• Tout semblait aller de travers et je ne savais plus comment agir ni comment faire pour gérer tout cela, les choses s’entremêlant, mes envies avec ma raison, que j’étais totalement paumée, plongée dans mes cours, occupée par l’ouverture de la galerie qu’avec Stephen nous avions en commun, les fêtes de fin d’années ou mon père ne cessait de me joindre pour m’inviter à le rejoindre avec sa nouvelle compagne que je ne pouvais supporter, ne lui portant aucun intérêt d’ailleurs, et j’avais beau essayer de faire n’importe quoi, m’occuper à diverses choses, je me sentais toujours aussi perdue, que sans même cogiter je décidais d’aller rendre visite à mon amie Blaithin, j’avais besoin de me retrouver entre fille, de passer la voir pour une fois avoir un avis extérieur sur ma situation ou encore aller trouver un certain réconfort en cassant mes habitudes et de profiter d’une soirée à boire de la bière par exemple et pourquoi pas peut-être se faire une sortie enfin si toutefois elle était chez elle.
  
  Au volant de ma berline allemande, une Audi A6, dernier cri ayant largement les moyens de m’offrir un tel luxe grâce à papa d’ailleurs, je pris la direction de chez Blaithin, 2 Polk Street San Francisco non loin de chez moi d’ailleurs n’omettant pas de prendre un pack de bière au passage et quelques pizzas espérant réellement qu’il ne soit pas absente. Je ne savais vers qui me tourner pour m’aérer la tête sans toutefois aller lui exposer mes soucis personnels pensant qu’elle aussi devait en voir, qui n’en a pas ?
  
  Après ce petit détour en centre-ville le coffre bien rempli, je repris la direction inverse pour arriver après une petite heure devant mon appartement ou je trouvais facilement une place pour une fois. Il devait être dans les 21HOO jetant un coup œil au préalable voir si elle était là, et par chance, la lumière de son petit nid douillet était présente.
  
  Prenant le pack de bière et les pizzas sortant il y a peu de chez le pizzaïolo, je refermais à distance ma berline avant de monter à la hâte les marches menant jusqu’à la porte de l’appartement de Blaithin, frappant chaleureusement me sentant ravie d’être d’ici même si j’avais pu omettre un détail…Et si elle n’était pas seule ? Tant pis j’aviserais !
  J’étais là les bras chargée, elle semblait mettre du temps à venir m’ouvrir alors d’une voix plutôt porteuse je commençais à parler derrière cette porte.
  
  Blaithin dépêche-toi de m’ouvrir avant que je ne laisse tout m’échapper des mains, je sais que tu es là !
  
  Soudain la porte s’ouvrit ou je l’aperçus, passant à ses côtés.
  
  Hey coucou ma belle ! Tu en as mis du temps, j’espère de ne pas te déranger, à moins que tu ne caches un beau jeune homme quelque part !
  
  Je lui fis une bise avant de m’engouffrer dans sa cuisine ou je déposais toutes mes commissions. J’adorais être avec elle, c’était une fille en or, et je me verrais mal désormais vivre sans elle, elle était la sœur que je n’ai jamais eu, ma meilleure amie pour les coups durs comme pour les bons moments.
  
  Il y avait un petit moment que je ne l’avais pas vu, et puis chacun avait des préoccupations, surtout avec cette fin d’année, les fêtes de Noël…et tout ce qui s’en suivait que je ne savais si je tombais bien ou si comme la plupart des étudiants de Berkeley elle allait quitter la ville durant cette période...

586 mots

Vingt et une heure, assise sans mon fauteuil, j’étais bien en compagnie de mon chat Lester. Tandis que mon hibou était venu se mettre à l’abri. Il commençait à faire froid, et vu qu’il n’avait pas encore eu le temps de faire un trou dans l’arbre. Je l’avais sur son perchoir.- « Lester, non, je ne veux pas. Mon petit chaton aurait bien voulu le manger, mais bon, tout comme je le voyais lui courir après. Je le grondais. - « Vilain chaton, reviens ici, je le dirais à Danny que tu as voulu manger Monsieur Hibou. » Allant de pièce en pièce, je croyais que je faisais le marathon de New York. Mon oiseau hululait de peur dans tout l’appartement. Il volait au ras du plafond pendant que Lester voulait faire son chat. - « Lester ; méchant chat ! Reviens ici ! ARH tu m’agaces là. »Faisant un saut entre les deux fauteuils, je voyais le chat allait vers la chambre. C’est ainsi que j’avais fais ma course dans toute la maison. Alors que je rattrapais mon chat dans le jardin. - « Mauvais chat, Lester, tu n’es pas un bon chat. Je ne suis pas contente. »Prenant mon chat par le cou, je le tenais dans mes mains. Je ne tenais pas à ce qu’il se sauve une fois de plus. J’entendais que l’on frappait à la porte. Me demandant de qui il s’agissait, le temps que j’entende les phrases très expressives d’Emy. Je souriais. Allant l’ouvrir prestement avec un [color:3c36=plum- ]« J’arrive ; voilà deux minutes. » Je me précipitais pour aller ouvrir tout en mettant mon chat dans son panier. - « Tu restes là ? »

Une bise sur la joue de la part d’Emy, je la voyais partir en direction de la cuisine. Fermant la porte, je me demandais bien ce qu’elle avait prévu de faire. Me dirigeant vers la cuisine, je voyais que Monsieur Hibou était revenue sur son perchoir, fermant la porte du jardin j’ouvrais seulement le sas du haut pour qu’il puisse sortir s’il le souhaitait. Remarquant que Lester quant à lui se trouvait toujours dans le panier. Je partais à la recherche de mon amie. La voyant dans ma cuisine, elle ouvrait tous les paquets contenant des pizzas et de la bière. L’observant s’activer comme pas d’eux, je m’adossais à l’un des pans de ma porte. Emy était devant moi, active comme si elle avait des piles en lithium. Croisant les bras, je me trouvais pieds nus chez moi sur le carrelage de la cuisine. Alors qu’elle se trouvait toujours active, je lui disais.

- « Lut ma poulette, et bien si j’en ai mis du temps c’était que mon chat avait en tête de manger mon hibou. Et j’i donc faire trois fois le tour de la Terre dans mon petit appartement. Et non, ne t’inquiètes pas le jour où j’aurais un homme chez moi, je mettrais une plante sur le rebord de la fenêtre si tu veux. »

Riant de plus belle face à cette ânerie, je riais de plus belle, en imaginant la situation. Je me relevais tout en mettant ma main devant ma bouche. Vu la tête de mon interlocutrice, je me doutais que finalement, cela serait bien amusant. - « Tu devrais voir ta tête. Hihihi. » M’approchant d’elle, je me demandais bien ce qu’elle faisait là. Mais bon à vrai dire une petite visite à l’improviste me plaisait toujours autant. Allumant le four, je le préparais dans le but qui chauffe un peu. Mettant les pizzas au frigo, je ne voulais pas qu’elles se réchauffent trop vite dans la pièce. Sortant la nourriture du chat, je l’ouvrais le déposant sur le plan de travail. Lester se ramena bien vite. Allant s’asseoir devant la petite boîte, je sortais donc son pot. Le voyant là, je le poussais de la main gauche.- « Alors comme ça on préfère la boîte pour chat que Monsieur Hibou ? La prochaine fois que tu recommences, je te prive de câlins. » Alors qu’il miaulait, je lui donnais donc son pot de nourriture. Mettant la boîte dans la poubelle, je me tournais donc vers Emy.

- « As-tu passé une bonne journée ? Tu as l’air d’être en pleine forme. En tous les cas quelle surprise de te voir ici. Je sens qu’on va passer une bonne soirée. »

Me trouvant pas loin d’elle, je sortais du tiroir l’ouvre bouteille. Fermant le tiroir d’un coup de hanche, je prenais donc un pack de bouteille. Me dirigeant vers le salon, je m’asseyais dans le fauteuil. Le chat dans les jambes, je voyais Emy me suivre dans la pièce. Mettant le pack de bières sur le sol, j’écartais le carton pour en prendre deux. En ouvrant une, je la déposais sur la table basse, tenant toujours le couvercle alors que j’ouvrais une autre bouteille. Tendant une bouteille à mon ami, je me rasseyais dans le fauteuil. Prenant la télécommande pour la chaine hifi, je baissais le son pour pas qu’on ne soit embêtée avec le son. Je la déposais tout en sentant mon chat sur mon ventre. Voyant que mon hibou sortait par le sas, je souriais. Il allait revenir avec une souris ou autre. De toute façon, je ne m’étonnais guère de cela. Dès que je baissais la tête vers mon interlocutrice. Je lui demandais.

- « Tu as prévu quoi pour Noël ? Tu as tous tes cadeaux ? Je suis curieuse hihih, je me demande bien ce que tu vas trouver comme occupation. »

Tout en buvant un peu de la bouteille, je sentais donc le liquide dans le fond de ma gorge. Tout compte fait, je voulais passer une bonne journée. Me mettant mes pieds sur le bord de mon fauteuil, je poussais mon chat. Il râlait en miaulant. Ne sachant pas si elle allait répondre ou pas. Je regardais le nom de la marque pour la bière. Puis tendant le bras, j’avais ma bière dans ma main. Attendant que mon amie me réponde, je buvais de nouveau de la bière.

- « Dis-moi, tu veux quoi comme pizza ? Vu que j’ai allumé le four pour qu’il chauffe. »




1032 mots

Assise dans mon fauteuil, je voyais Emy qui me parlait de ses projets pour Noël. Mon amie me parlait avant tout de ce qu’elle ferait. Surprise de voir qu’elle avait autant des choses à faire, mon interlocutrice me racontait pleins de choses. Me tournant vers elle, j’avais toujours mon chat sur les genoux. - « Et bien, je compte passer les fêtes ici dans mon nouveau chez moi. Déjà j’ai Maya qui ne va pas tarder pour se reposer. Donc j’espère pouvoir passer du temps avec elle. Je vais essayer de m’occuper d’elle. Puis j’avais aussi prévu de voir mes amies pour Noël ou le jour de l’An. Mais bon, déjà je vais voir James puis, si je ne peux pas tous les voir d’un coup. J’ai demandé à le faire plus tard. Donc, pour le moment, je compte me reposer le plus possible. De toute façon, je n’irai pas en Irlande…. » Buvant un peu de ma bière, je sentais une fois de plus le goût dans la bouche. Tentant toujours de rester calme avec une boule de poils qui ronronne. Je ne savais pas si j’aurais encore la chance de pouvoir le mettre dans son panier. Me disant que j’avais le temps de préparer une pizza. Je posais ma bouteille sur la table basse. Me levant doucement après avoir mi le chat dans son panier. Je disais à mon interlocutrice. - « Je vais en mettre celle que tu as demandé. De toute façon, nous connaissant, on va tout manger. » Allant dans la cuisine, je prenais celle qu’Emy désirait. Fermant la porte du frigo, je déposais notre dîner sur le plan de travail. Déposant la pizza sur une grille puis me rendant compte qu’il y avait un risque, je disposais une feuille d’aluminium pour la faire cuire. Enfournant la pizza, je mettais donc la minuterie. Retournant dans le salon, je voyais que mon hibou était revenu. On pouvait voir la queue du mulot qui lui dépassait du bec. Souriant un instant, je voyais qu’au moins il avait alors suffisamment diner pour être content. M’approchant de mon fauteuil pour m’y asseoir, je posais mes fesses dedans. Sentant le coussin dans mon dos, je me calais mieux dans le but de pouvoir être mieux installée. Tout en agissant pour me caler dans mon siège, je me tournais vers Emy. - « J’ai mis une pizza dans le four, comme ça on aura moins de remontée après les bières. » Buvant un peu de ma bière, j’aurais du ramener un pack en plus mais bon. Parfois, il fallait mieux prendre son temps. De toute manière avec Emy, je comptais bien la faire dormir ici. - « De toute façon, tu dors ici, il n’est pas question que tu ne prennes le volant avec l’alcool que l’on va s’empiffrer. » Le regardant sérieusement, je ne tenais pas à ce qu’elle ait un accident que quoi que ce soit. Sinon, je me sentirais trop mal de l’avoir laisser partir comme ça. Puis celui avec Maya m’avait suffi amplement.

La regardant aussi amusée par tout ce qui se passait, je lui disais en riant. - « Le jour où il y aura un homme il ne faudra pas que tu débarques à l’improviste….Hiihih, j’imagine la scène, je pense qu’il ne va pas trop apprécier. Je vais donc mettre le pot de fleur sur le rebord de la fenêtre. Histoire que si tu passes, et bien il faudra alors faire demi-tour. » Je me doutais bien que la suite serait encore plus drôle. Voyant son sourire se dessiner sur son visage. Je lui disais une fois de plus en riant. - « Ne le fais pas ! Ah si tu le fais, ma vengeance va être terrible…Hihihih, on peut dire que il ne vaut mieux pas que tu le fasses. » Buvant un peu de ma bière, je me disais bien que la soirée allait alors être assez drôle. Néanmoins, pour une fois, je me demandais bien ce que je ferais donc comme réponse à toute cette conversation.

- « Pour les plats des fêtes, je vais certainement faire des plats irlandais. Même si je ne vais pas en Irlande, je tiens à avoir mes petites habitudes sans les inconvénients. Si c’est pour voir les hypocrites se plaindre encore une fois et une fois encore et encore. Je pense bien, il n’est pas questions que j’entende encore des petits pics. La famille a toujours le don de me rendre dingue…. »

Tout en sentant alors que la suite serait belle et bien amusante, je sentais que la nuit serait longue. Me levant, je fermais la porte fenêtre du jardin. Puis prenant les couvertures dans le placard, j’en donnais une à Emy. Cette fois-ci, je prenais mes claquettes pour ne pas que j’ai trop froid sur le carrelage. Revenant vers mon amie, je m’asseyais tout en mettant la couverture sur mon accoudoir. Je ne voulais pas tomber malade. Mettre une précaution n’était pas toujours un mal. Il était vrai que mon interlocutrice m’avait posé une question, il fallait que je lui réponde. - « Comme tu peux le voir, je n’ai pas mis de sapin non plus avec le chat et mon hibou ce n’est pas possible. L’un veut jouer avec les boules, l’autre veut aller sur le haut de l’arbre, du coup, il y a alors une guerre dans le but de savoir lequel va dominer la pauvre verdure. Donc pas de sapin, rien que pour éviter d’avoir encore à courir dans toute la maison. » Voilà une petite chose que parfois les gens ne comprenaient pas trop. Je voulais reconnaître que parfois, je ne pouvais pas faire tout comme je voulais. Buvant un peu de ma bière, je me rendais compte que j’en avais encore un peu. Finalement, prendre mon temps me plaisait bien. Il fallait avant tout que je demande des petites choses à Emy. - « Alors comme ça tu as l’intention de prendre la nouvelle année dans la joie et l’optimisme. C’est une bonne chose, il faut rester optimiste. Il ne faudrait pas que tu échoues. Après tout, on peut aussi avancer, tu as raison de penser cela. Tu voudras faire quoi ? Tu vas faire quoi ? Racontes, tu as quoi en tête ? » Tenant toujours ma bouteille entre les mains, je ramenais mes jambes vers moi. Je me sentais bien mieux assise comme ça. Ici, tout y passait chez moi, je voyais des amis, je passais un sacré temps dans le but de me relaxer un peu. Le résultat était que je voulais juste me rapprocher un peu plus de mes amis. Je ne désirais pas les oublier. Entendant, la minuterie sonnait, je me levais. Allant ouvrir le four, je sortais la pizza tout en tenant mon gant pour ne pas me brûler. Fermant la porte du four, je déposais la pizza avec la grille sur le plan de travail. La prenant pour la glisser sur la mettre dans une grande assiette, je retournais donc dans le salon.

- « Voilà, le diner arrive. Je vais chercher la roulette pour couper la pizza, je reviens.

Déposant la pizza sur la table basse, je tournais donc une fois de plus dans la pizza. Ouvrant le tiroir, je prenais donc la roulette. Souriant un peu, je me disais que j’allais vraiment passer une bonne soirée. Et qu’en fait, Emy avait bien fait de venir. Cela me changeait les idées. Je pouvais alors ainsi penser à autre chose. Retournant dans le salon, je retrouvais Emy assise dans le fauteuil. M’asseyant tout en tenant la roulette dans ma main, je commençais à couper la pizza. Remarquant que j’avais oublié les serviettes en tissus. Je me levais. - « J’ai oublié les serviettes. Décidément…. » Me dépêchant pour les serviettes, je revenais rapidement. - « Voilà, je crois qu’il y a tout. Bon appétit ma belle. »




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• Parlant de Noel fêtes auxquelles je n’étais pas très partante, depuis la séparation de mes parents une mère m’en voulant plus que tout vivant je ne sais où et un père désormais occupé par sa nouvelle vie avec sa compagne dont je refusais de connaitre, je me sentais bien seule au final, surtout que je venais de perdre plus ou moins Stephen ce jeune peintre rencontré il y a un certain déjà et qui m’avait aidé pendant ma période assez noire à cause de ma maladie qui peu à peu semblait s’estomper enfin il fallait encore attendre le prochain rendez-vous avec Marvin, mon médecin pour une éventuelle greffe de moelle osseuse.
  
  Blaithin me raconta qu’elle comptait passer la fin d’année ici et non en Irlande, me parlant d’une certaine Maya que je ne connaissais pas à proprement parlé pour venir se reposer ainsi pour passer un peu de temps en sa compagnie et prendre soin d’elle, je restais perplexe ne connaissant pas tous les détails de ma meilleure amie, rencontrée au gymnase et avec qui j’avais noué un lien indestructible me semblait-il. Sans oublier que Blait’ voulait également voir ses amis. Elle parla ensuite de James, James O’Malley que je connaissais d’ailleurs, chose que mon amie ne savait pas me concernant étant un membre faisant partie de mon passé en relation avec mon paternel…
  
  Je fis comme elle relevant ma boisson à mes lèvres qui baissaient peu à peu sous les gorgées englouties. Elle s’activait de nouveau pour aller réchauffer l’une des pizzas, celle aux fruits de mer que je lui avais suggéré lançant un sourire quant au fait de dire que nous allions tout dévorer, c’était même certain d’ailleurs !
  Je posais les yeux sur Monsieur Hibou revenant avec un festin dans son bec, ce qui me fit sourire, je ne m’y ferais décidemment pas à cette créature, pensant que cela ne pouvait être un animal de compagnie mais bon, je reportais mon attention sur la jolie brune reprenant place dans son fauteuil lorsqu’elle poursuivit en disant que ce soir il n’était nullement question que je reprenne le volant, par plus de sécurité et puis être entre filles pouvait avoir du bon, je n ‘avais pas beaucoup d’amie au féminin c’était l’occasion pour moi de décompresser et peut-être de me laisser aller à des confessions qui sait ?
  
  La conversation sur son potentiel amant me fit sourire à large dent, imaginant la scène ou je débarquerais tandis qu’une voix masculine résonnerait en son appartement !
  
  -Très bien tu n’auras qu’à mettre une fleur dans ce cas, je suis prévenue !
  
  Elle m’expliqua ensuite le choix de son repas, quelque chose de simple mais de bons gouts provenant de son pays, serait-elle un peu nostalgique ? En même temps qui ne le serait pas ? Ah la famille si embêtante parfois mais si manquante à la fois, que j’en eus un léger soupir repensant aux années passés en grand comité tous autour d’une magnifique table avec des décorations, de illuminations des chants de Noel joués au piano par ma grand-mère maternelle…c’était le bon vieux temps, une époque où tout me semblait n’être qu’insouciance.
  
  Elle ajouta également par raison pour laquelle elle n’avait pas mis de sapin ce qui m’amusait énormément la pensant courir ici et là après ses animaux pour ne pas qu’une catastrophe se produise. C’était bonne entente et la soirée promettait d’être joviale enfin je crois…Quelques peu perdue dans mes pensées prenant mon aise sur le sofa elle m’en fit sortir par une question intéressante qui allait m’amener à lui dire certaines révélations…
  
  . - « Alors comme ça tu as l’intention de prendre la nouvelle année dans la joie et l’optimisme. C’est une bonne chose, il faut rester optimiste. Il ne faudrait pas que tu échoues. Après tout, on peut aussi avancer, tu as raison de penser cela. Tu voudras faire quoi ? Tu vas faire quoi ? Racontes, tu as quoi en tête ? »
  
  Au moment où j’allais me lancer la sonnerie du minuteur se mit à retentir, Blaithin se leva pour se rendre en cuisine et en sortir la première pizza.
  - « Voilà, le diner arrive. Je vais chercher la roulette pour couper la pizza, je reviens.
  Je la regardais faire jusqu’à ce qu’elle revienne e dans la pièce principale après un aller-retour ou elle se ramena cette fois-ci avec les serviettes qu’elle avait omis de prendre.
  - « J’ai oublié les serviettes. Décidément….Voilà, je crois qu’il y a tout. Bon appétit ma belle. »
  
  La regardant toujours je me lançais posant ma bière sur la table basse qui nous faisait face.
  -Tu parlais de James tout à l’heure, James O’Malley, et bien figure-toi que je le connais depuis un moment déjà, je ne t’en ai jamais parlé jusqu’à présent mais il est u grand ami de mon père et…il va m’instruire pour intégrer le monde des affaires.
  
  A repenser à notre discussion ayant fait le mur chez lui pour pouvoir le voir cela m’étira un léger sourire en coin avant que je ne reprenne.
  
  -C’est un sacré homme ! Bref, si je te parle de cela c’est qu’il a un lien avec notre famille, la mienne les Conway, et …au final je ne sais même pas par où commencer.
  
  C’était difficile de dire à un proche ce qui nous tracassait mais il fallait qu’elle sache pourquoi je serais absente peut-être dans les semaines à venir.
  
  -Ecoute Blaithin je risque d’être absente d’ici peu pour une certaine durée, la première fois que j’ai dû…partir, personne ne fut mis au courant peut-être était-ce une erreur d’ailleurs.
  
  Je pris une pose plus sérieuse le visage plus renfermé aussi joignant mes mains.
  
  -Je suis malade Blaithin et cela ne date pas d’aujourd’hui ça fait quelques mois je souffre d’une leucémie et je suis un traitement, qui pour le moment me maintient plus tôt bien…je dois subir prochainement une greffe de moelle osseuse mais personne ne le sait encore excepter mon médecin même mon père n’en sait strictement rien et je veux que cela reste ainsi. C’est pour cela que j’ai demandé à James de me venir en aide pour m’apprendre les ficelles du métier, il est doué, c’est un ami fidèle de mon père …Mais je n’ai pris aucun risque, James pense que ce n’est qu’un simple différent familial qui fait que j’ai préféré lui demandé conseil à lui et non à mon très cher père. Il aurait vu très clairement que quelque chose clochait en moi et je ne voulais pas le confronter à cela.
  
  Mon père et James de grands amis des relations d’ affaires, des hommes riches et importants, se connaissant depuis des lustres, je savais comment était cet homme, et c’est pourquoi je m’étais tourné vers lui.
  
  -Je n’étais pas venue dans le but de t’avouer tout cela ce soir et j’ai des projets désormais malgré le fait que cette fichue chose en moi me restreint, mais je veux essayer de passer outre on verra ce que cela donnera dans l’avenir, dans les mois à venir mais j’aimerai que tu évites d’évoquer mon nom en sa présence, je ne voudrais que James soit tenté d’aller parler à mon père de ma personne…
  
  Une profonde inspiration, un peu fouillis mon récit mais le principal avait été dit non ?
  

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James, un très vieille ami, un excellent ami, un irlandais tout comme moi, je dirais même que l’on ne peut pas toujours se passer l’un de l’autre. On se parle le plus souvent possible. Je dirais même qu’on essaye de garder le contact pour ne pas oublier d’où on vient. Buvant un peu de ma bière, je souriais, je me rappelais de temps de choses avec James et Edward. Me tournant vers mon interlocutrice, je lui répondais.- « James, Edward et moi, c’est une longue histoire qui date de notre enfance en Irlande. On s’entend bien tous les trois, je dirais même qu’ils sont un peu mes frères. Je pense même que je ne saurais rien faire sans eux. Ils sont si amicaux et sympa. Alors comme ça tu connais James, je suis étonnée mais bon, il travaille beaucoup, donc oui cela est possible que tu le connaisses. Il a toujours autant de monde dans son carnet d’adresses. James est bon professeur, je pense qu’il t’aidera bien comme il faut. Puis je suis irlandaise comme sa famille, les nôtres se connaissent depuis des générations. Je ne sais pas trop, mais c’était comme si elles étaient liées depuis des siècles. Hihihi, cela m’amuse beaucoup d’y penser. » Reposant ma bouteille sur la table basse, je prenais donc le temps de finir de couper les parts de pizza. Il fallait bien se sustenter dans le but de pouvoir manger. De toute façon, il était normal que l’on passe au diner. Alors que j’essayais de les couper, je me rendais compte que je ne pourrais pas toujours avoir la possibilité de rester calme. Pour le moment tout allait bien, mais bon, disons qu’avec cette nouvelle, on aurait dit que je revoyais un Maya-bis. Sauf que cette fois-ci il s’agissait d’Emy. Voilà que la suite allait donc être encore plus surprenante. Elle n’avait pas parlé de cela à sa famille dans le but de ne pas le rendre inquiet. Je m’arrêtais de couper la pizza. En suspens, je réfléchissais à ma réponse.
- « Ah….James, est quelqu’un de correct, tu ne risques pas grand-chose…Mais bon, je pense que mentir n’est pas bon non plus. Seulement tu ne veux pas les inquiéter ce qui est une chose honorable. Du moment que tu te soignes pour alors être en pleine forme cela n’est pas trop dangereux. Mais bon, si cela s’apprend, je pense que tu vas passer un sal quart d’heure… »

Coupant alors la pizza, je me disais bien que la suite serait donc aussi tendue que possible. Après tout, malgré moi, je devais l’encourager et la soutenir. Je n’aimais pas mentir mais bon, je connaissais James depuis des années. Je ne pourrais pas lui faire ce coup là….Me tournant vers Emy, je lui disais doucement. - « Bon, je ne dirais rien à James….Je pense qu’il faut que tu lui dises toi. Après, je vais te couvrir autant de temps qu’il faudra. Mais tu sais, on se dit tout…Et je n’aime pas mentir…Donc, pour le moment, je vais faire comme si je n’avais rien entendu du tout. Je vais t’aider, mais bon, il faut aussi que tu me dises lorsque cela ne va pas. Que je puisse ne pas trop m’inquiéter. Je te le dis comme ça tu ne m’en voudras pas trop si je te remonte les bretelles de temps en temps. » Riant sur la fin de ma phrase, je voulais juste qu’elle décompresse un peu. Je ne désirais pas la faire fuir, je voulais juste lui montrer mon affection. Retournant donc à la pizza, je m’asseyais donc confortablement dans le fauteuil. Prenant donc un morceau d’essuie tout, je déposais un morceau sur le bout de papier. Tendant donc le morceau à Emy, je lui donnais dans le but de manger un peu. Retournant dans mon siège, je lui lançais en souriant.

- « Ecoutes, Emy, on ne vas pas parler des sujets tristes. Maintenant je sais que tu ne seras pas tout le temps-là mais vu que tu prends soin de toi. Tu seras avec un docteur dans le but de te soigner un peu. Donc alors je ne vais pas trop m’inquiéter, puis je pourrais t’appeler au téléphone dans le but de te remonter le moral. Puis, je sais bien que tu peux aussi te dire que même si tu es malade, tu peux toujours guérir. Allez sois un peu joyeuse s’il te plait… »

Tout en me concentrant sur la suite, je voulais juste qu’elle aille mieux. Prenant un bout de ma part de pizza, je la goutais. Elle avait un gout que je ne connaissais pas. Après tout, il pouvait bien y avoir une autre facette amicale de cette conversation. Me tournant vers Emy une fois que j’avais mangé ma part, je lui disais. - « J’apprécie beaucoup ta franchise, de toute façon, je ne te trahirais pas à moins que tu me demandes de le dire à James. De toute façon, on fera comme tu voudras. Mais sache que je serais là si tu as un souci. » Buvant un peu de ma bière, j’avais bien entamé la moitié, il ne me restait plus qu’à préparer la suivante. L’ouvre bouteille se trouvant pas loin, il ne me sera pas difficile de le faire. Le gout de ce liquide avait quand même un gout amer. Je me disais que la nouvelle avait contaminé ma boisson et ma nourriture. Comme si dans le fond, les sentiments prennent toujours le dessus. Puis alors que je voyais que mon chat revenait, il avait entendu mais surtout senti l’odeur du poisson. Le regardant venir dans mes jambes, il miaulait dans le but d’avoir du rab. Tout en le voyant venir, je le regardais de ma place. Ne disant rien, je surveillais mon animal pour ne pas qu’il aille sur la nourriture. Le regardant s’asseoir à mes pieds. Il bougeait sa queue tout en me regardant. Il voulait juste me faire comprendre que l’odeur était plus agréable. Puis me levant, je le remettais dans son panier tout en lui disant. - « Non, c’est non, tu as assez mangé gourmand. Donc pas de poissons ce soir pour toi jeune homme. » Alors qu’il voulait une fois de plus s’en aller, je le remettais dans son panier. Revenant vers Emy, je pouvais bien lui dire aussi pour mon souci au travail. De toute façon James était au courant. M’asseyant dans le fauteuil, je lui annonçais.

- « Vivement que cette année se termine parce que j’ai eu aussi pas mal de souci à me faire, et je compte bien, avoir cette fois-ci une fin. »M’arrêtant un instant, je me disais qu’il fallait que je lui explique pour ne pas qu’elle reste sur sa fin.- « En gros après avoir eu un accident de vol, j’attends la réponse de la commission. Mais je pense qu’ils prennent leurs temps pour que je me repose un peu. Enfin bon, ton problème est plus important que le mien. Mais bon, on va y arriver. Il ne faut pas se dire que rien n’est faisable. » Tout en l’observant un instant, je comptais bien la rendre un peu plus souriante. Il ne fallait pas que je reste sans sourire. Buvant un peu de ma bière pour faire couler un peu plus le poisson. - « On peut ne plus penser à nos soucis, on peut alors parler de choses amicales et joyeuses. As-tu une prochaine victime masculine à te mettre sous la dent ? » Puis tout en lui posant la question je riais un peu, je me disais bien que je pouvais aussi lui parler de choses biens. Il n’était pas normal que je pense toujours aux mauvaises choses. Malgré moi, je ne désirais qu’une chose : lui parler encore et encore rien que pour lui faire changer un peu de sujets. Je désirais juste qu’elle passe un bon moment en ma compagnie. Il ne fallait pas que je la laisse comme ça. Après tout, on pouvait aussi passer une bonne soirée en discutant. Tout en lui souriant, je me demandais bien ce qu’elle allait me répondre par la suite.



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Voyant Emy, je riais, elle avait le don de me mettre encore plus clown qu’avant. Il fallait bien que je lui réponde. Me tournant vers elle, je lui disais. - « Et bien, notre peuple a subit pas mal d’oppression de la part des anglais. Donc on a dû s’entre aider le plus possible. C’est un état d’esprit, une façon de voir les choses. C’est même étrange d’ailleurs que l’on agisse toujours comme cela. C’était comme si on avait donc une chance de se rapprocher un peu plus les uns des autres. Notre peuple est assez…Comment dire…Assez chauvin….Donc on aime bien le crier haut et fort, c’est notre identité nationale…Elle est importante pour nous. » Buvant un peu de ma bière, je savais bien que j’aurais donc droit à d’autres questions. Puis me tournant vers elle, je lui disais. - « Tous les gens venant des pays celtes ont une tendance à le montrer à chaque fois. C’était comme si on désirait juste indiquer qu’on avait réussi à garder nos traditions intactes. Hihih, c’est même amusant de le faire, je peux te rassurer sur ce point. » Riant, je tentais même de m’étouffer avec ma bière. Essayant de me reprendre, je riais encore plus. Décidément, je ne pouvais pas me dire que j’avais dû y aller un peu loin. Finalement, je préférais en rire de peur de ne pas alors avoir le temps de me critiquer un peu. Il fallait toujours avoir de l’autodérision rien que pour pouvoir avancer. Buvant un peu de ma bière, je continuais donc de lui répondre.

- « Et bien, si tu le fais pour les préserver c’est une bonne chose. Comme ça tu les ménages un peu. C’est une bonne idée, d’accord, donc je ne dirais rien à James. Je ne tiens pas à tout faire capoter. » Mangeant un peu de ma part de pizza, je voyais bien que je devais aussi lui parler pour justement, ne pas la laisser comme ça dans le silence. Goutant le goût des aliments, je me rendais compte que cela n’était pas très mauvais. Bien que je n’en mangerais pas tout le temps, mais de temps en temps cela pouvait donc être agréable d’en manger. La finissant donc dans le but de ne pas la laisser trainer, je reprenais donc mon explication. - « Parfait, mais bon, on ne se verra qu’après le mois de Janvier. Je pars en mission, donc cela ne sera pas possible. Mais je le ferais par téléphone. Hihihi, même si je serais à plus de mille kilomètres, tu vas m’entendre. » Riant donc un peu, je me disais bien qu’il était normal d’en rire. Il ne fallait pas dans ce genre de sujet rester trop sérieux. En général cela ne fonctionne pas trop bien et donc, après on avait toujours un risque d’avoir des soucis. - « Donc je tâcherais de ne pas paraître triste à chaque fois que je te voie. Comme ça on pourra continuer à rire le plus possible. » Me rappelant que j’avais ma lettre, je continuais ma phrase.

Puis, lui disant cela, je me levais donc de mon fauteuil, allant chercher mon courrier, je montrais une lettre.
- « Je l’ai reçu aujourd’hui, et hier un mail qui disait que cela était bon….Mais je n’ai comme pas envie de l’ouvrir…Mon supérieur m’a dit que cela était bon…Mais j’ai la frousse… » M’asseyant dans mon fauteuil, je regardais la lettre, il y avait sur l’enveloppe le sigle de l’armée en haut à gauche puis au milieu un autocollant indiquant mon adresse postale. Regardant Emy, je lui répondais donc à propos de mon travail. - « Ah, c’est vrai qu’il y a peu de femmes, mais bon, on se serre les coudes. C’était comme si finalement, on pourrait donc alors avoir une chance de prouver que l’on est capable de faire la même chose qu’eux. De toute façon, j’ai une règle : ne pas avoir de relation avec un collègue. Déjà cela est interdit et de toute façon, il n’y a que des ennuis après…Je préfère les civils. Comme ça ils ne posent pas trop de questions et surtout, ils ne me prennent pas la tête avec mon travail. Je n’ai pas le droit d’en parler, juste le minimum vital. » J’avais dis cela rien que pour ne pas m’étaler sur le sujet. Je devais juste lui expliquer que je ne voulais pas avoir des relations amoureuses avec les autres militaires. - « C’est juste que je ne tiens pas à avoir des soucis. Puis parfois c’est bien de ne pas mélanger vie privée et vie public. C’est une règle que j’applique et depuis que je le fais, je n’ai pas de problèmes. Donc, je vois bien qu’elle doit être efficace. » Souriant un peu, je sentais bien que parfois, on avait donc des petites choses comme cela qu’il fallait dire. Je buvais un peu de ma bière. Puis prenant une petite part de pizza, je voulais juste me sentir un peu mieux. J’entendais qu’elle me parlait donc d’homme. Souriant un peu, je lançais donc une réponse sur ce sujet.

- « Ah je suis curieuse…Il est gentil ? Il fait quoi comme peinture ? Alors comme ça tu n’as pas été sage ? Hihih, je suis étonnée. Comme ça tu prends cette relation au sérieux ? C’est bien, il faut le faire. Et toi tu le sens comment ? Tu le voie comment ? Il est sympa au moins ? Ah donc, oui il ne doit pas avoir confiance en toi maintenant….C’est une réaction normale. En tous les cas, je suis certaine que tu t’es excusée. Ah la fameuse pause lorsque tout vas mal….Courage ma belle, si tu lui expliques tout il finira bien par comprendre… » Puis voilà qu’on devait parler de moi…Il allait donc faire partie de la conversation. Je me rendais compte qu’il était préférable que j’en parle à Emy vu qu’elle m’avait posé la question. - « Et bien, j’ai rencontré Shannon, mon garagiste….Oui j’ai craqué…Enfin….Je l’apprécie beaucoup, c’est compliqué…On s’est embrassé mais il m’a dit qu’il ne savait pas trop ce qu’il faisait….Il doit être un peu perdu…C’est à rien n’y comprendre…. » Buvant de la bière, je voulais donc me contenir, mais la frustration me perturbait un peu plus. - « Je ne sais pas si j’ai fais un tuc de travers….Je n’y piges rien…Du coup, j’attends. Je ne tiens pas à le perturber encore plus…Après tout chacun à sa vie… » M’arrêtant un instant, je ne disais plus rien, je me contentais de regarder Emy. Je ne me doutais pas qu’elle me dirait les choses telles qu’elle les pensait. - « Tu voies de mon côté aussi c’est chaotique. »





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