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Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly

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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly - Page 2 EmptyMer 27 Avr - 1:53

❃ Les hommes et les femmes sont si étrangers, si dissemblables que,
S'ils n'empruntent largement les uns chez les autres, l'amour n'est plus possible.


Charles-Edouard Castello & Holly Kathleen Spencer
Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly - Page 2 Optionsdefusioncopie


    On pourrait croire que l’histoire recommence, moi je ne pensais pas cela. Pour l’instant, le désir m’a emplie et je désire Holly, je veux la faire mienne d’une façon purement sexuelle, car je ne pourrais jamais être ce personnage sage et parfait qu’elle conçoit faire, si j’avais été avec elle, je ne lui aurais fait qu’encore plus de mal. Oui, je suis un connard et je ne changerais sans doute jamais, je couche à droite & à gauche et je tombe rarement amoureux, voilà le stéréotype du parfait Delta, mais étant chez les Gammas, je voulais me diversifier en tombant un peu plus amoureux qu’à l’habitude, c’est pour ça que depuis que je suis aux États-Unis je suis tombé amoureux deux fois de deux filles différentes. Et maintenant, je crois que ça recommence, mais le comprendrais-je un jour ? Laisserais-je ces choses-là se produire ? Sans doute pas, j’ai assez souffert comme ça. Je ne veux pas souffrir si je me mets un jour avec Holly, mais je ne pense pas que je me mettrais avec elle. Elle mérite bien mieux qu’un gars qui s’est tapé toute sa famille, toutes ces cousines. Pratiquement, je ne sais pas si elle le sait, et sans doute le sait-elle mais l’empathie qu’elle éprouve pour moi l’oblige sans doute à passer outre. Je l’admire pour me voir comme quelqu’un de bien alors que je sais que je ne suis qu’un connard de gamma qui fait de sa vie sexe et soirée. Un mixe d’Omega & de Delta, je faisais la paire, on pouvait nettement se demander pourquoi je suis chez les Gammas. Peut-être que je devrais réellement penser à changer de confrérie, même si je me sens à ma place avec les Gammas, eux au moins s’en fiche que je ne me drogue pas, tant que je suis là à les soutenir. Mon côte Corse, mon côté mafieux ressort pour les aider lors des grands coups bordel, surtout lorsqu’il s’agit d’embêter les Deltas & Bêtas comme l’on avait fait il n’y a pas longtemps. Alors que je me devais de réagir, de ne pas rester si faible face à elle, je me devais de résister de vouloir lui faire l’amour, sans doute une dernière fois, je ne voulais pas la briser, je voulais qu’elle ouvre les yeux, et ce fut sans doute ce qu’elle fit, du moins, je l’espère. Mon regard ne la quittait pas et nous étions de nouveaux liés mains dans la main dans le magasin H&M’ s. Je choisis ce que je voulais et je l’écoutais lorsque nous étions seuls, dans la cabine d’essayage. Je me changeais tout en souriant à ce qu’elle me disait, essayant d’abord une première tenue puis riant en enlevant la deuxième, le préservatif Star Wars je ne connaissais pas du tout, mais la pub du gosse qui se prend pour Dark Vador est vraiment géniale, elle & moi étions au moins d’accords sur nos films, au fond nous n’étions pas si éloignés l’un de l’autre que je le croyais. Alors qu’elle m’avait aussi parlé d’un t-shirt avec Dark Vador dessus, je réfléchissais, mais je sais, du moins je suis pratiquement sûr que il n’y à rien dans ce magasin, il faut sans doute un magasin spécialiser dans ça, j’irais voir plus tard, pas cet après-midi, cet après-midi c’est elle & moi. Alors qu’elle semblait s’échapper pendant que je me déshabillais, sans doute pour me chercher d’autres vêtements, lorsqu’elle revint j’avais enfilé le deuxième jean mais je n’avais pas pu essayer le t-shirt ou la chemise que j’avais prise, mais elle m’en mit une dans les mains et je ne pus refuser son avance même si la couleur ne me plaisait pas « Tu m’as pas trouvé le t-shirt de Dark Vador ? Je doute qu’il soit ici mais bon, autant tenter ! Bon, elle à quoi cette chemise de spécial ? Elle ne va pas avec mes yeux en plus (a) – dis-je en l’enfilant, puis sentant ces mains prendre les miennes et les bloquer dans mon dos – Habilleuse personnelle ? » Murmurais-je alors qu’elle me boutonnait la chemise et qu’elle la lissait en se collant à moi. Son corps contre le mien, c’est de la tentation pure et dure et je ne pourrais pas lui résister, à ma Lollypop. Alors que son corps se rapprochait encore plus du mien, je sentais son imposante poitrine s’écrasait sur mon torse habillé de cette nouvelle chemise, sa tête proche de la mienne alors qu’elle me murmurait des choses qui portaient de lourd sens. Je ne sais pas ce que je dois faire, là, tout de suite, je sais juste que je me contiens de lui sauter dessus, et surtout que je dois lui répondre. Alors qu’elle m’avait complimenté aussi, je devais faire et surtout dire plusieurs sans choses sans m’embrouiller, car la blonde que j’avais en face de moi avait de quoi m’embrouiller, et depuis que je la connaissais elle n’avait fait que ça : me faire perdre la tête d’une façon différente que toutes les femmes à qui j’ai pu avoir affaire, elle me veut, je le sens. J’aimerais tellement m’abandonner à elle pour voir ce que seraient notre futur à elle & à moi dans environ dix ans, voir si je restais toujours ce connard ou bien « Merci, pour cette chemise.. si tu dis qu’elle me va bien, je vais te croire Lolly’.. – Puis prenant mon temps pour répondre à sa deuxième question. Doucement mes mains étaient venu, une à sa taille pour la garder contre moi et l’autre à son visage pour le mettre en face de moi, ma main se perdit dans ses cheveux, je le lui les caressais. – Tu sais que tu es très belle ma Lollypop. Tu me fais tourner la tête comme aucune autre ne le fait, et oui, je trouve que l’on est beau ensemble.. c’est juste que j’ai une estime de moi-même qui rabaisserait la tienne.. et je ne veux pas que tu te sentes mal en ma présence. Je veux juste te savoir, heureuse, et même si j’ai très envie de t’embrasser.. je ne le ferais pas.. quoique.. si. » Pour la première fois je me disais moi-même inférieur à l’autre, et je la regardais dans les yeux, et malgré la forte envie de lui faire l’amour ici, enfin, surtout de l’embrasser, je ne le fis pas, du moins, pas de suite. Ma main glissa doucement de ces cheveux à sa joue, et doucement j’approchais ces lèvres aux miennes, doucement ma langue entra en contact avec la sienne dans un baiser tendre et langoureux, fougueux et passionnée, ardent et amoureux. Un jour, qui sait, il se passerait quelque chose d’autre entre nous deux, mais pour l’instant je ne pense pas qu’il y a quelque chose. Le cintre tomba alors que doucement je la collais au mur, mes lèvres ne quittant pas les siennes, elle pouvait s’échapper, je lui en laissais le choix, je ne la bloquais pas. Mais je l’embrassais, un baiser que je donnais de tout mon cœur, un baiser qui révélait mon envie, tout ce que je lui enviais et tout ce qu’aimais chez elle, son innocence, sa gentillesse, sa bonté d’âme. Elle est géniale cette fille, ma Lollypop, celle que j’aimerais toujours.
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly - Page 2 EmptyMer 4 Mai - 13:31

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« Dis moi qui tu aimes, je te dirais qui tu es » - V. Hugo



La jeune femme était venue dans l'idée de se balader avec son ami, d'aller acheter quelques fringues pour elle mais aussi pour les bébés. Tout semblait bien programmé mais bien évidemment, avec Charles-Edouard, il ne fallait rien prévoir parce que vous étiez sûre que tout tombe à l'eau. Le jeune corse était des plus imprévisible et lorsqu'il avait embrassé la jeune femme dans le magasin pour bébé, la jeune femme avait été stupéfaite par tout cela. Elle ne s'y attendait absolument pas et cela l'avait toute chamboulé. Pourquoi ? Parce que pour elle, Charles Édouard faisait parti du passé et puis c'est tout. Malheureusement pour elle, le contact des lèvres du jeune homme sur les siennes avait fait naître quelque chose d'étrange chez la blondinette, quelque chose de très étrange mais elle ne pouvait pas dire quoi, absolument pas et cela ne lui plaisait pas vraiment. À ses yeux, le jeune corse était un homme qui avait compté pour elle, qui l'avait fait souffrir et qui, depuis peu, ne comptait plus vraiment. Le jeune Castello n'était pas des plus fréquentable mais Holly avait toujours ce don inouïe de s'attacher aux mauvais garçons, comme si la méchanceté gratuite et la souffrance était sa libido. Lorsque le jeune homme sortit du magasin, et ce d'un pas pressé, la jeune femme n'était pas vraiment rassurée. À quoi bon l'embrasser pour fuir ? Elle n'en savait rien mais elle voulait quelque chose de clair, simple et net, elle voulait le retrouver, retrouver la main du jeune homme et peut être ses lèvres. Elle le retrouva un peu plus loin du magasin pour enfant, devant un grand magasin où la blondinette adorait acheter des robes, plutôt classe mais pas trop cher. Enfin, cela c'était avant puisqu'avec son petit ventre rond, elle avait quelques difficultés à rentrer dans les tailles 36 du H&M. Les deux étudiants se retrouvèrent dans le magasin en moins de cinq minutes, main dans la main. Des regards se stoppaient sur la jeune femme et le beau brun. Eh oui, ils ressemblaient à un petit couple, à un petit couple d'amoureux qui faisait des courses, ensemble, pour se revêtir mais aussi acheter des petits trucs aux bébés. Cela faisait rire intérieurement la jeune femme, ah s'ils savaient que Charles Édouard n'était qu'un ex, un ex qui jouait au bourreau des cœurs, qui était censé avoir une relation avec une brune dont le nom était gardé secret. La jeune australienne n'était finalement qu'un pion sur l'échiquier géant du jeune corse mais, paradoxalement, elle l'acceptait, elle vivait avec et tentait de ne rien en avoir à foutre, comme si ce n'était qu'une sortie entre amis qui n'aurait aucun poids sur sa petite vie d'étudiante. Il y a quelques temps, lorsque le cœur de la jeune blonde lui appartenait, Charles Édouard jouait avec, il l'avait fait pleurer, souffrir et plein d'autres choses qu'il ne saurait jamais. Il y a quelques mois, il aurait juste eu à l'emmener dans une cabine pour coucher avec mais aujourd'hui, tout était différent. Elle était en couple, même si c'était par défaut, et elle ne voulait pas gouter eu corps du jeune corse, elle ne voulait pas et c'était pour son propre bien, et celui de ses futurs jumeaux. C'est d'ailleurs pour cela qu'une fois dans la cabine, elle sortit le plus rapidement pour prendre une chemise, la plus moche du magasin à vrai dire mais elle devait bien trouver un argument au pourquoi du comment elle était sortie à toute allure. La chemise convoitée était bleu pâle et elle savait très bien que ça n'irai pas au jeune homme, elle savait très bien que cette couleur était trop sage et douce pour le jeune homme. Une chemise noir ou d'une couleur foncé lui aurait été à la perfection mais non, elle avait décidé de tout démonter, de démonter cette alchimie et ce qu'il commençait à s'installer dans cette petite cabine. La jeune femme lui tendit la chemise et riait intérieurement. Ce bleu ne lui allait absolument pas mais bon, elle n'avait rien trouvé d'autre sur son chemin. Elle écouta la voix du jeune brun et dit Oui, je vais changer de métier tiens. Habilleuse professionnelle au lieu de magistrate, ça me prendra moins de temps. Elle lui fit un petit sourire en coin. Elle ne savait pas mentir et ses hormones reprenaient le dessus. Foutue grossesse ! En temps normal, elle aurait réussi à se convaincre que Charles Édouard était le mal, qu'il était l'égal de Dark Vador et qu'elle ferait mieux de déguerpir et le plus vite possible ! Enfin, elle pensait ça avec son cœur mais sa tête lui dictait autre chose et c'était son cerveau qui avait pris le dessus sur tout cela. Elle était proche de lui, bientôt proche et elle savait que chacun de ses pas, de ses mouvements ou de ses paroles avait une sacré influence sur le jeune homme ainsi que sur elle. Elle se plaisait à tenter le jeune homme mais elle savait aussi que c'était une façon de mettre un pied dans la tombe, comme on disait. Lorsque le jeune homme frola son visage pour y placer sa main dans sa nuque, la jeune femme respira un grand coup, elle savait très bien ce qui allait arriver elle n'était pas bête. Elle était blonde mais pas bête. Le jeune homme avait un discours raisonné et c'était bien la première fois depuis un bon bout de temps. Il n'était pas assez bien pour elle, il ne voulait que son bonheur, qu'elle soit heureuse. Tous ces mots se mélangeaient dans la tête de la jeune blonde. Elle en était au point où elle ne savait plus ce qui était bon pour elle, ce qu'elle méritait ou pas. Elle faisait partie des jeunes femmes qui avaient de moins en moins estime d'elles et qui finiraient par sombrer, d'une façon ou d'une autre. Et cette déchéance, la jeune femme pouvait la voir et la sentir. Lorsque le jeune homme l'embrassa à nouveau, elle savait qu'elle signait son arrêt de mort, que si elle ne coupait pas ce baiser elle finirait par le regretter et seulement parce qu'elle avait besoin d'un baiser d'adieu, de gouter à ses lèvres une dernière fois avant de définitivement tourner la page. Le jeune brun n'était pas pour elle, elle le savait mais elle avait besoin de se prouver que ce baiser était le dernier. Enfin, elle tentait de se convaincre de cette niaiserie quand le jeune homme avança pour qu'elle soit collée au ''mur'' de la cabine. Elle avait assez de place pour tout arrêter, pour invoquer une douleur au ventre, qu'elle ne voulait pas aussi. Mais elle n'en savait rien bordel. La seule chose qu'elle savait était que si elle cédait à la tentation, il y aurait des retombées comme Adam qui avait croqué dans la pomme. La jeune Spencer continuait d'embrasser Charles Édouard, elle prolongeait son baiser et elle commençait à déboutonner la chemise du jeune homme, chemise qu'elle avait boutonné elle même quelques temps avant. Une erreur ? Surement mais soit, elle n'était plus à cela près, elle n'avait aucun homme dans sa vie, pour le moment, et seul le futur pourrait la remettre dans le droit chemin. Une fois qu'elle finit de déboutonner la chemise du jeune homme, elle lâcha ses lèvres et, tout en faisant glisser la chemise bleu pâle, la future maman embrassait le jeune homme dans la nuque.
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly - Page 2 EmptyDim 29 Mai - 10:55

❃ Les amours sont comme les champignons. On ne sait si elles appartiennent à la bonne ou à la mauvaise espèce que lorsqu'il est trop tard.

Charles-Edouard Castello & Holly Kathleen Spencer
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    Holly, moi, Holly, moi, Holly, moi ?! Je sais bien qu’elle est avec moi, je sais bien qu’elle est dans mes bras, mais ce que nous fessons n’est pas contraire au plan préétabli que j’avais voulu mettre en place ? La révélation qu’elle devait se faire était véritablement là, elle l’avait eu, et moi, comme un connard, je profitais de la situation. Est-ce véritablement ma personne qui est aussi égoïste pour faire du mal à une personne qui n’a voulu que mon bien depuis que je la connais ? Oui, c’est bien moi, quand on y réfléchit, je suis le seul connard de potable sur cette Terre, qui joue avec les gens qu’il aime, juste pour son propre plaisir, mais entre jeu & raison, ai-je vraiment toute ma tête ? Je ne suis plus sûr, en plus en tant que Gamma, on ne peut pas dire que j’ai réellement de quoi penser convenablement, du moins, c’est ce que les gens se disent surement, que je suis un drogué entre alcoolos et coureur de jupons. En clair, l’image que les gens, même les personnes que j’ai de proches, me considèrent comme quelqu’un de mal, un être égoïste qui ne pense qu’à lui et à son propre plaisir. Mais, au fond, je n’ai jamais voulu cela.. pourquoi m’a-t-on enlevé ma mère ? Pourquoi mon père ? Parce qu’il l’avait mérité. Au fond, je suis un tueur aussi. Et maintenant, je dois retourner en Corse et devenir un mafieux ? Rien n’est plus sûr, surtout pas mon avenir. Alors au lieu de jouer les idiots, peut-être devrais-je un peu murir avant de partir d’ici. Oui, mûrir et penser raisonnablement, ces mots sortent mensonges de ma bouche, à quoi bon tenter ? Pour le principe ? Pour sauver ma personne de la méchante chose que je suis ? Pour mon bien-être, et celui de mon entourage, car, si il m’arrive de revenir, je ne veux plus qu’on me voit ainsi, surtout si je veux avoir les choses que je n’ai pas pu obtenir en restant tel que je suis. Si imprévisible, si égoïste, si manipulateur. Moi qui rêvais de devenir quelqu’un de politiquement reconnu et de craint, je le suis mais en tant qu’étudiant dans une université. Je suis sans doute fini, ou peut-être pas. Je n’en sais rien, mais j’aimerais un jour, ne plus faire de mal aux gens que j’aime. Comme ma propre famille, ils ne veulent pas que je parte, et pourtant je n’en fais qu’à ma tête. Je n’ai pas encore vu les enfants de mes cousines, j’ai volé la copine de la personne que je considérais comme mon père. Je suis un vrai salopard. Une sorte de maladie incurable, à croire. Ça fait maintenant 9 ans que ma mère est morte, presque un an que c’est le même cas de mon père. Et pourtant, j’avais réussi à reconstruire ce que j’avais perdu, mais à le reperdre encore une fois. Est-ce moi le problème dans tout ça ? Est-ce pour cela que ma mère est morte et que mon père à voulu me tuer pour de l’argent ? C’est sans doute ça, je suis le problème dans toute relation, et je ne dois finir que seul, mon égoïste et moi, comme ça je ne penserais qu’à moi et je crèverais dans ces conditions. C’est sans doute tout ce que le monde souhaite. Mais ça ne se fera pas, bien sûr que non, je tiens trop à ma vie pour la supprimer pour les autres. C’est sans doute ce genre de réflexion qui m’a fait devenir ainsi, peut-être. Mon regard retrouve celui de Holly, ma Lollypop. Je lui fais du mal. L’envie d’être ni à elle et présent, je veux lui faire l’amour, pour mon propre plaisir et saccager l’image de future-mère qu’elle va devenir. Mes lèvres cherchent les siennes, ma langue se frotte à la sienne. Mes mains sont sur sa taille ou bien sa cuisse, la collant bien à moi. Je veux la sentir contre moi, sa poitrine contre mon torse nu, elle déboutonne d’ailleurs ma chemise, mais j’aimerais lui défaire tout ça. Mais mes mains ne bougent plus, elles ne veulent pas bouger, elles restent immobiles là ou elles sont placés. La raison reprend le contrôle sans doute, je mûris ? Il est sans doute un peu trop tôt pour dire ça, alors que ces lèvres rendent visite à mon cou, je ne peux que frémir sous les frissons de plaisir qu’elle me fait ressentir, mais je dois me calmer. Doucement mes mains passent sur son ventre, le caresse lentement, puis sur ces seins grossis du à sa grossesse, ils sont pour un autre, finalement, mes deux mains se posent sur ces joues et attrape son visage. Je l’embrasse doucement puis la recule lentement de moi, mes lèvres tremblent, puis j’ouvre enfin la bouche, pour dire ce que personne ne pensait capable de moi « Ma lollypop, ma douce lollypop. Tu sais, à la base de ce rendez-vous, je ne voulais pas que l’on fasse ce que l’on fait. Je ne veux pas t’obliger à faire ça et finalement, je n’en ai plus envie, tout simplement que tu es la seule fille à toujours avoir voulu mon bien, et moi je n’en ai fait que profiter. Tu devrais me haïr, mais à croire que je suis un bon manipulateur pour que tu sois encore là avec moi, à croire que je ne suis pas un mauvais gars. Je veux juste que tu trouves le bon, et te connaissant, je ne penses pas que Swen le soit.. je dis ça, je ne dis rien, la décision te revient, mais je voulais te faire changer d’avis, te montrer que ta vie est longue encore, et tu dois en profiter avant un gars qui te mérite, pas avec un connard, salopard fini comme moi. » Mon regard ne la quitta pas, j’approchais une nouvelle fois mes lèvres de son visage, mais elles atterrirent sur son front, je repris par la suite mes fringues et me rhabilla rapidement, sous le regard étonné de Holly. Je sortis de la cabine, mais à l’embrasure je la regardais encore et dit « Si tu veux on peut trouver des habits pour tes futurs enfants.. et pour la future maman que tu seras. Et comme tu l’as dit tantôt ; je ferais tout pour venir te voir lorsque tu les mettras au monde. Tu sais Holly, j’ai toujours eu besoin de toi.. tu es un peu ma Jiminy Criquet dans la vie. » Ma conscience extérieure. La vie est magique. Je sortis, et l’attendis, on pouvait finir notre rendez-vous, mais le continuer aussi, la décision lui revenait.
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly - Page 2 EmptySam 11 Juin - 21:46

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La vie d'une femme déraille lorsqu'elle croise un homme. La jeune femme avait toujours pensé que la présence d'un homme à ses côtés ne pourrait être que bénéfique. Être avec l'être aimé, celui qui vous fait tourner la tête et, surtout, vous rend heureuse. La jeune femme était sûre que cela existait et pourtant, plus le temps passé et plus elle avait l'impression que les hommes n'étaient que des bourreaux des coeurs, des êtres qui enchaînaient les conquêtes pour pouvoir se vanter entre eux. La petite blonde se rendait de plus en plus compte de la méchanceté et de la mesquinerie de la gente masculine. Il était enfin temps, du haut de ses vingt ans, qu'elle se rende compte que les hommes n'étaient pas si parfait qu'elle l'avait pensé. Peut être qu'une femme serait la réponse à sa question, peut être qu'elle ferait bien de changer de bord et de retourner vers Acideen, avec qui elle avait jadis passé une nuit. Personne ne pouvait dire ce qui en était de cette petite histoire mais Holly cachait très bien cette nuit. C'était un secret, elle ne voulait qu'en aucun cas, personne ne le sache. Enfin, elle était là avec le jeune corse et elle ne comprenait plus ce qui se passait. Dans sa tête, tout avait été très clair, tout avait été limpide comme l'eau, Charles-Edouard était de l'histoire ancienne et en aucun cas elle ne retournerait vers lui. Il n'était pas fait pour elle, il n'était qu'un homme parmi tant d'autre. Il y avait des tas de beau mâles dans le coin et elle n'allait pas s'enticher d'un coureur de jupon comme l'était le corse. Holly pensait cela dur comme fer mais une fois devant le beau brun, elle perdit ses moyens. Des tas de souvenirs courts mais intenses lui revinrent à l'esprit. Cela la faisait d'ailleurs doucement sourire, surtout leur première fois à la bibliothèque. Des choses plutôt intimes c'étaient là bas et certaines moins plaisantes que d'autre... Enfin, la jeune femme se retrouvait face à son ''pire cauchemar'' ; retomber dans les bras du jeune corse qui allait bientôt partir. À croire que tout le monde finissait par la quitter, un jour ou l'autre... Holly avait été surprise de ce baiser, du fait qu'ils soient si proche alors que le jeune brun savait qu'elle était en couple avec le futur papa des jumeaux. Il devait jouer avec elle et elle ne devait pas se laisser faire, absolument pas. Elle tentait de se rentrer cela dans le cerveau, elle tentait de bien s'enfoncer ce principe mais elle avait du mal. Perdre les pieds devant son plus grand faible était normal après tout. Tout c'était pas si vite. Le fait qu'il parte à vive allure du magasin, le fait qu'il soit ''introuvable'' pendant quelque secondes. La jeune femme mit quelque temps pour reprendre ses esprits, elle ne savait pas franchement quoi faire mais c'est confiante qu'elle partir à la recherche du beau brun, qu'elle le chercha légèrement et qu'elle finit par se retrouver dans sa cabine. Honnêtement, elle n'avait jamais pensé qu'elle serait si faible, si vulnérable devant le jeune gamma et elle s'en voulait, elle s'en voulait comme jamais d'avoir craqué. Elle avait l'impression d'avoir péché alors que ce n'était pas le cas, loin de là. Elle savait très bien que pour le moment elle profitait de faire glisser ses mains sur le corps de l'ancien président de confrérie, mais qu'une fois fini, elle regretterait ce geste et finirait par prendre la poudre d'escampette. Fuir serait une bonne chose pour mettre fin à tout cela, à tout ce bordel sans fin dans lequel elle c'était lancée. La jeune femme devait avouer qu'elle appréciait chaque geste du beau brun, geste qu'elle ne connaissait plus vraiment ces derniers temps. Lorsque le jeune homme se détacha d'elle et qu'il commença un certain monologue, elle se demanda ce qu'elle avait fait, ce qu'il se passait pour qu'il agisse comme ça. Avait-elle fait quelque chose de mal ? Était-elle vraiment si bête ? Elle ne savait pas mais elle se sentait assez bête d'avoir craqué, d'avoir cédé à la tentation et son état n'était pas au plus haut lorsqu'il avoua profiter de cela. Elle ferma les yeux et inspira un bon coup. Certes il l'a complimenté parce qu'elle avait toujours voulu son bien, elle l'avait toujours vu comme un homme qui en valait la peine même si Aurlanne et Keyllan lui avaient dit l'inverse. Elle n'avait pas écouté sa famille mais son cœur et, une fois encore, elle se retrouvait sur le cul, conne comme une huitre et surtout, utilisé. Elle avait l'impression d'être un jouet avec lequel on prenait du temps, du plaisir et qu'on jetait après utilisation. Elle regarda le jeune homme qui parlait de tas de chose et elle avait envie de le gifler et de partir. Elle en avait l'envie mais son faible caractère ne lui donnait pas le courage d'aller écraser sa main droite sur la joue gauche du jeune homme. « Au moins tout ça aura servi à une chose, me faire comprendre que Swen n'est pas fait pour moi. Je sais très bien que je mérite mieux, on me le répète depuis près de dix mois mais c'est pas si facile de s'y faire, de se faire à cette idée... Puis tu n'es pas un salopard, ni un connard... Enfin, pas que je sache. » La jeune femme le regardait avec un léger sourire qui cachait une rage et une colère extrême. Elle ne voulait pas lui hurler dessus, elle ne voulait pas se fâcher avec lui parce qu'elle savait que c'était peut être la dernière fois avant un bout de temps qu'elle le verrait... Elle ne savait pas quand il reviendrait et partir énervée n'était pas une bonne chose pour elle. Elle réfléchissait bien comment elle pourrait finir l'après midi avec le jeune homme alors qu'elle était gênée comme jamais, qu'elle était gênée comme si on venait de la voir en plein flagrant délit d'adultère ou autre chose... lorsqu'il sortit de la cabine, rhabillé, elle fut sortit de ses pensées. La jeune femme le regarda et lui sourit. Elle devait trouver quelque chose pour fuir et une idée, des plus ridicules, se présenta à elle. Elle fit comme si elle avait un appel et commença « Oui Swen […] Oh, il y a un problème à la confrérie et je dois venir ? […] Ah oui merde et non je en suis pas loin. […] Oui j'arrive ne t'inquiète pas, attend moi dans la purple safe. […] Oui, moi aussi. Bisous » La jeune demoiselle fit mine de raccrocher et sortit de la cabine. Elle se retrouva face au jeune corse et dit « Il y a un problème à la confrérie et en tant que Présidente, je dois y aller... Je suis désolée de pas rester plus longtemps mon p'tit corse mais dès que tu reviens, tu m'appelles hein ? J'espère que les jumeaux ne seront pas encore là. » Par là, la jeune femme voulait dire qu'elle espérait que la jeune gamma ne resterait pas des mois et des mois dans son pays natal. Elle lui fit la bise et dit « Quand tu seras chez toi, n'oublie pas qu'il y aura toujours ta petite Lollypop ici. » La blondinette lui fit un léger sourire et partit en direction du parking d'où elle était sortie il y a une heure à peine.
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly - Page 2 EmptyDim 12 Juin - 20:54

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