the great escape
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love is a game to you, it's not pretend (valentina)

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Cameron Eynsford
there's no place like berkeley
Cameron Eynsford
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MessageSujet: love is a game to you, it's not pretend (valentina) love is a game to you, it's not pretend (valentina) EmptyDim 2 Nov - 22:50

“ Moi ? Je suis malhonnête ! Et on sait qu’un homme malhonnête le restera quoi qu’il arrive... Honnêtement, ce sont des hommes honnêtes dont il faut se méfier, parce qu’on peut jamais prévoir à quel moment il feront un truc incroyablement... stupide.. ”

.pirates des caraibes.

L'eau ruisselle sur son corps nu et musclé. Yeux fermés, ses mains frictionnent son visage sous le jet de la pomme de douche. Isay reste un moment stoïque sous l'eau, appréciant la chaleur d'une douche réconfortante. Il laisse s'écouler sur sa peau des gouttelettes se propageant sur tout son corps. Isay tente d'occulter les pensées qui l'obsèdent depuis quelques heures. Il se remémore les derniers événements en date. L'irruption de la Seven Society à la réunion de présentations des nouvelles trinités des diverses confréries de l'université. Isay est maudit, il le sait et se promet de ne plus jamais se pointer à un bal ou à une quelconque réunion se passant à l'intérieur de cette université de malheur. A chaque fois qu'il s'y rend, ça vire au drame ou se termine en un véritable cauchemar. Passer des heures à lire ces secret révélés aux yeux de tous, ça l'a quelque peu agacé le Lindgren. Parce que lui, il s'en fout de la vie des autres et ces tentatives d'intimidation, ça lui donne des envies de leur montrer comment on les traite les malfrats dans son pays. C'est plus sanglant qu'en Amérique, ça il en est certain. De plus il n'a pas eu l'occasion de parler beaucoup à Valentina, une fois la pseudo prise d'otage terminée. Les étudiants se sont bousculés afin de déguerpir au plus vite de ce guétapan et retrouver leurs amoureux, amis, ennemis, histoire de débrieffer et de spéculer sur cette société secrète. Isay, il a juste pu demander à la doyenne des bêtas si elle allait bien qu'elle s'est vu alpaguer par les frères Clives, qui ne sont autres que son président et le bras droit du président de confrérie. Alors le russo-suédois l'a laissée s'éloigner avec ses amis et a finit par s'éclipser dans sa chambre. Une bonne heure plus tard, eau coupée, Isay enroule une serviette autour de sa taille. Sa main droite parcourt sa chevelure brune, dessinant un peu plus les quelques épis présents. Il pense à Valentina. Comme souvent ces temps-ci. Mais plus particulièrement ce soir. Il espère qu'elle va bien, que la jeune femme n'est pas seule à s'inquiéter dans sa chambre. Parce qu'il l'a connait la suédoise. Elle ne dit rien, encaisse, mais elle n'en a pas moins un cœur et il est certain que cette histoire l'a ébranlée, bien qu'elle soit une femme forte. Cette mascarade a chamboulé tout le monde d'ailleurs. Lui le premier, il doit bien l'avouer. Le delta sort de sa chambre et s'empare de son téléphone. Il cherche le nom de Valentina dans son répertoire et se décide à lui écrire un message. « Si jamais tu as besoin, tu sais où me trouver. Je ne bouge pas de ma chambre cette nuit ». Envoyé. Remis. Il ne s'attend pas spécialement à une réponse de la part de la bêta. Leur relation s'est quelque peu apaisée depuis cet été et leur collaboration au camp Rivendell mais de là à dire qu'ils s'entendent à merveilles et passent leur soirée ensemble, il ne faut pas abuser. Mais la jeune femme reste quelqu'un d'important dans la vie du russo-suédois, bien qu'il s'entête à clamer le contraire. Isay et sa fierté, une grande histoire d'amour. Il ouvre sa fenêtre de chambre et s'accoude à la balustrade, clope au bec et briquet dans un main. La flamme embrasse le bout de la cigarette et Isay tire une première bouffée, avant d'en enchainer sur plusieurs. La nicotine a toujours eu ce facteur apaisant sur le jeune homme. Et après une telle après-midi, il en a grandement besoin. Il est prêt à entamer une seconde cigarette lorsque quelques petits coups secs toqués à sa porte le sort de sa léthargie. Il repose son paquet de clopes sur son bureau et simplement vêtu d'un jean, torse nu, il ouvre la porte de sa chambre. « Valentina ? » dit-il, décontenancé face à la jeune femme. Vu l'heure tardive et surtout vu leur relation loin d'être au beau fixe, Isay ne s'est pas douté une seconde qu'il puisse s'agir de son ex petite amie et surtout qu'elle viendrait le voir, lui. Il reste incrédule quelques secondes. « Ca ne va pas ? » questionne-t-il. Il la détaille et remarque bien que cette société secrète et toute sa mise en scène n'a pas ravie Valentina. Il se doute qu'elle n'est pas rassurée après tout cela et surtout après l'épisode de tasing de Leyna, mais il n'avait pas soupçonné que la bêta viendrait sonner à sa porte. Il n'en est pas moins satisfait et sent son cœur s'emballer tout à coup. Il n'a pas vraiment l'habitude de ressentir de telles sensations. Ou du moins la dernière fois qu'il a ressenti cela, des mois, voir des années se sont écoulées depuis. « Qu'est-ce que tu fais ici ? ». Question quelque peu rhétorique mais il veut l'entendre de la bouche de la jeune femme. Histoire de ne pas se berner d'illusions. Peut-être est-elle simplement là pour lui demander un service ou qu'en sait-il. M'enfin, à presque minuit, les probabilités de ce genre de demandes s'avèrent rares. Surtout connaissant Valentina. Elle n'est pas du genre à aimer se sentir redevable envers qui que ce soit, surtout envers Isay. Alors, elle doit vraiment avoir eu la frousse de sa vie ou détenir une bonne raison pour venir quémander de l'aide auprès du delta. Et pas d'un autre.
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MessageSujet: Re: love is a game to you, it's not pretend (valentina) love is a game to you, it's not pretend (valentina) EmptyLun 10 Nov - 0:20

take care of me, i'm scared to death.


Après le fiasco auquel nous avions eu droit en début d'après-midi, mon humeur n'avait cessé de se dégrader. Après la prise d'otage que nous avions vécu, et le stress que cela avait occasionné, mon esprit s'était comme bloqué. Mes souvenirs, lorsque la Seven Society avait finalement décidé de nous relâcher, étaient flous. Je me souvenais d'avoir saisi la main que l'on m'avait tendue pour me faire descendre de l'estrade. J'avais réalisé qu'il s'agissait d'Isay lorsque sa voix inquiète m'avait demandé si tout allait bien. J'avais machinalement répondu oui, sans réfléchir. Et l'instant d'après, j'avais été happée par les bras puissants de mon président de confrérie. Qui ne m'avait plus lâché, allant jusqu'à m'amener jusque dans ma chambre. Kenzo était venu nous y retrouver après s'être assuré que Meleya allait bien, et ils avaient débattu des derniers événements. J'avais été physiquement présente, mais mentalement absente. Et puis l'heure de leur départ avait sonné, et la panique s'était emparée de tout mon être. Mes pensées ne suivaient plus, mon corps réagissait sans que je n'y pense, et j'avais envie de me cacher dans mon dressing pour les dix prochaines années. J'avais néanmoins tenté d'être forte, et je m'étais fait violence. Il fallait que je réagisse, que je bouge. Mes pas m'avaient difficilement traîné jusqu'à la salle de bain, où j'avais passé une heure assise dans la baignoire, les bras entourant mes genoux, le menton posé dessus. Je n'avais daigné sortir de l'eau que lorsque celle-ci m'avait fait grelotter. J'ai enfilé une nuisette, avant d'aller me glisser sous les couvertures. Dormir, pour oublier. Dormir, pour me sortir les horreurs de la tête. Mais le moindre bruit me faisait sursauter, et je sus rapidement que trouver le sommeil ne serait pas chose aisée. L'absence de Kenzo et de Rayan à l'étage me faisait me sentir seule, et prisonnière. Et si la Seven Society débarquait ? Il n'y avait personne dans les parages, et je serais faite comme un rat. À leur merci. Et il n'y aurait personne pour s'en rendre compte. Mes doigts serrèrent avec force le drap qui me recouvrait le corps, tandis que je mordais ma lèvre inférieure pour éviter de laisser couler mes larmes. À ce moment précis, j'aurais tout donné pour être en Suède, à Stockholm, auprès de mon père. Lui aurait su trouver les mots. Mon corps manqua un battement lorsque mon téléphone portable vibra avec force, venant interrompre le silence de la nuit. Je m'en suis emparée, et le nom d'Isay s'afficha sur l'écran. Pour ma plus grande surprise. « Si jamais tu as besoin, tu sais où me trouver. Je ne bouge pas de ma chambre cette nuit. » Cette délicate intention me toucha. Malgré tout ce que je pouvais clamer, il était clair qu'Isay me connaissait, et mieux que la plupart des étudiants du campus. Je savais qu'il avait deviné que cette prise d'otage m'avait chamboulée plus que je ne voulais bien le prétendre. Et il était là, présent, et me le faisait savoir. Puis vint le temps de l'hésitation. Y aller, ne pas y aller ? Ma raison me dictait de rester là, de surmonter mes peurs toute seule, et de ne pas me jeter dans la gueule du loup. Mon cœur, lui, me hurlait le contraire. La décision ne fut pas difficile à prendre. J'ai repoussé les couverture, enfilé un sweat à l'effigie de notre université, et ai quitté ma chambre discrètement, mais avec précipitation. L'idée de me balader seule dans les couloirs, alors que minuit était sur le point de sonner, ne me rassurait guère. Je descendis d'un étage, et allais frapper à la porte du Russo-Suédois. Les mains dans les poches, la tête baissée, j'attendais en frissonnant qu'il ouvre sa porte. Ce qu'il fit, quelques instants plus tard. « Salut Isay. » Murmurais-je en croisant le regard ténébreux du Delta. Le silence s'installa pendant quelques secondes, au cours desquelles nous nous sommes détaillés du regard. Son air incrédule et son regard interrogateur m'indiquaient qu'il devait être plus que surpris de me voir sur le palier, qui plus est dans une tenue pareille. Jambes dénudées, cheveux relevés et attachés à la hâte, pieds nus et regard terrifié ; il n'est pas difficile de deviner que je suis, au minimum, inquiète. Même si en l'occurrence, effrayée est le terme qui conviendrait le plus pour décrire mon état. Isay sembla s'en rendre compte, puisqu'il me demanda si ça allait. Les mots restent bloqués au fond de ma gorge, et je me suis contentée de secouer la tête en guise de réponse. Non, ça ne va pas. Depuis la fin de cette après-midi cauchemardesque, je n'ai pas cessé de ressasser les événements. Tout avait pourtant bien commencé ; les nouveaux membres des trinités avaient été introduits à l'ensemble de l'université, puis chaque doyen s'était avancé, à tour de rôle, pour faire un discours. La cérémonie avait été protocolaire, identique à celle que nous devions faire subir aux étudiants chaque année. Et alors que l'interminable mise en scène se poursuivait, quelques illuminés, qui s'étaient présentés sous le nom de Seven Society, étaient venus semer la terreur dans un premier temps, la pagaille dans un second. J'ai fermé les yeux pendant une seconde, espérant chasser les visions d'horreur auxquelles nous avions eu droit. La pire ayant sans doute été celui de la doyenne des Sigma, se faisant taser pour faire régner l'ordre. Comme ça, sans raison particulière, sans préambule. Une victime, choisie au hasard. La voix d'Isay me ramena sur terre, lorsqu'il me demanda ce que je faisais ici. « Je... » Commençais-je, relevant mes yeux clairs vers Isay. Un moment de doute et d'incertitude passa sur mes traits, tandis que l'incompréhension s'imposait. Comment ça, qu'est-ce que je faisais ici ? N'avait-il pas envoyé un SMS me disant que si j'avais besoin, je pouvais passer ? Ne m'avait-il pas proposé son aide ? Mon malaise grandit encore un peu plus. Qu'est-ce qui m'avait pris de courir chercher du réconfort auprès d'Isay ? « Je... J'ai reçu ton sms, je pensais que... » Que je pouvais venir t'importuner. Que je pourrais squatter jusqu'à m'écrouler de fatigue. Que tu me rassurerais sans te moquer. Que tu me serrerais dans tes bras pour me faire oublier mes craintes. « Je croyais que... Que je pouvais passer et que... » Mon discours devenait complètement incohérent. J'avais  l'impression d'être prise en faute, et rejetée. Avais-je mal compris, ou mal interprété son texto ? C'était bien possible, après tout. J'aurais saisi la première opportunité, je me serai emparée de la première main tendue pour m'échapper et aller chercher du réconfort. « Je suis désolée, j'ai dû me tromper. » Répondis-je, penaude. Si j'avais pu, j'aurais disparu dans la seconde. Je me serai volatilisée, pour éviter de mourir de honte. La faiblesse et la peur m'avaient fait courir dans des bras connus et réconfortants. Des bras qui, malheureusement pour moi, ne s'étaient pas ouverts à sur mon passage. « Je ne voulais pas te déranger. » Ajoutais-je en faisant un pas en arrière, voulant à tout prix disparaître. Un bref sourire passa sur mes lèvres, mais s'estompa vite. Juste le temps de donner le change, histoire que le Delta ne me traîne pas trop dans la boue à la première occasion. « Bonne soirée Isay. » Me détournant de la vision délicieuse que m'offrait le Russo-Suédois, je me suis dépêchée d'avancer vers la sortie. Retour à la case départ ; j'allais devoir remonter, et affronter mes angoisses toute seule. La nuit s'annonçait longue. Très longue.
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: love is a game to you, it's not pretend (valentina) love is a game to you, it's not pretend (valentina) EmptyMar 18 Nov - 22:37

“ Il y a ton sourire qui s'élève.
C'est comme un lueur d'espoir ”

.saez.

Isay a toujours eu ce don pour se retrouver dans des situations rocambolesques. Il n'a toujours trainé qu'avec la racaille et s'est souvent mis dans le pétrin. Il a toujours eu cette attirance pour le danger, ce qui désolait ses parents. Le père Lindgren était là pour camoufler les frasques de son rejeton et pour tenter de remettre en place le Lindgren Junior. Sans succès. Isay, il s'en fout de tout et fait que ce qui lui plait. Et ses mauvaises fréquentations, il ne les a jamais renié. Tout comme il a su se dépétrer de toutes sortes de situations dans l'aide de son paternel. Mais aujourd'hui, ce qui venait de se passer à l'université dépassait tout ce qu'il avait vécu jusque auparavant. Lui qui avait pensé vivre une vie paisible et sans tumultes en venant s'installer à San Francisco s'était grandement trompé. Honnêtement, Isay est resté complètement stupéfait face à cette bande d'étudiants déguisés comme un jour d'halloween. L'incrédulité passé, une envie de pouffer de rire l'a pris, tellement la situation lui semblait risible et pathétique. Un société secrète, really ? Il n'y a qu'en Amérique qu'on assiste à ce genre de show, s'est dit le russo-suédois. Et puis franchement toutes ces sortes de secrets dévoilés au grand jour, quelle bonne blague. Tous plus pathétiques les uns que les autres. Il leur apprendra un jour ce que le mot secret veut réellement signifier. Parce que dans son pays, lorsqu'on en dissimule un, cela ne concerne pas une histoires de coucheries ou de fausses amitiés. Loin de là. Valentina se trouve devant lui. Il en reste quelque peu surpris. Il ne pensait pas qu'elle viendrait le voir. C'est pourquoi des paroles stupides et d'une banalité sans nom émanent de sa bouche. « Ah tu as bien reçu mon message alors. Comme tu n'as pas répondu, je ne savais pas s'il était arrivé à destination.. ». Isay regarde Valentina qui semble aussi mal à l'aise que lui. Il laisse un silence s'installer, détaillant la jeune femme qui peine à justifier sa présence face à lui. D'ordinaire le delta est toujours affublé d'une assurance aiguisée mais ce soir, devant Valentina, il est tout pantois. Bras ballants, ses mots ont du mal à trouver une bonne élocution. A telle point que la jeune femme – aussi mal à l'aise que lui – commence à prendre la poudre d'escampette. Sombre idiot, ne peut-il s'empêcher de penser. « Valentina attends ! » s'écrie-t-il, avant de refermer une main ferme sur le bras de la bêta. Il l'a contraint à lui faire face à nouveau. Cette fois, il ne la laissera pas s'échapper. Pas ce soir, alors qu'elle daigne faire un pas vers lui. La hâche de guerre semble enfin enterrée entre eux et Isay n'en est pas moins satisfait. « Je ne suis qu'un crétin qui ne réfléchit pas avant de parler ». Pour une fois qu'il le reconnaît à haute voix. Qu'il est un crétin s'entend. Parce que quand il s'agit de se dévoiler, de déclarer ses sentiments, Isay en perd son latin. Il devient un idiot qui préfère faire fuir celle qu'il aime plutôt que de lui avouer ses sentiments. Il préfère être celui qui brise les cœurs que plutôt celui à qui on le brise. D'autant qu'il pense que les sentiments ressentis sont égaux à de la faiblesse et il n'a jamais été question qu'il soit quelqu'un de faible. Alors il fuit l'amour et tout les désagréments que cela peut apporter. Omettant volontairement les jolies facettes qu'apporte le sentiment amoureux à la vie. « Tu ne me déranges pas et bien sur que tu es la bienvenue ici. Mon message semblait explicite » dit-il, lâchant le bras de Valentina. Il avait hésité avant de lui envoyer ledit message. Bien que leurs rapports se soient améliorés depuis cet été, des tensions persistaient toujours à s'immiscer dans leur relation si compliquée. Je t'aime, je te déteste, tu me plais, je te hais et ainsi de suite. C'était comme cela depuis la première fois où ils s'étaient rencontrés et ce qui donnait tout le charme à leur idylle, si nous pouvions appeler cela ainsi. « Mais je ne m'attendais pas à te voir débarquer, je suis quelque peu surpris que tu te tournes vers moi après de pareilles circonstances » qu'il avoue, une main passée dans ses cheveux ébouriffés. Il avait envoyé ce message sans grande conviction. Persuadé qu'il resterait seul le restant de la nuit et que Valentina irait se choir dans les bras d'un de ses acolytes de la trinité. Il n'avait pas imaginé une seule seconde qu'elle prendrait vraiment en considération son message et qu'elle se pointerait devant sa chambre. Bien que surpris, Isay en est heureux. Qu'elle soit venue le voir lui, et pas un autre. Bien qu'il soupçonne qu'il ne soit qu'un second choix mais bon. Prenons ce qu'il y a à prendre. « Je pensais que tu serais avec Rayan.. » conclut-il. Il referme la porte de sa chambre derrière eux, une fois la doyenne des bêtas/deltas dans sa chambre. Il a envie de la prendre dans ses bras, parce qu'il sent qu'elle est effrayée par tout ce qu'elle a vu cet après-midi, mais une certaine pudeur le retient. Plus tard peut-être. Quand ce sera le bon moment.
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MessageSujet: Re: love is a game to you, it's not pretend (valentina) love is a game to you, it's not pretend (valentina) EmptyLun 1 Déc - 22:35

Lorsque j'avais lu le message qu'Isay m'avait envoyé, un gros soupire de soulagement s'était échappé de mes lèvres. Il était là, en bas, à quelques mètres. Mieux encore, il ne comptait pas bouger de la nuit. Et cadeau ultime, je pouvais venir l'importuner si le cœur m'en disait, si j'en ressentais le besoin. Le Delta se présentait sous des traits bienfaiteurs et protecteurs auxquels je ne m'étais pas attendue. Aux antipodes de la relation que nous partagions ces derniers temps, j'avouais être légèrement déstabilisée par son attitude. J'ai rapidement reposé mon portable sur la table de chevet, avant que mon esprit tourmenté ne commence à me jouer des tours. Il me hurlait d'aller à la rencontre de cette aide providentielle, de ces bras tendus. Mais je voulais faire preuve d'intelligence, et non pas de précipitation. Me jeter dans la gueule du loup était l'un de mes passe-temps favoris, et je ne voulais pas commettre d'erreur. Mais malgré tous les signaux d'alerte que mon esprit m'envoyait, malgré toutes mes bonnes intentions et mes meilleures volontés, mon courage me fit défaut. J'ai rabattu les couvertures sur le lit, ai enfilé un sweat par dessus ma nuisette, et ai dévalé les escaliers jusqu'à arriver sur le palier d'Isay. Un deuxième soulagement se fit ressentir au moment où le Delta ouvrit la porte, et m'autorisa à entrer dans sa chambre. Mais celui-ci fut de courte durée ; en effet, sa remarque blessante et cassante me laissa complètement désarçonnée. Je me sentais stupide, ridicule, et prise en faute. Couverte de honte et mal à l'aise, je ne savais plus ou me mettre. « Je... » Commençais-je avant de baisser les yeux. Disparaître pour les dix prochaines années, ou aller me terrer dans ma chambre, au fin fond de mon dressing, en attendant que l'orage passe. « Je suis désolée, je ne pensais pas que tu attendais une réponse. Je ne savais pas quoi dire, et je suis descendue tellement vite que... » Continuais-je, sans trop savoir quoi dire. J'étais perdue, déstabilisée. Et Isay m'enfonçait, une fois de plus. Sa vengeance et sa rancœur n'avaient-elles aucune limite ? Je me suis à nouveau excusée d'avoir mal compris son message, avant de tourner des talons. Courage, fuyons. Mais le Delta fut plus rapide, et ses doigts vinrent bien vite encercler mon poignet. La surprise de son geste me fit tressaillir. Pendant une fraction de seconde, je fus tentée de me dégager de son emprise avec violence, mais les mots qu'il prononça me calmèrent instantanément. Un pâle sourire passa sur mes lèvres lorsqu'il se traita lui-même d'idiot. Ça oui, il pouvait l'être. Mais pas ce soir. Pas entièrement, en tout cas. Il avait fait un pas vers moi, et c'était la seule chose que j'avais envie de retenir. « Il l'était... Mais tu viens de dire exactement le contraire et... Enfin, tu sais. Toi, moi et la communication, ça n'a pas toujours été ça. » Déclarais-je en haussant les épaules, consciente que notre point faible nous avait mené à notre perte. Nous nous étions déchirés, n'avions jamais été capables de nous dire les choses. Parfois, il m'arrivait de repenser aux mois que nous avions passé en Croatie. Et à chaque fois, je m'étais demandée ce que nous serions devenus si j'avais su lui dire les choses, et si nous avions arrêté de placer notre fierté au-dessus de tout. « Tu m'as envoyé un message me disant que tu serais présent pour moi si j'en ressentais le besoin. » Fis-je remarquer, alors qu'il m'expliquait être surpris de me voir ici. « Tu étais là, tu as tout vu. Et tu as fait un pas. » Ajoutais-je en me mordant la lèvre inférieure, mal à l'aise. Repenser à cette maudite journée me fit frissonner. J'aurais voulu tout oublier, faire que ce cauchemar n'eut jamais existé. Mais il restait ancré dans ma mémoire, et je le ressassais depuis des heures. « Dans l'amphi. Je t'ai vu. » Précisais-je, ne sachant pas vraiment comment le Russo-Suédois allait réagir face à cette déclaration. Son attitude protectrice m'avait sincèrement chamboulée, et mes mains étaient devenues moites lorsque son intervention avait été remarquée par la Seven Society. « Rayan a ses propres problèmes. » Dis-je en faisant bien évidemment référence à ce que avait été révélé par la Seven Society lors de notre cérémonie de rentrée. Je n'avais pas encore eu l'occasion d'en parler avec lui, mais nul doute que je finirais par le faire. Notre relation avait eu des hauts et des bas, mais il restait mon ami. « Et puis tu me connais. Mieux que Rayan. » Fis-je remarquer, avant d'enchaîner : « Mieux que personne. » En tout cas ici présente, à San Francisco. Isay avait un avantage sur les autres : il m'avait connu avant Berkeley. Il m'avait connu lors de mon adolescence, et depuis, nos destins n'avaient cessé de s'entrecroiser. Dans des dîners officiels, lors de cérémonies politiques. Nous avions fréquenté les mêmes endroits – ceux-là même que toute la jeunesse dorée de Stockholm fréquentait. Il m'avait rejointe en Croatie, et retrouvée à Berkeley. « Je peux ? » Demandais-je avant de m'asseoir sur le lit d'Isay. « Ce qu'ils ont révélé à mon sujet, ça n'a guère d'importance. » Come on, deux couvertures de Vogue ? Ce n'était ni surprenant, ni dégradant, ni blessant. « Mais Isay... » Murmurais-je, alors que ma voix se brisait sous le coup de l'émotion. « On aurait pu révéler ma carrière de patineuse artistique avortée. Pire encore ; on aurait pu parler de ma mère. » Dis-je alors qu'une larme glissait le long de ma joue. Deux des plus grandes blessures de ma vie. Deux événements dont l'ébruitement m'aurait porté préjudice, parce que ça me faisait encore mal. « Je ne veux pas entendre parler de ça à San Francisco, tu comprends ? » Demandais-je en essuyant les quelques traîtresses qui glissaient sur mes joues. « Isay, j'ai un mauvais pressentiment. » Ajoutais-je, les mains légères tremblantes sous le coup de l'émotion. J'ai peur. Non, rectification : je suis terrifiée, paralysée par l'angoisse. Une petite voix intérieure me soufflait que Berkeley n'était pas au bout de ses peines avec la Seven Society.
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MessageSujet: Re: love is a game to you, it's not pretend (valentina) love is a game to you, it's not pretend (valentina) EmptyLun 15 Déc - 21:25

“- So what do you want to do ?

- I want to throw you back in my bed and never let you leave.

- So do it. ”

.vampire diaries.

Il n'a pas hésité une seule seconde. A lui envoyer ce message. Lui rappelant qu'il est là, juste quelques mètres plus bas qu'elle. Qu'il ne l'oublie pas, jamais. Et qu'en dépit de toutes les crasses qu'ils se sont faits durant des semaines, il ne la laissera jamais seule face à l'ennemi. Et ce soir l'ennemi c'est la Seven Society. Et l'obscurité qui angoisse tant, après avoir vécu de tels traumatismes. Jamais il n'aurait pu s'endormir en sachant une Valentina angoissée, perdue, et seule. Il n'est pas un monstre, bien que certains de ses actes ou certaines de ses paroles en témoignent le contraire. Mais Valentina reste Valentina. Son ex petite amie. La seule qu'il ait jamais autant aimé, puis haï, complètement bafoué lorsqu'elle l'a planté en Croatie, prenant la poudre d'escampette sans dire un mot. « Ça a toujours été notre point faible c'est vrai. A nous de tenter d'inverser la tendance » propose-t-il, la laissant pénétrer dans son antre, sa chambre à lui, son espace personnel. Le manque de communication a d'ailleurs surement été la cause de leur désastreuse relation. Le pieu qui a achevé une idylle destructrice. Mais Isay est résolument déterminé à prendre un nouveau départ avec Valentina. La gueguerre qu'ils se mènent depuis son retour à Berkeley le fatigue. Enfin, s'en est surtout lieu l'investigateur, c'est pourquoi il est décidé à améliorer sa relation avec la jeune femme. Pour le bien de tout le monde. Un nouveau Isay ? N'allons pas jusque-là. « J'ai eu peur pour toi dans l'amphithéâtre. Et je m'inquiétais pour toi ». Le russo-suédois ne dévoile que très rarement ses sentiments. Il ressent cela comme une faiblesse le simple fait de dévoiler les deux mots fatidiques. Le fameux je t'aime qui fait tant tressaillir. Isay ne l'a jamais dis. Pas une seule fois pour le moment. Et le jour où il prononcera ses mots, ce sera pour la femme de sa vie. Celle avec qui il finira sa vie. Et personne d'autre. « Ca peut te sembler bizarre ce que je dis, à la vue de notre passé tumultueux mais c'est sincère Valentina » ajoute-t-il. Il n'est pas réputé pour cracher que la vérité, alors il lui semble important de préciser la sincérité de ses dires. Comme un moyen de se défendre ou de se justifier. Valentina sait qui il est vraiment et ce qu'il vaut. Elle l'a vu être aussi charmeur que menteur. Toutes ses facettes, la jeune femme en a conscience. C'est pourquoi ce soir, il n'a pas envie d'être discrédité par rapport à son passé. Ce soir est un nouveau départ. Pour eux. Isay ne peut s'empêcher de sourire face aux dires de la doyenne des bêtas. Ca pour la connaître, il l'a connait. Ses peurs, ses angoisses, ses colères, ses différents grains de beauté, ses tics verbaux, sa façon de replacer une mèche de ses cheveux lorsqu'elle est nerveuse. Isay pourrait passer des heures à a décrire, les yeux fermés. Il a longtemps jouer à cet exercice, les quelques mois après leur rupture, ou du moins la fuite de Valentina alors qu'Isay était venu la rejoindre en Croatie. Il y avait cru en leur idylle. Peut-être un peu trop même. « Vas y, fais comme chez toi » l'encourage-t-il. Il l'observe se choir sur son lit. Si au départ il reste debout face à elle, il finit vite par s'asseoir à ses côtés, à peine eut-il entendu le désarroi pointant dans la voix de Valentina. « Je te promets que rien de tout cela n'arrivera. Je t'en donne ma parole et je ferais tout pour que personne ne puisse s'en prendre à toi ni à ta famille ». Il en fait un point d'honneur. Parce qu'Isay a toujours eu le sens de la famille. Il a été élevé dans ces valeurs là, les valeurs familiales. Les parents, les frères et sœurs, les cousins avant les amis. La famille avant tout. Et il ne supporterait pas que de stupides étudiants entachent le nom des Lindgren. Alors il comprend très bien le désarroi de Valentina. « Evidemment que je comprends Valentina, mais s'il te plait ne pleure pas, ne leur donne pas cette satisfaction. C'est ce qu'ils veulent, nous faire peur, nous déstabiliser, mais on ne va pas les laisser faire ». Isay passe son bras autour des épaules de la jeune femme et l'attire contre lui. Son pouce vient caresser le visage de la jolie blonde, repoussant les larmes de cette dernière. Cela fait des années qu'ils n'ont pas eu ce genre de geste et il n'est pas certain que Valentina apprécie. Mais il prend le risque, parce qu'il n'apprécie pas la voir ainsi. « C'est sur qu'ils ne vont pas s'arrêter à ça, je pense. Mais sache une chose, tu n'es pas toute seule et je ne t'abandonnerais pas dans ce cataclysme » déclare-t-il se reculant quelque peu, de façon à capter le regard de la suédoise. Ils n'ont jamais été aussi proche. Corporellement parlant. Mais il ne profitera pas de la situation. Ce geste qu'il a eu envers elle est sincère, et non calculé. Rien devinable ce soir. Tout au feeling, comme il a toujours su le faire. A la russe.
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MessageSujet: Re: love is a game to you, it's not pretend (valentina) love is a game to you, it's not pretend (valentina) EmptyMar 23 Déc - 22:22

« T'y crois, toi ? » Demandais-je en levant les yeux vers Isay, attendant sa réponse avec une certaine impatience – et une touche d'espoir, aussi. Mais le Delta m'avait déjà en partie prouvé sa bonne foi, en me laissant entrer dans sa chambre. Mais de là à nous confier nos moindres petits secrets... Non, sans doute pas. À moins d'être dans un état second, et encore. Quoiqu'il en soit, nous avons rapidement convergé vers ce qu'il s'était passé dans  l'amphithéâtre. « C'était inconscient. » Fis-je remarquer en secouant la tête, alors que nous discutions du comportement impulsif d'Isay dans l'amphithéâtre. Sur le coup, je lui avais intimé de ne pas bouger. D'attendre, de ne pas céder à ses instincts. « Je sais que tu es sincère, Isay. Et c'est ça qui me fait peur. » Notais-je en secouant légèrement la tête, incapable de retenir plus longtemps mon ressenti quant à ses actions chevaleresques. « Tu te rends compte, s'ils s'en étaient pris à toi ? » Demandais-je, écarquillant les yeux d'horreur. La Seven Society ne s'était pas intéressée au Delta, jusqu'à ce qu'il fasse un pas pour me venir en aide. « Ne recommence jamais ça. » Concluais-je d'une voix profonde, posant un regard protecteur sur l'homme qui me faisait face. Il allait sans doute m'envoyer chier, me disant qu'il était suffisamment grand pour faire ce dont il avait envie. Qu'il avait droit de ci et de ça, et que je n'étais personne pour lui empêcher de faire quoique ce soit. Ce qui était, au fond, parfaitement vrai. Mais ça ne signifiait pas que je devais me désintéresser de lui pour autant. Je lui ai finalement demandé l'autorisation d'aller m'échouer sur son lit, ce qu'il m'accorda. Je l'ai remercié d'un léger sourire, avant d'aller m'asseoir, dos contre le mur. Mais à peine notre conversation a-t-elle commencée que déjà, je me sens faiblir. Moralement. Les barrières tombent, une à une, et je ne peux rien faire pour l'empêcher. « S'il te plaît Isay, ne fais rien d'inconsidéré. » Murmurais-je, la gorge nouée. Le Delta vint s'asseoir face à moi, et j'ai profité de cette soudaine proximité pour tenter de lui faire entendre raison. « Je ne t'ai jamais rien demandé sur tes déboires en Russie, mais je sais que tu n'as pas toujours été clean. » Soufflais-je en m'emparant des mains du russo-suédois, pour les serrer légèrement. « Je sais aussi que tu n'as pas des manières... Conventionnelles. » Après tout, la réputation des Russes n'étaient plus à faire. Et Isay était du genre impulsif et bagarreur. « Mais ne fais pas quelque chose de dingue ou d'irréfléchi, d'accord ? » Parce que même si je ne disais rien, l'évidence s'imposait désormais : j'avais besoin de lui. Je m'étais précipitée chez lui dès que j'avais eu son feu vert, et je m'étais inquiétée dès l'instant où il était sorti du rang, dans l'amphithéâtre. « Je... J'y arrive pas. » Avouais-je, alors que ma voix se perdait dans les aigus. Les larmes coulaient le long de mes joues sans que je ne puisse les arrêter. « Désolée, je crois que c'est le contre-coup. » Ajoutais-je en agitant mes mains sous mon visage pour me faire de l'air. Le choc de cette cérémonie remontait tout doucement, et venait de me frapper de plein fouet. J'avais pensé pouvoir tout garder pour moi, être forte, oublier. Mais quelques mots de la part du Delta, et voilà que je débordais d'émotion. « J'ai l'air tellement ridicule, je suis désolée. » Soufflais-je, regrettant amèrement ma faiblesse lacrymale. « Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse, hein ? Ils sont partout, tout le temps, et ils savent tout. Ils n'ont aucun scrupule et se servent du linge sale des gens pour les humilier ou les ridiculiser. On ne fera jamais le poids. » Dis-je, espérant que le russo-suédois ouvre les yeux sur la situation et évoquant, pour la première fois, la possibilité de nous entraider. La situation était plus critique qu'il ne pouvait l'imaginer, et ni son comportement chevaleresque, ni son apparente indifférence ne suffiraient. Pas cette fois, en tout cas. « Tu seras peut-être leur prochaine victime. » Fis-je remarquer à voix basse. Isay n'était pas un saint, et la Seven Society avait des moyens de pression. Ou peut-être serions-nous leur prochaine victime. Nul doute que nos histoires croates feraient sensation auprès de cette organisation à deux balles. Ou peut-être que le mal frapperait à une autre porte, nous laissant un court répit. Jusqu'au prochain tour. « Tu ne seras pas toujours là. Et je ne te demande pas de l'être. » Ajoutais-je aussitôt, désireuse de clarifier la situation. Il n'avait jamais été question de nous devoir quoi que ce soit. Mes bras encerclèrent le torse d'Isay, tandis qu'une légère impulsion m'aidait à me redresser suffisamment pour déposer mes lèvres dans son cou, avant d'y nicher ma tête. « Mais si tu me l'autorise, je veux bien rester là ce soir. » Murmurais-je à voix très basse, attendant que la sentence tombe. Jusqu'où iraient les instincts de baby-sitter d'Isay ? Aux dernières nouvelles, la patience n'était pas son fort. Sauf que ce soir, j'avais cruellement besoin d'une épaule sur laquelle me reposer. Finis les grands airs de doyenne, les apparences délicates et parfaites d'une Bêta, la force de caractère d'une politicienne Suédoise en devenir. Ce soir, involontairement, je redevenais cette femme saisie par le doute, qui avait besoin d'être rassurée et de se sentir protégée. « S'il te plaît. » Ajoutais-je après quelques secondes de silence. « Ne me refuse pas ça. »
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MessageSujet: Re: love is a game to you, it's not pretend (valentina) love is a game to you, it's not pretend (valentina) EmptyMar 6 Jan - 18:24

“  You don’t get the best decision for me, if you walk away, it’s for you because I know what I want ! ”

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Cela fait des années qu'ils n'ont pas été aussi proches. La guerre a laissé place à la paix, pour quelques heures. Peut-être pour plus longtemps. Isay ne regrette pas son geste. Son message envoyé à Valentina n'a eu que des retombées positives et son cœur se sent allégé de la voir à ses côtés, en pleine santé. Elle n'est pas au meilleur de sa forme, mais au moins, ils ne s'en sont pas pris à elle. Et le russo-suédois est soulagé qu'elle soit avec lui, et non pas toute seule dans sa chambre, à la merci de ces psychopathes. A deux, on est plus fort, l'adage le stipule si bien. Cette soirée va leur permettre de mettre enfin les choses à plat et leurs anciennes querelles au placard. Isay souhaite repartir sur de nouvelles bases avec la jeune femme. Plus sereine, plus amicale. « Je pense qu'on en est capable. Regarde, on arrive à avoir une conversation calme et posée sans se hurler dessus. C'est déjà un grand pas ». Vu leur passé commun, simplement le fait qu'ils puissent échanger sans se hurler des horreurs à la figure est un exploit pour eux. Lorsque Valentina l'a laissé en plan en Croatie, Isay s'est juré de la retrouver et de faire de sa vie un véritable enfer. En arrivant à Berkeley, Isay s'est attelé à la tâche. Ils se sont chamaillés, envoyés paitre, dégueulés les pires insultes et piques. Ils se sont détestés. Et aimés aussi. Et aujourd'hui, Isay est las de ce petit jeu sans fin. Il aspire à autre chose avec la jeune femme pour qui son cœur bat toujours. « Pourquoi ça te fait peur ? » demande-t-il, bien que la réponse de Valentina soit relativement limpide. Mais il veut l'entendre de sa propre bouche. Ce revirement de situation les déstabilise tous les deux. Valentina peut-être plus qu'Isay. Il le lit dans ses yeux. Elle a peur de lui, de leur couple, de leurs sentiments. « Franchement Valentina, on m'a déjà collé pire que la tempe qu'un vulgaire teaser. J'aurai pu venir te protéger sans aucuns problèmes ». Il s'offusque presque du manque de confiance de Valentina. Il n'est pas un petit oiseau sans défense. Il s'est toujours débrouillé tout seul et particulièrement lorsqu'il avait des ennuis. Malgré le fait que son père soit un grand diplomate, il s'avère aussi être quelqu'un de très strict et il valait mieux pour Isay que son père ne soit jamais au courant de certains de ses déboires. Ou sinon, il aurait passé un sale quart d'heure. Et beaucoup le savent qu'en Russie, les corrections ne sont pas les mêmes qu'en France ou qu'en Amérique. « Je ne ferais rien... si ils ne s'en prennent pas à toi. Je ne peux pas te promettre de rester de marbre s'ils attaquent à toi. Désolé ». Il lui lance un regard avec un petit haussement d'épaule. Isay est quelqu'un de sanguin et ce genre de promesse, il est conscient qu'il sera incapable de la tenir en cas de problèmes. Et il déteste manquer à ses paroles d'honneur. « Tu sais bien que toutes mes décisions sont purement réfléchis » ajoute-t-il, un petit sourire conquérant sur le visage. Il est plutôt avare des compliments et ne manque pas une occasion de s'en faire. Et puis il dit la vérité. Tout est calculé chez Isay. Rien n'est dit ou fait par hasard. Certains appellent cela de la manipulation. Il préfère dire que c'est de l'anticipation. Tchao bitches. « C'est pas grave. Et tu n'as pas l'air ridicule, arrête ». Isay serre la suédoise contre lui, espérant que ce geste apaise ses appréhensions. Qu'elle sache aussi qu'il est là, avec elle, et qu'il ne compte pas partir ni la lâcher. Cette étreinte est la première depuis des années. Mais Isay n'a rien oublié du parfum de son ex petite amie, de la douceur de sa peau, de la beauté de ses yeux. Il ferme les yeux au contact des lèvres de Valentina sur son cou. Ce geste le surpris, mais il ne le montre pas. Un sourire s'accroche à ses lèvres durant quelques instants. « Qu'ils s'en prennent seulement à moi, au moins ça les occupera et ils ne ruineront pas d'autres vies. Je n'ai rien à cacher » reprend-il. Isay est prêt à tout endurer si on laisse sa Jaslang en paix. Que la Seven society cherche le pire des secrets à son égard, ils risquent d'y passer des heures. Isay n'a jamais eu honte ni n'a cherché à cacher ses frasques. Etant quelqu'un de très – voir trop – honnête, il dit toujours ce qu'il pense haut et fort. Alors ce n'est pas trois pecnos qui vont l'effrayer et sortir les pires dossiers sur lui. La bonne blague. « Evidemment que tu peux rester ici ce soir Valentina. Tu peux rester autant de temps que tu le souhaites ». Isay se recule de quelques centimètres de la jeune femme, pour qu'elle puisse voir son regard, l'incitant à rester avec lui. Il lui dépose un baiser sur le front. « Tu veux que j'aille nous chercher quelque chose à manger ? Ou je peux nous mettre un film. Comme tu veux » ajoute-t-il. Ce soir, il est à son entière disposition.
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MessageSujet: Re: love is a game to you, it's not pretend (valentina) love is a game to you, it's not pretend (valentina) EmptyLun 19 Jan - 16:00

« C'est vrai. Ce serait presque un motif digne de nous faire sabrer le champagne. » Notais-je en souriant légèrement. L'atmosphère, lourde et pesante quand j'étais arrivée, c'était muée en quelque chose de plus léger, plus badin. Isay avait su chasser, au moins pendant quelques temps, les démons qui m'avaient poussé à me rendre ici. « Parce que j'ai peur de toi. J'ai toujours eu peur de toi. De l'emprise que tu avais sur moi, ou de celle que tu pourrais avoir. » Mais ce n'était qu'une infime partie de ce que je peux ressentir.  J'avais peur de lui accorder à nouveau pleinement ma confiance, parce que j'avais peur d'être blessée, trahie, déçue. J'avais peur qu'Isay, une fois lassé, passe à autre chose et me jette pour faire comme si rien n'avait existé. J'avais peur que notre relation, autrefois si chaotique, influe comme ça avait pu être le cas à l'époque, sur mon moral et ma sérénité. J'avais peur de le retrouver dans d'autres bras, de le voir sortir et s'amuser avec d'autres filles. J'avais aussi peur de mes propres sentiments à son égard. J'avais peur de le perdre, peur que son tempérament impulsif et colérique ne finisse par lui jouer des tours, peur que quelqu'un ne me l'arrache. Voilà tout ce qui me faisait peur sans que je ne puisse lui dire. « Déconne pas. » Soufflais-je, parcourue d'un frisson qui me glaçait d'effroi. Finalement, malgré le fait que ma curiosité soit piquée, je crois que je préférais ne rien savoir des agissements d'Isay. « Ne sous-estime pas ce genre de truc. Et arrête de te mettre dans des situations impossibles, d'accord ? » Comme s'il allait m'écouter. On pouvait toujours rêver. Mais le Delta avait une opinion bien tranchée, et semblait avoir déjà réfléchi aux situations possibles. Oui il restera en retrait. En tout cas jusqu'à ce que quelqu'un s'en prenne à lui, à moi, à nous. « Tu dois penser à toi. Tu ne me dois rien. » Assurais-je, cherchant à lui faire entendre raison. Mais c'était sans doute peine perdue : quand le Lindgren avait quelque chose en tête, le faire changer d'avis était presque mission impossible. Mais la petite fille rêvant du prince charmant qui sommeillait en moi louait néanmoins ses attentions chevaleresques. Et ça aussi, c'était quelque chose qui me faisait peur : qu'il soit capable de me dire tout ce que j'avais envie d'entendre pour  obtenir de moi ce qu'il voulait. Il me connaissait trop bien, et pouvait à tout moment décider de me planter un couteau dans le dos. Pour le moment, je préférais chasser cette idée de mon esprit ; j'étais trop bien là, lovée au creux de ses bras. « Depuis quand ? » Demandais-je, moqueuse. Si Isay avait été une personne sensée et réfléchie, je l'aurais su depuis bien longtemps. Mais ce n'était pas le cas. « Parce que j'ai dû manquer cet épisode. » Un épisode crucial, même. La tension revient finalement m'habiter, et mes yeux débordent de tristesse et d'inquiétude. Je n'avais plus quatre ans, mais j'agissais comme tel. Je trouvais ça ridicule, mais Isay semblait déterminer à me faire entendre raison. Peine perdue. J'ai séché les quelques larmes qui ne s'étaient pas encore évaporées, après l'avoir remercié. « Peut-être que tu t'en fous, mais ce n'est jamais très agréable. » Fis-je remarquer. « Et puis... » Il n'y avait pas que lui qui pouvait être mis en cause. Il y avait sa famille. Son entourage. Ses amis. Moi. « J'veux pas qu'on creuse sur la Croatie. Ça n'appartient qu'à nous. » Avouais-je à voix très basse, presque timide. Tout ce qui avait pu se passer là-bas était comme une parenthèse. Lui. Nous. Nos disputes, nos réconciliations. Tout ce que nous avions pu immortaliser, créer comme souvenir – heureux et moins glorieux. Je préférais tout garder pour moi, précieusement, intact. Cette parenthèse de vie que nous avions partagé ensemble, quoiqu'on en dise. « Merci. » Murmurais-je, sincèrement reconnaissante. Pour moi, le savoir à mes côtés dans ces moments difficiles, ça comptait énormément. Il était plus qu'un Delta soutenant sa doyenne. Beaucoup plus. Il était un compatriote. Il était une connaissance du passé. Il était cette présence constante, qui gardait un œil discret sur moi. Il était cette personne qui m'était familière, qui me rattrapait avant que le sol ne s'ouvre sous mes pieds. Je me suis légèrement redressée, repoussant les draps pour pouvoir me glisser dans son lit. « Non ! » M'exclamais-je, me redressant vivement,  m'agrippant à son bras avec force, alors qu'il évoquait l'idée d'aller nous chercher à manger. « Tu fais ce que tu veux, mais je veux t'avoir dans mon champs de vision. » Sous tension, moi ? Si peu. J'avais l'impression de frôler l'hystérie. « S'il te plaît. Au moins le temps que je m'endorme. » Je n'aimais pas trop l'idée qu'il se barre aussitôt après m'être assoupie, mais je ne pouvais pas l'enchaîner à moi pour m'assurer qu'il ne trahisse pas sa parole. « Fais-toi livrer si tu as faim. Et mets un film si tu veux. Mais pas de gore ni d'horreur, c'est tout ce que je te demande. » Parce que déjà d'ordinaire, je me planque sous les draps dès que la situation devient critique, mais là, je risquais de faire une attaque. J'ai retiré le pull estampillé du logo de Berkeley, avant de m'installer dans le lit d'Isay. Étrange situation, quand on y pensait. Presque familière, et pourtant si différente de ce que nous avions pu connaître. « Tu peux venir si tu veux. Je ne compte pas te chasser de ton propre lit. » Dis-je en soulevant les draps de quelques centimètres pour l'inviter à mieux s'installer. « Et puis si tu pouvais continuer ça. » Ajoutais-je en m'emparant de sa main, pour la poser sur ma nuque. La reposer là où elle devait être, en fait. là où, quelques secondes plus tôt, ses doigts passaient et repassaient pour me détendre et me calmer. « Ça m'apaise. » Avouais-je avec un petit sourire coupable. 
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MessageSujet: Re: love is a game to you, it's not pretend (valentina) love is a game to you, it's not pretend (valentina) EmptyMer 21 Jan - 22:00

“Toutes les chansons ont une fin.
Est-ce une raison pour ne pas en apprécier la musique ?”
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Cette nouvelle complicité présente entre les deux anciens amants a le don d'apaiser Isay. Il ne sait pas pourquoi, mais d'un seul coup, un poids s'échappe de sa poitrine. Il se sent plus léger, plus...lui-même. Avec Valentina il n'a pas besoin de tricher. Non du moins, il n'en a plus besoin. Cette guerre incessante commençait à le lasser et elle est la seule à l'avoir vu sous cet aspect là. Même si c'était il y a longtemps, en Croatie, elle seule peut savoir qu'il peut être quelqu'un de très romantique quand il s'y met. Et qu'il sait ce montrer gentleman. Voir gentil. Et oui, comme quoi tout arrive. « Dommage que j'en ai pas dans cette chambre ! D'ailleurs il faudrait que je rencontre la doyenne, cette chambre est trop petite pour un mec comme moi. Tu ne sais pas où je pourrais la trouver ? » taquine-t-il Valentina. Il veut détendre l'atmosphère, lui changer les idées. Il faut chasser cette société pseudo secrète des esprits et alléger les cœurs. Isay souhaite que Valentina passe une bonne soirée et ne soit sous l'emprise de la peur. Il veut qu'elle se détende, qu'elle oublie..pour un temps. Et sa façon à lui de faire oublier c'est de raconter des conneries. Histoire de la faire sourire un peu. « Parce que tu crois que je n'ai pas peur ? Peut-être même plus que toi .. ». Isay détourne le regard et contemple ses pieds. Lui aussi est effrayé à l'idée de ressentir quelque chose pour Valentina. Parce qu'il en est conscient. Il ne l'a jamais oubliée. Il l'a détestée de l'avoir laissé en plan en Croatie, mais elle n'est jamais sorti de son esprit. Il a voulu lui faire payer son départ, mais la vérité est qu'il ressent toujours quelque chose pour elle. Qui s'amplifie de plus en plus. Et il déteste cette sensation. Il se sent vulnérable, à la mercie du moindre mot ou du moindre geste de la jeune femme. Il ne contrôle plus les battements de son cœur et dieu sait que le russo-suédois ne supporte pas de ne plus rien contrôler. Il faut toujours qu'il est la situation en main. Mais ce soir, tout lui échappe. « Oui maman ». Moqueur le Isay ? Si peu. Il tire légèrement la langue à Valentina pour souligner ses paroles. Il est encore un peu un enfant quelques fois. Et puis il trouve cela mignon, l'esprit protecteur voir maternant de la jeune femme. Il ne peut pas lui reprocher de s'inquiéter dans de telles situations comme ils ont vécu quelques heures plus tôt. Mais c'est à lui d'endosser ce rôle. Pas à elle. « Peut-être. Mais quel genre d'homme serais-je si je te laissais te débrouiller toute seule dans une situation dangereuse ? » répond-il, avant d'ajouter directement. « Et puis tu resteras toujours importante pour moi. Je suis obligé de m'en mêler ». Il croise le regard de Valentina et laisse place à un petit silence. Il est sincère avec elle. Il l'a toujours été. Il n'est peut-être pas le petit ami parfait mais jamais il ne l'aurait trompé ou jamais il n'aurait mis son couple en danger délibérément. Il ne triche pas avec les sentiments. Du moins pas avec ceux de la suédoise ni ceux qu'il ressent à son égard. Il est vrai que lorsqu'il n'est pas en couple, Isay s'amuse beaucoup. Mais on lui a inculqué des valeurs, dont celle de la fidélité. Et elle compte beaucoup pour lui cette valeur. « Ha ha, très drôle ! Tu mériterais de dormir par terre ». Il feint d'être vexé mais ne peut laisser durer très longtemps cette mascarade et une moue malicieuse se dessine sur son visage. Ils se taquinent, mais ce n'est pas comme ils avaient l'habitude de le faire avant. Avant, ils se balançaient des horreurs à la figure juste dans le seul but de blesser l'autre, de le détruire, d'appuyer là où ça faisait mal. Mais ce soir, ça n'a rien à voir. Ils se titillent pour s'amuser, jouer, se tester sans méchanceté. Parce qu'il n'y a pas de quoi être méchant ce soir. « Ils ne vont rien creuser, personne n'est au courant pour ce qu'il s'est passé entre nous en Croatie. Personne n'est là pour révéler quoi que ce soit. Donc ils n'en sauront jamais rien » assure-t-il, en prenant la main de Valentina. Elle est inquiète, il le sent. Mais nul ne sait pour la Croatie. Il n'y a qu'eux et ça en restera ainsi. Personne n'a besoin de savoir ce qu'il s'est passé là-bas entre eux. C'est leur histoire à eux, leurs souvenirs et Isay ne laissera personne s'en emparer et les bafouer. Il en fait une promesse. Isay se contente d'un sourire lorsque la doyenne le remercie. Elle n'est pas obligée de le remercier, ça lui fait plaisir de partager ce moment avec elle. Il la regarde se faufiler sous ses draps. Cette vision lui remémore beaucoup de souvenirs. Ca lui fait un peu bizarre. « D'accord, d'accord, je reste là t'en fais pas. Et pis j'ai pas très faim de toute façon ». Cette histoire a coupé l'appétit de tout le monde. Y compris le sien. Il rejoint Valentina sous les draps et la prend doucement dans ses bras. « Encore heureux que je puisse pioncer dans mon plumard teh » rétorque-t-il avec une voix légèrement hautaine, juste pour le style. Valentina lui attrape alors la main pour qu'il lui caresse la nuque et il se laisse faire. « N'en demande pas trop quand même blondie.. » lui chuchote-t-il, en s'éxécutant quand même. Au bout de longues minutes sans parler, Isay se colle un peu plus contre Valentina. Il passe son bras autour de sa taille, place sa main sur le ventre de la jeune femme et la serre contre lui. « Il faut que tu dormes maintenant Valentina. Je te promets que je ne te lâche pas de la nuit. Tu peux te laisser aller et dormir. Je suis là, tu ne crains rien ». Comme pour appuyer ses paroles et lui prouver qu'il ne partira pas, il la serre un peu plus contre lui. « Bonne nuit ». Il éteint la lumière et ferme les yeux. Tous les deux dans ce lit, Isay pourrait tenter une approche avec Valentina. Mais il ne le fera pas. Pas ce soir. Gentleman jusqu'au bout. Et puis surtout, il apprécie le fait simple de la tenir au creux de ses bras. Comme avant.
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