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Love is a losing game [Julian]

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MessageSujet: Love is a losing game [Julian] Love is a losing game [Julian] EmptyDim 27 Nov - 11:22

Love is a losing game [Julian] 942575300858avrilsigna27
Je hais la géographie. C'est officiel depuis aujourd'hui. Deja que je ne portais pas franchement cette matière dans mon coeur, mais là c'est l'overdose complète. Et puis je m’emmerde tellement que je n'ai pas trouvé de meilleure idée que de dessiner des moutons sur ma copie de géographie. C'est sûr et certain Monsieur Bauer va me tuer si il voit ca. Prétextant que son cours n'est pas un cours de dessin. Dommage. Je savais bien que j'aurai dû prendre option art plastique en entrant à l'université. En même temps, enchainer deux heures de géographie en fin de journée, et par la même occasion un vendredi après-midi, c'est plutôt difficile. Alors je gribouille jusqu'à ce qu'il n'y ait quasiment plus de place sur ma feuille et pousse un long soupire en m'affalant un peu plus sur ma table. Soudain, mon voisin me donne un léger coup de coude dans les côtes. Chose qui me fait brutalement sursauter sur ma chaise. Passant une main au niveau de ma cage thoracique, je me frotte cette dernière tout en grimaçant. Et c'est à cet instant que je me rends compte que le professeur me fixe d'un drôle d'air. J'ai bien envie de me servir de mon asthme comme excuse bidon. Genre j'suis fatiguée à cause de mes traitements – qui sont purement fictifs vu que je n'en ai pas – mais ma trop bonne conscience m'en empêche. Alors je me contente de rouler des yeux en bafouillant un « désolée » tout en faisant une moue avec la bouche. Gabriella Julia Camille McQueen, plus ridicule tu meurs.

Par chance, la sonnerie retentit et me voilà enfin sauvée du suicide. Mettant en vrac mes cours dans mon sac, je file le plus rapidement possible de la salle en me faufilant entre les élèves qui discutent. Et là, un troupeau – oui moi j'appelle ca un troupeau – de Barbies, autrement dit les pétasses de l'université, n'avancent pas avec leurs talons de vingt centimètres. Elles sont là, à parler rouge à lèvres, mascara, sac à main et tout le tralala. Qu'est-ce que j'ai l'air d'une cruche à essayer de leur faire remarquer ma présence. D'accord, je suis une naine je le sais, mon frère me l'a assez répété comme ca, MAIS QUAND MEME ! Je tente alors une première approche « Excusez-moi je... » HOP ! Gros coup de sac à main en pleine gueule. Un jour je vais vraiment en vouloir à mes parents de m'avoir donné des gènes de naine. Ca m'énerve. J'ai tellement envie de leur gueuler dessus pour qu'elles bougent leurs -gros- culs ! Ma patience à des limites. Agacée, je passe dans le troupeau en les bousculant, me fichant royalement de leurs remarques à la con. A force de fréquenter des Gammas, je deviendrai presque aussi violente qu'eux. Ca c'était la deuxième approche. Le chemin étant libre devant moi, je me précipite à l'extérieur de l'université et quitte le campus. Une nouvelle semaine s'est écoulée. M'allumant une cigarette afin de décompresser, je reprends ma route en m'engouffrant dans les rues bondées de San Francisco. Je sais parfaitement où commencer mon week end.

Le disquaire. Quel merveilleux endroit. Il faut dire qu'à force d'y passer le plus clair de mon temps, le propriétaire me connait plutot bien. Il me laisse même fouiller la boutique dans les moindres recoins même lorsque cette dernière est fermée. Etant passionnée de musique – après ma folie pour le corps humain – je pourrai passer des journées entières à examiner les pochettes d'album sur un fond de Rolling Stones. Personnellement je préfère les vinyles et leur pochette cartonnée. Je trouve que ca fait beaucoup plus authentique que les albums de nos jours tout en plastique et qui se pètent au moindre petit choc. Certains trouvent leur pied en allant dans des clubs de striptease, et bien moi c'est en écoutant de la musique tout le temps. Une sorte d'orgasme auditif quoi. Parcourant une des allées du magasin, je laisse glisser mes doigts sur les différentes pochettes. Coinçant ma sucette entre mes lèvres, j'attrape la pochette jaune et rose qui a attiré mon attention. Nevermind the bollocks des Sex Pistols. Titre plutot accrocheur. Sourire au coin des lèvres, je hausse les épaules et replace la pochette à son emplacement initial avant de poursuivre mon chemin. […] Au bout d'une petite demie-heure je fini par me rendre à l'évidence : je n'ai rien trouvé aujourd'hui. Il faut dire que je dois avoir la moitié de la boutique à mon appartement. Tony me tiendra au courant de ses dernières trouvailles dans tous les cas.

Passant la porte bardée d'autocollants, je fais un signe de la main à Tony et sort mon paquet de clopes. Ca fait maintenant trois ans que je fume, depuis mon départ de Seattle en fait. La flamme vient bruler le bout de ma cigarette puis je me décide à reprendre ma route afin de rentrer chez moi. Je fais à peine quelques pas que mon téléphone se met à sonner. Je fixer alors l'écran qui m'affiche quelques lettres pixelisées. « M'man ? Qu'est-ce qu'il y a ? » Dis-je après avoir porté le combiné à mon oreille. Ma mère m'appelle quasiment tous les jours. Souvent pour me raconter n'importe quoi d'ailleurs. « Je reviendrai à Seattle pour les fêtes d'accord ? » Ma mère insiste pour que je retourne vivre à Seattle depuis deux semaines déjà. Sauf que je suis très bien à Berkeley moi. « Mais nooon. Je te dis que tout va bien i... » Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase que je percute quelque chose. Ou plutot quelqu'un. Sous l'effet du choc, je tombe les fesses parterre et mon téléphone s'éclate sur le sol bétonné. Je commence à râler, puis lève les yeux. J'attrape mon portable qui par je ne sais trop quel miracle fonctionne encore et le porte à mon oreille. « J'te rappelle. » Dis-je pendant que ma mère s'excite à l'autre bout du fil. Quand à moi, je reste le regard figé sur la personne se trouvant face à moi.
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MessageSujet: Re: Love is a losing game [Julian] Love is a losing game [Julian] EmptyVen 16 Déc - 20:55

Un soleil éclatant avait fait son apparition ce matin là, ne laissant aucune place aux nuages dans un ciel éperdument bleu, obscurcissant de par sa clarté le monde qu'il éclairait. Cette journée promettait donc d'être l'une des plus belles de l'année et c'est donc ce que j'avais cru en me levant ce matin pour me rendre en cours, mais finalement peut-être allait-elle être l'une des plus décevantes et déroutante. Après tous c'est quand la lumière est la plus éclatante que vint l'ombre pour la voilé. Dernièrement il m'était arrivé des choses formidables, des choses auxquelles je n'avais pas même eu le droit de rêver, d'imaginer, mais c'était arrivé et ce pour mon plus grand bonheur. Dans la vie on dit qu'il y a des hauts et des bas et j'avais du m'en affranchir, mais cette fois le bonheur était bel et bien présent et je ne souhaitais pas le voir disparaitre, après tous c'était tellement bon de le maintenir près de soit. On m'en avait trop longtemps privé, préférant me laisser errer dans les limbes de la longue route sinueuse qu'on appelait la vie. Je ne voulais pas connaitre à nouveau cet expérience, je ne souhaitais plus être abandonné. Cela m'était déjà arrivé trop de fois, tantôt c'était ma mère qui disparaissait dans des conditions tragiques, tantôt c'était une copine un peu trop capricieuse et jalouse qui me giflait pour ensuite tourner les talons et disparaitre dans les baffons de la dépression. J'avais quand même eu la chance de vivre des choses exceptionnelles, mais pas l'amour, j'avais l'impression que celui-ci me fuyait comme la peste, préférant sauter du haut d'un pont que de m'approcher. Je m'y étais habitué et avait fini par renoncer à le poursuivre, mais à présent c'était différent et j'avais besoin de ressentir ce sentiment, car à mes yeux il restait le plus beau, celui qu'on ne peux connaitre qu'une fois. Quelques fois je m'en étais fortement approché, mais s'en jamais le toucher, me prenant souvent une gifle en pleine poire bien avant. Peut-être allait-il bientôt se manifester, venir cogner à ma porte lorsque je m'y attendrais le moins, c'était souvent comme ça que cela arrivait dans le film et je dois bien avouer que je trouve ça très romantique. Je savais pertinemment que j'étais le dernier des abrutis, regardant trop la télé, mais je préférais ça au monde dans lequel nous vivions, ce monde ou la femme n'est considérée que comme un simple jouet qui réalise le moindre de nos fantasmes, chose qui n'arrivait également que dans les films. Depuis mon entré dans à l'université et surtout en cursus de sexologie, j'avais l'impression d'être devenue une féministe avertie, près à défendre tous les droits de la gentes féminine, ce qui n'était pas le cas, mais qu'en on fini par apprendre ce qu'est vraiment la société ça fou une claque, une de plus. Les rayons du soleil arrosant mes pupilles je finis par les cligner et tourner la tête, sortant par la même occasion de ma torpeur. Les cours avait déjà commencé depuis une bonne heure et j'étais déjà totalement perdu, buvant les paroles du prof qui se tenait face à nous, j'avais jamais remarqué, mais avec ce crane dégarnie et cette de rat, on aurait pu facilement le confondre avec Mr. Burns.

Finalement c'est la sonnerie qui réussi à totalement m'éveiller, me faisant même presque sursauter. Pour moi la journée était finie, les cours de l'après-midi étant annulé pour une raison que je n'avais même pas essayé de retenir, j'avais juste imprimé le faite que j'aurais le temps de flâner à San Francisco avec quelques potes, qui n'était presque que des filles. Allez comprendre pourquoi. En repensant à ma rêverie de ce matin je me sentais stupide, qui pourrait penser voir même croire que je trouverais l'amour de ma vie à mon âge, c'était totalement idiot. Même si de nos jours la plupart des femmes recherchent des relations sérieuses, elles finissent quand même par nous larguer comme de vieille chaussettes planqué au fond du panier. J'en avais fait les frais et c'est pourquoi je ne voulais pas non plus revivre pareille situation, cela avait déjà été assez dur comme ça. Comment faire alors ? Placer des petites annonces ? Ce n'était qu'un véritable cercle vicieux, un chemin sans fin, une détresse irrécupérable. Pourtant il m'était déjà arrivé d'aimer, aimer à en crever, enfin c'est ce que j'avais cru ressentir sur le coup, car le retour fût terrible, me faisant flancher sous le poids de la tristesse. C'était à présent derrière moi et plus jamais je n'en entendrais parler, mais il m'arrivait quelques fois dit repensé et c'était dur, car cela me faisait du mal. Ma vie avait changé depuis ce jour d'été, ce jour où elle m'avait annoncé que j'aurais pu devenir père, mais qu'elle avait préféré mettre fin à cette tumultueuse histoire. Depuis je ne l'avais plus croisé et c'était mieux comme ça, car même si il restait peut-être une once de sentiment il y avait également énormément de haine, une haine irascible qui avait fulminé durant des années et qui avait fini par s'éteindre et ce je l'espère à jamais. Secouant la tête j'étais à présent de nouveau dans ma maison, celle qui m'avait accueilli les bras ouverts lorsque j'étais arrivé ici, à Berkeley, celle des alphas, ma confrérie, mon bien-être. J'adorais ce lieu, c'était un espace de bien être ou la vie était tranquille, sauf lorsqu'il nous arrivait d'organiser nos propres petite fiesta et ou la c'était bien sûr la grosse merde, pour parler poliment. À peine rentrée je ressortais déjà les clés de ma caisse à la main prêt à partir faire une virée en ville en charmante compagnie. La vie était quand même mal faite, j'étais entouré de superbe jeune femme et je savais pertinemment que je ne pourrais pas les serrer étant donné que j'étais devenu en quelque sorte leur confident, celui à qui elle racontait tous. Comme quoi être l'un des seuls garçon de la classe n'est finalement pas facile. Le soleil était toujours haut dans le ciel, ne voulant aucunement laisser sa place à quelqu'un d'autre, pour notre plus grand bonheur. Je réussis par on ne sait qu'elle miracle à rejoindre le centre de la ville avec une facilité déconcertante, j'avais l'impression qu'énormément de choses me souriais ces derniers temps et ce n'était pas pour me déplaire. Il ne me manquait plus qu'une chose, une chose qui me faisait réfléchir depuis mon réveil tumultueux de ce matin, à présent j'avais l'impression que c'est lui qui me poursuivait, prêt à me lancer une perche pour que je l'attrape. C'était bien la première fois qu'une telle chose me faisait autant réfléchir, je m'en étais tellement moqué depuis des années que cela me faisait horriblement bizarre. Absorbé par mes pensées, je n'avais même pas remarqué que j'arpentais les célèbres pavés californiens, mais surtout que j'avais percuté une jeune femme, le soleil dans les yeux je fis d'abord un pas en avant pour l'aider. « Déso ... » Mais quand l'ombre d'un arbre me révéla l'identité de cette personne, j'eux un véritable mouvement de recule. Comment diable pouvait-elle être ici, dans la même ville que moi, alors que je l'avais quitté les yeux rougis à plus de 500 km d'ici. Était-ce réellement réel ? « Continuer sans moi je vous rejoindrais plus tard. » Ne tournant même pas la peine, elles avaient surement compris qu'il ne fallait mieux pas qu'elle reste ici. Continuant de fixer la demoiselle qui se trouvait toujours le cul par terre je ne savais que dire, comme si les mots avaient décidé de rester coincé au fond de ma gorge, je ne contrôlais plus rien à la situation, elle m'échappait tous bonnement et la rattraper était impossible. Mes yeux braqué dans les siens je me remémorais ce qu'elle m'avait dit la dernière fois que l'on c'était vu et la colère ressurgis, se braquant telle un cobra prêt à frapper. Le pire dans tout ça c'est que je ne pouvais rien y faire, c'était comme ça et pas autrement. « Qu'est-ce que tu fais ici Gabriella ? » Finalement les mots finirent par sortir et j'étais à présent paré pour débiter des monceaux de conneries, des choses que j'avais préféré taire à l'époque par peur de blesser, de faire de la peine, mais s'en était fini, ce temps était révolu, tous comme le Julian qu'elle avait connu. « La dernière fois que je t'ai vu tu m'as envoyé chier comme si je n'étais absolument rien et tu sais quoi ça me démange de pas faire pareil aujourd'hui. » Cela ne me faisait pas plaisir d'user de ce ton que je détestais arborer, mais cette fois c'était différent, tout était différent.
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MessageSujet: Re: Love is a losing game [Julian] Love is a losing game [Julian] EmptySam 17 Déc - 15:27

Depuis que j'avais mis les pieds à San Francisco, je n'avais pas eu de relation stable. J'étais sortie avec quelques garçons de l'université, ou bien même que j'avais rencontré lors de soirées en ville. Mais ce n'était que de petites amourettes sans réelle signification à mes yeux. Depuis que j'avais quitté Seattle, je n'étais pas retombée amoureuse de qui que ce soit. Et à vrai dire ce n'était pas dans mes préoccupations du moment. En tout cas, je n'étais pourtant pas devenue comme toutes ces filles que je vois à l'université qui se font concurrence pour attirer le plus de garçons possible. A mes yeux, les pires sont les cheerleaders. Je n'ai jamais vu de ma vie des filles sans scrupules à ce point. De vraies garces prêtes à ruiner leurs propres amis uniquement pour être au sommet de leur popularité. Me comporter ainsi n'a jamais été dans mon caractère. Premièrement je ne me vois absolument pas me trimballer en mini jupe – et pour être minis, elles le sont – devant les trois quart de l'université et agiter un pompon comme une idiote. Oui parce que pour avoir l'air de véritables cruches, elles sont parfaites. Deuxièmement, je suis d'une nature beaucoup plus discrète. Tout du moins en ce qui concerne le fait de me foutre presque à poils devant tout le monde et hurler des trucs plus débiles les uns que les autres. Non, je ne porte pas les pompom girls dans mon coeur que voulez-vous. D'ailleurs je n'aime pas spécialement les sportifs non plus. Hormis leurs muscles on ne peut pas dire qu'ils aient grand chose dans le crane pour la plus part. Je crois que si je les déteste tant, c'est à cause de ma vie passée. En fait je fais encore une sorte de blocage sur ma précédente vraie relation amoureuse. La seule de ma vie d'ailleurs. La plus belle mais également la pire relation que je n'avais jamais connu. Une chose est sûre et certaine, plus jamais je ne sortirai avec l'un de ces mecs adulés par tout le monde. Ces sportifs qui se prennent légèrement pour les rois du monde. Il était parfaitement hors de question que je m'engage dans une quelconque relation à présent. Je préférais largement vivre ma petite vie d'étudiante d'abord. Les histoires d'amours ce n'était que secondaire. De toute façon à l'université il n'y a pas un seul garçon pour rattraper l'autre. Ils n'ont qu'une seule chose en tête : se taper le plus de nanas possible et en un temps record.

Personnellement je préférais occuper mon temps libre autrement. Soit en voyant mes amis, ou alors en allant squatter chez le disquaire. A vrai dire je me fichais pas mal que certaines personnes me prennent pour une sorte d'antisociale – ce qui au passage était complètement faux - qui préférait largement passer un tête à tête avec Mick Jagger plutot que d'aller glander dans un barre à picoler tout le long de l'après-midi. La musique est mon plus grand amour que voulez-vous. En parlant de grand amour, je n'aurai jamais pensé le recroiser dans les rues de San Francisco. Pour le coup je me dis que j'aurai surement mieux fait de rentrer directement chez moi et de me caler devant un bon film. Grimaçant à cause de cette chute, je reste les fesses par terre afin de retrouver mes esprits. C'était bien la première fois que je fonçais dans quelqu'un – ou que l'on me fonçait dedans je ne savais plus trop – de cette façon là. Les yeux écarquillés, je le fixe sans dire le moindre mot alors qu'il fait un pas en arrière. Le destin est drolement mal foutu c'est évident. Dites moi que je rêve. Non, plutot que je nage en plein cauchemar ! Au bout de quelques secondes je décide de me relever, avant de frotter mon jean qui est devenu légèrement poussiéreux. « Qu'est-ce que tu fais ici Gabriella ?  » Je vais très bien merci et toi mon chéri ? Je me redresse et le fixe droit dans les yeux avant de laisser un rire nerveux me sortir d'entre les lèvres. « C'est une blague j'espère ? TOI qu'est-ce que tu fous là ? Monsieur le joueur de baseball et son égo aussi gros que le terrain dans lequel il jouait ! » Répondis-je aussitôt sur un ton largement mauvais. Qu'il ne commence pas à me prendre la tête celui-là, sinon ca va très mal aller. Je n'étais pas d'une nature méchante, mais si on commençait à m'emmerder, je ne me laissais absolument pas faire. « Bref, pour répondre à ta question, si je suis ici à la base c'était pour ne plus avoir à te croiser. Malheureusement t'es comme les chewing-gum. On a beau faire tout ce qu'on veut pour te faire partir, tu restes collé. » Cinglais-je froidement. « La dernière fois que je t'ai vu tu m'as envoyé chier comme si je n'étais absolument rien et tu sais quoi ça me démange de pas faire pareil aujourd'hui.  » Je lève les yeux au ciel tout en croisant les bras. « Eh bien vas-y ne te gêne surtout pas. » Lui dis-je sur un ton relativement agacé. C'est étrange de constater à quel point deux personnes peuvent s'aimer plus que tout au monde, avant de se haïr au plus haut point. Julian est mon premier et unique grand amour, et il le restera malgré tout c'est évident.

Il est évident que de revoir son ex petit-ami après plusieurs années – surtout lorsque l'on s'est quitté en très très mauvais terme - ca fiche un sacré coup. Moi-même je n'en revenais pas de le voir ici. Pourtant je pense que la Terre est relativement grande pour que nous ne nous soyons jamais revus. Mais comme j'ai la poisse, au final ca ne m'étonne pas vraiment. Après ce que nous avons vécu ensemble, je ne pense pas être en mesure d'aimer quelqu'un à nouveau. Pourquoi devrais-je me faire souffrir une nouvelle fois. Car c'est bien connu, tot ou tard les histoires d'amour finissent mal. Très mal même. Il faut dire que je n'y étais pas allée avec le dos de la cuillère pour notre rupture. D'autant plus que je lui avais annoncé quelques semaines plus tard que j'avais avorté sans l'avoir mis au courant. Surement que j'avais mal agit, mais à cette époque cette option m'avait paru comme étant la plus évidente. Avoir un enfant à dix-huit ans ? C'était parfaitement hors de question. Ne nous voilons pas la face. Je n'étais pas prête pour ca, et lui non plus ne l'était pas. Je ne dis pas que je suis contre le fait d'avoir des enfants, peut-être qu'un jour j'en aurai. Mais en avoir aussi jeune, c'est tout simplement inconcevable à mes yeux. Et puis de toute façon nous n'étions même plus ensemble lui et moi. Alors avoir un bébé hors mariage aurait été un sacrilège dans ma famille. Si je ne l'avais pas informé de cette grossesse, c'est parce que je savais très bien que Julian m'aurait monté la tête. Il m'aurait rendu la tâche encore plus difficile qu'elle ne l'était déjà. Croyez-moi je ne suis pas fier d'avoir fait ca. Personne n'est au courant de ca à l'université, pas même mes amis les plus proches, et je n'ai pas la moindre envie que cela ne se sache non plus. Alors Julian pouvait déverser tout la haine et toute la colère qu'il voulait sur moi, je n'en avais strictement rien à foutre.
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MessageSujet: Re: Love is a losing game [Julian] Love is a losing game [Julian] EmptyVen 30 Déc - 1:07

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