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S'expliquer pour repartir de l'avant.

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MessageSujet: S'expliquer pour repartir de l'avant. S'expliquer pour repartir de l'avant. EmptyLun 4 Avr - 21:24

Ce jour avait commencé sous les meilleures auspices. Un réveil, même si tardif, assez difficile mais il l'est toujours moins lorsqu'il se fait à côté de la femme de sa vie. Collé à ma femme, j'ouvrais les yeux et la première chose que je vis fut le magnifique visage de mon épouse. Sentir sa peau contre la mienne me donna un petit frisson. Je ne voulais pas bouger aujourd'hui. Je voulais rester là, dans ce lit, collé à Militine. Je voulais passer ma journée collé à ma femme, à toucher son visage, ses cheveux, sentir ses lèvres contre les miennes et un peu plus peut être. Mais, je fus rapidement réveillé par mon téléphone qui sonnait. Je me précipitais pour que la sonnerie ne réveille pas Mili, elle dormait si paisiblement. Je prenais celui çi et j'eus à peine le temps de décrochr que la sonnerie s'arrêta. Je regardais et la seule chose affiché était Unkown. Je lâchais un léger "Fuckin' Basterd" avant de me diriger vers la salle de bain. Je pris une douche froide, histoire de bien me réveiller, avant d'aller en cours. Sorti de la douche, j'enfilais une serviette avant de retourner vers la chambre. L'amour de ma vie était toujours là, couchée dans le lit. Elle était si paisible, si calme que je ne pus me résigner à la réveiller. J'enfilais un caleçon avant de m'approcher d'elle. Me collant à elle, j'embrassais son cou, ce qui fit frissonner le fragile corps de ma femme. Elle tourna sa tête, cherchant mes lèvres. Je lui offris un baiser avant de retourner dans mon armoire, pour pouvoir m'habiller. Une fois habillés, j'échangeais un nouveau baiser avec ma femme et m'en allais.
J'arrivais pile à l'heure au cours, juste avant que le prof ne ferme la porte de l'amphithéâtre. Il avait l'habitude que je sois le dernier dans la salle je pense. Peut-être était ce que je montrais un trés petit intérêt pour le cours du jour ou que les regards déhabitude échangés avec Militine dans ce cours me manquaient mais je remarquais aujourd'hui, contrairement aux autres jours, Camille. Camille Dupenher, où un de mes meilleurs amis si ce n'est le meilleur. Lui est moi ca avait été une grande histoire d'amitié depuis longtemps. Un de mes plus vieux amis, au même titre que Constance par exemple. Mais, ces derniers temps, il avait eu des problèmes je pense qui l'aveient obligé à rentrer en France. Durant ce temps là, j'avais tenté de prendre de ses nouvelles mais c'était le silence radio. Je n'avais aucune idée de ce qui lui était arrivé et je n'avais pas encore pu parlé avec lui depuis qu'il était revenu. Peut-être m'en voulait il de ne pas avoir pris de sa nouvelle ? Je n'en avais aucune idée. Il fallait que je lui parle. Au moins pour prendre de ces nouvelles. Au mieux pour reprendre notre amitié où nous l'avions laissés.
La sonnerie indiqua la fin du cours et les étudiants commencèrent à sortir. Je m'arrangeais pour sortir en même temps que Camille. Que lui dire ?! Que j'étais désolé de ne pas avoir pris de nouvelles ? Il savait que ce n'était pas mon genre. Je n'avais aucune idée de quoi lui dire. Donc je lui dis ce qui venait.

Salut Camille. Ca va mec ?

Rien de plus simple, rien de compliqué. Il n'y avait rien d'autre à lui demander. Enfin, à priori. Je n'avais aucune idée de ce qu'il s'était apssé pour lui ces derniers temps, aucune idée de ce qu'il était parti faire en France. Et lui n'avait surement aucune idée de ce qu'était devenu ma vie. Il ne connaissait peut être pas l'existence de Mili, ou de mon neveu Jason.

Ca fait un bail... Ca te dirait de venir boire un café, ou un thé. Sur Golden Gate, y'a un petit café tranquille. On pourrait essayer de parler un petit peu, on s'est perdu de vue ces derniers temps...
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MessageSujet: Re: S'expliquer pour repartir de l'avant. S'expliquer pour repartir de l'avant. EmptyJeu 14 Avr - 18:18




S'EXPLIQUER POUR
REPARTIR DE L'AVANT.


AYMERIC DE LAVIGNÈRES, CAMILLE DUPENHER




Le réveil avait été difficile pour Camille Dupenher, ce matin-là. Le jeune homme avait émergé d’un sommeil lourd avec une gueule de bois phénoménale. D’ordinaire sorti du lit dès la première sonnerie du réveil, frais et dispo, paré pour aller faire un jogging avant de prendre sa douche et de se rendre en cours, Camile avait retardé autant que possible le moment où il serait forcé de s’extirper de son lit douillet. Le jeune homme s’était directement rendu dans sa salle de bains où il avait ingéré quelques cachets, avant de prendre une douche froide. Camille dut ensuite se hâter de s’habiller, se contentant d’une canette de Red Bull au lieu de son petit-déjeuner habituel, avant de foncer vers le bâtiment où il avait cours, sous les regards amusés des quelques Alpha qui n’avaient pas cours et qui se prélassaient dans la salle commune. Camille parvint miraculeusement à pénétrer l’auditoire à temps, partant aussitôt chercher une place au fond de la salle, où il ne se ferait pas trop remarquer s’il n’écoutait pas ce que racontait le professeur. Camille s’installa, se massant les tempes, les yeux plissés. Il avait une atroce migraine et une impérieuse envie de dormir. Ce n’était pas dans l’habitude de Camille d’agir de la sorte – en général, en bon Alpha qu’il était, il évitait autant que possible de se prendre des cuites les veilles de journées de cours, et, lorsque c’était quand même le cas, il assumait les conséquences et tentait de suivre ses cours normalement jusqu’à épuisement. Personne n’avait encore vu Camille Dupenher au fond de l’auditoire, les yeux mi-clos, l’air assommé. Ça, c’était réservé aux quelques élèves les plus dissipés qui collectionnaient les beuveries en semaine et étaient réputés pour cela. Et ce n’était clairement pas le cas de Camille, qui, tout en sachant s’amuser comme il se doit, s’efforçait toujours de prendre ses dispositions pour être en forme en cours. Il avait déjà accumulé un amas monstrueux de retard au cours des derniers mois, lorsqu’il était resté en France et n’avait pas jugé utile de se rendre en cours. Il était alors resté auprès de sa famille pendant les semaines qui avaient suivi la mort de Claire, sa petite sœur. Camille avait toujours été comme un troisième parent dans la famille, il avait aidé les siens à élever ses frères et sa sœur, s’occupant d’eux avec tout l’amour et le dévouement dont il avait été capable. Lui-même n’avait pas vraiment eu d’enfance, précisément à cause des responsabilités qui lui étaient tombées dessus lorsque la famille avait commencé à s’agrandir. Camille ne s’en était jamais vraiment plaint, même si cela n’avait pas toujours été évident à endurer. En particulier après la mort de Claire, Camille n’avait pas eu le temps de gérer sa tristesse, car il avait aussitôt dû gérer celle des autres. Résultat, aujourd’hui, des mois après la mort de Claire, il ne s’était toujours pas remis de sa perte et, lorsqu’il souriait, le cœur n’y était généralement pas. La vie de Camille s’était effondrée en moins de temps qu’il n’en avait fallu pour le dire. Le jour de l’enterrement de Claire, il avait quitté Nina, sa petite amie, sans lui fournir d’explication. Il s’était isolé dans sa tristesse avant de se rendre compte qu’aucun de ses plus proches amis – comme Evan et Aymeric – ne prenaient de ses nouvelles. Et même lorsque c’était le cas de certaines personnes, Camille ne trouvait pas le courage de répondre, de manifester le moindre signe de vie. Du bonheur le plus complet, il était passé à un malheur qui lui rongeait l’âme sans répit. Camille avait été amer pendant très longtemps à cause de cette absence de contact à laquelle aucun de ses meilleurs amis n’avait tenté de remédier. Il s’était senti plus

seul que jamais, ne pouvant compter sur sa famille encore plus anéantie que lui, sa petite amie qu’il avait quittée de façon infâme, et ses amis soudain aux abonnés absents. Camille n’avait, lui non plus, tenté de faire aucun effort. Mais il s’était toujours dit que sa tristesse le dispensait de faire quoi que ce soit – il avait le droit de se morfondre dans son malheur et d’attendre de ses amis que ceux-ci lui viennent en aide. Mais Camille s’était lourdement trompé.

Cette sensation désagréable de désillusion l’avait assailli à plusieurs reprises depuis son retour à Berkeley. D’abord en revoyant Evan, qui, elle, avait semblé ravie de le retrouver, avant de retomber brusquement les pieds sur terre en entendant le ton glacial et rancunier de son ancien correspondant. Plus tard, lors d’une soirée Alpha, Camille avait recroisé Aymeric, qui avait toujours été son meilleur ami, bien qu’aucun des deux jeunes hommes n’appréciât ce terme pour qualifier leur relation, prétextant toujours qu’ils ne tenaient pas autant l’un à l’autre qu’on pourrait le penser. En réalité, Aymeric avait, depuis quelques années, été l’une des personnes les plus importantes aux monde aux yeux de Camille – mais il aurait été impossible de le deviner ce soir-là, car Camille s’était contenté d’un signe de tête et d’une salutation polie, courtoise, comme s’ils n’étaient que de simples connaissances. Depuis, il n’avait pas revu Aymeric, et il devait s’en avouer soulagé, car il ne savait tout simplement pas ce qu’il avait à dire à son meilleur ami – il ne savait même pas s’il avait quoi que ce soit à lui dire, en réalité. Un fossé infranchissable semblait s’être creusé à cause des deux amis, et Camille, bien qu’ayant toujours, dans un réflexe rancunier et puéril, accusé et blâmé Aymeric, savait qu’ils en étaient tous les deux responsables. À présent qu’il avait appris à prendre un minimum de recul, il comprenait qu’il avait agi de la manière la plus stupide qui soit. Mais il n’en restait pas moins amer et rancunier. Ce jour-là, lorsqu’il aperçut Aymeric entrer en bon dernier dans l’auditoire et se faufiler à quelques rangées de lui, il garda longuement son regard fixé sur le visage du jeune homme, à plusieurs reprises. Mais à chaque fois qu’il sentait que leurs regards s’apprêtaient à se croiser, il détourna le sien, prétextant l’ignorance et l’indifférence. Alors que son estomac était tordu par l’appréhension et, même s’il ne s’en rendait pas compte, par la tristesse et la mélancolie. Que restait-il de leur amitié autrefois si solide ? Pas grand-chose. Il n’avait même pas le courage, ni l’envie, d’affronter le regard d’Aymeric.

Lorsque le cours toucha à sa fin, Camille se hâta de quitter la pièce, désireux de retourner dans sa chambre pour aller compléter sa nuit bien trop courte. Il n’avait pas cours avant quelques heures, et la perspective d’une sieste lui paraissait plus que raisonnable. Mais il fut interrompu dans son élan par une voix familière qui l’interpella, comme il aurait pu s’y attendre, et comme il s’y attendait, d’ailleurs, depuis qu’il s’était levé de son siège. « Salut Camille. Ca va mec ? » Camille s’arrêta, conscient qu’il n’y échapperait pas. Il posa son regard sur Aymeric, et s’efforça d’esquisser un sourire convaincant, même s’il savait d’emblée que

son ami ne serait pas dupe. Après tout, il n’avait pas été son meilleur ami pour rien. « Aymeric, salut. Ça va pas trop mal et toi ? » Une certaine ironie bien déguisée perçait quelque peu dans sa voix, comme s’il voulait faire comprendre à Aymeric combien sa question était stupide et déplacée. Il allait mal à en crever, il devait s’empêcher de céder à la douleur et la tristesse chaque seconde où il pensait à Claire, et revoir Aymeric, son soi-disant meilleur pote qui n’avait pas daigné prendre de ses nouvelles, n’arrangeait en rien les choses. Mais il tut cette flopée de pensées négatives, préférant ne pas déclencher les hostilités et ainsi ruiner définitivement la fragile relation qui les maintenait encore reliés. Un silence embarrassant s’installa entre Aymeric et Camille. Comme s’ils n’avaient rien à se dire, alors qu’avant, il leur arrivait de temps en temps de bavarder comme deux filles. Ce fut Aymeric qui rompit le silence, visiblement poussé par un Camille qui semblait déterminé à ne pas ouvrir la bouche, se contentant d’aborder un air interrogateur, comme s’il attendait la suite. « Ca fait un bail... Ca te dirait de venir boire un café, ou un thé. Sur Golden Gate, y'a un petit café tranquille. On pourrait essayer de parler un petit peu, on s'est perdu de vue ces derniers temps... » Camille arqua légèrement un sourcil, l’air peu amène. Mais il s’efforça de ne pas paraître désagréable, conscient que ça ne les avancerait à rien – il en avait fait les frais avec Evan et s’était détesté pour s’être comporté de la sorte. « On peut dire ça comme ça, ouais. » Un sourire sans joie se dessina sur le visage fatigué de Camille. L’envie de refuser l’offre d’Aymeric s’empara de lui, pendant quelques secondes, mais Camille se connaissait trop bien pour l’écouter. Il savait qu’il le regretterait, s’il tournait maintenant le dos à Aymeric. Et il était également curieux de savoir ce qu’avait à dire Aymeric pour sa défense. « En fait, j’allais rentrer récupérer mes heures de sommeil… Mais pourquoi pas un café, j’espère que ça marchera mieux que ce Red Bull à la con. » Camille n’avait fait preuve d’aucune hostilité, à son plus grand soulagement. Il n’aurait pas voulu tendre encore plus l’ambiance entre eux, même si la tentation de ne pas faire le moindre effort restait forte. Alors qu’avec Evan, il avait été carrément insensible, ici, on pouvait encore deviner une trace de l’ancien Camille joyeux et plaisantin qu’il était, autrefois.
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MessageSujet: Re: S'expliquer pour repartir de l'avant. S'expliquer pour repartir de l'avant. EmptyVen 29 Avr - 18:11

Cela ne lui faisait pas forcèment plaisir mais il s'en rendait compte. Il se rendait compte qu'avec certains de ses problèmes récents et surtout avec cette histoire d'amour qui changeait sa vie jour après jour, tout cela avait fait qu'il avait peut être oublié sa fin d'avant. Peut être avait il oublié, inconsciemment, ceux qui avaient été là pour lui lorsqu'il était au plus bas, après la mort de Johanna. Récemment, il avait pu reparler avec Constance, une de ses meilleures amies, si ce n'est la meilleure; et lui parler avait été comme une bouffée d'air frais. Ce n'était pas dans son idée de vivre d'amour et d'eau fraîche comme on dit, mais il était vrai que depuis le début de leur relation ils passaient énormément de temps ensemble. C'était logique, ils étaient jeunes, amoureux et surtout mariés. Ils se comprenaient mieux que quiconque et n'hésitaient pas à tout se dire.
Mais, à l'instar de Constance, une autre personne était comme passé à la trappe par les derniers événements. Camille Dupenher. Il était son meilleur ami. Mais l'était il toujours ? Il ne s'était pas vu depuis longtemps, pas parlé depuis encore plus longtemps. Ah si, un simple bonjour lors de la soirée alpha. Qu'avait il pu leur arriver ? Camille avait quitté les Etats-Unis, enfin c'est ce qu'Aymeric pensait vu que pendant longtemps il ne l'avait même pas croisé. Mais qu'est ce qui l'aurait poussé à quitter San Fransisco comme ça, en pleine année. Il n'en avait aucune idée. Lui demander ? Ce serait un manque cruel de tact et il méritait mieux que cela. Qui plus est, peut être qu'une chose terrible lui était arrivé. Quelque chose qui me dépassait. Et même si j'en avait moi aussi vécu, ce n'est pas possible de comprendre quelqu'un qui vit des moments très difficiles. J'en avais fait l'expérience. On a l'impression que personne n'est là pour nous, alors que ce n'est pas forcément le cas.
L'occasion d'aller lui parler, l'air de rien, semblait parfaite. Surement lui en voudrait-il. Il lui en voudrait de ne pas avoir été là pour lui. Ou peut être voulait il juste faire un break dans sa vie. Il n'en avait aucune idée. La seule idée qui lui venait c'était qu'il devait aller le voir, lui parler. Il méritait bien ça après tout, Militine pouvait bien se passer de lui pendant une après midi... Aymeric s'en voulait de ne pas avoir pris de ses nouvelles pendant longtemps, il aurait du s'inquièter. Peut être avait il d'autres choses auxquels réfléchir mais ce n'était pas une excuse valable. Camille avait été là pour lui et il aurait du lui rendre la pareille. Constance n'avait peut être pas tort. Il avait été un mauvais ami, à n'en pas douter. Le moment de se rattraper était venu. Enfin peut être...
Il imagine après coup que c'était surement une question idiote. Surement qu'il n'allait pas bien. Qu'en savait il après tout ? Ce n'était qu'une question de courtoisie après tout. Pas trop mal. C'est ce que disait sa bouche mais son visage en disant plus long. Pour Aymeric, ce sourire n'était que de facade et ca n'allait pas vraiment. Une ironie déguisé se faisait sentir dans sa voix, évidemment que la question était déplacée. Camille avait été longtemps son meilleur ami, il le connaissait sur le bout des doigts. Camille avait toujours été diplomate et ses "attaques" étaient toujours déguisées, édulcorées. Il savais éperdument qu'Aymeric ne serait pas dupe mais ca ne l'empêchait pas de rester fidèle à lui même...
Ca va plutot.. ca va bien, merci. Il fit un sourire, un sourire un peu forcé, Camille le remarquerait surement. Il se sentait mal par rapport à son acolyte, encore plus car il ne savait pasce qui avait pu les séparer, les éloigner. Comment lui demander ? C'était pas possible de demander quelque chose comme ça à quelqu'un, la seule manière possible c'était qu'il décide de se confier à Aymeric. Il vut que son ami hésitait mais qu'il accepta tout de même de venir. Je lui proposais de me suivre pour qu'on prenne ma voiture. Tout en marchant, je ne pus m'empêcher de le regarder. Les traits tirés, des cernes sous les yeux et un visage triste. Je suis désolé mais ... t'es sur que ca va vraiment mec ?! Tu sais que tu peux tout me dire !
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MessageSujet: Re: S'expliquer pour repartir de l'avant. S'expliquer pour repartir de l'avant. EmptyDim 29 Mai - 15:03



Camille était partagé en voyant Aymeric réapparaître après tant de temps passé sans le moidnre contact. Il ne savait quoi penser en le voyant là, soudain présent, alors qu’il semblait avoir disparu pendant si longtemps. Autrefois, les deux jeunes hommes avaient été inséparables, extrêmement attachés l’un à l’autre même s’ils se gardaient de le montrer trop explicitement. Aucun des deux n’avait jamais ressenti le besoin d’exprimer leurs sentiments par de grandes phrases et des gestes débordant d’affection. À l’époque, ils se connaissaient par cœur et leur amitié se basait davantage sur une compréhension muette et implicite. Camille et Aymeric ne s’étaient pas mutuellement désignés comme étant le meilleur ami de l’autre, tout simplement parce qu’ils n’en avaient pas besoin pour savoir ce qu’il en était. En général, ils ne se livraient pas à de grandes tirades sentimentales et intimes, mais lorsque l’un des deux avait un problème, il pouvait toujours en parler à l’autre sans craindre que son ami le juge ou, pire, de moque de lui. Aymeric avait toujours été là pour Camille, et Camille pour Aymeric. Il lui avait accordé une confiance quasi aveugle, conscient qu’il en faudrait beaucoup pour un jour entraver leur entente solide et tacite. Ils avaient vécu énormément de choses ensemble, partageant des moments inoubliables, que ce soit dans le bon ou le mauvais sens. Arrivés tous deux en même temps à Berkeley, ils avaient pendant de longs mois passé la majorité de leur temps ensemble, quand Camille n’était pas avec Evan ou Nina, et avaient fait en sorte de prendre leurs repères ensemble. Mais tout cela paraissait désormais bien lointain, maintenant que Camille et Aymeric n’avaient pas échangé un mot depuis des mois et des mois. Quelque part, Camille était content de revoir Aymeric, car après tout, il avait été son meilleur ami et toute trace de cette amitié n’avait pas disparu. Mais d’un autre côté, après tant de temps caractérisé par un silence radio entre les deux amis, il était difficile pour Camille de faire comme si de rien n’était. Pour lui, ce silence n’avait pas été anodin car il était survenu à un moment où Camille avait plus que jamais besoin d’être entouré, et ce, malgré la tendance qu’il avait eue à s’isoler en permanence, peu désireux de parler avec qui que ce soit. Mais malgré ça, savoir ses amis présents à ce moment-là l’aurait réconforté et permis de remonter la pente plus rapidement. Aujourd’hui, des mois s’étaient écoulés depuis la mort de Claire et la blessure de Camille restait toujours aussi vive, et il ne faisait aucun doute que la situation aurait été moins critique s’il n’avait pas dû gérer sa tristesse et son deuil tout seul. Bien que Camille fût débrouillard et qu’il détestât dépendre des autres ou avoir à demander leur aide, sur ce coup-là, il n’était pas parvenu à s’en sortir aussi bien tout seul qu’il l’aurait voulu. Il aurait aimé avoir Aymeric à proximité, mais n’avait eu aucune nouvelle de son meilleur ami et n’avait pas jugé utile d’en donner non plus. Une fois de plus, Camille se savait partiellement fautif mais il se retrouvait aveuglé par sa rancœur et sa rancune, persuadé que, après tout ce temps passé à être aussi proches, Aymeric aurait dû se douter que quelque chose n’allait pas. Maintenant qu’il était à nouveau face à lui, Camille ne savait plus quoi penser. Aymeric semblait sincèrement content de le revoir et Camille ne doutait pas que son intérêt était réel, qu’il ne se forçait pas à lui parler par simple politesse. Mais après tout ce temps, ces retrouvailles sonnaient désagréablement faux et creux. « Ca va plutot.. ca va bien, merci. » Camille remarqua le sourire mal à l’aise de son ami mais ne releva pas, se contentant d’un signe de tête, avant de marcher côte à côte avec Aymeric vers ce qu’il supposait être la voiture de celui-ci. Il ne pipa mot mais devina le regard d’Aymeric rivé à son visage, et garda volontairement le regard rivé droit devant lui, peu désireux de croiser le regard interrogateur et perplexe de son ami, dont il savait qu’il avait toujours été bien trop observateur, surtout lorsqu’il s’agissait de lui, étant donné qu’ils se connaissaient plus que bien, après toutes ces années. La question redoutée ne tarda pas à tomber, plus tôt que ce que Camille avait espéré. « Je suis désolé mais ... t'es sur que ca va vraiment mec ?! Tu sais que tu peux tout me dire ! » Cette fois-ci, Camille s’arrêta pour faire face à Aymeric, qui s’arrêta, lui aussi, et il le fixa droit dans les yeux. Son regard n’était ni agressif, ni porteur de reproches, mais il était clair qu’il trahissait quelque chose de négatif, une amertume peut-être, ou du moins un doute quant aux paroles de son ami. « Vraiment ? » répondit-il à mi-voix. S’il pouvait vraiment tout lui dire, comment se faisait-il alors qu’il n’avait pas une seule fois pu adresser la parole à Aymeric au sujet de ce qui s’était passé ? Camille se le demandait, et la tentation de lui lancer cette remarque fut grande, mais il la réprima, peu désireux d’envenimer la situation et de faire des reproches quelques minutes après leurs retrouvailles. Hésitant quelques secondes, il finit par ajouter, toujours à voix plutôt basse, d’un ton qu’il voulait détaché mais où perçait une tristesse voilée qu’Aymeric n’aurait sans doute aucun problème à percevoir : « Non, ça ne ve pas, Ayme. Pour tout te dire, ça va foutrement mal. Et c’est comme ça depuis des mois, mais tu ne l’as sans doute pas remarqué. » Étonnamment, malgré les paroles qu’il venait de prononcer, Camille n’avait pas adressé celles-ci sur un ton de reproche. Il se contentait de constater la douloureuse vérité, sans aucun sous-entendu.
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MessageSujet: Re: S'expliquer pour repartir de l'avant. S'expliquer pour repartir de l'avant. EmptyVen 1 Juil - 22:00

Le bonheur est quelque chose de vraiment spécial dans la vie. Le bonheur c'est quelque chose de magnifique mais de compliqué à décrire, car tellement subjectif. Parfois, dans une vie, quelqu'un peut nous demander si l'on est heureux. Et là, on peux vouloir dire oui, soit parce qu'on le croit, soit pour faire bonne figure. Peu de personnes oseront dire qu'elles sont malheureuses à leurs amis ou à leur famille. Il faut un certain courage pour affronter le regard des gens qui savent que l'on est pas heureux. Mais, lorsque l'on atteint le vrai bonheur, on le sait. On sait que l'on est heureux et que l'on ne pourrait pas l'être plus. C'était mon cas depuis quelques temps déja. Depuiq que j'avais rencontré cette demoiselle. Belle, brune, souriante. Une fille qui pouvait paraître un peu perdue même si elle faisait tout pour faire bonne figure. Cette fille qui m'avait engueulé avant de m'embrasser, juste pour une note un peu plus haute que la sienne. Cette fille qui m'avait redonné l'impression d'être vivant dans cet amphithéatre, quand elle m'avoua ses sentiments, des sentiments que je partageais moi aussi. Cette fille qui avait voulu qu'on se marie à Las Vegas. Cette fille qui de Militiné Léa Penrose était devenu Militine Léa De Lavignères Penrose. Cette femme qui était la femme de ma vie. Et maintenant que je goutais enfin au bonheur après lequel chaque personne dans ce bas monde court, je me rendais compte que ce que je voulais plus que mon bonheur, c'était le bonheur des gens que j'aime. Je voulais rendre heureux Militine. Je voulais rendre heureux Constance ou Bela parce qu'elles étaient mes meilleures amies. Et je voulais rendre Camille heureux, un de mes meilleurs amis avec Edward. Mais je savais que Cam' n'était pas heureux. Ca se lisait sur son visage. On se connaissais depuis de nombreuses années maintenant et j'arrivais à lire en lui. Je lisais de la tristesse. Il était triste et moi je n'avais pas été là pour lui. J'avais merdé sur ce coup, j'avais été pire que nul, j'avais été nulissime. Et j'osais lui demander si il allait bien, alors que je savais pertinemment que ce n'était pas le cas, ca se voyait à son visage. Notre amitié avait perdu de sa superbe et c'était entièrement de ma faute. Je ne savais pas ce qu'il avait pu vivre qui le rendait si triste mais quoi qu'il soit arrivé, j'aurais du être là pour lui. J'aurais du être là pour le soutenir. Mais il n'en avait rien été. Et maintenant aller le voir comme si de rien était. Je me trouvais vraiment hypocrite à ce moment là. Je me devais quand même de lui demander vraiment si il allait bien. son Vraiment était mérité. Ce mot n'avait rien de bien méchant met la façon dont il l'avait dit avait montré une amertume envers moi, ou bien un doute quant à la véracité de mes propos, et c'était mérité. Il avait raison de douter de moi, je ne m'étais pas retourné sur lui depuis longtemps. Et il m'avoua enfin que ca n'allait pas. Que ca allait vraiment mal et cela depuis plusieurs mois. Je m'en voulais à mort de ne pas avoir été là pour lui. « Je suis désolé Cam'. Je suis vraiment désolé de ne pas avoir été là pour toi. quand johanna nous a quitté, t'as été là pour moi, pour me soutenir et maintenant je t'ai pas rendu la pareille alors que tu ne me demandais rien de plus que de prendre de tes nouvelles. Les raisons pour lesquelles je ne l'ai pas fait ne sont pas importantes. J'aurais pu le faire. J'aurais du le faire. Mais, si tu veux bien, mon pote, j'aimerais vraiment rattraper le temps perdu. J'aimerais qu'on redevienne comme avant. Qu'on se dise tout. Alors, vas-y Cam, s'il te plaît, dis moi tout. Il est surement trop tard, mais vaut mieux tard que jamais comme on dit...
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MessageSujet: Re: S'expliquer pour repartir de l'avant. S'expliquer pour repartir de l'avant. EmptyMar 23 Aoû - 0:02

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