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Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto]

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Augusto P. Da Volpedo
there's no place like berkeley
Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] - Page 2 EmptyJeu 26 Mai - 11:22



    Françoise Parturier a écrit « Une loi naturelle veut que l'on désire son contraire, mais que l'on s'entende avec son semblable. L'amitié suppose une égalité. » Par le passé et aujourd’hui encore je recherchais en quoi ma meilleure et moi étions semblables. Il ne fallait pas se voiler la face : Nous n’avions pas du tout le même caractère. J’étais et je suis toujours beaucoup plus invivable qu’elle. J’avais utilisé à bon escient l’argent de mes chers parents pour me prendre l’une des plus belles villas de toute la ville tandis que Stasya avait préféré s’installer dans sa confrérie et dans une chambre qu’elle devait partager. Chose que je n’aurai jamais pu faire. Elle si, sans l’ombre d’une seule hésitation. Elle aurait faire partie de tout le gratin de l’université si elle avait bien voulu se servir de ses relations et de son nom de famille. Mais non, la blondinette qui était allongée à côté de moi avait tout bonnement souhaité être une étudiante comme les autres. Être normale, presque banale. De mon côté, c’était tout l’inverse : j’affichais clairement ma suprématie et je surnommais affectueusement les moins « riches » - les pauvres en somme - comme étant du bas peuple. Alors c’est pour cette raison que je riais intérieurement lorsque je lisais les ouvrages des écrivains qui affirmaient solennellement que dans une amitié, il y avait forcément une similitude quelque part. Le seul sujet de conversation où nous étions tous les deux d’accord concernant mon frère Sandro et ma sœur Francesca. Sujet loin d’être passionnant par ailleurs. Depuis notre arrivée à Berkeley, nous nous efforcions l’un comme l’autre de ne pas parler d’eux. Déjà parce qu’il n’y avait rien à dire et ensuite parce que j’avais la mauvaise manie de m’énerver dès que j’entendais leurs prénoms. Ils ne me donnent pas de l’urticaire mais ce n’est pas loin. Stasya était loin de tout ceci puisqu’elle était fille unique et je dois bien avouer que parfois, j’enviais sa situation. De plus je préférais de loin me disputer gentiment avec la sigma plutôt qu’avec ma propre sœur. En effet, l’avantage avec Sta’ c’est qu’au final, nous nous faisions un gros câlin et deux minutes plus tard, tout était oublié. Avec Francesca c’était une toute autre paire de manche. La dispute s’éternisait et vu qu’aucun des deux ne souhaitaient céder en premier, il n’y avait aucune réconciliation possible. A force, j’avais fini par le convaincre que je me fichais royalement de bien m’entendre avec elle ou non mais je savais pertinemment au fond de moi-même que je me mentais. Cependant, j’étais bien trop fier et orgueilleux pour l’admettre à quiconque. Même si je me doutais bien que ma meilleure amie avait su voir en moi et ce depuis un bout de temps déjà. Par la suite, notre discussion s’orienta sur un terrain beaucoup plus dangereux pour elle que pour moi : Nos relations « amoureuses ». Alors que je débitais d’une voix allègre mes dernières nuits passées avec quelques charmantes demoiselles, je me mis à l’interroger. Eh bien oui, il n’y a pas de raison pour que cela n’aille pas dans les deux sens. Sauf que je n’avais pas prévu qu’elle s’embrouille toute seule dans ses explications. Il n’en fallait pas plus pour me mettre la puce à l’oreille comme quoi elle me cachait quelque chose sur sa vie. Ma curiosité étant plus qu’attisée, je repris de plus belle. Toutefois je lui pris la main pour bien lui faire comprendre que je ne la jugerais pas, peu importe ce qu’elle m’annoncerait. « Il s'appelle Callen, je l'ai rencontré en soirée il y a quelques semaines de ça et on a couché ensemble. » Jusque-là pas de quoi s’offusquer. Dans ma tête, j’essayais de visualiser qui pouvait être ce Callen. A première vue, il ne faisait pas parti de l’élite car je ne me souvenais pas d’avoir vu un jour un Callen chez les Epsilon. Donc forcément, pour moi il n’avait pas d’intérêt. Un léger « hmm » fut ma seule réponse et j’attendis la suite de l’histoire. Ce qui ne tarda pas. Et ce que Stasya me raconta, ne me fit franchement pas plaisir. C’était même tout le contraire. Mes sourcils se froncèrent et mes yeux se plissèrent et ils se réduisirent à deux fentes comme ceux d’un félin. « Il t’a traité de quoi ?! » Ma voix n’était plus qu’un grondement. Cet espèce d’avorton avait osé insulter ma meilleure amie. Sans m’en rendre compte, mes doigts se crispèrent sur la main de Stasya. J’allais le retrouver ce Callen et lui faire passer un sale quart d’heure, vous pouvez me croire sur parole. Mon regard se posa sur le visage de la sigma. Il était aisé de percevoir la gêne qui dessinait les traits de la jeune russe. Mon aversion pour l’autre garçon ne fit que s’accentuer. Je ne supporte pas de voir ma blonde à moi triste. « Donne-moi des infos sur ce Callen que j’aille lui dire ma façon de penser. » lançais-je presque innocemment. Bon, il ne fallait pas rêver : Stasya me connaissait par cœur alors il y avait peu de chance pour qu’elle me dise ce que je voulais savoir. Hochant la tête positivement, je poursuivis. « Je suis d’accord avec toi sur un point : Je n’ai pas du tout envie non plus que tu t’attaches à ce genre d’énergumène. » Bon, au moins, c’était clair. Pas de langue de bois entre nous.
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] - Page 2 EmptySam 28 Mai - 0:21

    Cela faisait un minimum de bien à Stasya de pouvoir se confier à Augusto car on va dire qu'elle en avait gros sur le cœur. De pouvoir parler de Callen à quelqu'un n'était pas évident mais pourtant elle ressentait un léger soulagement. Elle savait très bien que son meilleur ami n'allait pas apprécier ce qu'elle allait lui dire sur ce fameux russe et le comportement qu'il avait eu à son égard. Encore, elle ne lui avait pas dit la partie encore plus hard comme quoi après qu'elle lui ait fait son commentaire pas top sur leurs ébats, il l'avait laissé en plan dans une chambre, la porte grande ouverte alors qu'elle n'était qu'en sous-vêtements et qu'une fête était en train de se dérouler, envoyant trois mecs bourrés lui tenir compagnie. Là le jeune italien serait certainement partit comme une furie tout en exigeant de Stasya qu'elle lui donne sa confrérie et son numéro de chambre. Bien sûr, elle avait sût se sortir de cette affaire mais c'est vrai qu'elle avait eu un coup de flippe. La jolie blonde savait tout de même garder ce qu'il y avait à garder, elle n'avait pas envie que Callen se retrouve à la morgue à cause d'un excès de colère de la part de son meilleur ami. Elle ne savait vraiment pas comment elle pouvait être autant attaché à un mec qui s'était tant permis de choses avec elle, ce n'était pas son genre, et elle n'aimait pas ça. Cette relation enfin ce truc qu'elle avait avec ce type la perturbait déjà pas mal et donc elle savait qu'elle devait y mettre fin. Elle n'était même pas avec lui, qu'il lui faisait déjà tourné la tête et voir de toutes les couleurs, ce n'était pas bon. A en voir l'expression que 'Gusto portait sur son visage après lui avoir révéler de quoi il l'avait traité, il semblait bien remonté contre ce mec qu'il ne connaissait même pas, mais cela n'étonna pas la jeune russe qui connaissait bien le jeune homme. Elle le savait sanguin lorsque quelqu'un osait faire du mal à sa meilleure amie, c'était une preuve qu'il tenait à elle mais Stasya pourrait vraiment s'en passer car ça lui rendait plus difficile la tâche de lui parler puisqu'elle savait très bien qu'il allait vouloir régler ses comptes avec le type, et vus que s'il y a bien une chose qu'elle déteste, c'est la violence.. Elle baissa doucement sa tête se sentant encore plus salie lorsqu'il lui redemanda par réflexe comment il l'avait traité. La jolie blonde releva alors son regard en fronçant un peu ses sourcils à sa demande.Tu sais bien que j'aime pas quand tu te mêle de mes 'histoires', alors tu n'auras rien sur lui. Je suis assez grande pour me débrouiller toute seule à ce que je sache. Comme ça on aurait pas dis mais son côté indépendante faisait souvent surface, et pour le coup elle s'était un peu braqué contre son italien, sans vraiment s'en rendre compte mais elle n'avait jamais apprécié cette façon qu'il avait de faire, comme si elle ne pouvait pas régler ses affaires toute seule. Elle lui avait dit pour qu'il écoute, pas pour qu'il monte au front. La jolie blonde lui avait d'ailleurs lâché sa main, comme si elle était un peu vexée qu'il ne pense pas qu'elle ne puisse pas dire ses quatre vérités à Callen, alors qu'au fond elle savait que c'était parce qu'il tenait à elle. Elle écouta les dernières paroles de 'Gusto tout en regardant le plafond plutôt que lui, elle acquiesça d'un mince hochement de tête, au moins ils étaient d'accord sur un point, enfin en tout cas elle essayait de s'en persuader. Quelques minutes passèrent et un silence s'était installé entre les deux jeunes, installés côte à côte sur le lit de la jeune femme, elle se décida enfin à reprendre la parole pour changer de sujet et surtout avoir une meilleure ambiance entre eux deux. Avec ta fiancée, ça se passe bien? Lui demanda t-elle toujours les yeux rivés vers le plafond essayant de lui poser cette question d'une voix neutre mais lorsqu'elle lui jeta un regard, elle ne put s'empêcher de finalement esquisser un p'tit sourire amusé sur le coin de ses lèvres. C'est vrai que la situation dans laquelle il se trouvait avec Stiyzanna l'amusait bien..
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] - Page 2 EmptyLun 6 Juin - 10:23



    L’un de mes professeurs de lycée répétait souvent et avec une conviction quasi inébranlable que « L'amour ne commence ni ne finit comme nous le croyons. L'amour est une bataille, l'amour est une guerre, l'amour grandit. » Une question ma taraudait à présent l’esprit : Ma meilleure amie était-elle en train de menait cette bataille qui la conduirait vers monts et merveilles et qui lui ferait voir la vie en rose ? Pour le moment, je ne préférais pas savoir la réponse. Sans doute avais-je un peu peur que cette fameuse réponse soit positive. Une telle éventualité me sonnait malgré moi parce que Stasya et moi avions toujours été l’un avec l’autre. Il n’y avait aucune autre « pièce rapportée » qui venait se mettre en travers de notre chemin. Et pourtant aujourd’hui lorsque je la regardais pensive, j’avais cette mauvaise intuition qui me criait intérieurement que bientôt une pièce rapportée, une tiers personne allait faire son entrée dans sa vie et indirectement dans la mienne également. Dire que j’étais ravi aurait été un pur mensonge. Un brin de jalousie chez le grand Augusto Pelizza Da Volpedo ? Oui c’est en effet possible, je suis un peu possessif sur les bords. Mais je suis bien trop fier et orgueilleux pour l’avouer, ne serait-ce qu’à demi-mots. « Tu sais bien que j'aime pas quand tu te mêle de mes 'histoires', alors tu n'auras rien sur lui. Je suis assez grande pour me débrouiller toute seule à ce que je sache. » Ne pas me mêler de ses affaires. Autant me demander directement de devenir un abbé pierre en puissance et d’aimer mon prochain. Je n’allais pas me plier aux directives de ma meilleure amie. J’allais retrouver ce Callen coûte que coûte et je lui ferais comprendre que l’on ne s’attaque pas à Stasya Krasnov sans en subir par la suite les conséquences qui en découlent. Je veux bien admettre que là j’agis comme un être surprotecteur et je dois passer pour le roi des cons. D’accord, la blondinette à vingt ans et elle fait ce qu’elle veut de sa vie. Je ne m’étais pratiquement jamais interposé dans ses relations précédentes parce que jugeais que mon comportement était loin d’être irréprochable. Je ne lui jetais donc pas la pierre, elle faisait ce qu’elle voulait et elle ramenait le garçon qui lui plaisait dans son lit. Or le garçon en question avait pour le moins bafoué son honneur et son intégrité … Et c’est une chose qui m’horripile. J’avais même du mal à concevoir l’idée que Stasya ne souhaite pas se venger de cet affront. D’habitude, elle avait plus de caractère que cela. Ou alors, elle s’était adoucie sans que je ne m’en aperçoive. Après tout, c’est possible car ces derniers temps nous n’étions pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre ensembles. Chacun menait sa propre vie et la racontait à l’autre dès qu’il en avait l’occasion. Je lui répondis le regard rivé au plafond avec un air sérieux gravé sur le visage. « S’il ne t’avait pas insulté, je serai resté en dehors mais là tu me demandes un trop grand effort. » Je ne la prenais pas en traître. Je venais presque de lui dire que même sans son aide, je parviendrai à avoir les informations que je voulais au sujet de son Callen. L’avantage d’avoir énormément de relations c’est qu’un jour ou l’autre, elles nous servent. Et je comptais mettre en place mes recherches dès le lendemain de cette soirée. Bien entendu finement de manière à ce que Stasya pense que j’ai laissé tomber. Un léger coup d’œil vers elle, m’apprit qu’elle fixait elle aussi le plafond et elle abordait une mine contrariée. D’ailleurs, sa main qui était accrochée à la mienne depuis quelques minutes déjà s’enleva. Je ne fis aucun commentaire mais mes lèvres se pincèrent. Bon sang, ce qu’elle pouvait être énervante parfois à jouer les susceptibles comme ça. Ah, on critique les italiens avec leur sale caractère mais les russes ne sont vraiment pas mieux. Déterminé à ne pas faire le premier pas vers une possible « réconciliation » je laissais avec bienveillance un silence plutôt froid nous entourer. Je n’avais pas grand-chose à me reprocher si ce n’est le fait de vouloir son bonheur alors je ne voyais pas trop en quoi je devais me rabaisser en m’excusant. Les secondes s’écoulèrent lentement et finalement ce fut la sigma qui reprit la parole en premier. Sa question me fit rouler des yeux. Bravo, très bonne tentative pour changer radicalement de sujet. « Comme si tu ne savais pas de quoi il en retourne entre Sti’ et moi. » Stasya était l’une des seules à savoir que toute cette histoire de fiançailles n’était qu’une vaste mascarade scrupuleusement organisée par nos deux familles – surtout nos mères – respectives. Pour elles nous étions le futur couple en vogue des trente prochaines années. Elles s’acharnaient à nous voir heureux et comblés d’amour et récemment, les Duma et les Pelizza Da Volpedo nous avait rendu une petite visite surprise. Autant vous dire que la surprise était bel et bien au rendez-vous mais il n’y avait aucune trace de bonheur. Je tournais mon visage vers celui de ma meilleure amie et j’aperçus qu’elle s’amusait de me voir dans cette panade. « Arrête de sourire pour te foutre de moi, ce n’est pas drôle. » Affirmais-je limite boudeur comme un gamin. C’est vrai quoi, se réjouir du malheur des autres d’accord mais se réjouir du sort qui s’acharne sur moi, là non, il n’en est pas question. Laissant échapper un soupir, je me suis enfin décidé à répondre correctement à son interrogation. « Eh bien, sache que la dernière trouvaille de nos parents a été de nous acheter l’une des villas les plus chères de tout San Francisco afin que nous puissions roucouler en toute tranquillité. » Beurk, roucouler … rien qu’à l’évocation de ce mot, je sentais la nausée poindre le bout de son nez. « En compensation, j’ai réussi à faire reculer le mariage qu’ils veulent orchestrer. » C’est déjà un bon début non ? Avec Stiyzanna, nous n’avions plus qu’à trouver une bonne alternative pour rompre au plus vite.
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] - Page 2 EmptyDim 19 Juin - 3:14

    Stasya savait au fond d'elle qu'elle était injuste par rapport à Augusto. Lui dire de ne pas se mêler de ses affaires était un peu risible car c'était la première à se mêler des siennes. C'était un peu le rôle d'un meilleur ami surtout quand ils se connaissent comme eux, depuis qu'ils sont gamins. Mais la jeune russe pouvait être ainsi, avoir ce côté fier et indépendant qui prenait le dessus et qui lui faisait se braquer. Elle n'avait aucune envie qu'il prenne mal ce qu'elle venait de lui dire mais en même temps elle venait de jeter un froid entre eux, qui s'était confirmé lorsqu'elle lui avait lâché sa main. Cette fille était pas possible quand elle s'y mettait, combien de filles rêveraient d'avoir un mec protecteur comme 'Gusto à leur côté? Et mademoiselle faisait la difficile, non elle ne voulait pas qu'il aille trouver Callen, c'était une des première à être contre la violence et un des première à proclamer son goût pour son indépendance qui n'était finalement pas total puisqu'elle était totalement dépendante à l'argent de ses parents qui lui payaient ses études à Berkeley, enfin..ouai, tout est relatif. La jolie blonde esquissa un regard vers son meilleur ami lorsqu'il vint lui faire sa prochaine remarque d'un ton dés plus sérieux. Elle baissa alors les yeux sans rien dire. Elle ne pouvait lui en vouloir, il ne voulait que son bien. Il avait toujours été là pour elle, et elle lui en était reconnaissante. Ses paroles lui refirent penser à ce que lui avait dit Callen, comment il avait pu la traiter. Elle s'en voulait elle-même de ressentir encore cet attachement pour lui après tout ce qu'il avait pu lui envoyer à la figure. Elle se trouvait faible pour le coup, elle n'aimait pas ça, elle voudrait pouvoir rayer ce mec de sa vie mais..voila, il y a toujours ce 'mais' qui se met en travers de sa route. Il a quelque chose de spécial, ce lien entre eux est spécial, elle lui en veut sans vraiment le vouloir, c'est compliqué. Elle savait qu'elle ferait mieux de fuir ce mec comme la peste mais elle était attirée par lui comme un aimant. Peut être que 'Gusto serait finalement sa parole, elle espérait juste qu'il n'en vienne pas aux mains. La situation reste sous 'tension' durant quelques minutes mais la jeune femme n'ayant aucune envie que cela dure, elle rangea son mauvais caractère de côté et se décida à reprendre la parole tout en changeant de sujet car s'ils restaient sur celui-ci, elle savait que ça risquait de finir par un italien qui passe la porte plus tôt que prévu. Stasya eut donc la brillante idée de l'interroger à son tour, lui demandant comment ça se passait avec sa fiancée, finissant par reprendre un peu de sa bonne humeur, oui parce qu'elle ne pouvait s'empêcher de s'amuser de la situation dans laquelle se trouvait 'Gusto' & Stiyzanna. Okay ce n'était pas sympa de sa part, mais ce n'est pas parce que sa situation l'amusait doucement qu'elle n'était pas là pour lui, il le savait, enfin elle l'espérait en tout cas. La jeune femme ne put retenir un léger soupir amusé à sa première réflexion. Oui, elle faisait partie des mise en secret, en même temps connaissant bien les deux personnes concernaient, il ne pouvait en être autrement. Elle esquissa alors une p'tite moue toute penaude à sa prochaine remarque et à son expression de gamin boudeur. Oh mon chou, je vais essayer de me retenir, promis. Lui fit-elle en lui envoyant un p'tit baiser avant d'esquisser un p'tit sourire qu'elle ne pouvait plus longtemps retenir, allez elle essayerait de garder son sérieux face à son problème, qui tout de même était de taille. Elle s'était tournée sur le côté pour l'écouter parler et n'en perdre une miette, car oui c'était intéressante, elle se croyait dans un soap américain, enfin là c'était plutôt italiano-russe. Elle releva un sourcil lorsqu'il lui parla de la villa, trouvant cela plutôt intéressant, écoutant sa fin. Bon bin c'est une bonne chose, dis toi qu'il te reste encore quelques mois pour profiter de ton célibat! Lui déclara t-elle dans un soupir en lui mettant deux p'tites tapes sur son torse. Oui, oops elle le taquinait encore mais son moment sérieux n'allait pas tarder, fallait pas lui en vouloir, elle était fatiguée. Tu sais, j'ai réfléchi à ton histoire quand j'ai eu du temps, car oui ça me préoccupe tout de même un peu, et j'en suis venu à la conclusion qu'il fallait que tu te trouve une fille pour qui ça ferait 'boom boom' tu vois lui tapotant son cœur et qui soit un aussi bon parti que Sti', voir plus. Donc il faut que tu te mette en chasse car les mois sont comptés. Je peux t'aider en te faisant une liste sur tes 'potentiels' sur Berkeley. Lui déclara t-elle tout en finissant par hocher légèrement des épaules. Okay son idée était pourri mais en même temps quelle solution il y avait à son problème? Il était bien dans la merde donc Stasya ne pouvait que trouver des solutions à la con, et puis avec un peu de chance ça pouvait arriver.. Sinon..tu fais en sorte que la famille Duma soit déçu par toi, qu'elle finisse par moins te considérer. Lui fit-elle comme autre option qu'elle avait pensé. C'est vrai que celle-ci était plus réalisable, après tout s'il commençait à mal se comporter devant eux peut être qu'ils finiraient par trouver un autre parti pour leur fille. La jeune russe se leva alors de son lit pour se diriger vers sa commode et sortir sa nuisette rose. Ouai elle comptait se mettre à l'aise, après tout, au départ elle comptait se coucher direct donc si 'Gusto la berçait avec ses histoires, ce serait pas pour la gêner. Elle commença à retirer son haut, ne se gênant pas de la présence de l'italien, car il n'y en avait pas à avoir..
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] - Page 2 EmptyVen 8 Juil - 12:28



    Ma meilleure amie était au plus mal. Plus je l’observais et plus je le percevais. Remarque, ce n’est pas bien compliqué, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Dieu comme je détestais me sentir impuissant lorsqu’une situation la touchait. J’avais l’impression de ne servir à rien et d’être un mauvais ami pour elle. Stasya était l’une – pour ne pas dire la seule – personne à laquelle j’attachais une importance aussi grande qu’à ma personne c’est pour dire. J’ai tenté de la convaincre qu’il fallait absolument que j’aille parler à son Callen mais c’est à ce moment que la conversation dégénéra entre nous. C’est fou ça quand même. Elle est une véritable tête de mule celle-là. C’était mon droit de vouloir la protéger des sales types qui souhaitaient lui faire du mal. Je suis plutôt bien placer pour savoir que les hommes ne sont pas vraiment pas tendres et qu’ils n’hésitent pas à piétiner le cœur de jeunes filles en fleur juste pour leur bon plaisir. Je compris que cette conversation était sans issue. Chacun campait sur ses positions et aucun n’était prêt à faire des concessions pour l’autre. Il valait mieux partir sur un terrain moins glissant. Plus facile à dire qu’à faire. Un silence pour le moins glacial s’était instauré et mauvais perdant que j’étais, je n’allais certainement pas faire le premier pas pour le rompre. Mauvais caractère Pelizza Da Volpedo, mauvais caractère. Ceci dit, ce n’est pas une grande découverte. Emmuré dans un mutisme quasi parfait, j’attendais que Stasya se décide à parler. Et c’est ce qu’elle fit. Bon la discussion qui allait suivre ne m’enchantait guère mais elle était curieuse et voulait tout savoir. Je lui devais bien ça, car j’avais joué le curieux un instant auparavant également. Je répétais vaguement agacé « Mon chou … tssss » foutage de gueule du jour, bonjour. En effet la sigma se délectait de mon histoire de mariage avec Stiyzanna. Elle savait pertinemment que jamais ô grand jamais, on ne me mettrait la coude au cou. Toutefois, elle s’amusait en me provoquant dès qu’elle le pouvait. On peut dire qu’elle avait un sens de l’amitié bien à elle. J’écoutais ses propositions pour m’aider et je la laissais me présentes les choses sous son point de vue. « C’est gentil de te préoccuper de mon futur qui s’annonce plutôt terne si jamais je dois réellement me marier mais … » Comment lui dire sans paraître insensible que je n’étais pas du tout du genre à m’attacher à une fille et encore moins pour une durée indéterminée ? Pas facile de dire cela, même à votre meilleure amie. Après tout, avant d’être ma meilleure amie, Stasya était avant tout une femme et tout le monde sait que les filles adorent les hommes qui se la jouent sensibles et compréhensifs. Je risquais fortement de casser le mythe du mec bien sous tous rapports. Laissant un instant s’écouler, je repris en lui affirmant simplement « Tout ce blabla sur le boum boum que l’on ressent en voyant une fille … Cela me passe un peu par-dessus la tête. Je ne crois pas à ce genre de sentiment. » Bravo mon gars, tout en finesse comme d’habitude. M’enfin, la blondinette me connaissait assez bien pour savoir que tout ce qui concernait l’engagement, l’affection et compagnie n’était vraiment pas ma tasse de thé. Je fuyais même ces mots comme la peste. Pourtant, je me devais d’admettre qu’elle avait raison de A à Z. La fin de sa phrase me fit sourire. Trouver un meilleur parti que Sti’ pour mes parents. L’affaire se corsait dangereusement car les Duma étaient tout puissants en Russie et en Europe, on connaissait leur nom également. Pas facile d’égaler cette famille niveau célébrité et renommé. Taquin, je me suis penché vers Stasya pour lui murmurer ironiquement « Un meilleur parti … tu veux te marier avec moi ? » Bien entendu, je plaisantais sur toute la ligne. J’avais beau aimer cette fille plus que n’importe quelle autre, il était hors de question qu’un jour elle et moi soyons plus que des amis. C’était juste … Impossible. « Parfait, fais-moi toute une liste si cela te fait plaisir. Mais crois-moi : Aucune d’entre elle ne fera battre mon petit cœur de célibataire endurci. » La véritable question était : Avais-je un cœur ? Au premier abord, la réponse était oui mais je n’avais jamais montré la moindre affection ne serait-ce qu’envers ma famille alors je commençais sérieusement à douter que je puisse aimer réellement quelqu’un. Puis, faut bien avouer que je ne faisais pas d’effort non plus pour avoir une relation stable d’une quelconque manière que cela soit. Les filles pour une nuit sont tellement plus faciles à manier. Pas la peine de leur faire de grand discours enflammé, le lendemain elles ne font déjà plus parti de ma vie. C’est cet avantage qui constitue toute la différence : entre les chaînes que représentent une relation sérieuse et la liberté qu’offre le célibat, il faudrait être bien stupide pour s’enfermer avec une seule personne. La seconde hypothèse qu’émit la jeune sigma paraissait beaucoup plus plausible mais là encore, un problème de taille était à soulever. « Figure-toi que j’ai pensé à cette solution radicale aussi. Il y a cependant un inconvénient. Stiyzanna n’est pas forcément très aimée de sa mère. Ce qui fait que maman Duma est du genre à ne rien me reprocher. Je peux arriver demain et lui dire que j’ai tué quelqu’un la veille, elle me trouvera une circonstance atténuante. » Stricte vérité en plus. Sans le vouloir Sti’ me mettait des bâtons dans les roues. Sa relation conflictuelle avec sa mère ne m’aidait aucunement. Au contraire, cela avait pour effet d’aggraver plus notre cas qu’autre chose. Quoi qu’il en soit, je ne pouvais me permettre aucun commentaire car du côté de maman Pelizza Da Volpedo c’était l’inverse. Tout ce que disait Stiyzanna était parole d’évangile tandis que moi, son propre fils, j’étais le judas de la famille. Pour dire les choses plus rapidement : nous sommes dans un sale pétrin. La seule qui pouvait décemment nous sauver était Stiyzanna. Mais pour cela, elle devrait s’opposer à ses parents. Même si elle ne me disait rien, j’avais rapidement compris qu’elle était attirée par Estevan La Tour Dubois. Il y a des signes qui ne trompent pas et de plus, le delta était un ami proche donc j’arrivais à les cerner tous les deux avec leur bal de « je ne t’aime pas mais tu ne t’approches pas de quelqu’un sinon je mords ». Si jamais je jouais l’agence matrimoniale entre ces deux-là, il y avait peut-être matière à en tirer quelque chose de positif. Et par conséquence, le pacte qui perdurait depuis des mois entre les Duma et les Pelizza Da Volpedo se romprait tacitement. Pas mal du tout ton plan mon gars. Fier de moi, je suivais d’un regard distrait Stasya qui se levait pour aller se mettre en nuisette. « C’est un signe implicite pour me signifier que tu es fatiguée et que je dois déguerpir au plus vite ? » dis-je toujours allongé sur le lit, sans la moindre envie de bouger. J’étais plutôt bien installé et je ne voyais pas pourquoi il faudrait que j’y aille. Me levant, je me suis à mon tour déshabillé et moins de trente secondes plus tard, je me retrouvais en boxer devant ma meilleure amie. Pas de gêne entre nous, c’était ainsi depuis des années. Stasya était plus une sœur qu’autre chose, elle n’avait pas de souci à se faire. Mes intentions étaient tout ce qu’il y a de plus louables. Me faufilant entre les draps, je repris la parole. « Bon je suis prêt, viens dormir, tu es crevée. » Là encore, ce n’était que la pure vérité. Depuis mon arrivée, elle avait baillé plusieurs fois et je voyais déjà les reproches fuser si jamais elle n’avait pas son quota de sommeil par ma faute.
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] - Page 2 EmptyVen 29 Juil - 2:14

    Stasya savait comment agacer Augusto, il suffisait qu'elle lui donne des surnoms ridicules pour qu'il lui esquisse une grimace qui voudra tout dire. Elle aimait bien l'embêter même si c'était avec modération, elle savait plutôt bien doser de ce côté-là. Juste à l'instant, elle l'avait surnommé 'mon chou', c'était attendrissant après tout, non? Bon okay, elle y avait mis une pointe de moquerie de sa voix, peut être que du coup ça passait moins bien. En effet, ça passait beaucoup moins bien vus l'air agacé qu'il afficha sur son visage tout en répétant ses mots. Bon okay, elle se moquait un peu de lui mais rien de vraiment méchant, en même temps comment pourrait-elle devenir méchante avec lui? Elle était peut être tête de mule, elle en faisait peut être qu'à sa tête, mais la méchanceté elle n'en était pas vraiment fan. Là elle le taquinait juste un p'tit peu sur son histoire complexe avec Stiyzanna. Elle le plaignait au fond car elle savait très bien comment ça marchait ce genre de chose, les mariages arrangés par les parents pour que ça fasse le bonheur de leur compte en banque. Elle trouvait cela juste pathétique, et n'approuvait en aucun cas bien sûr. Heureusement pour elle, ses parents n'ont jamais eu l'idée de la renvoyer au pays pour qu'elle épouse un bon parti Russe, elle n'imaginerait même pas dans quel état d'esprit elle serait. Donc elle charriait un peu son italien préféré mais elle savait devenir sérieuse quand c'était le moment. Elle voulait l'aider et ne pas que l'enfoncer, elle savait qu'il supportait mal cette affaire donc il fallait qu'elle soit là pour lui. C'était ce que faisait les amis. La jolie blonde afficha une p'tite mine sceptique et en même temps désespérée par ce que venait de lui son meilleur ami. Il ne croyait pas au sentiment amoureux. Hum elle s'en serait doutée, mais elle pensait bien qu'un jour ou l'autre ça lui tomberait dessus. Il se demanderait peut être même ce que c'est. Tu as un vrai cœur de pierre, c'est désespérant mon cher. Lui fit-elle en le scrutant une seconde rapide du regard tout en haussant brièvement des sourcils pour appuyer ses paroles. Il savait que ce n'était pas méchant et puis ce n'est pas lui qui dirait le contraire puisque c'est lui qui venait de lui faire cette déclaration. La jeune russe avait essayé de lui trouver des idées, s'étant mise en mode plus sérieuse pour essayer d'aider 'Gusto à se dégager de cette histoire. Elle lui avait proposer l'idée du meilleur parti, mais elle savait très bien que ça serait difficile de trouver mieux que les Duma, leur réputation était juste impeccable. Stasya esquissa alors un p'tit éclat de rire à la proposition ironique du jeune homme, bien sûr qu'elle savait qu'il n'était pas sérieux, et encore heureux, il ne manquerait plus que ça! Désolée si je vais te faire de la peine, mais l'homme qui me passera la bague au doigt n'est pas encore né, je peux te l'assurer! Lui déclara t-elle en indépendante qu'elle était en lui accordant un ravissant sourire par la même occasion. C'est vrai que Stasya aimait se sentir libre de ses faits et gestes et ne se voyait pas, ou pas encore, être engagé à vie avec un homme. La jeune femme sortie son portable de la poche de son jean avant de marquer un mémo dans son agenda comme quoi elle devait faire la liste de toute les plus riches de Berkeley. Vous me direz, comment oublier une tâche aussi importante? Elle vous dira, sait-on jamais et puis, c'est une femme débordée qui pense la majorité du temps à elle et à sa danse donc le rappel est de mise. C'est tout en pianotant sur son écran tactile qu'elle dit à son meilleur ami. Je te trouverais la perle rare, belle, extrêmement riche, bonne réputation, et en plus de cela, qui te feras battre ton cœur de bronze! Lui déclara t-elle en lui adressant un p'tit regard ainsi qu'un sourire en coin de lèvre, l'air plus qu'optimiste à cette idée. Elle déposa alors son portable sur sa table de nuit lorsqu'elle eut finit. Bon okay, la tâche allait être genre mission impossible, mais Stasya avait de l'espoir. La jolie blonde lui proposa ensuite une autre solution, qu'elle ne trouvait pas si mal. Pourquoi ne ternissait-il pas son image pour que la famille Duma ne veuille plus de lui? Pour le coup, elle se trouvait plutôt bonne. C'est tout en allant commencer à se changer qu'elle écouta sa réponse qui finit par lui faire esquisser un soupir expressif.. Eh bien je crois qu'il va falloir compter que sur ma liste. On est mal barré! Enfin t'es mal barré! Rectifia t-elle en s'étant retourné vers lui alors qu'elle avait retiré son haut et qu'elle se retrouvait en soutien-gorge. La situation s'obscurcit vraiment pour lui et c'est vrai que là elle manquait d'idées en plus, mais ce qui est certain, c'est qu'elle ne manquerait pas d'y réfléchir plus amplement. Elle s'amusa alors des paroles du jeune homme, non ce n'était pas le signal pour qu'il parte..enfin à pars s'il ne voulait pas la voir dormir, car oui c'est ce qu'elle ferait à coup sûr dans quelques minutes. Cela faisait déjà une bonne demi-heure qu'elle était posée sur ce lit à bailler de temps en temps, et en se retenant parfois, mais là c'est vrai qu'il était difficile pour elle d'attendre plus longtemps. Du tout, du tout.. Dit-elle ironiquement avec un peu d'amusement dans le grain de sa voix. Continuant à se déshabiller sans aucune gêne, elle tourna un regard curieux vers son meilleur ami qui venait de se lever et qui faisait pareil. Elle esquissa alors un doux sourire sur ses lèvres tout en rangeant ses habits dans son armoire, se disant qu'il avait décidé de rester pour dormir, ça lui faisait vraiment plaisir. C'était loin d'être la première fois qu'ils dormaient ensemble et ça ne serait surement pas la dernière, il n’existait aucune gêne entre eux et c'était vraiment apaisant, ce n'est pas avec tous les garçons qu'on pouvait avoir un lien aussi fort sans ambiguïté. Passant sa nuisette, elle vint rejoindre son italien préféré sous les draps qui recouvraient son lit, venant naturellement se lover dans ses bras car elle le savait bien confortable et puis parce qu'elle avait besoin de sa dose 'Gusto, il lui avait manqué cette semaine. Ça me fait plaisir que tu restes dormir.. Dit-elle doucement tout en ayant déjà fermé ses yeux. On te sortira de cette histoire, je te laisserais pas tomber.. Continua t-elle l'air sincère mais aussi bien endormie et sur la fin ça se sentait qu'elle commençait à partir dans les bras de Morphée..
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] - Page 2 EmptyMar 2 Aoû - 19:47



    Il est vrai que c’est bel et bien l’agacement qui primait en ce moment avec le surnom que Stasya venait de me donner si gentiment. Apparemment ce genre de mots était plutôt un signe d’affection qu’autre chose. Personnellement je ne le prenais pas comme tel. Au contraire, à force d’entendre des mon cœur, mon amour, mon chou et autres petits mots doux, j’en étais venu à plaindre tous ceux qui se retrouvaient affubler d’un nom de la sorte. Appeler un homme mon chou … tout de suite, la virilité en prend un sérieux coup. Et s’il y a bien une chose que je ne permets sous aucun prétexte, c’est bien de remettre ma virilité en question. Ma meilleure amie n’était pas du genre à me faire un sale coup pareil, toutefois elle aimait beaucoup me taquiner par rapport à cela sachant pertinemment que j’avais tendance à partir au quart de tour. Après le sujet qui fâche à savoir « quand est-ce que tu mets la bague au doigt à Stiyzanna pour faire plaisir à papa et maman », c’était partie pour la démonstration publique d’affection. Décidément ce soir avec elle, j’en prenais sérieusement pour mon grade. Cependant, je n’arrivais pas à lui en vouloir plus de deux minutes consécutives. Après tout cette charmante tête blonde est l’une des personnes auxquelles je tiens le plus dans ce bas monde. Sa réflexion concernant mon cœur de pierre me laissa une fraction de seconde sans voix mais je partis dans un éclat de rire incontrôlable. Sa bouille mi affligée, mi désespérée par la situation m’amusait fortement. Dès qu’il s’agissait de parler sentiments, Stasya avait toujours cette tête totalement chagrinée. Mes réponses ne semblaient pas être satisfaisantes pour elle et elle ne se gênait pas pour me le montrer avec virulence. Qu’est-ce que je voulais que j’y fasse ? Ce n’est tout de même pas ma faute si l’amour n’est pas encore venu frapper à ma porte. Mon rire se calma peu à peu et je pus à mon tour répondre à sa jolie remarque. « Tu sais, je le vis bien … Pas la peine de te faire du souci pour moi. » Totalement vrai. Elle avait beau ne pas comprendre mon mode de vie, elle ne pouvait pas nier le fait que je ne me plaignais jamais de ma condition. En réalité, je ne vois pas pourquoi j’irai pleurnicher alors que j’avais tout pour être heureux. Par la suite, je fis quelque peu dévier le sujet vers une demande en mariage à ma meilleure amie. Le tout le plus ironiquement du monde bien sûr. Comme si nous allions terminer la fin de notre vie ensemble … non certainement pas. Sa réponse ne se fit pas attendre et je pris un air tristounet tout en plaçant ma main droite sur mon cœur. « Tu vois que tu ne veux pas m’aider. Mais je respecte ton choix de vouloir devenir une cougar. » Dis-je pour la taquiner. A ce moment, elle sortit son téléphone et tapa sur son écran pour noter quelque chose. Curieux comme pas possible, je me suis tordu le cou pour apercevoir qu’elle notait mon nom avec un « faire une liste » … Eh bien, on peut dire que ma petite blondinette prenait sa tâche très au sérieux et très à coeur. Beaucoup plus que moi qui n’avais pris sa phrase qu’au second degré. Je l’écoutais tout en fixant ses doigts qui bougeaient rapidement sur son iphone. Puis je lui tendis ma main droite. « Marché conclu ! Trouve-moi cette fameuse fille et tu auras le droit à une vénération éternelle. » J’étais déjà sûr et certain de gagner ce pari donc je ne me faisais pas de souci. La jolie russe pourrait passer des heures et des heures à faire cette fameuse qu’elle n’arriverait pas à trouver une fille qui correspondrait en tous points à mes goûts. M’enfin j’avais hâte de voir qui elle allait me sortir. A tous les coups, elle choisirait des filles que je qualifie de « bas peuple » loin, très loin de moi-même. Elle se leva pour aller se changer histoire de pouvoir se coucher au plus vite pendant que je lui exposais ma théorie sur maman Duma. Ce à quoi elle affirma que j’étais mal barré. Ce n’était pas le scoop du siècle, je le savais déjà. Le tout était de trouver une solution à ce problème. La liste n’en serait certainement pas une mais cela aurait le mérite de me divertir durant un temps. C’est alors que je pris conscience qu’il était sûrement l’heure pour moi de partir pour la laisser aller dans les bras de Morphée. Néanmoins, je n’étais pas le moins du monde pressé et cela se remarquait facilement car durant tout la séquence où Stasya se déshabilla, je ne pris pas la poudre d’escampette. C’est même l’inverse qui se produisit. J’ai enlevé mes vêtements à mon tour pour me retrouver un boxer, puis je me suis glissé sous les draps en attendant ma meilleure amie. Cela peut paraître glauque mais elle n’avait strictement rien à craindre avec moi. Et réciproquement. La sigma s’installa à son tour tout en me disant qu’elle était heureuse que je sois là. Plaisir ou pas, je restais dormir de toute manière. Je m’étais allongé depuis trop longtemps sur son lit pour avoir envie de bouger d’un pouce afin de partir. Stasya était bonne pour me supporter durant les prochaines heures. Sa tête était nichée au creux de mon épaule et du bout des doigts, j’ai déplacé une mèche de ses cheveux qui étaient venue me chatouiller le bout du nez. « Ça me fait plaisir aussi. » répondis-je en collant mon front près du sien. Sa phrase suivante me fit doucement sourire. Elle avait la certitude de pouvoir me sortir de cette histoire au plus vite. Même si j’en doutais fortement, je la laissais y croire, ne souhaitant pas entamer un nouveau débat surtout qu’à présent, Stasya avait les yeux fermés et elle paraissait prête à partir dans le pays des rêves. Mon deuxième bras vint se placer sur elle et c’est dans cette étreinte protectrice que nous nous sommes endormis.
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