the great escape
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❝ little girl you're in the middle of the ride ❞ ▬ b a r c k l e y ' s;; r e u n i o n

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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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  ❝ little girl you're in the middle of the ride  ❞ ▬ b a r c k l e y ' s;; r e u n i o n  Empty
MessageSujet: ❝ little girl you're in the middle of the ride ❞ ▬ b a r c k l e y ' s;; r e u n i o n   ❝ little girl you're in the middle of the ride  ❞ ▬ b a r c k l e y ' s;; r e u n i o n  EmptyVen 7 Oct - 17:20

  ❝ little girl you're in the middle of the ride  ❞ ▬ b a r c k l e y ' s;; r e u n i o n  154uf5y
It just take some time, little girl you're in the middle of the ride
«.Hey, don't write yourself off yet. It's only in your head you feel left out or looked down on.. Just try your best, try everything you can and don't you worry what they tell themselves when you're away. It just takes some time, little girl you're in the middle of the ride. Everything will be just fine, everything will be alright.» jimmy eat world • the middle
The Middle by Jimmy Eat World
Live right now, just be yourself.
▬doesn't matter if it's good enough for someone else.;;

Mes pensées se bousculèrent vers le trépas, aux frontières d'un profond sommeil, je m'enfonçais un peu plus à chaque seconde, des paroles marmonnées au loin faisant office de berceuse veloutée. Cela n'était pas dans mes habitudes, d'ordinaire j'essayais au moins de rester concentrée sur le cours, cependant aujourd'hui, le réveil avait été tellement difficile que même avec toute la bonne volonté du monde et un cours on ne peut plus intéressant, je sombrais peu à peu dans un sommeil profond. Heureusement, je me trouvais au fond d'un immense amphithéâtre, coincée entre Jagger qui dormait déjà d'un profond sommeil depuis une bonne vingtaine de minute et le mur, ma place favorite, le coin à droite. Place stratégique, si je souhaitais prendre du repos dans un cours qui finalement ne me plaisait qu'à moitié, je pouvais à ma guise fondre ma chevelure blonde dans l'étau de mes bras fin. Jagger et moi avions donné un concert pour la bonne cause et avions veillé jusqu'à tard dans la nuit, ou plutôt tôt le matin. La dernière fois que j'avais jeté un coup d'oeil à l'heure, il était quatre heures passées et j'étais toujours en chemin vers la maison. Depuis un mois, nous avions tous repris les cours et j'avais fait le choix de suivre un cursus normal malgré mon style de vie, cependant je me rendais bien compte une fois dans le bain que parfois mes deux vies avaient un prix qui se payait cher. Ma célébrité me conférait beaucoup d'avantage mais me demandait énormément de sacrifice, car lorsque je n'étais pas en cours, j'étais à l'autre bout du pays, ou bien en salle d'enregistrement, que sais-je, je ne savais jamais de quoi serait fait demain et de fait, avait une vie privée au rabais. Je me demandais, un instant d'égarement dans ma léthargie, depuis combien de temps je n'étais plus sortie comme une personne normale, là où Jagger privilégiait ses sorties en séchant les cours ou même en faisant fis des ordres donnés par notre maison de disque, je partageais mon temps entre les salles de classes et les obligations. Il n'avait pas tort, à la réflexion, toutes les personnes présentes dans ce même amphithéâtre où nous siégeons étudiaient en quête d'un certain niveau de vie, d'un certain domaine professionnel, là où nous avions déjà tout à notre âge. Je n'avais rien à faire ici si ce n'est faire imprimer mes compétences sur papier glacés. Finalement, on m'extirpa de mes songes et par la même occasion de mon sommeil, les yeux à demi clos, j'adressais un regard à deux petites bouilles venant à notre rencontre. Je relevais le visage, reconnut ma professeur de musique classique m'adresser un sourire gêné bien qu'apaisant et me présenter une petite fille et son grand frère semble-t-il, ses enfants sommes toutes. Deux petites têtes blondes à laquelle j'adressais le plus joli sourire que j'avais en magasin, donnant ainsi par la même occasion un coup de coude au bel endormi trônant à ma gauche. Ma prof's'excusa mille fois du dérangement avant que finalement les deux petits angelots ne me tende timidement, deux feuilles de papier sur laquelle je griffonais des smileys et de rapides signatures, la joie de la célébrité. La dame avant de commencer son cours m'expliqua qu'il s'agissait de ses deux enfants qui mourraient d'envie de nous rencontrer avec Jagger et qu'elles n'avaient pas pu le leur refuser lorsqu'ils avaient su que j'étais en cours. Compréhensible, je leurs adressais un sourire malicieux, j'adorais les enfants et étrangement, ces deux-là ravivèrent des souvenirs. Je n'avais pas vu mon frère depuis des siècles ! En réalité, j'avais dû l'entrapercevoir deux ou trois fois, quatre tout au plus. Honteux de ma part, évidemment, mon frère était l'une des personnes qui m'étaient les plus précieuses et moi je passais mon temps n'importe où excepté avec lui. À la réflexion, peut-être que pour une fois j'allais me la jouer à la Jagger, filer en douce et simplement disparaître toute l'après-midi, voir la soirée afin de me consacrer entièrement à mon ainé, dans l'espoir qu'il soit assez libre en retour pour m'accorder une entrevue. Après tout Jagger le faisait tout le temps et d'accord il se faisait réprimander, mais en réalité je me doutais que cela devait valoir le coup, du moins que ça valait assez le coup pour qu'il réitère régulièrement ses escapades. Je jetais un coup d'oeil à ma droite, un coup d'oeil à ma gauche, me demandais si quelqu'un remarquerait mon absence. Bien sûr qu'ils remarqueraient, la rock star n'est plus assise dans le coin de son amphithéâtre, me rater dans un amphi' au jour d'aujourd'hui était bien pire que de rater une vache dans un couloir et totalement consciente que j'étais on ne peut plus observé, je décidais de prendre ma fierté à bout de bras et à sortir de l'immense salle bondée sous une pluie de regards. Une chose dont j'avais horreur, attirer l'attention. À quoi bon faire ce métier alors ? La vie parfois n'aime suivre que sa propre logique, aussi illogique soit-elle parfois.  À ma suite, je constatais que mon voisin musicien venait de se joindre à moi, pour une fois nous nous ferions disputer tous deux par son père, au pire, cela ne changerait pas des bonnes habitudes que nous avions lorsque nous étions enfant. Je poussais un profond soupire, comme si sécher les cours étaient la mer à boire, seulement j'étais d'ordinaire une élève sérieuse, du moins j'essayais de m'en convaincre, mais retourner sur les bancs de l'école après un an à vivre sa passion, je n'avais jamais, sinon rarement, connu épreuve aussi difficile pour le poil qui me poussait dans la main, cette flemme.

Libérée de toute contrainte, je me séparais de mon camarade au détour d'un couloir, me demandant ainsi dans ma divaguation intra Berkeley où pouvait bien se trouver mon frère à une heure pareille. En cours quelle question, autant que l'un de nous deux soit sérieux pour notre famille après tout. Cependant je n'avais aucune envie d'attendre, qui sait peut-être que finalement il était chez lui, pas en cours. La seule façon d'en avoir le coeur net, lui rendre visite, une visite impromptue serait de rigueur, pas de coup de fil, pas d'avertissement, je décidais de débarquer à l'improviste. Après tout j'étais arrivée comme la cerise sur le gateau chez les Iota pour Matthew, cela lui avait plu, alors pourquoi cela ne plairait pas à mon frère, les hommes que je fréquente adore les surprises, c'est bien connu. Chemin faisant, je me faufilais dans l'enceinte de l'Université, me préparait à l'apogée de ma journée, mais aussi à la tempette de clic et de clac menaçant ma vie privée, bien pire que les 7 plaies d'Egypte, les quatre cents milles photographes présents en permanences devant l'université pour attraper les petites graines de célébrités baladant entre les murs de la grande Berkeley. Je n'étais pas la seule, forcément et heureusement, Jagger était aussi célèbre que moi pour ses frasques et rumour has it, il y avait aussi des stars du petit écran et même du grand écran au sein de l'université. J'anticipais, posais mes lunettes d'aviateurs sur l'arrête du nez et après avoir pris une bonne respiration, passait le portaille, accueilli par la foule et les cliquetis clacs des appareils photos me prenant en chasse.J'avais une sainte horreur de ça, n'aimait pas se sentiment d'oppression dans laquelle j'étais enfermée, je n'arrivais pas à mettre un pied devant l'autre sans être assailli. Heureusement, mon cher frère était assez intelligent, du moins plus que je ne l'étais, pour avoir pris un appartement non loin de la fac. Après une dizaine de minute de marche, qui aurait normalement dû être cinq minutes si je n'avais pas été ralenti dans ma course par des papparazzis, j'arrivais enfin à destination. Entrée dans le bâtiment, je fouillais nerveusement dans mon sac à main à la recherche d'une paire de clé que je n'avais pas utilisé depuis des lustres ! Soulagée de constater que je possédais encore le double de clé que mon frère m'avait offert lorsqu'il avait emménagé, je pénétrais dans sa forteresse, forcée de constater qu'il n'y vivait point seul. Là fut ma petite surprise du jour, il vivait avec une fille et a en juger par le post it trônant sur le frigidaire, elle s'appelait Calla. Ahin Barckley, comme ça on est plus célibataire et on ne le dit pas à sa petite soeur, very well, il t'en coûtera ! Je baladais dans l'appartement, je n'aimais pas m'incruster de la sorte, mais tout ce qui était à mon frère m'appartenait et inversement, du moins nous avions toujours fonctionné de la sorte, j'étais lui, il était moi, la boucle était bouclée chez les Barckley, même si n'arborions pas tous deux exactement le même nom de famille. Ainsi je continuais ma petite visite des lieux, quelques petites choses avaient changé, sinon tout était à sa place et c'est lorsque je fus dans la cuisine que j'entendis la porte d'entrée s'ouvrit de nouveau. Scénario que je n'avais pas envisagée et qui me sauta au visage lorsque je fus prise dans le feu de l'action, que la dite colocataire rentre au bercail avant mon frère et tombe sur moi et ma tête de voleuse en pleine effraction. Réflexe premier d'une femme, je me cachais dérrière le frigidaire, en sécurité si jamais je me faisais prendre par surprise par la maitresse de maison. C'est lorsqu'une silhouette grande, élancée et surtout très masculine passait devant l'encadrement de la porte que je fus rassurée de constater que Jayan était rentré. Jackpot.

A pas de louve, je me glissais dans le corridor adjacent dans laquelle il marchait et posait ses affaires. Sans prévenir, je sautais sur son dos, entourait ses épaules de mes bras fin et apposait mes mains tièdes sur ses paupières. « Devine qui c'est ! » Un classique certes, mais qui marche à tous les coups vraisemblablement. Je souriais, laissait échapper un rire bien sonore, emprunte vocale à laquelle il était obligé de réagir, mais surtout grâce à laquelle il pouvait aisément me reconnaître. « Indice, je suis le meilleur cadeau de Noël que t'es parents t'aient offert ! » ajoutais-je d'une voix enfantine, guillerette. Mon frère, ma plus grande passion, avec la musique s'entend, il m'avait tellement manqué que dans ma folie des retrouvailles, j'aurais pu l'écraser dans mon étreinte. Finalement, je me décidais à descendre de mon perchoir, après lui avoir fait un ééééénorme poutou, gamine que j'étais. « Je me suis permise d'utiliser le double de clé que tu m'as donné, j'espère que tu ne m'en veux pas. . » annonçais-je timidement, après tout j'entrais par effraction, ou pas. Mais je n'avais pas prévenu de ma visite et de plus belle, il devait surement m'en vouloir d'être restée silencieuse aussi longtemps, de n'avoir de nouvelle de moi que dans les journaux. Je me sentais à présent comme le cliché de la soeur abominable. « Oh, avant qu'on ne passe à la séquence émotion calinage bisoutage et que je n'oublie, tu m'expliqueras qui est Calla.  » relançaise-je rapidement, histoire de changer de conversation et de dissiper avec anticipation ses envies de m'engueuler parce que j'étais une soeur indigne. Dans la foulée, je lui sautais littérallement au coup, on arrête pas une soeur hystérique, surtout lorsqu'elle est blonde. Les jambes entourées autour de sa taille, les bras autour de ses épaules, l'une de mes mains vint se coller sur sa joue pour la lui pincer généreusement. « POUUUH ! Comme t'es beau gosse ! Toi t'as au moins une gonzesse ! Crache le morceau Barckley bis !  » Calla, calla ? Ou une autre, que sais-je, depuis le temps, je ne connaissais plus ses fréquentations, là où les miennes étaient toujours les mêmes, Matt, Jagger. Le reste étaient de l'ordre de l'accessoire. Pour dire, je ne me souvenais même plus du prénom de sa dernière petite amie, du moins la dernière que j'avais vu. « Après je te ferais un bisou pour me faire pardonner mon manque de présence... » ajoutais-je finalement en faisant la moue, mission numéro 1, faire pitié à son grand frère.

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MessageSujet: Re: ❝ little girl you're in the middle of the ride ❞ ▬ b a r c k l e y ' s;; r e u n i o n   ❝ little girl you're in the middle of the ride  ❞ ▬ b a r c k l e y ' s;; r e u n i o n  EmptyJeu 13 Oct - 15:11



sister and brother
Now that she's back in the atmosphere, with Drops of Jupiter in her hair. She acts like summer and walks like rain. Reminds me that there's time to change. Tell me did you sail across the sun. Did you make it to the Milky Way to see the lights all faded and that heaven is overrated. Tell me, did you fall for a shooting star, one without a permanent scar. And did you miss me while you were looking for yourself out there ?


L'été avait été court et rebondissent de bonnes surprises. J'étais parti au summer break en compagnie de la meilleure. On avait décidé de prendre un moment d'évasion, de voir le soleil et la plage du Mexique et surtout d'être tous les deux. Les examens avaient pris une grande partie de notre temps et on avait décidé de cette occasion pour se retrouver. L'organisation de l'université ne m'avait pas déçue même si je me serais bien payée une petite suite de luxe. Seulement, le temps m'avait pris de cours et je m'étais habitué à ce que l'on m'avait accordé. Ce séjour avait été un excellent moment. J'avais fais la connaissance d'une belle alpha avec qui j'avais passé une inoubliable soirée. Bien que nous n'avions pas examiné nos corps de plus près. On avait pénétré dans une villa non loin de l'hôtel, on avait foutu le bordel mais surtout, on s'était éclaté. Je n'imagine pas la tête du mec quand il a du rentrer chez lui et qu'on avait balancer tous ses fringues sur le lit ou sauté dans son canapé, mis du bain douche dans son jacuzzi. Incroyable, j'étais tombé sur plus dingue que moi et ça m'avait assez plu. Pour une fois, qu'on me souvient dans mes délires de gamin de douze ans, j'en avais profité pleinement. Mais le bouleversement de mon été était sans aucun doute le retour de Ebony dans ma vie. Cette fille qui avait su dans ma période sombre me faire sourire. Ne rien dire mais tellement faire. Cette jeune femme, elle m'avait complétement bouleversé et encore plus le jour où elle avait décidé de détourner son chemin du mien pour un garçon. Un mec qu'elle aimait corps et âme, mais bien trop égoïste pour réaliser qu'il la coupait de tout ce qu'il lui fallait pour être comblée. La renfermant ainsi dans ses bras et ne souhaitant pas la partager, elle avait pris ses distances avec tout le monde et lui pardonner n'était pas chose facile. Surtout venant de ma part, je suis trop rancunier pour revenir en arrière. Lorsque j'accorde ma confiance, faut la savourer c'est comme une pierre précieuse que je confie à des gens qui font la différence. Néanmoins, le jour où on la perd, on ne risque pas de la retrouver. Hormis elle. Entre nous, c'était plus que de l'amitié mais cela n'arrivait pas au stade de l'amour. Je peux vous dire que c'était quelque chose de particulier. Elle lisait en moi et je lisais en elle. C'était comme une évidence notre relation. Alors on a prit le temps de discuter et pour une fois, j'ai appris à écouter. Je comprenais tout ce qu'elle avait vécu même si pour moi, son choix restait le pire qu'elle aie pu prendre tout au long de son existence. C'est impossible. On ne peut pas se concentrer sur une seule personne tout au long de notre chemin. On a besoin de voir d'autres visages, d'en apprendre sur l'humain mais surtout de partager avec son prochain. Cela peut vous faire rire et même si je ne suis pas le plus sociable qu'il y a dans l'université ou même dans le monde entier. Dans le fond, je ne perds pas les bases de la vie qu'à souhaiter m'inculquer ma mère. Elle me voyait tellement parfait et elle souhaitait tant me protéger que cela reste imprégner. A la surface, cela ne se voit pas, se serait trop facile et il faut savoir qu'on ne peut quand même pas aimer tout le monde. Seulement, quand je me donne c'est à du deux cent pour cent et plus que tout, elle m'avait manqué, je souhaitais la retrouver. Depuis, on avait repris l'habitude de trainer ensemble et de retrouver nos anciennes manières. Comme si je m'étais retrouvé aussi à travers elle. Ebony rassemble de vieux souvenirs de mon passé et je ne peux pas oublier qu'elle fut là lorsque ma mère s'est éteinte, si douce comme une bougie où il n'y a plus de cire. Elle était là. Elle a su sans que j'ai eu le besoin de lui parler.. C'est quelque chose d'inexplicable, c'est nous. Cependant cet été eu son lot de moments durs. Surtout quand je passais ce coup de fil et qu'elle ne décrochait pas. Reagan vivait sa vie à du cent à l'heure. Elle savait que chaque minute nous était comptée et elle ne les laissait pas filer. Au bout du monde, je ne sais sur quel continent, elle était partie montrer au monde entier ce que la petite Barckley avait dans le sang..

C'est dingue comme cette partie de moi pouvait me bouleversée. Reagan était à la fois ma force mais aussi ma faiblesse. Je ne sais quelle explication collerait à cela mais je ne peux pas le renier. Elle est tout ce que j'ai de plus cher. Cette petite blonde au sourire angélique est mienne et ça personne ne pourra me l'enlever. Depuis toujours, j'ai pris la place qu'elle avait tant besoin de voir remplir. Je la protégerais jusqu'à mon dernier souffle. Je l'aimerais jusqu'à ce mon coeur cesse de battre. Je la défendrais corps et âme s'il le fallait. Il n'y a aucune explication à ce que une soeur et un frère comme nous deux, peuvent partager. Alors la savoir loin de moi, me creuse cette cicatrice un peu plus chaque jour. J'y ai pensé chaque jour chaque nuit. Lorsque je rentrais et que je voyais sa photo sur la commode. Son sourire, son regard, sa personne me manquait démesurément. Seulement, elle sait comment je suis et même si je l'aime plus que personne, jamais je lui dirais mes plus profondes pensées. Jamais, elle ne saura qu'elle m'a manqué ou jamais je n'aurais laissé un message vocal en la rappelant à l'ordre juste parce que j'en avais besoin. Alors à chaque fois que j'entendais son répondeur, je me demandais ce qu'elle pouvait bien faire. Est ce qu'elle était sur scène ? Ou a une soirée où elle avait été particulièrement conviée ? Est ce qu'elle s'était endormie et qu'elle ne l'entendait pas sonner ? Je ne savais pas mais j'aurais tellement donné pour avoir plus souvent de ses nouvelles. Je lui laissais alors un petit, en lui répétant de bien faire attention à elle mais de profiter car ce n'est pas tous les jours noël. J'espérais juste qu'elle était parfaitement épanouie et que rien de grave lui était arrivé. Je comprenais qu'on pouvait être fan de ma moitié. Après tout, ça reste une Barckley dans l'âme. Je souriais et lui racontais un peu ma vie, lui disant que tout allait bien ou que j'avais passer la journée avec papa et qui lui remettait bien le bonjour. Puis je raccrochais et ma seule envie était de la rappeler. Surtout dans les moments où mon moral filait au plus bas. J'étais même prêt à prendre l'avion pour la retrouver. Juste même la voir quelques minutes et la serrer prêt de moi. J'en rêvais et je ne voulais pas me l'avouer; lui avouer. Je tenais à garder l'image de l'homme fort et dur qu'elle devait avoir de son grand frère. J'avais tenu le coup et même si on s'était quelques fois sur ces trois mois, elle me manquait toujours. Nos moments, nos fous rires n'avaient pas été si longs que je l'aurais espéré mais j'en étais déjà comblé. Je me suffisais à ce qu'elle me donnait car je savais qu'à côté de ça, elle vivait pleinement son rêve de toujours et j'en étais fière. Reagan est une fierté pour moi. Aujourd'hui, j'avais cours. C'était ma plus grande journée de la semaine et il me fallait beaucoup de courage. Chose que je n'avais pas. Alors je me levais quand même quand j'entendis Calla claquer la porte. Elle était partie aux aurores et je m'étais forcé à lever la tête de l'oreiller. Sinon je ne risquais pas de montrer le bout de mon nez en cours de littérature et ce n'était pas le comportement que j'avais promis d'avoir. Je voulais recommencer cette année du bon pied et même si certains disaient que j'étais riche donc je ne manquais de rien. D'autres se demandaient même pourquoi je venais perdre mon temps ici alors que je pouvais suivre le tracé de mon père. Sauf que je ne suis pas lui et j'ai vraiment envie d'en apprendre plus sur ma passion secrète. Je me levais donc et trainais les pieds pour aller à l'université. Même si je n'avais pas un grand trajet à faire jusque là, je ne perdais pas une seconde.. J'enfilais un jeans et une chemise. Par dessus, j'avais pris ma veste en cuir et j'avais claqué la porte derrière moi. Une centaine de choses me tournaient en tête. Me disant, allais fait demi tour, demain ça ira mieux. D'un autre côté, la bonne partie de moi m'obligeait à avancer et je continuais donc de me rendre à Berkeley. Passant le premier pas de l'entrée, je compris que ma soeur devait être revenue. Je remarquais Jagger au loin dans le couloir avec une foule de personne qui l'entourait et surement pour savoir comment avait été la rentrée. Je continuais donc mon chemin et entrait dans la classe. Quand je remarquais le prof qui s'y tenait, j'eus du mal à comprendre. Où était le prof de littérature ? Faisant marche arrière, je me demandais si on était bien jeudi. Alors oui, on était bien jeudi mais j'avais du manquer quelque chose. Changement de local ? changement d'horaire ? Bonne question. La force me manquait et l'envie n'était pas en majorité. Naturellement, je déambulais dans les couloirs quand je croisais un regard. Calla semblait aussi perdue que moi et vu qu'on ne se voyait pas tant que ça, on s'était dis qu'on pouvait aller déjeuner. Elle voulait aussi se faire pardonner pour la semaine passée quand elle avait fini mes céréales préférés. C'est ça la colocation. Même si dans le fond, je ne lui en voulais pas. Je me laissais tenter par l'idée d'aller boire un bon cappuccino avec un petit croissant.

Agréable moment. Du coup, je ne voulais plus retourner en cours et je décidais de retourner chez nous. En arrivant sur le palier, je mis un temps pour ne pas changer à trouver mes clés. Sauf que quand je plaçais la clé dans serrure, je remarquais que la porte était déjà ouverte. Calla m'avait battu à la course à pied et elle avait également changé d'avis pour les cours ? Pas la moindre idée mais j'étais certain qu'en passant le pas de la porte, j'en saurais davantage. Peut être que simplement, j'avais oublié de la refermer par inattention, avec la tête que je me payais ce matin, la situation ne m'étonnerait pas. Je déposais mes affaires et rentrais petit à petit. Lorsque je sentis une présence. Seulement avant que je ne puisse me retourner, elle était déjà sur moi. « Devine qui c'est ! » Cette voix, je l'avais entendu sur toutes les ondes. Je pouvais la reconnaitre entre mille. Elle était d'abord la mienne avant d'être aujourd'hui, la super star de tout le monde. A l'intérieur de moi, c'était l'apothéose car Reagan était juste derrière moi et que ma seule envie était de la serrer contre moi. Cependant, j'allais minimiser mes émotions et faire le grand frère qui en voulait à sa petite soeur car elle n'avait pas pris plus de temps pour me donner de ses nouvelles ou peut être que j'en demandais de trop.. « Une vilaine fille qui mérite une grosse punition. » Même si sur mon visage, le sentiment se lisait facilement. J'étais heureux de l'avoir près de moi. Je la sentis s'élancer et m'agripper à moi. Malgré le fait qu'on soit devenu de parfait adulte, on était ensemble de grand enfant. « Tu as bien fait. Même si je ne suis pas habitué à rentrer et à te voir là devant moi. La nouvelle star de l'été. » Je devais m'en douter. Reagan aimait les surprises alors qu'elle savait parfaitement que ce n'était pas mon goût. Le stress, l'air surpris et tout ce qui pouvait en découler ça me foutait toujours dans un sale état et surtout si je le savais à l'avance. Je me demandais quand ça allait arriver, l'impatience est l'un de mes plus grands défauts. Sauf que dans cette situation, je me disais que ça en valait la peine. Je pouvais voir ma petite soeur de mes propres yeux et voir le sourire qui se dessine sur son visage. Quand elle évoquait Calla, je retrouvais ma soeur. Toujours aussi curieuse lorsqu'il s'agit de ma vie. Je ne vais pas lui jeter la pierre car c'est un peu mon cas quand il s'agit des garçons qu'elle fréquente. Je fais un peu ma propre enquête. Je lui fis alors un signe de la tête, lui faisant comprendre que je lui en parlerais. « POUUUH ! Comme t'es beau gosse ! Toi t'as au moins une gonzesse ! Crache le morceau Barckley bis ! » Comme elle avait bon goût ma mini moi. Elle me trouvait toujours le plus beau, le plus mieux. Ouais, je suis le numéro un dans le coeur de la petite blonde et ça me rassure comme ça, elle ne cède pas cette place à n'importe qui ou à quelqu'un qui pourrait la blesser sans même avoir le moindre remord. « Et non petite fouine, ton frère reste un coeur à prendre et je te rappelle que tu es la Barckley bis. C'est moi le plus grand, le plus fort. » ajoutais - je, sourire sur le bout des lèvres. « Après je te ferais un bisou pour me faire pardonner mon manque de présence... » Je la tenais pour qu'elle reste agrippée à mon dos. J'avançais jusqu'à ma chambre, la tenant toujours comme si on avait cinq ans. Je la déposais alors sur mon lit de façon assez dynamique. Je n'allais pas la ménager après tout, elle aurait du faire son devoir de soeur et me donner plus souvent des nouvelles d'elle et non en apprendre par la télévision. Je la regardais dès à présent, droit das le regard. Elle semblait si heureuse, si épanouie qu'elle arrivait à me faire ranger ma rage ou l'inquiétude que j'avais pu vivre ces derniers temps à son égard. « Un bisou ne suffirait pas. Tu sais avec papa, on s'est fait grave du soucis. » Je rajoutais l'intervention de mon père car comme ça, je passais moins pour le grand frère lourd et inquiet que j'avais pu être. « Allais raconte moi, histoire de faire passer ma colère et voir si je peux te pardonner. Comment s'était ? Je t'ai manqué ? » me plaçant à ses côtés sur le matelas de ma chambre. On était réunis et je comptais pas la laisser filer aussi vite qu'elle était arrivée. C'était mon moment à moi là, j'avais besoin de l'entendre parler, de me raconter et de savoir ce qu'elle a vécu loin de sa meilleure partie, de son brother.
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