the great escape
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❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent

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❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent Empty
MessageSujet: ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent EmptyMer 28 Déc - 0:39

    sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis;;
    jodie & trent And the battle's just begun. There's many lost, but tell me who has won ? The trenches dug between our hearts. And mother's children, brothers, sisters torn apart. Sunday, bloody Sunday. Sunday, bloody Sunday. How long, how long must we sing this song ? How long ? Tonight we can be as one. Tonight, tonight. ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me.❞ ferrari-buckley
Trent attrapa le post-it qu'il avait laissé en évidence une semaine au paravent sur son bureau. Il le regardait en fronçant des sourcils. Il n'était pas obligé d'y aller après tout, si ? Il n'avait aucune obligation envers qui que ce soit. Et pourtant Trent savait qu'il allait s"y rendre. Se rendre à cette soirée organisée par on ne sait trop qui. Ce genre de soirée organisée dans le seul but d'en mettre plein la vue à toutes les personnes qui ont été invitées. Trent avait toujours détesté ce genre de soirée. Il ne voyait pas l'intéret de s'y rendre. Tout le monde s'y ennuyait toujours à mourir. Il y avait de la bonne bouffe mais trop manger paraissait déplacé ou malpoli. Tous les invités avaient le compte en banque rempli à rabord, et la majorité étaient des couples avec un très grand équart d'age. La musique était à chier, et les gens étaient encore plus snob que la famille de Trent. La seule chose qu'il aimait dans ce genre de soirée, était les boisson qui y étaient servies. Que ce soit le champagne, le vin ou les cocktails, on ne pouvait jamais être déçu. Mais s'il avait voulu passé sa soirée à boire, Trent serait allé dans un bar d'étudiant, et non pas dans l'une des plus luxueuses maisons de San Francisco. Il y a une semaine de ça, le père de Trent l'avait appelé pour l'inviter à une soirée organisée par une de ses amies de travail. Alors que ça faisait bientôt un an qu'il ne s'était pas adressé la parole, le père Ferrari n'avait pas trouvé mieux de dire à son fils qu'il fallait se mettre à changer d’attitude et d'arrêter d'être égoïste. Ça n'est pas comme cela que nous t'avons élevé ta mère et moi. Si tu veux qu'on te prenne pour un adulte, agit comme tel. Lui avait-il dit après que Trent ait refusé l'invitation de son père. M. Ferrari avait tout de même réussit à obliger Trent à écrire l'adresse de la soirée quelque part avant de raccrocher le combiner. La conversation n'avait pas été bien longue, et pourtant Trent avait mis du temps à s'en remettre. Il s'était demandé si la situation s'arrangerait un jour entre lui et son père. Il se doutait que s'il l'avait appelé, c'était que sa mère avait du insister - et pas qu'un peu - pour qu'il le fasse. Et il savait que même s'il allait à cet évènement, cela ne changerait rien à sa relation avec son père. Trent avait fini par jeté le papier sur lequel il avait écrit l'adresse de la maison. Et pourtant il le tenait maintenant entre ses doigts. Une semaine plus tard, il en était toujours au même point. Rien de magique la-dedans, juste de l'hésitation. Il aurait bien appelé sa mère, mais il savait déjà ce qu'elle allait lui dire. Que s'il voulait arranger quoi que ce soit, il fallait avancer plutôt que de rester a bouder chacun dans son coin. Trent soupira un grand coup. Il était seul dans sa chambre. Le Squatter gamma qui logeait avait lui avait du sortir, ou bien était-il partit dans une autre chambre. Trent ferma les yeux un instant, et sourit bêtement à l'idée de se retrouver à nouveau tranquille dans sa chambre. Mais son rêve s'acheva lorsqu'il rouvrit les yeux et aperçu l'affreuse valise de son camarade, que celui-ci n'avait toujours pas rangé correctement. Il soupira a nouveau, et regarda le post-it rose qu'il n'avait toujours pas laché. Elle n'allait pas durer toute la nuit cette soirée de toute façon. Et puis il pourrait toujours trouver un moyen de s'éclipser d'une manière ou d'une autre. Trent regarda l'heure. Il était 19h passé, et la soirée commençait à 20h. Il se leva rapidement, et fouilla dans son armoire. Il attrapa son pantalon en toile beige foncé, et une chemise. Après être passé rapidement sous la douche, Trent s'habilla en vitesse et sortit de la maison de confrérie des Delta. Il sauta dans sa voiture et - après avoir inscrit l'adresse dans son GPS - démarra.

Il n'y avait pas grand monde sur la route, et Trent réussit à arrivé autour de 20h30. Il était sûr que son père n'allait pas rater l'occasion de lui faire remarquer son retard mais bon. Au moins il était venu c'était déjà ça. Trent arriva devant une immense villa entourer d'un grand jardin dotée d'une pelouse parfaitement tondue. A quelques pas de là, on pouvait apercevoir la mer calme. Trent traversa le jardin pour rejoindre l'entrée. On lui ouvrit la porte et on lui indiqua où aller. Trent arriva dans une grande salle déjà bien rempli. Elle était séparée par une baie vitrée, qui était ouverte, et qui donnait sur une jolie terrasse face à la mer. Trent aperçu le bar dans un coin de la salle, et allait s'y rendre lorsqu'il entendit son nom. Il se retourna et rejoignit sa mère qui lui faisait signe de venir de l'autre bout de la pièce. Celle-ci souriait à pleines dents et s'empressa de déposer une bise sur la joue du Delta. « Je suis contente que tu sois venu finalement. Il fera sans doute tout pour prouver le contraire, mais ton père va être ravi de savoir que tu es là. » Trent lui rendit son sourire et hocha la tête. Même s'il n'y croyais pas vraiment, il avait envie d'y croire pour elle. Elle lui présenta les personnes avec qui elle parlait, et après avoir serré la main à tout le monde, Trent balaya la salle du regard pour chercher son père. Il l'avait fait venir jusqu'ici et voilà maintenant qu'il jouait à cache cache ? Il se dirigea vers le bar pour demander un verre au serveur, et sortit de la salle pour se rendre sur la terrasse. Il y avait presque autant de monde dehors que dedans grâce aux chauffaux qui avaient été installés sur la terrasse. Bravo l'écologie. Il faisait quand même un peu froid, mais Trent préférait se geler dehors, plutôt que d'attendre bêtement que son père daigne sortir de sa cachette. Il regardait les vagues au loin qui retombaient sur le sable, quand sa mère vint le rejoindre. Elle le pris par le bras et lui dit. « Huum, tu te rappelle de Jodie ? » Trent leva les yeux vers elle et fronça les sourcils. « Qui ça ? » Elle lui sourit. « Jodie-Elisabeth Buckley, la fille d'un des amis de ton père. Vous vous êtes déjà vu plusieurs fois il y a longtemps. Et bien elle est à Berkeley elle aussi, tu savais ? Enfin bon, elle est ici, je viens de la voir dans la salle principale. Tu pourrais aller lui parler. » Trent fronçait les sourcils en direction de la pièce intérieur. Bien sûr qu'il se rappelait d'elle. Ses parents la trouvaient adorables, et avaient toujours fait de petites allusions au fait que Trent pourrait la fréquenter. Comme avec Perdita bien entendu. Mais bon, l'avantage avec Perdita au moins, c'était qu'il l'appréciait un minimum. Jodie, il n'avait jamais pu la supporter. Pourquoi ? Il n'y avait pas vraiment de raison. Ils n'étaient pas du tout pareils. Et le fait que ses parents veuillent les casés ensembles lui donnait encore moins envie de la connaitre. Trent soupira. Il était sûr qu'elle n'était pas là par hasards. Les Ferrari avaient du planifier ça, c'était sûr et certain. Ils savaient que Trent était aller à Berkeley pour Victoria. Qu'il avait refuser de continuer ses études à Harvard bien que son père le lui oblige. Et c'était de là qu'avaient commencé toutes ses disputes. « Tu l'as fait exprès j'en suis sûr. » lui dit-il furieux avant de tourner les talons. Il entendit sa mère l'appeler derrière son dos mais ne se retourna pas. Elle voulait qu'il parle avec cette Jodie. Il allait parlait avec elle. Furieux, Trent rentra dans la pièce intérieur et chercha des yeux la blondinette. Oui c'était le seul souvenir qu'il avait de cette peste, ces cheveux blonds qui lui donnaient ce faux air d'ange. Il finit par apercevoir une jeune femme assise à une table entrain de parler à un homme. L'interlocuteur de Jodie quitta la table quelques secondes plus tard. Parfaite occasion. Trent se dirigea vers la table de la jeune femme, et en tout bon emmerdeur, il lui arriva derrière son dos pour lui dire. « Hé bien alors, tu es toute seule ? Les gens se sont enfin rendus compte de la garce qui se cache derrière ce visage innocent ? » Sans attendre une quelconque invitation, Trent s'assis sur une chaise à côté de la jeune femme.
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❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent Empty
MessageSujet: Re: ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent EmptyVen 30 Déc - 17:13

❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent Tumblr_lwv197sfop1r8bexxo1_500
Il n'y a que la haine pour rendre les gens intelligents. Qu’est-ce que je détestais ce genre de diner, ces soirée où tout le beau monde de San Francisco – sous-entendez des riches imbus d’eux même et qui dilapide leur argent en n’importe quoi – serait présent. En fait, ma présence était juste obligatoire parce que c’était l’anniversaire de ma mère. Et oui, Mrs Buckley fêtait ses 50 ans d’existence et mon père avait trouvé bon de lui organisé une fête. Chouette ! Comme si elle allait adorer le fait que tout le monde allait lui rappeler son âge, ma mère était une femme du monde et même si tout le monde savait qu’elle avait atteint le demi-siècle, elle ne voulait pas que ça se sache, elle se sentirait vieille, je la connais. Et puis, au final, si ça lui plaisait pas, mon père ferait l’outré deux minutes et puis, il dirait que ce n’est pas grave, qu’il se rattrapera une prochaine fois. Après tout, l’anniversaire de maman n’était qu’un prétexte à une énième démonstration de notre puissance, notre pseudo hospitalité et puis, si ça pouvait rapporter à papa un peu plus de notoriété et de voix pour les prochaines élections, c’était tant mieux qu’il dirait. C’est donc par obligation que j’avais dû enfiler une robe de couturier et des escarpins en ce soir du 28 décembre. Pas que je n’aimais pas m’apprêter, loin de là, mais pas pour ce genre d’occasion où j’allais devoir sourire et dire que je vais bien, que le monde tourne rond et tous des trucs aussi insignifiant que ça.

Debout dans mon dressing, je cherchais la robe adéquate pour la soirée. Mon choix se porta sur une robe bustier noire, courte et avec des poches. Pour donner une touche de couleur à l’ensemble, je misai sur une paire de Louboutin rose pâle. Choix fait, direction douche. Une demi-heure sous l’eau chaude me fit du bien. Une fois sortie, tout s’enchaina très vite. Séchage des cheveux, habillage, maquillage, parfum, bijoux. En 10 min, j’étais prête. J’étais devenue une pro dans l’efficacité au niveau de l’attention que l’on porte à sa personne, une vraie championne de la rapidité et du bon goût, enfin c’est ce que tout le monde disait. Toc, toc, toc. « Henrietta, ma chérie, il est temps de descendre, les invités vont bientôt arriver et tout le monde est déjà en bas. A vrai dire, il ne manque plus que toi. » Je tournai la tête vers maman. « Bien sûr, maman, j’arrive. Tu es sublime ce soir. » Elle sourit. « Merci, ma chérie, toi aussi tu es très belle. Tes cheveux en un chignon attaché façon négligé, c’est une coiffure qui te va très bien. » « Merci, maman. » Je me levai de devant ma coiffeuse et me dirigeai vers la porte. Le calvaire allait pouvoir commencer. Tout en grâce, je descendis l’escalier et rejoignis ma famille au salon. Quelques invités étaient déjà présents. Mes parents étaient en train de les saluer. Aussi loin que je me souvienne, je ne les avais jamais vus. « Oh, Henrietta, viens près de nous s’il te plait, nous aimerions te présenter quelqu’un. » J’obtempérai et me dirigeai vers mes parents. « Henrietta, voici Mr Fitzgerald, le directeur des librairies Fitzgerald’s Books. » « Enchantée, Mr Fitzgerald. » « Gaylord, je te présente ma fille, Henrietta. » « Tout le plaisir est pour moi, Miss Henrietta Buckley. » Je souris. On était parti pour une demi-heure de discussion, une demi-heure ennuyante où les hommes allaient parler politique, sport et livre. Certes, les bouquins m’intéressait, mais je n’en avais pas ouvert un autre que ceux de médecine depuis deux ans – enfin quatre ans, mais bon, c’est un détail – et je n’avais donc aucune idée des dernières sorties en date. Et ça allait être comme ça toute la soirée, mes parents allaient me présenter des gens que je ne connaissais pas, que je ne comptais pas revoir et qui avaient des métiers aussi inintéressant que les études que j’effectuais. Comme à chaque fois, la soirée allait être longue, très longue.

« Excusez-moi. » Formule de politesse passe partout qui permettait à tout le monde de s’éclipser sans dire la vraie raison de son départ précipité. Je me dirigeai vers le bar. « Un verre de champagne, s’il vous plait. », dis-je à l’homme préposé. Il me servit ma commande et je partis non sans l’avoir remercier. Je partis alors m’asseoir à une table, regardant le va et viens incessant des invités et des serveurs avec leurs plateaux remplis d’amuse-bouche ou de verre vide ou à moitié. Soudain, un jeune homme charmant vint me parler. Il ne me fallut que quelques secondes pour comprendre que c’était un fils à papa imbu de lui-même et voulant trouver une fille naïve à mettre sous ses draps. Je souris, répondis à toutes ses question et acquiesçai à toutes ses petites allusions sur ma beauté et tout ce qu’on pourrait faire tous les deux. Intérieurement, je priai pour qu’il se casse au plus vite. Soudain, l’occasion rêvée se présenta à moi. « Aaron, mon verre est vide. Pourrais-tu aller m’en chercher un ? » Le jeune homme, fière de son pseudo pouvoir et croyant qu’en me saoulant arriverait à ses fins, accepta sans rechigner. Je souris et le remerciai. J’attendis alors qu’il revienne. Malheureusement, alors que je pensais attendre seule, c’était sans compter la présence du seul être sur terre que j’avais du mal à supporter, Trent Ferrari. S’il avait été moins sûr de lui et arrogant, je pense que nous aurions pu nous entendre, sans prendre en compte le fait que nos parents avaient toujours voulu nous mettre ensemble aussi, mais là, son arrogance et son nombrilisme m’insupportait au plus haut point. Il s’avança alors vers moi et, sans déroger à son amabilité habituelle, me demanda si les gens avaient enfin compris quelle garce j’étais et donc si c’était pour ça que j’étais seule. Une garce ! Eh bien, il avait du culot ! Sortant mon plus beau sourire hypocrite, je lui répondis. « Bonjour, Trent. Moi aussi, je suis contente de te voir. Bien sûr et c’est pour ça que tu viens près de moi. » Il s’assit. « En quel honneur ? Mon visage d’ange si trompeur te manque-t-il temps que tu préfères passer ta soirée avec moi qu’avec la fille – une petite conne qui finira dans ton lit quoiqu’il arrive – d’un des invités ici présent ? »
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MessageSujet: Re: ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent EmptyDim 1 Jan - 14:20

    sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis;;
    jodie & trent And the battle's just begun. There's many lost, but tell me who has won ? The trenches dug between our hearts. And mother's children, brothers, sisters torn apart. Sunday, bloody Sunday. Sunday, bloody Sunday. How long, how long must we sing this song ? How long ? Tonight we can be as one. Tonight, tonight. ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me.❞ ferrari-buckley
Une belle entrée comme il les aimait. A peine assis, Trent avait déjà énervé la madame. Mais comme on dit, emmerdeur un jour, emmerdeur toujours. Il s'assit sans attendre que Jodie le lui propose - parce qu'il savait très bien qu'elle ne le ferait pas - avec un sourire au lèvre en attendant la réponse à sa première pique. Certes il y était allé peut-être un peu fort. Jodie n'était pas une méchante fille, et encore moins une garce, il n'avaient jamais pu s'apprécier c'était aussi simple que ça. Mais bon, il était vexé que ses parents lui fassent encore des plans aussi foireux - après tout, ils pensaient que Trent étaient encore avec Victoria, et pourtant ils essayaient de le caser avec quelqu'un d'autre - et énervé de s'être fait avoir aussi facilement, alors il fallait bien qu'il se venge sur quelqu'un ! Jodie lui adressa son plus beau sourire pour lui demander si elle lui avait manqué, et s'il préférait passer la soirée avec elle plutôt qu'avec une des compagnes - qui devaient avoir deux ans de plus qu'eux à tout péter - des riches hommes d'affaires qui étaient présents ce soir. Trent n'était pas contre cette option, mais bon si ça arrivait jusqu'à l'oreille de son père, ça n’arrangerait encore moins sa situation familiale déjà bien assez compliquée. Trent avait comme première règle d'or de toujours avoir le dernier mot. S'il se mettait à acquiescer tout ce que lui disaient les autres, il n'était plus lui-même. « Je t'avoue que j'hésite. Regarde celle-là » Lui dit-il en désignant une blondinette qui regardait un peu partout, aux bras d'un cinquantenaire plongé dans une discussion surement très intéressante. « Elle a l'air de s'ennuyer autant que toi. Je lui rendrais service si j'allais lui tenir compagnie ! » Il se tourna vers Jodie et lui lança son plus beau sourire. Même s'ils se détestaient, ils allaient pouvoir s'occuper à se lancer des piques toute la soirée au moins. C'était déjà mieux que d'écouter ses parents parler avec des inconnus de l'économie du marcher, ou des conneries du genre qui n'intéressaient en rien Trent. En temps normal, il aurait passé sa soirée à l'éviter, pour énerver ses parents. Mais il voulait montrer à sa mère qu'une pointe de maturité avait jaillit en lui, et qu'il n'était plus un gamin comme le voyaient encore ses parents. Trent en avait marre que son père le trouve immature et incapable de prendre de bonnes décisions. Il avait 21 ans et il ne lui faisait toujours pas confiance. Pourquoi ? Parce qu'il passait son temps à coucher avec n'importe quelle pinbèche, et qu'il avait quitté Harvard pour rejoindre la pseudo femme de sa vie. Du moins c'est ce qu'il pensait lorsqu'il l'avait fait. Trent était allé à Harvard sous les ordres de son père et avait abandonné sa meilleure amie, avec qui il devait allé à Berkeley. Et au bout de deux ans, il s'était enfin décidé à la rejoindre à Berkeley pour la retrouver. Quand son père avait appris la nouvelle, il n'avait plus voulu adressé la parole à Trent. Et malgré les efforts de sa mère, la situation ne s'était pas améliorée. Ça faisait presque deux ans que Trent était à Berkeley maintenant. Cette histoire était passée depuis longtemps. Avec Jasmine, Trent ne pensait plus du tout à Vic, à toute cette histoire. Mais ce soir, en venant ici voir ses parents, toute cette histoire remontait à la surface.

Alors qu'il regardait Jodie dans le blanc des yeux en attendant que celle-ci lui réponde, il la vit lever les yeux au-dessus de lui et sourire. Avant même qu'il ne se retourne, Trent sentit un main se poser sur son épaule, et une eau de toilette vint remplir ses narines. Une eau de toilette qu'il aurait reconnu entre mille. Trent soupira. « Bonsoir papa. » Il lui aurait bien fait remarqué qu'il était là depuis une demi-heure et qu'il se demandait pourquoi il n'apparaissait que maintenant mais se contenta de le saluer. Pas de scandale en public, et encore moins devant Jodie, il ne voulait pas lui faire ce plaisir. « Tiens tu es venu finalement. Bonsoir mademoiselle Buckley, comment allez vous ? J'imagine que vous êtes venue avec vos parents, je ne les ai pas encore croisé. Nous avons du remuer ciel et terre pour que Trent mette les pieds ici. Vous le croyez ça ? Monsieur se fait désirer maintenant ! » Trent leva les yeux au ciel sans rien répondre. Son père avait toujours sur faire preuve de sympathie devant les gens autre que la famille. Il ne voulait pas que tout le monde pense n'importe quoi à propos de lui et ses relation familiales, alors pour un soir, il jouait le jeu. Mais ça ne l’empêchait pas d'envoyer des piques à Trent. Que voulez-vous, tel père tel fils. « Comment va ta Victoria ? Tu ne l'as pas emmener avec toi, tu as déjà laissé tombé l'amour de ta vie ? » Lui demanda-t-il d'un ton moqueur. Bien sûr, il allait le lui reproché toute sa vie d'avoir suivit pour une fois son cœur et non les paroles de son père. « Non désolé de te décevoir nous sommes toujours ensembles, et elle va très bien. Mais je n'ai pas voulu lui faire endurer cette soirée. » Trent mentait complétement, il n'était plus avec Victoria, et à vrai dire, il ne l'avait jamais été. Celle-ci avait été incapable de lui pardonné et était partit sans même lui laisser un mot. Comme quoi l'histoire c'était répétée. Trent regarda Jodie attentivement en espérant que celle-ci ne dise rien à ce sujet. Il n'avait aucune idée de ce qu'elle savait à propos de lui, mais priait pour qu'elle ne sache rien de l'histoire, ou du moins qu'elle ne dise rien devant son père. S'il apprenait que son fils avait échoué lamentablement, il s'en donnerait à cœur joie de le lui rappeler tous les jours jusqu'à sa mort. Avec la simple phrase que tout le monde déteste. Une petite phrase composée de quatre mots seulement: Je te l'avais dit. Alors qu'il s’apprêtait à reprendre la parole, le père de Trent fut interrompu par un des invité, qui l'entraina avec lui. Trent reposa son regard sur Jodie qui n'avait toujours pas bougée. Il se demanda un instant si elle avait cru qu'il pourrait être avec une fille. Il n'était pas du tout le style boyfriend idéale, mais certaines personnes disaient que la maturité pouvait apparaitre si l'on se retrouvait avec la bonne personne. Trent pensa quelques secondes à Jasmine. Et si.. ? Non c'était hors de question, il n'allait pas se mettre à réfléchir comme une fillette de douze ans, il était quand même plus réaliste que ça. Il regarda la table pour chercher son verre des yeux quand il s'apperçut qu'il n'en avait toujours pas. Une bonne raison pour quitter la table. « Bon. » Dit-il en même temps de se lever. « Je vais aller me chercher un verre histoire de faire passer cette soirée plus rapidement. Amuse-toi bien ! » Lui lança-t-il accompagné de son plus beau sourire hypocrite. Il se retourna ensuite et rejoignit le bar pour commander la boisson la plus forte qu'ils avaient en réserve. Bien qu'il était persuadé que même avec ça, il allait mourir d'ennui avant la fin de la soirée.
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MessageSujet: Re: ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent EmptyMer 4 Jan - 0:13

❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent Tumblr_lx50elcUTu1qghy2po1_500
La femme peut parfois diminuer son amour, mais jamais sa haine. Trent et moi aurions pu être amis, mais le destin en avait décidé autrement. Depuis tout petit, on ne pouvait se supporter et nos disputes remontaient à tellement longtemps que je ne me souvenais même plus de comment elles avaient commencé. Si ce n’était que ça, ça aurait été parfait, on se serait haï jusqu’à la fin de nos jours ou on ne se serait pas adresse la parole, mais je me souviens que nos parents – nos pères surtout – voulaient nous caser ensemble, chose à ne surtout pas faire puisque ça attiser encore plus notre inimitié l’un envers l’autre. Enfin, tout ça remontait à loin et dans le cas présent, le jeune homme venait de s’asseoir sans que je ne le lui autorise et sa réponse à ma remarque concernant l’option « passer la nuit avec la femme d’un vieux pleins aux as » ne se fit pas attendre. Apparemment, le jeune Delta semblait intéresser par une petite blonde accroché au bras d’un homme qui pourrait être son père et qui semblait tellement intéressé par ce que son amour de mari racontait qu’elle regardait partout à la recherche d’un endroit où elle pourrait passer une soirée tranquille. Il n’avait pas tort s’il allait lui tenir compagnie, elle allait tout de suite arrêter de s’ennuyer. « Mouai, pas trop mal, mais si tu aimes vraiment les blondes, je te conseillerais celle-là. » Je lui désignais un mannequin, femme d’un ami chirurgien esthétique de maman. « Elle s’appelle Brittany, elle s’emmerde profondément et elle fait du 85D – enfin d’après ce que je vois – donc c’est plutôt une bonne proie, tu ne trouves pas ? » Je lui fis un grand sourire. Et oui, Dude, tu auras rarement le dernier mot avec moi, sache le bien.

Soudain, un homme arriva derrière Trent et lui posa la main sur l’épaule. Mr Ferrari en personne, quel bonheur ! Pour je ne sais quelle raison encore inexpliqué, mon père l’adorait, son plus grand ami disait-il. Personnellement, je pencherais pour son plus gros donateur, mais ça, c’était une autre histoire. Trent soupira et salua son père. Apparemment, il n’était pas très content de le voir. Affichant un sourire Colgate, j’écoutais ce que le père de mon tendre ennemi disait. Oh, il me salue ! Je lui rendis son salut de la tête pour ne pas l’interrompre et l’écoutai déblatérer sur ma venue et sur le fait que son fils se faisait désiré. « Bonsoir, Mr Ferrari. Bien sûr, ils sont d’ailleurs là-bas, près de la table de salon. Mon père est en train de discuter avec… » Je fronçai les sourcils et je me foutais de l’impolitesse de mon geste. « Il est en train de discuter avec le maire ? N’hésitez pas à les rejoindre, je suis sûre que papa serait très heureux de vous voir. Et puis, pour Trent, ne vous inquiétez pas. Le principal est qu’il soit finalement venu, n’est-ce pas ? Apparemment, votre pouvoir de persuasion est excellent. » Quel homme charmant ! Enfin, quand on le frottait dans le sens du poil. Après m’avoir répondu, l’homme d’affaire reporta son attention sur son fils. Cherchant du regard après Aaron, toujours coincé au bar, j’écoutai attentivement la discussion entre le père et le fils. Elle était forte enrichissante. Alors comme ça, Trent était avec une certaine Victoria. Et bien ! Il était temps que je l’apprenne. Même si je ne connaissais pas cette jeune femme, elle devait avoir beaucoup de courage pour supporter un être aussi ennuyeux que le fils Ferrari. Alors que ce dernier répondit à la pique de son père par la négative en lui affirmant que la seule raison pour laquelle l’inconnue n’était pas présente était le fait que mon ennemi n’avait pas voulu lui infliger cette soirée pénible – au moins, sur le coup, il avait été intelligent –, il coula un regard dans ma direction, attentif à ce que j’allais pouvoir dire. Mr Ferrari fit la même chose, essayant sûrement de trouver la faille dans la relation de son fils. « Euh…si je me souviens bien de ce qu’elle m’a dit, elle devait aller dîner avec ses parents ce soir, mais je n'en suis plus sûr. En tout cas, Mr Ferrari, ne vous inquiétez pas, votre fils est heureux, c’est ce qui compte, non ? » Priant pour que mon petit discours n’ait pas sonné faux, je souris. C’est le moment que Trent choisi pour se lever. Il prétexta une envie de boisson et souhaita la bonne soirée à son père, le laissant à mes bons soins. La poisse ! Qu’allais-je bien pouvoir lui dire ? « Je crois que je vais aller rejoindre votre père, Mademoiselle Buckley. Ce fut un plaisir de vous voir. » Apparemment, rien puisque, me baisant la main, le père de mon ennemi d’enfance tourna les talons en direction de Mr Buckley.

Je me mis à chercher le fils Ferrari du regard. Comme il l’avait dit, il était au bar. Déterminée à lui demander des explications, je me dirigeai vers lui, mes talons claquant sur le sol. Au passage, je croisai Aaron qui me tendit ma coupe de champagne. « Pas maintenant. », dis-je d’un ton sec. « J’ai d’autres chats à fouetter que tes tentatives minables de me mettre dans ton pieu. Va jouer avec une autre pimbèche qui sera plus encline à visiter tes draps que moi.Après tout, je ne suis pas la seule blonde de la soirée qui a attiré ton regard de chacal en manque de sexe. » Je laissai le jeune estomaqué et fonçai vers ma cible. « Tu m’expliques ? Qui est cette Victoria ? Et puis, au fait, merci de m’avoir laissée seule avec ton père. C’est un homme charmant, tu ne peux pas savoir oh combien je l’aime. » Je ne masquai pas le sarcasme de ma voix qui laissait trahir la pointe d’énervement qui était en train de naître en moi. Je veux bien être gentille, mais faut pas me prendre pour une conne. Comme il ne répondait pas, je secouai le bras du jeune Delta. « Grouille tes puces, je n’ai pas toute la nuit pour essayer de comprendre pourquoi j’ai dû inventer un prétexte à une fille qui n’en valait sûrement pas la peine puisque je ne la connais pas. » Ce n’était pas dans ma nature de me croire plus haute que tout le monde, mais là, j’étais légèrement énervé et les mots étaient sortis tous seuls.
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MessageSujet: Re: ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent EmptyJeu 5 Jan - 20:12

    sois proche de tes amis, et encore plus proche de tes ennemis;;
    jodie & trent And the battle's just begun. There's many lost, but tell me who has won ? The trenches dug between our hearts. And mother's children, brothers, sisters torn apart. Sunday, bloody Sunday. Sunday, bloody Sunday. How long, how long must we sing this song ? How long ? Tonight we can be as one. Tonight, tonight. ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me.❞ ferrari-buckley
Trent regardait la blonde que lui avait désigné Jodie. Celle-ci lui décrit la pauvre fille qui n'avait rien demandé, et Trent écoutait attentivement. Le delta se surpris même à rire à l'une des remarques de son ennemie jurée. Comme quoi critiquer les inconnus ça pouvait rapprocher n'importe qui. Mais hors de question de retourner sa veste, ennemi un jour, ennemi toujours. « Je ne savais pas que la fameuse mademoiselle Buckley faisait de l'humour ! » Lui lança-t-il histoire de montrer qu'il n'avait aucune intention de fraterniser avec l'ennemi. Mais de toute manière, Trent ne tarda pas à perdre son sourire. Le père Ferrari s'était enfin décidé à se montrer. Lui qui ne manquait pas une occasion de faire des remarques à son fils, il n'était même pas venu à l'heure pour voir si Trent serait en retard. A peine arrivé, que Trent souhaitait qu'il reparte. Il ne lui fallut que quelques secondes pour aborder le sujet sur lequel ils se battaient depuis 2 ans. Le sujet qui les avait encore plus éloignés qu'ils ne l'étaient déjà avant. Ce sujet qui ne se résumait qu'en un seul mot: Victoria. Bien entendu, il le prenait au dépourvu. Avec Jodie en face de lui, Trent n'avait aucun moyen de répondre à son père comme il savait si bien le faire d'habitude. Mais là, ils étaient à cette soirée débile, en face de l'Epsilon qui s'en donnerait à coeur joie de lui rappeler ce moment s'il tournait au désastre. Et puis il était là pour apaiser la situation, pour sa mère qui essayait tant bien que mal depuis quelques temps pour arranger les choses. Alors faire un scandale devant tout les convives n'était sans doute pas la meilleure des solutions pour arriver à ses fins. Jodie avait du tout de suite voir le malaise qu'il y avait entre lui et son père, malgré les faux sourires que son père leur adressait. Il était peut-être doué pour les affaires ou je ne sais quoi, mais jouer les gentils n'était pas du tout ça tasse de thé. A force de se faire passer pour le grand méchant loup, il y avait perdu sa vraie personnalité. Trent avait parfois l'impression que le père qu'il avait eut petit n'était pas le même que maintenant. Il se souvenait des après-midi passés avec lui à ne rien faire, des soirées qu'il passait avec lui à regarder la trilogie du seigneur des anneaux. Tous les souvenirs les plus niais et pathétiques qu'il avait en tête lui semblaient des rêves plutôt que des choses de son passé dont il se rappelait. Cela semblait tellement loin de la réalité que ça sonnait faux. Et bien qu'il connaissait le caractère de son père comme personne, il ne comprenait toujours pas pourquoi celui-ci avait réagit ainsi lorsqu'il lui avait annoncé qu'il quittait Harvard pour aller à Berkeley. Il aurait pu être vexé comme n'importe quel parent qui aurait trouvé cette idée idiote - ce qui était le cas - mais serait ensuite passé à autre chose. Après tout, c'est en faisant des erreurs que l'on apprend. Trent était conscient qu'il avait fait une erreur. Mais au fond, il était content d'être venu à Berkeley. Au moins, il avait pu passer à autre chose, et il avait même fait de belles rencontres - qui l'aurait cru ?

Pourquoi Victoria n'était pas venu ? C'était une très bonne question qu'avait posé la son père. Mais hors de question de lui dire la vérité. De lui dire que Victoria ne lui avait pas pardonné de l'avoir laissée sans un mot. Qu'elle était partie à son tour, sans doute une vengeance, les filles sont assez tordues dans leur genre, et Vic était sans doute l'une des pires. Trent n'en voulait même plus à son père de l'avoir obligé à aller à Harvard. ❝ Je veux le meilleur pour me succéder à ma compagnie, et pour être le meilleur, il faut être allé dans la meilleure université. ❞ Etait le seul argument auquel Trent avait eut le droit. Adieu ses projets avec Victoria, adieu Berkeley, Trent avait renoncé à tout. Et il lui avait fallut deux ans pour se décider à se bouger les fesses. Deux années à profiter de toutes les jolies étudiantes de Harvard. Trent en avait beaucoup voulu à son père, mais il s'en fichait maintenant, ce qui lui importait, c'était que son père ne faisait aucun effort pour lui pardonner. Il était quand même venir à cette soirée pour lui, mais il lui lançait quand même les hostilités des son arrivé. Au grand étonnement de Trent, Jodie courut à son secours. Celle-ci confirma le fait que Victoria était bien avec Trent, et qu'elle n'avait pas pu se joindre à eux. Trent la regardait et fronça légèrement les sourcils. Depuis quand était-elle gentille avec lui ? Son père finit par partir pour rejoindre celui de Jodie. De grands amis ces deux là parait-il. Depuis qu'il était tout petit, Trent devait se farcir Jodie pendant de loooongs déjeuners car leurs pères s'entendaient à merveille. Enfin bref, Trent hésita deux secondes sur le simple fait de dire merci à la blondinette, mais ce simple mot lui paraissait trop dur à prononcer. Il se leva et se dirigea vers le bar pour prendre le verre qu'il attendait depuis qu'il était arrivé. Mais à peine s'était-il levé, que Jodie l'avait rattrapé pour lui demander qui était Victoria. « Y a pas de quoi, et je suis ravis qu'il te plaise, mais si c'est ton style, tu devras pioché parmi les autres vieux débris qui sont ici car mon père est déjà pris. » Lui dit-il en plaisantant. Il n'avait pas du tout l'intention de lui raconter sa vie privée, déjà qu'il ne disait rien à ses amis, il n'allait pas se confier à Jodie Buckley. Celle-ci le pressa et lui dire qu'elle n'avait pas l'intention d'attendre toute la nuit que Trent crache le morceau. Trent soupira, il savait qu'elle n'avait pas l'intention de lâcher l'affaire. De toute façon, elle n'avait rien de mieux à faire que de l'ennuyer. « Je ne t'ai jamais demandé de me couvrir je te signale. Cette histoire ne te concerne en rien, alors occupe toi de tes affaires ! » Pourquoi les gens avaient-ils toujours envie de tout savoir ? Trent se fichait totalement de la vie des autres, ils ne posait jamais de question alors pourquoi les gens n'étaient-ils pas capable de faire la même chose en retour ? « Ca n'est pas ma copine, mais ça j'imagine que tu l'avais déjà deviné. » Lui dit-il plus calmement. Il pouvait peut-être faire un minuscule effort, ça remplacerait les remerciements. « C'est une bien trop longue et ennuyeuse histoire pour être racontée, alors tu devras te contenter de ça. » Il se tourna et attrapa le verre que le barman lui avait posé sur le comptoir. Il bu une gorgée et se retourna vers Jodie, en espérant que ce peu d'informations lui avaient suffis.
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MessageSujet: Re: ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent EmptySam 7 Jan - 12:12

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La haine rend plus fort, elle donne un courage et une détermination qui souvent échappent à l’amour. Je n’aimais pas critiquer. Critiquer, c’est être méchant avec l’autre. Je n’étais jamais méchante et dans mon cas, je préférai dire que je constate la nullité des gens. En général, c’est dans leur manière de s’habiller, mais ici, c’était leur nullité tout court. Brittany était une pimbèche, ça se sentait à des kilomètres à la ronde. En gros, cette fille était taillée spécialement pour mon ennemi de toujours. D’ailleurs, après un petit rire, Trent me fit une réflexion concernant mon humour. Apparemment, il ne savait pas que je pouvais être drôle. Ah la bonne blague ! « Oh, mais tu sais, ça n’a rien de drôle, c’est la réalité. Cette fille est une pauvre cruche sûrement Miss Iowa 2006 que le pauvre docteur Nelson a dû opérer des seins pour qu’elle puisse tenter sa chance à un shooting en sous-vêtement. Il est tombé amoureux d’elle, elle est tombé amoureuse de lui – ou plutôt de son argent – et ils sont ensemble depuis deux mois à tout casser. » J’inventais sûrement, mais elle avait bien le physique qui allait avec le parcours que je venais de lui donner donc ça ne dérangeait personne. Et puis, elle n’entendait pas donc elle s’en ficherait sûrement. Des Brittany, il y en avait des dizaines à cette fête dont l’ambiance me pompait déjà l’air et l’arrivée du père de Trent n’arrangea pas l’histoire. Le père et le fils, deux hommes que je détestais autant l’un que l’autre. Enfin, ce n’est pas que je détestais le père de mon ennemi d’enfance, mais l’ami de mon père avait cette présence que je ne supportais. Il avait l’art d’arriver toujours au mauvais – ou de son point de vue, sûrement au bon – moment comme si c’était lui qui avait tout organisé. Heureusement que dans la famille Ferrari, la mère du Delta sauvait l’affaire. Quelle charmante femme ! Je l’appréciai beaucoup et en plus, niveau mode, elle avait beaucoup et était toujours de bons conseils. J’étais plus qu’heureuse que maman et elle soient amies, elles sont faites pour s’entendre. Enfin, pour le moment, on avait droit à son mari. Pour être honnête, je me serais bien passée de le croiser, mais il était là, me parlait alors autant faire comme si ce qu’il disait m’intéressait. Ce qui n’était pas du tout le cas puisque nous parlions exclusivement de Trent, après c’était son père, je comprenais. Soudain, alors que je venais de lui trouver une excuse pour sa pseudo copine – d’ailleurs, comment avait-il pu avoir une copine, quelle fille avait pu se laisser prendre au piège du jeune homme ? –, le goujat se leva et me laissa seule avec son père, l’être le plus intéressant en matière de discussion que je connaisse. Heureusement pour moi, sa présence ne fut que de courte durée puisqu’il rejoint mon père et le maire un peu plus loin, près de la table du salon.

Légèrement énervée, je me mis en quête d’obtenir des informations sur la dite Victoria et après avoir rembarré le pauvre Aaron qui m’avait si gentiment apporté un verre, je fonçai sur mon ennemi juré et lui demandai de m’expliquer non sans lancer au passage que son père était un être tellement charmant que ça avait été gentil à lui de me laisser à ses bons soins. Il me répliqua que si Mr Ferrari était tellement à mon goût, je devrais me contenter d’un autre invité puisque le père de Trent était déjà marié. Mais quel humour ! Je suis explosé de rire. « Oh, tu sais, je préfèrerais le laisser à ta mère. La pauvre, je la pleins déjà en temps normal avec toi, je ne vais pas aller lui piquer son mari. Et puis, tu sais, je préfère les jeunes, ils sont plus mon style. Les vieux, pas trop mon truc et leur richesse, je ne suis pas Picsou et je n’en ai pas besoin donc je ne profiterais pas d’un pauvre invité ici présent. Je n’ai pas, contrairement à toi, de pulsions à assouvir. » Je bus quelques gorgées de champagne. Espérons seulement que ce con d’Aaron n’ait rien mis dedans pour que je me sente mal. Je remarquai alors que Trent ne m’avait encore rien dit sur son histoire avec la jeune femme que j’avais du couvrir quelques secondes plus tôt alors, j’insistai. Il répliqua qu’il ne m’avait jamais demandé de le couvrir et que ce n’était pas mes oignons même si j’avais pu remarquer que ce n’était pas sa copine. Eh oh, c’était qui qui s’était retourné vers moi avec, dans les yeux, cette lueur d’espoir me suppliant de ne pas faire de bêtises ? Cependant, avant que je ne lui réponde, il me dit quand même que c’était une histoire trop longue et trop ennuyeuse et que je devrais me contenter de ça. Ah ben, c’était mal me connaitre très cher. Si tu croyais vraiment que dire trois mots sur une histoire qui avait l’air d’avoir duré un bon moment était suffisant, tu te mettais le doigt dans l’œil jusqu’au coude. « J’avais cru comprendre qu’elle n’était pas ta copine, ça oui, mais apparemment, ton père n’est pas du même avis. Et puis, tu comptais que je fasse quoi ? Ton père me fixait en attendant une réponse et toi, t’avais le regard d’un petit garçon apeuré qui croyait que j’allais tout foutre en l’air. Je ne suis pas le genre de fille à sourire et à faire comme si de rien était. Et puis, avoue un peu que je t’ai sauvé la mise, ton père va sûrement te laisser tranquille un petit moment et pour te faire pardonner, je te propose de me raconter en détail – et oui, ce n’est pas avec trois petits mots que tu vas calmer ma soif de connaissance – qui est cette fameuse Victoria. Tu me connais assez – ou pas – pour savoir que je ne te lâcherais pas tant que je n’aurais pas entendu le fin mot de cette histoire donc t’as plutôt intérêt à coopérer. » Je le regardai prendre le verre que lui tendais le barman et le fixai d’un œil suppliant, espérant qu’il allait céder à ma demande. Je voulais savoir ce qu’il s’était passé avec cette bonne femme pour que son père en parle encore aujourd’hui avec ce ton à la fois dur et dépité.
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MessageSujet: Re: ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent EmptyLun 16 Jan - 20:29

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    jodie & trent And the battle's just begun. There's many lost, but tell me who has won ? The trenches dug between our hearts. And mother's children, brothers, sisters torn apart. Sunday, bloody Sunday. Sunday, bloody Sunday. How long, how long must we sing this song ? How long ? Tonight we can be as one. Tonight, tonight. ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me.❞ ferrari-buckley
Fuyez un ennemi qui sait votre défaut avait si bien dit Corneille. Jodie et Trent, c'était un peu comme Jack Sparrow et Barbossa, un peu comme le professeur X et magneto, comme Batman et le Jocker, comme Staline et Churchill, comme Blaire et Jenny, comme Sarouman et Gandalf. Et il avait fallu que le père de Trent vienne l’embarrasser devant Jodie. Comme si devoir supporter une soirée avec elle pour faire plaisir à sa mère n'était pas suffisant, il fallait en plus que la blonde vienne l'emmerder avec des histoires qui ne la concernaient en rien. Non mais franchement, de quoi elle se mêlait celle-là ? Sous prétexte qu'elle avait aidé Trent a se débarrassé de Victoria, il fallait qu'il lui raconte toute son histoire avec la brunette ? Ah non ça hors de question, elle n'était pas prête d'entendre un seul mot de ce qui avait pu se passer entre lui et Victoria. Aucune chance qu'elle arrive à lui sortir les mots de la bouches. Elle avait beau être têtue, chiante et encore bien d'autres défauts de ce genre, Trent l'était encore plus, et la Buckley n'avait pas choisit le bon adversaire si elle voulait gagner une quelconque bataille ce soir. Trent ne voulait pas que Jodie pense qu'il était le genre de type a sortir avec des filles, ou encore pire, a en tomber amoureux. Il ne voulait en aucun cas ressembler à se genre de gars pathétiques, ceux qui savent dire des mots doux à leur chère et tendre, ceux qui tiennent la porte en sortant, ceux qui se lèvent en même temps que la demoiselle qu'ils accompagnent, ceux qui font des câlins pour un oui ou pour un non, ceux qui envoient des textos toutes les deux minutes pour savoir comment va leur petite amie. Non aucune chance que Trent ne ressemble à ça, il faisait tout pour ne pas ressembler à ce genre de type, et pourtant, il avait passé la nuit avec la belle Jasmine. Ils avaient couché ensembles, et c'est bien pour la première fois de sa vie, que Trent était resté pendant que Jasmine dormait. Non, il n'était pas partit comme un voleur comme il savait si bien faire la plupart du temps, il s'était contenter de se faire un café en attendant gentiment que la jolie brune ne se réveille. Qu'est-ce qu'il n'allait pas chez lui ? Il ne pouvait en parler à personne, ne demander l'avis de personne, Trent devait se débrouiller tout seul. Non pas pour préserver son image de Don Juan - si seulement ça n'était que pour ça ! - mais parce qu'il était bien trop têtu pour écouter les conseils de qui que ce soit, parce qu'il savait déjà ce qu'on allait lui dire et qu'il n'avait pas du tout envie de l'entendre. Et surtout parce qu'il savait qu'en parler rendrait tout ses sentiments bien plus réels qu'ils ne l'étaient déjà. Bien plus intense. Il savait qu'à partir du moment où il n'allait plus s'empêcher d'y penser, à partir du moment où il aura fait par de ses sentiments à voix haute, il sera fini. Il ne pourra plus faire semblant, il ne pourra plus essayer d'oublier. Parce que ses sentiments seront là, présents, et il ne pourra encore moins s'en débarrasser que maintenant. Alors quoi ? Trent était dans une impasse. Il lui était physiquement impossible de faire marche arrière, et ne voulait pas avancer pour voir ce que l'avenir lui réserver. Et aujourd'hui même, son père lui avait rappelé ses exploits sur le plan relationnel, l'erreur qu'il avait pu faire avec Victoria. Et en plus de ça, Jodie jouait les curieuses en lui demandant qui était la dite Victoria. Comme si elle s'imaginait qu'ils étaient amis. Ce serait bien une première ça ! Buckley-Ferrari ? Bien que ce soit le rêve de ses parents, Trent ne se résoudrait jamais à apprécier Jodie. Il était bien incapable de lui sourire sincèrement, il ne pouvait même pas la remercier quand elle lui rendait service tellement il était têtu.

Jodie répondit très vite à la remarque de Trent, non elle n'avait aucune envie de se caser avec le père Ferrari, et bien que Trent s'en doutait bien, il n'avait pas pu s’empêcher de faire la remarque. Toute méchanceté était bonne à lancer, non ? Ils n'étaient pas ennemis pour rien. « Oh, tu sais, je préfèrerais le laisser à ta mère. La pauvre, je la pleins déjà en temps normal avec toi, je ne vais pas aller lui piquer son mari. Et puis, tu sais, je préfère les jeunes, ils sont plus mon style. Les vieux, pas trop mon truc et leur richesse, je ne suis pas Picsou et je n’en ai pas besoin donc je ne profiterais pas d’un pauvre invité ici présent. Je n’ai pas, contrairement à toi, de pulsions à assouvir. » Trent s'efforça de lui sourire en se demandant si l'un des parents les regardait. On ne sait jamais, il ne valait mieux pas aggraver son cas, encore plus qu'il ne l'était déjà. Mais la blondinette était loin d'avoir le dernier mot. « Très marrant. Je te signale que mes parents vivent à Los Angeles. Donc ne t'inquiète pas pour ma mère, ce soir est le seul soir où elle aura à me supporter. Mais si tu veux mon avis, mieux vaut le fils que le père Ferrari. » Et ça n'était pas vraiment faux. Son père avait beau jouer les gentils auprès de tous ses amis ici présent, il n'était pas aussi agréable et souriant avec sa famille. Certes Trent n'était pas des plus aimable, mais il avait encore de la marge s'il voulait rattraper son père. Enfin bon, là n'était pas le sujet. La blonde repris aussitôt la conversation en essayant d'entraîner Trent à assouvir sa curiosité. Elle lui dit qu'elle lui avait sauvé la peau en disant à son père que Victoria était occupée et qu'elle n'avait pas pu venir ce soir. Ça n'était pas faux, mais Trent n'admettrai jamais qu'elle lui avait rendu service. Qui sait, fallait pas qu'il se sente obligé de lui rendre la pareille. Mais Jodie n'était pas de cet avis, celle-ci lui dit qu'elle méritait bien de connaître la vérité, et qu'elle méritait bien plus que les trois petits mots d'explication que Trent venait de lui accorder. « Jodiiiiiie tu m'ennuie. » Lui dit-il avec une voix de gamin pas capricieux mécontent. Ras-le-bol de cette soirée, de son père, de cette blondinette, et de tous les invités qu'il ne connaissait même pas. « Nous ne sommes pas amis, et je ne te dois rien. A la limite je veux bien dire merci, mais c'est le seul et unique mot que tu auras venant de moi concernant cette histoire. » Alors que Jodie le regardait droit dans les yeux, Trent détourna son regard et balaya la salle des yeux. « Et non, je ne te connais pas. Le peu de fois où nous nous sommes vu, nous l'avons consacré à s'engueuler plutôt que de partager nos histoires personnelles. Et contrairement à toi, je n'ai aucune envie que ça change. » Les seules fois où Trent voyait Jodie, ils passaient leur temps à se lancer des piques. Trent ne savait même plus pourquoi il se chamaillait sans cesse avec Jodie. Il avait complètement oublié la raison initiale de leur conflit, mais il savait par contre qu'il l'a détestait - ça, il ne l'avait pas oublié. Trent fini par retourner la tête vers Jodie qui le regardait d'un air noir, puis regarda à nouveau les invités dans la salle. Rien qu'à l'idée de passer quelques minutes à écouter leurs conversations sans intérêt, Trent mourrait déjà d'ennui. Il soupira légèrement histoire de montrer l'effort surhumain qu'il s'apprêtait à faire, puis posa son regard à nouveau sur Jodie. « Cette soirée m'ennuie encore plus que toutes les disputes que j'ai pu avoir avec toi réunies. Alors si tu as un truc intéressant à me raconter, je pourrais faire un effort pour t'expliquer qui est cette Victoria. Mais je te préviens d'avance, tu seras déçu de ta découverte. Cette histoire est plus pathétique qu'autre chose. »
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MessageSujet: Re: ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent EmptySam 4 Fév - 23:45

❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent Tumblr_lyhenlRrQq1qde9dro1_r1_500
La haine est toujours plus clairvoyante et plus ingénieuse que l'amitié. Je ne supportais pas ne pas savoir quelque chose qu’on m’avait mis sous le nez. J’étais comme les chiens devant qui on met un morceau de viande et qu’on leur interdit de toucher sous peine de s’en ramasser une. Trent n’allait pas s’en sortir comme ça, s’enfuir et faire comme si la soirée était finie, je ne le laisserais pas faire en tout cas. Je le suis vis donc, d’abord en rouspétant contre sa délicatesse envers la solitude dans laquelle il m’avait laissé. Mon meilleur ennemi avait de la répartie et sa réponse ne se fit pas attendre. Il cloua le bec quelques instants en me disant que ses parents vivaient à Los Angeles donc que sa mère n’avait pas vraiment le loisir de l’avoir dans les pattes puisqu’il n’était jamais là. Il ajouta pour terminer son intervention qu’il valait mieux le fils que le père d’après lui. « Ta mère a bien de la chambre de vivre à LA alors. Franchement, je ne sais pas comment on peut supporter quelqu’un comme toi. Tu es tellement…tellement insupportable. Regarde-toi » Je fis un geste de la main vers Trent. « Je ne sais pas comment tu peux te supporter toi-même. Et pour ton père, c’est toi qui le dis. Je suis sûre que la moitié de la population le préférerait à toi. Personnellement, autant le père que le fils, je ne sais pas comment je fais pour vous supporter. » Oh, ce n’était pas que je détestais la famille du jeune homme, mais c’est que j’avais toujours eu un peu de mal à supporter les individus mâle chez les Ferrari. Autant la mère était un être exceptionnel, une personne formidable que je pourrais faire connaître à la planète entière, autant Trent et son père étaient des personnes avec qui j’avais toujours eu plus de mal. Ils étaient d’origines italiennes et avait ce petit truc typiquement masculin et typiquement issu du pays en forme de botte, cette petite chose qui avait le don de m’exaspérer. Par politesse et parce qu’il était un très bon ami de mon paternelle, j’avais toujours été correct avec l’homme d’affaire, mais son fils et moi, c’était une autre histoire et ce n’était pas prêt de changer. Notre conversation au sujet de Victoria montrai bien notre tendance à la haine mutuelle. Alors que je le forçais à me révéler tous les détails à propos de cette histoire, l’étudiant me sortit son air de petit garçon fâché et pas du tout prêt à me dire quoi que ce soit, affirmant que je l’ennuyais. Il exagéra par la même occasion le fait que je l’emmerdais bien avec ma curiosité. « Oui, je sais, mais je suis faite pour ça. Te faire chier, ça m’amuse. » Je lui décochai le plus beau des sourires. Je ne le laisserais pas quitter la demeure sans qu’il m’ait expliqué ce qu’il s’était passé avec cette jeune femme. Malheureusement pour, j’avais beau lui lancer des piques et le supplier, ça ne marchait pas puisqu’il me dit encore une fois que nous n’étions pas amis et qu’à part un merci, je n’étais pas digne d’avoir des explications de sa part sur cette histoire. Je soufflai. Il commençait à me gonfler à pas vouloir lâcher un mot sur Victoria et ma curiosité ne faisait qu’augmenter tant qu’il ne me répondait pas. Je fixai Ferrari dans les yeux, mais lui préféra tourner la tête. Mais qu’est-ce que c’était que cette histoire pour qu’il n’arrive même pas à soutenir mes yeux bleus océans. Il ajouta, alors que je me taisais, qu’il ne me connaissait pas et que ce n’était pas dans nos habitudes de discuter de notre vie privée puisque la plupart du temps, on passait nos rencontres à nous engueuler. « Ah, mais moi non plus ! Ce n’est pas parce que tu le laisses aller une fois à me raconter un truc que ce sera comme ça à chaque fois. Je suis curieuse, mais je peux très vite oublier. » Enième invitation – et sûrement dernière – aux confidences. J’en avais marre d’attendre qu’il daigne lâcher un peu de lest. On avait beau se détester, on avait quand même le droit de se parler en adulte responsable quelques fois au lieu de continuer à se chamailler comme deux enfants. Soudain, il reporta son attention sur moi. Mon regard noir en disait long sur ce que je pensais, mais je ne m’attendais pas à la bombe qui allait sortir de la bouche de mon plus vieil ennemi. Alors il acceptait vraiment de me raconter le fin fond de cette histoire avec la jeune femme ? Eh bien, quel courage, Trent ! Je sens que ça va être riche en émotion tout ça. Malheureusement, je déchantai très vite. Il voulait que je lui raconte un truc intéressant. Mais qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? Oui, j’avoue je suis blonde et alors ! A ma place, vous n’auriez pas compris non plus. Je fronçai les sourcils. « C’est bien tu fais des efforts, mais personnellement, je ne vois pas ce que tu veux dire par intéressant. Je ne verrais donc pas l’inutilité de me dire le genre de réponse que tu attends de moi. » Je me tus quelques secondes. « Et puis, non ! C’est à toi de commencer ! Je te signale que le chantage est en général une pratique interdite même si elle fonctionne très bien. »
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MessageSujet: Re: ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me ? ❞ ▬ jodie&trent EmptySam 25 Fév - 3:09

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    jodie & trent And the battle's just begun. There's many lost, but tell me who has won ? The trenches dug between our hearts. And mother's children, brothers, sisters torn apart. Sunday, bloody Sunday. Sunday, bloody Sunday. How long, how long must we sing this song ? How long ? Tonight we can be as one. Tonight, tonight. ❝ Do you really think that you're good enough for fighting me.❞ ferrari-buckley
Se disputer autour d'une centaine de personnes tout en restant discret c'était assez difficile. Les deux étudiants s’efforçaient d'afficher de beaux et grands sourires pour que personne ne se doute de rien. Mais avoir Jodie en face de lui - bien qu'elle ne soit pas moche du tout, bien au contraire - empêchait fortement Trent de sourire sans paraitre hypocrite. Elle avait toujours le dont de l'énerver, même lorsqu'il était de très bonne humeur. Mais bon de toute manière il était déjà à cran lorsqu'il était arrivé, alors Jodie ne lui avait pas complétement plombé sa soirée, juste encore plus qu'elle ne l'était déjà. La relation que Trent avait avec son père était bien trop complexe pour être expliqué. Et que sa pire ennemie - ici Jodie - voit l'une de ses plus grandes faiblesses n'arrangeait en rien Trent. Surtout que la blonde se montrait bien trop curieuse, et que Trent n'avait aucune envie de se confier à elle. Alors qu'ils se mettaient à parler de son père, Jodie finit par dire à Trent qu'elle ne pouvait pas le supporter, ni lui ni son père. « Ah ben c'est bon à savoir. » Trent buvait son verre à petites gorgées et regardait la pièce pour montrer son désintérêt total envers Jodie. Qu'elle ne puisse pas le supporter, il le savait déjà, et puis il s'en fichait éperdument ! Jodie continua son discours sur le fait que Trent devait être bien plus insupportable que son père. Il soupirait tout en levant les yeux au ciel. Comment pouvait-elle le savoir alors qu'elle n'avait pratiquement jamais parlé à son père. Et puis Trent était quelqu'un de très agréable quand il le voulait, il était insupportable seulement avec ceux qu'il n'aimait pas. En l'occurrence Jodie. « C'est bon, t'as fini ? Pas la peine de me démontrer par a+b que tu ne m'aime pas parce que je m'en contre fou. Et dis-toi que tu as autant de défauts que moi, si ce n'est plus. Tu ne peux pas t'empêcher de te mêler de ce qui ne te regarde pas. Tu es chez les espilons. Tu t'énerve au bout de quelques secondes. Tu joues les miss parfaites alors que c'est loin d'être le cas. Et la liste est encore longue. » Tout le monde avait des défauts, certains plus que d'autres, certains les caches mieux que d'autres, mais au final, personne n'est si différent que ça du reste du monde. La confrérie de Jodie, les Epsilons, avaient cette fâcheuse tendance à se prendre pour les rois du monde. Il étaient riches, avaient beaucoup d'ambition, jusque là ça va, mais sous prétexte qu'on les avait accepté chez les mauves, ils ne pouvaient s'empêcher de prendre tout le monde de haut, et ne se séparaient jamais de leurs airs hautains et arrogants. Trent n'avait rien contre les mauves, à part qu'il se demandait comment ils avaient pu accepté Jodie. Mais à bien y réfléchir ça ne l'étonnait pas. Elle avait le profil typique des membres de cette confrérie. Elle savait jouer les dames charmantes quand il le fallait, et les garces hautaine lorsqu'elles en avaient besoin. Jolie, friquée, la petite avait tout ce qu'il fallait pour faire partit de la confrérie. « Oui, je sais, mais je suis faite pour ça. Te faire chier, ça m’amuse. » Jodie affichait un grand sourire narquois. Niveau maternelle, oui ils en étaient encore là. Alors qu'ils étaient tous les deux dans des études supérieurs dans une université prestigieuse, Trent et Jodie ne pouvaient s'empêcher d'agir comme des gamins lorsqu'ils se voyaient. « Arrête de sourire comme ça, t'as l'air encore plus bête que d'habitude. » Niveau maternelle je vous ai dis, ça ne voulais pas plus haut. Mais c'était toujours marrant d'ennuyer la blondinette. Trent s'attendait presque à une réponse du genre "Je fais c'que je veux" accompagné d'un tirage de langue. Mais bon, ils étaient tout de même entourés d'invités tout aussi coincés les uns que les autres, il fallait bien se tenir.

Alors qu'il lui expliquait qu'il n'avait aucune envie de faire de trêve ou quoi que ce soit qui puisse y ressembler, Jodie approuva ce qu'il disait et se justifia en disant qu'elle était tout simplement curieuse. Tiens, c'était bien la première fois qu'ils étaient d'accord pour quelque chose ! Alors que Trent allait répondre à la jeune femme, une légère musique retentit dans la salle et petit à petit quelques invités se mirent à danser. Tournant légèrement la tête vers ses parents, il voyait que sa mère le foudroyait de regard, et Trent savait ce qu'elle attendait, qu'il invite la jolie Jodie à danser. Mais il n'avait aucune envie de danser avec elle. Ils allaient finir par s'entretuer au milieu de la piste à tout les coups ! Mais bon, c'était soit ça, soit entendre sa mère râler toute la fin de la soirée parce qu'il n'aurait fait aucun effort pour plaire aux hôtes de la maison. Trent lança un grand sourire à Jodie. « Tu m'accordes cette danse ? » Lui lança-t-il. Sans attendre de réponse, Trent attrapa la main de la blonde et l’entraina sur la piste de danse - si l'on pouvait appeler ça une piste de danse. Il attira Jodie rapidement contre lui. Il posa l'une de ses mains sur le bas de son dos, et de l'autre il pris la main de Jodie. Les deux commencèrent à danser au beau milieu de tout ces couples qui se formaient petit à petit. « C’est bien tu fais des efforts, mais personnellement, je ne vois pas ce que tu veux dire par intéressant. Je ne verrais donc pas l’inutilité de me dire le genre de réponse que tu attends de moi. Et puis, non ! C’est à toi de commencer ! Je te signale que le chantage est en général une pratique interdite même si elle fonctionne très bien. » Elle ne s'arrêtait donc jamais de parler ! Trent rigola silencieusement et tendis qu'il s'approchait de l'oreille de Jodie, il lui dit. « Ne fais pas l'innocente, je sais que tu as beaucoup de choses à me raconter. A commencé par un certain Sky Leroy. Hé oui les nouvelles vont vite tu sais. Petite cachotière, je ne savais pas que les deltas étaient ton genre. » Fier de son annonce, il continuait de danser tout en attendant la réaction de Jodie. Il savait pertinemment qu'il avait touché en plein dans le mille. Trent avait vaguement entendu parlé de cette histoire, par un ami d'ami d'ami qui les avait aperçut dans un café ou quelque chose dans le genre. En tout cas, avec ça elle devrait lui fiche la paix au sujet de Victoria ! Alors qu'il continuaient de danser, Trent marcha volontairement sur le pied de Jodie. « Oh, je suis désolé, vraiment. » Un ton ironique, un sourire mesquin, la partie venait de commencer.

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