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Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly

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MessageSujet: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly EmptyDim 20 Mar - 20:53

Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Edwestwick016
C'est notre amour-propre que l'amour nous séduit ; hé ! comment résister à un sentiment qui embellit à nos yeux ce que nous avons, nous rend ce que nous avons perdu et nous donne ce que nous n'avons pas ? - Chamfort in Maximes et pensées, caractères et anecdotes


Midi. La jeune femme était en plein dans un thème de français quand elle vit l'heure. Elle était en retard, comme toujours, histoire de changer. Elle se leva et passa à la douche. Elle avait rendez-vous avec un vieil ami dans moins de trois heures au centre commercial. La jeune australienne avait rendez vous avec le beau corse qui lui avait brisé le cœur il y a quelques mois de cela. Paradoxalement à ce que beaucoup pourrait croire, elle ne lui en voulait pas tant que ça. Elle était plus ou moins fière de sa mini relation avec lui. Même s'il l'avait brisé, c'était plus ou moins grâce à lui qu'elle était dans cet état en ce moment. En effet, s'il n'avait pas brisé le cœur de la jeune femme, elle ne se serait jamais tourné vers quelqu'un d'autre et ne serait pas enceinte à l'heure qu'il est. Ce qu'elle commençait légèrement à regretter vu les relations tendues qu'il y avait avec Swen depuis peu. Elle avait entendu par Aaron qu'il était venu ici il y a quelque temps avec un autre homme, un peu timide et qui bafouillait beaucoup. Bien évidemment, il s'agissait de David, il n'y avait personne d'autre dans ce style... La jeune femme n'avait rien dit mais cela l'avait un peu excédé, même plus qu'un peu. Elle avait donc décidé, elle aussi, d'aller voir un ex et puis arrivera ce qu'il arriverait. Enfin, elle avait rendez vous avec Charles-Edouard Castello d'ici peu. La jeune femme sortit rapidement de sa douche et brancha son iPod sur sa mini chaîne. Tonight d'Enrique Iglesias se mit en route et un large sourire s'installa sur le visage. La jeune femme adorait cette musique, elle adorait se déhancher sur ce rythme endiablé de notre cher Espagnol plus que sexy. La jeune australienne préféra se retenir et se dirigea vers son placard. La néant. Lorsqu'elle mit ses sous-vêtements, elle s'entendit pester contre son plus beau soutif qui était désormais trop petit! « Foutu grossesse va! » Elle balança son soutien gorge à travers la pièce et en prit un autre, légèrement moins beau, mettant moins sa poitrine en avant mais soit, elle n'allait pas sortir les seins à l'aire, même si ça aurait arrangé Charles-Edouard, tout le monde le savait. Une fois ses sous-vêtements enfilés, elle enfila sa robe noire et blanche décolleté et cintrée sous la poitrine, histoire de mettre son petit ventre en avant. Cela ferait peut être descendre les ardeurs du jeunes homme parce qu'il fallait avouer qu'Holly était plutôt sexy, ce qui changeait de son éternel bas de jogging et haut, quinze fois trop grand pour elle, qu'elle ne quittait plus depuis deux bonnes semaines déjà. La jeune demoiselle n'avait pas prit goût à la vie extérieure depuis bien longtemps, depuis sa sortie avec Lia il y a deux bonnes semaines à vrai dire. Enfin, la jeune femme passa vite fait devant la glace. Elle se trouvait assez sexy pour une fois et décida donc de ne pas trop se maquiller. Un coup de crayon, de mascara, un léger trait de liner, un coup de blush et c'était fini! Il était déjà deux heure et il ne lui restait plus que quarante cinq minutes avant de retrouver le jeune et sexy corse. Eh oui, la blondinette avançait à deux à l'heure, profitant d'un peu de temps pour ranger deux ou trois affaires trainant sur le sol. La jeune femme descendit donc de sa chambre à la cuisine et se fit quelque chose de rapide à manger. La jeune femme faisait une cure de kiwi en ce moment, pour lui donner de l'énergie, un plein de vitamine pour l'aider à tenir le coup toute la journée mais aussi, et surtout, pour que les bébés ne manque de rien. Elle faisait tout pour que ses deux futurs bébés. La jeune femme était à l'égard, pile à l'heure. Elle passa par la salle de bain, se lava les dents, se parfuma et prit ses affaires. Chaussures enfilées, veste sur le dos, sac à main sous le bras et clés de voiture dans les mains, la jeune femme alla dans s voiture où elle mit la musique en route. Ces derniers temps la jeune femme passait sa vie à écouter de la musique, comme pour permettre aux deux embryons dans son ventre d'entendre dans quel milieu ils allaient arriver. Enfin, moins de dix minutes après, elle arriva au point de rendez vous. Du moins, au parking du lieu de rendez vous. La jeune femme entra dans le parking sous terrain du centre commercial de Bayview District. La jeune femme sortit de sa voiture, se regarda vite fait dans la glace et remarqua à quel point sa robe était courte. En effet, elle n'avait pas pensé au fait que son petit ventre allait faire remonter la robe lorsqu'elle marcherait. Enfin, que néni, la jeune femme tira légèrement dessus, mis son petit sac à main sous son bras et monta les étages pour entre dans le cente commercial, au cœur même du centre. Il c'était donné rendez vous devant la boutique Swarowzky à l'entrée du centre. Au moins, ils étaient sûre de se voir et de se retrouver. La jeune demoiselle était pile à l'heure, non, elle avait trois minutes d'avance. Un exploit pour la jeune australienne, plus qu'un exploit même, c'était un miracle! Un miracle qu'elle avait réalisé pour Charles-Edouard... Une coïncidence? Non surement pas. La jeune femme se dirigea vers l'entrée et attendit que le jeune homme arrive, ce qui n'était pas encore le cas. Étrange pour le jeune Corse qui était toujours, plus ou moins en avance. À un moment, la jeune femme sursauta et attrapa son sac à main, prête à partir en courant ou à frapper l'homme qui venait de lui toucher les hanches. Elle se retourna et vit Charles-Edouard. La jeune femme lui sauta dans les bras et lança « Espèce de grand fou tu m'as fait peur! Ça va beau mâle? » La jeune Spencer était de bonne humeur, prête à passer une bonne après midi et surtout à taquiner son ancien cher et tendre Gamma. La jeune femme se détacha du jeune homme et lui fit un large sourire, qu'est-ce qu'elle était heureuse de le voir, ça faisait si longtemps!
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly EmptyMar 22 Mar - 23:02

❃ Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.

Charles-Edouard Castello & Holly Kathleen Spencer
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    Un appel, oui, juste un appel et votre journée peut-être gâché, vous savez ? Et pas n’importe quel appel, du moins, c’est plutôt la personne que vous entendez de l’autre côté de l’appareil qui peut tout gâcher, une voix rauque, un souffle coupant la moitié des mots, et des ordres directs et indirects, des menaces, la naissance de la peur et de l’impatience. Ils sont impatients, mais maintenant, j’en suis sûr, je le savais, qu’ils l’étaient, mais je ne pouvais faire autrement, maintenant je dois y aller avant qu’ils ne mettent leur menaces à exécution, le choix n’a plus lieu d’être, je dois accomplir les ordres qui ont été donnés par mon satané père. Je dois aller en Corse, seul, et devenir ce que je n’avais pas rêvé de devenir, du moins, ce que j’avais voulu devenir lorsque je ne connaissais pas le meurtrier qui avait tué ma mère. Depuis que j’avais su que ça avait été mon propre père, je n’avais plus cherché à avoir le pouvoir, la puissance et surtout la vengeance. Mon père avait véritablement bien joué avec son fils, était-ce son but finalement ? De me mettre en condition pour être comme lui ? Que je sois sûr de tenir la relève ? Je n’en sais rien et je ne le saurais jamais, il est mort et c’est moi-même qui l’ai tué, alors maintenant, je dois aller chercher les réponses par moi-même. Là-bas, chez moi, de nouveau. Le temps paraissait long depuis la dernière fois que j’y été allé, mais finalement ça ne faisait même pas 7 mois, du moins, bientôt 7 et ils en avaient marre. Marre d’attendre, de m’attendre !! Voilà ce que je comprenais d’eux et je le savais. Je regardais le plafond de ma chambre qui n’était plus la mienne. J’avais pris les quelques affaires que j’avais entreposés ici, du moins, il y avait un bon paquet à présent de fringues ici & là. Je devais les ranger, partir de cette chambre et la laissait aux femmes de ménages qui allaient venir nettoyer ces chambres là pour accueillir les deux nouvelles présidences des Gammas ; Lyzabeth & Militine. Deux belles filles et deux Gammas de caractères, je connaissais Militine plus que Lyzabeth, mais bon, le temps perdue à ne pas les connaître encore mieux ce rattrapera, je le concevais, du moins, si je reviens de là ou je vais partir, qui sait. Les Gammas n’ont pas besoin d’un personnage absent comme moi, du moins, absent dans un futur proche. Je vais retourner chez moi, dans cette maison que je n’habite presque jamais, une maison fantôme, du moins que je ne habite plus depuis que j’ai perdu Aislynn, depuis qu’elle m’a laissée en faite. Je ne voulais plus être seul. Maintenant je ne suis plus seul, et on me l’a montré de façons différentes, mais si similaires et si bonnes ! Il fallait le dire. Oui, j’ai profité de ma liberté et pas avec les mauvaises personnes, au pas du tout. Je suis de nouveau célibataire, du moins, je ne sais plus trop, enfin, ce n’est que quelques histoires que je dois tirer au clair ; je dois voir mes cousines avant de partir, puis enfin, les ami(e)s proches que je devais prévenir et enfin je pourrais m’en aller sans avoir peur pour eux, j’avais juré au téléphone que je partirais le premier avril du mois prochain et que je serais en Corse avant midi chez eux. Il était 11 heures et je pris donc mon sac en me levant d’un coup, et empilant les affaires que je trouvais une à un et les mettais dans ce sac, ils étaient sales ou propres je m’en fichais, j’allais partir. Au bout d’une heure je pensais avoir tout fini et je regardais la chambre qui fut d’un coup plus propre. Je me remémorais avec qui j’avais partagé de bons moments dans cette chambre, Coleen, Kirsten qui est inexistante sur le campus à présent et puis je ne sais qui encore. Je pris mon sac en main, sortit de la chambre tout en fermant la porte, ne regardant plus derrière moi, l’ancien président des Gammas que j’étais quitté les lieux pour reprendre sa vie en main, d’une façon bien plus différente que tous ont connus, j’allais tout simplement bientôt disparaître de leur vue & vie, et je suis sûr qu’au fond, ça ne les gênerait pas, pas du tout. Je prends un taxi et arrive rapidement devant ma demeure sur Bayview. Une maison que j’aurais du partagé avec une personne que je ne vois plus, qui a refait sa vie, maintenant je suis plus ou moins seul et je le vis plus ou moins bien. Je rentre la clé dans la porte et entre, c’est frais. Je remarque qu’il n’y a pas de poussière et que la maison est nickel, la femme de ménage, même avec le peu de boulot qu’elle a eu a tenu à garder la maison parfaite. Elle aura une compensation avant que je ne la vire, elle ne viendra pas pour rien quand je ne serais plus ici. Je pose mon sac et va directement prendre une douche, la maison est fraîche. Et la douche chaude es rafraîchissante, elle m’ôte les pensées que j’ai sur le moment ; la mafia. D’autres pensées viennent dans ma tête, des pensées plus proches dans le temps, un rendez-vous avec ma Lollypop par exemple et qu’il me reste à peine deux heures. Bien évidemment je suis rapide pour une douche et au bout de vingt petites minutes je suis sorti, une serviette blanche entourant ma taille. Je me dirige vers ma chambre et puis vers l’armoire ou je sors une chemise noire, un jean blanc et les chaussures qui vont avec ainsi qu’une paire de chaussettes que je fous sur le lit. Je m’y assois et regarde l’heure, une heure. Je m’habille rapidement et me coiffe, les cheveux mouillés en arrière, la classe. Je pris mon portable puis les clés de ma R8 et sortit. Accélérant, la voiture m’avait manqué et je fus rapidement au centre commercial qui n’était pas loin de ma maison, je fus rapidement dans le parking puis à l’endroit convenu, le magasin. Je la vis, ma Lollypop et fonça vers elle, main sur sa taille, je voulais voir son ventre mais elle prit peur ; quoi de plus normale ! Je lui ai fait peur ! Elle sauta dans mes bras et je l’attrapais, toujours aussi légère finalement, quoique .. « Pardon, j’ai zappé que il y avait d’autres méchants que moi ici ! Je vais bien, ça fait plaisir de te voir si heureuse ma Lollypop, tu m’as tellement manqué, et je le vois que maintenant ! » Resserrant mon étreint, je remarquais alors l’importance d’avoir des gens sur qui comptés me devenait primordiale à présent, mais bientôt, je ne devrais compter que sur moi. Mon regard glissa sur son visage souriant, heureux, je l’aimais. Puis je remarquais sa tenue, belle, un peu courte, puis ce ventre qui commençait à paraître plus imposant, j’avais envie de le toucher mais j’hésitais. Un détail important ne me parvint pas de suite, sa poitrine, oh oui, cette poitrine. Ma Lollypop est bien garnie et lorsque mon regard croisa celui de la gorge de ces seins de son décolleté j’avais soudainement envie de toucher. Pas touche ! Elle est prise et avec Swen, c’est justement un gars qui ne m’inspire pas confiance, pourquoi ? Les Gammas parlent entre eux vous savez, et David n’est pas aussi parfait en amour, du moins j’ai entendu dire qu’il revoyait son Swen. Je m’inquiétais donc pour ma Lollypop, je voulais voir si, réellement, elle voulait cette vie là, du moins, si tôt. C’est pour cela que je quittais des yeux sa poitrine et regardait le magasin de bijoux ou l’on avait rendez-vous devant « Alors, comment va la future Madame Swen ? Tu m’as donné rendez-vous ici pour que je t’aide à choisir une alliance ? – dis-je en souriant, je pris sa main et l’entremêla a la mienne – On ne se quitte pas cet après-midi, il est à nous, dacodac ? » Dis-je avec un sourire, j’avais beau l’air con de faire comme ça, je m’en fichais, mes doigts entre les siens, je ne la draguais pas –enfin peut-être- je voulais juste que l’on passe un après-midi inoubliable avant que je ne parte. Même si je ne veux pas partir, je n’ai pas le choix, pour le bien des autres, je dois partir. Mais pour l’instant, la place est à nous !
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly EmptyMer 23 Mar - 20:15

Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Edwestwick016
That would be the only thing I'd ever need. Yeah if I had you, then money fame and fortune never could compete (never could compete with you). If I had you, life would be a party, it'd be ecstasy (it'd be ecstasy with you) - If I had you A. Lambert


La jeune femme ne pouvait pas s'empêcher de sauter sur le jeune homme, elle ne pouvait pas s'empêcher de le prendre dans ses bras, de l'enlacer. Elle avait besoin de ce contact. Elle en avait besoin comme un bébé avait besoin de son biberon, elle avait besoin de sentir leur corps collés. Un câlin ne voulait surement rien dire pour le jeune homme mais cela prouvait à la jeune femme qu'il était là, toujours là. Le jeune homme ne devait pas se douter, pas même une seconde, de la douleur que la blondinette avait ressenti, dans la poitrine, lorsqu'il lui avait dit qu'il partait. Il ne pouvait pas savoir, il ne pouvait comprendre mais elle, elle avait eu mal. Très mal. Elle se sentait abandonnée, une fois de plus. Abandonnée, encore et toujours. Elle en avait marre de se faire abandonner, que toutes les personnes importantes pour elle prennent la poudre d'escampette. Peut être pas toutes les personnes importantes puisqu'il restait encore les thêtas, quelques un de ses amis et Aurlanne et Keyllan, qui avait mit du temps à arriver. Enfin, elle n'en pouvait plus de se sentir et cette étreinte voulait dire beaucoup pour elle. La jeune jeune était dans les bras du jeune homme lorsqu'il lui dit qu'elle lui avait manqué, qu'il aimait la voir heureuse. Cela semblait tellement louche de la part du jeune homme. Depuis quand les gens lui manquaient-ils? Depuis quand était-il heureux de revoir quelqu'un? Enfin, la jeune femme ne préféra pas dire quelque chose sur ce sujet. Elle était tellement bien à ce moment qu'elle voulait qu'il dure, encore et encore, qu'il ne s'arrête pas de si tôt, elle ne voulait pas. Absolument pas. Lorsque le jeune homme desserra l'étreinte, le blondinette arborait toujours un magnifique sourire. Rien ni personne ne pourrait enlever ce sourire. La jeune femme regarda le jeune homme et dit « Moi aussi ça me fait plaisir de te voir. Ça fait tellement longtemps et tu m'as manqué aussi. » La jeune femme était touchée que le jeune homme lui avoue qu'elle lui avait manqué. Ça prouvait beaucoup de chose pour elle. Elle avait l'impression d'avoir fait pas mal de connerie dans sa vie, mais celle d'être tombée dans les bras du jeune corse n'en avait pas été une, loin de là. Bien qu'elle ait dit à Swen qu'elle l'aimait, se trouvant face au jeune Gamma, tout c'était bousculé dans sa tête, tout était chamboulée. Aimait-elle réellement Swen ou est-ce juste une façon pour elle d'oublier l'ancien Président des Gammas? Elle ne savait pas, elle ne pouvait pas dire ce qui en était réellement, elle ne pouvait se dire « Ah non, enfait Swen n'est qu'un alibi, une amourette de passage puisque tu sais que Charles Édouard est l'homme qu'il te faut, qu'il est l'homme de ta vie et que tu vis avec lui. » Elle ne pouvait se dire cela et préféra chasser toutes ces pensées de son esprit. Swen et seulement Swen. Elle devait s'en convaincre même si c'était mal parti, très mal parti. La jeune femme vit le regard du jeune homme sur son corps. Elle ne ressemblait pas encore à une baleine et elle avait fait exprès de sembler sexy sans être vulgaire. Elle avait besoin de voir certaines choses dans les yeux du Gamma, plutôt inexpressif en tant normal. Elle avait envie de se sentir désirée. Bizarre? Pas vraiment quand on est face à Charles Édouard. Le jeune homme reprit la parole et lui demanda s'ils étaient là pour acheter une bague de fiançailles. N'importe quoi. Du grand n'importe quoi. Certes Holly croyait aux valeurs chrétiennes, au mariage etc. mais là c'était trop tôt, bien trop tôt. Elle n'était même pas sûre si elle était vraiment amoureuse du jeune Thêta alors le mariage n'était pas à l'ordre du jour et ce pour un bon bout de temps. La jeune femme rit légèrement à la seule idée de pouvoir aller demander en mariage Swen. À ce même moment le jeune Corse prit la main de la belle australienne. Des frissons. Son corps fut parcouru de frissons. Elle avait envie de lui sauter dessus, de l'embrasser. Oui, l'embrasser, comme au bon vieux temps où baiser et rapport se faisaient un peu n'importe où. Bibliothèque. Cinéma. Cabine d'essayage. La blondinette avait trouvé une autre facette d'elle pendant sa légère relation avec le bel homme. La jeune femme se ressaisi, gardant sa main dans celle du jeune homme et elle lança « Le mariage, s'il te plait, n'en parle pas. Tu me vois me marier au bout de quoi, trois mois de relation? Et encore, ça fait même pas trois mois. Déjà qu'on ne vit pas ensemble. Deux bébés en route c'est ce qui nous lie pour le moment, on verra avec le temps. Puis tiens, je me vois bien lui acheter une bague en cristal de Swarowzky. C'est très féminin ce genre de truc. Et toi, aucun commentaire s'il te plait. » La jeune femme savait que Charles Édouard allez faire une remarque, une remarque peut être pas fausse mais bon, elle voulait éviter toutes genres de remarque. Elle ne voulait pas se justifier et puis elle était là pour lui, pour être avec lui et non pas parler de son petit-ami. D'ailleurs, leur proximité et le fait qu'ils se tiennent la main semblait comme une tromperie, comme si elle sortait avec le jeune Corse. Elle se foutait des remarques des gens à vrai dire. Elle vivait sa vie. Un point c'est tout. La jeune femme adorait ce contact, plus que tout. C'était un de ses moments forts de la semaine aussi. La blondinette ne lâcha pas la main de son ''ami'' et dit « Je ne te quitte pas, ne t'inquiète pas. Je compte bien profiter de toi avant que tu partes en voyage à durée indéterminée. J'espère franchement que tu ne resteras pas en Europe... J'aimerai bien que tu sois là avant que j'accouche et que tu viennes voir les bébés. » Oui, elle ne voulait pas le perdre, qu'il la quitte. Elle ne voulait pas ça. La jeune femme la regarda avec un joli petit regard avec un léger sourire. Elle avait de serrer un peu plus sa main, de ne plus le quitter. La jeune femme enchaîna « Et si on est qu'ensemble cette après midi, on ne parle pas de Swen ou d'une de tes conquête. Juste toi et moi, et les deux bébés que j'ai de le ventre, je peux pas les faire sortir et les remettre dans mon ventre après... » La jeune femme tentait de faire de l'humour mais bon, c'était pas top. Elle fit un large sourire au jeune homme. Du charme à en mourir, il en avait. Elle, c'était moins ça. Surtout avec ce ventre. Elle espérait une chose, peut être pas franchement correcte mais bon, elle espérait qu'il ne lâcherait pas sa main, et qu'ils se baladeraient comme ça pendant un petit temps. Holly devait aller acheter quelques affaires pour les bébés. Peut être pas des vêtements mais bon, maintenant qu'elle s'approchait fortement du troisième mois, elle s'autorisait à acheter des vêtements pour nouveau né. Holly était bizarre mais bon, par principe, elle ne voulait pas acheter de chose pour l'enfant avant les trois mois, où les risques de fausse couche étaient moins nombreux.
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly EmptyJeu 24 Mar - 18:52

❃ Devenir amoureux, ce n'est rien. Tomber amoureux, c'est grave.
La destinée d'un homme se casse presque toujours le cou dans cette chute-là.


Charles-Edouard Castello & Holly Kathleen Spencer
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    Un centre commercial, elle & moi nous avions rendez-vous ici et nous nous étions enfin retrouvés, mais pour faire quoi au juste ? Nous sentir l’un contre l’autre avant que je ne disparaisse des couloirs de l’université ? Que je ne sois qu’un souvenir dans les mémoires des autres, ou qu’un fantôme qui sombrera dans l’oublie ? Un peu de tout ça sans doute, un peu de tout, et beaucoup de rien. Pour moi, ce n’est que du rien, je laisse un peu de moi et beaucoup de bien pour les autres, je n’ai fait qu’apporter du malheur à beaucoup de gens, encore récemment, j’ai brisé le cœur de Caroll d’une certaine manière, je ne peux me pardonner ça, je suis un connard. Un connard que l’on devrait tuer pour tout ce qu’il a fait ; ce faire renier du père adoptif qu’il a misère à avoir, à mettre en l’homme & lui une confiance des plus absolues que j’avais brisé juste par une faute de ma part, celle d’avoir ouvert mon cœur une nouvelle fois, mais je ne le ferais plus, maintenant je ne serais qu’une personne qui marcherait et agirait dans l’ombre, ne faisant de mal à plus personne, enfin, j’allais bientôt partir, donc je ne serais qu’une marionnette et je ne ferais que ce que l’on m’autoriserait à faire. Une poupée pour la mafia Corse, un jouet entre les mains de grandes personnes, qui elles, sauront quoi faire de ma personne si détestable, si cruel, si égoïste. Sans doute je devrais remplacer mon père, que ce soit dans la maîtrise de stratégie ou encore dans la cruauté de mes actes, dans la froideur de ses émotions. Sans doute un peu de tout ça, ou pas du tout. L’étreinte de la main d’Holly sur la mienne me ramène au moment présent. Holly, Moi, le magasin de bijoux. Je ne devais pas la laisser, et le contact que nous avions, attiser les étincelles d’un désir ancien que je devais taire, elle est prise, prise par une personne que je n’aime pas, mais je ne pense pas être le mec le mieux placé pour dire ça, mais je n’aime pas Swen, du moins, je n’ai rien contre lui, à part le fait de jouer avec ma Lollypop, ma Holly. J’ai tellement l’impression que David de ma confrérie et lui ne sont pas finis, oui, leur histoire à fait des ravages, et elle n’a pas été si calme qu’elle aurait pu l’être, l’histoire de deux jeunes garçons qui s’aimaient. Maintenant, un des jeunes garçons est avec ma Lollypop et l’a mise enceinte relativement vite, un moyen de la garder sous contrôle ? Je ne sais pas si c’est la vie qu’elle a envie d’avoir, la connaissance, j’espère qu’elle ne connaitra pas de mal, du moins, j’espère pour Swen et David. Puis vint les réponses. Elle me répondit tout d’abord que Swen & Elle ça ne faisait que commencer donc je ne devais pas parler de mariage, c’est vrai que ça doit être chiant, même pas trois mois donc et déjà enceinte de jumeaux. Je la plains, mais je ne peux pas lui en vouloir, au fond j’en suis même jaloux, mais cela, ça restera un secret « Okay ; aucun commentaire, mais je suis sûr que c’est lui qui a du faire la femme.. je me tais ! – Parlant de David & Swen – C’est vrai que vous allez un peu trop vite, mais tu sais, tu devrais y penser, je ne te voyais pas si jeune mère et en pseudo amourette avec un gars que tu fréquente à peine depuis 3 mois.. enfin ce n’est pas mes affaires donc je ne dirais rien de plus ! » Je devrais la fermer, mais c’était plus fort que moi, je lui fis un sourire alors que je tentais de m’excuser avec la plus belle des douceurs, la tentation. Mon regard se fondait dans le sien, je ne devrais pas montrer le désir que son décolleté ou bien que sa tenue m’apportait, ou encore son minois à peine maquillée mais qui est tellement préférable au naturel. Je resserre mes doigts aux siens alors que je l’approche de moi, entamant alors une douce marche, son ventre n’était pas trop gros, et ça la rendait plus rayonnante à mes yeux du moins, et je l’aimais encore plus ma Lollypop ainsi, oui, elle me plaisait, et c’est ça que je ne devrais pas penser, mais je n’ai pas le choix, ce n’est que la stricte vérité. Elle finit par me rassurer qu’elle ne me quitterait pas et je le sais, je le savais et sinon elle ne sera pas là pour me dire que nous avions que quelques heures devant nous. Nous avons un après-midi entier rien que pour nous deux et je comptais bien le mettre à profit pour mettre à jour nos savoirs et nos potins, oui, car les femmes ont leur potins, et moi, je veux me mettre à jour avant de partir, de partir et de ne plus revenir ? Je ne sais pas. « Génial, on a tout l’après-midi rien que nous deux et ces futurs beau & belle gosse ! Alors, on va aller voir les futurs habits pour tes bambins, je sais que t’en as envie, ça se voit dans tes yeux.. à moins que je ne lis mal (a). » Je voyais de l’envie, une grande envie dans ces yeux, elle désirait quelque chose, mais quoi ? Je ne sais pas, alors je tentais de deviner en proposant des lieux. Puis je ris à sa ‘blagounette’ va-t-on dire, mais elle me fait toujours rire alors je n’allais pas manquer à la règle, je l’attirais de nouveau contre moi et ne pus m’empêcher de l’embrasser sur la joue, et de la serrer contre moi « Tu sais, je suis toujours aussi connard pour les autres et pour moi, mais voir que je compte encore aux yeux de certaines personnes, ça me fait plaisir.. et je ferais tout pour le plaisir et le bonheur de ma Lollypop ! Donc ; allons dans ce magasin tiens ! Je sais que t’en as envie (a) ! » Je lui forçais sans doute la main, et alors ?! Je ne cachais pas le sourire que j’avais et je posais mon bras le long de mon corps, sa main dans la mienne, tels deux amoureux se préparant à avoir des enfants. Dans une autre vie, surement, nous aurions été ensemble, mais là, non, au plus grand malheur, pour nous deux ? Peut-être. Sans attendre nous entrâmes dans le magasin ou on pouvait apercevoir d’autres couples similaires aux nôtres, alors que nous ne sommes qu’ami(e)s, du moins on pourrait se considérer comme ex, d’une certaine manière. Au fond ma Holly, aurait pu être la femme que j’aurais aimé et chérie jusqu’à la fin de ma vie, si je ne serais pas si, imparfait. Dommage.

    Spoiler:
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly EmptyVen 25 Mar - 22:23

Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Edwestwick016
C'était mieux que tout. Mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, vis, joints, shit, shoot, pète, marianne, cannabis, bayonne, buvard, acide, LSD, extasy ... Mieux que le sexe, mieux que la fellation, 69, partouze, masturbation, kama-sutra, tantrisme, evade thaïlandaise. Mieux que le nutella, beurre de cacahuètes, milk shake, mayonnaise. Mieux que les trilogies de George Lucas, l'intégrale des Bebettes show, la femme de Nino, mieux que le déhanché des Moupins, Marilyn, la Schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell, le grain de beauté de Cindy Crawford, mieux que la face caché de la baie d'Along, et celui d'Hendrix. Mieux que le premier pas d'Armstrong sur la Lune, le Space Mountain, la hotte du père Noël, la fortune de Bill Gates, la résurrection de Lazare, les transes du Dalaï-Lama, toutes les picouses de testostérone de Schwarzy, que le collagène dans les lèvres de Paméla Anderson, mieux que Wood-Stock et les rave partys les plus orgasmiques, mieux que la défonce de SAM de Rambo, Morrison & Mandela, Castaméren. Mieux que la liberté, mieux que la vie. - Jeux d'enfants


La jeune femme savait très bien que le jeune Corse ne pourrait s'empêcher de dire une remarque sur Swen. Elle le savait très bien et au lieu défendre, elle ne dit rien. Elle n'avait pas envie de le défendre. Son passé était son passé, il était sorti, et avait couché, avec plus d'homme que de femme sur cette dernière année mais elle s'en foutait totalement. Chacun avait un passé et le sien était avec le jeune corse. Enfin, on pouvait fortement penser que ce n'était pas un passé mais plus un présent et qui sait un futur. La jeune femme savait très que ce futur dont elle avait tant rêvé n'arriverait jamais. Elle savait très bien qu'elle ne s'appellerait jamais Holly Kathleen Castello, qu'elle ne porterait jamais les enfants de Charles Édouard. Elle c'était fait une raison il y a bien longtemps. Enfin, elle pensait s'être fait une raison. Se retrouver près du jeune homme, qui avait tant tourmenté ses nuits, se trouver proche de lui, pour une journée remettait tout en cause. Elle n'était pas enceinte de lui, elle ne passait pas sa journée et sa nuit avec lui. Enfin si, dans ses rêves mais cela personne n'était censé le savoir, même pas lui. La blondinette ne savait plus ou elle en était. Ses deux subconscients se battaient jour et nuit. Swen? Charles Édouard? La question à un million. Elle en avait marre d'être si indécise mais bon, elle devait s'y faire. Le doute, elle vivait dedans depuis un bon moment. Surtout depuis qu'elle avait appris pour Julien. Elle était perdue au milieu de nul part. La jeune femme écouta son ancien amant et sourit. Il n'avait pas tord. En aucun cas il avait tord et à vrai dire, elle non plus ne c'était jamais vue enceinte si jeune avec un jeune homme qu'elle côtoyait depuis le jour de la conception de ses futurs jumeaux. La jeune femme n'avait jamais que cela se passerait comme ça. Sa mère l'avait toujours prévenu, il suffisait d'une fois pour tomber enceinte. Une fois à faire l'amour sans se protéger et on était parti pour neuf mois de galère doublé d'une vie entière à s'occuper d'enfants auxquels rien ne sera donné. Le jeune demoiselle regarda son interlocuteur et dit « Tu crois franchement que je me voyais mère aussi jeune? J'ai beau être heureuse de ce qui m'arrive, je ne voyais pas ça comme ça. Je ne me voyais pas me réveiller après avoir pris la cuite de ma vie, nue, dans le même lit que mon ancien Président de confrérie. Je me voyais pas être enceinte à cet âge, encore moins avant d'être mariée et encore moins avec un homme qui sort d'un an de relation purement homosexuelle. Malheureusement, on ne choisit pas et c'est comme ça. J'attends deux enfants a à peine vingt ans, je suis avec un homme dont je ne peux même dire s'il a un deuxième prénom, que je ne connais presque rien de son passé. C'est la vie. Rien n'est comme je l'avais pensé, si tout c'était passé comme je l'avais imaginé, je ne serais pas là avec ce ventre qui grossit et ses nausées matinales. » Oui, elle n'avait jamais imaginé que sa jeunesse prendrait fin si tôt. Elle n'avait jamais pensé attendre des enfants avec un jeune homme comme Swen. La jeune femme espérait juste que le jeune homme n'allait pas lui demandé comment elle voyait sa vie. Comment elle aurait voulu que soit sa vie parce que là, apocalypse. Elle serait face à un énorme dilemme. Comment allez dire à un homme comme Charles Édouard, ''bah écoute ma vie je la voyais à tes côtés, attendant tes enfants''. La jeune femme espérait qu'il ne demanderait rien, fort, très fort. La blondinette rassura le jeune homme, elle serait là cette après midi, pour lui, et seulement lui. Personne ne pourrait venir les déranger. Personne ne savait qu'elle était là et le jeune homme était connu pour batifoler donc personne ne viendrait les ennuyer. Heureusement pour elle, elle voulait profiter de son jeune Corse au maximum. Enfin, profiter, parler, s'amuser et gossiper. Elle n'allait pas profiter de lui sexuellement. Bien qu'elle en avait envie, hormones obligent, elle ne le ferait pas pour deux choses, son pseudo couple et ses enfants. Elle ne se voyait pas faire cela. Soit, la jeune femme sourit au jeune homme, il était tellement beau, tellement fort et la connaissait si bien, même s'il pouvait prôner l'inverse. La jeune femme avait toujours sa main dans celle du jeune homme et ils avançaient, parlant de boutique pour enfants. Les deux jeunes amis s’arrêtèrent devant un magasin pour bébé et le jeune Castello proposa à la jeune australienne d'y entrer, puisque selon lui, elle en mourrait d'envie. Il n'avait pas tord. Elle mourrait d'envie de dévaliser le magasin, d'acheter des tas d'habits mais elle devait se contenir avant de savoir les sexes des bébés. Elle avait envie d'acheter des tas de body, de grenouillères, de petits bonnets, de chaussons et autres. La folie dépensière commençait à se faire ressentir. La blondinette fit un large sourire et lança « Tu lis dans les pensées des gens toi maintenant ? » plaisanta t elle. « Ca me ferait plaisir, je l'avoue. Je n'ai acheté que deux petits bonnets et la dépensière que je suis à besoin de gater ces bébés avant qu'ils soient là. Swen sera furieux si je dépense beaucoup mais après tout, je m'en fou. Enfin, stop j'arrête de prononcer son nom et je serais heureuse de faire les magasins pour enfant avec vous mon cher Castello » A peine venait-elle de prononcer son nom que quelque seconde après, elle affirma ne passer la journée qu'avec lui, loin du Thêta et des enfants si elle avait pu. Pourquoi? On se demande bien tiens. La vieille blague de la jeune femme fit rire le jeune homme qui l'attira contre lui, déposant un doux baiser sur sa joue. La jeune femme était au Paradis. Plus rien ne comptait. Elle n'entendait plus le brouhaha des personnes les entourant, elle entendait juste la voix du jeune Corse dans son oreille qui lui proposait d'entrer dans le magasin. La jeune homme ne répondit pas. Au lieu de ça, elle lui fit un large sourire et, main dans la main, les deux jeunes gens entrèrent dans la boutiques pour enfant. Le paradis, voilà où est-ce qu'elle se trouvait. Charles Édouard, un magasin pour enfant et plein de petit bout autour d'elle. Elle se doutait que les enfants et le jeune Gamma faisaient deux mais elle était là pour elle à vrai dire. Il avait fait cet effort pour elle. La jeune femme se dirigea, toujours avec la main de CEC dans la sienne, vers le rayon naissance. Tous les habits étaient plus beaux les uns que les autres. La jeune femme était dans ses pensées, elle sentait l'odeur du parfum du jeune homme et cela éveilla des tas de sens en elle. Leurs nuits, leurs folies, leurs douches, leurs rires, son odeur, sa façon d'aimer la jeune femme, l'excès et l'ivresse. La jeune femme se tourna vers lui, le regard lumineux. Elle avait envie de l'embrasser. De sentir des tas de sensations, des milliards de chose en un si court instant -ou pas-. La jeune femme lui sourit, se concentrant sur autre chose que ses lèvres et elle fit sortit de ses pensées par une jeune femme, une vendeuse qui lui demandait pour quand était le petit. Holly la regarda et ne sut quoi répondre. Elle savait très bien que les jumeaux étaient pour aout voire septembre mais elle était tellement absorbée par Charles Édouard qu'elle en avait perdu la parole. Le jeune homme sourit et répondit à sa place. Il dit à la vendeuse que c'était pour aout et que ce serait des jumeaux. La jeune femme était tellement heureuse, encore et toujours. Il avait pris les devants, il agissait comme un père, comme un homme aimant la femme avec qui il était. Mais tout ça était surement faux, la blondinette n'en savait rien. La vendeuse les félicita et demanda s'ils avaient besoin d'aide. La jeune femme reprit ses états et dit « Non merci mais je pense que cette dame en aura besoin » La jeune femme tourna la tête et montra, de la tête, une jeune maman, enceinte jusqu'au cou avec quatre enfants autour d'elle. Holly n'en était pas à ce point et était avec Charles Édouard, l'aide d'une vendeuse serait donc de trop. Lorsque cette dernière partie, la blondinette se rapprocha de Charles Édouard, quelques centimètres les séparaient. À vrai dire, son petit ventre touchait celui du jeune corse c'était pour montrer leur proximité. Le cœur d'Holly battait la chamade et elle dit, à voix basse « Merci de m'avoir sauvé, j'avais l'air bête à ne pas répondre... C'est super de ta part Charles » La jeune femme n'aimait pas l'appeler Charles Édouard, elle trouvait cela trop conventionnel... La blondinette s'approcha dangereusement de lui et déposa un baiser sur sa joue tout en étant très proche de sa bouche. Elle se recula, sourit et se tourna pour chercher quelques habits. Elle ne voulait pas craquer même si elle ne tenait déjà plus. Elle inspira un bon coup et lâcha la main du jeune homme. Elle attrapa un body et commença « Tu trouves ça mign... » en même temps qu'elle commença sa phrase, la jeune femme s'était tournée, pour faire face au jeune homme. Ce dernier était proche, trop proche. Dangereusement proche. Elle risquait de craquer s'il ne disait pas quelque chose, qu'il ne faisait pas quelque chose. Elle allait craquer, si tôt, si vite. Faible, voilà ce qu'elle était.
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly EmptyDim 27 Mar - 14:48

❃ La grandeur d'un destin se fait de ce qu'on refuse plus que de ce qu'on obtient.

Charles-Edouard Castello & Holly Kathleen Spencer
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    Un rêve, une réalité, deux parties de moi, mais aucune ne peut vivre sans l’autre, à mes yeux, Holly, ma Lollypop est tout ce que je voudrais que ma femme soit, quand je serais sûr, quand je voudrais me caser avec cette femme, cette femme avec qui je ferais des enfants, contrairement à moi, elle a une âme, de bons côtés, elle est une fille que je considérerais de sainte en publique, et parfois plus très catholique en privée, personnellement je veux dire, et cela, personne ne pourrait le contredire, à part nous deux. C’est une issue que je ne pourrais pas prendre, je sais qu’elle me mériterait, c’est juste qu’à mes yeux, c’est moi qui ne la mérite pas. Elle mérite quelqu’un qui l’aime et qui soit là pour elle, comme Swen. A mes yeux, il a la place que j’aurais aimé avoir, mais.. ça m’est impossible tout simplement car une autre destinée m’attends, une destinée que je n’ai pas choisi de moi-même, mais qui s’est plutôt imposé à moi, et que j’ai choisi de suivre, cette décision me revient. J’aurais pu fuir et vivre avec des remords et de la culpabilité à vie, mais ce n’est pas une vie que je veux, je ne veux pas vivre comme ça, avec des remords, de la culpabilité. Je suis sans doute plus responsable que je ne le laisse paraître, et je prends sur moi-même pour que les autres ne subissent rien, moi qui aurait du contempler à sombrer dans la tyrannie d’une vengeance qui n’existe plus, me voilà sauvé par une belle blonde que j’aurais aimé ne pas connaître, pourquoi ? Tout simplement pour éviter de la voir souffrir, par ma faute, encore une fois ? Je ne sais pas, et pour l’instant, nos destins se croisent une nouvelle fois, sa main dans la mienne, liés semble t-il plus que jamais. Mais je suis là pour l’aider, d’une manière qui est propre à ma personne, un coup tordue. Je sais bien que Swen est quelqu’un de sympa, mais je sais très bien qui est ma Lollypop et ce qu’elle veut, et surtout ce qu’elle ne veut pas. Cette vie là, elle n’aurait pas du la vivre, et l’élément perturbateur de son histoire n’est autre que moi, ma saloperie de personne. Une histoire à vivre ? Ou tout simplement à refaire ? Tant de questions sans réponses auquel je n’ose espérer en avoir, un jour, une. Holly m’en veut, oh oui elle m’en veut et bien plus qu’elle ne peut le croire, elle m’en veut, car je ne lui ai pas offert la vie qu’elle avait voulu avoir avec moi, la vie de ces rêves, juste donner l’illusion, un infime sentiment d’espoir, puis l’avait laissé. Seule, toute seule sans me soucier d’elle. C’est ça grandir, hein ? Voir les dégâts de son être du passé ? Malheureusement, Holly n’est pas la seule femme à qui j’ai bien pu faire du tord, non, pas la seule. Alors peut-être devrais-je commencer un nouveau début, a new story ? Holly & Moi, ça n’a jamais été quelque chose de fort, mais pour elle, ça a été quelque chose, maintenant, je revenais vers elle pour l’utiliser une nouvelle fois, mais pas pour mon bénéfice, incroyable, oui. Je voulais apporter des réponses à ces questions, sa vie ne lui plaît pas, alors, je vais faire en sorte de la réveillée, de lui ouvrir les yeux. Un électro choque. Si seulement je pouvais sacrifier ma vie pour le bonheur de la sienne, mais je ne serais qu’une gêne pour elle, qu’un débris sur son passage, aussi imparfait que je suis à ces yeux, en tant que père. Ma vie va se résumait a n’être qu’un pion sur l’échiquier de mon paternel défunt, et à continuer la partie. But my life isn’t a game. Du moins, je joue avec celles des autres pour ne pas prendre le risque de perdre si ça ne vaut pas le coup, mais à chaque fois qu’il a fallu que j’y croie, je me suis fait avoir par moi-même ou bien les autres. Alors qu’elle me répond assez longuement, un discours digne des philosophes ou d’une future avocate parfaitement apte à se défendre mains armés face à un jury tout aussi bien armés. Elle vaincrait, et je l’y aiderais, qu’elle le veuille ou non, de quelques manière il faudrait, l’opportunité devait cependant s’offrir à moi, pour me donner ce souffle, cette inspiration, l’idée que m’apporte toute destruction et satisfaction. Un regard, puis un autre puis j’ouvrais enfin la bouche « Holly.. ma Lollypop.. tu sais très bien qu’on ne maîtrise rien, mais ce n’est pas ça que je veux te dire, du moins te montrer, mais c’est si difficile. Je ne pense pas que moi aussi, si j’avais eu à vivre cette situation j’aurais sans doute fui, ou assumé d’une manière différente. En tout cas.. ce que je veux te dire c’est que je serais là si tu as besoin de moi.. du moins tant que je suis là. Après, c’est une autre histoire.. . » Un sourire mi-embarrassé, mi-désolé donnant une moue des plus niaises qu’ils soient mais donnait un rendement maximum. Mon regard dans le sien, j’espèrais ne pas me tromper, que je la connais toujours aussi bien et que je fais les bons choix, du moins, chaque choix fait par moi est une calamité pour les autres, mais aujourd’hui, je veux juste la libérer, lui ouvrir les yeux réellement. Je sais bien qu’elle n’est pas dupe, mais je sais aussi qu’elle n’a pas encore senti l’ampleur des choses qui vont arriver dans un futur proche. Pour l’instant, le chemin nous amenait à entrer dans ce magasin de bébés ou elle voulait tant aller, je l’avais bien vu dans son regard, du désir. Je lui souris et serra encore plus sa main dans la mienne et répondis « Oui, je suis devin ! – Rit légèrement et repris – Alors allons assouvir les désirs dépensiers de ma chère lollypop national ! » Par la suite nous arrivâmes rapidement au dit magasins, et alors que je la voyais rêver, s’extasier devant des fringues pour bambins qui ne serait là que dans 6 mois, il ne fallait pas que je rate ça, mais je n’étais même pas sur de revenir, je n’étais même pas sur de ce que je devais faire. Alors que l’on regardait les bodys, une vendeuse vint à nous, nous demandons alors si l’on avait besoin d’aide et pour quand était l’enfant, du moins les enfants, je souris en voyant ma Holly rouge comme une tomate, complètement dans l’espace. Si je calculais bien, ça serait aout « En août, ça sera des jumeaux, ou jumelles, du moins, un de chaque, n’est-ce pas ? » dis-je en souriant à ma Lollypop, quelques secondes plus tard un autre couple quémandait l’aide de la vendeuse, et elle nous laissa. Lollypop retrouva doucement la parole et je ne pus retenir un léger rire, sa timidité me fera toujours craquer. Elle me fait toujours craquée, comme maintenant, lorsqu’elle s’approche de moi pour à son tour me donner un bisou. Le désir fait surface, elle me tente, ce n’est pas bien, mais n’est-ce pas ce que je voulais au fond ? Une révélation ? Peut-être, mais valait-il la peine que je brise tout ça ? Connard pour connard, autant le rester et partir ainsi. Elle lâche ma main et je n’ai pas le temps de répondre, elle me touche trop bien et d’une manière unique à toutes les autres femmes. Moi qui n’ai pas d’âmes à mes yeux, au sien j’ai l’impression d’en avoir une, de ne pas être qui je suis, d’être quelqu’un d’autre. Mais au fond ce n’est qu’une illusion, l’illusion de changer que je m’offre à chaque fois que je le peux, une illusion qui ne se transformera jamais en rêve, ni en autre chose. Alors qu’elle allait regarder ces fameux bodys que l’on regardait depuis un moment, s’éloignant de moi, comme un aimant je m’approchais d’elle, je ne pouvais rester bien loin d’elle, mais il ne fallait pas que je tombe au piège à mon propre jeu qui n’en était même pas un, juste une sorte de révélation. Alors que je m’approchais d’elle, elle, se retourna vers moi, une nouvelle proximité se fit entre nous, mon regard trembla sous le contrôle que je m’obligeais à avoir, malgré que j’en eusse envie de tout mon corps, de tout mon être et cette âme qui semblait m’habiter quand Holly est près de moi. Arrêter de rêver et ne voir que l’objectif n’est-ce pas Papa ? Ne plus voir les sentiments, les émotions, les moindres perceptions de la vie sont à remettre en cause. Mon regard dans le sien, elle en face de moi, si proche l’un de l’autre. J’ai envie de l’embrasser mais il ne faut pas, il ne faut pas que je le fasse même si c’est ce que je dois faire. Ne plus rechigner, oser. Alors doucement ma main vient à sa joue, dégageant doucement les mèches blondes se retrouvant devant son visage alors que, de mon autre main je la tiens par la taille, dans le bas du dos, à la limite de son fessier parfait. Doucement je pose mes lèvres sur les siennes et ma langue va à la rencontre de la sienne, je la fais doucement basculer en arrière et elle & moi nous nous embrassons comme dans un film de cinéma. Je ne sais pas depuis combien de temps dure ce baiser, en tout cas il est brûlant, je sens ces mains se tenir plus à moi, les miennes l’enserrent un peu plus sans faire trop. Mais tout ce qui a un début à une fin, je la regarde alors que doucement je la remets droite, en face de moi, et finalement, je la regarde, me rendant compte du geste que je viens de faire. Je colle mon front au sien et murmure alors à ces lèvres « Je suis désolé.. mais.. mais je n’ai pas pu m’y empêcher.. . » Je lui fis un mince sourire avant de reculer, puis de sortir du magasin, doucement. Allant rapidement et la laissant là. Pourquoi fuir face à une femme ? La raison m’échappe, ou bien cela fait partie de mon jeu d’acteur ? Encore une question à laquelle je ne saurais répondre. C’est tout simple. Mes pas s’arrêtent, je ne bouges plus, je ne dois plus fuir, juste rester là, à attendre, j’espère qu’elle m’aura suivi, je l’espère quand je n’ai pas la force de rebrousser chemin, pas seule du moins. Alors, j’attends tout simplement. Des couples qui passent à côté de moi, des adolescentes qui me font des sourires aguicheurs, des mecs qui se demandent surtout ce que je fais là. Tiens, cette jolie brune qui s’approche de moi et me demande une cigarette, dommage je n’en ai pas. Que fais Holly ? Je n’en sais rien, mais je m’en fiche, je l’attends, je le sens, elle viendra, je ne suis qu’à trois magasins d’elle, à moins qu’elle n’a pas vu la direction que j’empruntais. J’ouvre les yeux et vois que je suis devant H&M, mauvais magasins, mais doux souvenirs qui me remontent en tête, des souvenirs que je prendrais soin d’oublier, et de ne plus remettre en tête, plus jamais. Un regard à droite, un à gauche, un doux espoir, je ne sais pas. J’espère qu’elle viendra, j’espère que ça marchera, de sorte que je ne puisse pas rater ce que je voulais faire, mais réussir, et nous donnaient à tout deux, une nouvelle vision des choses.
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly EmptyDim 27 Mar - 20:29

Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Edwestwick016
I'm beautiful in my way, 'Cause God makes no mistakes. I'm on the right track, baby, I was born this way. Don't hide yourself in regret, Just love yourself and you're set. I'm on the right track baby, I was born this way - Gaga mon amour :plop:


« You and me Could have a bad romance » voilà la musique qui passait dans la boutique. Comme si la radio savait qu'Holly était là avec Charles Édouard, comme si la radio voulait faire passer un message à la jeune femme. Trop de comme si et la blondinette tenta de zapper cet élément perturbateur, elle tentait de répondre à la vendeuse, en vain. Charles Édouard avait répondu à sa place, comme un homme fort, un homme puissant qui avait leur destin entre ses mains. Le destin de trois personnes entre ses mains mais ce n'était pas le cas. Holly était attirée par le jeune homme, très attirée par ce dernier, bien trop à vrai dire. Elle savait qu'un seul faux pas et ce serait l'irréparable. Elle savait qu'un mouvement trop ambiguë et en moins de dix minutes elle pouvait se retrouver, à moitié nue dans une cabine. Elle le savait et pourtant elle se laissait aller. Elle rougissait comme une gamine de dix ans, elle bavait à moitié devant lui. Holly était une vraie gamine devant le grand, beau et fort corse. Elle était comme une enfant qui a son premier chéri, qui a son premier bisou alors que ce baiser ne signifie rien. Leur amour ne signifie rien, si on peut appeler ça un amour, mais elle s'en fichait. Elle avait besoin de faire des folies, de foutre le bordel dans sa vie. Oui elle voulait que tout soit chamboulée, à vrai dire elle voulait vivre au lieu de passer les jours comme une vieille de cent ans. Elle savait bien que chaque pas, main dans la main, avec le jeune homme était voué à l'échec. Pourquoi ? Elle ne savait pas trop. Peut être que le jeune Gamma était comme Don Juan « Le plaisir est dans le changement », peut être qu'Holly était trop jeune, peut être qu'elle n'était pas assez belle. Peut être qu'il préférait galérer avec une autre femme. La jeune femme c'était posée des milliards de question pendant un bon bout de temps. Elle c'était même demandée si le fait d'être plus connue parce qu'elle passait son temps à la bibliothèque n'avait pas été un frein dans leur relation. Un Gamma et une Thêta, ça n'allait pas ensemble pardi. Il y avait tellement de jolie fille sur le campus, beaucoup plus intéressante. La jeune femme avait été jusqu'à se demander si le jeune homme n'avait pas utilisé Holly pour tenter de prouver à Aurlanne qu'il l'avait oublié. Katy savait très bien que Charles Édouard avait eu une relation, plus ou moins intense, avec sa cousine. Elle le savait parfaitement et elle avait envie de se gifler rien qu'à y penser. La blondinette avait beaucoup de valeur mais sur ce coup elle avait tout foirer. Elle avait couché dans un endroit public, la bibliothèque du lycée, alors que des tas d'élèves révisaient à ce moment là. Elle avait cela dans un endroit public, avec le jeune homme qui était sorti avec sa cousine. La jeune australienne savait très bien qu'elle avait fait une grave erreur et pourtant elle allait refaire la même, encore une fois, six mois plus tard. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui, de lui sourire, de rire à ses blagues douteuses. La jeune femme n'avait jamais su quels étaient les sentiments du jeune corse à son égard. Elle ne comprenait pas son fonctionnement. Elle regardait des bodys, après avoir légèrement embrassé la joue du jeune Castello, et pensait à tout cela. Pourquoi lui avait-il brisé le cœur ? Est-ce qu'il serait capable de recommencer. Il savait très bien qu'après avoir pris sa main, être si doux avec elle, la jeune femme serait perturbée. Comme on dit si bien, le premier amour dure toujours. Elle savait qu'elle et Castello, ce n'était pas fini. Ils avaient un futur mais où? Quand? Sur un autre continent, dans deux ans? Vingt ans? Soixante ans? La jeune femme ne savait pas trop. Elle était perdue, comme toujours. Elle en avait marre de cette incertitude qui se reflétait même sur des bodys pour bébé! Elle ne savait pas lequel prendre. Ces derniers temps la vie de la jeune femme était composée d'incertitude sur tous les points. Elle en avait quand même marre de tout cela mais bon, ayant le jeune Corse -qui allait bientôt partir pour Ajaccio ou bien Bastia- avec elle, la blondinette se tourna pour lui demander son avis. Même si elle était partie quelques pas devant lui, lorsqu'elle se tourna, elle se trouva face à face au jeune homme. La proximité était au maximum, ils ne pouvaient pas être si proche, si s'ils s'embrassaient ou pire, couchaient ensemble mais ce n'était pas au programme aujourd'hui. La jeune femme allait faire un pas en arrière, pour les séparer, pour qu'elle ne craque pas, pour qu'elle soit fière d'elle d'avoir résister à l'homme qu'elle aimait. Elle voulut faire un pas en arrière mais le jeune homme posa sa douce main sur sa joue, et l'autre dans le creux de ses reins. La jeune femme pouvait toujours partir, elle pouvait toujours lever les bras et dire « Alors, lequel ? » Elle pouvait le faire, avec une force extrême, elle pouvait, enfin si elle le voulait, ce qui n'était pas le cas. Elle avait plus envie de sauter sur le jeune homme, de l'embrasser. C'était mal, elle le savait. Elle ne connaissait pas les intentions de Charles Édouard. Elle ne savait, dans le cas où son couple se briserait par sa ''faute'', s'il resterait avec elle. Elle ne savait même pas s'il voulait être avec elle, même une pauvre minute de sa vie. Elle ne savait rien, toujours cette incertitude maximal mais au lieu de réfléchir, lorsque le jeune homme s'approcha d'elle, la jeune femme ne pouvait plus partir, elle ne le voulait plus. C'est fou comme en moins d'une minute elle avait changé d'avis. Elle était passée de l'idée de partir à celle de rester dans ses bras. Lorsque les lèvres du jeune Castello touchèrent celles de la jeune Spencer, ce fut le feu d'artifice. Leur langue se touchait. Chacun des légers et doux mouvements procuraient un plaisir extrême à la jeune femme. Elle avait rêvé de ce baiser pendant des jours et des nuits, elle avait rêvé de pouvoir enfin le reprendre dans ses bras, de l'embrasser à nouveau et le rêve devenait réalité. La jeune femme sentait son corps frissonner de plaisir. Le fait d'avoir les hormones en présence constante la faisait ressentir chaque baiser d'une force supérieure. Comme la radioactivité au Japon à l'heure qu'il est, Holly recevait des milliards de fois l'intensité des baisers du jeune Corse. Elle ne pouvait se passer de sa bouche, de ses lèvres, de sa langue qui était en parfaite harmonie avec la sienne. Elle ne pouvait pas oublier tout ça, tous ces courts instants. Tout remontait, tous les souvenirs qu'elle avait avec le jeune mâle remontaient à la surface, pour le pire ou le meilleur. La jeune femme se sentit pencher en arrière. Le jeune Corse venait de faire un léger mouvement, comme dans les films. Certes c'était un peu too much mais la blondinette ne disait pas non, elle aimait ces marques d'attention, de vouloir rendre cela si spécial. Comme si le simple fait que les deux ex amants s'embrassent n'étaient pas assez spécial, si peu prévu par la jeune femme. La jeune australienne avait ses mains sur le corps du jeune Gamma. Une main au niveau de son dos et l'autre dans sa nuque. La jeune femme faisait danser ses doigts dans la nuque du jeune homme d'une façon à tenter de le faire frissonner, de lui donner envie de continuer à l'embrasser parce qu'elle se doutait que ce baiser, cette étreinte, ce pseudo amour, allait prendre fin. Même si les étoiles étaient dans ses yeux, fermés pour le baiser, la jeune femme savait très bien qu'il allait rompre cette étreinte. Elle ne le voulait pas et faisait son maximum pour le garder contre elle. Elle espérait que le jeune homme prenait autant de plaisir qu'elle lors de ce baiser enflammé, brûlant. Elle voulait qu'il comprenne qu'il était celui qu'elle voulait, celui qui comptait plus que tout au monde. Elle voulait qu'il le comprenne, qu'il comprenne que la jeune femme serait un bon partie, que la petite fille qu'elle était lors de leur relation avait grandi. Elle savait très bien que cela avait joué contre elle, contre eux. La jeune femme avait toujours été aidés, protégés pour tout ce qu'elle faisait. Cela avait donc concouru au fait qu'elle avait du mal à agir comme une femme, une vraie femme. Lorsque les deux jeunes gens s'écartèrent, ma jeune femme était comme sonnée, comme si elle c'était pris un pain à la boxe -bien que ce fut plus agréable. Le jeune homme bégaya, dit une phrase légère. Il s'excusait. Pour devait-il s'excuser ? Il avait fait ce qu'il avait envie de faire, un acte comme un autre -ou pas. La jeune femme était bouche bée, elle ne sentait plus ses jambes tellement le baiser avait été fort. Lorsqu'il sortit du magasin, elle ne sut quoi faire. La jeune femme voyait que pas mal de personne la regardait, comme si elle était une bête de foire. Elle venait juste d'embrasser Charles Édouard Castello rien de bien dramatique. La jeune femme ne savait pas quoi faire. Aller le rejoindre? Rester là et finir ses courses? Sûrement pas. La jeune australienne reposa les deux bodys où elle les avait vu et sortit du magasin. Pas rapidement, elle n'allait pas lui courir après non plus. À droite? À gauche? La jeune femme ne savait pas par où il était partit. Elle ne savait pas où regarder. Elle avait envie de jeter son portable à travers la foule, elle avait envie de claquer quelqu'un mais à ce moment même, elle le repéra. Elle repéra son jeans blanc qui se voyait à dix mètres. La jeune femme partit dans son sens, elle arriva vite derrière lui et passa sa main le long de son bras pour toucher sa main. La jeune femme se mit devant lui et le regarda « Il n'y a rien de mal là dedans Charles! Je.. Je n'ai pas dit non. Je sais très bien que ça ne veut pas dire grand chose pour toi, enfin, je m'en doute. On a dit que cette après midi ce n'était qu'à nous deux alors restons dans cette optique... J'ai envie d'être avec toi et seulement toi aujourd'hui, de n'importe quelle façon que ce soit. » La jeune femme était bête, oh oui. Elle avait envie de passer un bon temps avec le jeune homme, elle savait que le gamma n'avait pas les mêmes envies qu'elle mais soit. La blondinette lui sourit et dit « c'est pas comme si c'était la première fois qu'on s'embrassait. Puis ce n'était pas désagréable, loin de là » Elle ne voulait pas le lancer pour plus mais bon, elle ne savait pas trop quoi dire pour détendre l'atmoqhpère parce que le jeune homme semblait un peu désolé de son acte. La jeune femme n'avait rien acheté dans le magasin précédent mais soit, ce n'était pas un problème. Elle ne savait pas si elle devait reprendre la main du jeune homme, elle n'en savait rien et préférait le laisser diriger. Non pas pour passer pour une soumise mais parce qu'elle en voulait pas tout gâcher. Castello et Spencer c'étaient toute une histoire, qui n'avait pas touché à sa fin. La jeune femme fit un de ses plus beaux sourires et dit « Tu as des choses à faire, un magasin à aller voir ? » Elle espérait que le jeune homme voudrait aller au H&M, devant lequel il se trouvait, mais ça, c'était moins sûr. La blondinette attendit que son ami réponde à sa question. Elle ne voulait pas prendre les devants, il semblait tellement perdu qu'elle ne voulait pas aggraver cela, loin de là. Un baiser comme celui d'il y a quelques minutes, voilà ce qu'elle voulait, en plus de dépenser pas mal d'argent en la compagnie d'un bel homme comme CEC.
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly EmptyVen 8 Avr - 18:49

❃ Nous croyons conduire le destin, mais c'est toujours lui qui nous mène.

Charles-Edouard Castello & Holly Kathleen Spencer
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    Un baiser, rien de bien significatif aux yeux de tous, l’amour pour une personne avec qui l’on est, son partenaire, sa moitié, son âme sœur. Autant de noms pour juste se nommer couple et faire les choses à deux, une vision différente, on se devait de penser pour deux, de voir pour deux et de ne plus être égoïste, d’être altruiste et penser au bien du couple. Changer pour lui sans vraiment trop changer, c’est un peu les choses qui m’ont rebuté moi. Pas le fait de changer, mais de complètement changer, de ne plus être celui que l’on reconnaissait comme un Don Juan mais celui que l’on considérait tel un humain normal qui venait de tomber amoureux. Moi, je ne le suis pas, du moins, pas amoureux d’Holly, je ne suis sûr de rien et je pense l’être encore longtemps. A moins que je ne reçoive un bon coup sur la tête. Les minutes me paraissent longues, je suis là, dans l’atrium de ce centre commercial à l’attendre, elle. Ma Lollypop, une fille avec qui tout serait parfait, ou la routine s’installerait vite d’après moi. Malgré ça, elle savait faire naître en moi un désir sexuel assez intense que je ne connaissais avec personne d’autre. Mais je me refusais de jouer avec elle une nouvelle fois, je voulais juste avec ce baiser, lui faire réaliser les choses de la vie, que sa vie ne devait pas se finir avec Swen comme dans les contes ‘Et ils eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux.. .’ cela ne pouvait être moi, et je ne voulais pas que sa vie ne finisse comme ça, je la connaissais et ça ne lui plairait pas, alors autant l’aider à vivre réellement sa vie, car ce n’est pas à 21 ans que l’on se case avec des gosses, elle doit en profiter, pas comme moi. Mais profiter, vivre un grand amour et avoir le cœur brisé, plusieurs fois et enfin se marier avec une personne qu’elle aime, qu’elle chérirait de tout son cœur, quitte à y laisser la vie, ça c’est une histoire d’amour qui serait passionnante, ardente, vivante ! Le temps me paraissait long encore une fois, mais mes pensées me submergeaient encore, pourquoi je faisais réellement ça ? Pour elle ? Pour moi ? Je voulais répondre à des questions, lesquelles ? Je ne pouvais rien comprendre à mon propre cerveau, à ma propre personnalité et à mes propres sentiments. L’excuse que je donnais était sans doute celle que je voulais me persuader : sauver Holly d’un avenir merdique et d’une routine emmerdante, alors je devais croire ça ? Peut-être que j’avais envie réellement de coucher une dernière fois avec Holly, ne serait-ce pas ça ? Peut-être, ou bien était-ce encore qu’une partie de moi la désirait, j’étais sans doute jaloux, oui peut-être aussi. Tant de réponses et aucune ne m’apportait un réconfort, ni de certitude, je jouais sans doute la comédie, je me mentais sans doute à moi-même, je ne voulais rien de tout ça, ou peut-être que c’était un peu de tout ça ? Alors, mon visage qui exprimait la béatitude, cette expression qui montrait que je ne savais pas quoi dire, ni quoi faire et encore moins comment agir dans cette situation que je ne connaissais pas, au final : je joue un jeu dans ma propre vie, un personnage ? Peut-être, je me découvrirais sans doute quand je partirais loin d’ici, là ou j’ai commencé à changer, à vivre et à me perdre de vue, moi qui pensais me retrouver. Je suis perdu maintenant, entre deux personnages intérieur, pas au point d’être schizophrène, juste au point de devenir fou et de m’exiler en Corse pour ne plus faire de mal à personne, hormis à moi-même. En espérant que le peu de gens que j’appréciais grandement et qui avait su toucher mon cœur, ces personnes-là du moins ma famille n’essaierait pas de me sauver du mal où j’allais me diriger, seul. Je devais me débrouiller et assumer véritablement mes problèmes ainsi que mes problèmes familiaux et des affaires, je vois ça comme une affaire à régler, ou à augmenter. Qui sait ce que adviendra de moi là-bas. Qui sait, seul Dieu pourrait le dire, ma mère entendra peut-être ma prière et m’aidera. Ou sans doute pas. Alors que je sentis une main se glissais dans mon dos, puis sur ma main, Holly se trouvait là, avec moi. Elle me disait que je ne devais pas m’inquiéter, que ce n’était qu’un baiser. Ce n’était que ça hein ? Alors pourquoi mon cœur et ma tête me disait que je voulais plus, que je voulais encore l’avoir contre moi, l’embrasser et ne faire qu’un avec elle ? Je voulais lui crier qu’elle ne devait pas être avec Swen mais avec quelqu’un qui la méritait hors la vérité était que je ne la méritais pas : peut-être elle le voulait mais moi je me savais trop méchant, trop imparfait pour mériter une fille aussi pure, gentille et innocente. Même si d’un côté, au fond, je la désirais ardemment, et pas que sexuellement. Elle pourrait être cette fille parfaite que je cherche, simple sans être superficielle et tout aussi satisfaisante sur le point psychologique & physique. Il ne me fallait pas plus que ça mais à croire que j’avais un goût pour le risque et qu’il me fallait du compliqué, piquer la copine d’un autre, Aurlanne puis Aislynn. Maintenant qui ? Caroll ? Je ne sais pas, peut-être. Elle me révélait des choses que je savais déjà, elle & moi ça a été quelque chose sans l’être, mais les parties de jambe en l’air, les baisers et caresses anodines que l’on s’offrait était sans précédent, son corps et son cœur me faisait littéralement craquer comme personne d’autre le faisait, et cette façon là me déshabillait de toute résistance. Mais aujourd’hui, j’ai résisté, du moins, jusqu’au baiser. Maintenant j’ai chaud, je la veux, encore et toujours, et elle n’a pas l’impression d’avoir ouvert les yeux, je ne sais pas ce que je dois réellement faire, alors sans répondre de suite, je lui prends la main et rentre dans H&M’s. Sa main dans la mienne, les doigts entremêlés de nouveau, je la gardai contre moi, et arrivait devant une ceinture dolce&gabbana, je la regardais et la pris dans ma main, j’en avais une star wars et je la préférais largement à celle d&g ! « Désolé, désolé encore ! J’ai été tenté, c’est toi avoue ! Je suis sûr que tu as fait exprès de mettre tes.. bref ! – J’arrêtais de regarder sa poitrine et continua – oui, ça n’a pas été agréable, et j’espère que je ne recommencerais pas ! C’est juste que je ne pense pas que tu réagirais aussi calmement ! Et je ne sais pas pourquoi je suis venu ici, mais je sais que je veux un t-shirt star wars maintenant. Dommage qu’il n’y a pas un magasin spécial fana de star wars, ça m’aurait bien été utile. » Oui, je sais, un fana, complètement fou, mais vrai ! Alors que je cherchais parmi les rayons, n’oubliant pas de ne pas lâcher sa main, je la guidais avec moi, finalement je n’en trouvai pas, alors je pris un autre jean, suivi d’un autre jean et deux t-shirts. Je lui souris et alla directement dans une cabine, sa main toujours dans la mienne et que je nous enfermais dedans, je posais les affaires sur la place, lui laissant de la place pour qu’elle s’assoit. Alors que je me déshabillais rapidement, oubliant carrément que je ne devais plus me tenter aussi bien elle que moi – sans doute faisais-je exprès, qui sait – alors que j’enfilais rapidement un pantalon noir avec un t-shirt sans manches blanc, je lui montrais « Alors ? » dis-je avec un sourire, me retournant vers le miroir puis me déshabillant aussi rapidement, prenant bien soin de prendre mon temps pour voir mon regard parfait. Je mis tranquillement le deuxième t-shirt avec manches courtes, bleus, avec un jean bleu, prenant mon temps alors que son regard gambadait sur moi.. si seulement c’était autre chose (a) ..
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MessageSujet: Re: Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly EmptySam 9 Avr - 15:57

Un pseudo amour, une déception mais une amitié, coute que coute - CEC&.Holly Ceclly
I'm physically, mentally over obssed with you - Tokio Hotel

Holly se sentait mal à l'aise. Pourquoi ? Parce qu'elle c'était laissée embrasser par le jeune corse ? Parce qu'elle ne l'avait pas repoussé ? Elle ne savait pas mais une légère once de culpabilité se faisait ressentir en elle. Elle ne savait pas si elle avait fait la bonne chose, ou la mauvaise justement. Une chose venait de s'éclaircir dans sa tête, elle n'aimait pas Swen, pas du tout. Bon, un petit peu tout de même, il y avait de l'attirance, physique, mais ce n'allait pas plus loin que cela. La jeune femme avait ressenti tellement de chose en embrassant Charles Édouard, des choses qu'elle n'avait pas ressenti depuis un bon bout de temps. C'était lui qu'elle voulait. Lui, le monstre qui lui avait brisé le cœur, lui qui l'avait lâché et qui allait faire pareil, une fois encore. Il n'avait aucune limite et il devait avoir un but en tête. Lequel ? Elle n'en savait rien. Elle avait beau le connaître, elle ne savait pas encore lire dans son esprit. Holly et CEC ça avait été court, plus ou moins passionnel. On ne pouvait pas parler de passion en fait, juste de force. Ils s'emboitaient bien comme on disait dans un jargon plutôt vulgaire. C'était peut être la seule chose qui les liait encore, la seule chose qui faisait qu'elle était là. Peut être qu'elle avait voulu ce baiser, un baiser d'adieu. Il allait partir et elle se retrouverait seule avec ses deux bébés parce que vu le tournant des choses, de son cerveau surtout, Swen n'était pas l'homme avec qui elle voulait passer sa vie. Elle ne voulait pas vivre avec lui et ça, elle l'avait compris grâce au doux baiser du jeune corse. Elle ne pouvait donc pas lui en vouloir, il lui avait ouvert les yeux, les yeux qu'elle tentait de garder fermer, histoire de ne rien voir, de ne rien ressentir. Elle s'enfermait dans un pseudo bonheur où Swen était là. Pseudo bonheur, oui. Le bonheur n'était pas là et elle le comprenait de plus en plus. Les jours passaient et elle c'était aveuglée toute seule. Maintenant, elle avait la vérité en face d'elle et elle devait se mettre ça à l'évidence. Enfin, la jeune femme sortit du magasin et partit à la recherche de son cher et tendre qu'elle savait aussi comme n'étant pas le bon. Elle le savait parfaitement. Il lui avait brisé le cœur une fois, il n'hésiterait pas à recommencer et ça elle en était persuadé. Comme on dit si bien, on ne change pas les bonnes habitudes. Une bonne habitude pour le jeune homme, une très mauvaise pour la blondinette et son petit cœur. Elle finit par voir le jeune corse au loin et se dirigea vers lui à un pas mesuré. Pas trop vite pas trop lentement. Elle ne devait pas lui courir après ni montrer qu'elle n'en avait rien à faire. Elle arriva près de lui et s'expliqua. Rien n'avait été désagréable, loin de là mais elle avait peur. La peur était devenue l'amie d'Holly, sa meilleure amie même. Elle affrontait Charles Édouard, lui assurant que ce n'était qu'un baiser. Tout en parlant, elle tentait de se convaincre de ce qu'elle disait. Ce n'était qu'un baiser anodin parce qu'ils étaient proches, très proches, qu'ils se désiraient sans le dire à l'autre. Tout cela était plein de non dit. Le jeune homme ne dit rien. Il ne semblait pas enclin à la discussion. Il lui prit la main et les deux jeunes entrèrent dans la boutique H&M. Heureusement pour elle, la jeune femme n'avait pas besoin de grand chose dans ce magasin, étant désormais trop grosse pour rentrer dans leurs foutus habits. Trop grosse et pourtant, elle ne faisait que du 38/40 à l'heure actuelle. La blondinette ne disait rien mais elle voyait très bien le regard du jeune homme dans son décolleté. Elle savait très bien qu'il était du genre à regarder tout ce qui bouge et elle c'était senti obligée de se mettre en avant, histoire de ne pas le voir reluquer toutes les femmes passant près de lui. Manque de bol, il avait plus les yeux rivés dans son décolleté qu'autre chose. En plus la grossesse avait eu don de les faire gonfler alors comme ça, il en avait plein la vue ! Lorsqu'il s'excusa et lui dit qu'elle avait du le faire exprès, un léger rictus s'installa sur son visage. Oui, elle avait fait exprès mais ça, elle ne lui dirait pas. Quelques secondes après, il parla de Star Wars. Ah mon dieu, la jeune femme adorait ces films. Elle en était fan, elle les avait tous vu et dans plusieurs langues. Les week end repos avec son père, elle les passait devant une télévision à regarder Luke, Dark Vador etc. Elle adorait cette série de film. Elle regarda le jeune homme, gardant sa main dans la sienne et dit J'te vois bien avec un haut blanc et la tête de Dark Vador dessus tiens ! Je sais pas si tu as vu la nouvelle pub pour je ne sais qu'elle voiture, ou le gosse est dans le costume de Dark Vador, elle est vraiment énorme cette pub ! Enfin Star Wars, c'est le film culte et ils en font pas mal de dérivé, même des préservatifs. La pochette est à mourir de rire, il y a un mini Dark Vador avec écrit « je ne serais pas ton père » dessus. Je trouve vraiment ça drôle. La blondinette le regarda et lança Et ne me dis pas que j'aurais du l'utiliser parce que merci, je le sais bien. Puis au moins maintenant je suis tranquille pour six mois encore. Sa phrase était des plus ambiguë mais soit. Le jeune homme faisait courir sa main libre sur les portants et prit deux jeans ainsi que deux hauts. Avait il franchement besoin d'habits ? Non. Holly voyait déjà le plan foireux arriver de loin. Le plan où il se déshabillerait devant elle, se trouvant en caleçon devant la blondinette pour qu'elle craque. Elle y avait pensé bien avant lui mais ça, il ne le saurait pas. Elle avait pensé à le faire aller dans une boutique chic, essayant une robe et n'arrivant pas à la fermer dans le dos, à cause de ses petits bras, il aurait du l'aider, faisant glisser ses mains sur le dos nu de la jeune femme. Elle avait pensé à tout et avait tout calculé avant de partir. Charles Édouard était la proie à atteindre. Bien qu'elle ne se sente franchement pas d'attaque à coucher avec le jeune homme comme ça, au milieu de nul part. De plus elle n'était pas à l'aise avec son corps alors comme cela, le jeune homme avait beau être des plus craquants, elle n'allait pas se laisser avoir si facilement. Elle le voulait mais vouloir n'est pas synonyme de pouvoir. Le jeune homme amena la blondinette jusqu'à la cabine. Elle s'assit et il commença à se déshabiller. Bingo, elle avait réussi à deviner ce qu'il allait faire et elle avait déjà une idée pour s'extirper de la cabine. Le jeune homme lui demanda ce qu'elle en pensait. Elle ne répondit pas, ça lui allait c'était clair. En même temps, tout lui allait à la perfection. La jeune femme lui sourit et c'était tout. Cela vaudrait de réponse. Il commença à se déshabiller, une fois de plus. Elle sentait la chaleur monter dans son petit corps puis se leva. Charles Édouard était en sous vêtements et semblait attendre la jeune femme pour qu'ils ne fassent plus qu'un. Au lieu de ça, la blondinette sortit de la cabine et lança Je reviens dans deux minutes Elle devait sortit de la cabine avant de craquer. Elle se dirigea vers le rayon homme et attrapa une chemise sur laquelle elle avait flashé. Elle était certes assez simple mais bon, c'était une diversion. Elle revint quelques secondes après, chemise bleu pâle dans les mains et entra dans la cabine. Le jeune homme avait enfilé le jeans bleu et elle se mit en face de lui tout en lui tendant la chemise qu'il enfila, sans dire mot. La blondinette commença à fermer les boutons de la chemise et dit C'est beaucoup mieux comme ça je trouve Elle avait trouvé une diversion pour se ressaisir mais à peine elle avait remis un pied dans la cabine que ses hormones faisaient la fête. Elle se plaça derrière le jeune homme et passa ses mains sur son dos, histoire de rendre la chemise plus lisse. Elle se colla au jeune homme, posant ses mains sur le ventre de ce dernier et dit, à son oreille Tu trouves pas qu'on va bien ensemble? Elle voulait le tenter pour être sûre que s'il se passait quelque chose, ce serait voulu, que c'était pour quelque chose et non pas pour tirer son coup et repartir. Craquer, elle allait craquer. Elle le savait bien. Elle avait envie du jeune homme depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus, la nuit où Aislynn avait rompu avec lui. Elle avait envie de lui depuis bien longtemps mais la vie en avait décidé autrement. Aujourd'hui, elle prenait le taureau par les cornes et c'était elle qui décidait.
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