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♣ BELA&CHAT - you and i

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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  - Page 2 EmptyJeu 16 Juin - 1:51

It's not in you, it's between you.

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It's bigger and stronger than you are.



Me remémorer de la nuit de mon mariage n'avait pas été une grande idée pour mon mental. Se souvenir du creux si bénéfique au fond du ventre qui ne m'avait pas quitté, lorsque l'on passait notre temps à faire des plans pour l'avenir dans le bus et quand on avait trouvé un vieil hôtel mais qui au final, nous avait suffit. Après tout, on s'appartenait l'un à l'autre désormais, que fallait-il de plus ? J'étais pas du genre à rêver d'un mariage de princesse, Charlie était là, j'avais mes docs aux pieds, tout allait bien, finalement. C'était devenu compliqué d'aller bien ces derniers temps. J'avais l'impression d'avoir été arrachée à une partie de moi-même, alors oui, c'était fun de faire semblant de sortir avec Maël mais personne ne saurait m'apporter tout ce que j'avais pu effleurer du bout des doigts. Rien n'était comparable.

Souvent, on dit que perdre des personnes vous fait réaliser à quel point on tient à eux. Pourtant à la seconde où j'ai commencé à comprendre vers quoi on se dirigeait, j'aurais tout fait pour repartir en arrière, j'aurais fait n'importe quoi. Mais on est pas des super-héros, on est pas des Dieux, on ne peut pas remonter le temps et on doit tout les jours faire face à la claque que nous donne nos erreurs. Ça me tuait de le voir tout le jours, de le voir sans moi. Oui, c'était sans aucun doute égoïste mais j'avais besoin de lui comme de personne. Le plus dur est sans doute la nuit, quand vous restez debout à regarder la lune faire son bout de chemin – que vous même ne parvenez pas à faire – haut dans le ciel. Le ciel vous paraît trop vide, trop grand, trop froid. J'avais bien vite retrouvé mes insomnies pendant les semaines où il n'était pas là. J'avais reclasser mes albums photos, développer des pellicules qui trainaient depuis plusieurs années et puis j'étais fatiguée de tout. De penser à Charlie, de l'aimer, de le savoir loin. Alors je sortais, réflex en main, en retrouvant mes habitudes de jeune adolescente perdue de 16 ans. Au lever du jour, je finissais souvent devant la maison de Charlie, soupirait, continuait ma route avant de craquer sur le trottoir et prenait trois cafés avant de me diriger vers l'enceinte de Berkeley. Je n'avais juste plus le goût de rien. Sans le soleil Californien, j'aurais sans doute été d'une pâleur maladive. Mes cernes prenaient doucement une teinte bleutée et même si un peu d'eau chaude et de maquillage faisait disparaître tout ça, j'avais l'air malade. Je ne comptais même plus le nombre de repas que j'avais sauté parce que j'avais passé le temps à me dire que j'étais stupide et qu'après, la vie continuait d'avancer et qu'il fallait pas rater le train, sinon on est perdus à vie. Pourtant, à chaque départ, j'avais le sentiment de laisser une partie de moi sur le quai. J'aurais pu résumer tout cet état par : je ne suis pas bien. Mais malheureusement, c'était pire que ça. Si je n'avais pas eu Sid une semaine sur deux, quelques visites d'Hannah en soirée et les conversations de mon père qui venait d'apprendre à utiliser Skype et me demandait si j'étais certaine que je ne voulais pas qu'il casse la gueule à Charlie – ce qui me faisait souvent rire un instant et répondre par la négative d'une dureté qu'il disait que j'étais juste une « putain de maman » - je ne sais pas vraiment si j'aurais continué à me lever le matin. C'était comme si ça n'en valait plus la peine.

Finalement, j'avais retrouvé une ancienne photo, dans mon bordel, du grand canyon. Et tout m'était revenu dans la gueule. Déjà le camp, qu'on avait appris par une grand-mère avec une bonne mémoire puis cet adolescent qui m'avait l'air un peu paumé. Vous savez, des tas de gens s'appellent Charlie. Mais j'en connaissais pas beaucoup qui avait été blonds, sortis avec une fille du nom de Emma, et partait de Leominster pour Berkeley. Je m'étais étonnée de ne pas avoir fait le lien avant. Je devais vraiment être dans les nuages. Cette nuit au grand canyon, je l'avais passé avec Charlie et je gardais ce cliché en mémoire. Je cherchais un endroit pour peindre et je m'étais rappelée du local. J'avais encore la clef pour quelque chose, non ? J'avais fini par rentrer dedans et amener de la peinture. Peu à peu, cela avait pris forme et je me souvenais de tout mes cours de perspective. Je passais mon temps libre là-dedans, allant des pauses déjeuners aux nuits trop longues. Je m'accrochai à ce souvenir en attendant que la douleur passe, même si je ne faisais que remuer la plaie avec un couteau chauffé à blanc. J'avais fini les cours plus tôt, en vu des examens qui approchaient et je n'avais pas réellement besoin de réviser. J'avais laissé le bordel en partant ce matin, de la peinture dans des bacs, un cahier qui me servait à lister tout ce qui me manquait chez Charlie, comme si j'avais ce besoin de me faire mal, et un paquet de cigarettes qui devait trainer. J'avais presque l'impression de le sentir lorsque la fumée envahissait le local. Je fermais toujours derrière moi, parce que ce que je mettais là-dedans était vraiment personnel et j'étais donc particulièrement surprise de trouver la porte ouverte. J'avais fini par rentrer, hésitante. Et j'avais vu son regard, assis, dans un coin, directement. J'ai voulu parler, dire un truc intelligent ou quelque chose, mais tout restait bloqué dans ma gorge. Je n'avais pas pu m'empêcher de sourire, légèrement tellement j'étais contente de le voir mais également fatiguée de la situation qui nous entourait. J'avais juste fini par sentir mon sac me glisser de l'épaule et tomber sur le sol, me ramenant brutalement à la réalité. Quitté son regard alors que je ne l'avais pas croisé depuis si longtemps fut tellement horrible que je reportais mon attention sur lui moins d'une seconde après avoir baissé les yeux. Indéniablement, il m'avait manqué. Mais tout ce qui sortait de ma bouche fut un médiocre « Oh. Tu.. euh, t-tu veux que je reviens plus tard ? » Bravo Belammée, c'est si touchant ce que t'as à dire à la personne que tu aimerais le plus avoir au près de toi à cet instant précis... et dans tout les autres instants de ta vie. Bravo.
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  - Page 2 EmptyLun 20 Juin - 3:24

La porte s'ouvrit; c'est un peu drôle à dire, mais je n'étais pas surpris. Il fallait bien que ça arrive un beau jour; que l'on parle un peu, au moins, pour le bien de Sid ou encore pour ma santé mentale. Je n'osais pas relever la tête; me disant que peut-être, si je ne posais pas les yeux sur elle, Belammée disparaitrait; la porte s'ouvrirait une nouvelle fois, et je n'aurais pas à parler. Je n'étais pas du genre à éviter de parler, à laisser les problèmes en suspend, mais sur ce coup là, c'était différent. Je préférais le silence; puisque parler devenait beaucoup trop difficile. Tout était trop compliqué; mettre le doigt sur ce que je ressentais sur le coup, choisir les mots pour l'exprimer, ne pas fondre en larme, ne pas me mettre à lui crier dessus, ne pas retourner dans ses bras comme s'il ne c'était rien passé, donnant toute la place à ce maudit cercle vicieux de recommencer, encore et encore. Je crois que sans Sid, je me serais déjà remis dans l'enfer du cercle; parce que dès que Bela n'étais plus là, je la voulais, et sans Sid, je n'aurais jamais réalisé que ça pouvait faire mal à quelqu'un d'autre qu'à Bela et a moi. On était un trinôme maintenant, on ne pouvais plus faire toutes les opérations que l'on voulait bien faire. N'importe qui aurait pu entrer dans le local, mais je savais pertinemment que c'était elle : je l'avais vue, une fraction de seconde avant de baisser la tête; sa vision m'avait bruler les yeux comme si je les avaient mis sur du fer rougit. Et il y avait son odeur. Elle était assez loin, mais je pouvais parier que c'était elle, et qu'elle avait changer de shampoing; elle avait toujours son odeur si complexe, mais sans la petite touche que son shampoing lui donnait. Je le savais aussi, puisqu'elle l'avait laissé chez moi, et qu'il était devenu le favori d'Adèle, ce qui je dois le dire, me dégoutait un peu. Non pas qu'elle ne sentais pas bon, avec, seulement, ce n'étais pas la même odeur, elle n'était pas faite pour la flagrance, il lui fallait quelque chose de plus souple; de plus jeune. Bela, elle, avait le don de mélanger les parfums plus vieux, plus jeunes, plus fruités, et les plus secs, pour se donner une senteur unique, la sienne, mon odeur préférée. La seule autre personne connue qui portait bien se parfum, c'était Sidney, quand il revenait de chez elle. Il avait toujours son odeur dans le cou; alors, je passais des heures à le sentir, à le regarder faire une danse de bébé, et à me dire qu'il était la plus belle chose du monde. Le pire c'était qu'il souriait de la même façon qu'elle.

Sa voix perça le silence de la pièce. Elle avait quelque chose de changé, de différent. Elle me demandais si je préférait qu'elle parte. La question qu'il ne fallait pas me poser. J'avais envie de lui dire de partir, parce que la repousser était tellement plus facile que de lui dire de rester, et d'avoir à me battre contre moi même. J'avais une boule horrible dans la gorge; mais je réussit tout de même a articuler quelque chose. « Non... re-reste.» Je n'avais jamais eut de mal à parler devant une foule. Je faisais des spectacles préparés à la dernière minute depuis mes 7 ans; j'avais vécu dans les médias, avec ma mère et mon beau-père, mais parler à Bela, ma femme, la mère de mon fils, mon amour d'enfance, c'était au dessus de mes moyens. Je redressai lentement la tête, pour voir si elle m'avait bien entendue; il aurait été possible, vu ma condition, que j'eus imaginé que j'eus parlé. Elle était toujours là, mais elle n'était plus tellement la même. C'était comme si elle avait prit vingt ans d'un coup. Comme si toute sa jeunesse était partie. Elle n'avait plus rien de la petite hyperactive de qui j'étais tombé amoureux il y a de cela des années. Elle avait l'air fade, morte de l'intérieur. Un peu comme moi, je l'étais. Je nous avais mis dans une situation dégueulasse. J'aurais voulu remonter le temps 1000 fois pour trouver un meilleur scénario, mais je ne pouvais pas le faire. La vie était une vache et moi un brin de gazon sous sa bouse fétide. Je me demandai pendant un moment s'il fallait que je m'approche, que je me montre plus fort, que je prenne de ses nouvelles, même si je connaissais tout de sa vie depuis notre séparation. Elle, selon les rumeurs, avait l'air de bien s'en être remise, elle n'étais plus seule, elle était avec un Sigma beaucoup trop musclé pour rien; quelque chose qui, si on se fiait à moi, n'étais pas trop dans ses habitudes. Si elle était bien remise, j'étais le prochain pape, à ce que je pouvais constater. Je me demandai si je ne devais pas parler de notre fils; c'était notre point commun principal, a présent. Mais je me dis que ça risquait de finir en dispute; surtout du au fait qu'il n'était pas là pour nous arrêter en poussant un de ses cris dont les bébés seuls avaient le secret. J'aurais pu lui parler de son père, de ses cours, de la lune qui avait particulièrement brillé la nuit précédente, mais à chaque fois, j'y trouvais des inconvénients : le fait était que je n'avais pas envie de parler.

J'avais envie de la toucher, de lui montrer à quel point elle me manquait. J'avais envie de pleurer toutes les larmes de mon corps pour lui donner. J'avais envie de lui écrire une chanson. J'avais envie de devenir président juste pour faire un appel à la nation pour dire à tout le monde à quel point je l'avais aimé, je l'aimais, et que j'allais continuer à le faire. J'avais envie d'être avec elle pour la vie, mais certainement pas comme avant. J'avais envie que tout soit parfait. Que tout soit oublié.
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  - Page 2 EmptyMer 22 Juin - 2:34

It's not in you, it's between you.

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It's bigger and stronger than you are.



Tant pis. Tant pis pour la morale, tant pis pour les divorces, pour les mariages, les enfants. Tant pis pour les humains. Je n'avais plus rien à foutre du reste. C'était comme si rien autour n'existait. J'avais toujours eu cette impression quand je regardais dans les yeux de Charlie. De voir le reste du monde et tout ce qu'il y avait de beau à vivre. Je n'avais pas eu la chance de croiser son regard depuis bien trop longtemps. Bien plus que ce que j'avais pu supporter. Rien n'était supportable loin de lui. Et je ressentais encore ce vide froid, désagréable, qui vous donnait cette impression... comme si nous étions deux étrangers. On ne se reconnaît plus mais on tremble de se parler. Parce qu'on avait doucement commencé à avancer péniblement, comme un enfant qui tente de se mettre sur ses pieds, voir le monde d'un peu plus père. Finalement, on essuie un échec le cul par terre. On se retrouve sur le sol froid d'une pièce fermée et on ne sait plus quoi faire. Sans doute que devant cet amas de sentiment, on ne peut rien faire d'autre que d'attendre que ça passe, savoir réellement ce que l'on ressent. Mais tout cela était bien trop longs et si on se dispute, c'est aussi pour mieux se retrouver. J'en avais marre d'attendre que l'on soit devenus assez murs pour se retrouver. Je voulais retrouver les fous rires de gamins sous la douche, les disputes le matin pour savoir ce qu'on ferait de la journée, les réveils en pleine nuit parce que l'autre a eu une idée pour la chambre de Sidney ou qu'il a une question stupide à poser et qu'il va l'oublier. Les choses qui manquent au quotidien. Charlie, tout simplement. Je tentais un sourire. Bien sur que j'étais contente de le voir, ça aurait été complètement absurde de ne pas l'être, j'avais le cœur battant et l'estomac noué mais cette sensation m'avait manquée, aussi douloureuse que rassurante. On prenait goût à trop aimer quelqu'un et que ça nous mette dans tout nos états, qu'ils soient bons ou mauvais. Depuis, tout semblait fade comparé à ce qui constituait chaque seconde de ma vie avec lui. C'était cruel d'être privé de l'étincelle qui vous donnait envie de continuer à avancer, pas pour vous, non, mais pour cette lueur. La poursuivre au bout du monde, peu importe le reste. Rien n'était plus important. Rien ne l'avait jamais été. Toute ma vie avait tourné autour de lui sans que je le sache. Et cette présence rassurante était devenue la réalité et le quotidien. Alors sans elle, c'était vivre douloureusement et dans la peur. Pour être resté un mois et demi dans ce monde là qui ne me semblait en aucun cas familier – ni agréable – je savais que c'était fini. J'avais atteint le seuil de tolérance depuis la première nuit que j'avais du passer sans lui. Le reste n'avait été que des jours pénibles qui se suivaient les uns après les autres, se ressemblant étrangement. Sans aucune diversité, sans aucun sourire. Et j'en pouvais plus de tout ça. De sentir le regret m'habiter dès que je passais dans sa rue, de sentir une pression sur le cœur quand je le voyais passer dans un couloir, de voir que Sid a son nez et de finir par soupirer, en se disant que tout est fait pour nous rappeler ce qu'on ne peut pas laisser derrière nous. Après avoir hésité, j'avais finalement parcouru le peu de distance qu'il y avait entre nous. Je me mis sur mes genoux, en face de lui. Je n'avais même plus peur, rien ne pouvait être pire de toute façon. Alors je l'embrassais. Je ne saurais même pas décrire l'explosion qui c'était produite dans mon organisme. Dans tout les bouquins, ils parlent de feu d'artifice et de papillons, de trucs du genre. Mais non. C'est plus fort que tout ça, c'est un sentiment plus gros que la terre entière, que l'univers à l'infini. Ça vous submerge et quand vous aimez réellement quelqu'un, moi je crois juste que c'est indescriptible. Ce serait réduire ce sentiment que de tenter de le réduire et de mettre des mots dessus. Et tout ce qu'on avait construits comme souvenirs avaient une valeur inestimable que l'on ne pouvait comparer à rien d'autre. Il était tout. Et plus jamais, plus jamais ça. Je ne saurais pas l'encaisser, pas encore. Ça avait été trop dur, trop antinaturel, irréel. Dans un monde où le bonheur existe, Charlie Noah Silver et Belammée Olympe Canterburry-Silver ne peuvent décemment pas être séparés. Pas si l'on voulait garder une once de santé mentale. Certes, ça me rendait folle de l'aimer, mais de l'aimer tout en sachant que je ne pourrais pas être avec lui... c'était pire que la torture. Je passais une main sous son T-shirt et j'avais l'impression que le contact était brûlant, un peu comme sur une plaque mais pour rien au monde je ne l'aurais enlevé. C'était comme de retrouver tout ses repères ou de voir enfin le chemin alors qu'on est dans une nuit froide et lugubre qui n'a rien d'accueillante. Bien évidemment, il est beaucoup plus que ça. Il était trop pour moi pour que je puisse ne serait-ce que penser à toutes les métaphores et comparaisons que je pourrais utiliser. Ça me remplissait le cœur, d'une manière de laquelle je pourrais sans doute me noyer, mais je m'en fichais bien. Il était là. Tout allait bien se passer. C'était un peu comme de se sentir de nouveau attachée à la ligne de vie par son mousqueton, en accrobranche, pour ne pas tomber dans le vide en dessous de nous. Sans doute que ce que l'on dit est vrai, on se dispute pour se retrouver. Ça fait tellement bien de se faire du mal. Mais au moment où tout va trop loin, c'est impossible de faire un pas en arrière. Et jamais je ne voudrais souhaiter faire un retour dans le temps à cause de ça. « Plus jamais. »



un aaaan coeurboum C'est lesplus beaux :mimi: :out:
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MessageSujet: Re: ♣ BELA&CHAT - you and i ♣ BELA&CHAT - you and i  - Page 2 EmptyVen 15 Juil - 4:47

Elle avait sa main sous mon tee-shirt. Il y a quelques temps, ça serait passé comme un geste ordinaire, c'était ma femme après tout. Mais dans les conditions actuelles, c'était un peu différent. Tellement que je ne savais pas trop comment réagir. La seule chose dont j'étais certain, c'était que son contact me faisait mal; pas qu'elle était violente ou quoi que ce soit, mais ça me tournait l'estomac dans tout les sens; ne sachant pas trop si c'était bien ou pas. J'étais dans mon petit monde, totalement ailleurs, à m'imaginer tout les scénarios qui pouvaient prendre place par la suite. Je sentais mon corps vibrer lentement. C'était une crise cardiaque? Ou juste une perte de contrôle sur moi même, du à un stress trop grand, trop soudain. J'entendais la voix de bela, quelque part sur terre, me disant que plus jamais. Plus jamais quoi? Je revins sur terre et je regardai dans ses yeux. Ils n'étaient plus comme avant. Il manquait quelque chose. Je connaissait chaque micromètre de son corps par coeur, pourtant, j'avais du mal à reconnaître son regard. Comme si elle venait de voir un détraqueur, que toute sa joie avait été aspirée. On était dans le même bateau. Depuis que je l'avais laissée partir – ou plutôt, que je l'avais forcée à – une certaine partie de moi était partie. J'avais essayé de la remplacer, en cherchant quelqu'un de semblable pour la remplacer. Comme si c'était possible. Certes, Adele était gentille, mais elle n'avait pas le rire qu'avait bela quand je me faisais une moustache de n'importe quoi susceptible de coller à la peau; Elle n'avait pas sa passion pour toute sortes de petite choses. Elle n'était pas Bela, et c'était la seule que je voulais, au final. Elle, chacune de ses qualités et tout ses défauts. Elle était là, devant moi, pourtant, j'hésitais. Et si j'interprétais mal? Et si je ratais ma chance en me posant des questions si stupides? Elle était là, tout près. Ma main se leva lentement pour atteindre ses cheveux; c'était comme si mes mains ne les avaient jamais quittés; je frôlais son visage, j'en eus presque un frisson. Elle ne m'avait pas encore repoussé, et j'en étais heureux, même si je savais qu'au fond, on ne faisait qu'entrer à nouveau dans un cercle vicieux. Encore une fois, on allait tomber amoureux trop vite, et on allait tomber encore plus durement. On devait aimer se faire mal. Elle colla son front au mien; C'était comme si la connexion se réparait, lentement. Comme si on se touchait du bout des doigts avant d'oser se prendre la main, comme si on testait si les choses fonctionnaient toujours comme avant. Puis, nos souffles se mélangèrent, et c'était comme avant. Parfaitement identique. Tout de suite, mes pensées plus sombres s'enfuyaient, pareil à un éléphant devant une souris. On était là, liés, laissant nos microbes se retrouver. C'était stupide, ça n'allait durer qu'un moment, et dès que l'on franchirait la porte de sortie, on s'éloignerait, et on ressortirait les crocs. Mais dans l'immédiat, j'étais heureux, et elle aussi, je l'espérais.

Les choses se poursuivirent comme ça se passait à tout les coups, du moins, quand on n'avait pas envie de parler. Il y avait de fortes chances que cela soit une erreur, que seulement de mauvaises choses en découlent, par exemple des sentiments de malaises, ajouté à nos problèmes présents, ou encore, le plus plausible; que je confirme le fait que j'avais toujours besoin d'elle dans ma vie, et que je ne pouvais définitivement pas m'en séparer. Il était aussi possible que tout s'arrange de ce point là, mais j'en doutais; la vie n'était pas faite de manière à ce que nous soyons heureux.
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