the great escape
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•• tonight.uc pv Hèdy A-V.

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MessageSujet: •• tonight.uc pv Hèdy A-V. •• tonight.uc pv Hèdy A-V. EmptyLun 3 Oct - 0:23

underc.

Ridicule. Je trouvais cela profondément stupide de rencontrer un vendeur dans les pénombres de la nuit aux abords d’une soirée du côté des entrepôts. Il était certain que si un policier passait dans le coin, il ne se poserait pas des questions sur des hommes essayant de devenir ombre pour faire un échange légal seulement dans le procédé : argent contre marchandise. Vraiment. Je ne pouvais m’empêcher de regarder de travers cet homme aux fausses allures de caïd traduisant combien il aimait sa supériorité imaginaire et son côté blasé. Il devait être un habitué des gosses de riche qui cherchaient la lumière dans l’illumination possible à travers des substances. Je n’étais pas ce genre là; je n’en avais que l’étiquette pour ce sdf qui finirait probablement sa vie les yeux écarquillés sur un carrelage sale.
Cherchant mon argent dans ma poche en ignorant la publicité de vendeur digne de ceux vendant des voitures, je ne pouvais déserrer mes dents. Inévitablement, je pensais à la Da Pitruzela qui savait que toute substance ne permettait pas de s’en sortir. Mais cela n’arrêta pas mon geste qui tendit les billets à l’homme dont le nom n’était qu’un D. dans mon portable et que je sélectionnais plus que je ne l’aurais voulu. A l’époque, taper un rapide message pour demander un rendez-vous avec un psycho-actifs en période d’examens était aussi aisé que de regarder avec un oeil las l’application météo d’un i-phone. Aujourd’hui, cela sonnait comme une défaite et j’essayais vainement et sans grande force de me retenir. Mais je finissais pas taper ces quelques mots qui videraient mon compte en banque illimité et allégeraient ma vie qu’un petit moment. Car comme disait Perdita, rien ne changera et quelques instants de liberté ne relançait que plus loin le problème qui attendrait les premiers rayons de l’aube et la sonnerie du réveil pour se présenter. Mais je continuais, prévoyais ce dont j’avais besoin lorsque je m’ennuyais. M’amuser à faire des comptes inutiles me permettait de passer le temps ou de chasser les mauvaises pensées françaises et parentales. Je ressortis de mes pensées lorsqu’après avoir ignoré le regard satisfait et presque glouton du dealer, je le vis prendre une tête de fouine apeurée en jetant un regard à gauche et à droite avant de faire disparaître l’argent. Encore un regard autour de lui, puis un deuxième et un arrêt. Encore une ronde du regard et avec un air se voulant probablement magicien, il sortit un sachet et me le tendit avec un rapide geste illogique pour me signifier de me dépêcher. Vraiment ? S’il avait tant peur pour sa peau, il devrait éviter la fameuse ruelle sombre avec une lumière de la force d’une ampoule d’une guirlande de Noël. C’était aussi sûr que de n’avoir aucune frange cachant une cicatrice en forme d’éclair et de se présenter face à Celui-Dont-On-Ne-Prononce-Pas-Le-Nom. Il aurait été plus simple de s’afficher aux yeux de tous pour un échange auquel certains auraient pris un air blasé pour répondre au ‘faire genre’ et d’autres réellement car c’était une pratique qu’ils connaissaient. D’autres auraient ignoré et peu s’en serait offusqué, mais surtout personne n’aurait fait attention car lorsque que quelque chose se passe sous leur nez, les humains étaient doués pour ne rien remarquer. Mais pour un peu d’intimité, les toilettes ou un coin perdu du lieu de la fête aurait été tout aussi pratique. Mieux que de s’isoler comme deux personnes conscientes de la prohibition ou d’une gêne illégale possible. Mais je me tus en affichant un visage indifférent à cette mascarade car après tout, il faisait bien son travail outre son besoin d’être comédien et d’imiter ce qu’il voyait dans des séries comme les ‘experts’. Je récupérai mon nouveau bien que je glissai dans une poche de ma veste et levai mes yeux au ciel lorsque l’homme balourd à la tête de prisonnier tout juste échappé de prison me fit son speech avec un sourire voulant en dire long. Oui, j’allais m’éclater. Après tout, c’était pour ça que j’en achetais sans réfléchir à si oui ou non cela pouvait affecter ma santé physique. Pour le moment, mentalement, j’étais clairement dépendant et cela ne me dérangeait pas. Pas dans la mesure où j’étais de penser Iota. Un rapide ‘au revoir’ pour ne pas offenser le dealer qui au fond savait que je dépendais plus de lui que lui de moi, et je m’esquivai pour retrouver la soirée se déroulant sur des terrains de la baie de San Francisco. Il fallait dire que l’endroit entouré d’entrepôts devait donner une allure plaisante aux fêtards, aux riches qui profitaient d’endroits illustrant le travail de pauvres et aux moins fortunés qui suivaient les tendances. Quel monde. Néanmoins, je suivais.
Je finis de longer la ruelle formée par deux entrepôts abandonnés ou inhabités pour cette nuit en suivant le bruit presque étouffés de la musique lancée pour être entendue pour un sourd. Le propre du jeune mais que j’ignorai en pensant à ce qui était placé dans ma poche. Il me semblait plus lourd que normalement mais je ne savais pas si c’était pas culpabilité ou par soulagement. Je serrai les points en expédiant ainsi loin une conversation survenue avant les vacances pour retrouver un sourire au coin qui se renforça en arrivant près de la fête. Et surtout à la vue d’une silhouette que je reconnus aisément. Hèdy Adams-Vanderstraeten. Sacré nom. Ses parents devaient apprécier la Suisse à entendre son prénom mais moi, j’appréciais surtout le produit omega que j’agaçais tant. Etre celui qui rendait légèrement fou, celui qui avait la main me plaisait surtout depuis que j’avais perdu un jeu contre plus grand que moi. Depuis, je chérissais encore plus mes possibilités de refroidir et Hèdy en était une belle, encore plus depuis une soirée de confrérie où l’inévitable s’était passé. En quelque sorte. Au fond, tel un remake de ‘last friday night’ de Katy Perry, je me souvenais de rien. En bref, nous en étions au ‘think we slept togheter, but i forgot’. Sans hésitation, je la rejoignis en ignorant le garçon qui était avec. Balourd ou homme de sa vie, cela me passait au-dessus de la tête mais à voir l’air qu’elle me réservait, il ne devait pas être mieux placé que moi ... sauf que j’étais arrivé à mes fins. Sûrement. Peut-être. On s’en fout.
« Est-ce que cet air agacé veut plus dire ‘je te veux’ que ‘dégage’ ? Car j'ai l'impression que tu te prépares à faire un remake de notre relation l’abordai-je en me plaçant magnifiquement entre elle et le garçon en commentant son visage glacial et faisant référence à notre nuit qu'elle n'avait pas souhaitée, Si j’avais su plus tôt, je ne me serais pas autant cassé la tête. Je ne te dérange pas, je présume, continuai-je en laissant un regard indifférent au garçon comme si je ne le voyais pas avant de me concentrer sur Hèdy à nouveau. J'aimais endosser le rôle du faux prince charmant sauvant une princesse qui voulait plus l'empaler sur les piques de sa forteresse de roses plutôt que d'être aidée par lui, Viens, on rentre, finis-je en glissant une main sûre sur ses hanches pour la pousser à l'intérieur de la fête avant monter ma main vers son épaule pour pouvoir lui souffler à l'oreille, fier comme un enfant, Tu me dois un verre pour t'avoir sorti de là ! Un bon alcool fera l'affaire. »
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MessageSujet: Re: •• tonight.uc pv Hèdy A-V. •• tonight.uc pv Hèdy A-V. EmptyDim 9 Oct - 6:49

Un grand dilemme se posait à moi ce soir : Devais-je mettre mon petit bustier zébré et mes leggings bleu foncé ou mon pencil dress noir moulant m’arrivant au-dessus du genou? Je me reposais la question encore une fois dans ma tête en examinant bien les deux tenues que j’avais étalé sur mon lit pour finalement prendre ma décision. *Celle-ci !* me dis-je intérieurement en attrapant le cintre sur lequel se tenait la fameuse robe noire. Pas trop habillée, ni trop simple, elle remplissait parfaitement les conditions pour le genre de soirée à laquelle je devais me rendre ce soir. Cette fois-ci, je n’allais pas sortir avec des amis ou encore en solo; j’avais un rendez-vous à une soirée dans un vieil entrepôt. Je sais, ça m’a fait rire à moi aussi. Surtout la partie rendez-vous. Habituellement, je ne fais pas ce genre de chose. Sortir avec des garçons, sérieusement, ça ne plaît pas tant que ça. Je préfère plutôt les histoires d’une nuit, les idylles de quelques semaines ou quelques mois maximum, mais rien de concret. Je n’ai pas envie de m’engager, et surtout pas avec un homme, car les dernières fois où je l’avais fait, j’y ai laissé quelques plumes. Alors il n’était pas question que je me laisse avoir encore une fois à ces soi-disant jeux de l’amour. Je n’étais plus la victime heureusement. Maintenant, c’était moi qui tenais la corde de la guillotine, et je voulais bien couper quelques têtes, honnêtes ou non ça m’étais égale, tant que ça soignait mon orgueil blessé. Sinon, pour en revenir à l’histoire, cette invitation m’avait été lancée par un certain Delan, un étudiant en théâtre, deux jours plus tôt. Je l’avais senti venir auparavant, mais je n’avais pas voulu me faire de fausses illusions. Par contre, il fallait le dire, qu’à chaque vendredi depuis deux mois, dans mon cours de Technique théâtrale et Design ce mec me tourne toujours autour. Ça ne m’avait pas tant déplu pourtant, vu qu’il était bien charpenté de partout, 1m 85 et qu’il avait l’air gentil. J’ai bien dit l’air…Je ne suis pas si naïve évidemment. En tout cas, pour faire une histoire courte, je n’ai pas pu refuser. C’est ce qui m’amène alors à cette soirée à laquelle je m’apprête à me rendre dans le Bay Area.

Il ne me restait plus qu’à trouver des chaussures, des boucles d’oreilles, puis à m’habiller, puisque j’avais déjà pris une douche, et que je m’était déjà maquillé et coiffé. Le choix fut rapide à faire. J’attrapais ma paire d’escarpins vertigineux à boucles de ma marque favorite Louboutin, j’enlevais mon peignoir en soie noire et j’enfilais mes vêtements. Par réflexe, j’allais ensuite me contempler dans le miroir de la salle de bain. Parfait. J’allais chercher mon sac à main noir Gucci sur ma commode où j’avais déjà rangée mes clés de ma Porshe et mon paquet de cigarettes. Je m’en allumais d’ailleurs une avant de quitter la maison dans mon auto.
Je roulais comme à mon habitude comme une malade dans les rues de San Francisco, la musique dans le tapis. Assez compliqué quand on fume en même temps, mais j’y arrivais sans problème. L’habitude sûrement…
Trente minutes plus tard, je me stationnais dans un coin sombre près d’un des entrepôts. J’avais un peu peur par contre, pas pour moi, mais pour mon bébé. Ça ne se vend pas à tous les coins de rue une Porshe Panamera Turbo noire. Je fais pas ma gosse de riche là, c’est juste que je n’ai presque plus un rond pour payer ne serait-ce que l’essence alors j’essaie d’apprendre à apprécier ce que j’ai bon!
La gosse de riche déchu que j’étais, je m’embarquai à pied sur le chemin qui continuait entre les entrepôts. Je continuais ensuite à marcher, jusqu’à ce que je commence à entendre de la musique comme m’avait dicté Delan. Je me rapprochais. Cinq minutes de marche environ plus tard, j’étais arrivée. Je m’arrêtais pour observer les lieux. Il y avait du monde partout, autant dehors, qu’en dedans sûrement je prédisais. La musique était bonne. Du rock qui se dans bien quoi. Puis je vis sortir de la foule un groupe d’amis, verres à la main. Je me souris à moi-même. Ça promettait d’être une belle soirée. Je me fis ensuite un chemin parmi la foule pour pénétrer dans l’entrepôt où je trouvais une piste de danse improvisée pleine à craquer et un bar. J’aillais commander un rhum-coca, rien de compliqué, puis je quittais l’entrepôt pour aller attendre Delan dehors, là où il devait sûrement être selon moi .Mon instinct ne me trompa pas, car alors que je l’attendais adossée au mur il arriva.

***
Une heure plus tard…
Je buvais tranquillement mon troisième verre, un whisky bien serré. J’étais assise au bar, seule. Bien qu’on ait pu dire que je passais un bon moment, il fallait l’avouer : j’étais exténué. Mon « rendez-vous » avec Delan s’était avérée être une vraie catastrophe. Pour résumer le tout, car si je raconte toute l’histoire du début à la fin, je risque de finir avec une migraine, il faisait des blagues débiles, son rire idiot m’agaçait et son parfum infect d’Axe en dose extrême spécialement aspergé pour moi ce soir me filait la nausée. Cependant, ce qui m’avait le plus énervé était le fait qu’il parlait tellement que je ne pouvais même pas en placer une. Puis il ne faisait que parler de lui-même ce qui était énormément frustrant. Moi moi moi et remoi. J’avais enduré cela pendant au moins une dizaine de minutes, jusqu’à ce que la goutte fasse déborder mon vase. J’ai été franche avec lui, voire un peu trop. Il en est resté bouche bée. Et sur ce silence, je suis partie.
Évidemment, je me retrouvais sur la piste de danse. C’était plus fort que moi. Je me déhanchais un peu dans mon coin, toute seule, juste le temps de me réchauffer quoi, puis peu de temps après je finis au centre de la foule, au centre de l’attention. Tout le monde se collait l’un contre l’autre et se déhanchai. L’ambiance était chaude. D’ailleurs, il faisait chaud dans la salle, j’avais chaud. Des corps collants de sueur se collaient et se frottaient contre le mien. Je sentis alors quelque chose de fort se réveiller en moi. Mes sens étaient en éveil. Je ressentais chacun des mouvements, les peaux qui frôlaient la mienne, sentais les mélanges entre les divers parfums mêlés à la sueur, puis à mes yeux s’offrait plusieurs chefs-d’œuvre humains agréables à regarder. Je salivais quasiment .J’aurais voulu à cet instant précis avoir un corps à serrer, toucher, caresser… L’extase totale. J’étais excitée, plus que je ne l’avais été depuis un bon moment. C’est pourquoi il fallait que je quitte la pièce parce sinon je risquai de repartir dans les minutes qui suit avec le premier inconnu que je croiserais. Voila comment j’ai fini au bar avec mon whisky et qu’une demi-heure plus tard passée loin de la piste, j’avais fini par me ressaisir. J’eus alors envie d’une cigarette. Je finis mon verre d’un trait, puis je me rendis dehors. Si je n’avais pas été obnubilé par l’idée de fumer, je me serais sentie suivi. Finalement, alors que je cherchais mon paquet de cigarette dans mon sac à main. Soudain je me retournai. Je sursautai en voyant ce mec qui se trouvait juste derrière moi.
    -Bordel! Mais tu veux ma mort fis-je en riant.
    -Désolée. C’est juste que je t’ai vu sur la piste tantôt. Je te trouvais tellement canon et….

Je ne l’écoutais plus. Je le dévisageai légèrement de la tête au pied. Évaluation de la marchandise. Résultat : Échec. Avec son air de poseur qui se la croit et qui pense qu’il peut m’avoir sans faire d’effort, il me donnait la migraine. Et j’aillais le lui faire savoir quand soudain je reconnu quelqu’un parmi la foule…Eh merde! Tout mais pas lui…Gabriel.
*C’est la soirée des barges aujourd’hui ….* me dis-je furieuse. * Je souhaite qu’il ne m’ait pas repéré… Je souhaite qu’il ne m’a pas repéré…* fis-je en détournant mon regard, mais trop tard. Il m’avait vu hélas. Je ne voulais pas l’affronter une fois de plus, car il fallait le dire, chacune de nos rencontres viraient en affrontements. Pourquoi? Tout ce la remontait à notre première rencontre dans un bar de SF. Cette soirée- là je n’étais pas d’humeur à me faire accoster par qui que ce soit. Voilà pourquoi quand il a commencé à me draguer, bien qu’il m’ait plu, je l’ai envoyé promener. Depuis, dès qu’on se voit, il n’arrête pas de m’agacer. Puis un soir, à une soirée, je ne sais pas comment, mais on s’est retrouvé dans le même lit. Je ne sais pas si on a vraiment couché ensemble, ce qui me travaille assez, mais en plus, depuis Gabriel me fait chier avec cette histoire. J’essaie à chaque fois de garder mon sang-froid, mais ce n’est pas toujours facile. Ce soir d’ailleurs, je sentais que ça n’allais pas être une partie de plaisir. Je cherchais donc du regard une issu, mais en vain. Je me composais un visage impassible bien que mes yeux, eux lançaient des éclairs. Il vint à ma rencontre, ignorant complètement l’autre plaie qui se tenait devant moi. D’ailleurs, il s’interposa entre nous. Ah les mecs! J’eus le droit à la réplique du boulet parfait ce qui me fit lever les yeux au ciel. Par contre, je gardai la même expression, bien qu’au fond je brûlais d’envie de lui enlever son air fier de son visage. Ma langue me démangeai tellement que je dû me la mordre pour ne pas dire de conneries.

    -Il ne faut pas confondre rêve et réalité très cher. C’est la même chose pour les fantasmes... C’est drôle combien les gens souhaitent obtenir ce qu’ils n’auront jamais. Tu le sais aussi bien que moi qu’il ne s’est jamais rien passé entre nous.Mensonge. En fait, je l’ignorais. Seulement je souhaitais que ce soit bien vrai.

    -Puis ça se fait pas d’interrompre les gens comme ça en pleine conversation. Ta mère, elle t’a appris quoi plus jeune?
Je ne préférais rien répliquer à la suite de sa deuxième réplique. Un « Tu ne sais rien du tout » doublé d’un rictus puis silence éloquent jumelé à un penchement de tête qui laissait présumer que non seulement il me dérangeait, mais qui voulait dire « D’après toi? J’ai l’air d’avoir envie que tu sois là, selon toi ? » et c’était tout. Voyant que j’avais laissé l’autre gros lourd en plan, je me retournais vers lui.
    -Écoute, je ne suis pas intéressé ok lui fis-je savoir.
    -T’inquiète-moi non plus maintenant. Je croyais que t’étais seule…Je te laisse avec ton copain. Bon soir.
    -Attends, ce n’est pas mon…

Je n’eus pas le temps de répliquer, qu’il était déjà partie. Bordel. Je me retournai alors vers le premier grand lourd, prête à l’étriper. J’allais l’engueuler à l’instant, mais je n’eus pas le temps de dire un mot. Il « m’invita » si on pouvait le dire ainsi à rentrer à l’intérieur de l’entrepôt, m’attrapa par la hanche avant de me pousser à l’intérieur. La sensation de sa main sur moi fut agréable, mais sa façon d’agir me rebutait. Ce qu’il me dit par la suite ne fit qu’ajouter à ma colère. Je me dégageai rapidement de son étreinte. Je posai ensuite ma main sur son torse et le repoussai.
    -Je ne te dois rien, si ce n’est qu’un verre d’eau plate pour ce que tu as fait, car en fait, tu n’as rien fait du tout. J’aurais très bien pu me débarrasser de ce premier boulet toute seule. Et maintenant que c’est fait, je compte bien me débarrasser du deuxième! m’exclamai-je sur les nerfs avant de tourner les talons en direction du bar.

Je détalai jusqu’au comptoir où je me commandai un autre cocktail d’alcool forte, soit un « Champs Elysées» à base de brandy. Je payai ma boisson. J’attendis un moment, puis le barman me tendit ma boisson. Enfin! Je pris une longue gorgée de mon cocktail et déjà j’aillai mieux. Dommage que ce fut éphémère…
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MessageSujet: Re: •• tonight.uc pv Hèdy A-V. •• tonight.uc pv Hèdy A-V. EmptyMar 15 Nov - 21:45

Hèdy. C’était mieux que ce que je pouvais espérer pour passer une soirée satisfaisante et rentrer au petit matin en sifflotant légèrement et ce, sans toucher ne serait-ce qu’un peu mon précieux poison reposant dans ma veste. Stupidement, j’avais ce sentiment qui était supposé être une alarme, celui criant au ‘danger’ mais face auquel on restait sourd, celui de confiance, de confort. J’étais rassuré d’avoir de la poudre en réserve et abritée sur moi. Mais je ne m’attardai pas sur cette sensation pour la simple raison que les promesses et les faux semblants ‘je m’arrête quand je veux’ ne m’intéressaient pas. J’y étais indifférent. Le concept ‘ma vie’ était clair pour moi et je ne me posais pas plus de question. Ou pas sous une forme différente qu’une Iota blonde. Dammit. Heureusement Hèdy m’était apparue et je n’eus pas le temps de concevoir la possibilité d’imaginer un vague sentiment de honte ou de confusion. Affublée d’une tarte qui n’avait même pas une façade rattrapant son intérieur dévoilé magnifiquement par son visage, je ne me demandai ce qu’Hèdy fabriquait avec un tel spécimen. Peut-être qu’il était une forme d’art tant qu’il ne semblait n’avoir rien pour lui. Il suffisait de le regarder pour savoir que cela ne valait même pas le coup de parler avec. Alors en agissant comme la situation l’exigeait - en ignorant dès que possible l’individu en bref - j’abordai Hèdy.
«Il ne faut pas confondre rêve et réalité très cher. C’est la même chose pour les fantasmes... C’est drôle combien les gens souhaitent obtenir ce qu’ils n’auront jamais. Tu le sais aussi bien que moi qu’il ne s’est jamais rien passé entre nous. Puis, ça se fait pas d’interrompre les gens comme ça en pleine conversation. Ta mère, elle t’a appris quoi plus jeune ?
- A respecter mes propres règles, répondis-je en songeant qu’au fond, non, elle ne m’avait rien appris, excepté le principe ‘ne traîne pas dans mes pieds’ quand j’étais dans ses pattes, plus jeune. A l’époque où je n’avais pas encore fait face à la réalité, Et ne parle pas de quelque chose dont tu n’es pas sûre, ajoutai-je avec un petit sourire et un regard appuyé en faisant référence à cette nuit dont ni elle, ni moi ne détenait la clé, bien qu’avouons-le, je penchais pour sa réponse. Mais j’étais loin de lui donner raison, Oh et il ne faut jamais dire jamais à ce qu’on dit. Ne va pas t’attirer la poisse, finis-je simplement car j’avais l’habitude de toujours obtenir ce que je voulais, complexe de l’enfant pourri gâté jusqu’à la moelle matériellement, bien que je n’avais pas toujours réussi à respecter ce principe.»
La conclusion à mes premiers dires furent un simple : «Tu ne sais rien du tout.» La beauté de la vie voulait ça selon les philosophes. J’haussai vaguement les épaules et un léger sourire, nullement réceptif aux ondes négatives d’Hèdy. Elle devrait se mettre au yoga car elle semblait perdre aisément ses nerfs. Heureusement que le but de mon jeu n’était pas de testé sa patience car autrement, je m’ennuierai rapidement. Je la laissai se retourner vers celui qui avait atteint le nirvana rien qu’en envisageant la possibilité que l’Omega puisse l’apprécier et étouffait un rire lorsqu’il me prit pour le boyfriend de la demoiselle. Nice one (a). Pour réussir à créer une pareille tête chez Hèdy, je me dis qu’il n’était pas aussi moins que rien que ça. Avisant qu’elle se retournait prête à me définir de manière pratique l’expression ‘la colère des dieux’, je ne laissai pas Adams-V le temps d’esquisser un mot, lui forçant l’entrée à la soirée. Dehors, c’était bien joli, mais je n’avais pas envie de m’éterniser.
« Je ne te dois rien, si ce n’est qu’un verre d’eau plate pour ce que tu as fait, car en fait, tu n’as rien fait du tout. J’aurais très bien me débarrasser de ce premier boulet toute seule. Et maintenant que c’est fait, je compte bien me débarrasser du deuxième ! »
Sérieusement ? de l’eau plate seulement ? Je laissai Hèdy s’en aller dans une démarche féline à faire cligner les yeux appartenant à des esprits embrumés. Vraiment. Elle me laissait alors que j’avais joué avec autant de conviction mon rôle de prince charmant moderne, soit de superhéro au secours de la demoiselle en détresse. Il fallait croire que le détail de la monture ou du costume était plus important que l’essence même du service. Ha les filles, seule l’apparence comptait pour elle. Je levai finalement les yeux au ciel avant de partir dans le sens opposé, percutant une fille dont j’avais parfaitement entendu les mots : « hé toi » qui m’étaient dédiés et que j’ignorai avec un air royal et glacé. Son esprit hésitant entre le noir ponctué d’insultes et la confusion de savoir si je l’avais vu ou pas, me laissa indifférent tandis que je continuais de faire mon chemin dans le foule avec un regard observateur. Fine. Elle n’avait pas besoin de mes services, soit. N’ayant rien de mieux à faire, je décidai d’appliquer cette idée de la vie, du bon humain, celle de ‘réparer ses erreurs’, ou autrement dit, faire un ‘retour à l’envoyeur’ le temps de trouver une activité, ou une fille potable. Finalement, je le repérai. Il était aisément reconnaissable non pas par son visage, mais par l’étiquette le lui effaçant justement : celui de looser. Il en était de peu pour que j’appelle ‘Glee’ afin de leur proposer un nouveau spécimen qui pourrait peut-être espérer exister ainsi ... mais c’était de peu. Il aurait fallu qu’il m’intéresse pour cela car pour le moment, il me répugnait presque. Il était aussi signifiant qu’un insecte non-identifié se promenant dans ma chambre et m’amenant à me demander si je devais me bouger pour l’abattre ou le laisser continuer sa vie se comptant en heures. La première option remportait toujours la compétition mentale. Alors je le rejoignis et à son regard, il me reconnut immédiatement. Evidement. On s’était vu il y a à peine quelques minutes.
« C’est toi que j’ai croisé dehors avec Hèdy ? demandai-je en feintant l’innocence joyeuse avec une aisance à en donner une leçon à Mickey Mouse. Je le laissai comprendre seul qu’Hèdy était le prénom de la fille qu’il voulait probablement ‘pecho’ ce soir si tel était son vocabulaire. Cela ne m’aurait pas étonné que ce soit son mot préféré, En fait, tu t’es trompé sur Hèdy et moi, on est seulement amis, et de deux mensonges. En premier, il ne s’était pas planté en pensant qu’Hèdy ne voulait pas de lui. En deuxième, aucune amitié ne m’unissait à la Omega. Juste de la bienveillance à la De Thomas, celle utilisée pour s’amuser et passer le temps en bref, Tu devrais retourner lui parler et la décoincer ... elle joue la glaciale mais c’est une grande timide, comme dans les séries tv quoi. Elle a envie qu’on se batte pour elle, montre de la détermination pour l’avoir, continuai-je en utilisant une comparaison pour qu’il saisisse. A parier, il regardait ‘gossip girl’ ou ‘90210’ pour mieux comprendre la vie qui était plus qu’exagérée à l’écran, alors que d’autres regardaient plus des dessins-animés le matin. Il aurait mieux fait de rester à ces derniers car un vague côté macho ne lui aurait pas fait de mal.»
Je le laissai se confondre dans ses mots pour paraître détaché alors que l’excitation suait presque par ses pores. C’est qu’il croyait vraiment être capable d’intéresser une fille du calibrer d’Hèdy. Il fallait qu’il arrête de se croire dans le conte :’la princesse et le crapeau’ - surtout que même un baiser magique ne l’aiderait pas. Mieux valait passer sa vie marié à la bonne fée de Shrek. Impatient et n’écoutant nullement ce qu’il était entrain de me dire, je l’attrapai par son t-shirt et lui dis de se bouger un peu pour retrouver Hèdy. Finalement, c’est moi qui la retrouvai, au bar et omettant le gars qui me suivait comme mon ombre néanmoins, je m’accoudai à côté d’elle avec un sourire bienveillant, celui de l’ami ‘super sympa, trop cool, ô que je l’aime’ :
« Je te l’ai ramené puisque je vous avais coupé dans votre élan, dis-je en gardant un air sincèrement content, du genre heureux d’avoir fait sa b.a et réparer l’ordre universel avant de me déplacer de l’autre côté d’Hèdy, la laissant face-à-face avec l’inexistant. Je me penchai néanmoins vers elle et lui glissa pour qu’elle seule entende, Vire-le qu’on rie un peu, lui dis-je avant de me reculer avec un sourire aux lèvres, articulant à l’exemple même du looser un ‘don’t give up’, saluant après une inconnue qui venait de se poser au bar à côté de moi. En réalité, je ne lui portai pas spécialement d’importance car j’avais un plus grand intérêt à observer Hèdy. Elle voulait jeter l’énergumène, mais je me demandai si le fait de le lui avoir vaguement ordonné changerait la donne. A quel point me détestait-elle ?

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MessageSujet: Re: •• tonight.uc pv Hèdy A-V. •• tonight.uc pv Hèdy A-V. EmptyDim 27 Nov - 23:54

J’étais bien assise au bar à siroter mon cocktail tout en m’imaginant que j’étais sur le bord de la piscine de l’hôtel Burj al-Arab de Dubaï, dans un joli petit bikini blanc qui ne couvrait rien, la peau réchauffée par les rayons du soleil, le vent dans les cheveux…C’était le rêve parfait, que je pourrais sûrement réaliser dans un futur proche peut-être si je me trouvais un travail qui payait bien et vite et si je me gardais un petit deux-mille dollars de côté. Les vacances d’été seraient le moment parfait, sauf si … Je me raccrochais soudainement au contoir du bar pour ne pas tomber. Ma tête me tournait. C’était une sensation à la fois agréable, mais si effrayante pour moi. La perte de contrôle total sur ma personne, mon esprit, mes paroles, mon corps, mes gestes; Détendue et angoissée à la fois, j’avais conscience que tout ce que je ferais et ou dirait tant qu’aux minutes qu’aux heures à venir pourrait aller au-delà de mes intentions, et surtout échapper à mon contrôle. C’est ce qui me faisait peur d’ailleurs, mais ce qui me rassurait était que je pourrais mettre tout le blâme sur alcool .Cet argument me sembla assez suffisant pour me commander un nouveau verre, ce que je fis. Puis, soudainement, alors que j’attendais mon verre, ma tête ses étourdissement reprirent de plus belle, lorsqu’un individu que j’eus aucune peine à reconnaître vint se poster à ma gauche. Je me retournai pour l’affronter de front. Je ne sais pas si c’était mon troisième verre qui avait du mal à passer ou la vue de ces deux abrutis qui me saoulait le plus. Oui, parce que Gabriel n’était pas venu seul; Il avait ramené Delan avec lui. J’avais certains doutes sur la manière comment ce dernier avait réussi à le convaincre de revenir et ce après la façon dont je l’avais rejeté, mais encore, je me doutais un peu de ce qui avait motivé Delan à revenir. J’avais peut-être bu trois verres de forts, mais je n’étais pas sotte. Gabriel l’avait manipulé, sûrement à mes dépends. Je n’allais pas le laisser faire cette fois-ci. J’allais lui montrer qu’on ne peut pas jouer avec ni avec une Adams et encore moins avec une Vanderstraeten. Je m’armais de mon plus beau sourire et fit mon entrée sur scène. Que le spectacle commence!

Oh mais regardez qui va là! Si ce ne serait pas Gabriel et Delan. Non mais, c’est moi ou vous me suivez partout ? À force de me suivre, je vais finir par croire que vous êtes mes petits toutous…

Je soupirai faussement amusée, tout en me retournant vers Gabriel qui était venu se placer à ma droite cette fois-ci. Quant à Delan, je l’ignorais totalement, jusqu’à ce que Gabriel m’expliquai ce qu’il faisait là. Je ris longuement. Non, mais quelle blague…Croyait-il vraiment que j’allais mordre à l’hameçon? Sûrement…Il me sous-estimait grandement. Mais je comptais bien lui faire savoir clairement que je n’étais pas une poire. Je souris à cet imbécile de mon plus beau sourire avant de me retourner vers l’autre idiot à qui je souris également.

Oh, mais c’est tellement aimable de ta part! fis-je d’un air faussement réjouie.

Au même moment, le barman me servit mon cocktail. Je pris une petite gorgée, pour me détendre un peu, mais sans plus. Je n’en voulais plus vraiment, car il fallait que je garde les idées claires. Mais quel gaspillage alors!

*Que vais-je faire de ce verre* me dis-je alors que je glissais un billet de vingt dollars au barman.

Puis alors que je me questionnais sur ce que j’allais faire de ce verre maintenant que j’en voulais plus, je sentis que Gabriel s’était rapproché. Au moment où j’allais tourner mon regard vers lui, il me chuchota à l’oreille Je gloussai tout en secouant la tête. Je devais être en train de délirer. Il voulait que j’envoie promener encore une fois le mec qu’il avait lui-même ramené. Où est le piège, là-dedans? Laissez-moi réfléchir…Je restais immobile pendant une minute au moins, le temps de réfléchir à ce que j’allais faire. Ce fut pas long que je sus quoi faire.Je descendis lentement de mon tabouret, mon verre à la main et me dirigeai vers Delan, l’air faussement agacée.

Bon ça commence à devenir très embarrassant pour toi mon chère…tu me fais tellement pitié que je vais t’épargner la tempête... Je me rapprochais assez proche de lui, pour qu’il puisse m’entendre, sans que j’aie à parler fort, Écoute, j’ignore un peu ce qu’il a pu te dire, mais je m’en doute un peu…, je me retournai vers Gabriel, un instant pour lui faire un clin d’œil, Peu importe, c’est un manipulateur né. Donc, tout ce qu’il a pu te raconter, c’est des salades. Il doit t’avoir dit que je jouais ma difficile ou un truc comme ça, et que t’as des chances de me conquérir ce qui explique ta présence ici ….Encore un mensonge. , il tenta de m’interrompre, et je lui donnai une petite tape amicale sur l’épaule, Désolée, mais tu ne m’intéresse pas du tout Delan. Bien qu’il soit apparemment un salaud, ce mec, je l’aime bien. On était auparavant « en couple » comme on dit, mais on était libre. C’était bien, mais j’ai fini par m’attacher à lui, puis j’ai voulu l’exclusivité. Il a refusé, donc je l’ai largué, chose qu’il n’a toujours pas réussi à accepter. Depuis, il me court après sans arrêt. À chaque fois, je le repousse, mais il revient encore à la charge à chaque fois. De là est né ce petit jeu puérile auquel il s’adonne; Il essaie par tous les moyens que possible de me faire sortir de mes gonds. Il s’amuse à mes dépends, mais je compte bien rire moi aussi…J’ai un plan, suis-moi.Mes mensonges avaient l'air de faire effet, puisqu'il acquiesça, l’air furieux. Je revins à grands pas vers le bar, suivi de Delan. Il s’arrêtait à ma hauteur, lorsque je fus face à Gabriel.

Ah…Finalement, je crois que Delan et moi allons bien nous entendre… je souris malicieusement, lançant un regard entendu à mon partenaire de jeu, pour revenir vers l’ennemi, je dois avouer que tout ceci est arrivé grâce à toi…Je m’avançai vers lui, et l’embrassai la joue, puis reculai, Comment pourrai-je te remercier? avant de prendre un air pensif.
Le geste qui suivit fut rapide. Je lui jetai le contenu de mon verre en pleine figure en m’écriant « Tiens, ton verre, bastard ».
Je le reposai d’un coup sec sur le contoir du bar, avant de tourner les talons, bras dessus bras dessous avec Delan, un sourire satisfait collé au visage. Nous sortîmes de l’entrepôt. Je le suivis sans rien dire. J’étais sur un nuage.Je venais de remporter une autre victoire. Puis je revins assez vite sur terre lorsque Delan s’arrêta. J’étais de retour sur le chemin qui scionnait les entrepôts.

- Écoute, c’est très gentil de ta part, de m’avoir épargné de l’humiliation publique. Tu n’es pas si garce que je le croyais finalement…
- Quoi ? Moi, une garce? Non mais wow! Attends…
Je commençai à m’empourprer.
-Ne t’énerve pas. Je suis désolée si je t’ai blessé. En tout cas, je suis un peu à bout là…Je croyais que j’allais passer une bonne soirée avec toi, et…
Je me calmais un peu.
-Non, non…Ne t’excuse pas. J’avais omis de te parler de mon ex, et… On n’aurait jamais dû sortir ensemble. C’était une erreur, on dirait…Alors, on reste amis ?
Je lui tendis ma main en signe d’accord. Il acquiesça d’un signe de tête avant de me serrer la main. Ouf, il n’était pas rancunier!
-Sans rancune A-V... Je crois que je vais rentrer, après cette soirée forte en émotions…A+ Hèdy!

Il s’en alla. Je soupirai. Il n’avait pas tord. Cela avait été une soirée de dingue. D’ailleurs si je n’étais pas aussi saoule et fêtarde de nature, je serais rentré à la confrérie. Par contre, je n’avais pas encore commencé à m’amuser…pour de vrai! Et c’est parti!
Je pris un peu de temps à revenir à l’intérieur, vu que je titubais un peu, mais je gardai mon équilibre. Puis je me dirigeai vers la piste de danse. L’endroit où je me sentais le mieux au monde et où personne ne pouvait me déstabiliser...
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MessageSujet: Re: •• tonight.uc pv Hèdy A-V. •• tonight.uc pv Hèdy A-V. EmptyVen 9 Déc - 23:22

« Oh mais regardez qui va là ! Si ce ne serait pas Gabriel et Delan. Non mais, c’est moi ou vous me suivez partout ? A force de me suivre, je vais finir par croire que vous êtes mes petits toutous...»
Oh mais regardez qui voilà, la brindille supportant pas l’alcool, pensai-je ironiquement face à l’accueil d’Hèdy rendu chaleureux uniquement par ce qu’elle avait du boire, mais son regard restait clair : elle n’était pas dupe. Tant mieux, il n’aurait manqué plus que je la découvre sotte comme des pieds à croire aux coïncidences ou miracles de la vie. A part par jeu, il n’y aucune chance que je me tienne à côté de ce nommé ‘Delan’ - nom de cheval parfait pour refléter la loose - et que je semble même lui être agréable.
« Ca te ferait plaisir hein ? dis-je avec un regard entendu comme si je connaissais la blague et après une seconde de réflexion, j’envoyai avec un sourire innocent de bon pote visible dans toute série et donc aisé à recréer, un coup de coude dans le garçon pour qu’il pense que tout ça, c’était de la taquinerie. Car avec cet accueil, il tirait un visage blanc.»
Je décidai de laisser la magie opérer en me déplaçant subtilement à droite de Hèdy, atteignant ainsi le bord du bar et je fus distrait de mon jeu enfantin par une jolie anatomie appartenant à une blonde.
« Oh, mais c’est tellement aimable de ta part !
- Tu me connais, répondis-je en détachant mes yeux de ma voisine à qui j’avais adressé un rapide coup d’oeil pour partager le sourire que je devinais hautement faux et puant l’hypocrisie avec la force des égouts d’Hèdy.»
J’avisai le barman qui apportait un nouveau verre à mon amie de comédie et je lui fis signe pour commander une vodka. J’interceptai également le regard long de la jeune femme blonde et face à son insistance digne d’un chiot de 3 mois, je demandai la même pour elle. Pour les frais, on verra plus tard. Réjouie et emballée, je pus laisser la fille dont il était inutile de se soucier du prénom pour revenir à Hèdy sans vexer la dernière, essayant de la manipuler pour que le looseur reçoive sa couronne de loose. C’était un plaisir malin et stupide digne des grosses brutes sans cervelles des séries américaines qui comme le voulait la production, cachait sûrement une faiblesse, à savoir le besoin de voir d’autres gars dans une situation embarrassante, celle appartenant à la catégorie où 5 ans plus tard, rien que le fait de s’en souvenir faisait serrer son poing.
« Bon ça commence à devenir très embarrassant pour toi mon cher... tu me fais tellement pitié que je vais t’épargner la tempête ... »
Not funny. Tel un chien à qui on avait osé voler son os, je lançai un regard mauvais à Hèdy qui s’était suffisamment éloignée pour que je ne puisse rien entendre de ce qu’elle disait à Delan. Pourtant, j’avais essayé de faussement me pencher, mais rien n’y faisait et je ne pouvais que les observer en chien de faïence sentant un retour à l’envoyeur du coup. Comme pour confirmer ma pensée, Hèdy m’adressa un clin d’oeil et j’esquissai un vague sourire. Une présence lourde à ma droite me fit rappeler que j’avais entamé un bref début de relation et je me retournai vers la fille et nos deux verres fraîchement arrivés. Apercevant Adams-Vanderstraeten revenir vers moi, je fis un cul-sec qui m’arracha une légère grimace et je relevai mon regard bleu curieux vers le duo. Moi qui pensais envoyer le looser à la pendaison, le revoilà sous mon nez sans avoir l’air d’avoir outrepassé. Non, il semblait en colère tel un boeuf soufflant par ses narines. Vraiment, il n’avait rien pour lui et je devinais qu’il était devenu le toutou d’Hèdy, prêt à faire le beau sur sa commande ou attaquer si elle venait à utiliser le mot qu’elle lui avait appris.
« Ah... Finalement, je crois que Delan et moi allons bien nous entendre... je dois avouer que tout ceci est arrivé grâce à toi... Comment pourrai-je te remercier ? Tiens, ton verre, bastard. »
Fait comique, ce fut la blonde qui cria mon étonnement avec une voix aiguë à communiquer avec les chauves-souris tandis que je passai ma main sur mon visage désormais trempe, un sourire collé aux lèvres. Allez savoir, je trouvais la situation comique et peu dupe, je vis Delan s’éloigner avec Hèdy. Sérieusement ? Elle allait le jeter dehors ? Elle allait probablement se changer en saint-bernard et le faire gentiment, m’empêchant d’assister au spectacle, ce qui me fit soupirer.
« C’est qui cette folle ? aboya la fille à mes côtés se sentant faussement concernée.»
J’haussai les épaules et je me rendis bien vite compte qu’Hèdy était le cadet des soucis de la jeune femme, voir même son tremplin pour m’aborder franchement puisqu’elle tenta de me sécher avec ses mains qui glissèrent sur mon torse. Allons bon, elle optait pour la technique ‘je te caresse indirectement, ouh regarde comme je le fais bien, ça te donne de la suite dans les idées ?’. Ca aurait été plus efficace si c’était elle qui se séchait mais chacun sa vision des choses. Je demandai un nouveau verre fort au barman et le but cul-sec avant de me retourner vers la fille que je jugeai rapidement. Non.
« Je vais aux toilettes me sécher mieux, dis-je avec un sourire, descendant de mon tabouret.»
Elle voulut m’imiter, pensant voir une invitation dans ma phrase ou le moyen de la transformer telle quel mais avec un geste, je la fis rasseoir - c’était encore plus efficace que l’ordre canin ‘assis, reste!’ sauf que le ‘au pied’ ne risquait pas de venir. Je lui laissai également la facture afin de rendre ma disparition amère et que mon prénom devienne ‘the jerk’ pour elle. Il valait mieux oublier une fille en colère qu’une fille amoureuse et frustrée. Ou aucun des deux n’était un bon choix mais je me désintéressais déjà d’elle, me faufilant jusqu’aux wc pour passer de l’eau sur mon visage et m’essuyer avec le cinquième papier sortant de la machine. J’étais maniaque de l’hygiène à juste titre. Faisant face au miroir, je me mordis la lèvre inférieure avant même que l’idée ait réellement germée dans mon esprit. Vu ma conversation avec Perdita, je rechignai plus facilement à l’idée mais ma main s’était déjà glissée vers mon précieux sachet pour en retirer ce pour quoi j’étais venu. Certains associaient les fêtes avec la boisson, moi je préférais le plus solide.
Ressortant des toilettes, je laissai flotter mon regard sur la foule de danseurs, hésitant à retourner au comptoir, chose qui n’était pas prévu au programme mais mes yeux se posèrent sur une Hèdy dansante et sans looser autour d’elle. J’avais vraiment loupé le show. Légèrement abasourdi, je reviens à la réalité quand je fus bousculé par un gars qui me donna une tape dans l’épaule avec un «sorry dude» et je lui rendis un regard ironique.
« Et pourquoi pas elle ? lâcha-t-il, la brune aux yeux clairs - j’crois - qui danse sexy ?»
Je lui glissai un regard et j’assistai à une conversation entre le gars et son ami pour savoir si Hèdy était suffisamment faite pour qu’ils puissent en tirer quelque chose. J’haussai les sourcils mais je les fronçai rapidement en les voyant sortir l’arme fatale à plus d’une fille et se diriger vers la A-V qui devait se sentir intouchable. Si elle se pensait princesse, elle allait vite se sentir grenouille flasque si elle se laissait avoir par le don juan aux caractéristiques nettement plus élevées que Delan. Je les observai un instant danser attendant qu’Hèdy le rejette comme si c’était logique, mais non. Elle devait profiter du moment sans se soucier et finalement, voyant le garçon lui signifier qu’il l’invitait à boire un verre, je fendis la foule et attrapai la Sampi par le coude pour la tirer loin ignorant de possibles mouvements brusques pour se débattre. Soit elle n’en fit point, soit elle avait la force d’un moustique.
« Tu n’as pas d’amies pour t’empêcher de t’embarquer dans des coups foireux ? lui demandai-je avec le sourire, décontracté, Autant je te ramène un looseur, mais lui, il ne t’aurait pas fait de mal comparé à l’autre, dis-je en faisant mouvement vers la piste de danse où le gars avait désormais disparu, sûrement s’en était-il allé pour trouver une autre proie, Tu devrais rentrer si tu commences à attirer ceux parés à épicer tes boissons et non, remercie pas et garde ton venin, j’ai fait ça par acquis de conscience, lâchai-je avec un faux air séducteur avant de rire, Ou t’énerve simplement pas, ça me changerait.. En même temps, je n’étais jamais blanc dans ses sauts d’humeur, Je veux bien avouer que tu aurais pu te débrouiller seule mais c’est comme ça, finis-je pour plaider ma cause et sentant que j’étais sous effets et que je me sentais mieux, plus léger et capable d’être agréable.»
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