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♣ BELA&CHAT - you and i

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MessageSujet: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  EmptyLun 2 Mai - 5:02

Je m'étais dit que le mariage était quelque chose de simple, on écrivait un petit texte tout bête, on disait « oui, je le veux » au bon moment, on échangeait des anaux et on s'embrassait, direction l'hôtel, la Grèce, et puis l'Égypte. Pourtant, c'était plutôt le contraire. Premièrement, il y avait eut la demande, disons, non-officielle – elle était tout simplement trop pathétique pour faire office de demande officielle en mariage – par une soirée plutôt ordinaire, sur MSN. Comme ça, ça avait l'air simple, d'écrire : « yo bela, tu veux bien m'épouser parce que genre... Je t'aime?!? », mais quand, en réalité, on est devant son ordinateur et on doit le faire (parce que l'on a un peu réservé avion, hôtel et restaurant, dans un autre pays, pour la semaine d'après) et qu'on stresse un max, parce que, hé, elle est un peu en couple avec un autre. Alors, on invente une histoire un peu conne de voyage pour gens mariés (bon, j'avais eut des rabais en disant que c'était pour notre voyage de noces, mais quand même.) se disant que, le lendemain, on pourrait arranger les choses avec nos voeux trop touchants, qui la renverseraient; de quoi lui faire oublier l'histoire de voyage pourrie. Et là, on commence à prendre peur : est-ce qu'elle va dire oui, et si elle le fait, est-ce qu'elle prend ça sérieusement où elle se dit simplement que c'est marrant de marier un pote, surtout quand il est plein de fric. Certes, elle me connaissait depuis assez longtemps pour savoir que bien, elle comptait plus pour moi que mes série de livres, de DVDs et de jeux vidéos d'Harry Potter, toutes réunies, ce qui n'était pas rien. En fait, elle savait probablement qu'elle valait pour moi plus que toutes les possessions que je pouvais avoir, puisque bah, j'étais pas du genre matérialiste, et que je craquais ouvertement sur elle depuis ma deuxième année. Ensuite, après une réponse positive, j'avais prit un tournant émotif totalement incontrôlé, réveillé un pasteur mécontent en pleine nuit pour lui demander de nous marier le lendemain, et j'avais passé la nuit à penser au lendemain, à ce que je devrais faire, à mon complet – avec noeud papillon – tout prêt, dans le garde-robe, tout près de mes docs, à mon mot, que je devais écrire – et au fait qu'il devait être bon, vu que techniquement, je devais être un bon auteur – et au syndrome de la page blanche qui me prenait, pile au mauvais temps. Le matin arrivé, ça avait été la course aux achats pré-nuptiaux... et la demande plus officielle. Durant la nuit, je m'étais dit que j'aurais pu faire dans l'original devenu cliché, genre, louer un jet et l'écrire dans le ciel, ou me faire un trou dans une émission de variété pour lui demander. Mais comme j'étais un peu en retard, je m'étais tout simplement mis sur un genoux dès qu'elle avait ouvert la porte de sa chambre, quand j'allais la chercher. Après un périple dans la ville pour aller chercher robe – que je n'avais pas le droit de regarder parce que ça portait malheur, ou un truc du genre – et les alliances, le bouquet (parce que ça faisait joli) , nous étions là, devant l'autel, main dans la main, avec ce pasteur, qui nous regardait d'une façon assez effrayante, un photographe et une secrétaire, qui nous servaient de témoins. Je n'avais aucune idée pourquoi nous étions dans une chapelle; aucun de nous deux ne croyait, je crois, et puis, de toute façon, j'étais baptisé catholique (mon père voulait protestant, ma mère voulait me plonger la scientologie, ils avaient prit catholique, se disant que j'allais bien être sauvé quand même) alors, je n'avais pas trop rapport dans cet environnement. Reste que j'y étais, avec ma fiancée – j'avais des crampes juste à y penser, tellement j'étais énervé – prêt à me marier, en un temps record. Le pasteur disait des trucs – trucs, parce que sérieusement, je n'écoutais pas un mot de ce qu'il disait, j'attendais seulement qu'il fasse une pause pour savoir si c'était à mon tour de parler, ou si je devais attendre un autre sermon religieux qui me touchait aucunement – le photographe prenait des photos de nous, Bela, toujours magnifique, et de moi, avec des cernes énorme vu l'absence de sommeil, la secrétaire pleurait, comme si ça la touchait réellement quand elle ne nous connaissait même pas, et Bela était belle, me tenant les mains (toutes moites, mais c'est un détail).

Le pasteur se tut. Ça aurait été épique, à ce moment là, que quelqu'un entre, disant qu'il s'opposait à se mariage. Genre, le petit ami de bela, ce qui aurait été, en quelques sortes logique, ou encore Maxence, parce qu'il était lui. Le pasteur attendait, et moi, je ne savais pas trop quoi faire, en réalité. « Vous n'avez rien préparé?» ah. C'était le temps de me vider le coeur alors. Je pris une grande inspiration. « Si, désolé, je suis un peu stressé. » Je pris un papier dans ma poche, j'avais du le réécrire 100 fois, pourtant, il restait toujours aussi mauvais. « Bonjour Bela. Je dis bonjour, mais en fait, je sais pas trop si je dois le faire ou pas, je sais que tu sais que ça t'es adressé, mais je n'ai jamais vraiment fait ça, et on est un peu dernière minute, et bien que j'ai fait des recherches, on ne disait nulle part si je devais te dire bonjour ou pas, donc, je ne prends pas de chance, et je te le dis. Durant mes recherches, on disait que durant ses voeux, il fallait donner sa définition de l'amour, des trucs comme ça. Je crois que l'amour, c'est un nom, et que ce n'est pas assez... je sais pas, c'est pas assez fort pour décrire ce que je ressens pour toi, je pense. Tu vas surement me croire un peu fou, certainement stupide, mais je t'aime, follement. Et puis, j'aimerais bien vivre heureux et avoir beaucoup d'enfants avec toi, merci. »
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  EmptyMar 3 Mai - 1:57

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Fghrvjdiekwcjmfhr. Je ne m'étais pas réveillée ce matin avec l'impression que ce jour allait changer ma vie, pour la simple et bonne raison que je n'avais pas dormi. Tout d'abord, j'avais parlé sur la messagerie instantanée avec Charlie. Et finalement après quelques minutes.. « Et puis, maries moi, toi. ». ça restait Charlie, le mec que j'avais connu à mon arrivée, il y a deux ça deux ans. Et que j'aimais sans relâche depuis ce moment, certes sans être proprement avec lui – parce qu'on faisait était pas très propre pour nos petit(e)s ami(e)s à chaque fois – sauf une fois, qu'on avait fini par rompre parce que.. je crois qu'on a eu peur. Enfin, je sais que j'ai eu peur, surtout dans le sens où je savais que je le fréquenterais encore, juste moins sérieusement. Parce qu'avec lui, j'étais partie pour finir ma vie dans ses bras, une tasse de thé entre les mains, en train de rire du moment où il m'avait collé une pomme d'amour dans les cheveux, à la foire. Et en y pensant, j'avais souri. Alors j'ai regardé la fenêtre de conversation et après quelques messages, j'ai dit oui, parce que malgré tout, j'en avais terriblement envie. Pendant la nuit, je me suis fait un thé et je suis allée m'assoir sur le balcon avec mes cigarettes et un bloc notes. Je n'avais jamais rêvé de me marier, et je n'étais pas des plus croyantes. Enfin, pas en Dieu. Mais c'était sur qu'il y avait quelque chose. Ça ne pouvait pas faire genre... Pouf, et voilà l'univers ! Sans qu'il n'y ai rien sous contrôle. Des choses étaient faites pour être ensemble, du genre le soleil et les fleurs, l'air et les poumons, Charlie Noah Silver et Belammée Olympe Canterburry. C'était comme ça. Pas autrement. Les fleurs meurent sans le soleil, les poumons ne peuvent pas vivre sans l'air et Belammée Olympe Canterburry ne peut pas survivre sans Charlie Noah Silver. Je posais la tasse vide près de moi et prit une autre cigarette. D'habitude, j'en avais besoin pour réfléchir, mais là, même avec ça, rien ne sortait. Je finis par regarder mon portable, il est trois heures du matin et je voulais regarder le soleil se lever. Alors j'ai pensé à Charlie, encore et encore, parce que ça faisait battre mon cœur plus vite et que ça me faisait aller mieux vu ma situation. J'oubliais que les anti-douleurs que j'avais pris dans la soirée ne faisait plus effets et je me concentrais sur les trucs biens. J'ai fini par prendre mon portable, sourire au message de mon futur mari qui me disait qu'il passait à dix heures demain matin et que je devais pas me faire belle parce que je l'étais déjà. Et ça m'avait rappelé à quel point je tenais plus à lui que n'importe qui. Alors j'ai composé un numéro que j'aurais ne pas souhaiter connaître. Messagerie. « Kienan ? Je vais me marier dans approximativement 14 heures, mais pas avec toi. Alors c'est fini. Désolée de te le dire sur ta messagerie et tout mais.. bon. » Et j'avais raccroché. Respirer un bon coup, et j'avais regardé de l'autre côté du chemin des grecs, et je voyais la maison des Omégas. L'ancienne de Charlie, éteinte. Et ça me rappelait la première nuit qu'on avait passé ensemble, à juste parler. Et pour éviter les questions embarrassantes de Capryce, je lui ai demandé un T-shirt. Que je portais encore, pour dormir. C'était rassurant. Il devait même avoir oublié qu'il l'avait eu. Et j'avais commencé à écrire, je me sentais vraiment bien, pour la première fois depuis trop longtemps. Et j'avais vu le lever de soleil, le sourire aux lèvres, la fumée d'une énième cigarette s'échappant de ma bouche. J'avais le cœur près à bondir de la poitrine quand j'entendis toquer. Je réalisais que j'avais vraiment passer toute la nuit sur ce foutu balcon. J'avais les miches en compote. Je posais mon appareil photo sur mon lit et ouvrit la porte, pas encore prête. Et il était là. En costume. Asdfghjkl. Sérieusement, mon fiancé est une bombe sexuelle. Je ris au vu de la situation et quelqu'un passa dans le couloir. Ils étaient habitués. Et je dis oui, clairement cette fois. Puis, je pris le premier short qui me vient et mes docs rouges briques avant de le rejoindre et descendre les escaliers. On avait trop à faire. Et sans que je comprenne, j'étais déjà devant l'autel, après m'être changé dans les toilettes publiques en faisant vraiment attention et en mettant mes fringues dans mon sac, que je déposais – presque – gracieusement derrière le dernier banc. Je pris sa main dans la mienne, et pensait sérieusement à dormir avant que Charlie prenne la parole. Je crois que j'allais vraiment avoir des crampes dans les joues à force. Et le pasteur me regarde, je marmonnais un pardon et lâcha la main de mon presque mari. Non, je n'allais pas partir. Mais j'avais rangé mes vœux dans mon bustier. C'était un peu gênant, après réflexion. Je dépliais la feuille et lu ce que j'avais écris. Merde, j'étais vraiment dans un état bizarre. « Tu vois Charlie, je sais pas du tout comment m'y prendre. J'avais pensé à regarder le mariage de Monica et Chandler dans Friends ou des trucs du genre, et puis je me suis rendue compte que c'était singulier. Et j'ai vu ton ancienne chambre, chez les Omégas. Il est 4 heures du matin, et je sais que je vais passer l'une des meilleures nuits de ma vie, parce que je sais que tout ira mieux dans quelques heures, et qu'honnêtement, penser à toi, je crois que c'est l'un des seuls trucs que je sais bien faire. Tu sais, dans mes souvenirs, Chandler improvise alors... » Je rangeais ma feuille, elle était blanche après ces trois malheureux points. Je prie ces deux mains entre les miennes. « J'ai rien écrit d'autre. Parce que je persiste à penser que le fait que je t'aime suffit amplement et je pense que tu le sais, depuis à peu près deux ans qu'on se voit. Je pensais pas me marier avec toi, mais je me voyais vraiment pas finir ma vie avec quelqu'un d'autre. J'ai peur de ce qui va se passer, parce que je sais que ça me dépasse, tout ce que je ressens pour toi. T'as dit que dans les vœux, souvent, il faut définir l'amour. Bah tu vois, moi, là, je dirais que l'amour, ça se résume à toi. Oh, j'ai rompu avec Kienan à trois heures du matin, avant de finir de ma congeler les... euh, je cherche une manière pas trop moche de dire ça... Les miches ? Sur mon balcon. C'est toi et moi maintenant. Les enfants, euh, j'ai pas envie de me faire déchirer l'utérus donc si on pouvait attendre... Je te propose d'être heureux, aussi fous et stupides qu'on peut l'être quand on est tout les deux. Oh et, bonjour Charlie. Joyeux Anniversaire. ça fait quoi d'avoir 21 ans ? » Je finis par sourire encore un peu. C'était juste.. trop. Et j'avais bien foiré.
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  EmptyDim 15 Mai - 23:34

Dans le monde dans lequel nous vivions, il y avait des tas de façons de se saluer, que ce soit par des gestes ou des mots. Salut, allô, Hey, Bonsoir, yo, salutations, bref, des trucs diversifiés, de quoi pour convenir à chacun. Dans cet océan de synonymes, il y en avait un, qui a ce moment là, devint mon préféré. « Bonjour Charlie. » C'était simple, efficace, ça m'était destiné, à moi, et dit par la plus belle des voix du monde, avec une mélodie qui me touchait droit au coeur, même si elle devait avoir été crée inconsciemment. Ce bonjour rendit le pasteur encore plus furieux, il devait croire que l'on ne prenait pas le mariage au sérieux, ou une connerie du genre. Personnellement, je ne voyais pas cela comme « la preuve devant Dieu d'un amour que l'on veut éternel » ni comme un simple « accord de partage avec une personne X » seulement, comme une chose qu'on faisait en dernier recours, quand l'on était trop amoureux, et que l'on ne pouvais plus vivre sans l'autre, ça devenait alors une évidence, et paf, on se retrouvait lié à quelqu'un. Ça devenait encore plus vrai quand ce n'était pas prémédité, parce que, je pouvais le confirmer à ce moment là, ça permettait de croire à des trucs impossibles.

À ce moment là, j'aurais pu soulever une montagne; frapper ce pasteur à la con de ma main gauche, si fort qu'il aurait fait un trou dans le mur de la chapelle, et puis après, j'aurais prit ma nouvelle femme dans mes bras, et on aurait volé, loin, loin, genre, jusqu'à jupiter pour créer une nouvelle colonie humaine, qui serait bonne pour sa planète, pour une fois. Ou encore, j'aurais pu, et je le fis, rester là, les yeux secs – ce qui était un exploit énorme – avec elle, Belammée Olympe Canterburry-surlepointd'êtreSilver, et tout les autres, qui dans le fond, n'avait aucune importance, plus rien en avait, seulement elle. Elle. Ses cheveux. Son parfum. Ses manies. Sa voix. Ses photos. Ses yeux. Son corps. Ses idées. Sa folie. Elle. J'étais sur mon petit nuage, n'écoutant presque plus les signaux que la terre m'envoyait... avant d'entendre une phrase, celle des films, mais cette fois, avec mon nom dedans. « Charlie Noah Silver, voulez vous prendre pour épouse mademoiselle Belammée Olympe Canterburry? Dites oui je le veux. » … hum... il était qui, lui, pour me dire quoi dire? Je regardai Bela, faisant semblant d'hésiter, pour mettre un peu de pep dans cette cérémonie qui était tout sauf amusante, pour nos deux convives, malgré le fait que la secrétaire semblait pleurer, sans même nous connaître... peut-être qu'elle venait d'apprendre que son chien était décédé? Durant une demi seconde, je me senti mal pour elle, avant de me rappeler que je devais dire oui à une demande officielle. Damn. Je regardai le prêtre, sur le point de pouffer de rire face à ce que j'allais dire, que je trouvais très, mais très drole. « Oui, je la veux bien... » dis-je avant d'un peu pouffer de rire. Je n'avais presque pas l'air dans un état second. J'essayai de reprendre le contrôle sur moi même en pensant à des choses tristes, comme la mort d'un petit chien, un enfant qui échappe une glace ou un truc du genre, mais je me trouvais toujours trop hilarant. Puis je me souvins que Bela n'avait toujours pas donné sa réponse, et qu'en riant comme cela durant notre mariage, j'allais peut-être lui donner envie de retourner avec ce gamma à la con, qui était un peu plus sérieux que moi, fasse à ses relations, disons. Je me tus, pendant que le pasteur répétait la même phrase à Bela, comme s'il était un genre de perroquet. Je la regardai, un peu piteux, pour la forcer à m'épouser, ayant hâte qu'elle me dise oui, et que l'autre nous dise de nous embrasser – ce que je ferai avec un très grand plaisir – et que l'on fasse la course jusqu'à je sais pas où pour je sais pas quoi, sortir d'ici, probablement, vivre librement sans l'oeil sévère du curé sur nous... vivre libre, avec elle, le rêve, quoi.
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  EmptyDim 22 Mai - 18:10

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C'est vraiment dur de se rendre compte lorsqu'on aime vraiment quelqu'un, et que vous êtes obligés de l'aimer jusqu'à la fin. Parce qu'on est soi-disant trop jeunes, qu'on ne prend pas l'amour au sérieux et patati et patata. Ces gens-là sont ces personnes aigries qui n'ont jamais trouvées l'amour. Qui n'ont jamais eu se déchirement au cœur en voyant l'être aimé fermer la porte, malgré tout vos sentiments respectifs, parce que ça commençait à faire trop mal de s'aimer. Bien sur que Charlie et moi on avait déjà tenté de se mettre ensemble, mais après avoir passé plusieurs temps en couples avec d'autres mais aussi avec lui, et d'un coup, paf, vous vous sentez... pas enfermé, mais c'est douloureux d'aimer autant. Alors, en pensant que ça pourra aller mieux, on se sépare, avant de se rendre compte que cette peine ne partira pas. On s'y habitue et on y prend goût. Alors quitte à tout risquer, on retourne voir l'ex en question, qui a trouvé une petite amie mais au fond, les deux s'en fichent bien. On joue les super-héros, on brave la morale quitte à se prendre des coups, juste pour rester ensemble quoi qu'il arrive. Et on se retrouve là, devant l'autel, à rire parce que, de tout façon, cela fait des années qu'il vous met de bonne humeur. Le monde entier pourrait nous détester à cause des idées de ce tyran de pasteur qui nous pensaient vraiment cons, je m'en foutais. Pour la première fois depuis bien trop longtemps, je me sentais bien et je savais que c'était parce qu'il était là. Moi je crois que quand on se rend compte que l'on arrive pas à se remettre d'une rupture, ça veut dire quelque chose. Je pouvais tout essayer, prendre les pires drogues, sortir avec les mecs les plus différents de lui, rien à faire. Quand je me levais le matin, je pensais à lui. Quand je me couchais le soir (ou très tôt le matin), c'était la même chose. Et pour ne pas se mentir, entre les deux aussi. Et le voir rire, bordel, ça me foutait presque un coup dans l'estomac et je ne pouvais pas m'empêcher de pouffer comme une enfant, prise en faute par le grand méchant pasteur. Je crois sincèrement qu'il devait être jaloux. Moi je doutais pas qu'on pourrait tenir, Charlie et moi, mariés. Parce que je m'en fichais qu'il dise des conneries à l'église. Je me mordis la lèvre inférieure pour reprendre mon sérieux, alors que le mec pas drôle du tout (=pasteur) commençait la phrase pour la deuxième fois. Gentille comme je suis, j'écourtais son supplice. « Belammée Ol.. » « Yup. Je veux prendre Charlie Noah Silver comme légitime époux, de l'aimer et le respecter, dans la richesse et la pauvreté, la santé et la maladie et tout ce qu'ils pourraient nous arriver dans notre vie et bla bla bla.... » Je regardais mon presque époux avant de lui chuchoter « jusqu'à la fin. » histoire de donner un peu de sérieux au truc. Je n'aimais pas cette formule de « jusqu'à ce que la mort nous sépare. » Même après ça, je resterais liée à Charlie, je le sais très bien, parce qu'une fois que vous commencez à perdre la tête lorsqu'il n'est pas là, ce n'est pas une simple histoire d'être sur terre ou ailleurs – sous terre est un ailleurs, techniquement, et l'air aussi, alors même sans « autre vie » on est ailleurs après notre mort – qui m'empêchera de l'aimer. C'était mal me connaître. Personne n'était venu gâcher le moment, pas Kienan qui avait subitement ré-appris le calcul mental pour calculer l'heure de la cérémonie et avait su l'endroit, magiquement. Ni Maxence pour dire que les papiers du divorce n'était pas encore appliqués et que, techniquement, Charlie n'était pas si 'célibataire' que ça. Rien si ce n'est les reniflements disgracieux de la secrétaire qui devait avoir un sacré rhume des foins, en ce mois de juin. Je sentais le métal froid de l'alliance glisser sur mon doigt et un frisson me parcourut l'échine. Il était magique. J'avais tellement peur, peur de pas être à la hauteur, de le décevoir, de l'aimer trop, d'avoir mal. J'avais envie de pleurer. C'était juste de trop. Il fallait que j'évacue. J'étais trop heureuse, nerveuse, amoureuse. Sans attendre un mot du pasteur, juste après lui avoir passé la bague au doigt, j'avais fini par passer mes bras dans son dos, et le serrer dans mes bras, du plus fort que je pouvais. Il n'y avait personne à impressionner, personne qui allait venir nous engueuler, alors je m'en foutais. Juste que mes yeux commençaient à me brûler que je n'avais pas tardé à avoir des larmes qui roulaient sur mes joues. Je lui déposais un baiser dans le cou avant de lui chuchoter au moins cinq je t'aime à l'oreille. Je ne voulais plus le lâcher. Je restais collée à lui, mais tourna la tête vers le pasteur, pour paraitre polie. Le photographe et la secrétaire signaient, nous donnant leur prétendue bénédiction. J'avais besoin de le sentir près de moi, cela faisait presque un an que l'on avait pas vraiment été tout les deux. Bien sur, on continuait à se voir etc, mais c'était plus comme avant, et ça me faisait mal, parce que j'étais toujours autant amoureuse de lui. Je voulais juste être loin d'ici, là où on serait tranquille, qu'on aurait pas besoin de se demander si le copain « officiel » de l'autre est pas loin etc. Juste.. nous. « bon, embrassez-la et partez vite. »
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  EmptyDim 29 Mai - 20:36

Si j'avais à me comparer à un personnage de fiction, ce serait certainement à Harry Potter. Comme lui, j'allais finir avec la belle rousse pour qui j'avais eut un coup de coeur dès la première rencontre, juste avant d'entamer des études. J'avais eut un moment une amourette avec une asiatique (même si mettons les choses au clair : Cho Chang était écossaise, et non pas asiatique, mais bon, elle avait tout de même le nom et les yeux pour, et de toute façon, je n'étais pas certain des origines de Kimy non plus, je ne savais même pas, en fait, si Kim était son prénom ou son nom.) J'avais aussi des ennemis dont je détestais dire le prénom, qui tentaient toujours de me tuer, ou encore de faire du mal à ma Bela. Je me demandai, durant un moment, si le mariage de Ginny et d'Harry avait été comme celui que je vivais, à ce moment, là... certainement pas. Ginny n'était pas du genre à interrompre un pasteur, contrairement à ma...femme?!? je ressenti un long frisson me parcourir la colonne vertébrale pour monter jusqu'à mon cerveau pour y exploser dans une pluie de confettis mentaux. J'étais marié. Il y avait un solo de trompette entre mes deux oreilles. C'était génial. C'était puissant. Je passais l'anneau qui allait nous lier pour le prochain millénaire sur le doigt approprié. J'avais l'impression que des fourmis me montaient dessus en même temps que je poussais l'anneau. Tout allait lentement, parce que je l'aimais. C'était la raison à tout. Ma femme d'amour m'en passa un au doigt également; je sentais mes pieds quitter tranquillement le sol pour rejoindre le paradis. Par chance, Bela m'enlaçait, m'empêchant ainsi de m'envoler; je me collais aussi un peu plus à elle, pour partager ma joie. Bela me disais des mots dans le creux de l'oreille qui avait le même effet sur moi que l'hélium. Je lui répondis en enfouissant mon visage dans ses cheveux, comme j'en avais l'habitude. C'était le moment parfait. Le monde à l'entour s'activait, signant des papier, prenant des photos, faisant mile chose dont je n'avais même pas conscience. J'étais ailleurs, avec elle. Quelque part que nous seuls connaissions. Soudain, on revint à terre, la tempête de papier à signer étant terminée. « bon, embrassez-la et partez vite. » le pasteur disait enfin quelque chose de significatif, pour moi. Je regardai Bela, avec ses yeux tout rougis. Il ne me vint même pas à l'esprit qu'elle pleurait peut-être de peine; c'était trop beau pour être cela. Je m'approchai, et exécutai les ordres de ce tyran, avec le plus de tendresse que je pouvais. Dès que je fus reculé, après un temps inconnu, le pasteur me tendait le certificat officiel de notre mariage, à Bela et a Moi. Un vrai papier, pas un truc tout à fait faux sans même de vrais signatures comme ce fut le cas avec Maxence; il y avait nos noms; ceux des témoins; des signatures tout à fait lisibles. Je le prit et le mis dans la poche intérieure de mon gilet; avant de remercier le pasteur de la tête, de prendre la main de Bela, et de courir hors de cette chapelle, les pieds dans mes docs martens noires.

Dehors, le monde semblait plus beau. Tout le monde avait l'air heureux. Le soleil brillait plus fort que jamais. C'était la journée la plus parfaite qu'il m'était donné de voir. Il n'y avait pas un nuage à l'horizon; ni même un enfant qui avait échappé sa glace sur le trottoir chaud de San Francisco. Ce mariage, c'était la meilleure idée qu'il m'était donné d'avoir, au meilleur moment. On aurait pu le faire plutôt, par exemple quand Bela était tombée enceinte, si elle aurait décidé de le garder, mais ça n'aurait pas été pareil. En se mariant aujourd'hui, j'étais certain que l'on allait avoir un destin aussi beau que le ciel, cette journée là. On allait avoir des enfants, vieillir ensemble, et faire tout ce que les autres auraient rêver de faire. Non loin de là, je voyais la foire, et sa grande roue. Je pris les deux mains de ma femme, et, en les balançant doucement, je lui demandai ; « Hey Silver, t'aurais pas envie d'aller à la foire? Il parait qu'ils ont des super pommes d'amour et que la vue est magnifique du haut de la grande roue, si t'as pas la trouille, bien sûr. » Je souris; juste le fait de l'appeler par mon nom, qui était maintenant aussi le sien, me rendait heureux. Je remarquai que sans trop en être conscient, je caressais son alliance du bout de mes doigts. C'était un petit détail, mais dans ma tête, cela prouvait un tas de choses; comme que cette journée était faite pour être la notre. Que bela était la mienne et que j'étais le sien. Je lui lâchai une main, pour en garder une et commencer à marcher, lentement – je n'avais pas envie de rien précipiter, aujourd'hui, mais de savourer chaque seconde, parce qu'elle avait un goût particulier – vers la foire, où, il y avait de ça des années, j'avais eut se sentiment qu'elle n'était pas n'importe qui et qu'elle allait avoir une place dans ma vie. C'était là que ma vie avait trouver plus de sens, probablement. On marchait, tranquillement, croisant des gens qui allait vite, le sourire au levres, comme s'ils partageaient notre joie, comme s'ils savaient qu'ils voyaient une histoire qui se commençait, et qui n'allais jamais finir, pas seulement parce qu'on l'avait juré devant une instance religieuse à la quelle on ne croyait même pas; mais parce que, je crois, que l'on s'aimait assez fort pour que cela se voit, que les autres le ressentent, et qu'ils en soient heureux.
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  EmptyLun 30 Mai - 0:25

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Bien évidement, ce n'était pas la première fois que j'embrassais Charlie, loin de là. Je ne comptais plus le nombre de fois où j'avais senti son souffle chaud avant qu'il dépose ses lèvres sur les miennes ou dans mon cou ou à des endroits assez impolis à penser dans une église. J'avais envie de partir très très loin d'ici, dans une quatrième dimension que l'on aurait créer, rien que tout les deux, sans personne pour nous empêcher de nous aimer. Le genre de truc qui n'existe que dans les dernières minutes d'un disney, un fois que le méchant est mis hors circuit. Peut-être étions-nous des méchants ? A nous aimer trop égoïstement, trop fort. Cela ne pouvait pas être mauvais. Certaines fois, nous nous étions certes mis dans des situations assez improbables comme de passer l'embrasser alors qu'il est sur le point de passer la porte de la cafétéria qui le mènera jusqu'à sa petite amie. Se faire surprendre par quelqu'un avec qui on est censés avoir rendez-vous au même moment – ça, ça avait un peu méchant, certes – et des choses que la plupart trouveraient assez immorales. J'avais une explication bien simple. J'aimais – et j'aime – Charlie. Peu importe ce qu'ils nous arrivaient, je revenais toujours à lui. Indéniablement, nous avons été les pires salauds du monde parfois mais je n'en avais que faire, j'étais avec lui. Et aujourd'hui, c'était ça. Je suis avec lui et il n'y as rien qui pourrait me faire plus plaisir, entre tout le bordel qui tentait de former une vie. La seule stabilité que j'avais, c'était celui qui venait de me passer la bague au doigt, et cela ne me gênait même pas.

Ce baiser était différent des autres. Pas seulement parce que c'était le premier de lui que j'avais depuis – trop – longtemps, bien que cela jouait, mais surtout car je sentais que l'on était vraiment liés. C'était la fin d'une période et le début d'une autre qui semblait meilleure. Le sentiment d'avoir fait quelque chose de juste qui vous remplit le cœur. Vous parvenez à peine à respirer, tellement le bonheur vous submerge. Vous en tremblez, au bout des membres, c'est presque imperceptible, mais vous le sentez, au plus profond de vous. Et la personne qui vous cause tout ça vous embrasse, et finalement, vous vous dites que tout va bien. Les temps un peu sombres sont derrières nous. Après la pluie qui nous avaient trempés et fait glisser trop loin l'un de l'autre, c'était un soleil rayonnant qui réchauffait le cœur et qui faisait fondre la fine couche de glace qui s'était formée à force d'être séparés. Le début du nouvelle ère, un peu comme quand on a signé la déclaration d'indépendance. Un truc hyper important qu'il faut pas oublier de signer ou ça change le court des choses. Charlie remit le précieux papier dans sa poche de gilet et je lui souris, avant qu'une fois pour toutes, nous nous enfuîmes en courant, le rire nous échappant, docs aux pieds, prêts à vivre.

« dans un monde en noir et blanc, seules les étoiles sont en couleurs. » Charlie était mon étoile, il rayonnait plus que le reste. Les gens semblaient danser plutôt que marcher, prêt à partager notre bonheur, à nous, couple un peu stupide qui sort juste d'une chapelle au pasteur très conservateur. Les gens étaient lointains pour moi, dans une assourdissement singulier, comme si j'étais plongée sous l'eau, mais en sachant que jamais, je ne me noierais. Parce Charlie m'aidait à respirer, même s'il me coupait le souffle, à m'appeler Silver. J'avais souris tellement longtemps que j'allais ressembler à une gamine de 10 ans à la fin de la journée. Mes mains dans les siennes me rassuraient. « J'ai plus peur de rien. Alors attaquons nous à la grande roue. Mais je tiens à mes cheveux, Silver, alors tu t'éloignes des pommes d'amour aujourd'hui, malgré qu'elles nous aient bien porter chance, jusque là. Mais avant, j'ai un truc pour toi. » Je soulevais un côté de ma robe, sans me soucier des mémés et leurs petits enfants. Elles devaient envier mon manque de cellulite plutôt que mon manque de pudeur. Je sortis néanmoins un paquet de cigarettes de ma jarretière et fini par sourire à mon mari. Le meilleur de tous. Je l'embrassais encore une fois, avant de lui glisser une clope dans sa main libre, alors que l'autre me faisait sortir de ma rêverie et avancer vers un conte éveillé. J'avais l'impression d'être dans un conte. La fumée s'enveloppait autour de nous alors que l'on s'intoxiquait, comme si elle nous rapprochait encore un peu l'un de l'autre, si c'était encore possible. Alors je sortais des vers qui n'avaient pas de rapport avec la conversation. Mais je m'en foutais. « Mon amour, je te l'ai donné avant que tu l'aies demandé. Et pourtant je voudrais qu'il fût encore à donner. Rien que pour être généreuse et te le donner encore. » J'avais envie de danser mille fois. Sans s'arrêter. Dans le silence. Au rythme le plus pur du battement de nos cœurs qui était harmonieux. « J'ai envie de rester coincée en haut de la grande roue et crier au monde entier que je t'aime. » On continuait de marcher, lentement, dans nos habits de cérémonie. Nous avions toute la vie pour nous aimer et nos sacs d'affaires sur le dos, comme des touristes un peu trop idiots. Nous étions des touristes dans un monde gris qui n'aimait pas assez alors pour compenser, on s'aimait à s'en déchirer la poitrine et j'avais l'impression que ça me brûlait jusqu'au fond de mes organes. Ce n'était pas juste un mariage de deux personnes qui commencent à être de jeunes adultes, mais plus de deux personnes qui s'aiment, simplement. Et je savais que c'était vrai, que le monde n'allait peut-être pas changer, mais le notre, oui. Parce que ce qui était auparavant son univers et le mien avait fusionné dans un bordel alchimique génial et dans lequel, j'étais sure de me plaire.
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  EmptySam 4 Juin - 20:29

Bela n'avait plus peur de rien? Comme si elle avait déjà eut peur. Elle était tout sauf une petite poulette effrayée; premièrement, parce qu'une poulette, ce n'était pas un terme acceptable, je veux dire, il y a déjà une façon de nommer la femelle du coq, non? Genre, poule peut-être? Deuxièmement, Bela était plus comme une tigresse courageuse. Une tigresse avec des griffes. Grr. Ce qui techniquement parlant, faisait de moi un tigre – du moins par alliance,WOUHOU! (parce que, chaque fois que dans ma tête passait une information m'amenant à penser que j'étais marié, c'était la fiesta chez les méninges.) Elle continua, en me disant qu'elle voulait bien faire la grande roue – notre mariage partait sur un bon pied – youuuuuuuuuuuh!Poursuivant en me disant de faire attention au pommes d'amour. Damn, le fait qu'elle en ait parlé m'en donnait une envie soudaine; une pomme toute fraiche sous un couvert de sucre... Miam. Après, j'aurais les mains toutes collées de sirop rouge. J'étais parti ailleurs, dans un rêve plein de pommes, de sucre et de joie, quand Bela m'annonça qu'elle avait quelque chose pour moi. Paf. Je revins sur terre en haussant un sourcil. Comment? Il fallait offrir un cadeau à l'autre après le mariage? Quand on vient de lui offrir son corps et son âme? Elle souleva un coin de sa robe... En publique? Comme ça, même pas derrière un buisson, rien? Je la regardai, les yeux ronds comme ceux du défunt dobby; qui eux, selon le livre, étaient aussi rond que des balles de tennis – ce qui était un peu drole, puisque des balles de tennis, en ayant déjà fait, ce n'était pas tout à fait rond. Quand soudain, elle sorti les clopes. Bah ouais, à peine mariés, elle devait gentiment commencer à me tuer a petit feux, pour avoir la fortune familiale. Reste que je me laissai faire, et, après quelques micro secondes je me fis à l'idée de crever d'un long cancer, comme il y a quelques mois à peine, je m'étais fait à crever d'une overdose ou d'un long et pénible pourrissement du au nombre de douches que je devais prendre à l'époque – être tout le temps humide n'étant pas bon pour la santé. J'étais là, a me suicider tranquillement avec ma nouvelle femme; le coeur battant si fort que chaque clignement d'œil me faisait craindre la crise cardiaque et j'étais bien. Trop bien. Je la regardais; elle, bela; Elle devait avoir un lien de parenté avec une fée, puisqu'elle était tout comme. Elle commença à dire des trucs que je ne comprenais pas, mais je lui souris; tout ce que je savais, c'était que ça avait l'air beau, profond, et que je n'avais pas envie de perdre mon temps à le décoder; J'avais une Bela a aimer. Elle continua, en disant qu'elle avait envie de restée prise en haut de la grande roue; certes, j'aurais aussi aimé être prit, avec elle, là, tout près du ciel, mais je doutais de moi : j'avais bien beau ne pas avoir le vertige, le fait de rester trop longtemps en haut pouvait me rendre mal à l'aise... mais si c'était pour être avec elle, j'étais prêt à prendre le risque. « tant que l'on décent assez vite pour manger, ça ne me fait rien, la seule chose que je veux, moi, aujourd'hui, c'est d'être à toiiiii. » on continua notre marche, main dans la main, vers la foire. Là où tout est magique. Chaque fois que j'y allais – disons, assez souvent pour avoir mon abonnement à chaque année, comme j'étais un gros bébé – dès que je passais le tourniquet, j'avais l'impression de tomber dans un autre monde. De l'autre côté du miroir. C'était peut-être à cause des lumières qui clignotaient, des sourires que tout le monde avait constamment, des étoiles, qui quand on y allait le soir, semblaient briller plus fort vu de la grande roue, ou encore de l'ambiance toujours de concert à mes sentiments. Je passai donc ses fameux tourniquets, attendant que ma femme fasse de même. J'avais mal au coeur qu'elle soit si loin, dans un monde tellement différent; puis elle entra; je la tirai directement dans mes bras, lui donnant un câlin digne de la meilleure mascotte du monde, pour lui souhaiter la bienvenue, mais aussi parce que j'en avais envie, et que maintenant, j'y avais droit, plus que qui conque, parce que c'était ma femme, a moi, et pas a un autre, c'était madame Silver, bien que le madame la vieillisse un peu; elle n'était plus sur le marché; ENFIN. Je la lâchai, après quelques temps, qui a moi m'avait parut trop court, mais qui aux yeux d'un autre aurait pu paraître comme une éternité. J'aurais voulu que ça dure toute l'éternité. « Grande roue, on disait? A moins que tu ai faim? Moi, je mangerai bien quelque chose, mais bon, je mangerais toujours un truc et ça m'étonnerais que leur menu végé soit bien garni. » Parce que les restos n'avaient jamais de menus végés, ou presque, dans les foires. Ou quand il y en avait un, c'était une salade; avec des feuilles de laitue molles. J'en avais marre de manger de la laitue molle – c'était une autre raison pourquoi avoir prit femme si jeune, en quelques sortes : elle aurait bien d'autres recettes, mauvaises, ou pas, que je mangerais même si empoisonnées, par amouuuuuur. Je lui repris les deux mains; comme un sims amoureux. « A moins que tu veuilles une peluche avant... mais je t'avertis, je joue seulement au truc où il faut faire éclater des ballons avec des fléchettes, le reste, je suis trop mauvais. » Je disais cela, riant dans ma tête; je n'étais pas bon aux flechettes non plus, seulement, Bela, étant de sexe féminin – j'avais vérifié – était à fort risque de vouloir une peluche – un panda, dans son cas – pour souligner notre mariage, et avoir quelqu'un avec qui dormir, quand je la ferais chier en voulant qu'elle me fasse à manger, refusant que ce soit de la salade. Je sorti de mes pensées, quand mes yeux croisèrent les siens. « je t'aime, aussi.» c'était un peu imprévu, hors contexte,mais c'était vrai, au moins... et pour une fois, étrangement, je le disais sans gêne, sans peur que ce ne soit pas réciproque, parce qu'au point où j'en étais...
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  EmptyLun 6 Juin - 11:54

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Ma douleur au ventre me revenait de plein fouet, de même que celle dans ma poitrine. J'avais presque envie de pleurer tellement j'avais mal mais tellement j'étais heureuse d'avoir retrouvé ce sentiment si singulier. Le sentiment que me donnait Charlie, en quelques sortes. Pas 'en quelques sortes', j'étais certaine de ce que j'avançais. Il me faisait me sentir affreusement bien, j'avais mal de l'aimer. Ça me rendait presque malade, ça faisait tourner le monde comme en état d'ivresse, ça me faisait manquer d'air à force de me faire manquer des battements du cœur. Peut-être même que je ne respirais plus à force. Il avait du me tuer et me ressusciter des milliers de fois, ne serait-ce qu'à chaque regard qu'il posait sur moi. J'aurais pu exploser d'un moment à l'autre tellement c'était fort, j'en tremblerais presque. Mon cœur battait tellement fort que je le sentais dans ma poitrine, priant pour que Charlie n'entende pas. Non pas que je n'avais pas envie qu'il sache à quel point je l'aimais – et ça, il le savait – mais plus par peur. Maintenant, je savais que le seul qui pourrait jamais m'atteindre, ce serait lui. A jamais. Et ça me faisait un peu peur, je devais l'avouer. Au fond, j'avais confiance en lui, mais j'avais tellement mal de l'aimer que je ne savais vraiment pas ce que ça donnerait si jamais on se disputait. Je n'osais pas me poser de questions là-dessus car ce serait sans aucun doute l'une des pires choses qui puisse m'arriver. Je serrais sa main un peu plus dans la mienne, un sourire accroché aux oreilles. « Moi je suis à toi pour toute la vie de toute façon. » C'était un peu ça, d'être mariés, non ? Se donner à quelqu'un. Il me lâcha le temps de passer le tourniquet, j'avais envie de faire la gueule et d'être comme une gosse à qui on retire sa peluche favorite. J'en ai besoin de mon mari. Alors je le suivis, presque à la trace. Comme si j'étais accrochée à lui. Alors je me logeais dans ses bras quand il m'attira à lui et nouais les miens à sa taille, la tête contre son torse, faisant chier les mémés avec leurs petits enfants qui devaient nous contourner. Mais je m'en foutais bien, tant que j'étais là, le reste n'était pas important. Combien de temps cela faisait que l'on avait pas été aussi proches ? Avec Kienan, le mariage avec Maxence, Jefferston... Cela devait bien faire depuis le début de l'année, minimum. Soit vraiment trop longtemps. Je ne savais même pas comment j'avais pu avancer sans l'avoir à mes côtés. Je crois que le dernier mois avec été le plus pénible, j'en gardais encore une trace violette sur l'épaule et un hématome assez moche et assez gros sur le ventre. Mais tout ça c'était fini, je pouvais enfin respirer sans crainte, même si avec ces marques, ça me faisait parfois un peu mal. Maintenant, j'avais la conviction que peu importe ce que je pouvais avoir, c'était pas si grave, parce que j'étais mariée. Rien qu'à y penser, je me mis à sourire, sincèrement. Peut-être qu'on aurait pu fêter nos un an et demi et quelques, si on était restés ensemble, lors de la première année. Wow. Il parlait de manger et je gardais le sourire. Ça faisait juste du bien de le savoir là. Ça rendait mon petit cœur malade, mais d'un autre truc. Il me donnerait presque le vertige, tellement je me sentais toute bizarre. Je réfléchis un instant à un plat présent dans une foire qui ne serait pas le résultat d'une boucherie monstre et cruelle sur un pauvre petit animal qui n'a même pas eu le temps de réaliser ce qui arrivait, avant d'agoniser pendant quinze minutes en se faisant vider, même pas tout à fait morts. Je finis par hausser les épaules. « Ils doivent bien avoir des frites et du coca. » C'était simple. Je ris légèrement. Après tout, on avait pas besoin de plus. Je ne comprenais pas les femmes qui demandaient à se faire offrir des repas aux prix exorbitants alors que c'était même pas bon. Sérieux. Elles devraient déjà s'estimer heureuse d'avoir un petit ami qui supporte leurs caprices. Puis mon fabuleux mari parlait de peluches, après avoir pris mes mains dans les siennes. Merde,il est trop gentil et moi je suis trop heureuse. « Haaan, comme ça je pourrais dormir avec quand tu seras pas là ! Un pandaaaa ! Et puis au pire, même si on est mauvais, on triche, parce qu'ensemble, on est les meilleurs. » J'aimais vraiment les peluches, encore plus quand, si je le la laissais quelques temps cachée dans le placard de Charlie, elle sentirait comme sa lessive quand je poserais ma tête dessus, alors que j'ai attrapé un rhume et que je dois rester couchée et qu'il sera en cours ou me dira que c'est contagieux. Ou tout simplement moi qui le jette dehors, parce que, sans rire, renifler, c'est pas très sex. Finalement, l'entendre parler me sortit de cet univers plein de microbes pas très chouettes pour retomber au moment où je me fous d'être malade à en crever. Je l'étais déjà un peu, à force de l'aimer. J'avais un feu d'artifice dans le ventre, le cœur mais pas le cerveau - parce que je réfléchissais pas avec - et j'aurais pu exploser de bonheur. J'avais l'impression que j'allais fléchir et tomber d'un moment à l'autre, tellement c'était fort à l'intérieur. Sérieusement, si je ne craquais pas une nouvelle fois avant la fin de la journée, j'étais franchement une warrior. Je passais mes bras autour de sa taille, en souriant. « Je t'aime à la folie. » C'était pas faux. Je pourrais faire n'importe quoi pour lui. Je me mis sur la pointe des pieds et l'embrassait, sans le prêtre, sans personne à qui l'on devait prouver quoi que ce soit. Juste nous et rien d'autre, pour le meilleur et pour le pire.
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  EmptyMar 14 Juin - 20:02

Je vivais à San Francisco depuis des années. J'avais été utilisateur des services de transport toutes ses années – pour la planète, mais aussi parce que je ne voulais pas parraitre trop gosses de riche en mettant de l'essence hors de prix dans ma voiture tout autant hors de prix, quand l'université est supposément la période où l'on doit manger ses bas, tellement on est pauvre. Depuis tout petit, j'avais voyagé a travers le monde; me promenant en métro à Moscou, et en taxi - c'était plutôt le derrière d'un camion – en Afrique. Pourtant, j'avais réussit à me perdre, avec ma femme, dans un simple bus à San Francisco. Si j'aurais été quelques peu plus orgueilleux, j'aurais probablement tenté de nous faire retrouver notre chemin, mais comme je suis tout sauf le genre de personne qui se prend la tête sur des détails – du genre, dormirons nous à la belle étoile dans une ville américaine, là où le port d'arme et légal et où les meurtres sont étrangement plus fréquent que partout ailleurs - Alors, ça me parut comme une évidence : nous allions entrer dans le prochain hôtel que nous allions voir – préférablement un bel hôtel, ayant au maximum 2 étoiles – et demander leur suite nuptiale. Certains auraient cracher sur ce genre de truc, moi, je voyais ça comme une aventure : J'avais passé ma vie dans les gros hôtels – enfin, quand je voyageais avec ma mère, mon père étant plus... louons une petite maison dans un village perdu et faisons un herbier! - donc, pour moi, un petit hôtel, où, si on avait de la chance, on aurait le droit à une garde de nuit mâchant un chewing gum qui reste collé à son dentier, des bibelots sur tout les espaces libres, des chats sur les murs, partout comme dans le bureau d'Umbrage dans peu importe quel harry potter où elle est présente, un couvre lit que l'on oserait pas toucher, pensant à toutes les IST qu'il avait du voir se frotter contre lui; ça serait le paradis sur terre, malgré tout, et puis, ça ferait quelque chose de vachement coule à raconter à mes petits enfants, un jour, et a mes parents, après leurs avoir annoncés que je m'étais marié; ce qui risquait de prendre un certain temps : je devais d'abord trouver un moyen de le dire, une raison pourquoi je n'avais pas prévenu, et pourquoi ils n'avaient pas été invités.

Bela était probablement la plus belle chose qui m'était arrivé, jusqu'à présent, dans ma vie, et maintenant, selon la loi californienne, elle y serait pour toujours, et même après. Le bus s'arrêta soudainement, me sortant de mon rêve; une grand-maman (enfin, elle avait l'air d'une mamie, mais je ne pouvais pas certifier qu'elle avait des petits enfants.) c'était levée, faisant son petit bonhomme de chemin vers la sortie; dehors, je vis une affiche lumineuse : VACANT. juste cette enseigne me remplissait d'espoir : ce soir, j'allais faire ma première crise d'asthme. Je me levais et tirai bela part le bras, comme un enfant qui veut montrer un objet X à son papa ou à sa maman. Nos pieds touchèrent la chaussée : c'était le paradis, l'hôtel était PARFAIT, il y avait même une petite lumière qui clignotait dans le stationnement. Nous entrâmes; encore là, tout était magique, la suite nuptiale n'était même pas occupée; le rêve. Une vieille femme aux ongles jaunis nous donna la clef; j'attrapai bela, comme dans les films, la portant jusqu'à notre chambre... le paradis des fourmis.

______________________________________________________________

J'avais prit ce local pour Bela. Pour qu'elle ait toujours quelque part pour exposer; pour qu'elle puisse partager ses pensées avec tout le monde, comme tout artiste rêve de le faire. Elle en avait la clef, j'en avais une aussi. C'était probablement, même certainement, malsain, mais j'aimais y aller. J'avais l'impression qu'elle y était, dans une meilleure humeur que la dernière fois que l'on c'était vus. Je savais qu'elle y passait de temps en temps; le local changeait, des choses faisaient leur apparition sur les murs; sur le sol. C'était peut-être d'autres personnes qui avaient réussit à y entrer, ou bela, qui venait réfléchir. Quand je passais, je ne touchais à rien. Je me contentais d'entrer, de regarder. Parfois, je faisais quelques pas en avant, ou j'allais m'asseoir dans le coin, le dos appuyé sur l'arrête du mur, à penser, à me faire mal, à me détruire de l'intérieur. Depuis que Bela et moi nous étions séparés, j'avais essayé, le plus fort que je le pouvais, de passer à autre chose, de ne pas rester là, à attendre qu'elle revienne. J'avais commencé à voir Adele, il y avait même de ses choses qui trainaient un peu partout dans la maison. Mais pourtant, ça ne comblait pas le puits sans fond que j'avais dans la poitrine. J'avais essayé de me concentrer sur Sid; une semaine sur deux, je réussissait presque à oublier l'erreur abominable que j'avais fait; puis, venait le temps qu'il parte pour chez elle; et je réalisais à quel point j'avais été stupide. Elle aurait pu m'avoir trompé avec le trois quart de la population mondiale; j'aurais été prêt à la reprendre. Et puis l'autre semaine revenait; j'oubliais presque; il ne restait que cette pensée, qui me disait que si elle revenait, ça finirait toujours de la même façon. C'était un cercle vicieux. Cette journée là en était une où j'allais m'asseoir dans le coin, à attendre de l'oublier, que la pièce soit vide d'elle, qu'elle brule, que je l'oublies. Mon téléphone vibrait dans ma poche; il n'y avait pas de doute, c'était Adele. Elle appelait souvent, mais je ne répondais jamais. Pas quand j'étais dans cette piece là; c'était comme être infidèle à mes mémoires, et je ne voulais pas les tromper; elles étaient les seules à rester près de moi, peu importe les évènements, même si, parfois, elles se montraient vicieuses et me faisaient mal. Un mal que même un chien ne devrait pas connaître.
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