the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez

et pendant que nos pères se déchirent ♣

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Empty
MessageSujet: et pendant que nos pères se déchirent ♣ et pendant que nos pères se déchirent ♣ EmptyMar 14 Juin - 0:08

Alexeen & Aaron ♥




    Internet. La plus belle création que la Terre est pu nous offrir après la femme. Certes, on devait se méfier d’internet également, on y trouve de tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi, mais elle permettait aussi de créer les plus beaux événements d’une vie. L’amour en ligne, d’entretenir des amitiés, avoir de l’idée pour un petit repas en amoureux, et j’en passe. Je remerciais internet et toute cette fichu technologie qui mettait nos nerfs à l’épreuve. Malgré ça, elle m’avait permis de garder l’un de mes liens les plus précieux. Celui avec Aaron Nate Keegan. Mon meilleur ami à vrai dire bien que nos relations n’étaient pas de tout repos. Nous sommes rencontrés lors d’un de mes voyages scolaire en Angleterre, alors que je visitais le très célèbre château de Londres, un jeune anglais accompagné le guide pour faire cette visite. J’étais plutôt jeune à ce moment là, un peu plus de seize ans, mais lorsque j’avais une question c’était vers lui que je me tournais au lieu de me tourner vers le guide. Ça nous a valu des bons fou rire par moment, et on s’était échangé les numéros, et on s’est revu plusieurs soirées où il m’a montré tous les endroits à voir à Londres. Il ne sait jamais rien passé de plus, malgré les copines qui nous disent « mais si, vas-y fonce, embrasse-le ». Mais pour une fois, je voulais plus qu’une simple histoire de sexe, car oui depuis ce viol, cette événement qui a surement briser plus que ma fierté, m’a réduite à détester la gente masculine et à jouer avec. Je ne savais pas pourquoi, je sentais que je pouvais avoir une vraie relation d’amitié, du moins, je voulais essayer. Et ça nous avait réussis. De retour à New York, nous avions gardé contact via le net, le téléphone. Mais c’était sans compter sur mes parents qui ont un jour vu son nom affiché en grand sur mon ordinateur alors que j’étais sur facebook. La rage de mes parents ne s’est pas fait attendre. « Keegan, tu parles avec un Keegan ? » « Oui maman, je l’ai rencontré à Londres, c’est un garçon vraiment… » « Je ne veux plus que tu lui parles, et c’est un ordre Alexeen » avait-elle précisé en me coupant la parole. Franchement à cet âge là vous écoutiez vos parents ? Moi non en tout cas, j’avais déjà appris à en faire qu’à ma tête. J’ai demandé plus d’une fois à mes parents pourquoi le nom des Keegan avait autant mis en rage mon père ou ma mère, mais c’est mon frère qui m’a donné une réponse. Depuis longtemps, nos familles se livraient une course à la fortune. Cela serait à la famille la plus riche des deux. Je ne comprenais pas ce mépris qu’avait nos deux familles, la discorde remonte surement à loin, mais en tout cas elle s’est transmit de génération en génération. Evidement, Aaron et moi il fallait que l’on fasse autrement que tous les autres. Nous on s’adore, et les discordes de famille très peu pour nous, on n’écoute pas vraiment nos parents. Enfin il faut dire que mes parents pensent que je n’ai plus aucun contact avec Aaron. S’il savait que leurs enfants s’adorent. « Et que leurs pères se déchirent, leurs enfants eux se désirent » disait une chanson d’une célèbre comédie musicale. Il faut d’ailleurs l’une de mes raisons pour avoir choisi Berkeley, car malgré les webcams, la visio, on ne s’était pas revu entre deux. Peut être que tout serai différent et qu’une fois devant lui, il finira par se ranger du côté de ses parents, et que cette belle amitié et donc fini. Je doutais rarement de moi-même, mais je tenais tellement à notre amitié.
    Me voilà maintenant à Berkeley, je ne ferai pas ma rentrée maintenant, mais je savais que lui était là-bas et je voulais le voir, je trépignais d’impatience à l’idée. Je lui avais envoyé un message pour lui donner rendez vous sur la plage de Sunset District. Même si cette plage est beaucoup plus belle que celle du Royaume-Unis, avec ses galets et ses roches, je me souviens que le bord de mer là bas était le lieu le plus jolie que j’avais visité. On s’était éloigné de Londres alors que nous n’avions pas le droit, mais tellement bien. A la maison de la confrérie où je logeais en attendant le début de l’année scolaire de septembre, je me préparais, on aurait presque cru que j’avais un rencard avec l’homme de mes rêves, mais non. C’était le grand frère de mes rêves, après mon réel frère ça va de soit. J’enfilais un short blanc, un top de chez Dolce&Gabanna, et des petites ballerines blanches à prix exorbitant. Depuis le temps où l’on ne s’est pas vu, je voulais vraiment être parfaite pour le revoir. Je pris ma voiture flambant neuve rouge décapotable et pris la route en direction de la plage. Dans la voiture, je me posais cents vingt milles questions : est-ce que je correspondais toujours à la fille qu’il adorait ? Est-ce que nos parents avaient eu raison de lui ? Est-ce qu’il serait là tout simplement ? La veille encore on s’était eu au téléphone et ça ne le dérangeait pas, mais maintenant que l’on y ait, qui sait. Le trajet était vite passé du coup, et je garais la voiture. La plage était déserte, en même temps il était vingt heures trente, ce n’était pas encore le couché de soleil, mais presque, et je savais que l’on serait tranquille. Pas de voiture. Je marchais doucement les pieds dans le sable, les ballerines à la main, les cheveux détachés dans le vent. Je lâchais tout soudainement, il était déjà là. Je courrais vers lui à une vitesse qui me surprenait moi-même, avant d’arriver près de lui et de lui sauter dans les bras. Je n’ai pas pris le temps de le regarder plus que ça, je savais juste que là j’avais mes jambes autour de sa taille. « Tu m’as manqué ! » lui avais-je lâchais ma tête dans son cou. Je me redressais enfin, avant de lui faire un bisou sur la joue, et de relâcher un peu mon étreinte. C’était décidé, j’avais retrouvé mon meilleur ami, je ne comptais plus le quitter.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Empty
MessageSujet: Re: et pendant que nos pères se déchirent ♣ et pendant que nos pères se déchirent ♣ EmptyJeu 16 Juin - 0:50

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Tumblr_lmjkm2nvNR1qfgmq0o1_500

Depuis que le jeune anglais avait fait un rapide aller-retour à Londres, pour récupérer ses dernières affaires, il était assez mélancolique et pas mal de choses avaient changés. La méchanceté de ses parents l'avait frappé en plein cœur et cela l'avait fait réagir différemment à pas mal de chose... Enfin, le jeune homme sortait de sa douche en ce début de soirée, avec un léger mal de crâne. Il tanguait légèrement et avait des hauts le cœur rien qu'à penser à une goutte d'alcool. Cette soirée avait-elle était un antidote défénitif contre l'alcool ? Surement... Le beau brun se baladait à moitié nu dans son appartement, sa colocataire partie en cours. Il n'était pas franchement pudique et donc, la seule serviette qui lui servait de ''short'' lui allait très bien. Il enfila des sous vêtements et se jeta sur son lit, la tête dans les oreillers. Si Lia le voyait, elle lui exploserait la cervelle mais heureusement pour lui, aujourd'hui la nourrice s'occupait de Shown jusqu'à dix huit heures, quand Lia rentrait de ses cours. Il avait donc la journée devant lui et il passerait une bonne partie de cette dernière à dormir. Le jeune anglais n'était pas du genre pantouflard à ce point, il passait énormément de temps sur les pistes de danse ou bien sur le toit, à danser, comme il y a peu avec la jeune Lexie. Il faisait beaucoup de sport, c'était une façon de le motiver mais là, rien ni personne ne pourrait le motiver. Du moins, pas pour le moment. Le jeune homme ouvra le tiroir de sa table de chevet et attrapa -à l'aveugle- plusieurs photos qu'il avait récupéré lors de son voyage à Londres. Aaron n'était pas le genre d'homme à regarder des photos toutes les cinq minutes. Il tentait d'oublier une bonne partie de son passé mais la dernière fois qu'il avait jeté un œil à ces clichés, quelques heures après, il était tombé nez à nez avec son ancienne amie d'enfance ; Rosélia. Un miracle ? Oui surement... Le jeune garçon se plongea sous les couvertures et commença à regarder ses photographies, certaines bien cadrées, d'autres beaucoup moins bien... Il tomba sur une photo datant d'il y a plus de six ans. La photo montrait le jeune anglais avec une de ses amie : Alexeen. Ces deux là c'étaient rencontrés lorsque la jeune femme avait fait un voyage en Angleterre, à Londres. Le petit anglais avait fait toutes les visites avec la belle blonde et sa classe, parce qu'on lui avait imposé. En effet, Aaron n'avait pas trop voulu aller à ces visites, trouvant qu'il perdait du temps pour sa danse. Cette satané danse pour qui il aurait tout donné à l'époque, comme maintenant à vrai dire. Les deux adolescents avaient passé du temps ensemble, un temps indénombrable à vrai dire ! C'était d'ailleurs pour sortir en ville avec la jeune femme que le bel anglais avait fait le mur, pour la première fois de sa vie ! Après, il était rentré dans le droit chemin mais trouvait toujours une excuse pour sortir et voir la belle demoiselle lorsqu'elle revenait dans le coin. Quelque chose c'était passé entre eux mais le jeune homme ne savait pas quoi. Il n'y avait pas de désir sexuel, de volonté d'aller plus loin que l'amitié entre eux. Deux amis et puis c'est tout. Le jeune homme regarda une photo de son amie et de lui, en Angleterre, au bord d'une plage. Au même moment, il entendit son portable sonner dans le tiroir de sa table de chevet. Comme un fait exprès, c'était la belle Campbell. Un sourire s'afficha sur son visage et en lisant le message, il eut comme un déclic. Il devait arrêter de s’apitoyer sur son sort et se bouger le cul ! Le jeune homme répondit qu'il y serait pour vingt heure trente et fourra les photos dans le tiroir. Il avait encore une bonne marge de temps mais il préférait être prêt et, surtout, à l'heure ! Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas vu la jeune femme et elle lui manquait énormément, ça c'était sûre. Les deux jeunes avaient pas mal discuté pendant leur ''séparation''. Ils avaient gardé contact malgré les réprimandes de leurs parents. Les Campbell et les Keegan se détestaient. Pourquoi ? Une histoire de fric, bien entendu. Pour que deux familles se haïssent au plus haut point, il n'y a que de solution : le sexe ou le fric. Cela exaspérait le jeune homme au plus au point. Il avait droit de faire ce qu'il voulait de sa propre vie et c'était ce qu'il faisait ! De plus, il trouvait que cette querelle ressemblait bien trop à « Roméo et Juliette » de Shakespeare. Un peu trop mais pas totalement. Eh oui, Alexeen et Aaron n'étaient pas fou amoureux l'un de l'autre et l'un n'allait pas se suicider pour retrouver l'autre... enfin, il ne se voyait pas faire cela ! Le beau brun avait enfilé une chemise blanche avec un pantacourt noir. Il était peut être libre de faire ce qu'il voulait mais il avait toujours gardé ce côté sobre qui lui allait si bien. Il enfila des légères baskets en toile et attrapa les clés de sa voiture. Il était excité comme une puce à l'idée de retrouver la jeune femme après tant d'année. Le jeune homme conduisit jusqu'à la plage et il était vingt heure vingt lorsqu'il posa un pied sur le sable. Le jeune homme marchait sur le sable plutôt lentement. Il adorait la sensation du sable sous ses pieds et il passait aussi pas mal de temps ici, à penser. Un petit quart d'heure après, il vit une jolie blonde arriver de loin et lorsqu'il la fit courir vers lui, s’agripper à son cou et à sa taille ; la beau brun comprit que c'est Alexeen, alias Lex. Cela faisait une éternité qu'ils ne c'étaient pas vu ! Lorsqu'elle retrouva le sol ferme, le jeune homme lança « Toi aussi tu m'as manqué ma belle ! Mon Dieu comme tu as changé ! Mais en bien, je te rassure. Ça fait longtemps que tu es arrivée à San Francisco ? » Eh oui, question primordiale... Si jamais cela faisait une éternité qu'elle était là, il serait déçu qu'elle ne se soit pas montré avant mais bon, quel qu'il en soit, il était heureuse de la retrouver après tant de temps après... Un miracle, encore un....
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Empty
MessageSujet: Re: et pendant que nos pères se déchirent ♣ et pendant que nos pères se déchirent ♣ EmptyMer 22 Juin - 22:33

Alexeen & Aaron ♥




    Digne d’un compte de fée avec dans le rôle des gentils Aaron et Alexeen, et dans le rôle des méchants nos parents respectifs. Mais là, les méchants étaient loin, et il n’y avait aucune raison qu’ils viennent à savoir, le pourquoi du comment que j’apparaisse sur des photos en compagnie d’Aaron. Car avec la nouvelle technologie, dieu c’est ce qui peut arriver. Notamment facebook et son partage de photo illimité. Mais autant que mes parents soient modernes, j’avais toujours refusé de les avoir dans mes amis. Mon jardin secret, et je ne voulais pas qu’ils y mettent les pieds. On pouvait reprendre notre amitié comme il y a six ans maintenant, sans embuche autour de nous. Je sais que si mes parents venaient à l’apprendre, ils viendraient me rechercher de suite avant de me mettre dans un internat avec une garde protégée jusque la fin de mes jours. Ok nos parents ne s’appréciaient pas, mais je ne voyais toujours en quoi ça nous empêcher à Aaron et moi de devenir des amis. Peut être avait-il peur d’un petit plus, qu’il se passe plus que l’amitié entre nous. Mais il n’y avait aucun risque là-dessus. Aaron en savait beaucoup trop sur moi, beaucoup trop sur ma vie, et je l’appréciais énormément qu’il m’était impossible de se dire qu’il pourrait y avoir plus entre nous deux. Il est comme un deuxième frère dans ma vie. Et l’inceste, très peu pour moi. Je pense que c’est compris, l’amitié fille garçon n’existe pas pour tout le monde, moi la première, mais il faut une exception à chaque règle. Aaron est cette exception.
    Là sur cette plage, tout semblait parfait. Loin de tout, on se retrouvait tranquillement, moi dans ces bras. Je retrouvais enfin celui qui était au courant de presque tout ce que j’avais pu vivre, et on allait vivre tout ça à nouveau, hors du virtuel. J’étais toujours les jambes autour de sa taille, et je le détaillais comme si c’était la première fois que je le voyais. Il n’avait pas tellement changé encore, les traits de son visage restent les mêmes que ceux du jeune adolescent d’Angleterre. Il s’était juste un peu affiné, mais il restait très beau. Par contre, qu’est-ce qu’il a gagné en carrure, ces muscles s’étaient très bien formé. J’étais sur qu’il devait toute les faire tomber ce filou. Je lâchais enfin l’étreinte, le pauvre, je devais l’étouffer. J’ai cru rire rien qu’en y pensant. Mais que voulait vous, j’étais vraiment heureuse qu’il soit là, que nous soyons là tous les deux. Sur le sable, il me répondait enfin sur le même ton enjôleur que le mien. « Toi aussi tu m'as manqué ma belle ! Mon Dieu comme tu as changé ! Mais en bien, je te rassure. Ça fait longtemps que tu es arrivée à San Francisco ? » . Question piège ? Je souriais de plus belle. Oh que non je venais juste de mettre les pieds à San Francisco, juste le temps de me trouver une chambre sur le campus, et je cherchais à le voir déjà. Non, je venais juste d’arriver ici, je ne connais encore quasi rien à la vie Californienne, mais je sentais que j’allais m’y plaire. Les fêtes, les sorties, les gens… Tout avait l’air assez huppé ici, et ce n’était pas pour me déplaire, au moins, je retrouvais des choses que j’avais à New York ici. « Toi aussi tu as changé… Dit moi que tu enchaînes les conquêtes ici s’il te plait, et que tu ne laisses pas ce joli corps à l’abandon. Non rassure toi, San Francisco c’est tout nouveau depuis quelques jours à peine. Entre trouver où me loger, l’inscription, je n’ai pas eu une minute à moi. Elle est toujours aussi mouvementée la vie ici ? Parce que ça me plait déjà. » Je riais de bon cœur cette fois-ci. J’avais toujours eu une vie à cent à l’heure, je ne supportais pas d’être là sans rien faire. La médecine n’est pas un pur hasard pour ça aussi. Avec ce domaine, on ne peut qu’être toujours actif, toujours de quoi faire, peut importe son état d’esprit. Quoi que j’étais rarement dans un esprit négatif, il fallait vraiment qu’une personne me mette en boule ou que je n’arrive pas dans ce que je veux pour que cela arrive.
    J’ai pris Aaron par le bras, j’étais collée à lui, je comptais bien passer la soirée avec lui, qu’importe si on restait ici ou si on allait ailleurs. On marchait le long de la plage, on avait à peine fait quelques pas, que je voulais déjà faire ma curieuse. « Alors raconte moi ta vie un peu ici, qu’est-ce qu’il se passe de beau pour toi ? Et ne m’épargne pas les détails, je veux tout tout tout savoir. » . Je me serrais encore un peu à loin, comme si quelqu’un pouvait écouter ce qu’on avait à ce dire. C’est dernier temps, on ne s’était pas beaucoup appelé, je suppose que tout comme moi, il n’avait pas eu beaucoup de temps. La vie ici avait l’air assez prenant et je ne lui en tenais pas rigueur. Après tout, je n’avais pas beaucoup donné de nouvelle moi non plus. Mais, ensemble on allait rattraper le temps perdu loin de tous les soucis de la vie. Au bout d’un moment, on avait décidé de se poser sur la plage, le soleil au loin se couchait, c’était vraiment un spectacle magnifique qui s’offrait à nous il n’y avait pas à dire. Je posais ma tête sur son épaule. Nous, fusionnelle ? A peine… En regardant la mer, j’avais une idée pour la suite de la soirée. Mais non pas un bain de minuit, je pensais juste aller lui mettre la tête dans l’eau, histoire de l’embêter comme au bon vieux temps. Après tout, je suis une chieuse de première c’était bien connue, et je comptais bien lui montrer que ça n’avait pas changé. En faite, rien de mon caractère n’avait pas changé, mais ça c’était pour la suite des événements. Cette pensée de le mettre à l’eau, m’arrachait un sourire invisible pour lui, enfin du moins, je pensais qu’il ne le voyait pas. En attendant de mettre mon plan à exécution, on allait parler, beaucoup parler même. Et qui sait, une nuit blanche nous attends peut être, et ce n’était pas pour me déplaire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Empty
MessageSujet: Re: et pendant que nos pères se déchirent ♣ et pendant que nos pères se déchirent ♣ EmptyVen 8 Juil - 16:11

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Tumblr_lnzdfx3L0t1qa69a1o1_500


Aaron n'avait jamais compris son père et sa mère détestait les Campbell. Il n'avait jamais compris al petite guéguerre qu'il y avait entre eux et à vrai dire, il commençait littéralement à s'en foutre. Il était parti de son cocon familial et n'était pas près d'y retourner. Sa mère lui avait déclaré la guerre et, même s'il l'aimait plus que tout, il ne comptait pas faire un pas vers elle. Les Keegan avaient détruits quatre ans de la vie de leur fils et il ne leur pardonnerait jamais. Le petit anglais avait fait ses choix avec un certain de retard et il ne comptait pas les changer de si tôt. Il avait été influencé pendant plus de vingt ans et là, il comptait bien se rattraper. Son caractère était forgé et il ne comptait pas se laisser marcher dessus par le premier venu. Si sa mère voulait venir s'excuser, elle pouvait le faire, il lui avait laissé son adresse parce que c'était sa mère après tout. Enfin, le jeune papa pensait donc qu'il n'y aurait plus aucun problème pour qu'il commence à nouveau à voir son amie ; Alexeen. Les deux familles se menaient une guerre -morale plus que physique- sans fin et le jeune Keegan n'avait jamais compris pourquoi. C'était une riche famille d’Écosse et après ? Il y avait tellement de chose qui ne collait pas et qui intriguait le beau brun même s'il ne comptait pas, mais alors absolument pas s'en occuper. Les problèmes de famille étaient restés en Angleterre, il avait tout laissé de l'autre côté de l'Atlantique et c'était sûrement mieux ainsi. C'était d'ailleurs pour cela qu'il n'avait pas hésité une seule seconde lorsque la jolie blonde l'avait appelé. Il n'avait pas pu refuser et était tellement heureux de la retrouver après toutes les tourmentes qu'ils avaient du essuyé face à la colère de leurs parents respectifs. Ni l'un ni l'autre n'avait le droit de se voir et mieux valait éviter de se montrer cul et chemise en présence de probable cafteur. Bon, Aaron n'avait pas ce problème, il ne connaissait pas grand monde ici et personne ne savait d'où il venait. Lorsqu'il la vit arriver à l'autre bout de la plage puis lui sauter dans les bras, un large sourire se dessina sur les lèvres de l'anglais. Enfin quelqu'un qui le connaissait et l'appréciait pour qui il était et qui ne le jugeait pas pour ce qu'il avait fait. Chacun des deux étudiants avaient un passé plus ou moins difficiles et ils ne s'étaient jamais tirés dans les pattes, loin de là. Lorsqu'il avait la belle blonde dans ses bras, il se permit de la regarder quelque peu. Six ans avait passé depuis la dernière fois où ils s'étaient vu et rien n'avait changé, absolument rien. Il venait de lui dire qu'elle avait changé mais c'était en positif. Elle était encore plus belle qu'avant, plus attirante mais il ne voulait rien entreprendre avec la belle blonde. Une amie rien de plus. La première question de la jolie blonde le fit éclater de rire. Mon dieu, si elle savait tout, si elle savait à quel point il se laissait dépérir pour rien. Enfin, il n'allait pas à droite à gauche par respect pour la femme qu'il aimait ; Lia. Il avait toujours vécu en pensant qu'il allait la retrouver et que tout irait bien dans le meilleur des monde possible. Manque de chance pour le beau brun, rien n'allait bien entre lui et la jeune Cooper. « Moi, profiter de ce corps ? Oui en dansant ! Sinon, tu me connais Lex, les coucheries ce n'est pas mon genre et comme un gosse de dix sept ans je me réserve pour la bonne. » Aaron fit un petit sourire à son amie de toujours et dit « J'ai franchement l'air con à dire ça hein ? Mais bon, Aaron le gamin est toujours là dans ce corps d'homme. En tout cas ça me fait plaisir que tu sois là depuis peu, sinon tu aurais affaire à moi ! Six ans c'est long hein... Et puis, oui la vie est toujours mouvementée ici. C'est le genre de ville où tu ne peux jamais t'ennuyer ou tout le monde vit la nuit parce que la journée il faut étudier. » L'anglais avait dit cela sur un ton un peu taquin. Aaron connaissait très bien la jolie blonde et même si elle aimait sortir et tout ce qui allait avec, le beau brun savait aussi qu'il pouvait compter sur elle pour ses études. Après tout, elle était dans une des plus grandes universités du pays, elle devait se démener pour garder sa place et ne pas se faire renvoyer de la faculté. Les deux amis marchèrent un peu le long de la plage. Cela faisait plaisir au beau brun de se balader avec son amie, de profiter d'elle et du temps. Il comptait bien rester à ses côtés toute la soirée. Personne ne l'attendait à la maison, Shown était chez sa mère et Esmerlada et lui vivaient leur vie sans s'en soucier. Aaron était quelqu'un de curieux et qui ne supportait pas les blancs, il fallait l'avouer. Il avait toujours l'impression d'être d'un ennui lorsqu'un blanc se posait dans sa conversation, il fit donc un large sourire quand son amie fit sa curieuse. Ils n'étaient pas si différents l'un de l'autre c'était une fatalité ; « Ma vie ici ? Un paradis sur terre peut être. Non, ça serait mentir de dire ça. Mais bon, j'ai retrouvé mon fils, mon ex et c'est le plus important. Puis ma meilleure amie aussi, je suis moins seul que dans cette immense chambre à Londres. Enfin, tu te doutes bien que les débuts n'ont pas été facile ici. Lia avait tous ses repères ici et pas mal de personnes me haïssaient sans me connaître. Donc bon le début n'a pas été des plus facile mais j'ai trouvé mes marques, j'ai un super appart pas loin d'ici avec une jeune femme qui est un amour. Je ne la connaissais pas avant d'emménager avec elle et sérieux, je regrette pas ! Et toi, allez dis moi tout ? Ma petite Lexeen aurait-elle décidé de trouver l'amour comme son andouille d'ami ? » Aaron venait de finir sa phrase que les deux amis se posèrent près de la mer. Le soleil commençait à se coucher et cela rendait toute la scène plutôt romantique, ce qui fit légèrement rire l'anglais. Si Lia le voyait comme ça, elle l'égorgerait sur place. La blonde n'était peut être plus en couple avec mais elle agissait d'une façon assez étrange avec le jeune anglais, comme s'ils étaient toujours en couple. Quelques secondes après s'être posés, Alexeen prit la parole et le jeune papa l'écouta, comme au bon vieux temps ou rien ne les empêchait de discuter, avant que maman et papa viennent mettre leur grain de sel là dedans.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Empty
MessageSujet: Re: et pendant que nos pères se déchirent ♣ et pendant que nos pères se déchirent ♣ EmptyMer 13 Juil - 20:57

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Tumblr_loac80giOd1qg8s8io1_500
Alexeen & Aaron


    « L’absence crée le manque. » On dit souvent quand on parle d’amour. Ici, c’est une histoire d’amitié qui prend source dans cette phrase, notre histoire d’amitié. Aaron et moi c’était l’absence qui avait rendu notre histoire encore plus passionnelle que ce que les gens pouvaient croire autour de nous. La passion avait tué Roméo et Juliette, nous elle nous avait rendu plus proche que jamais malgré le nombre incroyable de kilomètres qui nous séparait. Des coups bas, on en avait eu, plus d’une fois on s’était disputé à cause de nos familles, de ce qu’elle avait pu nous dire pour nous séparer. Mais après quelques jours sans nouvelles, l’un revenait toujours vers l’autre, c’était comme ça. Le peu de temps sans nouvelle créait un vide immense au fond de mon cœur. Aller savoir pourquoi. Après tout, ce n’était pas les amis qui me manquait à New York, ce n’était pas comme si on avait été extrêmement proche lors de mon voyage à Londres, mais le fait d’avoir traversé avec lui la fin de mon adolescence, le début de l’âge adulte, nous rapprochait grandement en faite. J’étais trop fière en faite pour laisser mes parents gagné aussi surtout, rien que le fait qu’il mettait interdit de lui parler il y avait six ans maintenant, avait renforcé l’envie de lui parler. Fille indigne ? Fille bornée surtout. J’avais mon petit caractère bien trempée, mon petit caractère de princesse bien sur, mais bon, je dirigeais le monde avec ma baguette magique, jusque maintenant, j’étais une fille populaire et respectée, les filles pouvaient se battre pour devenir mon amie. Evidemment que ça forge un caractère bien trempée. Aller me dire que vous ne souhaitez pas céder à mon caprice, vous verrai la colère dont je peux faire preuve. Même mon frère à lâcher prise avec moi. Petite il me donnait toutes sortes de conseils, que je ne suivais que rarement bien sûr. Au final, quand il va pour me donner un conseil, il commence sa phrase, souffle, et comprend très vite que je ne l’écouterais surement pas. Je suppose que mon côté aventurière veut que je connaisse le monde par mes propres moyens et non par les conseils des autres. Le seul que j’avais suivi, c’était lorsque j’évoquais l’idée de faire mes études à Berkeley, il venait juste de finir ses études là bas, il était dans la confrérie des Epsilon, l’élite du campus à ce qu’il parait, et il me connaissait par cœur, Devan savait que j’étais faite pour cette confrérie, même s’il n’acceptait pas vraiment le fait que je sois une fille qui aime dirigé tout le monde, d’avoir mes petites bonnes à mes pieds pour aller me chercher à boire, un vêtement au pressing entre autres. Par contre, ça ne concerne en rien mes études. Depuis toute petite, j’avais décidé de réussir que par moi-même à ce niveau, il n’était donc pas question de donner mon exercice de mathématiques à l’une, et ma dissertation de philosophie à l’autre. Mes notes, je ne les devais qu’à moi et uniquement à moi. En même temps, il y avait des choses dans mon passée qui m’avait rendu comme ça. Cette chose, il n’y avait qu’Aaron qui était au courant. Il avait compris pourquoi il y a six ans, je ne lui avais pas sauté dessus malgré le bel homme qu’il était déjà. Même ma famille n’était au courant de mon viol. C’était dire la confiance que j’avas en lui, car s’il décidait de raconter ça à sa famille, il ferait surement la une dans le « The Times » ou encore le « The Daily Mirror » pour détruire le clan Campbell, et faire comprendre que la petite blondinette que la famille chérissait tant n’était plus aussi pure qu’il pouvait le penser, et qu’au contraire, la jeune femme était maintenant assez délurée et ferait honte à la famille. Car même si mes parents connaissaient mes sorties, il ne se doutait en aucun cas de ce que je pouvais y faire. Si je pouvais donc restait éloigné des paparazzis venu d’Ecosse, ça serait avec plaisir. J’écoutais l’éclat de rire de mon ténébreux, qui avait par la même occasion arrachait un immense sourire, je ne savais pas ce que j’avais dit de drôle, mais j’allais très vite le découvrir. « Moi, profiter de ce corps ? Oui en dansant ! Sinon, tu me connais Lex, les coucheries ce n'est pas mon genre et comme un gosse de dix sept ans je me réserve pour la bonne. J'ai franchement l'air con à dire ça hein ? Mais bon, Aaron le gamin est toujours là dans ce corps d'homme. En tout cas ça me fait plaisir que tu sois là depuis peu, sinon tu aurais affaire à moi ! Six ans c'est long hein... Et puis, oui la vie est toujours mouvementée ici. C'est le genre de ville où tu ne peux jamais t'ennuyer ou tout le monde vit la nuit parce que la journée il faut étudier. » . Décidemment, il n’avait pas du tout changé alors. Enfin pas niveau caractère. J’étais toujours du principe que l’on avait qu’une vie qu’on devait toujours saisir sa chance, en profiter au maximum, surtout tant que l’on n’était pas poursuivit par les responsabilités de la vie adulte. En cours de son monologue, je lui avais tapé sur l’épaule, il était grand temps que j’arrive pour l’aider à sortir, et à faire des rencontres. Je terminais par un rire, on était tous les deux assez passionnées par nos études, tous les deux très à fond dedans. Mais pour moi, sortir était une chose importante pour moi aussi. « En dansant ? Mon Dieu, je veux te voir sur un podium ça doit être trop drôle à voir… » avais-je dis presque en sautillant sur place comme une gosse qui attendait d’avoir son cadeau au pied du sapin. «… Aaron, mais profite, combien de fois j’ai pu te dire ça ? Des centaines de fois je pense. On n’a qu’une vie ! Bon d’accord il y a Lia, mais tout de même. Ça n’existe plus de se préserver pour celle avec qui on va se marier, d’avoir des enfants, d’en avoir qu’une dans sa vie… » . Je lui avais dit tout ça en alternant, un geste sur l’épaule qui glissait le long de son bras pour finir par sa main, un sourire, et un clin d’œil. L’avantage de notre relation c’est que je pouvais me permettre ce genre de geste sans que ça ne paraisse ambigu entre nous, tout était clair. L’amitié fille/garçon, ça existe avec nous. «… Oui c’est long et qu’est-ce que tu m’as manqué ! Je te l’ai déjà dit mais, je te le redis quand même … je t’aime » J’avais fini la fin en chanson pour rigoler. En ayant connu quelques français à New York, vive le tourisme, c’était une chanson qui était assez joli, mais là je m’en étais servi ironiquement pour enlever le côté trop niais de la situation… «… Ne t’en fais pas, je ne suis pas prête de partir non plus. AHHH super si on ne s’ennuie pas ici alors. Ça va vraiment me plaire, et je risque de ne pas dormir beaucoup non plus si on étudie la journée, et fait la fête la nuit. Et toi non plus avec mon retour, tu risques de ne plus beaucoup dormir. » . Je lui avais fait de nouveau un clin d’œil pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas à s’inquiéter, je ne le forcerais pas à sortir, je sais que ce n’était pas réellement son truc. Mais tout de même j’espérais bien le sortir quand même dans quelques endroits branchés de la ville. On marchait un peu le long de la plage bras dessus dessous, sans se soucier de ce qui pouvait se passer autour d’eux en ce moment même. Je voulais juste savoir ce qui c’était passé pour mon Essentiel depuis quelques temps. Avec mon déménagement, mon téléphone était beaucoup resté dans le fond de mon sac, sans connexion à l’internet. « Ma vie ici ? Un paradis sur terre peut être. Non, ça serait mentir de dire ça. Mais bon, j'ai retrouvé mon fils, mon ex et c'est le plus important. Puis ma meilleure amie aussi, je suis moins seul que dans cette immense chambre à Londres. Enfin, tu te doutes bien que les débuts n'ont pas été facile ici. Lia avait tous ses repères ici et pas mal de personnes me haïssaient sans me connaître. Donc bon le début n'a pas été des plus facile mais j'ai trouvé mes marques, j'ai un super appart pas loin d'ici avec une jeune femme qui est un amour. Je ne la connaissais pas avant d'emménager avec elle et sérieux, je ne regrette pas ! Et toi, allez dis moi tout ? Ma petite Lexeen aurait-elle décidé de trouver l'amour comme son andouille d'ami ?» . Je l’écoutais attentivement, j’attendais d’être posée sur le sable pour pouvoir lui répondre, j’étais contente pour lui, je savais que sa relation avec Lia lui tenait grandement à cœur. Mais le fait qu’on pouvait le détester sans raison apparente me fessait froid dans le dos. Il ne faudrait surtout pas que quelqu’un s’en prenne à lui comme ça, devant moi, je crois que je pourrais tuer si on le fessait. « Je suis contente alors si tu as au moins retrouver ceux que tu aimes. Surtout son fils à vrai dire, j’espère que tu me le présenteras un jour. Je me doute oui que ça n’a pas du être évident, mais tu as quand même cherché à la retrouver, tu es là aujourd’hui, je pense que les gens n’ont pas conscience de tout ce que tu fais. Haaann, je tuerais ceux qui te font du mal !» . Sans m’en rendre compte, ma voix était partie dans les aigue, signe que ça me gênait profondément pour lui. Mais maintenant que j’étais là pour lui, il était hors de question que ça continuait comme ça. «Une jeune femme ? C’est qui ? Elle est jolie au moins ? » . Bien sur ce n’était pas le détail essentiel, mais je savais déjà que c’était un amour, c’est qu’elle devait le rendre heureux en mon absence. «Moi ? Chercher l’amour ? OuhOuh Aaron, c’est Alexeen Beth Campbell en face de toi. Moi et l’amour ça fait dix milles, et si la ville est aussi active que tu le dis, je ne suis pas prête de le chercher cet amour. Et en même temps, je n’en veux pas… » . Moi et les sentiments d’amour était délicat avec moi, je ne ressentais de l’amour que pour les personnes de ma famille et mes amis les plus proches comme Aaron, c’était tout. Jamais je n’étais tombée amoureuse, et quand je peux voir tout ce que ça entraine, et la confiance que j’avais en les hommes, ça n’était pas réellement compatible. Assis côte à côte, je m’étais légérement tourner, j’allongeais mes jambes, à sa perpendiculaire, qui était reposé sur ces cuisses et mes pieds touchés le sable de l’autre côté. Je pouvais donc l’observer comme je le souhaitais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Empty
MessageSujet: Re: et pendant que nos pères se déchirent ♣ et pendant que nos pères se déchirent ♣ EmptyVen 29 Juil - 21:07

    et pendant que nos pères se déchirent ♣ Tumblr_lot0ae8qFq1qdlbeho1_400




Aaron n'avait jamais eu de réels amitiés en Angleterre. Il fallait l'avouer, le jeune homme avait passé plus de temps à danser, à s'entraîner, à faire des pointes et se casser la cervelle sur des éléments techniques qu'à sortir et vivre. Il n'avait qu'un réel amour dans sa vie et qu'une réelle amitié. Bon, il y en avait deux à vrai dire ; Alexeen et Abbygail. Cependant, ce n'était pas la même relation qu'il avait entretenu avec les deux jeunes femmes. Une était plus portée danse et donc il partageait sa passion, l'autre était comme son total opposé et pourtant il adorait cela. Plus coincé qu'autre chose, l'une des seule et unique fois où il avait pu faire une visite de la ville de Londres, l'anglais était tombé sur ce qu'on appelle une perle rare. Il c'était très vite lié d'amitié avec elle mais personne n'aurait pu prédire ce qui allait se passer. Leurs parents se détestaient, ils se lançaient dans une guerre sans merci depuis des générations. Bon, il ne se lançait pas des obus en pleine tête mais la relation Keegan-Campbell était pleine de coup bas et d'égoïsme. L'amitié de la nouvelle génération n'avait donc pas été vu d'un bon œil et ils c'étaient disputés des vingtaines de fois, voire plus, beaucoup plus. Aron avait toujours écouté ses parents, il avait toujours cru que les Campbell étaient des vautours et autre. Cependant, il savait qu'Alexeen n'était pas comme ça, il le sentait et cela n'avait peut être pas plu à ses parents. Aaron leur avait désobéi, il avait continué à avoir des contacts avec la belle blonde aux dents du bonheur. C'est sûrement de là qu'a commencé la rébellion du bel anglais. Enfin, maintenant il n'avait pu à se méfier de ses parents. Il voulait sortir, boire, coucher, voire Alexeen ? Il pouvait le faire et autant de fois qu'il le voulait ! Alexeen était totalement différente du jeune Keegan et cela devait sûrement les rapprocher aussi. Ils se complétaient en quelque sorte et cela avait fait longuement rire Aaron. Son amie était plus le genre de femmes à dominer, à vouloir se faire servir, elle avait le caractère d'une riche héritière à vrai dire mais cela n'avait jamais marché avec Aaron. Ils n'étaient pas dans un rapport de force, loin de là même. Bon, elle avait déjà essayé de l'amadouer mais cela n'avait pas fonctionné. Aaron n'aimait pas que l'on se serve de lui et il n'avait pas sa langue dans sa poche quand il le voulait. Allez savoir pourquoi, lui qui c'était fait marcher dessus pendant des vingtaines d'années, une fois qu'il quittait la villa des Keegan, il était un homme, un vrai ; ou pas. Une réelle amitié était née entre les deux supposés ennemis et ce n'était pas Aaron qui la détruirait, il avait assez perdu de confiance et de personne pour une quarante d'année. Il ne pouvait pas se permettre de mettre son amitié en jeu et il ne le voulait pas à vrai dire. Tout avait une telle importance pour lui, enfin presque. Il fallait admettre que le jeune Keegan n'était pas un homme qui aimait aller à droite, à gauche et tout ce qui allait avec. Il se plaisait comme il était même s'il se trouvait quelque peu ennuyeux de temps à autre. Il n'était pas un homme de soirée, il était un homme de danse et de cœur, voilà tout. Il avait à peine fini son petit monologue que la belle blonde le sermonna. Elle n'avait pas tord, il fallait qu'il bouge ses fesses avant de devenir un vieux gâteux, une vieille croute qui n'avait aucun intérêt pour autrui. Il lui souriait bêtement, il savait qu'elle avait raison mais ce n'était pas à vingt trois ans qu'on allait le changer. Quoi que... « Mais si ça existe ! Il y a MOI. Aaron Nate Keegan, homme au potentiel de Dieu qui a l'intention de se laisser périmer tel un vieux camembert. Non, sérieusement, tu me connais, j'ai jamais été comme ça et une vie ou pas, tu n'arriveras jamais à me faire changer. Un jour j'aurai peut être un coup de cœur pour une autre et ça changera mais tu vois, pour le moment, je n'ai pas encore trouvé cette femme, ou presque ! » Aaron avait été élevé très sévèrement. On ne faisait pas n'importe quoi avec son corps lorsqu'on sortait d'une grande famille et ça, Lexeen le savait parfaitement. C'était une des seule à le comprendre à vrai dire... Il avait été élevé comme un gosse pantouflard qui ne pouvait sortir que quelques heures par jour. Il n'avait pas été séquestré, loin de là, mais son enfance n'avait pas été des plus agréable, ce qui devait sûrement le bloquer encore de nos jours. Il avait pourtant coupé le cordon ombilicale mais cela n'avait rien changé, malheureusement pour lui. « Toi t'as du rencontrer quelques touristes à New-York, je me trompe ? » Il lui fit un clin d'oeil et continua « Moi aussi je t'aime ma princesse d’Écosse » Aaron aimait bien taquiner la belle blonde en l'appelant comme cela. Ils avaient quitté leur pays et Aaron n'était pas trois fois sûre que cela avait plus à ses parents. Les deux outre atlantiques marchaient sur la plage et le soleil qui se couchait était vraiment quelque chose de beau à voir. L'anglais parlait un peu de sa vie ici, de se qu'il faisait et surtout de son fils. Aaron était revenu pour le petit Shown -et pour sa mère- et il ne le regrettait absolument pas. Le petit garçon était un vrai bout en train et cela faisait tellement plaisir au jeune anglais. Il n'avait pas été rejeté par le petit garçon, loin de là même. Assis sur le sable frais, Alexeen répondit à Aaron qui fit une petite moue lorsqu'elle dit vouloir tuer ceux qui lui avaient fait du mal. Courage Alexeen, si tu fais ça, la guerre est totalement déclaré ! De voir son amie s'inquiétait pour lui, être mal pour lui, le faisait doucement sourire. Maintenant qu'il avait retrouvé son ex et son fils tout allait bien, enfin presque ! Il était tombé sur une jeune femme, belle, vraiment belle. Il avait couché avec mais bien entendu, tout était compliqué. C'était une amie de Lia qui l'avait traité de pervers devant des dizaines de mère et d'enfant « Oh tu sais, je ne m'en fais plus pour ça. Mon père et ma mère s'en mordent les doigts à l'heure qu'il est et moi je vis ma vie loin d'eux ! Tant que Shown va bien c'est l'essentiel. Bon, et Lia aussi mais cette femme me désespère... Et pour la jeune femme... oui elle est belle, vraiment mais c'est une amie de Lia. Je te laisse imaginer le bordel que c'est ! En plus, elle ne savait pas que j'étais le père de Shown et elle m'a traité de pervers devant des vingtaines de gosses et de mères... Une vraie teigne cette femme mais bon... » Aaron n'avait jamais été confiant en amour et il n'avait -à vrai dire- jamais aimé personne à part Lia « D'accord d'accord ! Mais le jour où tu veux te caser, tu m'appelles hein ! Je suis sûre qu'on ferait un très beau couple » L'anglais lui fit son sourire Colgate -comme il l'appelait étant petit- suivit d'un clin d'oeil. Depuis qu'Alexeen avait été blessée, elle ne voulait plus se poser, elle semblait vouloir se venger et l'anglais pouvait très bien le comprendre. Elle avait traversé une dure épreuve et vouloir s'amuser était légitime dans son cas. Une légère brise se leva et Aaron souriait, regardant au large. « ca te dit qu'on aille manger une glace dans la rue marchande juste derrière ? Ou on va la chercher et on revient ? A moins que tu ais une réelle fin de loup et dans ce cas, restaurant » Aaron n'avait pas trop faim, parler de lui comme cela lui nouait l'estomac. Il passait vraiment pour un abruti de première mais soit, on l'aimait comme ça notre Ronron national.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Empty
MessageSujet: Re: et pendant que nos pères se déchirent ♣ et pendant que nos pères se déchirent ♣ EmptySam 6 Aoû - 2:00

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Tumblr_loac80giOd1qg8s8io1_500
Alexeen & Aaron


    L’amitié était une notion assez abstraite chez moi, il n’existait pas beaucoup de gens au monde en qui j’avais confiance en dehors de ma famille. Je n’étais du genre à dire amen à tout ce qu’on me demandait, et ce que m’on disait n’était pas pris pour une parole de dieu bien au contraire. Me remettre en question n’était pas une des mes activités favorites. Par contre je savais remettre en question les moindre faits et gestes que l’on pouvait avoir envers moi, ce qui me rendait très méfiante envers les personnes qui ne faisaient pas partie de mon cercle, entre guillemets. C’était cette aspect qui faisait que l’on me trouvait souvent froide au premier abord, mais au moins j’étais sur d’une chose, c’est que les gens que je considérais comme mes amis, étaient les personnes qui ne s’étaient pas arrêter à une apparence, mais qui sont allé chercher plus loin, qui ont cherché à me connaître. A partir de ce moment là, on aurait pu dire qu’il y avait une autre Alexeen en moi, une autre souriante, blagueuse, et qui se donnait sans compter pour ceux qu’elle appréciait. Eh oui, j’avais beau être une nouvelle Epsilon, je n’étais pas forcément qu’une garce fini, enfin pas avec tout le monde du moins. Aaron faisait partie de ceux qui connaissait cet autre Alexeen, et il est peut être l’ami le plus proche que j’aie. Souvent la distance mettait des bâtons dans les roues pour ceux qui ne cherchait pas plus que ça à entretenir leur amitié, mais Aaron et Alexeen c’était bien plus que ça. Pourtant à seize ans, on ne pouvait pas encore dire qu’on savait qu’on allait s’entendre pour toujours, que notre amitié résisterait à plus de cinq milles, surtout de nos jours malgré les différentes technologies qui existaient. Car même si ma famille vivait en Ecosse, moi j’étais déjà à New York, à vrai dire j’y ai déjà passé vingt deux ans, depuis ma naissance. C’était dans les moments où je revenais en Ecosse pendant les vacances, qu’Aaron et moi ont trouvé le moyen de se voir. Bizarrement, je n’avais jamais eu le réflexe de présenter mon nouvel ami à mes parents et heureusement. Qui aurait pu dire que la seule personne en qui je pouvais faire confiance soit le fils de la famille ennemie ? Enfin ce que mes parents considéraient comme une famille ennemie. Enfin même si la course à l’argent, à laquelle ils se livraient, pouvait me permettre de faire toutes les sorties que je voulais. Le problème de leur guerre était que ça pouvait créer des fossés entre Aaron et moi, dans le sens où, on ne pouvait pas se voir comme on le voulait, enfin ça ne durait juste que le temps où j’étais mineur, parce qu’à mon retour en Ecosse après mes dix huit, si je décidais d’aller le voir c’était comme ça, et pas autrement. Aaron n’aimait pas trop que je défie mes parents comme ça, mais ça nous permettait de passer des belles journées ensemble tout de même.
    Aujourd’hui, nous étions ensemble sur une plage en train de parler de tout et de rien, de tout ce qu’on avait pu rater l’un de l’autre après autant de temps. On était tellement différents, et pourtant on ne pouvait ne faire que s’adorait. J’avais un caractère assez fort, et je pense que le fait qu’Aaron sache me remettre dans la réalité de la vie qui faisait que je l’adorais autant. Il n’y avait pas que ça d’ailleurs, si je devais énumérer les qualités d’Aaron et ce qui faisait qu’il était le meilleur ami de rêve, j’en aurai pour des heures. Alors qu’on était en train de parler de sa vie sentimentale, je me doutais fortement que mon beau brun ne batifolait à droite et à gauche, mais bon j’aimais croire au miracle. Je rigolais quand il parlait, et je haussais les yeux quand il se comparait à un vieux camembert, non mais je vous jure celui là alors. « Je sais bien que j’arriverais pas à te faire changer, mais j’aime croire au miracle… A côté de toi, je passe pour une dévergondée de première. T’es mon meilleur ami, tu n’es pas censée me renvoyer cette image non mais oh ! » Rigolais-je de plus belle en lui donner un petit coup dans l’épaule. Il était vrai qu’il était vraiment très sage à côté de moi. Moi, le batifolage faisait partie de mon quotidien presque, je passais d’homme en homme, même si mon passée aurait normalement dû faire de moi la fille la plus sage de tous les Etats-Unis. « Moi, rencontrer des touristes à New York ? Je suis choquée Mr Keegan… Je pensais que tu savais que je préférais les New Yorkais pur souche. » Lui dis-je en lui faisant un petit sourire en coin. Evidemment que new yorkais comme n’importe quel homme d’une origine quelconque, à partir du moment où je le trouvais mignon, je voulais le voir dans mon lit ou dans le sien. C’était en fonction de nos imaginations sur le moment. Comme j’aimais la phrase qu’il m’avait dite ensuite, que je bougeais la tête de droite à gauche comme une gosse satisfaite de ce qu’on venait de lui dire. « J’aime quand tu me dis ça… Tu peux me le répéter encore une fois ce que tu viens de me dire ? » Sous entendu le « princesse d’Ecosse » qui me plaisait que trop bien, il me connaissait que trop bien, et j’adorais me conduire comme tel. N’était pas princesse qui le voulait après tout. Alors que je lui disais juste après que je tuerais n’importe quelle personne qui s’en prendrait à lui, ce n’était pas tout a fait vrai. Pour être toujours avec lui, je ferai en sorte qu’un tueur à gage se charge de ces personnes. On ne faisait pas de mal à mon Ronron, un point c’est tout. Lui qui me faisait un sourire, je le pris dans mes bras, même un court instant. J’étais tellement contente de le retrouver, j’avais vraiment besoin de sa présence, comme pour m’apaiser. Je connaissais sa situation avec ses parents, à quel point cela pouvait être tendu, puis l’histoire avec Lia. Décidemment cette nana lui en fera voir des vertes et des pas murs. J’avais assisté à leur début, à distance comme toujours, mais aussi à leur fin. Certes, Aaron avait des tords, mais ça restait un bon gars qui ne méritait pas que l’on s’acharne sur lui comme ça. « C’est peut être ce qu’ils nous faillaient de mieux… vivre loin de nos parents. » Enfin pour moi, c’était plus qu’un choix que parce que je ne les supportais pas, mais je savais que ça m’aiderait à grandir. Je continuais. « D’ailleurs comment il va ce petit bout ? Tu sais qu’il faudra bien un jour que tu me montres la magnifique progéniture à laquelle tu as participé quand même à tata Alexeen ? Une autre femme … Aaron mais tu es un tombeur mon gars ! Mais et si tu évitais d’être un tombeur avec les nanas à problèmes ? Les filles à sale caractère, tu les collectionnes… Il ne manque plus que moi dans ta collection… » Souriais-je pour apporter la touche d’humour, bien que il y avait déjà plein de sous sens d’humour dedans. « Ne fantasme pas, toi et moi, c’est impossible ! ». Je blaguais, et lui faisant un bisou sur la joue. Je faillis m’étouffer quand Aaron me parlait de me caser. « Le jour où je décide de me caser, appelle l’hôpital psychiatrique le plus proche, là il y a danger. Et pas seulement pour moi, mais pour le mec sur qui j’aurai jeté mon dévolu. » J’avais dit ça avec un ton tellement sérieux que l’on aurait pu vraiment croire que je voulais vraiment qu’il fasse ça. Heureusement c’était de la dérision pure et dure.
    Un petit vent sur la plage s’élevait, et un petit frisson me parcouru, je considérais donc la proposition d’Aaron comme une des meilleurs qu’il ait pu avoir. « Un restau ? Non mais tu as vu la taille de mes fesses … Je préférerais une bonne glace plutôt, on peut aller la chercher et marcher un peu dans les rues alentours si ça te dit. » On se levait donc ensemble, avant de marcher bras dessus dessous jusqu’au marchant de glace le plus proche. J’en profitais donc pour en savoir encore plus sur la vie d’Aaron, mais cette fois, l’étudiant qu’il était. « Et dit moi alors, la danse, ça se passe comment à Berkeley ? ». Et pendant qu’il était en train de me répondre, on était devant le marchant de glace. Des bonnes glaces à l’italienne nous attendait. « Une glace fraise/vanille s’il vous plait, et toi ? » demandais-je à Aaron.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Empty
MessageSujet: Re: et pendant que nos pères se déchirent ♣ et pendant que nos pères se déchirent ♣ EmptyLun 8 Aoû - 21:01

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Tumblr_lpmai39qoP1qjyzxio1_500



De nos jours, on entendait souvent que les apparences étaient trompeuses et le jeune anglais était totalement persuadé de cela. Que ce soit dans son entourage proche ou à son sujet, beaucoup de personne se trompait sur autrui et c'était d'ailleurs pour cela qu'il avait eu du mal à s'intégrer à Berkeley. Les trois quarts des amies de Lia -voire tous- avaient pris le jeune anglais de haut, pensant qu'il n'était qu'un péteux de la haute société, un homme qui pétait plus haut que son cul, qui n'en faisait qu'à sa tête et qui n'était pas un amour. Manque de bol pour la plus part des personnes pensant cela, Aaron était bien plus qu'un homme sans valeur qui ne pensait qu'à l'argent, il était tout le contraire mais ça, peu de personne le savait. Seul les personnes proches du jeune homme le savait, les personnes qui avaient cherché à le connaître pour tout dire. Dans le monde dans lequel il avait grandi, il fallait se battre pour avoir sa place mais aussi être des plus arrogants, pour qu'on parle de vous, de votre famille, une sorte de mini promo à vrai dire. Le jeune Keegan n'avait jamais joué à ce jeu des plus grotesque et n'avait jamais tenté de le faire. Il avait préféré garder des tas de choses privés et c'était peut être ça qui l'avait bouffé de l'intérieur. Après tout, si la presse avait su pour son histoire avec Lia, peut être qu'il aurait eu un point de vue extérieur, qu'il aurait compris son erreur et aurait tenté de tout réparer beaucoup plus tôt. Enfin, le sujet n'était pas là mais des fois, le jeune anglais se demandait si jouer de sa notoriété n'aurait pas été la solution à bien des problèmes. Cependant, se faire suivre par les paparazzis n'étaient définitivement pas synonyme de réponse mais plutôt de problèmes, d'embrouilles et de disputes. Aaron avait bien été content que personne ne sache qu'il connaissait la belle Campbell sinon, les gros titres auraient fait fumer les oreilles des deux familles ennemies. Roméo et Juliette version contemporaine voilà ce qu'ils étaient et cela ne déplaisait pas à Aaron, loin de là même. Il appréciait Alexeen depuis des années déjà et la voir ne pouvait que lui faire du bien. Il c'était toujours soucié du regard de ses parents mais là, les Keegan pourraient apprendre leur amitié qu'il s'en ficherait totalement. Il ne comptait plus se faire marcher sur les pieds par ses paternels. Une fois, pas deux. Rivaliser avec l' ''ennemie'' n'était peut être pas la meilleure chose à faire et Aaron savait de quoi il parlait. La seule fois où il avait été vers une jeune femme qui se présentait comme une menace pour lui, il en était tombé amoureux puis elle était tombée enceinte alors qu'elle n'avait même pas dix huit ans. Il avait voulu jouer à l'homme et avait perdu des tas de choses, cependant, avec Alexeen ce n'était pas la même chose. Aaron était plus le grand frère et elle la petite sœur que le futur homme qui mettrait la jolie écossaise dans son lit. Il n'y avait d'ailleurs jamais pensé et cela ne le gênait pas, tout était clair entre eux c'était déjà ça. Deux meilleurs amis qui prenaient des nouvelles l'un de l'autre après plusieurs mois sans nouvel. Bien entendu, en ce qui concernait Aaron, ce n'était pas franchement folichon. Le jeune homme vivait -en quelque sorte- déjà comme un grand père. Il n'avait jamais connu la vie qu'Alexeen avait connu et franchement, il ne s'en plaignait pas. Sortir n'était pas un de ses hobby préféré alors soit, il préférait sa danse, ses sorties exceptionnelles mais toujours mémorables puisqu'il savait faire la fête, qu'on le veuille ou non. « Je peux toujours te renvoyer une image de fêtard dévergondé qui se drogue si tu veux mais après, on me cataloguera encore plus vite. Le danseur en tutu c'est bien assez pour moi ! » Les préjugés, le jeune anglais en avait bien assez subi et il préférait passer pour le jeune homme stable, prêt à assumer un enfant, son enfant, plutôt que pour le fêtard de base. Il fit un large sourire à sa blonde et dit « Tu m'diras, j'ai un fils à assumer alors je préfère mon image d'homme sage, si ça ne te gène pas... » Il se doutait bien qu'Alexeen ne lui dirait pas de se dévergonder mais il savait parfaitement qu'elle l'espérait, d'un côté ou d'un autre. Il ne pouvait pas le faire comme cela, il ne pouvait pas changer du tout au tout en un claquement de doigt, il lui faudrait du temps et de l'envie parce qu'il devait l'avouer ; cela ne le déplaisait pas, pas du tout même. Les opposés s'attirent. Il était calme et sage comme une image, elle était dévergondée et volage. « Ah oui, j'avais oublié. Russe, allemand, New Yorkais ou même chinois, tant que sa tête te plait c'est bon. » Aaron n'avait jamais donné son réel avis là dessus à la jeune femme, il préférait ne pas se la mettre à dos à vrai dire. Il avait vraiment peur qu'il lui arrive quelque chose de mal, un enfant, tombé sur un fou qui lui mettrait des coups ou pire, quelqu'un atteint d'une MST. L'anglais se doutait bien qu'elle devait se protégeait mais on ne savait jamais ce qui pouvait se passer, vraiment. Il avait pensé que coucher avec Lia ne déboucherait sur rien et voilà qu'il était père d'un garçonnet de quatre ans. On ne pouvait pas aller contre la loi des sexes, des ovaires et des spermatozoïdes. Il y avait toujours l'avortement mais ça, Aaron ne pouvait pas savoir ce que ça ferait. Lui disant je t'aime, la jeune femme réagissait comme une petite fille satisfaite de ce qu'elle venait d'entendre. Après sa phrase, lâchant un rire, le jeune theta dit « Je vous aime ma petite princesse d'Ecosse qui n'ira jamais sur le trône ! » L'anglais se mit à chatouiller son amie. Il aimait beaucoup la taquiner et la remettre en place, lui remettre les pieds sur terre quoi. Aucun d'entre eux ne mettrait les pieds sur le trône d'Angleterre et d'Ecosse tout simplement parce qu'ils ne faisaient pas partis de l'arbre généalogique royal mais soit, rêver n'était pas mal de temps à autre... revenant rapidement au sérieux, les deux jeunes étudiants se prirent dans les bras, même un court instant, court instant qui -pour le jeune anglais- avait le don de lui faire du bien, d'oublier tous les mauvais moments qu'il avait passé, toutes les horreurs qu'on lui avait fait vivre ces derniers temps. Il écoutait son amie et il était persuadé que le fait qu'il soit parti du cocon familial était littéralement la meilleure chose qu'il avait fait en 2011, bien que l'année ne soit pas encore terminée ! « J'en suis persuadé. On peut au moins être un peu plus libre. Tu n'as plus rien a caché, je n'ai plus à me ronger les ongles de faire souffrir mon ex et mon fils. Et ne t'inquiète pas, je te le présenterais. Il est magnifique comme son père, il sait bien danser mais il est comment expliquer ; possessif et... il aime pas les personnes de l'autre sexe. » Non, il ne venait pas de dire que son petit garçon de quatre ans était gay, bien au contraire. « Il ne supporte pas que je sois proche d'une femme et que Lia soit proche d'hommes, je te laisse imaginer comment il va réagir... Oh oui, il ne manque plus que toi Alex ! Vite déshabille toi ! » Le jeune homme fit bouger ses sourcils comme pour se moquer d'elle. Il savait très bien que les femmes à caractères étaient souvent synonyme de problèmes mais après tout, la facilité n'était franchement pas très attrayante. « Oh non, vraiment ? Tu me fais le cœur Campbell, je vais mourir comme Roméo là ! » Après le baiser de la jeune femme sur sa joue, il lança « Ah merde, c'est Juliette qui meurt en première. » Il lui lança à nouveau un clin d'oeil avant de passer aux choses ''sérieuses'' ; parler de couple, ce que la jeune blonde semblait boycotter pour de bon vu sa réponse. « Ok, j'appellerai l'hôpital psychiatrique le plus proche et demanderai un lavage de cerveau pour cet homme qui aura réussi à te faire craquer, heu t'assagir. Non en fait, c'est une bonne idée je trouve de te laisser sous le charme de quelqu'un... » L'anglais sourit à son amie. Tous les deux jouaient beaucoup de dérision et d'humour et cela se voyait, ils le savaient avant que l'un d'entre eux sourit, fronce les sourcils ou autre. Depuis qu'il avait vu Alexeen il y a une vingtaine de minute, un léger sourire ne quittait jamais son visage, il s'agrandissait plus qu'autre chose à vrai dire. Lorsqu'une légère brise se leva, Aaron en profita pour demander à la jeune femme si elle voulait aller manger quelque part. Elle fit une blague sur son postérieur et il ne se gêna pas pour regarder ce dernier lorsqu'elle se leva. « Bah il est pas mal ce postérieur, t'as quoi contre lui ? » bras dessus, bras dessous, les deux amis avançaient vers un marchand de glace. Glace à l'italienne, un régal. Cependant, Aaron ne prenait jamais un parfum banal, il prenait ses préférés ; Melon et Framboise. C'était rare de les trouver mais à San Francisco, voilà plusieurs fois qu'il tombait dessus. Payant les glaces et profitant un peu de la sienne, le jeune anglais dit « Pas top, top. Un connard de prof m'a recalé parce qu'il n'a pas aimé mon improvisation, donc je dois recommencer tout un semestre pour une seule note parce qu'un zéro, ça te fait repiquer... Et toi alors, quelle matière nous as-tu choisi ? Quelque chose en rapport avec la médecine peut être ? Juste pour la blouse blanche et pouvoir faire rêver les patients ? » Il venait de dire cela d'une manière totalement innocente mais pourtant, Alexeen faisait bel et bien médecine. Cela prouvait, une fois encore que les deux étudiants se connaissaient plutôt bien. Entrant dans une grande rue marchande bondée de monde, Aaron ne trouvait pas cela top pour discuter mais soit, il ferait avec.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Empty
MessageSujet: Re: et pendant que nos pères se déchirent ♣ et pendant que nos pères se déchirent ♣ EmptyLun 22 Aoû - 17:24

Corbeille.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

et pendant que nos pères se déchirent ♣ Empty
MessageSujet: Re: et pendant que nos pères se déchirent ♣ et pendant que nos pères se déchirent ♣ Empty

Revenir en haut Aller en bas

et pendant que nos pères se déchirent ♣

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» pendant que certains sont en vacance ♣
» ♣ Stanley D. Davis Feat Eminem ♣ Thug Life ... ♣
» ♣ Je n'aime pas attendre, j'ai l'impression que je perds mon temps ♣
» ♣ Si j'avais su, j'aurais pas v'nu ♣
» Bio-molléculaire pendant un café[libre]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-