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Emily & Celio | D'amour ou d'amitié

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MessageSujet: Emily & Celio | D'amour ou d'amitié Emily & Celio | D'amour ou d'amitié EmptyMer 27 Avr - 15:41




Emily & Celio

« Nous nous sommes quittés mais nous avons toujours l'air d'hésiter entre une histoire d'amour ou d'amitié.»



Flash Back
'Emily, chérie. N'oublie pas de me réserver ta soirée du 14, je t'emmène dans un grand restaurant' Ces paroles sortirent de la bouche de Celio alors que le jeune homme venait de passer une partie de son après-midi avec la femme qu'il aimait. Il avait travaillé pour avoir de l'argent mais c'était fait un peu aider par son père, un riche architecte. Cela faisait maintenant 6 mois qu'Emily & lui sortaient ensemble et rien n'était trop beau pour sa chérie. Bien qu'il se soit juré de ne plus jamais s'accrocher, il était tombé amoureux de la demoiselle dès son arrivée à New-York. Et comme toujours quand il aimait une fille, Celio débordait de projets. Le plus proche était de fêter la Saint-Valentin comme il se devait et pourquoi pas, planifier un peu plus tard leurs premières vacances. Fils adoptif de parents aillant beaucoup d'argent, ce n'était pas cela qui manquait à Celio pour faire des projets. Mais on pouvait avoir de l'argent et se retrouver tout seul. Celio le savait parfaitement mais se croyait invinsible auprès d'Emily. Elle était tout ce qu'il avait toujours recherché chez une femme et malgré les hauts et les bas qu'ils pouvaient avoir, ils en ressortaient plus fort à chaque fois. C'était sans compter sur le lourd secret d'Emily. Même si le jeune homme ne le savait pas, elle était atteinte de leucémie et ce fut ce fait qui la poussa à prononcer ses paroles, qui ressemblaient étrangement à des paroles de ruptures. Celio ressentit à ce moment-là un mal affreux. Son coeur s'était retourné dans sa poitrine et il avait observé longuement Emily sans rien dire. Il avait réfléchit à toute vitesse. Emily avait prétexté qu'elle avait peur de s'enfermer dans la routine, qu'ils étaient jeunes, qu'ils devaient profiter de cette jeunesse. Celio n'était pas d'accord avec elle, mais que pouvait-il y faire? Il ne pouvait pas forcer Emily à l'aimer. Le jeune homme accepta donc la séparation le coeur lourd. Il faut toujours laisser les personnes qu'on aime partir si elles peuvent être plus heureuses ailleurs. Après tout, Emily n'était peut-être pas si épanouie que lui dans leur relation. Elle méritait alors beaucoup mieux. Celio avait alors poussé un mince soupir en observant Emily. Ils avaient décidé qu'ils resteraient amis. Et Celio s'était risqué à lui donner son cadeau, celui qu'il lui avait choisi pour la Saint-Valentin. Il n'aurait voulu le donner à aucune autre fille et il avait préféré que ce soit Emily qui le prenne. Lui n'aurait pas eu le courage d'aller le rapporter au magasin. Dans la petite boîte qu'il lui avait tendu, se trouvait un magnifique collier en or blanc, autour duquel pendait un petit pendentif. Rien n'était trop beau pour Emily. Et même si leur histoire était maintenant du passé, elle pouvait considérer ce cadeau comme un présent amical. Ce soir là, dans sa chambre, il avait versé quelques larmes. Mais il n'en avait jamais parlé à personne et s'était vite repris,faisant comme si cela ne l'avait pas plus touché que cela. On le prenait pour un homme dur qui était incapable de souffrir. Mais ce n'était qu'une carapace. La présence d'Emily l'avait d'ailleurs réconforté. Ils étaient restés amis, du moins, c'était ce qu'il se disait. Et tout semblait fonctionner. Celio avait repris ses vieilles habitudes de coureur et semblait ne plus aimer Emily. Tout était parfait. Jusqu'au jour où ils se retrouvèrent tous les deux dans la chambre d'Emily. Ils parlaient de tout et de rien, Celio avait pris Emily dans ses bras, un bisou censé atterir sur sa joue s'était retrouvé sur sa bouche. Et ils n'avaient pas su s'arrêter, ravivant la passion qui les avaient animés quelques mois plutôt. Au réveil, ils s'étaient juré qu'ils n'étaient que des amis et pour se le prouver avait continué à se voir, par épisodes assez espacés.

27 avril
'J'ai envie de passer l'après-midi en ta compagnie. Ca te dit un film chez les Deltas?' Nous étions mercredi et Celio avait croisé Emily sur le campus quelques secondes plus tôt. Cela faisait quelques temps qu'ils ne s'étaient plus vu et la demoiselle lui manquait. Celio avait son après-midi de congé mais il ignorait si Emily n'avait pas cours. Il lui avait donc proposé de venir passer l'après-midi dans le salon des Deltas. A cette heure, l'endroit serait vide, les garçons étant trop occupés à vaquer à leur occupation. Ils pourraient donc profiter tranquillement de la télévision et pourraient ensuite aller discuter dans la chambre de Celio. Un deuxième lit était présent dans la chambre bien que Celio n'avait jamais eu de colocataire. Ils ne seraient donc pas dérangés dans leur discussion. Emily avait répondu par l'affirmative. La pluie tombait dehors et c'est en courant qu'ils traversèrent le campus et pénétrèrent enfin chez les Deltas. Celio alla chercher un essuie qu'il tendit à Emily. 'Je ne voudrais pas que tu prennes froid', lui dit-il simplement avant de se sècher les cheveux avec un autre essuie. 'Alors dis-moi, quoi de neuf depuis tout ce temps?' C'était des banalités, mais c'est ainsi qu'il comptait détourner l'attention d'Emily pendant qu'il enlevait son tee-shirt qui était trempé et qu'il en repassait un sec. Celio posa son regard sur la jeune fille, attendant une réponse de sa part.
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MessageSujet: Re: Emily & Celio | D'amour ou d'amitié Emily & Celio | D'amour ou d'amitié EmptyMer 27 Avr - 23:28

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« Je t'appelle parce que j'ai envie de revoir ton visage. C'est tout. C'est comme les gens qui retournent dans le village où ils ont passé leur enfance ou dans la maison de leurs parents... ou vers n'importe quel endroit qui a marqué leur vie. » Anna Gavalda
Lundi 14 février 2011
Je venais de passer un après-midi on ne peut plus idyllique aux côtés de Celio, l'homme avec qui je partageais mon quotidien depuis bientôt six mois. Il s'agissait sans nul doute de la plus belle journée de toute mon existence. Levés à l'aurore, nous avions pris la décision de ne pas lambiner au lit comme on pouvait le faire à l'habitué et sortir. S'offrir un brunch à Lombard Street, se rendre au parc pour observer la nature et qui sait, peut-être même profiter de la patinoire installée là pour l'hiver... Tout un programme ! Nous voulions tout deux garder un magnifique souvenir de notre première St Valentin ensemble, sans se douter qu'il s'agirait également de la dernière. Il était convenu qu'on procède à l'échange de nos présents plus tard dans la soirée, mais je ne pouvais me résoudre à attendre si longtemps. C'est pourquoi, je lui avais offert au sot du lit le moindre de mes présents, à savoir un cache-nez et des gants tricotés par mes soins. Bon, en théorie. Car en pratique, c'est surtout ma mère qui a du se débrouiller pour rattraper mes erreurs. N'étant pas une pro des aiguilles, je m'étais surtout affairée à limiter le nombre de trous en usant de nœud à tout va. Il avait l'air content de son présent et s'empressa d'ailleurs de les enfiler pour notre virée matinale.

Après s'être rempli la pense et avoir jeté les restes de nos muffins aux canards, nous nous sommes dépensés sur la glace, histoire de se délester de quelques calories et faire de la place pour le diner. Celio avait prévu de m’emmener dans un grand restaurant, il avait travaillé dur pour ça. Je me souviens l'avoir rejoint lors de ses pauses afin de pouvoir le dévorer des yeux impunément sous les regards prostrés des badauds, mais surtout ceux de son chef qui en crevait de jalousie. Pour avoir essayer par six fois de me séduire, je peux vous assurer qu'il ne s'agit pas d'un élan de vantardise. Bref, tout cela était amusant. Les moments passés avec lui étaient d'une douceur sans nom, à l'instar de sa peau que j'aimais tant caresser. Je me souviens de cette sensation ô combien délicieuse... Mes doigts faméliques se glissant le long de cette peau diaphane en en parcourant le moindre centimètre avec gourmandise. Tant de souvenirs délicieux brisés en une fraction de seconde, c'est moche. Je me répugnais. Comment pouvais-je seulement sacrifier six mois de pur bonheur pour une broutille, une vulgaire angoisse.

Alors que nous venions tout juste de regagner sa chambrée en vue de nous préparer pour aller au restaurant, mon regard se posa sur un écrin, tout de velours nappé, caché négligemment entre deux livres. Impossible ! Il n'avait tout de même pas... Mon cœur se mit à tonner si fort que je crue à une crise de tachycardie. Une bague ; le summum de l'effroi, symbole d'engagement, de pérennité... Il ne pouvait pas faire ça. Me faire ça. Nous infliger ça. Pas maintenant, pas comme ça. Les dénégations se bousculaient en moi. Pour réagir de la sorte à la vue d'une misérable boite, je ne pouvais pas l'aimer. Je me fourvoyais depuis tout ce temps, tout me semblait clair, limpide. Il fallait mettre un terme à cette odieuse mascarade. La peur, l'effroi semblaient obstruer ma vision de la réalité. Moi qui pensais me tromper, commettre une erreur depuis six mois ; c'est à cet instant même que je commettais la pire d'entre elles. Rompre ; je ne m'en serais jamais cru capable et pourtant... C'était à présent chose faite. Alors qu'il tentait vainement de m'entourer de ses bras, je me débattais l'air grave, comme prise de spasme, prononçant les mots fatidiques « C'est terminé ! ». Je n'osais pas croiser son regard, de peur de faire machine arrière... La gorge nouée, une furieuse envie de tout casser, de faire mal, de me faire mal s'empara de mon être. C'en était finit. L'amour avait eu raison de moi et m'avait vaincu. Je retenais mes larmes pour plus de vraisemblance, auquel cas il ne comprendrait pas... Mes choix, mes actes et je serais dans l'obligation de me trahir, de lui avouer ma maladie. Or, c'était bien la dernière chose à faire ! Il m'avait avoué tant de fois être mal à l'aise avec ça, vis à vis des gens malades, ne sachant trop s'il devait avoir de la pitié ou de la compassion pour ces derniers...

S’en suivit un flot interminable d’excuses, de boniments, de mensonges. Je me faisais horreur ! Comment moi, l’ambassadrice de la franchise et du parler vrai, je pouvais lui servir toutes ces salades. C’est vrai que j’avais la trouille de m’engager, que je voulais profiter de ma jeunesse, mais pas comme ça, pas sans lui. Le pire fut, je crois, lorsqu’il se risqua à me tendre son présent. Il s’agissait effectivement d’un bel écrin nappé de velours, mais j’avais sous-estimé sa taille puisqu’il contenait un magnifique collier en or blanc où trônait un petit solitaire flamboyant de mille feux. Ce bijoux à la fois outrancier de par son prix et discret, se mariait parfaitement à mon teint marmoréen. Cette pièce avait sans nul doute été créée sur mesure. Le fou. Je me sentais d’autant plus mal que je savais qu’il me l’offrait parce qu’il ne souhait le voir porter par aucune autre, parce qu’il s’agissait d’un gage d’amour. Un ultime cri du cœur. C’est donc le vague à l’âme et le palpitant gonflé d’avoir peut être trop aimé qu’il accrocha le collier autour de ma nuque abattue.

C’était à présent à mon tour de lui remettre mes présents, je n’avais rien de pareil, mais peu importe. Il ne s’agissait plus à présent que de vulgaires reliques d’un amour déchu. C’est alors que je lui tendis un triolet de boites. Dans la première se cachait un carnet de croquis et d’esquisse de nous, des moments passés ensemble. Dans la deuxième, on pouvait y trouver une vieille carte légèrement défraichie où apparaissaient les premières fondations de l’université car c’est grâce à cela que tout avait commencé… Et enfin, la troisième contenait elle aussi un petit écrin qui une fois ouvert révélait une montre vintage acquise lors d’une vente aux enchères online derrière laquelle j’avais fait graver « Omnia vincit amor » ; l’amour triomphe de tout. Je l’avais fait graver au cas où un jour, je venais à disparaître. Pour qu’il se souvienne qu’il ne fallait pas taire cette émotion, l’enterrer avec moi. L'amour triomphe même de la mort…. Enfin, c’est ce que je pensais. Cela m’avait paru judicieux sur le moment, mais comme je le regrettais à présent... Cette citation latine se trouvait par ma faute dénuée de sens…

Mercredi 27 avril 2011
Cela faisait bientôt trois mois que nous nous étions séparés, pourtant cela me paressait faire une éternité. Le plus dur à gérer était sans conteste le manque. L’effluve de son parfum, ses bras dans lesquels il faisait si bon se blottir et sa présence tout simplement. Car même si nous avions décidé d’un commun accord de rester bons amis, nous n’avions pu résister bien longtemps aux lois gravitationnelles, à nos lois ; soit l’impact de ses lèvres sur les miennes comme seul point d’ancrage possible et imaginable. Dès lors, nous avions espacé nos rencontres de peur de voir ce genre d’accident se reproduire. Et encore, c’était là le moindre des maux. Ce que j’oublie de vous préciser, c’est que ces fameuses lèvres n’ont pas fait qu’effleurer les siennes, elles continuèrent bon gré malgré leur trajectoire pour atterrir au bas de son aine. Bref, je vous passe les détails. Nous avions remis le couvert, pour le meilleur, mais surtout pour le pire…

Après cette douce accalmie, le manque remonta donc à la surface me terrassant de plus belle. Il me fallait le revoir quoi qu’il m’en coûte. C’est alors que je feins avoir besoin d’un renseignement quelconque pour me retrouver nez à nez avec son amphi. Il était là, reconnaissable entre mille, un sourire accroché à son visage d’ange… Les cours se terminaient et lui comme moi avions un après-midi à perdre, alors quoi de plus naturel que de vouloir la passer ensemble ?! C’est alors qu’il me devança, me proposant d’aller voir un film chez lui, enfin chez les deltas. Il disait avoir « envie » de passer l’après-midi en ma compagnie, un mot qui en disait long. L’envie, ce désir qui échappe à la raison et qui s’adonne volontiers à quelques écarts. Ce simple mot laissait entrevoir le programme du beau delta. Mais moi aussi j’avais « envie », j’en avais envie. Mon corps se mêlant au sien, sentir une fois encore sa peau d’asphalte sous mes doigts inquisiteurs… J’avais envie d’un moment complice avec lui, qu’on se retrouve. Que tout redevienne comme avant, qu’on se réveille lové dans les bras de l’autre, qu’on dévore un monstrueux petit déj’ au lit en regardant des films niais au possible, qu’on mette du rock tout azimut et qu’on danse comme des petits fous pour finir par se jeter morts d’épuisement dans son lit, etc. Qu’on vive bordel. Vivre, c’est bien ça le problème. Combien de moments pourrais-je encore vivre à ses côtés ?! C’est alors que je lui répondis d’une voix entrainante :

« Ce serait avec grand plaisir, pourvu que tu ne me repasses pas un de ces films… Comment ca s’appelle déjà ?! Ascensionnel, c’est ça ? Bref, un de ceux qui tendent à montrer la supériorité américaine. Comme dans… Zut, le film devant lequel on s’était endormi ?! 2012 ; c’est ça. La fin du monde, je me demande bien comment un titre pareil à pu m’échapper… »

Mon anglais me faisait défaut, il faut dire que je n’étais aux USA que depuis deux ans. D’ailleurs mon léger accent polonais me trahissait, ce qui avait le don de l’amuser. Toutefois, le mimétisme aidant, j’arrivais à m’en débarrasser lors d’oraux et de présentations de projets. Passons, laissons les devoirs en dehors de ça. Il est en effet inutile de s’encombrer l’esprit de balivernes en des instants si précieux. Je ne voulais pas perdre ne serait-ce qu’une miette du moment présent, de peur qu’il ne se défile une seconde fois sous mes pieds me laissant chuter dans le nihilisme le plus total. Oui, c’est le terme adéquat car ma vie sans Celio était une aberration, un non sens… Comme un et un font deux, Celio et moi formions la parfaite équation. Complémentaire, nous nous entraidions autant que de faire se peut. Car il avait également ses petits secrets…

Je me dirigeais donc à grande foulée vers la confrérie Delta aux côtés de Celio qui avait pris soin de lever sa mallette pour nous protéger des intempéries, en vain. Résultat des comptes : nous étions trempés jusqu’à l’os et il était bon pour sécher ses cours au sèche-cheveux. Pour sûr, ses cours n’y survivraient pas ! Ce n’est donc qu’une fois hors d’atteinte qu’il s’empressa d’aller chercher de quoi nous sécher. C’est alors qu’il me tendit une serviette rose, je raillais gentiment le coloris de l’essuie-mains :

« Merci beaucoup! »[Après observation] « Oh, comme c’est mignon, j’ai les mêmes à la maison. A la différence qu’ils ne sont pas brodés avec mes initiales écrites dessus. A l’attention de … De la part d’une… Encore un coup des bêtas, j’aurais du m’en douter ! Certainement dans l’espoir de… Non, il vaut mieux que je me taise ! J’ai l’image en tête et bouh. »

La moue renfrognée, je grimaçais. Imaginer le dessein des Bêtas en train de confectionner ces présents était des plus sordides. Des essuie-mains, on aura tout vu ! Pourquoi pas des gants tant qu’elles y sont. Cette image eut le don de m’amuser et mon sourire légendaire regagna ma frimousse. Je pouvais ainsi entreprendre de me sécher un peu. C’était sans compter sur la longueur de mes cheveux. Leur séchage eut raison de l’essuie qui gouttait à présent. Je ne pourrais décemment m’éponger le reste avec cette dernière, et alors que je commençais à me déchausser pour finalement me séparer de quelques couches de vêtement - à commencer par ma veste -, je m'aperçus que mon compagnon faisait de même. Amusé, je l’observais se débattre avec son Tee-shirt, dévoilant sa musculature. Il était à tomber. J’arborais un sourire plein de malice me remémorant du jour où je m’étais amusée à dessiner quelques lettres du bout des phalanges sur son abdomen, le défiant de trouver ce que j’y avais inscrit. Sur cette pointe de nostalgie, je déboutonnais ma chemise en jean détrempée, tout en répondant à sa question.

« Tout ce temps, comme tu y vas. » Dis-je, comme si j’avais à peine remarqué son absence. J’ironisais bien sûr. « Et bien ça va, on fait aller. La routine habituelle : les cours, les fêtes, les amis, les examens etc. » Puis je me tue. Mes prunelles qui s’étaient plongés dans son regard abyssal semblaient me rappeler à l’ordre. C’est alors que je me rapprochais de lui pour lui murmurer dans le creux de l’oreille un petit : « A vrai dire, tu m’as manqué. », avant de déposer dans le creux de sa nuque un petit bisou qui se voulait amical et de disparaître derrière le canapé, ôtant le dernier bouton de ma chemise.

« A tout hasard, aurais-tu un vieux Tee-shirt ou une chemise à me prêter ? Je m’imagine mal rester ainsi en ces lieux, tu sais au cas où l’un de tes comparses arriverait… »

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MessageSujet: Re: Emily & Celio | D'amour ou d'amitié Emily & Celio | D'amour ou d'amitié EmptyMar 24 Mai - 15:40

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