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'lubja' ♦ Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois.

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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
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'lubja'   ♦   Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. Empty
MessageSujet: 'lubja' ♦ Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. 'lubja'   ♦   Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. EmptyJeu 31 Mai - 20:31

on ne choisit pas sa famille mais on peut décider de l'apprécier ou non


Beaucoup de gens vont entrer et sortir de votre vie, Mais seuls les vrais amis laisseront leur empreinte dans votre coeur. Pour savoir comment vous y prendre avec vous-même, utilisez votre tête, Mais pour savoir comment vous y prendre avec les autres, utilisez votre coeur. Si quelqu'un vous trahit une fois, c'est sa faute, S'il vous trahit deux fois c'est votre faute. Les grands esprits parlent d'idées, Les esprits moyens parlent des évènements, Les esprits petits parlent des gens. Celui qui perd de l'argent perd beaucoup; Celui qui perd un ami perd beaucoup plus; Celui qui perd foi, perd tout. Eleanor Roosevelt


Il était temps. Nous devions avoir cette discussion. Avec Lubja, on avait pris quelques distances après les dernières histoires arrivées dans la famille. Ce n’était pas voulu, juste la conséquence d’une nouvelle assez étrange. Si je m’y attendais à celle-là, certainement pas. Combien il y avait de chance pour que nous partagions le même sang, celui d’une mère commune, d’une histoire qui remonte à un sacré paquet d’année, maintenant. Une sur toute la planète. C’était assez incohérent, je vous l’avoue. Après la présence d’un frère que je découvre parce que mon père a été infidèle, c’est une sœur que je retrouve du côté d’une mère qui n’a jamais été satisfaite. Lubja et moi avions donc la même maman. Nous étions toutes les deux sorties du corps de cette femme qui m’avait éduqué au long de ces années et jamais je n’aurais imaginé une telle vérité. Il est véridique que ma cousine a beaucoup de ressemblance avec ma mère. Néanmoins, je pouvais penser que ce détail remonte déjà à un paquet de génération. Parfois, il n’y a pas d’explication et je n’avais jamais fait le rapprochement. J’ai également quelques traits de ma mère, même si je suis le portait de mon père. C’est un peu, un mélange. Il m’avait donné chacun ce qu’il y avait à donner et puis le sujet était clos. Non. Oh non. Ma famille cachait carrément des cadavres dans les armoires. J’avais peine à croire qu’ils avaient quand même réussi à m’éduquer comme il faut, quand je vois tous les secrets qu’ils ont essayés de couvrir, de garder pour eux. Sauf qu’un jour ou l’autre, tout se réapprend et cette fois-ci, cela me touchait plus qu’autre chose. Lubja, qu’est-ce qu’elle représente pour moi ? Enormément. Il y avait deux cousines sur qui je comptais. Une du côté paternel et l’autre du côté maternel. Juste deux personnes, avec qui, j’avais encore quelques contacts depuis que j’étais partie de chez mes parents. Depuis que j’étais arrivée à Berkeley et que je ne leur avais plus donné le moindre signe de vie. Réalisant, qu’ils ne cherchaient pas forcément non plus à savoir comment je me portais, je m’étais vite fait une raison. C’est la vie. On ne choisit pas sa famille. Mais, on a encore le droit de savoir qui on souhaite apprécier ou non. Avec ma grande cousine, car elle avait un an de plus que moi, nous avions toujours proches. Cette année de différence ne se faisait pas ressentir. Si je comparais ma relation avec Indianna. Elle était plus petite que moi et je devais lui montrer l’exemple. Ne pas lui laisser voir mes faiblesses, et toujours la pousser dans le meilleur. Alors, qu’avec Lubja, c’était plus complice. Plus une relation de copine-copine ou de sœurs et il fallait cette nouvelle pour que je m’en rende compte. Réellement, j’espère que notre relation n’allait pas un coup car ce serait le genre de changement qui me ferait grave prendre le chou. Pour pas dire, chier. Parce que je tiens beaucoup à elle, je tiens beaucoup à ce que l’on a toujours partagé. Quand on passait deux semaines sur l’été à se retrouver, on s’amusait d’abord avec nos poupées. Puis les années s’enchaînent et on commençait à se maquiller, à devenir des demoiselles. On sortait à nos premières soirées, nos fêtes de villages ou encore dans les plus grandes discothèques d’Europe. Notre relation a toujours été un plaisir à vivre. On s’est toujours retrouvé qu’importe les montages à passer. Lubja est réellement quelqu’un sur qui, j’ai pu toujours compter et inversement j’espère. Si j’avais besoin de parler, je pouvais lui téléphoner. Malgré le fait que nous ne partagions pas la même confrérie, elle avait toujours été la personne que j’ai connue dans ma plus tendre enfance. Elle n’avait pas prise la grosse tête parce qu’elle se trouvait dans l’élite. Enfin, avec moi, elle ne laissait rien paraitre. Ma cousine était toujours aussi importante pour moi. Sœur ou non. Je tenais à elle et pour rien, au monde, je ne voudrais perdre cette complicité. Après la dispute qui a éclaté dans ma famille, quand j’ai décidé de quitter mes parents. Elle avait été une des personnes à ne pas me juger et à essayer de me comprendre. Elle avait cherché à savoir ce qui me blessait le plus, réellement et c’est ce que j’apprécie chez elle. Son authenticité. Ma Lubja, cette cousine ou une demi-sœur, qu’importe, elle était un pilier à mon quotidien et je ferais tout pour ne pas la décevoir. Pour la garder au creux de mon cœur. Pas seulement aujourd’hui ou demain, mais, toujours.

Hier, dans la soirée, nous avions échangés quelques mots au téléphone et nous avions toutes les deux le besoin de se voir, de discuter, de savoir comment prendre cette révélation. Sans hésiter, je m’étais libérée. Promettant à Camélia, ma meilleure amie, que je l’accompagnerais le lendemain se trouver une tenue de fête. En attendant, j’avais vraiment besoin, de ce tête à tête, avec Lubja. Donc sans perdre une seconde de plus, je l’avais invité à me rejoindre à la fin de ces cours au terrain d’entrainement. A l’heure où elle arriverait, il serait certainement fini et nous pourrions parler tranquillement. Il était dix-huit heures et demie quand je commençais à ranger mes affaires sur le terrain d’échauffement. Toutes les pompons girls avaient filées au vestiaire et n’allaient pas tarder à se retrouver à la confrérie. Ne soulevant l’aide de personne, je savais que ma cousine n’allait pas tarder à arriver. Donc je ne voulais avoir un tiers dans nos pattes. Nous avions tellement de choses à se raconter, que je n’avais même pas idée par où commencer. Car hormis les problèmes que je pouvais avoir ces dernières nouvelles. J’avais également entendu des rumeurs sur mon meilleur ami et concernant ma cousine. Je devais lui parler un peu d’Andréa, voir si elle s’en souvenait et lui expliquer la situation. Il y avait vraiment de quoi faire. Ne sachant pas par quoi, on allait débuter. J’essayais de ne pas m’énerver pour rien. Sachant comme je suis, si elle essaye de prendre la défense de notre mère, on peut vite s’emporter. Parce qu’elle doit simplement assumer, personne n’est là pour lui trouver des excuses, lui mettre au auréole au-dessus de la tête et l’inviter à entrer au paradis. Faut pas rêver, non plus. Alors, dans ce cas-là, moi aussi j’y ai ma place. Une place VIP sur le plus beau nuage du ciel. Quoi, on peut rêver ? Même si j’ai du mal à croire à la vie, après la mort. Cela ne m’empêche pas d’en rire. Le ciel ou l’enfer. Dur choix car je suis sûr qu’on s’éclate davantage en bas qu’en haut. Enfin bon, je n’allais pas en faire tout un débat. Discutant déjà toute seule, ou plutôt avec ma conscience, je me faisais des dialogues de fous. Cependant, c’est quand je vis ma cousine arriver au loin qu’un large sourire se dessina sur mon visage. J’étais contente qu’elle soit là, qu’elle aussi soit mal à l’aise par rapport à la situation. En réalité, je pense qu’on ne savait pas quoi faire. Est-ce que l’on devait le raconter à nos amis ? Est-ce que l’on devait le garder pour nous ? Un choix assez spécifique car on sait que les regards pourraient changer. Etre cousine, c’est un point. Mais, être sœur, c’est tout à fait différent. Dominic en rigolerait surement s’il le savait. Néanmoins, c’était loin de me faire sourire pour le moment. J’avais vraiment envie de savoir ce qu’elle avait pu réunir comme information. Etant donné que je n’avais aucun contact avec personne. Ma grand-mère avait été le seul intermédiaire dans l’histoire. Je me souviens encore quand elle me téléphona et me pria de bien vouloir m’assoir. Quand elle utilisait ce ton, elle avait toujours la chance de m’angoisser. Je n’aimais pas, quand elle essayait de me ménager. Il paraitrait que c’est parce que Lubja l’a appris qu’on a décidé de me mettre au courant aussi vite. De toute manière, si ce n’était pas ma grand-mère, ça aurait été directement la concernée. Revenons à nos moutons et tachons de regarder vers l’avenir. A cet instant, le seul futur que je voyais du coin de l’œil, c’était cette jeune femme, vers qui je m’avançais, tout en ramassant les quelques affaires qui trainaient encore dans la pelouse. Arrivant à sa hauteur : « Comme ça me fait plaisir de te voir. »
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'lubja'   ♦   Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. Empty
MessageSujet: Re: 'lubja' ♦ Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. 'lubja'   ♦   Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. EmptyVen 1 Juin - 22:25



LUSLYNN
❝I sit and wait. Does an angel contemplate my fate and do they know the places where we go when we're grey and old 'cos I have been told that salvation lets their wings unfold. So when I'm lying in my bed, thoughts running through my head and I feel the love is dead. I'm loving angels instead. ❞ ROBBIE WILLIAMS ;; angels.




Comment avaient-elles pu passer à côté de cela, depuis toutes ces années ? On leur avait toujours fait croire qu’elles étaient cousines. La jolie blonde avait toujours eu une très grande place dans la vie de Lubja. Elle la connaissait depuis le plus jeune âge. Comment auraient-elles pu penser une seule seconde qu’elles étaient demi-sœurs. Lubja avait été adoptée par une famille russe, or elle était portugaise. Aislynn avait elle aussi des origines latines, plus particulièrement italiennes, et alors ? Ca aurait du les mener sur une quelconque pistes ? pas du tout. Mais peut-être le fait de voir à quel point elles s’amusaient ensembles. Aislynn avait enfin de compte presque aucun lien avec cette famille russe, mais seulement avec sa famille biologique. Seulement, on pourrait croire qu’ils étaient tous dans le coup. Ils se connaissaient tous. Les deux jeunes filles avaient toutes les deux vécues dans un énorme saladier comportant différents mensonges : gros, petits, plus ou moins importants les uns des autres. Lubja se souvenait encore lorsqu’elles se voyaient. Plus généralement, c’était Lulu qui allait chez Aislynn. A y repenser, elle avait surement même jamais mit pieds en Russie. Ce qui semblait plutôt logique maintenant. Pourquoi auraient-ils fait le déplacement alors qu’ils n’ont pas de liens parentés entre eux ? La famille d’Aislynn était juste en relation avec la famille de Lima. Ils avaient acceptés de les faire croire cousines, pour qu’elles se connaissent. Surement un coup monté de leur maman commune, et de toute la famille autour. C’est tellement digne d’un scénario de films. Lulu avait eu du mal à y croire. Elle pensait avoir trop lu de livres dans ce genre, avec de telles intrigues, ou regarder des films. Mais il s’avérait qu’elle avait vu tout juste. Tout avait commencé lorsque son frère le plus proche s’était mit à lui raconter à quel point sa mère pouvait être absente. D’ailleurs, elle l’était toujours. Ce qui n’était pas étonnant. Elle vivait un double-jeu. Elle vivait dans deux familles très différentes. De Lima, Woobleforth. Woobleforth, De Lima. Mais comment faisait-elle ? Bon apparemment ses deux hommes étaient au courant de cette relation. Et ils ne disaient rien ? Le père de Lubja, non. Mais celui d’Ais ? Mais dans quelles familles étaient-elles toutes les deux ? C’était une histoire de fous. Lubie n’en croyait toujours pas ses oreilles, ni ses yeux. Elle en avait parlé à sa mère, et elle lui avait tout raconté. Elle lui avait même montré des photos de son autre famille. C’est donc ainsi qu’elle apprit qu’enfin de compte, sa chère et tendre cousine n’était autre que sa demi-sœur. Tout s’expliquait. Elles s’entendaient aussi bien car elles avaient une petite part d’ADN en commun : une moitié carrément. Pour des demi-sœurs elles ne se ressemblaient pas du tout. Ce qui n’avait pas arrangé pour mettre la vérité au grand jour. Il avait fallu que Lulu joue au détective. Et encore, tout lui était tombé sous le sens, comme ça, telle une illumination. C’est à partir de ce jour-là qu’elle s’était mise à poser des questions, à jouer à la fouine. Lubja la fouineuse. Voilà qu’elle se retrouvait avec trois familles. Une famille biologique, adoptive et une demi-famille. Maintenant, les deux familles étaient assez proches. Et sinon, comment les enfants devaient-ils prendre tout cela ? Leur mère qui joue un double jeu avec eux tous depuis leur naissance. Sympathique dites-moi. Et à part ça, les relations des parents ? Lulu ne tentait même pas de savoir. Sa vie était déjà assez complexe comme ça pour qu’elle se rajoute dans celle de ses parents et de la Iota. Ceci dit, les deux étudiantes devaient en parler. Entre elles. Ex-cousines ? Mais que devaient-elles donc devenir maintenant ? En tant que cousines elles s’étaient toujours très bien entendues. Qu’en advenait-il du fait qu’elles aient un lien encore plus fort de parenté ? Devaient-elles passées plus de temps ensembles ? S’engueuler, se prendre la tête ? L’Epsilon devait être la plus perdue dans toute cette histoire. Elle adorait Ais, vraiment. Ce n’était pas par plaisir qu’elle avait mit une petite distance avec elle depuis un petit bout de temps. Juste besoin de réfléchir, de se poser et mettre tout au clair, au moins dans sa tête. Sinon lorsqu’elle la reverrait, tout irait dans tous les sens, et elle risquerait d’en perdre toute sa tête. Elle avait aussi surtout peur de s’emporter et s’énerver sur Ais’. Faire sortir toute cette colère qu’elle avait envers sa famille pour que ce soit la blondinette qui prenne tout. Bien sur que Lubja leur en voulait. Il l’avait abandonné, pour ensuite lui inventer une cousine qui n’était autre que sa demi-sœur. Sa mère avait mentit à ses frères et sœurs. Il était donc normal qu’elle sente de l’empathie pour cette génitrice. Quant à la belle Iota elle n’avait rien fait, elle avait tout subit aussi. Alors pourquoi ce serait-elle qui devrait tout prendre dans la figure ? Pas logique du tout. Elle devait donc pouvoir tout encaisser. Après tout, elle aime quand même sa famille, ainsi que sa cousine. Elle n’allait pas tout envoyer valser juste pour un gros mensonge étalé sur toute leur vie. Bien sur que non, voyons. Ce n’est tellement pas crédible. Ironie quand tu nous tiens. Enfin après quelques jours, et une discussion par téléphone la veille, elles avaient trouvé un petit moment pour se voir, et discuter. Elles en avaient réellement besoin. Surtout que la belle blonde commençait vraiment à manger à notre brune. Quel duo elles faisaient quand même. Elles allaient devenir les meilleures demi-sœurs possibles. Et elles allaient tout mettre en leur pouvoir pour vivre cela comme s’il ne s’était rien passé. Essayer, ça sera pas mal pour commencer. « Blondyyyy !!! » Elle la prit dans ses bras. Cette cousine l’avait fait apprécier le cheerleading. En arrivant ici, elle ne pouvait pas se voir cela qu’elle ne considérait pas du tout comme un sport. Lynn, lui a fait totalement changé d’avis. Maintenant, dès qu’Ais fait une prestation publique, elle vient la soutenir. Ou même pour certains entrainements. « Alors comment tu vas depuis hier ? Et ton entrainement, ta journée ? Allez raconte moi tout, j’ai l’impression que ça fait un bail qu’on ne s’est pas vu, alors que ça fait seulement… » Future mathématicienne et là voilà qui essayait de trouver un nombre, de jours.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: 'lubja' ♦ Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. 'lubja'   ♦   Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. EmptySam 9 Juin - 22:24


This one's for you and me, living out our dreams. We're all right where we should be.
Lift my arms out wide I open my eyes and now all I wanna see, is a sky full of lighters.
A sky full of lighters



La situation n’est pas facile à appréhender, comme l’attitude que l’on avait l’une avec l’autre. Je comprenais le besoin de Lubja quand elle mit un peu de distance entre nous. Est-ce que je lui en voulais ? Un peu. Quoi ? C’est ma cousine, enfin, ma demi-sœur. C’est compliqué, je sais. Mais, qu’importe, au final, ce qui nous unit, cela ne change rien dans mon attachement. J’ai besoin de cette fille. C’était plus qu’une évidence. Même si après toutes ces années, nous avons été dans le même bateau, dans le mensonge et l’hypocrisie. Si ma mère aurait eu le courage, une fraction de seconde, de me dire tout ce qui tramait dans notre histoire, j’aurais pu chercher à la comprendre. J’aurai pu lui trouver des excuses basées ou bidons. Mais, j’aurai pu essayer de me ranger de son côté. Non, au lieu de ça, vingt-deux années se sont écoulées. Aujourd’hui, j’en découvre encore sur ma famille. Je ne suis plus à un mensonge près, à vrai dire. Puis, avec le peu de contact que j’avais avec elle, je ne cherchais plus à savoir le moindre détail de son quotidien. Mon père n’avait été qu’un pion dans mon éloignement. Certes, il ne m’avait pas mise dehors. Cependant, je ne pouvais pas vivre sous le même toit que ce manipulateur. Quand vous adulez quelqu’un pendant tellement d’années et qu’un beau jour, vous vous rendez que tout cela est faux, qu’une facette pour se la jouer bon père de famille ou encore mari fidèle. Comme je dis souvent depuis, on ne sait pas ce qui se passe une fois la porte fermée. Une fois qu’on se retrouve dans la maison familiale. Mon père m’a fait tomber de six étages sans que je ne puisse enclencher un parachute ou trouver un moyen de ne pas me fracasser le crâne contre cette foutue réalité. Les années défilaient plus vite qu’on ne le pensait. Depuis, j’avais creusé avec mes petites mains, ces tranchées entre nous. Cherchant tant bien que mal à me protéger de tout ce qu’il avait détruit en moi. L’homme ? Je dois vous avouer qu’il m’en faut beaucoup pour l’apprécier. Souvent, je reste sur mes gardes. Me méfiant, je ne me laisse pas vite attendrir. Je sais qu’ils sont capables du pire comme du meilleur. Vous, sourire pour ensuite vous planter un couteau dans le dos. Avec les filles, c’était plus ou moins la même situation, à quelques exceptions près. Je me suffis des vraies, de celles qui en valent la peine. Camélia, Indianna, Ebony, et aussi Lubja. Je ne savais pas dans quel état d’esprit, nous allions nous retrouver en ce début de soirée. Je ne savais pas si elle serait en colère et que je serais celle qui suffit son incompréhension. Je n’en avais pas la moindre idée. La voyant s’approcher et crier ce surnom qu’elle m’avait collé à la peau depuis notre plus jeune âge. « Blondyyyy !!! » Je l’avais entendu un paquet de fois, lu par message, entendu au téléphone quand les kilomètres nous séparaient. Ma cousine, ma demi-sœur, qu’importe ce qu’elle veut qu’on soit, me faisait toujours autant sourire. « Même les yeux fermés, j’aurai su que c’était toi. Il n’y en a qu’une qui m’appelle comme ça. » Venant m’enlacer, elle portait toujours ce parfum qui la rendait unique ou fruité. Cela me rappelle même un grand souvenir. Quand on disait à tout le monde qu’on était sœur. On s’habillait de la même façon. On portait ce même parfum. On finissait chacune les phrases l’une de l’autre. On faisait croire aux garçons que l’on était des sœurs et pas seulement de cœur. On peut dire que notre existence a pris un sacré tournent depuis.. « Alors comment tu vas depuis hier ? Et ton entrainement, ta journée ? Allez raconte-moi tout, j’ai l’impression que ça fait un bail qu’on ne s’est pas vu, alors que ça fait seulement… » En effet, j’avais aussi la sensation que plusieurs semaines nous avaient éloignées et je m’en voulais de ne pas avoir poussé la situation à s’arranger. Néanmoins, je n’étais pas là pour remettre tout en question. Je voulais juste savoir comment elle prenait réellement la situation et lui dire que si elle avait besoin, elle le savait, j’étais là. Qu’importe l’endroit ou l’heure, il lui suffisait de composer mon numéro et je débarquais. Rangeant les quelques affaires qui trainaient, je répondais à sa question. « Depuis hier, ça va plutôt pas mal. Certes, il y a des hauts et des bas. Mais, on avance. On n’a pas réellement choix. Enfin, je ne vais pas en faire un plat, pour l’instant, la terre tourne plus ou moins dans le bon sens, pour moi et toi ? J’ai l’impression que ça fait des mois que je n’ai plus vue ta moue ridée. Alors, que ça fait une semaine et demie. » Fermant mon sac, je rejoignais le banc. Lubja n’hésita pas à suivre mon pas. On serait beaucoup mieux là qu’à discuter en plein milieu d’un terrain désert et debout. Nous avions des choses à nous dire et je savais qu’importe quand ça arriverait, ça allait arriver. Je tournais mon visage vers le sien. Avant de l’entendre me répondre la moindre parole. « C’est étrange, je sais. Mais, j’espère que cela ne changera rien. Lyly et Lulu, un duo qui survit à tout. Qu’importe ce que nous sommes. Sauf, si on m’annonçait que tu étais mon frère. Mon dieu. » J’éclatais de rire, comme pour détendre l’atmosphère, tout en sachant que ça pouvait également l’aggraver. Je suis du genre à prendre le risque. Au pire, elle criera. Je crierai et on ira boire un verre. Comment pouvaient réagir des personnes à notre place ? Est-ce que nous sommes uniques à vivre une situation ? Punaise, qui étaient nos parents pour avoir su jouer le rôle tout ce temps, toutes ces années. Surement, pas des modèles à suivre. Je n’étais pas persuadé que Lubja avait la même pensée que moi mais, cela n’allait pas tarder à arriver. Après tout, si je ne lançais pas la conversation, j’allais redouter l’instant où elle poserait elle-même la phrase. N’ayant aucune idée de comment, elle allait s’y prendre, j’avais décidé de prendre la barre. On était dans le même bateau et certainement pas prêt à couler. Les cousines, les demi-sœurs. On a toujours été proche comme Tic et Tac ou encore Fifi et Loulou, ou peut-être Laurel et Ardy – sans le physique – Enfin, pas besoin d’un dessin pour savoir que l’on est lié, qu’on est proche et qu’on a déjà vu des embuches venir se poser sur notre chemin. Certainement pas aussi grande que la dernière en date, mais, on n’avait toujours montré notre façon de les surmonter, main dans la main. C’est ce qui nous réussit. Nous sommes fortes, au combien, nous somme un.


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MessageSujet: Re: 'lubja' ♦ Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. 'lubja'   ♦   Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. EmptyLun 11 Juin - 8:20



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❝I sit and wait. Does an angel contemplate my fate and do they know the places where we go when we're grey and old 'cos I have been told that salvation lets their wings unfold. So when I'm lying in my bed, thoughts running through my head and I feel the love is dead. I'm loving angels instead. ❞ ROBBIE WILLIAMS ;; angels.




Est-il réellement possible d’avoir grandit dans une famille où le mensonge est si présent ? Apparemment oui. Lubie pensait que ça ne pouvait qu’exister dans la fiction. Non mais franchement qui peut souhaiter que sa vie ne soit que mensonges ? Apparemment la mère de Lubja. La mère d’Aislynn. Deux en une. Comment avaient-elles pu ne pas le remarquer ? Depuis le temps qu’elles se connaissent. N’avaient-elles jamais montré des photos de leur maman ? Il faut croire que non. Ceci dit, Lulu n’a connu la sienne qu’à dix-huit ans. Il y a un certain âge où l’on ne montre plus vraiment ce genre de photos. Les plus importantes sont avec les amis. Ou le frère avec qui on est très proche. Petit clin d’œil à la Portugaise. Bref. La maman était alors portugaise et italienne. Et pas espagnole ? Dès sa rencontre avec sa mère, Lubja avait eut entièrement confiance en elle. Disons qu’elle cache très bien son jeu cette madame. Elle ne pouvait pas trop lui en vouloir étant donné qu’elle ne la connaissait pas vraiment, mais elle était solidaire avec ses frères et sœurs, qui eux, pensaient la connaitre, mais pas du tout. Oh que ça doit faire mal d’apprendre seulement vingt ans après que notre mère est en quelque sorte schizophrène. C’est un peu fort comme expression, mais pas de pitié pour elle. Sans vraiment le vouloir, elle avait faillit casser une très forte amitié, une amitié basée seulement sur la pensée que les deux personnes étaient cousines. Mais enfin de compte, elles étaient bien plus. Elles étaient liées à 50% du même ADN. Pour certain ce n’est pas grand-chose, mais voyant la réaction des deux jeunes femmes, ça devait signifier beaucoup pour elles. Même avant de savoir qu’elles avaient une demi-partie d’ADN identique, elles faisaient croire aux autres qu’elles étaient sœurs. Que ce soit de cœurs, ou même de sang. Autant le dire, même sans connaitre la vérité, elles se considéraient déjà comme des sœurs. Malgré qu’il y en ait une blonde et l’autre brune. Une italienne, l’autre portugaise/russe. Mais c’est un fait d’y faire un jeu et un autre que ce soit la vérité. Elles ne pouvaient qu’être heureuses d’être vraiment liées par le sang, seulement l’apprendre de cette façon là, ça faisait mal. C’est certain. Mais après ce petit éloignement, Lubja se rendit compte à quel point elle tenait la blonde. Peu importe ce qu’elle pouvait être pour elle, ça ne changerait rien. La preuve, lorsqu’elle l’aperçut, elle n’hésita pas à l’appeler par le surnom qu’elle lui avait accordé il y a des années de cela. Blondy = Aislynn. Il n’y en avait certainement pas d’autres pour elle. Certes, elle pouvait appeler d’autres amies : blonde, blondinette, mais jamais ô grand jamais Blondy. C’était consacré pour sa cousine. Elle n’allait surement pas se faire à l’idée qu’elle soit sa demi-sœur, et ce n’était pas plus important que cela. Aislynn resterait sa Blondy, coute que coute. « Ah bah écoute, il faut bien que tu ais un surnom unique, car tu es unique. » Oh que c’est mignon ! Oui. Certes. Seulement, Lubie a toujours été ainsi avec son Ais’. La blonde a bien l’habitude de cette petite niaiserie avec la Russe. Elles s’étaient vite fait vues la veille. Mais leur dernière vraie sortie datait d’une semaine et demie. Et pourtant, toutes les deux avaient l’impression que ça faisait bien plus. Ca montre bien à quel point elles tiennent autant l’une à l’autre. Une vraie relation fusionnelle entre les deux. Durant leur enfance, elles ne se voyaient que pendant les vacances. Alorz imaginez un peu leur réaction lorsqu’elles s’étaient revues dans la même université. Durant quelques années, elles pourront se voir autant de fois qu’elles le souhaitaient. Pourraient faire ce qu’elles voulaient. Le paradis. « Le bons sens… Parce que tu crois qu’il y a un bon sens et un mauvais ? » Lulu et sa science. Il faut absolument qu’elle arrête ça. Bien qu’une fois de plus, Lynn avait complètement l’habitude. « Hey, je ne suis pas ridée !... enfin je crois. Et je t’avoue que pour moi c’est exactement la même chose que pour toi. La seule chose plus ou moins importante, c’est ce qu’on a apprit toutes les deux. » Par la suite, elles allèrent toutes les deux s’installer sur un banc. Il est vrai qu’elles seront mieux, assises là. Plutôt que debout. Surtout que connaissant les deux, elles pouvaient très bien parler durant des heures, surtout si rien ne retient l’une d’elles. Valait donc mieux qu’elles s’assoient pour ne pas être trop fatiguées, et sentir le poids de leur jambes. Lulu éclata de rire lorsque sa demi-sœur lui annonça qu’elle ne survivrait peut-être pas si on lui annonçait qu’elle était son frère. Non mais là elle allait un peu loin non ? « Il me semble que j’ai toujours été une fille. A moins qu’on m’ait changé de sexe quand j’étais petit » Elle avait fait exprès de dire « petit », et de ne pas le mettre au féminin. Elle était sûr à 99,9% d’être une fille, mais on ne peut jamais être à 100%, d’où le 0.1% restant. Lubja se mit à regarder sous son haut, pour rajouter « Dans tous les cas, j’ai un poitrine. » et continua sur sa lancée « et je t’assure que dans mes douches je vois bien que je n’ai pas de sexe masculin. D’ailleurs toi-même tu avais pu le voir lorsqu’on prenait des douches ensembles, plus jeunes. » Ah, bah Aislynn était allée loin, donc la brune en faisait de même. Elles s’étaient vu pour parler d’un sujet plus ou moins importants, et voilà de quoi elles parlaient. Pas mal pas mal les cousines. Toujours à l’affut pour dire des conneries, et s’amuser, et avoir des délires assez étranges, que seules eux deux peuvent comprendre. En même temps, lorsqu’on grandit ensembles, on ne peut qu’avoir le même humour, les mêmes idées, les mêmes pensées.
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MessageSujet: Re: 'lubja' ♦ Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. 'lubja'   ♦   Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. EmptyMer 20 Juin - 3:14


Mon coeur et le tien ne font qu'un !


« Ah bah écoute, il faut bien que tu ais un surnom unique, car tu es unique. » Lubja, Lubja. On en a partagé des moments à deux, des moments de cousines. Je pense même qu’elle aurait été une parfaite iota. Mais, bon je ne peux pas la forcer à rejoindre mon équipe, à bouger des fesses pour faire crier une foule en délire. Même si, sa super cousine pense qu’elle a beaucoup de potentiel dans sa poche. Elle ne peut pas la traine par les cheveux juste parce qu’elle veut aller à l’encontre de ses choix. Oh non, parce que s’il y a bien une chose que je respecte chez une personne, c’est les voies qu’elle décide de prendre. Je n’ai jamais regretté mes choix et ce n’est pas maintenant que ça risque d’arriver. Je suis comme ça. Je ne passe pas ma vie à me dire des choses, du genre, et si j’avais fait autrement. Non. Je n’ai pas fait les choses autrement, il y avait une raison. Si j’ai décidé de dire je t’aime à Joshua, c’est parce que je le voulais, parce que je le ressentais. Maintenant, nous sommes plus ensemble, ce n’est pas pour ça que je me dis, j’aurais dû me retenir. Si j’ai décidé de couper les ponts avec mon père. C’est parce que c’est un crétin et un homme à l’état pur. Pendant mon enfance, j’ai passé du temps à l’aduler, à le prendre comme modèle jusqu’à le pensant parfait. Alors, quand il a laissé maman comme une crêpe sur le côté pour se marrer avec une jeunette. Je suis tombée de haut. Il aurait pu me mettre un couteau dans le dos, ça aurait été pareil au même. La goutte d’eau fut ce jour-là quand je rentrais des cours et que je l’ai vu dans le canapé du salon. Ma première pensée a été de me demander ce qu’il faisait là. Il avait oublié quelque chose ? Il pensait enfin à sa fille unique, qu’il venait tenir une vraie discussion d’adulte avec la jeune femme que j’étais à l’époque. Bien sûr que non. Pourquoi j’ai espéré à ce point qu’il me regarde, qu’il m’explique ? Des nuits, il m’arrivait même d’en rêver. Me présenter une de ces éventuelles groupies et moi souriante comme il m’avait appris à l’être. J’avais envie de me crever les yeux pendant ces moments de sommeil. J’avais envie de hurler comment il m’avait déçu et blessé. Au lieu de ça, il est revenu sur son cheval blanc, demandant pardon à ma mère, qui ne peut pas lui refuser. L’homme de sa vie revenait, alors, bon elle lui devait bien un pardon pour seulement une erreur sur une dizaine d’années de mariage. Sauf que je comprends depuis peu, pourquoi elle a agis de cette manière. Elle avait aussi commis des erreurs. Je n’ai jamais pu discuter pour savoir si mon père était au courant, s’il avait marché dans son plan. Puis au final, je ne voulais pas savoir. Qu’il continue de faire sa vie, je ferais la mienne. Comme bientôt trois ans, maintenant. « C’est toi l’unique, avec ces boucles comme je te les envie. Je crois que je te les envierais toujours. » Je dérivais comme à beaucoup de moment. Je pouvais vous parler du beau temps et venir terminer sur un sujet des animaux en voie de disparition. Aucune limite, dans mes sujets et encore moins quand je suis avec une proche. Avant, je la voyais seulement pendant les étés. Quand nous nous retrouvions, juste pour le beau temps. Alors que du coup, depuis qu’elle était présente à Berkeley. On pouvait se voir plus souvent et c’était plus facile pour se confier, pour savoir que l’on pouvait compter l’une sur l’autre qu’importe l’heure qu’il soit ou l’endroit où elle se trouve. Quand les liens du sang parlent, il n’y a pas d’autre choix à faire. Sauf si cela concerne en effet, mon père ou maintenant ma mère, je décide de passer mon tour et je suis prête à céder ma place à qui voudra. Pas besoin de payer, juste de voir par quoi je suis passée et essayée de voir si une relation serait possible avec mes parents. Car c’est le mieux à faire quand on veut juger une situation. C’est de se mettre à la place de la personne concernée. « Qu’est-ce que tu as avec tes sens ? T’es vraiment pas finie par moment. Tu sais que je ne parle pas ton langage. » Ajoutais-je, tout en éclatant de rire. Je m’étais perdue dans notre discussion. Il fallait toujours qu’elle me sorte sa science et frime avec son intelligence. Mon truc à moi, c’est plutôt le droit. Alors, au lieu de parler sérieux, comme on devrait le faire vu la situation, il faut que je tourne ça à la rigolade. C’est toujours un moyen que j’utilise pour masquer mes émotions. « Il me semble que j’ai toujours été une fille. A moins qu’on m’ait changé de sexe quand j’étais petit » Je l’imaginais déjà se réveiller et remarquer qu’elle avait changé de sexe. Oh je voudrais être là pour voir sa tête. « Tant que tu continues à faire pipi assis, c’est une bonne chose. » Donc au lieu de parler de cette nouvelle qui nous avait chamboulée chacune de notre côté. Lubja continuait de se rassurer. Oui, j’arrête. Tu es bien une fille. Allais, flippe pas trop. Je préfère avoir une demi-sœur qu’un demi-frère. Tu sais, qui m’aiderait pour choisir mes tenus ou me donner des conseils.. « et je t’assure que dans mes douches je vois bien que je n’ai pas de sexe masculin. D’ailleurs toi-même tu avais pu le voir lorsqu’on prenait des douches ensembles, plus jeunes. » Quel souvenir, elle fait remonter à la surface là. Lulu, faut arrêter, c’est bon. Je vais me tenir s’il faut, parce que là on pourrait partir des heures sur le sujet et j’avoue que ça ne me dérange pas quand elle me fait cette moue en me faisant comprendre que je la contrariais gentiment, en jouant sur le physique. « D’accord, t’es bien une fille. Puis sinon, tu sais aujourd’hui, on peut faire des magies avec la chirurgie. Alors s’il te plait, sache que je serais pour te soutenir dans toutes tes étapes et même si tu veux te faire enlever cette pomme d’adam. » Voilà, je n’avais pas su m’arrêter. J’étais aussi partie. On allait dormir sur ce banc si ça allait continuer. « Je rigole, hein, tu sais. Enfin presque. » Et là, c’est encore un large sourire qui se dessinait sur mon visage. Une façon pour nous de détendre l'atmosphère, de parler de tout et de rien. Mais, quand même de glisser quelques informations plus personnelles. Néanmoins pour le coup, il y avait rien à comprendre. On déconnait comme deux gamines de quinze ans.


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MessageSujet: Re: 'lubja' ♦ Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. 'lubja'   ♦   Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. EmptyVen 22 Juin - 12:36



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❝I sit and wait. Does an angel contemplate my fate and do they know the places where we go when we're grey and old 'cos I have been told that salvation lets their wings unfold. So when I'm lying in my bed, thoughts running through my head and I feel the love is dead. I'm loving angels instead. ❞ ROBBIE WILLIAMS ;; angels.




Quelle chance elle avait eu d'avoir cette magnifique, cette superbe cousine. Et peu importe à quel point elles pouvaient être liées. Elles savaient que coûte que coûte, chacune serait toujours là pour l’autre, et cela depuis des années. Elles avaient été très proches depuis leur enfance, mais depuis leur retrouvaille à Berkeley, leur complicité était devenue encore plus forte. Franchement, Lulu aurait pu venir chez les Iotas rien que pour elle. D’ailleurs ça n’avait pas été pour rien que cette confrérie avait été son deuxième choix. Pour son amour du sport, et pour la blondinette. Mais enfin de compte, elle avait laissé tombé l’idée. Ca n’allait pas être une confrérie qui les rapprocherait encore plus, ou le contraire les éloignerait. Elle souhaitait prendre son choix par elle-même et ne pas être encouragée par sa cousine chérie. Ce n’était pas parce qu’elles étaient dans deux confréries différentes ainsi qu’études qu’elles ne se voyaient pas. Non. Elles se voyaient minimum une fois par jour, au moins une petite bise, juste question de s’être vu. Et la suite par messages, opinions beautés, mode de l’autre. Bien que Lulu ait toujours adoré le style d’Ais. Il faut l’avouer, elles ont des styles bien différents et pourtant elles arrivent toujours à se conseiller mutuellement. Bon, en même temps, le style de la blonde n’irait pas à la brune, et vice-versa. Aislynn parla ensuite des boucles de la portugaise. Ah, mais elle n’aura jamais finit avec les cheveux de sa cousine elle ? Mais quelle jalouse celle-là ! En plus, elle l’est pour un truc stupide. Bon c’est une blondy hein. « Mais arrête, il n’y a rien à envier. Il n’y a que mes boucles qui me vont. Les cheveux lisses ou ondulés ça ne me va pas du tout, alors que toi, tout te va ! Et maintenant avec les lisseurs et toute la nouvelle technologie on peut faire de ces trucs avec nos cheveux. » Au moins ça c’était dit. Elle n’avait pas du tout tort. Sa cousine pouvait tout faire avec ses cheveux, tout lui allait. Or, elle pas du tout. Ais’ n’avait rien à lui envié, et Lubie devait le lui faire comprendre une bonne fois pour toute, qu’elle arrête ce petit jeu. Non mais oh. Bon, de toute façon, il y aura toujours quelque chose chez l’une que l’autre enviera. C’est comme ça depuis toute petite. Ca avait commencé avec leurs jouets respectifs. Elles préféraient toujours les jouets de l’autre. Quelles chieuses. Oui, elles emmerdaient déjà leur parents à cet âge « Maman, papa, je veux son joueeeeet » et s’en suivait une crise si la réponse était négative. C’est vrai que Lubie embêtait tout le monde avec sa science. Ca faisait partie de sa personnalité, et on faisait avec tout simplement. Sa cousine avait l’habitude, et savait s’y prendre. « Mes sens sont tout chamboulés. Je ne sais plus vers où tourner ma tête, dans le même sens que la terre, le contraire. » Elle renchérissait, tout en faisant des allusions vis-à-vis de ce qu’elle pouvait réellement ressentir en ce moment. Comme quoi la science peut t’aider pour avancer dans un sujet assez difficile à engager comme celui dont les deux jeunes filles devaient en parler. Ce rendez-vous avait été fixé pour cela. Bien que les deux avaient sur par avance où tout cela les mènerait. Ce n’est pas pour rien que Lubie avait choisit une journée où elle était totalement libre, même le soir. Sait-on jamais. Par ailleurs, il faut s’attendre à tout avec ces deux là. Et voilà qu’après le moment coiffure, elles parlaient de sexe. Enfin, plus précisément du sexe de Lubja. Comme si c’était extra important, je vous jure. Dans quoi pouvaient-elles se lancer celles là. Tout et n’importe quoi. « Tu me fais peur là… J’ai toujours fait pipi debout… » Mais quelle humour. Un humour de latinos. Parce que oui, les deux sont latinos : italienne et portugaise. Bon, il faut se dire que grandir ensembles ça a aussi son importance. Y a qu’ensemble qu’elles peuvent vraiment rigoler de leur vrai humour dont beaucoup de personne n’en comprenne pas grand-chose. Cool. Elles en rigolaient vraiment. Dans ce duo, de temps en temps on peut se demander qui est la vraie blonde. Elles utilisaient toutes les deux ce délire pour se dire quelques petits trucs, tout de même, sérieux. Elle savait que peu importe par quoi elle peut passer, Ais’ sera toujours là pour elle, pour la soutenir, pour le moral. Pour la faire rire. « Oh oui ne t’en fais pas, je sais tout ce qu’on peut faire avec la chirurgie maintenant. Et se dire qu’il y a des mecs qui se la font plus grande, ou même qui se font de nouvelles fesses. Non mais sérieux, un mec qui se refait faire les fesses, il ne sera jamais avec moi. C’est assez… strange, non ? » Même si elle n’étudie que les mathématiques, elle reste au courant à tout ce qui touche à la science : médecine, recherches, découvertes, etc. D’ailleurs, elle regarde très souvent des documentaires, et c’était dans un de ces magazines qu’elle avait vu que les hommes se faisait aussi refaire de ces endroits. Des jeunes qui plus est. Les gens deviennent de plus en plus fous. Bref. Ce n’était pas qu’elle se faisait chier ici, sur ce banc. Mais elle avait faim. « On bouge ? J’ai faim, je n’ai manqué qu’une salade aujourd’hui. »
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: 'lubja' ♦ Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. 'lubja'   ♦   Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. EmptyLun 25 Juin - 22:05


Oh the people I've met are the wonders of my world


Un jour, je tuerais pour Lubja, je vous le jure devant dieu. Ok, ce n’est pas bon de faire ce genre de promesse mais, c’est la stricte vérité. Pour ma cousine, je pourrais tuer. Il y a des liens du sang qui peuvent tout défier. J’en avais également la preuve avec ma cousine de mon côté paternel, Indianna. On était aussi particulières à notre façon. Je partageais totalement deux relations différentes avec mes cousines. Il y avait eu que je prenais pour une jumelle, celle que je ferais chier jusqu’à la fin des temps. Tandis que la seconde était plus considérée comme ma petite sœur, celle que je voulais protéger sans cesse et à qui je voulais montrer le bon exemple. Alors, que je suis loin d’être un modèle à suivre. Cela vous fait rire ? Mais, c’est juste réel. Je suis comme je suis et elles sont ce qu’elles sont. Bien sûr, que j’enviais les boucles de Lubja, comme elle m’enviait parfois à son tour, autre chose. Je ne sais pas comment expliquer ce sentiment qu’on a toujours eu à avoir ce que l’autre avait. Heureusement pour nous, cela ne s’est porté sur les hommes parce que je crois qu’on en serait devenue folle. S’il y a bien une personne qui sait que je n’aime qu’on marche sur mes plates-bandes, c’est Lubie. Alors, je n’ai pas besoin de lui balancer un avertissement pour qu’elle ne prenne pas ce chemin. Elle le sait. Puis, je lui parle dès que je le peux quand quelqu’un compte plus particulièrement pour moi. Je pense même n’avoir jamais eu aucun secret avec elle. Toujours sincères, toujours fidèles à moi-même. Malgré le fait qu’elle m’envoie sur les roses à chaque fois, que je la complimente sur ses boucles. « Ok, j’ai compris. Je ne te dirais plus rien. Tu es moche. Ça te convient ça comme compliment ? » Je prenais cette réplique sur le ton de la rigolade et elle me connaissait pour savoir quand je disais vrai et quand je plaisantais. Connaissant également cette partie de moi, maladroite quand je cherche les bons mots. Oui, je sais, je dois tourner sept fois ma langue dans ma bouche. Mais, le temps que je le fasse, on serait passé à un autre sujet. Voilà d’ailleurs qu’elle commençait à me parler de ses sens. Super sujet, au passage et il n’y a qu’elle pour m’en parler. Tous ces sens se chamboulent, sa science infuse ne tourne plus rond et elle commence à perdre les pédales. Combien de fois, je lui ai dit que ce serait mieux d’arrêter d’y penser, de juste respirer. Un million de fois, je crois. « Et si t’essayais de faire un trois cent soixante degré avec ta tête ? On pourrait appeler réellement ça de la science ? » Bien sûr, que j’en faisais toujours trop. Mais, en tout cas, une chose était certaine, c’était que mes conneries lui faisaient toujours autant plaisir vu le sourire qui se dessinait sur son visage. « Tu me fais peur là… J’ai toujours fait pipi debout… » « Je crois que tu n'as pas été finie. » Et voilà qu’on en revenait au sujet principal. Lubja est-elle une fille ou un gars ? Mon dieu. Je pense que les gens seront fous d’entendre nos conversations et surtout de voir comment elles peuvent chavirer d’un côté à l’autre. Je continuais de sourire, canalisant le fou rire, carrément. J’avais l’impression d’avoir réduit en pièce toute sa vie, en lui faisant cette révélation et en même temps, j’étais assez consciente pour savoir qu’elle se foutait de moi. Oui, je vous assure derrière ma chevelure blonde se cache un sacré paquet de neurones. Oui, car il ne me fallut pas longtemps pour comprendre combien ma famille s’était foutue de moi. Elle avait bien caché son jeu et j’avoue que pour le coup, je leur tirerai bien ma révérence. Mais se serait encore trop pour eux, après un père infidèle, c’est ma mère qui se range dans le même tiroir. Où sont censés être mes modèles ? Je vous pose la question. Est-ce que nos parents doivent être parfaits pour qu’on les aime où juste cette situation leur suffit. Je devrais peut être aussi leur pardonner tant qu’on y est. Encore, encore loin de moi cette idée, ils peuvent clairement encore rêver. Malgré le fait que je me sois rendu compte de l’homme qu’était mon père, je n’attends plus rien de lui et je n’espère rien. Il viendrait même frapper à ma porte que je ne lui ouvrirais plus. Il est bien trop tard pour parler. Je pense qu’il aurait dû venir quelques années avant pour espérer que j’accepte ses excuses. Et voilà que les sujets de discussions que je partageais avec ma cousine me faisait penser combien je pourrais être indestructible quand il s’agit de la famille. Qu’on n’essaye même pas de les toucher, de les atteindre ou de les blesser car je pense que le pire en moi, peut se réveiller. « C’est carrément étrange. L’autre fois, j’ai vu cette émission, le gars, il s’est mis des nénés. Au lieu d’aller à la salle de sport pour se muscler le haut. Il lui a suffi de quelques heures et il les avait. On peut tout faire je t’assure, aujourd’hui, le monde a commencé à tourner à l’envers. » Et voilà, que j’en arrivais à parler comme ma cousine. Me la jouant scientifique et connaisseuse dans la matière, je me prenais la grosse tête dans mes délires à deux francs. Ecoutant la proposition alléchante de Lubja, je souris et commence à rassembler mes affaires, tout en ajoutant : « Tu as une idée de ce que tu veux manger, parce que je suis pour le coup. C’est à ton tour de choisir. » On se fréquentait peut-être moi que pendant notre enfance. Mais, à chaque fois que l’on se retrouvait, on savait bien que ça durerait un moment. Comme si nous avions du mal à nous séparer. Ce n’est pas facile de concilier vie d’universitaire avec toutes les personnes qui comptent. Alors, j’essaye de faire mon possible pour toujours accorder cette précieuse attention à ma Lubie, ma folie. Même si pour le coup, nous contournions un peu le sujet sérieux. Je savais que ça ne saurait tarder. Je la connaissais et avant tout, je me connaissais. Je savais également que nous avions besoin de mettre les choses à plat. Juste que pour l’instant, on voulait se retrouver, partager notre complicité et se prouver que rien n’avait changé. Même si nous partagions ce même sang à peu de chose près. Ma cousine, ma demi-sœur, qu’importe, elle resterait mon acolyte. Un point c’est tout.

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MessageSujet: Re: 'lubja' ♦ Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. 'lubja'   ♦   Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. EmptyLun 2 Juil - 22:13



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Les deux peuvent partager énormément de choses. Petites : les jouets. Maintenant, il s’agit plus des vêtements, où tout ce qu’elles aiment chez l’autre. Mais jamais, et ça n’arrivera pas, elles se sont partagés un mec. Bien qu’elles aient des goûts assez ressemblants elles n’ont jamais craqué sur le même homme. Autant, elles peuvent apprécier les mêmes, mais ce n’est pas pour autant qu’ils devenaient l’amant des deux jeunes femmes. Dominic, très bon ami d’Aislynn et homme qui a failli être le mari de Lubja. Andrea, homme d’Ais, et frère de cœur à notre Lubie. Rien qu’avec ces deux exemples on voit bien comment elles s’en sortent niveau mecs. Il est vrai que la communication dans leur relation aide beaucoup. Elles se parlement énormément, elles se confient l’une à l’autre. C’est bien pour ça qu’il n’y a jamais eu d’embrouille avec les hommes. Elles font gaffe. Parce que oui, elles se ressemblent, et les deux n’aiment pas avoir une sorte de compétition, surtout entre elles. Dès qu’elles apprécient un homme, elles se le disent. C’est en quelque sorte la première qui en parle qui le garde. Alors après les petites broutilles concernant leurs cheveux, ce n’est rien. C’est leur quotidien. « Genre moi moche ! On a un demi-sang en commun, on est toutes les deux des bonasses. Si je suis moche, tu l’es encore plus Bondy ! » Par la suite, Ais répliqua quelque chose pour faire comprendre à Lubie que ça la faisait tout simplement chier sa science. Un trois cent soixante degrés ? Elle peut toujours tester, et si elle y arrive elle pourra être dans le livre des records. Parce que oui : jusqu’à maintenant, personne n’y a réussit. Car c’est tout scientifiquement impossible. Aucun Homme avec un grand H ne peut faire cela. Et ça ne va pas être Lulu qui réussira. D’accord, elle est sportive, souple mais pas à ce point là. « Un jour j’y arriverais, et tu seras la première à le voir. Promis chérie ! » Ensembles, elles ne peuvent jamais être vraiment sérieuses. Bien sur qu’elles savaient toutes les deux qu’elles étaient XX, et non XY. Et pourtant elles réussissaient à en faire tout un sujet. Non mais sérieusement. Comme si une jolie fille comme Lubie pouvait être un homme. Ca pourrait être le cas, mais ça ne l’est pas. Elle est bien XX, elle est née ainsi, elle a grandit avec et elle l’est toujours. Même si la jolie Blonde souhaitait avoir un demi-frère au lieu d’une demi-sœur. Sait-on jamais. Lubie pas finie ? Pas mal. En plus ça rime. Trop génial. « T’imagines si c’est vrai ? T’imagines si j’ai un chromosome Y ? » Alors là, peu importe qu’elle en vienne à la science ou non, car tout le monde sait que les chromosomes Y sont caractéristiques des hommes. Rien qu’avec une certaine série nommée Kyle XY. Si on ne s’en souvient pas, on peut tout simplement penser à cette série, et on a au moins la base des connaissances de l’être humain. Il en faut bien, un eu de connaissances. Nous ne sommes pas des bêtes. On peut apprendre, et mettre à notre disposition ce qu’on stocke dans notre cerveau. C’est ce qui nous différencie tous les uns des autres. Lulu stocke bien tout ce qui est mathématiques, et elle le met en avant pour ses études. Elle est nulle en littérature, alors ça ne vas pas être ça son futur. Un peu de jugeote quoi. Nous sommes tous différentes les uns aux autres. On a chacun notre caractère. Les deux sont très différentes, et pourtant face à leur histoire familiale elles réagissent un peu semblablement tout en ne le montrant pas de la même manière. Jusqu’ici, elle avait accepté de parler à sa famille biologique, à ses parents, mais là, face à sa mère, elle ne savait pas quoi dire ou faire. Elle était bien mieux dans sa famille russe. Même s’ils étaient aussi dans le coup. Je vous assure que si elles souhaitaient en faire un roman, l’histoire claquerait, et elles deviendraient célèbres. C’est une alternative à ne pas oublier, au cas où. « Des nichons ? Carrément ! J’te jure tu regardes de ces émissions toi ! » Et voilà comment Lubja réussissait à changer de conversation, tout simplement pour emmerder sa cousine. Tout simplement là à dire encore et encore comment sa cousine peut être étrange à ses yeux. C’est Lubie qui avait parlé de ces opérations très étranges et pourtant c’est Aislynn qui doit être bizarre à regarder ce genre de trucs. La logique de Lubie. La blonde a l’habitude, ne vous inquiétez pas. Bref, trêve de conneries. Lulu lui proposa de manger car elle n’avait qu’une petite salade dans le ventre et ça ne lui suffisait pas. Malgré son ventre plat, elle mange comme une grosse. C’est bien pour cela que pas mal de filles la détestent. Peu importe ce qu’elle mange, elle ne grossit pas. « Un macdo ? On fait comme des grosses ? » Elle savait déjà qu’une fois sur place, elle n’allait pas prendre un simple menu mais deux, un grand et un petit. Oui oui, elle peut manegr comme un vrai mec. Elle arrive à tout manger.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: 'lubja' ♦ Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. 'lubja'   ♦   Les vrais t'aiment pour ce que tu es et non pour ce qu'ils veulent que tu sois. EmptyMar 17 Juil - 15:44

On est vraiment trop souvent sur la même longueur d’onde. Limite, ça devient parfois flippant. Même si maintenant, on comprend mieux le pourquoi du comment. Nous n’avions jamais eu de soucis avec les hommes. Enfin, pas ces dernières années. On sait que nous partageons les mêmes goûts que ce soit en matière de restaurant, de film et même pour ce qui concerne le sexe opposé. On aime les beaux hommes, ceux assez grands pour nous protéger et pas inversement. Je lui avais déjà parlé d’Andréa et je compris que ce prénom ne lui était pas totalement inconnu. Bien au contraire. J’espère alors que la nature de leur relation n’était pas trop ambigüe, sinon, j’aurais été obligée de la mettre au pied du mur et je n’ose même pas imaginé la suite des évènements. Je ne voulais pas me disputer avec ma cousine. Je ne cherche pas les ennuis mais, je n’aime pas avoir quelqu’un sur mes plates- bandes. Tout comme elle, d’ailleurs. Je savais qu’elle aimait mener sa barque en solo. Nous avions la même façon de voir les choses, quand on désire quelqu’un, on se donne les moyens pour être la seule à l’obtenir. Elle connaissait mes relations comme personne. Elle savait les hauts et les bas que j’avais vécu avec Joshua. Elle savait combien je l’avais aimé et combien j’en avais souffert. Elle savait que je m’en voulais de l’avoir laissé filer. Tout comme elle avait connaissance du fait, que jamais, je ne ferais le premier pas pour le retrouver. Je ne pouvais pas m’imposer dans sa vie, comme je le voulais. Même si je le désirais, par moment, que je ressentais le besoin de le retrouver, de lui parler.. Je l’avais laissé filer et je ne pouvais que m’en prendre à moi-même. Heureusement que je peux compter sur elle, pour me ramener le sourire, la bonne humeur et me rappeler qu’une certaine partie de ma famille peut se révéler sacrée. On ne touche pas. Sinon, je tue sur place. Tu n’auras même pas le temps de dire : ouf. Je t’aurais déjà fait tourner dans ton slip, dans toucher le sol. Nos éclats de rires devaient se faire entendre à l’autre bout du terrain. A nous deux, on mettait l’ambiance comme jamais. Pas besoin d’être vingt ou dix, juste elle et moi, ça suffit. « C’est que tu prends de l’assurance. On a toutes les deux gagné. On est des canons, c’est tout. Pas besoin de chercher midi, à quatorze heure. » Je savais qu’on pourrait tourner en rond pendant des heures sur le même sujet, avec Lubja. Sauf, quand elle me parle de sa science. Moi, qui est très terre à terre et qui croit seulement, ce qu’elle voit. J’arrive à me perdre, quand elle me sort le grand jeu. Alors, j’essaye de partager ma propre science avec elle. Lui racontant ce truc avec la tour de trois cent soixante degré. Bien sûr, elle se la jouait grande intellectuelle. Me faisant croire qu’un jour, elle y arriverait. Sérieusement ? Si elle y arrive et qu’elle respire toujours après, peut-être que j’accorderais plus d’importance à sa science infuse. Puis, j’aurais l’honneur de connaitre, celle qui aurait surement fait la chose la plus improbable dans le livre des records. Comme si quelqu’un pouvait y arriver ? Déjà, fallait y penser ? J’espère qu’elle osera dire que j’étais celle à l’avoir inspirée cet acte. Une petite pensée dans sa grande notoriété. Bien sûr, je tiendrais ma langue sur le fait, qu’elle ne soit peut-être pas une fille, en tout cas, pas à cent pour cent. « T’imagines si c’est vrai ? T’imagines si j’ai un chromosome Y ? » Je la regardais avec cet air qui laissait penser qu’elle m’étonnait toujours. Si à la place d’avoir une demi-sœur, j’avais un demi-frère, c’est clair que je ne pourrais pas lui prêter mes vêtements où lui demander qu’il me prête son rouge à lèvre. Cela serait bien trop étrange si c’était possible, ça me laisserait croire qu’il mène une double vie pendant la nuit. « Faudrait alors que tu m’expliques comment tu caches ton paquet, sous ton jeans moulant ? » Affichant un regard suspect, nous dévions très vite d’un sujet à l’autre. C’est dans notre nature d’être pleine de surprise. Comme un kinder, on le savoure, on le déguste pour ensuite découvrir à quoi ressemble le cadeau à l’intérieur. Et c’est le Jackpot ! Elle avait du mal à croire ce que je lui racontais. Cependant, s’il fallait que je lui prouve, je ferais mon possible pour lui retrouver des images de cette émission. Puis, ce n’est pas de ma faute si on passe ce genre de reportage quand je ne trouve pas le sommeil. Je me rappelle avoir partagé ce documentaire très instructif avec Indianna dans la confrérie Iota. Un soir où on trainait, où morphé n’était pas encore passé pour nous ensorcelée. On avait éclaté de rire en voyant plus d’imagine, plus d’explication sur le phénomène. Soit, c’est complétement pervers, soit complétement out. Comment un homme pouvait avoir envie de se faire mettre une poitrine ? Certes, s’il avait envie d’en caresser une, il n’avait plus besoin de trouver une jolie demoiselle. Juste sur lui, il avait ce qu’il voulait. Mais, c’est vraiment louche. Je me demande même, comment les médecins peuvent acquiescer et opérer. Bien sûr, ça leur fait de l’argent, mais quand même quoi. Je n’arrive pas à capter. « Oui, je te jure. C’est vraiment bizarre et encore moins de ma faute, si on ose passer ce genre de documentaire à la télévision. Et encore, je te jure qu’il y avait pire comme opération. Je me demande comment, à tout moment, on peut se dire qu’on est dans le mauvais corps. » Tout à coup, pensive. Chose qui ne dura pas longtemps, étant donné que l’estomac de ma cousine appelait famine. Je n’allais pas la laisser mourir de faim et comme une habitude entre nous, on allait finir dans un fast-food. Très chaleureux, pas très diététique pour la ligne mais, une fois de temps en temps, je suis sûr que c’est bon pour la santé. « On y va. Je te payerais un dessert même si tu veux, histoire de me faire pardonner, d’avoir osé dire que tu étais moche. » Bras dessous, bras dessus, je l’invitais à suivre mes pas. On pouvait passer toute la nuit, juste elle et moi. C’était donc la magie de notre relation. De la complicité, sincérité et un duo qui fait aussi des flemmes.
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