Stasya était franche, chaque personne avec qui elle pouvait parler s'en rendait rapidement compte. Mais cette franchise, elle ne la contrôle pas totalement, des fois des phrases, des mots sortent de sa bouche avec une telle franchise que ça en devient aberrant. Elle dit ce qu'elle pense sans songer aux conséquences, cela peut devenir un défaut car à être trop franc on finit par se retrouver dans des situations qui ne nous plaise pas forcément. Cette fois sa franchise, elle l'avait montré une fois de plus auprès de Callen qui n'avait pas été épargné, car sans peine, elle lui avait dit clairement qu'elle ne comptait rien faire avec lui. Cette phrase avait dût le prendre de cours, il ne devait certainement pas s'y attendre, elle n'avait pas pensé au fait qu'il pourrait le prendre mal ou quoi que ce soit, non elle avait juste voulu lui faire remarquer pour que cela soit clair entre eux. Il ne pouvait pas la prendre où il voulait, il fallait qu'il se fasse une idée, ce n'était en aucun cas un objet qu'on pouvait utiliser lorsque l'on le désirait, non elle avait son mot à dire, et elle le disait à chaque fois. Elle n'avait pas trop sût comment interpréter les gestes de Cal' de vouloir d'un coup passer de la parole à l'action, mais elle l'avait plutôt mal pris car ils étaient dans une conversation assez sérieuse. Peut être qu'il ne voyait pas les choses comme elle? Elle n'en savait rien, mais peut être au contraire, qu'il avait bien fait d'interrompre ce moment avant qu'elle ne se brûle trop les ailes. Dire à un mec avec qui elle couche qu'elle tient à lui n'était pas la chose la plus intelligente qu'elle ait fait durant ce dernier mois donc certainement que c'était mieux ainsi. Il ne lui avait rien dit, mais quand elle avait relevé son regard vers lui, la jeune russe avait pu remarquer qu'elle l'avait un peu perturbé avec ses paroles. Elle le regardait et ne se sentait pas de mettre fin à leur échange maintenant, elle n'avait pas envie de finir sur cette touche, elle lui demanda alors avec un culot pas possible s'il voulait pas qu'on poursuivre la soirée dans une des chambres car elle commençait à avoir froid. Hum une chose était certain c'est qu'elle n'avait pas froid aux yeux par contre.. Après ce qu'elle venait de lui dire, elle n'avait pas peur de se prendre un gros vent. Elle serait le supporter, pas grave. Qui tente rien, n'a rien non? Son regard dans le sien, il ne répondit rien, elle se vit alors en quelque sorte obligé de rajouter quelques mots comme quoi si il ne voulait pas ce n'était pas grave. Oui ou non, juste une réponse. Le sourire qu'il vint alors afficher sur son visage la surprit et encore plus le fait qu'il vienne lui donner une étreinte par la suite.. Elle ne s'y attendait franchement pas et était plutôt surprise mais dans le bon sens. La jolie blonde appréciait toujours autant se retrouver dans ses bras, elle profita de cette étreinte les quelques secondes qu'elle dura et y avait même participé un peu. Elle apprécia le léger baiser final qu'il lui glissa dans le cou. Il avait des attentions inattendus envers elle et ça la déstabilisée quelques peu. Le jeune homme vint même à la fin de cette étreinte passer sa main dans la sienne, c'était plutôt agréable de marcher main dans la main avec lui, il avait ce côté sécurisant qu'elle ne serait expliquer. Une fois en bas et sortis du bâtiment, les deux jeunes se dirigèrent vers la confrérie de la jeune russe. Il ne lui avait pas répondu verbalement mais les gestes lui avaient suffit pour comprendre qu'il avait accepté sa proposition. Quand il se décida à reprendre la parole c'était pour faire preuve de franchise avec elle et lui révéler qu'il avait pas apprécié la remarque qu'elle avait eu à son égard. Elle s'en doutait. Elle apprécia tout de même qu'il lui dise et ses prochaines paroles, même si elle n'avait pas besoin de son autorisation pour lui dire ce qu'elle pensait, mais bon elle n'allait pas jouer de mauvaise fois. J'essayerais d'y aller doucement alors, pour ne pas trop t'abîmer. Lui déclara t-elle en faisant preuve de pas grand sérieux, esquissant un p'tit air craquant et amusé sur le visage. Elle préférait prendre ça à la légère et puis elle n'avait pas envie de se 'venger' contre lui parce qu'il lui avait dit toute sorte d'insulte. Elle n'oubliait pas mais elle n'était pas du genre à faire de même. Elle restait entière. Ils entrèrent alors dans sa confrérie pour alors monter à l'étage, elle espérait que son colocataire rockeur n'était pas là pour ne pas qu'ils aient à profiter de sa compagnie, sinon, hum..ils feraient avec? Bouaif, non. Arrivés devant sa porte, le jeune homme vint l'embrasser langoureusement, Stasya apprécia ce baiser collant son corps contre le sien l'espace de quelques secondes avant de se détacher doucement de lui, se mordillant légèrement la lèvre inférieure en le regardant. Qu'est-ce qu'il pouvait passer une de ces sensualité à travers ses baisers. Elle ne put s'empêcher d'esquisser un p'tit air amusé à ses paroles, il prenait vraiment au pied de la lettre ce qu'elle lui avait dit plus tôt sur le fait qu'ils ne feraient rien ensemble aujourd'hui. Elle appréciait ça même si elle trouvait cela amusant tout de même. Tout à l'heure elle ne voulait rien faire car elle était vexée mais il y avait aussi sa blessure, elle savait très bien qu'elle ne serait pas au meilleur de sa forme donc elle préférait éviter que de le décevoir. Ouvrant la porte de sa chambre, elle lui fit signe d'attendre une seconde, juste pour voir s'il y avait son coloc' avant de reporter son attention sur le beau russe, lui adressant un charmant sourire. Oui, tu peux entrer. Lui fit-elle en se déplaçant de devant la porte pour le laisser pénétrer dans sa chambre, fermant la porte derrière lui. Il allait en découvrir un peu plus sur elle en entrant dans sa chambre, elle le savait mais essayait d'y faire abstraction. Dans la chambre, deux espaces complétement différents, un à droite avec un lit et une déco de rockeur, la partie de son coloc, et à gauche la sienne, beaucoup plus classique, un lit, pas mal de photos au mur d'elle en ballerine ou sinon avec ses amis et sa famille, un poster d'une danseuse étoile, une rangée de talons aiguilles au sol, elle adorait les chaussures, oui, et ses ballerines qu'elle utilisait tous les jours à côté. Un gros sac de sport trainé aussi au sol car elle faisait souvent du sport et puis pour ses cours de danse classique elle avait besoin d'un sac pour transporter ses affaires. Son côté était plutôt bien rangé ce qui changeait de l'autre côté. Retirant ses chaussures, elle vint se poser sur son lit, laissant son dos se poser contre le mur, elle regarda Callen. Voilà ma chambre, ne fait pas attention à l'autre côté, c'est à mon coloc..un rockeur. Lui déclara t-elle en haussant brièvement des sourcils avant d'esquisser un p'tit sourire. Ouai, c'était assez intimidant de le faire rentrer en quelque sorte dans son intimité et donc elle était légèrement stressée..

Autant être franc, oui il se passait quelque chose entre les deux russes. Elle était en train de le changer, il faisait des choses qu’il n’aurait jamais faite auparavant, avant de la connaitre. Elle ne le rendait pas fou, mais plutôt « normal ». On pourrait même dire qu’ils ont déjà connus leur première dispute de couple, bons sang pourquoi revenir toujours sur le mot « couple » ? Ils ne sont pas ensembles, et sont loin, très loin d’en devenir un. Bien que Stasya puisse être la fille parfaite pour Callen, lui, ne la voit pas ainsi. Il la voit plutôt comme une menace contre lui, contre sa vie privée, son intimité. Il a peur d’elle, ou plutôt d’où sa relation avec cette jolie russe pourrait les mener. Il avait tenté de l’éloigner d’elle grâce aux insultes, en la rabaissant, mais rien. Il se sentait mal vis-à-vis d’elle, il se sentait mal sans elle, sans sa présence. Il est vrai qu’il avait besoin d’elle pour continuer maintenant. On a tous besoin de quelques personnes en particuliers autour de nous pour pouvoir avancer dans la vie. Callen avait besoin de Stasya, il ne pouvait faire autrement. Cela ne faisait que quelques heures, voire tout simplement deux heures, qu’ils étaient ensembles sur ce toit, il s’était confié à elle, lui avait « déclaré ce qu’il ressentait », et cela en si peu de temps. Mais surtout, comment pouvait-il s’attacher à une fille en si peu de temps ? Cela ne faisait quelques mois, ou plutôt un ou deux mois qu’ils se connaissaient, et il se comportait avec elle comme si elle était la fille qui avait toujours été là pour lui. Comme s’il la connaissait depuis sa naissance. Il lui avait clairement autorisé à l’insulter, lui dire tout ce qu’elle voulait pour se « venger » de ce qu’il avait pu lui faire vivre. A sa place, il ne se serait pas gêné. C’est à croire qu’il avait envie qu’elle l’insulte ou qu’elle lui fasse la misère, mais elle ne semblait pas comme ça. « J'essayerai d'y aller doucement alors, pour ne pas trop t'abîmer. » Elle était si attentionnée, totalement le contraire de ce que peut vouloir montrer notre jeune homme. Au fond, il est encore plus adorable qu’elle, mais ce n’est pas l’image qu’il veut montrer aux autres, tant pis. Il la regarda avec un sourire, non pas gêné, ni timide, tout autre chose. Si seulement c’était son genre de rougir, il aurait rougit à l’instant même. Ils descendirent les marches, il la prit par la main pour aller chez les Sigma. Il s’en fichait pas mal qu’on puisse les voir ainsi. On a tellement l’habitude de le voir ainsi avec pleins de filles différentes que maintenant on n’y fait même plus gaffe. Seulement là, il aurait souhaité qu’on l’aperçoive, il aurait aimé qu’on le voit en sa compagnie : main dans la main. Pour ? Après tout, il n’y a rien entre eux. Sa réputation ne changera pas pour autant, il sera toujours l’étudiant qui se fait une fille par soir. Seulement ils ne savent pas qu’il ressent tout autre chose pour cette Sigma, cette jolie blonde Russe. Alors qu’ils arrivèrent à la porte de la chambre de miss Krasnov, il l’embrassa une dernière fois pour la soirée. Il ne voulait pas tout gâcher en entrant dans cette chambre. Elle ne voulait pas que ça aille plus loin, il allait donc exaucer ses vœux. Avant de pénétrer dans la chambre, il lui demanda l’autorisation. Elle aurait put vouloir tout simplement qu’il la raccompagne sans pour autant qu’il l’accompagne jusqu’à l’intérieur. Deviendrait-il tout autant attentionné qu’elle ? Un gentleman ? Il est loin de montrer ce qu’il est vraiment. « Oui, tu peux entrer. » Comme il aimait le faire, il la remercia en russe. Il pénétra enfin dans cette chambre très hétérogène. On pouvait tout de suite distinguer que deux personnes totalement différentes partageaient cette même chambre. Un coin très soigné, celui de Stas sans aucun doute, quant à l’autre côté, il devait appartenir à un homme. Il n’y a qu’un homme qui peut vivre ainsi. Comment fait-elle ? Callen ne pourrait pas vivre avec une personne si différente de lui. Lui, aimerait partager sa chambre avec Stasya, et pas seulement la chambre, mais aussi le lit. Trèves d’obscénités. « Voilà ma chambre, ne fait pas attention à l'autre côté, c'est à mon coloc..un rockeur. » Il remarqua ce petit stress, c’est vrai que ça stress toujours d’emmener quelqu’un dans sa chambre. Une chambre c’est comme le jardin secret de tout le monde. En l’invitant ici elle savait qu’il allait en apprendre un peu plus sur elle, sur sa personnalité. En ressortant d’ici il la connaitrait encore un peu plus, et ce n’était pas contre son gré. Il se posa sur le lit du coloc de la jeune fille, lit très confortable. Et celui de Stasya était le même ? Il ne pouvait s’empêcher d’y penser, penser au fait d’essayer le matelas avec elle, en lui faisant l’amour. Ce n’est strictement pas dans son genre d’entrer dans la chambre d’une fille sans rien n’y faire du tout. Mais il se devait de ne rien faire, il le lui avait promit en entrant ici. Il se coucha ensuite, et regarda le plafond pour enfin lui répondre. « J’aime beaucoup. Je me sens bien ici. Tu penses que ton coloc accepterait que je vienne dormir ici de temps en temps ? Juste dormir hein, pas d’allusions au sexe, ne t’en fais pas. » Il préférait préciser, en le connaissant on peut très se poser la question : mais de quoi veut-il vraiment parler ? Il se retourna sur le côté, pour faire face à elle qui était dans la même position, mais sur son lit à elle. Ils laissèrent le silence prendre sa place, tandis ce qu’ils se regardèrent. Si on les observait, on pourrait penser qu’ils se parlaient rien qu’en se regardant. C’était un moment magique, et Callen avait peur de tout gâcher en disant quoique ce soit. Ils restèrent donc ainsi, durant au moins vingt minutes, et ils ne s’en lassèrent pas. Mais en fin de compte, ce fut le Delta qui mit fin à ce moment purement paradisiaque. « Ca me fait du bien de te retrouver. Tu es une fille splendide, merveilleuse. Tu vois ta chambre, je trouve qu’elle nous caractérise bien. Ton côté c’est lorsqu’on est calme, on est heureux ensemble. Tout semble calme. Par contre le côté de ton coloc c’est tout le contraire, c’est lorsque tout va mal entre nous, lorsque je t’ai fais la misère, c’est une tempête. On ne retrouve plus rien, on ne se retrouve pas, et c’est là qu’on se demande si l’on va se retrouver un de ces jours. Je ressens tellement de choses en ta présence. Il y a même des sentiments que je ressens dont je ne saurais y mettre un nom. Dire que tu me rends fou serait trop cliché, ainsi que dire que tu me changes, mais c’est tellement ça. Je suis tellement moi en ta présence. Tu es cette fée, la seule capable à me jeter un sort pour me faire redevenir moi-même. » Il n’avait pas quitté son regard du sien, tout au long de son monologue, ou plutôt déclaration ? Si l’on veut appeler ça ainsi.

Stasya venait d'inviter Callen à entrer dans sa chambre, c'était la première fois et pour tout dire, la jeune femme se sentait un peu stresser. Bien sûr, elle avait déjà emmener des mecs dans sa chambre mais c'était plus pour des activités physiques ou alors pour être entre amis. Là, il s'agissait d'une toute autre situation. Elle ne comptait pas coucher avec Callen, et on ne pouvait pas dire vraiment que c'était un ami, il était autre chose à ses yeux, ne lui demandait pas quoi, elle ne serait vous répondre. Avait-elle envie qu'il la découvre plus? Après tout le beau blond s'était confié à elle tout à l'heure donc c'était à son tour? En même temps elle n'avait pas à se sentir obliger de dire quoi que ce soit de sa vie, c'est quelque chose que l'on fait naturellement comme il l'avait si bien fait il y a plusieurs minutes de cela. Stasya n'était pas quelqu'un qui aimait trop parler d'elle et de sa vie, c'était dans son caractère, après on la comprenait ou pas. Comme tout le monde, elle avait ses problèmes mais elle préférait les garder pour elle. Alors que la jeune russe s'était installée sur son lit, elle regarda le jeune homme observer sa chambre avant de s'installer sur le lit mais celui de son coloc, ce qui la surpris légèrement mais lui fit esquisser un p'tit sourire amusé, se disant qu'il respectait bien ses engagements, elle n'aurait pas pensé. Alors qu'il prenait la parole, la jeune femme finit par s'allonger à son tour sur son lit, se positionnant sur le dos, elle esquissa un p'tit rire à ce qu'il venait de dire, il avait bien fait de rajouter sa dernière phrase car quand il lui disait le mot 'dormir' c'était plutôt synonyme d'autre chose. Il faut surtout te demander si moi j'accepterais que tu vienne dormir ici. Lui déclara t-elle en se tournant vers lui, se mettant sur le côté pour ainsi lui montrer à travers son regard qu'elle s'amusait avec lui, esquissant ce p'tit air malicieux sur son visage celui qui lui allait si bien. Elle avait le droit de lui dire ce qu'elle voulait durant plusieurs jours non? Eh bien voilà, elle en profitait. C'est alors que son regard ne quitta plus celui de Callen comme s'ils étaient en perpétuel échange. Ils ne disaient rien, seul leurs regards parlaient ainsi que leur expression. Stasya avait eu quelques p'tits sourires à l'égard du beau russe qui se trouvait sur le lit d'en face. Elle ne ressentait pas le besoin de parler, non, elle se sentait juste bien durant ce laps de temps avec lui. Il avait un regard qui lui plaisait, ce regard qui pouvait lui faire penser qu'ils étaient proches alors qu'ils étaient loin l'un de l'autre. La jeune russe ne savait combien de temps il s'était écoulé lorsque Cal' reprit finalement la parole. Des paroles sincères qui allaient encore une fois toucher la jeune femme. Ses premiers compliments la dirent doucement rougir, car oui elle pouvait avoir un peu de mal avec les compliments, ne se considérant pas mieux qu'une autre personne. Elle le laissa tout de même parler, ne quittant son regard des yeux, trouvant assez juste sa comparaison avec sa chambre qu'elle partageait avec son coloc'. Il avait bien trouvé pour les définir, c'est vrai qu'il y avait deux facettes à ce qu'ils vivaient, ils pouvaient passer de moments super doux, tendre, à des moments explosifs et froid à la fois. En écoutant la suite de ses paroles, elle fut émue malgré elle, il avait de si belles paroles pour elle, elle ne pensait pas représenter tant pour lui. Entendre tout cela lui faisait du bien, un bien qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps mais la chamboulait en même temps.. Voulait-elle vraiment entendre cela? Oui, elle le voulait au fond d'elle mais.. La jolie blonde vint alors se lever de son lit pour s'approcher du sien, alors qu'il s'était redressé, elle vint s'assoir au bord de ce lit, le regardant, elle posa son index sur les lèvres du jeune homme tout en lui disant.. Tu devrais te taire parfois.. Lui fit-elle dans un premier temps avant de retirer son doigt pour alors, cette fois, l'embrasser tendrement, récupérant l'agréable sensation que lui procurait ses lèvres sur les siennes, déposant ses mains dans sa nuque, elle finit par se retirer légèrement pour ajouter. Tu dis n'importe quoi.. Je ne pense pas être aussi importante pour toi, et d'ailleurs tu n'as pas besoin de moi pour être toi-même, si tu le veux vraiment, tu y arriveras. Lui déclara t-elle en déposant un doigt sur son torse, pensant vraiment ce qu'elle venait de lui dire, elle n'avait pas vraiment grande confiance en elle lorsqu'on commençait à lui faire des déclarations de ce genre, et donc elle pensait bien que les paroles du jeune homme étaient juste dût à l'excitation des premières semaines, vous savez celle quand vous rencontrez une personne qui vous plait? Il lui avait fait une belle déclaration, elle aurait pu lui dire merci, mais nous savons tous maintenant que Stasya est un peu plus complexe que cela..

Quoiqu’il puisse se dire, ou penser, quelque chose se passait entre eux deux. Il ressentait quelque chose. Peut-être de l’amour. Il l’avait donc raccompagné en bon gentleman jusqu’à sa chambre, demandant par la suite s’il pouvait y entrer, tout en délicatesse, il ne voulait pas la brusquer. Il l’embrassa même une dernière fois pour lui prouver qu’il entrait dans cette chambre sans arrières pensées. S’il y entrait c’était en toute amitié, et non purement sexuel. Cette fois ce n’était pas elle qu’il pénétrait, c’était une toute autre intimité. Une chambre fait partie de toute intimité d’une personne, elle l’avait accepté dans cette intimité très personnelle, qu’elle partage tout de même avec un colocataire, avec qui elle doit bien s’entendre. Avec seulement une chambre on peut deviner la personnalité d’une personne, son caractère. Les deux locataires de cette chambre étaient bien différents sur certains points, et cela se voyait au contraste qui s’imposait dans la pièce. Callen se sentait plus à l’aise du côté du jeune étudiant bien qu’il puisse être comme Stasya et avoir une chambre propre, très bien rangée, organisée. Mais en cette fin d’année, il n’avait plus aucune envie de ranger, il foutait tout sur son bureau, son lit, et lançait tout dans son armoire. Le matin, il prenait complètement au hasard ses vêtements, la veille il préparait ses affaires sinon il n’y arriverait jamais le jour même. Il comptait partir pour ces vacances, venant de trouver un petit job dans un magasin, il allait recevoir son maigre salaire, certes, mais il aurait quand même un peu de quoi aller à l’étranger. Ce sera à ce moment là qu’il rangera sa pièce, jetant toutes les feuilles qui trainent et qui ne lui serviront plus. Il rangera ses tiroirs, et son armoire, ou plutôt il mettra tout dans une valise, et sac à dos. Il avait la chance d’être seul dans sa chambre, il pouvait prendre tout son aise, sans faire attention à ce que pourrait dire un colocataire sur le bazar qui règne dans la chambre. Stasya devait être une fille assez compréhensive, elle laissait son ami vivre comme il le souhaitait, du moment que cela n’affecte pas son coin à elle. Très tolérante. Il ne pouvait que l’en apprécier plus. Sans aucune gêne il s’installa, se coucha sur le lit du garçon qu’il ne connaissait pas. « Il faut surtout te demander si moi j'accepterais que tu viennes dormir ici. » Bien envoyé, très bien envoyé même. Avec un léger sourire enjoué il la regarda. Que pouvait-il répondre à ça ? Comme on pourrait le dire, elle venait royalement de le « casser ». Il pouvait trouver quelque chose à lui répondre, mais il n’en avait pas la force, il ne le souhaitait pas. Face à elle, maintenant, il ne voulait plus être ce salaud qu’il avait pu être il y a encore de cela quelques jours. Cette soirée avait changé quelque chose entre eux, quelque chose dans leur relation. A partir de maintenant, ça ne sera plus du tout pareil, du moins du côté de Callen. « Bien envoyé, je te l’accorde. » Il faut dire ce qu’il en advient, cela aurait été dit par une autre personne, il l’aurait très mal prit, mais venant d’elle, il ne pouvait pas mal le prendre. Pour le lui montrer, il lui lança un clin d’œil, signe qu’il ne lui en voulait pas du tout. Elle se vengeait légèrement, et il trouvait ça mignon. Un silence s’imposa. Ce silence les soumit à ce monde où nul bruit n’est toléré. Seuls les regards étant acceptés, ils le comprirent et donc de ce fait, ils se regardèrent tout simplement pendant un certain temps. C’était comme un « roi du silence ». Ce fut tout de même le jeune russe qui brisa la glace, ou la chaleur dans leur cas. Le fait de laisser le silence s’imposer, ainsi que les regards avaient faire apparaitre une once de chaleur dans cette chambre, provenant des deux camps. De celui de la jeune russe, bien organisée, contre celui complètement ravagé, on pourrait presque y croire qu’une bataille y a eu lieu. On pourrait dire tellement de chose sur cette scène mettant en scène ces deux russes. N’importe quel artiste serait inspiré, qu’il s’agisse d’un chanteur, comédien, écrivain, scénariste. Ce moment était purement magique, tout droit sortit d’un conte, d’un conte russe. Et pour en rajouter encore une petite couche Callen prit la parole pour, encore une fois, en quelque sorte, déclarer sa flamme à la jolie blonde. Il ne pensait pas à ce qu’il disait, il laissait parler ses sentiments, ce que son esprit lui dictait de dire. Peu importe son image, sa fierté, il souhaitait tout simplement qu’elle sache tout cela. Et à aucun moment il ne pensa à dire tout cela pour seul but qu’elle lui tombe dans les bras, ou même pour avoir un seul tendre baiser. Mais c’est ce qu’il eut comme « cadeau ». « Tu devrais te taire parfois.. » Il se mit à rire, légèrement, mais un petit rire sortit de sa gorge. Elle n’était pas la première à le dire, mais normalement on le lui dit pour de vraies conneries qu’il peut dire, pour des saloperies. Jamais on ne le lui avait dit après une telle réplique, à vrai dire il ne l’avait jamais dit à personne depuis quelques années. Au lieu de se sentir heureuse, ou même une privilégiée, elle lui disait de se taire. Etait-il en train de rêver ? Il n’en croyait pas ses oreilles. Il rapprocha sa tête de la sienne, sans pour autant l’embrasser. Il avait fait une promesse, il les tenait. Il posa ses lèvres sur les douces joues de l’étudiante, tout en les descendants vers le cou. Enfin sur cette parcelle de peau, il laissa son visage contre ce cou sentant la rose. Non, cela ne sentait pas la rose, il s’agit juste d’une expression pour dire que quelque chose sent bon. Son cou sentait le parfum, s’y connaissant bien, il sut deviner duquel il s’agissait. Elle avait de bons goûts concernant les parfums. Gardant son visage contre cette partie du corps, il osa enfin dire quelque chose. « On est bien d’accord sur le fait que ce soit bien toi qui m’ait embrassé ? » Il lui dit cela comme s’il n’y avait que ça d’important, comme s’il s’agissait de la chose la plus importante sur le moment. Il garda ses mains dans les siennes, il se mit à se les craquer, n’osant pas la toucher, comme s’il s’agissait d’une honte de la toucher, comme s’il ne pouvait pas même la prendre dans ses bras. Que pouvait-il bien se passer dans sa tête, ou même dans son comportement ? Il avait peur. Peur d’être comme ça maintenant, sous l’influence de ce qu’il ressent à l’instant présent, mais demain ? Après la nuit, après s’être réveillé. Et si tout changeait et qu’il redevenait le connard qu’il avait pu être avec elle ? Il ne voulait pas la refaire souffrir. Il avait peur, et énormément de questions défilaient dans sa tête. « Tu dis n'importe quoi... Je ne pense pas être aussi importante pour toi, et d'ailleurs tu n'as pas besoin de moi pour être toi-même, si tu le veux vraiment, tu y arriveras. » Il n’acceptait pas qu’elle lui dise cela ainsi, de cette façon. Comme si tout ce qu’il venait de lui dire n’était rien, comme si cela n’avait aucune valeur. Il retira son visage du cou de la blonde, et la regarda dans les yeux. Il posa enfin ses mains sur les joues de la jeune fille, il cherchait ses mots. Il avait peur de tout gâcher, il se connaissait trop bien. Il devait faire attention à ses paroles. Il lui caressa la peau avec son pouce droit avant de rajouter avec une petite voix, où l’on pouvait y entendre de la peur, sa voix tremblait, et on sentait qu’il était capable de craquer à n’importe quel moment. « Dis-moi tout simplement que tu ne ressens rien pour moi, et j’accepterais de croire à ce que tu viens de dire. » Ses yeux s’embuèrent de larmes, il vit d’un coup complètement fou, il lâcha les joues de son amie pour venir les coller contre son visage à lui ; enfin de compte il ne voulait pas entendre la réponse. Il pouvait avoir tout inventé, il pouvait être le seul à ressentir quelque chose. Sa fierté en prendrait un coup. Mais cette fille, elle avait un tel pouvoir sur lui. Comment osait-elle lui dire qu’il était capable d’aller de l’avant sans elle ? D’être lui-même sans sa présence, sans son amour ? Il savait que c’était totalement impossible, et cela lui faisait de la peine de voir à quel point elle « croyait » en ce qu’il lui disait. Elle ne croyait à aucunes de ses paroles, et ça faisait plus que l’attrister. Il se sentait déjà trahi par une fille avec qui il n’y a rien, ou seulement deux nuits où ils ont couché ensemble, ainsi que quelques jours de pures insultes. Rien de plus ne les liait, et surement qu’avant même qu’une histoire ne puisse débuter entre eux, elle se termina déjà. Leur histoire étant comme un livre déjà totalement écrit, mais que l’on n’ose pas ouvrir, de peur de voir ce qu’il y a inscrit à l’intérieur. Tout cela risque de rester secret.

Stasya avait du caractère et ce n'était pas nouveau. Depuis toute petite, la jeune russe avait toujours eu de la répartie, même avec ses parents ce qui lui avait valu beaucoup d'heure à rester cloitrer dans sa chambre. Bien sûr avec ses parents, elle faisait tout de même attention à ce qu'elle pouvait dire car ils étaient vraiment stricts et elle redoutait souvent la colère de son père. Il voulait une fille bien élevée avec de bonnes manières et surtout une fille qui devienne ce qu'il voudrait qu'elle devienne. Bien élevée, elle l'était, enfin en tout cas elle faisait de son mieux pour l'être car elle trouvait que c'était bien une des choses primordiales. Les bonnes manières, hum ça devenait un peu plus difficile là, pour elle elle en aurait mais si son père connaissait son train de vie, il en serait moins sûr. Et pour ce qui est d'être ce qu'il voudrait qu'elle soit, elle en était très loin du compte même si lui croyait qu'elle approchait de l'image qu'il s'était faite d'elle. C'était bien l'illusion, ça permettait d'entretenir l'espoir qu'un jour on devienne comme on l'aurait désiré. Stasya n'avait pas le choix, elle devait entretenir l'illusion chez ses parents, elle ne pouvait se résoudre de faire ce qu'ils désiraient qu'elle fasse. Elle avait une passion, c'était sa vie, ça serait sa vie point final. Personne n'avait à lui dicter quoi que ce soit, elle n'écouterait pas de toute façon, elle est très forte à ce jeu. Elle n'aimait pas se sentir mener, enfermée par quiconque, elle avait ses espoirs, ses choix, ses rêves, une seule personne, sa personne, était suffisante. Callen semblait apprécier sa chambre et le côté de son coloc puisqu'il eut l'envie apparente d'y passer plusieurs nuits. Est-ce que son coloc serait d'accord? Wrong. Ce n'était pas la bonne question qu'il fallait posé et elle ne se gêna pas pour lui faire remarquer. Est-ce qu'elle désirait qu'il vienne dormir ici de temps en temps? Bien sûr, elle ne lui avait pas dis cela dans le sens qu'elle ne voudrait pas de lui, mais juste, elle voulait qu'il comprenne qu'il fallait passer en priorité par elle car c'était elle qui décidait de ce qu'elle faisait dans sa chambre. Après tout, son côté était sa chambre, donc elle y faisait ce qu'elle désirait. Ça y est son côté je m'en foutiste était réapparu. Bon okay, c'était aussi pour bien le casser, elle avait le droit après tout non? Le droit, un mot qui la faisait doucement rire tout de même. A son sourire, elle comprit rapidement qu'il ne l'avait pas mal pris et qu'il l'avait pris comme il le fallait, ses paroles ainsi que son clin d'oeil ne firent que confirmer cette impression. La jolie blonde esquissa alors un p'tit sourire ravissant en coin de lèvres. Quelques minutes après un silence apaisant et magique à la fois, Stasya fut surprise d'entendre une déclaration de la bouche du beau russe. Qu'avait-elle fait ou dit pour qu'il l'apprécie autant? Elle n'avait pas encore confiance en lui, et c'était normal d'après elle, donc elle avait quelques doutes par rapport à ses dires. Qui n'en aurait pas venant d'un delta comme lui? Il lui faisait bien trop de compliments selon son point de vue pour que cela soit totalement sincère, pourtant..il semblait si franc lorsqu'il parlait tout en la regardant. Il avait ce pouvoir de la déstabiliser, ce qu'elle n'appréciait pas. Recevoir des compliments pouvait être une chose difficile selon les personnes, et elle en faisait partie, ne pouvant s'empêcher de penser que la personne n'est pas réellement sincère dans ses dires. La jeune russe se leva pour aller sur le lit de son coloc' où Cal' se trouvait. Sa déclaration était tout de même si belle qu'elle ne put s'empêcher de le remercier par un baiser qu'elle lui donna, ne voulant pas le dire à l'oral. Re-avoir un contact avec lui était tout simplement divin mais elle n'allait pas en abuser, mais ça vous devait déjà vous en douter. Elle avait sentit la surprise du jeune homme, et elle apprécia, au moins ça prouvait qu'elle pouvait être surprenante. La jeune femme vint alors lui dire clairement qu'il faudrait qu'il se taise parfois. Le rire qu'il émit désignait certainement la surprise, une fois de plus, qu'il avait eu à entendre cette remarque. La jolie blonde se passa brièvement la langue sur ses lèvres tout en se passant une main dans les cheveux, se sentant légèrement..hum elle ne savait trop comment dire cela, mais sa réaction à ses paroles lui avait rappelé combien elle pouvait être compliqué par moment, et ce n'était pas super tout le temps.. Tu te sens à pars, et pas comme les autres, tu te demande si t'es normal de ne pas vouloir qu'un mec te fasse une déclaration, tu doutes, tu doutes de toi. Son visage venait de se rapprocher du sien, elle ne put s'empêcher de laisser son regard se déposer quelques secondes sur ses lèvres qui lui faisaient tant envie, mais elle reporta rapidement son regard vers le sien, se demandant ce qu'il allait faire. Finalement, il déposa ses lèvres sur ses joues ce qui lui fit esquisser un léger sourire, encore étonné qu'il tienne sa promesse. Son souffle, ses lèvres vinrent alors se poser dans son cou, sensation vraiment agréable. Ses mains sur les cuisses du jeune homme, elle ne put retenir un p'tit air amusé à sa question. On est d'accord, tu n'as aucun soucis à te faire. Lui déclara t-elle d'une p'tite voix amusé par ce beau russe. Devait-elle vraiment rajouter quelque chose? Selon elle, oui, et elle le fit pour lui dire ce qu'elle pensait enfin en tout cas comment elle ressentait la chose. Un manque de confiance de ce côte-là, certainement. Ses paroles ne plurent certainement pas au jeune homme car il retira sa tête qui était nichée dans son cou pour alors la regarder dans les yeux comme si l'heure était grave. Il vint alors déposer ses mains sur ses joues pour alors les caresser doucement de ses pouces. Elle le regardait, elle sentait qu'elle l'avait déstabilisé avec ses paroles, et elle s'en voulait un peu. La jeune russe plissa légèrement ses yeux à ses paroles et à l'émotion qu'il dégageait. Il la mettait au pied du mur, comment devait-elle réagir? De le voir dans cet état lui faisait un pincement au cœur car en plus c'était à cause de ce qu'elle venait de dire. Elle n'avait pas envie de le voir ainsi par sa faute. Baissant sa tête, elle déposa une main sur la cuisse du jeune homme, finissant par se passer une main nerveuse dans les cheveux, son silence commençait à dépasser les dix secondes, il allait penser qu'elle ne ressentait vraiment rien pour elle et il partirait certainement.. Peut être était-ce la meilleure solution? La jolie blonde ne voulait pas d'homme dans sa vie, et surtout pas s'attacher à Callen qui la perturbait déjà.. Mais.. Je ressens peut être quelque chose pour toi. Okay le 'peut être' était de trop ,mais il ne fallait pas trop lui en demander. Elle avait relevé son regard vers lui subitement lorsqu'elle lui fit cette mini confession très maladroite, un éclat de peur s'était perçu dans son regard car oui, c'était dur pour elle d'imaginer qu'il pourrait la laisser là. Mais j'ai tout de même le droit de douter de ta sincérité.. Désolée de ne pas t'avoir remercier, désolée de ne pas avoir réagit comme tu le désirais, mais je suis comme ça. Je peux pas.. J'arrive pas à croire que je peux être si importante pour toi. Voilà, c'est tout, après si tu n'arrives pas à le comprendre ou à l'accepter, et bien..t'as qu'à partir. Déclara t-elle l'air quelque peu déstabilisée, et cela se voyait dans ses gestes et sa voix, elle s'était d'ailleurs levée vers la fin, bien trop dépassée pour pouvoir rester assise là à côté de lui. Elle s'en voulait d'être si complexe et si chiante, car oui c'était bien le mot dans ce cas là. La jeune russe se rendait compte qu'elle venait elle aussi de le mettre au pied du mur, elle se demandait encore si elle avait fait le bon choix, car elle n'avait aucune envie de le voir partir.. Il penserait peut être que c'est le cas vus la facilité qu'elle a pour exprimer les choses..

Elle avait voulu lui montrer qu’elle est franche, qu’elle aime jouer sur les cartes de la franchise, c’est exactement ce qu’il faisait à son tour. Pourtant, il se demandait pourquoi il faisait cela, pourquoi il lui disait tout ça. Ce n’est tellement pas dans ce genre. Même en ne croyant pas aux cultes de la magie, pendant un petit instant il se demanda si elle ne lui avait pas jeté un sort, un élixir d’amour. Tout ce qu’il lui disait, sa façon d’être avec elle, ce n’était tout simplement lui, ça ne pouvait pas être lui. Il s’était juré de ne pas tomber amoureux une seconde fois avant un certain âge, avant d’être sur de pouvoir quitter cette vie d’adolescent, à ne pas pouvoir choisir de filles. A aimer coucher un peu partout, pas de promesse de fidélité. Et puis, de nos jours, qui restaient encore fidèles ? Tout le monde se trompait. Il avait l’impression de vouloir lui prouver quelque chose ; lui prouver qui il est vraiment. Tout faire pour qu’elle croie en lui, qu’elle remarque qui il est vraiment. Il n’aurait jamais fait sinon une telle promesse : entrer dans la chambre sans rien. Maintenant, il n’osait même plus la toucher, de peur qu’elle se brusque et qu’elle pense qu’il la veuille sexuellement. Ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Dire tout cela lui donnait envie, non pas de coucher avec, mais de lui faire l’amour. Il souhaitait aussi amplifier ses paroles avec du toucher, avec du sexe. Elle verrait alors tout de suite la différence avec les deux dernières fois. Mais une promesse reste une promesse. Ce fut elle qui l’embrassa. Pour plus de sûreté, il précisa bien que c’était elle qui l’avait embrassé et non lui. Pour une fois, il n’avait rien fait. Ces paroles n’étaient même pas dans ce but là : avoir un baiser. Il ne pouvait pas s’en plaindre. « On est d'accord, tu n'as aucun soucis à te faire. » Il ne s’en fichait pas, il ne souhaitait pas que par la suite elle vienne lui faire une réflexion en disant soit disant que ce fut lui qui l’avait embrassé. Il connaissait trop bien les filles, tous les genres de filles, il ne voulait passe faire avoir et pour cela il se protégeait, il mettait les points sur les « i ». Il la regarda comme si c’était la première fois qu’il la voyait, comme si elle était quelque chose qu’on ne pouvait toucher. Il la touchait avec le regard, comme dans un musée. Elle était une peinture, son teint était tel que seul un grand peintre peut l’avoir trouvé. Elle était une sculpture, tellement fragile qu’on ne peut oser la toucher, de peur de la casser. Elle était un tout réuni, elle était tout simplement Stasya, une jeune russe qui venait de charmer complètement Callen, sans le savoir. Enfin, il osa la toucher, mais ses gestes se firent très doux, et c’était bien la première fois qu’il était ainsi avec elle, ou avec quiconque d’autres. C’était sa première fois, la première fois qu’il touchait une femme, la première qu’il sentait un tel parfum. Sa première fois. Il avait peur, de la suite, de ce qui pourrait arriver, de sa réaction, de ses paroles. Il avait peur à toute suite qui pourrait arriver face à ce qu’il lui dit ou fait. Pourquoi elle ? Pourquoi pas une autre ? Pourquoi s’autorisait-il à être ainsi avec elle ? Il ne contrôlait plus rien, ni ses gestes affectifs, ni ses paroles, et encore moins ses sentiments. Il était perdu. Il vint se cacher contre elle, contre son cou. « Je ressens peut être quelque chose pour toi. » A ses mots, ses yeux s’écarquillèrent et se mirent à briller comme un petit enfant dont on venait de lui dire pour la première fois « je t’aime ». Il sentit plus qu’une présence de bonheur en lui, il sentit de l’amour. Son cœur battait toujours au même rythme. Mais il arrivait tout de même à sentir ce qu’il ressentait au fond de lui. Il la regardait, elle pouvait voir les étoiles dans ses yeux. Callen venait complètement de se métamorphoser, mais aucunes paroles lui parvenaient à la gorge. Il ne pouvait prononcer aucun son, il devint muet, et se sentit tout d’un coup très con. Il défit son regard du sien. « Mais j'ai tout de même le droit de douter de ta sincérité... Désolée de ne pas t'avoir remercié, désolée de ne pas avoir réagit comme tu le désirais, mais je suis comme ça. Je ne peux pas... Je n’arrive pas à croire que je peux être si importante pour toi. Voilà, c'est tout, après si tu n'arrives pas à le comprendre ou à l'accepter, et bien...T’as qu'à partir. » Il la comprenait, vraiment. La fille qui ne douterait pas de Callen serait folle, complètement inconsciente. Stasya avait une réaction totalement normal envers Callen, il ne pouvait donc pas lui en vouloir pour si peu. Il se leva, non il n’allait pas partir, mais d’un coup il eut besoin de réfléchir et pour cela il se devait d’être debout, à l’air frais. Il alla vers la fenêtre et ouvrit celle-ci pour se retrouver au contact de l’air frais nocturne. Il la sentait, elle le regardait. Elle devait se demander à quoi il pensait, qu’est ce qu’il comptait faire. Il se retourna pour lui faire face, elle venait de se lever. Ils se retrouvaient face à face. Il l’enlaça pour lui déposer un baiser sur le front, un doux baiser chaud. « Tu me mets à la porte Stasya ? Et moi qui pensais que tu m’autoriserais à dormir ici pour cette nuit… Enfin non, j’avoue : j’ai très envie de dormir à tes côtés, sentir ta présence toute une nuit, t’enlacer dans le lit et sentir ton odeur durant mon sommeil. » Il ne la lâcha pas, au contraire, il la rapprocha encore plus de lui, voulant l’embrasser. Il se hâta vite de faire quelque chose, avant qu’elle ne puisse répondre quoique ce soit. Il fit le contour des lèvres de la belle russe avec sa langue. Ce n’était pas un baiser, rien de bien sexuel, il en avait le droit. Du moins, il espérait en avoir le droit. Et étant toujours le même, ne pouvant quand même pas changer complètement, il la plaqua contre le mur, pour cette fois-ci attendre sa réponse. Il passa ses mains dans les longs cheveux blonds de sa partenaire, tout en se collant à elle. Il avait envie d’elle, il avait envie d’elle amoureusement. Il espérait pouvoir le lui faire comprendre, en sera-t-il capable ? On verra bien.

Quand Stasya était avec Callen, c'était un peu comme si elle perdait ses repère, cet homme la déstabilisait, elle ne savait pas si il s'en rendait compte, mais c'était assez intense. Elle n'aimait vraiment pas se sentir dans cet état, elle était perturbée, et ne savait plus ce qu'elle faisait. Il la touchait et l'exaspérait à la fois, il lui faisait ressentir tant d'émotions en une seule rencontre, qui pouvait être si banale comme celle sur le toit mais avec eux ce n'était jamais banal. Elle le regardait et aurait aimé ne jamais le croiser..mais..Voila le 'mais' du cœur qui revenait à la charge. Pourquoi devait-il toujours se mettre en travers de ses pensées, de ses convictions, de ses envies? Pourquoi ne pouvait-elle pas s'arrêter à la simple pensée qui venait de sa tête? Devant ce beau russe, elle se sentait vulnérable, elle sentait qu'elle pouvait s'attacher..mince, chose qui était déjà faite si elle s'écoutait vraiment. Il la surprenait dans les mots qu'il pouvait avoir à son égard, mais ça la surprenait tellement qu'elle ne pouvait le penser sincère avec elle. Un delta aussi coureur, et fier que Callen pouvait-il vraiment faire des déclarations comme il le lui avait fait? Elle en doutait, peut être était-ce mal de sa part, de ne pas lui faire confiance, de ne pas prendre à la lettre ce qu'il lui disait, mais elle était ainsi faite. Il lui disait de si belles choses, elle avait envie d'y croire comme elle avait envie de croire qu'il était simplement en train de la baratiner juste pour qu'elle se laisse aller une nouvelle fois avec lui. Elle n'avait pas envie que cela soit sincère, elle préférerait qu'il la déçoive et qu'ainsi elle reprenne sa routine sans passer à lui, à son regard, à ce grain de beauté qu'il avait au dessus de la lèvre et qui le rendait encore plus irrésistible. Elle voulait être assez forte pour pouvoir se renfermer totalement face à lui et ne pas lui dire sincèrement ce qu'elle avait sur le cœur. Mais ses caresses, ses gestes tendre qu'il avait à son attention, et qu'il n'avait jamais eu jusqu'ici avec elle, lui rendait la tâche presque impossible, et elle ne put garder pour elle le fait qu'elle ressentait peut être quelque chose pour lui. La jeune russe n'avait pas envie de le voir quitter sa chambre, quitter sa vie parce qu'elle ne lui avait pas dit qu'elle était réellement attachée à lui. Elle put voir alors le regard de Callen pétiller, il avait des étoiles dans son regard, ses paroles l'avaient touché et ça la touchait en retour de constater ça. Elle le sentait fébrile et si réceptif à ce qu'elle pouvait lui dire, elle n'aurait jamais pensé qu'il pouvait être si sensible, mais elle aimait vraiment le jeune homme qu'elle avait en face d'elle. Mais la jolie blonde ne put s'arrêter sur ses belles paroles, il fallait qu'elle soit franche avec lui et donc qu'elle mette les points sur les 'i' pour que tout soit clair entre eux.. Enfin le plus clair qu'ils pouvaient en tout cas, car je ne pense pas qu'un jour ce sera clair entre eux. Ses dernières paroles lui imposaient un choix, elle savait qu'elle avait risqué gros de lui laisser le choix, peu de personne l'aurait fait, mais Stasya avait préféré jouer franc jeu, comme elle le faisait souvent d'ailleurs. Elle ressentait de l'appréhension par rapport à la réaction que pouvait avoir Callen face à ce qu'elle venait de lui dire. La jeune russe avait son regard clair posé sur lui, elle attendait fébrilement sa réponse, un geste, une parole. Il vint se lever.. La jeune femme laissa sa main venir se poser sur le lit, et son regard se poser sur celle-ci tout en pensant qu'il avait décidé de partir, qu'il ne la comprenait pas. Comment se sentait-elle? Elle était déçue..et avait un poids sur le cœur. N'entendant pas la porte s'ouvrir, elle releva son regard et remarqua alors que le jeune homme était toujours là, près de la fenêtre qu'il venait d'ouvrir. Il n'avait donc pas fait le choix de partir? Ou lui donnait-il juste un faux espoir? Elle se leva alors pour faire quelques pas en sa direction, se tortillant légèrement les mains l'une avec l'autre, preuve de l'anxiété qu'elle ressentait. Elle voulait savoir ce qu'il décidait, et quand il se retourna vers elle, il dut s'en rendre compte. Il vint alors l'enlacer avant de lui déposer un baiser tendre sur le front.. Elle mit quelques secondes pour réaliser ce qu'il était en train de faire, ses mains vinrent alors se poser dans le dos du jeune homme, son regard dans le sien, elle écoutait ses paroles, et un mince sourire finit par venir s'afficher sur ses lèvres. Il ne voulait donc en aucun partir, la laisser là, non il voulait passer la nuit avec elle, pouvoir profiter de sa douce présence. Elle ressentie une légère chaleur au niveau de son cœur, ça faisait toujours du bien d'entendre ce genre de paroles d'hommes dont tu as un attachement particulier, de plus, elle se sentait soulagée. Elle le laissa faire lorsqu'il la rapprocha un peu plus de lui, appréciant cette proximité, et elle ne dit rien lorsqu'il vint faire le contour de ses lèvres avec sa langue, c'était un geste de pure sensualité qu'apprécia sincèrement Stasya, il se rendait encore plus irrésistible lorsqu'il faisait des choses comme celle-ci. Ce beau blond vint alors la plaquer contre le mur avant de se coller un peu plus à elle tout en passant ses doigts dans ses cheveux. La jolie blonde se mordilla légèrement sa lèvre inférieure tout en venant poser son regard quelques secondes sur les lèvres de Callen. Elles lui donnaient envie, il lui donnait envie. Ce mec savait y faire ou en tout cas il savait y faire avec elle. Elle ne put résister une seconde de plus et déposa ses lèvres sur les siennes pour un baiser qui démontrait bien son envie. Elle ne se contenta pas d'un baiser bien sûr, les enchainant avec sa participation active, entremêlant sa langue à la sienne. Ses mains étaient venues se placer dans le bas de son dos pour alors finir dans le deux poches arrières de son jean. J'avais dis..pas..de sexe.. Lui déclara t-elle entre deux baisers plus ampli de passion et d'envie les uns que les autres. Elle semblait désormais très convaincue par ce qu'elle lui avait dit sur le toit. Remontant alors ses mains sous le t-shirt du jeune homme, elle commença à le lui retirer mais la p'tite douleur qu'elle ressentit au niveau de sa blessure la fit doucement grimacer et quitter les lèvres du beau russe. Par contre, tu y vas doucement, j'ai toujours mal.. Lui fit-elle d'une p'tite voix ne se sentant pas vraiment à l'aise avec sa blessure, et sur le fait qu'elle ne pourrait pas donner son mieux à Callen à cause de celle-ci. Elle avait toujours envie de lui, il n'y avait pas de doute à avoir là dessus, mais elle préférait tout de même le lui faire remarquer..

Cet instant était riche en émotion. Il s’agissait là d’une sensation incontrôlée. Ils ne contrôlaient plus rien, que ce soit Callen ou Stasya. Ils se laissaient portés parce qu’ils se ressentaient, par ce que l’autre pouvait dire. C’était intense. Des paroles ne pourraient même pas qualifier ce moment passé ensemble, dans la chambre de la jeune fille. Eux seuls pouvaient ressentir cette intensité, cette petite électricité entre eux. Cette attirance. De simples regards, touchers, suffisaient pour faire comprendre à l’autre ce qu’ils voulaient, ce qu’ils souhaitaient. Et pourtant, Callen avait joué la carte des paroles, de la franchise. Il lui avait dit tout ce qu’il pensait, ressentait et voulait. Au risque d’être blessé par cette jolie blonde russe. Il en connaissait les risques, et pourtant il le faisait. Surement parce qu’elle venait de lui avouer qu’elle ressentait peut-être quelque chose pour lui, peut-être. Il n’oubliait pas ce peut-être, mais il ne pouvait pas s’empêcher de faire comme s’il n’avait pas été prononcé. Il voulait y croire. Tous les deux pensaient, à eux, mais certainement, pas de la même façon. Un voulait y croire, l’autre ? Et bien Callen essayait d’imaginer ce que pouvait se dire Stas’ intérieurement, mais il n’y arrivait pas. Ca lui échappait, ou alors il avait peur. Peur d’être déçu. Leur histoire, car oui il s’agissait là d’une histoire, la leur, ne faisait que de commencer. Elle ne pouvait pas tout de suite se terminer, impossible. Tout ici n’était pas autour du sexe, pas comme lors de leur première et deuxième rencontre. Le sexe s’était transformé en autre chose. Il s’agissait d’une histoire de sexe entre eux, et maintenant tout se transformait. Le sexe n’avait plus du tout la même signification. Il y a ce sexe qui est définition d’un simple et pure plaisir. Et le sexe qui résulte de l’amour. Ils se situaient entre les deux. On ne pourrait pas encore parler d’amour, mais tout de même. L’amour est présent, ils le sentaient. Callen lui avait alors demandé s’il pouvait rester ici, pour dormir et rien d’autres. Une promesse reste une promesse. Ses paroles s’étaient transformés, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas parlé de la sorte, aussi amoureusement, romantiquement. Le Delta était enfoui en lui, il n’était plus à la surface. Il n’était plus Callen. Callen n’était plus. Stasya était en présence d’un tout autre homme, celui qu’il avait été là, celui qu’il est vraiment, sa vraie personnalité. Il lui avoua alors ce qu’il voulait, dormir en sa compagnie, sentir son odeur, la prendre dans ses bras. Vivre un rêve, le temps d’au moins une soirée. Il ne se souciait plus, ou du moins il ne pensait pas au lendemain. Peut-être que toute cette alchimie allait partir, disparaitre. C’est pourquoi ils devaient en profiter maintenant, au risque de ne pus la retrouver. Mechiovski est un homme de parole, il avait fait une promesse, il la tenait. Il ne l’embrassa pas, il goûtait réellement à ses lèvres. Seule sa langue avait le droit de goûter aux belles et douces de la blonde. En aucun cas, en ce qui le concerne, ses lèvres, sa bouche ne pouvait y goûter. Il pensait y arriver. Il le pensait vraiment. Mais comment voulez-vous qu’il y arrive si sa partenaire se met à l’embrasser, lui prodiguant alors son envie à elle. En lui transmettant ses envies, elle faisait augment l’envie du jeune homme. Il n’allait pas y arriver, il allait casser sa promesse et ne pas la tenir. Sa parole ne comptait plus. Tant pis. Stasya l’avait cherché. « J'avais dis...pas...de sexe… » Il sentit les mains de la danseuse dans les poches arrières de son jean. Il se colla contre elle et lui déposa des baisers dans le cou, pour remonter le long de son cou et lui chuchoter à l’oreille, doucement, comme s’ils étaient sur écouter et qu’il faisait en sorte que personne d’autre puisse l’entendre. « Tu avais dis, il s’agit là du passé. Nous sommes dans le présent. » Il n’avait trouvé que cela à dire, pour argumenter le fait qu’ils ne tenaient pas leurs promesses, leurs paroles. Mais ils étaient tous deux consentants, non ? Ils en avaient totalement le droit, personne ne leur en interdisait l’acte. Ils n’avaient aucunement signé des papiers. Cela ne tenait qu’à leurs paroles, s’ils étaient d’accord tous les deux de casser ce pacte, ils en avaient le droit. Ils voulaient tous deux du corps de l’autre. Callen, surtout, voulait revoir l’effet que ça faisait de faire l’amour à quelqu’un, cela faisait si longtemps qu’il ne l’avait pas fait. Vous allez dire, mais si, la nuit dernière. Non ! Encore hier soir, il a baisé, et les nuits précédentes aussi. Là, il voulait lui faire l’amour, il s’agit là de tout autre chose. Il oubliait les autres nuits avec Stasya, elles ne comptaient plus. Il allait découvrir son corps pour la première, le goût de son intimité. Il allait la toucher pour la première. Alors qu’elle tenta de lui retirer son tee shirt, il sentit que sa douleur revenait, elle le confirma par des paroles. « Par contre, tu y vas doucement, j'ai toujours mal… » Elle le fit sourire, et rire en même temps. Il se rendait maintenant, enfin, compte qu’elle ne le connaissait vraiment pas. Et encore moins dans l’acte d’amour. Jusqu’ici, elle avait goûté à lui durant deux moments d’adultes, mais en aucun cas à de l’amour. Il n’était pas du tout pareil pendant ces deux moments complètement différents. Il n’avait rien à dire, il voulait le lui montrer, et non le lui dire. Il voulait qu’elle s’en rende compte par elle-même, par ce qu’elle allait ressentir d’ici quelques minutes. Il la porta, faisant gaffe à l’endroit blessé, pour la déposer sur le lit, sur le sien et non celui du colocataire. Il allait devoir être doublement plus attentionné. Il devait faire gaffe à cette blessure, mais ça ne l’arrêtait pas, au contraire ça le mettait au défi. Il voulait se montrer doux, et c’est ce qu’il allait faire. Doucement, mais avec sensualité, il lui retira tous ces vêtements lui laissant ses sous vêtements, et il fit de même pour lui. Cette fois-ci, il se laissait le droit de passer par les préliminaires. C’est ce qu’il y a de plus important pour passer un bon moment, pour profiter du moment, et surtout pour se rendre compte de qui on a en face de nous. Il allait se mettre à nu devant elle, tout en gardant son sous vêtements. Comment allait-il faire ça ? Il allait le faire tout simplement. Il se mit sur elle, et l’embrassa. Amoureusement.

Stasya n'avait pas envie de s'attacher, elle n'avait pas envie de tomber amoureuse. Non, elle voulait juste que l'amour l'évite durant les prochaines années car elle se connait lorsqu'elle est dans une relation et qu'elle est amoureuse, elle se sent affaiblie et dépendante de l'autre car il contrôle ses émotions. Elle ne veut pas de cela, pas de ce sentiment qui peut être si beau mais si destructeur à la fois. Beaucoup de personne souhaitent trouver l'amour, souhaitent y tomber dessus le lendemain à un coin de rue, ou encore à la cafétéria de l'université. Pourquoi lui avoir fait croisé la route de Callen? Elle n'en voulait pas, elle ne voulait pas de ce lien qui les unissait aujourd'hui sans vraiment savoir comment il s'était installé là, aussi solidement. Pourquoi lui ouvrir à elle la porte vers quelque chose qu'elle essaye de fuir depuis un certain temps, et pas l'ouvrir à d'autres qui ne demandent que ça? Le monde était si mal fait, le destin était si mal fait. Encore la dernière fois, elle parlait à une amie lui disant que sa mère aurait rêvé avoir une fille comme Stasya qui pratique la danse classique et qui désire en faire son métier plus tard. Stasya elle aurait rêvé avoir une mère comme celle-là, qui puisse la soutenir et l'encourager à la fois. De ce côté là, elle avait un réel manque, heureusement qu'elle avait la motivation et qu'elle savait faire sa route seule, sinon aujourd'hui elle serait en train de suivre les études que ses parents auraient voulu qu'elle suive. La vie est injuste, personne ne dira le contraire, que ça soit entre les inégalités de richesse, de ressource, tout pouvait être placé sous le coup de l'injustice de la vie. La jeune russe, elle, était injuste par rapport à elle-même, par rapport à ce sentiment qui pourrait commencer à naître si elle ne venait pas à le repousser rapidement. Mais elle était aussi égoïste de ne pas en vouloir, de ne pas penser aux gens qui l'entourent, mais en même temps quand tu as fait tant d'efforts pour en arriver là où tu en es aujourd'hui, il est normal d'avoir certaines réticences à avoir des sentiments qui pourraient vous gâcher tous vos efforts. Cela parait peut être complexe dis comme ça, mais pourtant c'est tout simple, elle fait passer la danse classique avant le reste. Ce soir, malheureusement, elle faisait passé ses émotions, ses sentiments en premier. Ce beau russe lui faisait doucement tourner la tête et elle n'arrivait à s'en séparer. Elle aurait pu lui dire tout simplement de partir mais ça avait été au dessus de ses forts, elle s'en blâmait d'ailleurs. Plus elle voulait repousser ses sentiments, son attachement, plus il lui revenait à la figure, c'était une réelle torture, de son point de vue. Cette jolie blonde était là, de nouveau sous l'emprise de Callen qui était redevenu cet homme attendrissant, qui savait être romantique de part les paroles qu'il lui avait dite et aussi entreprenant de part ses actions, ses gestes. Là il venait de passer sensuellement sa langue sur ses lèvres, comme s'il voulait y gouter, comme s'il ne pouvait que faire cela. La jeune femme n'avait pas envie que de cela, elle en voulait plus. Elle allait se contredire mais elle vint déposer ses lèvres sur les siennes tandis qu'il la plaquait contre le mur. Ils étaient entrés dans sa chambre dans l'optique qu'il ne se passerait rien entre eux mais finalement ils n'y étaient arrivés. Comment devait-il interpréter cela? Trop jeunes pour contenir leurs pulsions? Trop attirés l'un par l'autre pour laisser une distance de sécurité? Non, il n'y avait pas de questions à se poser, il se voulait l'un l'autre, c'était simplement ça, et c'était tout ce qui était de plus naturel surtout après un échange aussi intense, ils avaient envie de se taire et de finalement montrer ce qu'ils ressentaient par les actes. La jeune russe ne put tout de même s'empêcher de lui faire remarquer leurs dires du début. Elle sentit alors son corps venir contre le sien, sa bouche venir déposer des baisers dans son cou, tout ça la fit doucement frémir tandis que ses yeux s'étaient clos sous les attentions du jeune homme. Un léger sourire vint alors s'esquisser sur ses lèvres à l'entente de ses paroles qu'il venait de susurrer au creux de son oreille. Il jouait avec les mots ce qu'elle trouvait encore plus attirant et craquant. Stasya finit par vouloir retirer le t-shirt du jeune homme sans vraiment grande réussite puisqu'elle se retrouva à doucement grimacer dut à la douleur que lui avait procuré ce mouvement. Cela la ramenait un peu sur terre, à la réalité des choses, et elle ne put que lui demander de faire attention durant les ébats car c'était toujours douloureux. C'est vrai, jusque là les deux fois où ils avaient couché ensemble, ça avait été plutôt sauvage et mouvementé va t-on dire donc ce soir elle demandait un peu plus de douceur sinon elle ne pourrait pas suivre la cadence. Ses paroles le firent tout d'abord sourire puis rire.. Cela se voyait dans le regard de la jeune russe qu'elle ne comprenait pas tout. Pourquoi avait-il eu cette réaction? Elle ne savait pas trop, peut être l'avait-elle un peu égratigné en pensant qu'il ne pouvait pas faire preuve de douceur durant l'acte, elle espérait que ça ne soit pas cela car elle ne l'avait pas dis contre lui ou quoi que ce soit. Il vint alors la porter, Stasya avait remarqué qu'il faisait attention de ne pas atteindre sa blessure, ce qui la toucha, oui ce n'était peut être rien mais cela prouvait qu'il faisait attention à elle. Callen la déposa alors sur son lit, en position allongée avant de commencer à lui retirer ses vêtements, il s'y prenait très bien, il l'avait déshabillé sans problème pour alors la laisser en sous-vêtements de couleur rouge cette fois, c'était assez étonnant de sa part de la laisser avec du tissu sur elle mais elle appréciait car cela voulait dire qu'ils allaient faire ça lentement, et donc passer par les préliminaire, une partie qu'elle appréciait particulièrement comme beaucoup de femmes. La jolie blonde se mordilla légèrement la lèvre inférieure quand il se déshabilla à son tour, bien sûr qu'elle n'en perdit aucune miette, il n'était ni trop musclé, ni trop maigre, au juste milieu, comme elle les aime. Il se retrouva alors à son tour avec seulement son boxer sur lui. Il n'hésita pas alors à rapidement venir la retrouver, ne voulant certainement pas que la chaleur qui était montée dans cette pièce, redescende tout d'un coup. Mais je vous rassure, c'était loin d'arriver. Le beau russe vint alors se placer sur elle, laissant tout de même ses coudes le maintenir pour ainsi ne pas mettre tout son poids sur elle avant de re-capturer ses lèvres pour un baiser qui se voulait plein de tendresse, en tout cas c'est ainsi qu'elle l'interprétait. La jeune femme appréciait cet échange, caressant sa langue avec la sienne tandis que ce baiser ne semblait vouloir prendre fin. Ses lèvres maintenant humidifiées venaient plus facilement jouer avec celles de son partenaire. Elle avait ses yeux clos pour pouvoir profiter au mieux de ce moment, passant alors le bout de ses doigts sur le bout de torse dégageait du jeune russe dans le but de lui procurer quelques légers frissons. Sa peau était d'une bonne température, et il lui était agréable de la ravoir en contact avec la sienne pour une troisième fois qui semblait se placer sous le signe de la douceur, de la tendresse. Cela faisait déjà plusieurs mois qu'elle n'avait prétendu à un échange de la sorte, la dernière fois c'était l'été dernier avec son ex', Maxime, donc cela remontait. Ses mains vinrent alors se placer derrière la nuque du jeune homme, la lui caressant doucement tout en continuant à profiter des lèvres de l'un l'autre. Stasya vint quelques secondes plus tard jouer avec les lèvres de son partenaire, mais cette fois avec son index, elle faisait doucement glisser son doigt sur ses lèvres appétissantes tout en esquissant ce p'tit sourire craquant avant de reprendre possession de ses lèvres légèrement amusée par la façon dont elle s'y était prise puisqu'elle avait remis ses mains dans sa nuque pour faire en sorte qu'il rapproche de nouveau son visage du sien, n'ayant pas la force d'utiliser ses p'tits abdominaux pour se redresser. Ça avait marché, c'était le principal..