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 |  Sujet: et si on vivait seulement le moment présent ? ♣ Ven 17 Juin - 23:43 | |
| Roman & Alexeen ♥
  Il y a des gens comme ça qui marquent votre chemin sans que vous n’ayez demandé quoi que ce soit à la vie. Des gens qui auront leur importance sans sans rendre compte. Enfin de l’importance. A part ma famille, je ne voulais pas que quelqu’un ait de l’importance dans ma vie. A quoi ça sert de s’attacher à quelqu’un si c’est pour souffrir après ? Non vraiment, je ne voulais pas de ça pour moi. J’avais appris à grandir en ne comptant juste sur les valeurs surs, souvent moi-même, mon frère, ou mes parents. Le reste de ma famille était souvent basé sur l’argent. C’est ça quand votre famille est l’une des plus riches d’Ecosse. Attention, j’y tenais tout de même comme à la prunelle de mes yeux, mais je savais que pour les conseils, je pouvais continuer ma route. Enfin, je me suffisais souvent à moi-même, j’apprenais avec mes propres erreurs, et je voulais en apprendre encore plus sur moi, en venant à Berkeley pour suivre mes études de médecine. Mes parents n’étaient pas pour, mais je savais leur tenir tête. De toute façon j’avais toujours été traité en princesse dans la famille, j’avais pris les manières de princesse : Je veux et j’exige. Ça pourrait très bien être une de mes philosophies de vie sans souci.
Me voilà deux mois après avoir pris ma décision à San Francisco. Les inscriptions étaient encore ouvertes, sur la fin mais c’était encore bon pour moi pouvoir y faire mon entrée en septembre. Enfin il fallait dire que j’avais également un bon dossier scolaire qui suivait, il aurait été dommage de passer à côté d’un bon élément comme moi. Modeste ? Pas vraiment et alors ? Bon d’accord, j’avais vingt deux ans. J’avais pris après le lycée, deux ans pour moi : la première année j’étais retournée en Ecosse, pour profiter de ma famille et de vraiment connaitre les valeurs de ma famille. Le besoin d’un retour à mes origines, car quand on y pense, j’avais toujours vécu à New York jusque là. Durant un an, j’avais appris les bonnes manières à table, pour sortir d’une voiture, pour se tenir en société, et j’en passe. La galère de Kate Middleton pour devenir Duchesse de Cambridge, je comprenais quelque part, et mon choix était tout fait. Jamais je ne me marierai avec un prince, vivre avec les bonnes manières comme ça durant toute ma vie, surement pas. Mais c’était aussi une façon de m’éloigner de cette ville qui m’avait pris ma virginité sans crier gare dans une des rues sombres de cette immense ville. J’ai attendu un peu avant de partie, mais j’avais besoin de cette séparation avec tout ça. D’autant plus que personne n’était au courant, j’étais devenue la fille qui couchait quand elle le pouvait avec le premier type qu’elle trouvait mignon. Voilà à quoi c’était réduit ma vie, et je l’assume très bien ça, parfaitement même.
La deuxième année, j’étais revenue chez moi, dans mon vraie chez moi, en faite, je ne savais pas quoi faire de ma vie, enfin la médecine me plaisait déjà, mais elle n’a pas été une révélation de suite. Je n’avais pas enchainé les petits boulots, très peu pour moi, mais au contraire, je profitais de cette dernière année sabbatique que je m’accordais. Il y a quelques temps, je m’inscrivais donc à Berkeley, et c’est là où je rencontrais cette fameuse personne qui a marqué mon chemin. Roman Jules Davis. Il suffisait juste que je dise à la remise de mon dossier que c’était une inscription pour le cursus de médecine. Et ce Delta est venu me parlait. Je n’avais pas encore retenu tous ses systèmes de confréries, enfin je les connaissais tout de même car j’avais du faire mon choix pour l’une d’entre elles, mais beaucoup m’était étrangère. Roman aussi était en médecine, bien plus avancé que moi par contre, il était en sixième année, en spécialisation pédiatrie. On a été boire plusieurs verre ensemble, pour parler de médecine entre autres, mais aussi de plein d’autres choses. On s’est beaucoup rapproché en faite. Je ne saurais dire s’il s’agit juste d’une attirance physique ou non. Mais il était claire pour moi que des sentiments qui ressemblerait à de l’amour, je les fuyais et de loin. Ça pouvait me donner des airs de fille froide d’ailleurs. En tant normal, j’aurai tout simplement fuit sans rien dire, mais là je ne serai pas dire pourquoi, j’étais toujours là. On avait enchainé les sorties, les moments à deux, des batailles de coussins, ou encore des petits films chez lui, dans les bras de l’un l’autre. Pour moi c’est juste une façon de vivre le moment présent. Je me doutais fort que je lui avais tapé dans l’œil et cette sortie en disait long.
Aujourd’hui on avait décidé de se retrouver ensemble pour aller au cinéma. Comme d’habitude, durant toute la séance, s’était des mamours sur les bras, des petits câlins. Dans l’obscurité, ça ne me dérangeais pas, ça n’engagé à rien dans ce lieu. Le fin du film arrivé, et nous quittions la salle tous les deux. Roman me proposa un restaurant que j’acceptais avec plaisir. Le restaurant se trouvait à deux pas, on y allait donc à pied. Mais pendant qu’il me prenait par la taille pour marcher, par réflexe, je reculais de quelques pas sur le côté, l’obligeant à me lâcher la taille. D’un coup, il n’y avait plus aucun mot qui sortait de notre bouche, on marchait juste en silence. Je savais que ce que j’avais fait à provoquer un froid, mais j’étais bien décidée à faire en sorte qu’il passe au dessus de ça. Alors qu’on arrivait au restaurent toujours en silence, il m’ouvrait la porte du restaurant. Je le gratifiais d’un sourire. « Delta, et gallant… Tu es sur que tu ne t’es pas trompée de confrérie toi ? » . C’était ma façon de lui dire merci. On rentrait à l’intérieur et le serveur nous plaça côté fenêtre. Il nous ramena aussi rapidement les cartes pour que l’on puisse se décider pour la commande. Je voulais en profiter pour lui dire que j’étais désolée, mais au fond, je ne l’étais pas. Si je l’avais fait, c’est que j’avais une bonne raison. Et m’excuser ? Une chose que je ne savais pas faire, jamais dans ma vie je n’avais eu le besoin de m’excuser de quoi que ce soit. « Alors ce film t’a plu ?» . Nous n’avions pas encore parlé du dernier Pirates des Caraïbes que nous venions de voir, et ça me permettait de couper ce silence un peu. |
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