avant de lui donner son double. « Techniquement, si j'ai bien tout compris, c'est notre appart. Mais c'est idiot. » Avait-il dit, lâchant un léger rire nerveux par la suite. Toute cette situation était au final plutôt idiote alors...
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MessageSujet: Re: « to sir with love » • emrys & maya « to sir with love » • emrys & maya EmptySam 12 Nov - 10:29

    maya & emrysTwo souls, twin hearts, a marriage. • I'm not a perfect person. There are many things I wish I didnt do but i continue learning. I never meant to do those things to you and so I have to say before I go, that I just want you to know: I've found a reason for me, to change who I used to be, a reason to start over new, and the reason is you. ;; My father is a jerk, but I still look at you.

Le fait qu’Emrys ne trouve son père charmant n’avait pas du tout le don de rassurer Maya, bien au contraire. Elle alla même jusqu’à froncer les sourcils face à cet aveu. On lui avait souvent dit que son géniteur adoptif était froid, distant, si impassible qu’il soit impossible de savoir ce qu’il pense…Mais jamais qu’il était charmant. Lorsqu’il s’amusait à l’être, c’était justement pour obtenir quelque chose qu’il convoitait réellement et pour laquelle il n’aurait souffert aucune concession. En somme, il avait dû demander une faveur à Emrys, restait à savoir laquelle. Maya ne le connaissait que trop bien, elle savait ô combien il n’était agréable qu’avec elle. Il ne l’avait pas adoptée par devoir, du reste, mais bien parce qu’il avait eu une sorte de coup de cœur. Comme si elle avait été une évidence au moment même où il avait posé ses yeux sur cette enfant perdue, abandonnée, maltraitée dès son plus jeune âge. Le fait d’apprivoiser cette charmante blondinette lui avait demandé des années, et aujourd’hui encore, elle ne lui accordait pas totalement sa confiance. La preuve, elle avait fait en sorte qu’il ne soit nullement au courant de ses soucis financiers afin qu’il n’ait pas à s’en mêler. C’était par pure fierté et dans le but de ne pas être encore un poids pour son père que Maya agissait ainsi, allant jusqu’à risquer sa santé pour garantir sa survie par ses propres moyens. C’était un échec cuisant, surtout si elle en croyait la visite surprise de son père, et tout ce qu’elle espérait, c’est qu’il n’en n’ait pas soufflé mot à Emrys. Bien évidemment, le jeune homme était au courant dans les grandes lignes, mais ils n’avaient pas eu plus d’occasion de parler de son job de stripteaseuse que de la nuit magique qu’ils avaient passée tous les deux. Il ne s’agissait pas là de sujets tabous, seulement ils semblaient nettement plus empotés pour amener ce sujet sur le tapis que pour coller leurs corps respectifs dans une étreinte folle de passion et de désir. C’était un bien étrange sentiment, et aujourd’hui encore, la charmante blondinette avait grande peine à réaliser la chose. Comme si c’était impossible que quelqu’un comme lui ait pu s’intéresser, ne serait-ce qu’un instant, à une fille comme elle. Non pas que Maya soit un aimant à problèmes, mais elle avait une fâcheuse tendance à les attirer bien malgré elle…Qui, en étant normalement constitué, faisait un job de stripteaseuse en vue de payer ses factures d’hôpital à répétition ?

« Comment ça du chantage ? Et comment ça notre appart’ ? Explique ! Pitié, ton côté beau brun ténébreux je trouve vraiment ça charmant mais là c’est pas le moment de faire dans le mystérieux… »

C’était presque une supplication de la part de Maya, qui paniquait littéralement. Cette peur panique était avant toute intérieure et n’était traduite sur son visage que par son regard légèrement brillant et le fait qu’elle n’ait une fâcheuse tendance à se mordre la lèvre inférieure. Le fait d’habiter avec Emrys ne la dérangeait pas, s’il s’agissait effectivement de cela. Mais elle n’avait aucune envie que son père ne vienne mettre son nez dans son existence et ne découvre à quel point elle avait merdé lors de ces derniers mois. Elle n’avait aucune envie d’une leçon et estimait avoir passé l’âge des fessées données aux vilaines filles…Ou même des tapes sur les doigts. Maya se mit donc à soupirer bruyamment, tout en n’ayant de cesse de regarder le deuxième double de la clef qu’Emrys avait placé dans sa main. Visiblement, il était contre l’idée, si toutefois elle avait vu juste. Ce n’était pas gagné pour que cette soirée soit simple…Alors, avant qu’il ne lui donne toute réponse, la charmante blondinette ne pu s’empêcher de s’emparer de son téléphone cellulaire dans le but de vérifier ses comptes en banque sur internet. Comme elle le pressentait, son découvert avait été comblé et un virement important avait été fait dans la journée, sans qu’elle n’en n’ait vent. Des mois d’efforts et d’épuisement pour rien…Maya en aurait volontiers pleuré, si elle avait été seule dans la pièce. Au lieu de ça, elle laissa éclater un rire nerveux avant de plaquer une main contre son visage très joliment maquillé. L’ensemble que constituait la demoiselle était enchanteur pour le regard…Mais elle n’était plus vraiment d’humeur à être d’accord pour dire qu’elle était divine dans cette tenue.

« Génial. Ça, c’est vraiment fabuleux. Voilà spécifiquement ce que je voulais éviter : Que mon père vienne et comble pour découvert ! Ça devrait me réjouir, je sais…Mais pour une fois dans ma sinistre existence je voulais me démerder. Je voulais prouver qu’on ne peut pas tout acheter et que j’avais parfaitement les épaules pour me débrouiller sans sa fortune. La preuve que non…Bah, décidément j’suis bonne que pour…Pour quoi en fait ? Être reléguée aux ordures ? »

Tout en se passant à nouveau une main contre sa nuque, Maya avait complètement oublié le concept du chantage. Elle ne voyait plus que son échec et l’incertitude de son avenir : Avait-elle seulement les épaules pour vivre en solo ? Ce n’était pas évident, à la vue des récents évènements. Et ça n’arrangeait pas cette abominable impression qu’elle avait vis-à-vis du fait qu’elle n’ait pas sa place en ce bas monde. Difficile de penser différemment en voyant sa vie ! Si cela l’énervait tant, c’est justement parce qu’elle faisait sans arrêt un complexe d’infériorité. Elle avait beau avoir de nombreux talents, elle ne faisait que les oublier…Difficile de voir le bon dans ce marasme de mauvais.

« Je suis désolée. Je vais aller le voir, tout…Tout arranger, et tu ne seras pas mêlé à tout ça. Je ne sais même pas comment il a su pour toi ! Si tu veux rentrer, je ne t'en voudrais pas, je suis encore capable de passer un moment toute seule t'inquiètes. Je lui expliquerais, je sais comment le prendre. »

Panique un jour, panique toujours. Guère étonnant que sa respiration soit redevenue anarchique, contrairement à la respiration parfaite et régulière qu’elle avait dans ses bras. Cette nuit où elle avait eu la véritable impression d’être importante lui semblait loin, si loin…D'autant qu'elle avait peur qu'Emrys ne finisse par lui tourner le dos à cause de ce qui s'était passé entre eux. C'était un tel bordel dans ses sentiments qu'elle ne savait plus ce qu'elle ressentait au juste. Mais ce dont elle était sûre, c'est qu'elle ne voulait pas le perdre.
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MessageSujet: Re: « to sir with love » • emrys & maya « to sir with love » • emrys & maya EmptySam 12 Nov - 14:06

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Une chose était sûre, les deux jeunes gens devaient mettre les choses au clair et ce très rapidement. Bien évidemment, le jeune Emrys avait conscience que c'était bien plus facile à dire qu'à faire mais bon. En même temps, il ne se voyait pas lui dire que malgré la merveilleuse nuit qu'ils avaient passé ensemble il ne voulait pas rester marié. Le mariage n'était vraiment pas fait pour lui, tout du moins pour le moment. Mais en même temps, il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait au sujet de la demoiselle. Il était certain qu'ils n'étaient plus amis, qu'il y avait cette fameuse chose en plus sur laquelle il était parfaitement incapable de mettre un nom, mais de là à habiter ensemble ? Car oui, c'était bien ce que le père de Maya voulait. Et très honnêtement, le beau brun ne se voyait pas refuser devant lui étant donné que cela signerait sans aucun doute le départ de la jeune femme, et c'était une chose que le jeune Bartowski ne voulait pas envisager. C'est vrai, il tenait à elle après tout, et il ne voulait tout simplement pas la voir s'en aller, quoi de plus normal. Ainsi, il trouvait injuste ce que son père était en train de faire, comme si il tentait de tester le jeune étudiant en droit, tester la nature de ses sentiments. Bien sûr, il était tout à fait normal qu'il se soucie de l'état de santé de sa fille, mais de là à demander à Emrys de garder un œil sur elle... Le jeune brun avait été tenté de rétorquer que de toute façon, auprès de son père, elle se retrouverait forcément seule étant donné que c'était un riche homme d'avoir. Le jeune homme connaissait cette situation. En effet, son propre père avait multiplié les voyages d'affaire, et il n'avait pas eu l'occasion de le voir très souvent, jusqu'à ce qu'on lui diagnostique sa cardiomyopathie en réalité. Son père avait cessé toutes ses activités à l'étranger pour lui, il avait fait énormément de sacrifices pour son fils unique, il n'était pas certain que le père de Maya puisse en faire autant pour elle. Emrys espérait vraiment se tromper, mais il ne pensait pas non. Dans un sens, cet homme était peut-être au courant de leur pseudo mariage fait à la sauvette à Las Vegas, mais heureusement qu'il n'avait pas la moindre idée sur le fait qu'ils avaient été parfaitement capable de consommer ledit mariage. Le beau brun encore une fois ne savait pas trop si la demoiselle lui avait confié ses peurs au sujet des hommes. Quoi qu'il en soit aujourd'hui, et fort heureusement pour elle, ces dernières semblaient s'être envolées, grâce à Emrys notamment. Il était plutôt fier de lui dans le fond. Il était parvenu à mettre un sourire sur ce beau visage auquel il n'avait jamais fait attention auparavant, et ça, c'était bien malheureux. Il ne savait pas vraiment pourquoi subitement il s'était mis à ressentir des choses pour la jeune Kammiya, peut-être les circonstances qui faisaient que... Ou alors tout simplement tout ceci était enfouis depuis si longtemps en lui sans même qu'il n'en sache quoi que ce soit qu'il avait dû franchir le pas, lui montrer de telle ou telle manière qu'elle lui plaisait, et qu'elle était digne d'être sa première fois. Aujourd'hui ça ne faisait plus aucun doute, mais il ne savait pas quand tout ceci était réellement apparu, et c'était ce qui le préoccupait le plus. Il n'avait franchement pas l'impression d'avoir fait une erreur avec la jeune Alpha, bien au contraire, mais il ne pouvait s'empêcher de se poser des questions. Après tout, il ne pouvait empêcher son cerveau de fonctionner, il était ainsi, dans toutes les situations. Cela le désolait, mais qu'importe, ce n'était pas la question, et quand bien même, il ne pouvait rien y faire. Il ne pensait donc pas que son père était charmant, mais c'était son père alors il lui devait au moins un minimum de respect. Il se racla la gorge et passa une main sur son crâne lorsque la demoiselle lui demanda des explications. Après tout, il ne savait pas vraiment comment présenter les choses, si ce n'est de manière plutôt brutale. « Et bien... je crois que c'est soit on vit ici et je garde un œil sur toi, soit tu repars avec lui. » Et autant le dire, ce n'était certainement pas ce qu'elle voulait ! Elle se sentait plutôt bien ici malgré ses problèmes de santé et d'argent. Ses problèmes de santé ne pouvaient pas être réglés aussi rapidement, en revanche les problèmes d'argent, c'était très simple. Désormais, il y avait cet appartement, et son père semblait prêt à l'aider sur le plan financier, ce qui aurait sans doute dû lui faire plaisir. Emrys par exemple vivait avec l'argent de ses parents et cela ne le gênait pas le moins du monde. Il n'avait pas envie de subvenir à ses besoins pour le moment, il aurait tout le temps plus tard pour devenir totalement adulte. Pour le moment, il voulait une vie simple contrairement à ce qu'il avait connu auparavant. Ainsi, il se permis de hausser les sourcils, faisant connaître son étonnement de la sorte lorsque la jeune femme trouva le moyen de se plaindre de son père. Elle voulait se débrouiller seule alors qu'elle n'en était pas capable, vraiment ? « Te débrouiller ? Et comment exactement ? En te mettant à poil chaque soir devant des pauvres types qui n'ont rien d'autre à faire de leur vie ? » Il ne voulait pas la juger, loin de là, même si ça sonnait ainsi, seulement il ne supportait plus cette idée désormais. Et puis de toute façon oui, elle n'avait pas vraiment les épaules pour mener ce genre de vie, dans le fond le beau brun était certain qu'elle en était consciente. Quoi qu'il en soit, il ne regrettait pas le fond de sa pensée, mais il regrettait ses propos, la façon dont il avait exposé les choses. Il soupira doucement. « Je suis désolé. » Ils étaient bien loin de l'ambiance de la dernière fois. Quoi que si il y réfléchissait bien, tout avait commencé ainsi. Lui qui faisait des reproches alors que ce n'était pas dans ses habitudes, elle qui n'était pas au mieux de sa forme. Comme pour l'apaiser, et faire en sorte qu'elle se calme pour pouvoir respirer parfaitement, il s'approcha un peu plus d'elle. « Viens là. » L'attirant doucement vers lui, il la prit finalement dans ses bras, venant caresser son dos, en espérant que ça ait un certain effet sur elle, autrement dit que cela lui permette de faire redescendre toute cette pression qui était décidément mauvaise pour elle. Il ne voulait pas qu'ils soient tous les deux sur les nerfs pour discuter de choses importantes, ce n'était vraiment pas la meilleure des idées.
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MessageSujet: Re: « to sir with love » • emrys & maya « to sir with love » • emrys & maya EmptySam 12 Nov - 15:00

    maya & emrysTwo souls, twin hearts, a marriage. • I'm not a perfect person. There are many things I wish I didnt do but i continue learning. I never meant to do those things to you and so I have to say before I go, that I just want you to know: I've found a reason for me, to change who I used to be, a reason to start over new, and the reason is you. ;; My father is a jerk, but I still look at you.

Déjà que les traits du visage de porcelaine de Maya s’étaient considérablement renfrognés à l’annonce d’un possible retour au Japon, ceux-ci ne firent que se durcirent plus encore à l’entente du jugement d’Emrys sur son petit job nocturne. C’était la toute première fois qu’il se permettait un jugement à son encontre…Et de sa part, rien ne pouvait lui faire plus mal. C’était totalement fou et irréel qu’il parvienne à l’atteindre aussi facilement à l’aide d’une seule phrase ; pourtant, il s’agissait d’un véritable coup de poignard en plein cœur. Emrys dû sentir à quel point elle s’était raidie, même à cette distance, car il ne tarda pas à s’approcher afin de la serrer dans ses bras après s’être excusé au préalable…Mais demander pardon n’effaçait pas ses mots. Déjà que Maya n’avait guère une haute opinion d’elle-même, nul besoin d’enfoncer plus encore le couteau dans la plaie. Certes, l’étreinte qu’il lui offrit parvint à la calmer en surface, à tempérer notamment sa respiration et à lui permettre de fermer les yeux un instant…Mais il ne savait pas. Il ne savait pas ce que c’était que d’être considéré comme un boulet accroché à une cheville depuis sa plus tendre enfance. Sans tomber dans le mélodrame et faire le jeu de son père en se mettant à pleurer telle l’enfant perdue qu’elle était encore, Maya ne pu s’empêcher de se mordre violemment la lèvre inférieure. C’était un peu trop pour une seule soirée : Etre au cœur d’un nouveau plan de son manipulateur de père et se faire en prime juger pour vouloir s’en sortir seule…Etait-ce si condamnable ? Certes, il s’agissait d’une façon de faire totalement déraisonnable et dans le fond de son âme, la charmante blondinette n’était pas fière de ce qu’elle devenait une fois sur le podium du club…Mais d’un autre côté, elle n’avait d’ordre à recevoir de personne, ni de conseil à supporter. Elle ne se sentait pas comme une petite poussière dans un océan tempêtant et imprévisible. Elle avait l’impression d’exister et de mener sa petite vie en posant pierre après pierre. C’était certainement difficile à comprendre, mais Maya ne s’attendait pas à ce qu’on la comprenne réellement. Cela faisait des années qu’elle avait l’impression d’être toute seule quoi qu’elle fasse. Diable, qu’est-ce qu’elle avait été naïve de croire qu’Emrys ne la jugerait pas !

« C’est la première fois que tu me juges à ce point là. Pourquoi ? Qu’est-ce que ça peut faire que je veuille m’en sortir comme ça ? »

Non pas qu’elle ne veuille pas l’impliquer, au contraire, Maya aurait justement rêvé pouvoir lui parler des véritables raisons la poussant à réclamer sa liberté de la façon la plus maladroite qu’il soit. Emrys n’avait pas été dans la même situation, mais elle avait cru au départ qu’il pourrait comprendre et qu’il la soutiendrait. Au lieu de cela, avant même qu’elle n’ait eu le temps de se prêter à une quelconque confidence, Emrys avait anéantit toute la bonne volonté qu’elle avait pu avoir jusque là. C’était dommage…Mais pour l’instant, peut-être valait-il mieux qu’elle ne se risque pas à choisir son épaule pour se réconforter. Ce fut pourquoi elle se détacha doucement de lui, sans aucune brutalité, afin de marquer le fait qu’elle ait du mal à accepter une telle étreinte après ce qu’il venait de lui balancer dans les gencives. Elle ne ressentait aucune rancune à son encontre, bien au contraire, mais elle aurait préféré qu’il n’ait pas cette conversation. Elle aurait voulu que tout reste simple, et que son père ne vienne pas fourrer son nez là où il n’aurait jamais dû le mettre. Au lieu de cela, il la poussait immanquablement vers ses derniers retranchements. Aussi, elle garda une main contre le torse d’Emrys, afin de lui faire comprendre que ce n’était pas réellement contre lui qu’elle était en colère, mais plutôt contre elle-même, contre son père. D’ailleurs, bien qu’elle ait haussé les épaules comme si rien ne pouvait l’atteindre, elle se mordillait toujours la lèvre inférieure en vue de se calmer.

« Tu ne connais pas les raisons. Je suis toujours le vilain petit canard, celui que l’on ne côtoie pas et que l’on ne regarde surtout pas dans les yeux. Pour une fois, je voulais pouvoir me débrouiller toute seule, quitte à me foutre à poil comme tu dis. Ça m’est égal, tu sais pourquoi ? Parce que comme ça je ne suis pas déçue par les autres. Je n’attends rien d’eux et je ne souffre plus de ma solitude parce que j’en suis la seule cause. Je ne te demande pas de comprendre… »

La voix de Maya était légèrement brisée, comme si elle allait s’effondrer en larmes d’une seconde à l’autre. En aucun cas elle n’avait cette intention bien évidemment, comme en attestait le sourire timide qu’elle lui offrit afin de le rassurer sur un point : Il n’était pas responsable de tout ça. Et il n’avait donc pas à payer les pots cassés.

« Je ne veux pas retourner au Japon car ça voudrait dire abandonner mes études pour devenir la digne héritière de l’empire Kammiya…Hors de question. Mon père est capricieux, mais ça lui passera. Tu n’es pas obligé de rester si tu n’en n’as pas l’envie. Quant au divorce, puisque je suppose qu’il s’agit de ça dans le fond, je m’occupe des papiers demain. Ça t’irait ? »

Jusqu’au bout, Maya jouait la carte de la conciliation. Pourquoi ? Parce qu’elle était fatiguée de se battre contre des moulins à vent n’ayant que faire de ce qu’elle pouvait bien penser. On ne lui demandait pas son avis dans l’histoire…Et d’un autre côté, elle se voyait mal imposer ce qu’elle voulait et ressentait véritablement à Emrys. Ils n’avaient pas les mêmes rêves, semble-t-il. Sans doute parce qu’ils n’avaient pas eu la même famille, ou plutôt absence de famille.
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MessageSujet: Re: « to sir with love » • emrys & maya « to sir with love » • emrys & maya EmptySam 12 Nov - 17:47

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Un jour c'était chaud, un autre c'était froid, il n'existait pas de tiède entre eux deux. À vrai dire Emrys n'était même pas certain de savoir ce que c'était en présence de la jeune femme. Quoi qu'il en soit aujourd'hui, c'était plutôt froid. Lui qui avait pensé que ce serait différent cette fois, il s'était finalement trompé. Rien n'avait changé. Certes, pendant toute la durée de leur amitié, ça n'avait pas été comme ça, mais ils n'étaient plus amis désormais. Le jeune homme ne savait pas trop ce qu'ils étaient à présent, mais il aimerait bien le découvrir. Perdus entre l'amitié et l'amour, le jeune brun n'était même pas certain de pouvoir qualifier leur relation ainsi. Tout était confu, et très honnêtement, il espérait avoir des réponses aujourd'hui, mais il avait bien l'impression que ça n'allait pas être le cas. Cette situation était difficilement supportable, autant pour l'un que pour l'autre, mais il semblerait qu'ils ne soient pas prêts à faire tant d'efforts que cela. Et c'était flagrant, tout du moins du côté de Emrys pour le moment. Il est vrai que désormais, alors qu'il l'imaginait travailler dans ce club, ça le faisait grimacer, sans même qu'il ne sache pourquoi. Il n'était pas jaloux, non pas encore, simplement cette idée le gênait, comme si à présent il voulait être le seul à avoir l'occasion de voir ce corps qui était celui de la demoiselle. Et puis l'idée qu'elle se réduise à ce genre de chose tout simplement parce que pour une fois elle voulait s'en sortir seule ne plaisait vraiment pas au beau brun. Et il lui avait fait savoir. De manière très maladroite certes, il ne comptait pas le cacher, mais c'était sorti, et ce tout seul. Des personnes, et par cela il entendait bien évidemment son père, souhaitaient l'aider, il ne voyait donc vraiment pas pourquoi elle refusait catégoriquement cette aide qui lui ferait sans doute le plus grand bien. Il ne fallait pas oublier que ses problèmes de santé s'étaient sans doute aggravés par le fait qu'elle tentait toujours de se tuer à la tâche, peu importe laquelle. Et le beau brun ne pouvait pas nier que c'était admirable, mais que c'était aussi complètement idiot. C'était en réalité comme si lui de son côté se décidait à courir le marathon de New York par exemple. C'était stupide, irréfléchi, et il n'avait pas manqué de le lui faire comprendre. Bien évidemment, elle aurait pu lire entre les lignes, comprendre que par ce qu'il voulait de dire, il ne lui disait pas quoi faire non, ce n'était pas son genre, seulement il lui montrait son désaccord quant au fait qu'elle montre son corps pour quelques billets verts. Elle ne pouvait pas lui en vouloir pour cela. Mais non, tout ce qu'elle voyait elle, c'est qu'il se permettait de la juger. Loin de lui cette idée bien évidemment, mais il est vrai qu'en se répétant sa propre phrase dans sa tête, il ne pouvait s'empêcher de penser que dans le fond, elle n'avait pas complètement tort. Emrys venait d'une bonne famille. Il n'était pas stupide ni naïf, mais il se plaisait à croire que certaines personnes ne se réduisaient pas au fait que pratiquer ce genre de boulot, ceux qu'on qualifiait bien souvent de « plus vieux métiers du monde. » Quoi qu'il en soit, elle n'avait pas tout à fait tort. Qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Il n'avait pas son mot à dire. Ils étaient peut-être mariés sur le papier, mais ils ne l'étaient certainement pas en vrai. Il n'avait jamais imaginé cela non, et ne se l'imaginerait jamais. « Rien, t'as raison. » Si c'était raison qu'elle voulait... De toute façon il ne pouvait pas l'empêcher de faire ce genre de chose, alors si elle voulait se salir encore plus, libre à elle, Emrys ne pouvait rien faire contre. Il n'en avait pas le droit, elle le lui avait bien fait comprendre. Par conséquent, il était décidé à ne pas revenir là-dessus, ne plus jamais remettre ce sujet sur le tapis, si jamais il en avait encore un jour l'occasion. Il savait qu'il n'avait pas été délicat, et ce n'était pas dans son habitude, seulement il se sentait transformé aux côtés de la jeune femme. Il n'avait plus besoin de se taire sur des choses qui lui tenaient à cœur, faire comme si de rien n'était, ne rien dire alors qu'il n'en pensait pas moins. Il n'avait jamais été ce genre d'homme, et secrètement, pouvoir être ainsi le faisait en quelque sorte rêver. Seulement il n'avait plus qu'à redevenir lui-même désormais. Il paraît que c'est ainsi qu'on l'apprécie. Dans un sens, c'étant tant mieux qu'elle ne lui demandait pas de comprendre, parce que pour le moment, il en était incapable. Si le jeune Bartowski avait été dans son cas par exemple, un peu d'aide aurait sans aucun doute été la bienvenue. Mais il semblerait que la jeune femme ne voulait pas de cette aide justement. Par conséquent, il ne voyait vraiment pas ce qu'il faisait ici, dans cet appartement avec elle. Elle n'aurait qu'à dire la vérité à son père, et retourner vivre dans sa chambre de confrérie si c'était ce qu'elle voulait vraiment. Le jeune homme lui ne comptait plus contester ses décisions. Elle tentait cependant tant bien que mal de lui faire comprendre qu'il n'avait rien à voir dans toute cette histoire, que ce n'était pas sa faute, mais le jeune brun peinait à la croire. Et lorsqu'elle lui dit qu'il n'était pas obligé de rester, il eu peine à retenir un léger rire nerveux. C'est ce qu'elle pensait donc. « Tu crois quoi ? Que je me force ? » Il est vrai qu'il ne voulait pas de ce mariage, qu'il n'en avait jamais voulu, ce n'était pas pour autant qu'il se forçait à être ici avec elle, il ne s'était pas non plus forcé lorsqu'ils avaient fait l'amour, pas le moins du monde même. Ainsi, lorsqu'elle évoqua les fameux papiers, il se contenta de hausser les épaules. « Ok. » Finalement, il allait probablement rentré chez lui plus tôt que prévu, puisqu'après avoir regardé autour de lui et regardé de nouveau la jeune femme, il s'avança, non pas pour avoir un quelconque geste envers elle, mais bel et bien pour passer à côté d'elle, histoire de rejoindre la sortie. Elle lui avait bien fait comprendre qu'ils en avait fini là.
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MessageSujet: Re: « to sir with love » • emrys & maya « to sir with love » • emrys & maya EmptySam 12 Nov - 18:47

    maya & emrysTwo souls, twin hearts, a marriage. • I'm not a perfect person. There are many things I wish I didnt do but i continue learning. I never meant to do those things to you and so I have to say before I go, that I just want you to know: I've found a reason for me, to change who I used to be, a reason to start over new, and the reason is you. ;; My father is a jerk, but I still look at you.

Maya ne pensait pas que cela se passerait ainsi, comme beaucoup de choses lui étant arrivées dans son existence. Elle pensait, sûrement naïvement, qu’elle allait pouvoir passer un cap avec Emrys et s’ouvrir davantage…Mais sans rien pouvoir contrôler, elle se refermait toujours comme une huître. Le fait qu’il finisse par lui répondre de manière presque monosyllabique ne l’étonnait plus, et elle se maudissait d’autant plus d’être aussi glaciale alors que ses intentions étaient toutes autres. Pourquoi diable était-elle devenue une véritable handicapée du sentiment ? Elle n’était pas ainsi. Elle aussi avait eu sa part de rêve mêlant princesse, grand château, prince charmant et robe blanche. Quelque part, elle avait l’impression de perdre Emrys avec sa bêtise, et plutôt que de se contenter de se mordre la lèvre inférieure comme elle le faisait en cas de gêne, elle se mit plutôt à serrer violemment les poings, incapable de dégoiser le moindre mot. Il venait de passer devant elle, et ses lèvres étaient comme scellées. Maya savait que si elle ne faisait pas quelque chose tout de suite et maintenant, il serait trop tard ensuite. Sa respiration était soudainement rapide, bien qu’étonnement régulière, et son regard s’était soudainement fixé dans le vide, avant qu’elle ne ferme les yeux histoire de se concentrer. Le voir partir, qu’il ne se sente chassé, c’était le contraire de ce qu’elle désirait du fond de son petit cœur blessé. C’est sûrement pourquoi, après avoir pris une grande inspiration, comme si elle s’apprêtait à être soudainement en apnée totale pendant de longues minutes, elle s’élança vers Emrys et s’empara doucement de sa main afin qu’il n’ait surtout pas l’envie de partir immédiatement. Il s’agissait là d’un geste presque désespéré, et bien qu’elle ne l’ait pas encore incité à la regarder droit dans les yeux, on pouvait sentir à quel point cette dernière action avait de l’importance. Elle avait relégué sa fierté habituelle aux orties, et avait dompté sa peur une bonne fois pour toute. Après avoir compté cinq secondes, laissant juste le temps nécessaire à cette panique pour l’envahir, se faire une place dans son âme et mieux être jetée aux ordures, Maya s’était lancée dans une sorte de mission commando. En soit, elle n’avait fait que quelques pas et juste attrapé avec une délicatesse extrême la main d’Emrys…Mais dans le fond, cette action avait davantage de sous entendu. Elle l’avait retenu. Contrairement à tout ce qu’elle avait pu dire précédemment, elle voulait qu’il reste, et l’idée même qu’il ne puisse partir la pétrifiait littéralement.

« Ne pars pas…Ne me laisse pas. »

Il ne s’agissait pas d’une supplication, et contrairement aux minutes précédentes, la voix de Maya n’était plus brisée. Elle était au contraire pleine d’assurance, de douceur et même de passion. C’était comme si elle revoyait dans sa mémoire toute la nuit qu’ils avaient passée ensemble, ainsi que le souvenir de la chaleur d’Emrys l’entourant toute la nuit durant. Aucun détail n’avait été oublié…Et c’était cette émotion qu’elle espérait secrètement retrouver depuis qu’ils s’étaient quittés au petit matin. Le tout, c’était de parvenir à le lui dire, que ce soit par des mots ou au travers de ses actes. Elle l’incita donc à se tourner vers elle avant de lâcher sa main sans aucune brutalité et d’avancer ses mains jusqu’à le bloquer contre le mur. Certes, s’il avait voulu se dégager de cette sorte de prison dorée, il n’aurait eu aucune difficulté…Mais quelque part, Maya espérait qu’il allait la laisser au moins s’exprimer avant de décider, elle y croyait, de rester. A aucun moment elle n’avait cessé de le regarder dans les yeux, laissant son océan d’un bleu saisissant s’humidifier sans pour autant laisser perler la moindre larme. L’heure n’était pas à la pleurnicherie…L’heure était à la franchise, à l’honnêteté.

« Pardon d’être aussi idiote. Mais je ne me contrôle pas vraiment quand je croise ton regard. Je ne veux pas que tu me voies comme une stripteaseuse mais que tu te souviennes de l’image que tu as de moi durant cette nuit. Je n’avais pas de masque à ce moment là, c’est ce que je suis, je veux dire, ce que je suis vraiment. Je ne veux pas que tu partes, je ne veux pas que tu me laisses. Sans que je comprenne pourquoi, je me surprends à ouvrir les bras dans mon sommeil et à te chercher. Je sais, c’est complètement fou, et tu as mis un sacré bordel dans ma tête, bordel que je n’arrive pas à démêler, mais…Tu me manques. Quand tu n’es pas là, je ne suis pas moi-même. Je sais, je suis complètement givrée, mais je ne veux pas que tu passes cette porte au risque de me dire que tu peux ne pas revenir. J’t’en prie… »

Sa respiration était toujours aussi rapide, mais les traits de porcelaine de Maya s’étaient soudainement adoucis en une expression presque dorée. La charmante blondinette semblait rayonner, et Emrys en était encore une fois la cause. Qu’importe qu’elle soit totalement ridicule à lui dire toutes ces choses, elle avait rarement été aussi sincère, et ce bien qu’elle n’y comprenne rien elle-même. C’était un fait, il n’était plus utile de fuir…Si elle voulait vraiment être entière et se sentir complète, il fallait qu’elle cesse de se mentir et de fuir les véritables raisons de son mauvais caractère. Alors, si, tout avait changé. C’est juste que Maya n’avait pas voulu faire face auxdits changements au préalable.

« Je voudrais que tu sois le seul qui me regarde… »

Maya aurait pu se contrôler juste cette fois et faire preuve de la bienséance tant apprise par son père adoptif…Mais elle n’en n’avait aucune envie. Aussi avait-elle ôté ses mains du mur d’un blanc immaculé afin de prendre le visage d’Emrys du bout de ses doigts fins pour mieux lier ses lèvres aux siennes, avec toute la passion qu’il provoquait chez elle à chaque regard.
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MessageSujet: Re: « to sir with love » • emrys & maya « to sir with love » • emrys & maya EmptySam 12 Nov - 20:20

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Emrys n'avait pas réellement envie de partir d'ici. Tout comme il n'avait pas non plus envie de vivre dans cet appartement. C'était très paradoxal, il voulait bien l'avouer. Il avait tendance à se sentir bien en compagnie de la jeune Maya, de se sentir vivant et libre, non mourant d'une cardiomyopathie et surveillé à chaque instant par ses parents. Elle lui procurait certaines sensations dont il n'avait même pas connaissance jusqu'à présent, lui faisait ressentir des choses qu'il ne savait même pas pouvoir ressentir, et il qualifierait volontiers cela de merveilleux. Cependant pour le moment il se sentait plutôt de trop, et ça, c'était franchement agréable. Il n'avait jamais eu cette impression auparavant. Enfant unique, atteint d'une maladie qu'il allait traîner jusqu'à la fin de sa vie sans aucun espoir de guérir un jour, il avait toujours été entouré et traité comme un vrai pacha. Il avait été couvé, et peut-être trop, ce qui fait que parfois, il avait du mal à faire face aux réalités de la vie. Pourtant là il devait bien se rendre à l'évidence. Ce n'était pas qu'il n'avait pas envie d'être là avec elle, c'est qu'elle ne voulait pas de lui à ses côtés visiblement. Le jeune Bartowski commençait à penser qu'elle avait raison, qu'elle était vraiment têtue, et que jamais elle ne laisserait quelqu'un l'aider, même pas son propre père. Si ça ne n'était pas idiot... Mais visiblement, elle avait trop peur d'avouer que oui, elle aurait besoin d'elle parce qu'elle sentait que d'un jour à l'autre, elle pouvait lâcher, craquer sous la pression qu'elle s'infligeait à elle-même. Ce n'était pas humain, même pour quelqu'un qui était en parfaite santé. Seulement il semblerait qu'elle ne veuille pas se rendre compte de ce genre de chose. Et si elle n'avait besoin de personne d'autre qu'elle-même, le beau brun estimait qu'il n'avait plus rien à faire ici, et qu'il était par conséquent de trop. C'était étrange, venant de quelqu'un d'autre, cette idée ne lui aurait pas déplu. Au contraire, il aurait même été très heureux de pouvoir enfin rentrer chez lui. Mais là, ce n'était pas le cas. Il n'était pas content de devoir rentrer chez lui, surtout pas sans avoir réglé les quelques soucis qu'ils avaient pu rencontrer depuis leur virée à Vegas, si on considérait le fait que coucher ensemble soit un soucis. Pas le pire certes, mais ça avait fichu un sacré bazar dans leur relation, ce n'était rien de le dire ! Cette dernière ne ressemblait désormais plus à rien, et Emrys ne savait pas trop si il devait être content d'avoir l'occasion de reprendre à zéro avec la demoiselle, ou si son amitié lui suffisait. Il était dans le flou total. Mais considérant le fait qu'il avait sans cesse envie de l'embrasser, et bien plus encore, il ne pouvait pas s'imaginer seulement ami avec elle. Ils ne pouvaient plus agir comme avant l'un envers l'autre, rien n'était plus pareil désormais. Ça ne le serait plus jamais. Et dans un sens, ce n'était pas plus mal. Ils en avaient peut-être fini de se mentir à eux-même en prétendant que, ne serait-ce que physiquement, ils ne se plaisaient pas. À vrai dire, le jeune Alpha n'avait jamais remarqué à quel point Maya était une belle femme, seulement blessée à de nombreuses reprises, elle ne le laissait tout simplement pas voir. On pouvait donc dire que le beau brun avait en quelque sorte été un privilégier, même si maintenant, il était tout autre chose. Le genre de mec qu'elle mettait indirectement à la porte oui. Et ne voulant pas la contredire, il s'était donc dirigé vers la sortie, avant qu'elle ne le rattrape par la main. Dieu que ce contact, aussi minime qu'il soit, avec sa peau lui faisait du bien. Cela faisait même remonter un certain nombre de souvenirs de leur folle nuit à la surface. Finalement, il se retrouva très rapidement contre le mur, non loin de la porte d'entrée, regardant la jeune femme attentivement. Il se demandait bien ce qu'elle avait à lui dire à présent. Finalement, l'écoutant parler, il replaça une mèche de cheveux derrière son oreille avant de sourire doucement. De vraies montagnes russes ces deux-là, un coup je t'aime, et un autre je ne t'aime plus. Trop compliqué pour eux deux, et pourtant, cela ne les empêchait pas de se jeter à corps perdu dans cette histoire. « Je ne te verrai jamais seulement comme ça. » Mais en même temps, il lui était difficile, pour ne pas dire impossible, d'enlever cette image de sa tête. Image dans laquelle la demoiselle se dandinait à moitié nue face à de parfaits inconnus un peu pervers sur les bords. Il avait eu plaisir à découvrir cette femme épanouie, celle avec qui il avait vécu sa première fois, personne ne pourrait remplacer cela. Mais cette femme était loin d'être celle qui se déshabillait pour de l'argent. Ce n'était pas cette dernière qu'il voulait avoir devant lui. C'était celle qu'il venait de voir, osant lui ouvrir son cœur, qu'importe ce que ça pourrait lui coûter. Son sourire se fit en tout cas plus grand lorsqu'elle lui avoua qu'elle voulait qu'il soit le seul à la regarder. Voilà qu'ils avançaient. Mettaient au clair leurs sentiments. Et lorsqu'elle posa ses lèvres sur les siennes, il su que c'était ce qu'il voulait aussi. Entourant son corps de ses bras, il la serra un peu plus contre lui tout en l'embrassant. Une chose était sûre, il ne pouvait plus se passer de ces instants, de ses lèvres sur les siennes. Finalement, il mit un peu d'espace entre leurs deux visages, souriant doucement. « Le seul qui te regarde seulement ? » Il haussa les sourcils, prouvant qu'il plaisantait, bien que dans un sens il était aussi très sérieux. Le seul à la regarder d'accord, mais le seul à la toucher comme il le faisait aussi ça ne serait sans doute pas trop demandé.
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MessageSujet: Re: « to sir with love » • emrys & maya « to sir with love » • emrys & maya EmptySam 12 Nov - 22:51

    maya & emrysTwo souls, twin hearts, a marriage. • I'm not a perfect person. There are many things I wish I didnt do but i continue learning. I never meant to do those things to you and so I have to say before I go, that I just want you to know: I've found a reason for me, to change who I used to be, a reason to start over new, and the reason is you. ;; My father is a jerk, but I still look at you.

Telles de véritables montagnes russes, nos deux jeunes gens n’avaient de cesse de faire monter une pression folle afin de mieux la faire redescendre comme si une telle chose était parfaitement naturelle. A vrai dire, c’était le signe qu’il n’allait pas être simple de briser leurs armures respectives, bien qu’ils soient sur la bonne voie. Maya avait l’impression d’avoir fait un grand pas en avant pour sa part, en tout cas. Chose hautement notable, elle avait mis son orgueil habituel de côté afin de se concentrer sur ce qu’elle ressentait et qui lui paraissait important. N’importe qui n’en n’aurait pas fait autant à sa place, et elle s’étonnait d’être mue par cette volonté qu’elle se méconnaissait totalement. C’était tellement étonnant qu’elle n’était pas du tout sûre d’où ce genre de nouveau réflexe allait la conduire. Tout ce qu’elle espérait, c’était de ne pas se battre pour rien. Elle espérait, peut-être naïvement, qu’un retour finirait par lui être donné. C’était vital pour qu’elle continue à vouloir faire des efforts, à s’ouvrir au monde extérieur en ne prenant pas seulement son expérience pour valeur d’évangile. Certes, elle avait été considérée comme un vilain petit canard depuis le jour de sa naissance, mais peut-être la donne allait-elle finir par être différente par la force des choses. Pour la première fois de sa vie, Maya se sentait importante, vivante au travers des yeux de quelqu’un. Comme si elle avait commencé à exister au moment où elle avait accepté une part de tels sentiments dans le fond de son cœur meurtri. Aussi, c’était aussi fou qu’inattendu, mais quelque part, elle aimait cela. Elle aimait cette personne qu’elle devenait en présence d’Emrys, tout comme la sensation divine que lui procuraient son étreinte et ses baisers. C’était une émotion qu’elle n’aurait voulu donner à quelqu’un d’autre pour rien au monde, tant elle avait attendu d’être en fait envahie par ce bien-être. Une telle chose n’était pourtant pas évidente aux yeux de quelqu’un qui aurait seulement assisté à la scène précédente. Ils semblaient aussi doués pour se repoussés que pour être soudés l’un à l’autre…Restait à savoir quel côté allait finir par être définitivement prédominant. Si l’on en croyait les dires de Maya, elle espérait qu’une partie en particulier soit justement plus importante que l’autre…Elle n’était pas contre la dispute, pour peu que celle-ci soit synonyme de combat utile et non pas de joute verbale uniquement dans le but de blesser l’autre. Cela ne faisait pas avancer une histoire…

« Bah oui…Pourquoi, tu es partageur de nature ? »

Maya connaissait déjà la réponse, ou peut-être l’espérait-elle. Quelque part, étant jalouse elle-même, la charmante blondinette aurait énormément de mal à accepter qu’il ne veuille la partager avec quelqu’un d’autre. Mais dans le cas où il ne serait pas jaloux, ne serait-ce qu’un peu, jamais il n’aurait été aussi virulent lorsqu’il avait s’agit de qualifier son métier. Il s’en serait moqué…Ce qui n’était pas le cas. Au contraire, et elle priait pour ne pas se tromper, il semblait touché par sa manœuvre, et par cet effort qu’elle semblait mettre en lumière. Il avait fallut qu’elle lui touche simplement la main pour que tout ne finisse par se déclencher…N’était-ce pas la preuve d’un véritable aimant entre eux ?

« Comment tu me vois, alors ? »

Quelque part, Maya se serait tout à fait contentée de rester ainsi au milieu de ce grand salon, à dévorer chaque baiser que lui donnait Emrys jusqu’à la fin des temps…A l’heure actuelle, il s’agissait de l’origine de son bien-être et de sa respiration tout à fait normale. Elle attendait donc une réponse, mais cela ne l’empêcha pas d’entourer la nuque du jeune homme de ses bras afin de combler la petite distance mise précédemment entre eux. C’était un peu comme si elle ne supportait pas qu’il soit loin d’elle, comme si elle avait effectivement besoin de le sentir toujours tout près. Un sentiment complètement fou, surtout lorsque l’on partait du principe qu’elle avait toujours détesté qu’on la touche…Cela ne l’empêchait pas de savourer chaque étreinte, chaque partage de chaleur entre leurs deux corps malmenés par la maladie, ni même de l’inciter à profiter de cette étreinte avec elle. Ce n’est qu’au bout de longues minutes à apprivoiser à nouveau ses lèvres comme s’il s’agissait de la toute première fois qu’elle se sépara légèrement de lui, redessinant soudainement le contour de sa bouche du bout de ses doigts avant de l’inciter à venir s’asseoir sur le canapé. Très honnêtement, Maya n’avait jamais été douée avec des talons hauts…Et loin d’elle de rompre cette scène d’un romantisme à couper le souffle en se tordant bêtement la cheville ! Elle s’assit sagement, l’une de ses mains serrant celle d’Emrys tandis que de sa main libre elle ôtait délicatement ses belles chaussures. Décidément, ce n’était pas le genre de tenue qu’elle avait l’habitude de porter et elle n’était guère à l’aise. Si elle ne faisait fi de tout cela, c’était uniquement parce qu’elle semblait s’être libérée d’une partie de ses peurs. C’était un grand pas en avant, tant qu’elle n’en faisait pas dix en arrière.

« Est-ce que tu resterais, même juste pour un jour, si je te le demande ? J’ai pas envie d’être seule et je ne veux pas retourner au Japon. J’adore mon pays, mais que je risque de ne plus te revoir si j’y retourne. Je t'en demande beaucoup, je sais. »

De façon détournée, Maya dévoilait son envie d’apprivoiser davantage l’émulsion qu’ils donnaient ensemble. Elle voulait apprendre à le connaître, de manière plus profonde encore qu’elle ne le connaissait déjà, et elle était persuadée qu’ils ne pourraient par se parler à cœur ouvert tant qu’ils n’auraient pas l’impression que rien au monde ne pourrait les déranger. Et, quelque part, tout à fait égoïstement, elle avait envie de retrouver cette bulle dans laquelle ils s’étaient retrouvés lors de cette fameuse nuit…
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« to sir with love » • emrys & maya

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