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Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto]

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MessageSujet: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] EmptyLun 7 Mar - 0:02

    Nous arrivions peu à peu à la fin de la semaine, il ne restait plus que deux jours et nous entamions le week end. Stasya n'avait qu'une hâte, c'était de finir cette semaine qui pour elle semblait une éternité. En effet, elle avait plutôt mal débuté car ayant un peu trop fait la fête le week end, sa meilleure amie, Lorena, l'ayant trimballé à droite et à gauche, et finissant à chaque fois avec un mec différent, elle n'avait trop eu le temps de se reposer car elle n'aimait pas dormir la journée. Oui chiante en plus de cela. Le lundi avait été genre horrible pour elle alors que c'était une grosse journée où sa matinée était rempli de cours pratique de danse classique. Sa professeur, la voyant moins performante qu'à l'habitude, lui avait fait refaire plusieurs fois des enchainements devant tout le monde, elle était ressortie de ce cours épuisé. Sa semaine avait mal commencé, et quand une semaine débute mal en général ça se poursuit sur le même ton. Et ce fut le cas car elle n'arriva pas à rattraper son sommeil en retard, c'était la semaine où elle était dans le collimateur de ses professeurs, et ce n'était pas vraiment réjouissant surtout pour une fille qui met en général toute son âme dans ce qu'elle fait, la danse. C'est pourquoi, ne voulant rien relâcher, toute la semaine elle s'entraina après les heures de cours, ne trouvant jamais parfait les pas qu'elle exécutait, c'était une grande insatisfaite. On n'avait donc pas entendu parler d'elle cette semaine, dés qu'elle rentrait le soir dans sa confrérie c'était pour directement se coucher. Ses amis les plus proches seront très certainement qu'elle n'a pas le temps de leur envoyer de signe de vie, et lui en voudront certainement pas, après tout c'était son futur qui était mis en jeu durant ses années d'université, elle mettait juste toutes les chances de son côté pour vivre un jour de sa passion, de son rêve. Encore aujourd'hui, elle essaya de donner le meilleur de soit, et fut soulagée de ne pas avoir été interpelé par sa prof' de danse classique, cela prouvait qu'elle était satisfaite de ce qu'elle faisait. Nous étions jeudi, et sa semaine commençait un peu à s'éclairer. Ce n'est pourtant pas pour autant qu'elle relâcha la pression, allant s'entrainer dans une salle à la fin des cours. Enclenchant la musique classique, elle se mit à danser, à répéter les enchainements, les pas qu'ils avaient revu durant toute cette semaine. Au bout de quelques heures, elle dût se stopper, les pieds ne suivant plus. En effet, quand elle enleva ses ballerines, elle put, non sans surprise, voir que ses pieds n'étaient pas en bon état, elle dût mettre un pansement à chaque orteil. Elle avait l'habitude, faire des pointes à répétition faisait beaucoup souffrir, mais avec du repos ce soir, ça irait mieux pour le lendemain. Stasya regagna sa confrérie et alla directement se prendre une douche avant d'aller manger un morceau dans la salle commune. Elle ne fut pas vraiment bavarde, son coloc', Landon, l'avait pourtant titillé quelques fois mais elle eut peu de réaction. Après avoir mangé sa salade et un yaourt, elle regagna sa chambre, son coloc' lui annonçant qu'il partait pour la soirée, comme souvent. Elle espérait juste une chose, qu'il ne fasse pas tout un boucan quand il rentrerait sinon elle commettrait à coup sûr un meurtre cette fois! Une fois sa chambre regagnée, elle eut la motivation juste de retirer ses chaussures avant de se laisser tomber sur son lit. Il était tôt encore mais quand on fait ses journées, on comprend mieux qu'elle soit fatiguée le soir. Elle était allongée sur le ventre habillée de son slim gris et d'un débardeur rose pale, et ne bougeait plus, ça faisait du bien..
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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] EmptyMer 9 Mar - 14:57


    Allongé sur mon grand lit, je zappais sans grande conviction à la recherche d’un programme qui pourrait un tant soit peu me divertir. Ces derniers temps à la villa, ce n’était pas les grandes réjouissances. Estevan avait plus au moins emménagé pour prendre soin de Constance, Manon papillonnait de droite à gauche et je ne la voyais pratiquement plus. Quant à Edward … Alors lui depuis qu’il était revenu de Paris amoureux, il ne cessait de roucouler avec son alpha. Cela en était presque désolant tellement c’était mièvre. Les images qui émanaient de la télévision ne m’inspiraient pas et après un bon quart d’heure, je me décidais enfin à l’éteindre. Avoir le câble et les centaines de chaînes qui vont avec c’est sympa mais si les émissions sont assommantes et ennuyeuses à souhait, cela ne sert pas à grand-chose. Tourner en rond un jeudi soir comme un lion tourne dans sa cage ne me plaisait guère. Un coup d’œil vers mon bureau m’apprit que la tonne de bouquins de philosophie que j’avais éparpillée depuis trois jours déjà m’attendait toujours. Or, il n’était pas question que je me plonge dedans. Il était bien rare de me voir aussi peu enclin à faire quoi que ce soit et pourtant ce soir c’était bel et bien le cas. Descendant jusqu’au séjour, je m’aperçus qu’il n’y avait pas le moindre bruit dans la maison. Pas une seule lumière ne filtrait … Il fallait que je me rende à l’évidence. La maison était vide. A moins que mes colocataires ne se couchent comme les poules, ce qui était plus qu’improbable. Les clés de mon cabriolet étaient accrochées sur le mur du couloir de l’entrée. Mu par une inspiration soudaine, je les saisis avant de claquer la porte d’entrée. Une fois dedans je mis le moteur en route. Je ne savais pas du tout où je voulais me rendre mais au final, j’ai atterri à Berkeley. Le campus ne semblait pas particulièrement actif et c’est les mains dans les poches, la mine morose que j’ai rapidement traversé les parcs de l’université. Mon but final ? La maison de la confrérie des oranges c’est-à-dire des sigma. C’était peut-être bien l’une des premières fois de ma vie que j’allais pénétrer dans ce lieu. D’habitude je me contentais de faire un saut dans la demeure royale des Epsilon. J’avais un rang à tenir et je ne me mêlais que rarement à ceux que j’appelle familièrement le bas peuple. Cependant ce soir, je comptais bien faire une exception parce que dans cette confrérie assez banale en soi, vivait ma meilleure amie : Stasya Krasnov. Sa famille était bientôt aussi riche que les Pelizza Da Volpedo alors je n’avais pas compris son choix quand elle formulé son vœux d’entrer chez les Sigma, plutôt que les maîtres de Berkeley. Enfin, je ne lui en tenais pas rigueur, tout est une affaire de goût.

    J’atteins facilement la confrérie de mon amie. La difficulté survint au moment où je dus me diriger à travers les divers étages et couloirs. N’étant jamais venu ici auparavant, je ne savais pas du tout où elle pouvait bien se trouver. Stasya m’en avait sûrement touché un mot lors de son emménagement mais j’avais certainement jugé que ce détail n’avait pas d’importance pour moi et mon cerveau n’avait pas cru bon de le retenir. Ce soir, je me retrouvais comme un couillon au milieu d’étudiants que je ne connaissais pas, perdu comme un nouvel arrivant. Bravo mon garçon. Je dus ravaler ma fierté -ce qu’il ne faut pas faire pour voir sa meilleure amie, je vous jure !- et apostropher un gars aux cheveux mi longs qui passait à mes côtés. Il me donna un numéro de chambre et après il repartit. Un numéro et démerde-toi Gusto. Je me suis mis à errer tout en regardant de temps à autre à gauche et à droite afin de trouver la dite chambre. Au bout d’une bonne dizaine de minutes, mes recherches se montrèrent fructueuses. Pas embarrassé, j’ouvris la porte en grand et je vis Stasya allongée sur son lit à plat ventre. « Je pensais que tu étais morte. » Belle entrée en matière. Refermant la porte derrière moi, je me suis autorisé à un léger rictus ironique avant de hausser les épaules en un geste empreint de fatalisme. « Apparemment non. Tu m’as juste oublié durant cette semaine. » Dis-je en levant les yeux au ciel. Les grands tragédiens peuvent aller se rhabiller, Augusto Pelizza Da Volpedo est dans la place. Un véritable don. J’en faisais des tonnes, juste pour le côté théâtral de l’instant. Toutefois Stasya me connaissait assez pour savoir qu’il ne fallait pas prendre toutes mes paroles au pied de la lettre. Un peu de second degré n’a jamais tué personne. M’approchant de son lit, je me suis laissé tomber sur ce dernier tout en essayant de grappiller un peu plus de place que ce qu’elle m’avait laissé. Dans ce genre incruste, j’étais le roi. Elle sur le ventre, moi sur le dos … Nous représentions un peu le yin et le yang. « Et à part le fait de ressembler à une véritable loque un jeudi soir, qu’as-tu à raconter à ton Gusto chéri ? » L’art et la manière d’entamer la conversation. Pas forcément subtilement mais au moins, elle ne pourrait pas me reprocher d’être venu dans sa chambre parce que je voulais squatter son lit. Non parfois, je m’intéresse aux autres et à leur vie. Parfois j’ai dit.

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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] EmptyDim 13 Mar - 0:20

    Stasya était allongée sur son lit, la tête à moitié dans son coussin, elle ne bougeait plus, on aurait presque dit qu'elle était tombée raide morte. Non, je vous rassure ce n'est pas pour aujourd'hui, elle comptait faire son emmerdeuse pour encore quelques années. Mais bon des fois la fatigue prenait le pas sur le reste et cela lui faisait le plus grand bien de se retrouver sur son lit à ne plus bouger, elle pouvait enfin souffler et faire reposer chaque partie de son corps qui était bien courbaturé. Elle avait fermé les yeux et se laissait juste bercée par ses propres respirations qui se faisaient discrètes. Elle était contente de pouvoir avoir ce moment paisible, seule dans sa chambre, sans que son colocataire ne vienne la perturber ou autre. Bon vous me direz qu'elle a déjà assez fait la solitaire depuis le début de la semaine, mais 'Sya pouvait être comme ça, elle faisait passée sa danse classique avant son côté sociale. En effet, dans sa filière, c'est plutôt la compétition, chacune ou chacun veut être le meilleur, celui qui sort du lot pour avoir la plus grande chance d'intégrer une compagnie à sa sortie de la faculté. Stasya était une compétitrice, une acharnée et donc la jouait souvent solo que ça soit dans les cours pratiques ou dans les cours théoriques. Elle pouvait se mettre en retrait dans les cours théoriques pour mieux écouter comme elle pouvait se mettre en avant dans les cours pratique pour mieux attirer l'œil du professeur. Elle savait jonglé et pour l'instant cela marchait bien. Cette semaine avait été difficile, elle avait dut mettre de côté ses amis, auxquels elle n'avait donné aucune nouvelle, mais elle savait que si ils la connaissaient bien, ils sauraient qu'elle devait être prise par la danse. Quand on parle d'ami, quelqu'un vint ouvrir la porte de sa chambre d'un seul coup avant qu'une voix s'élève, cela lui fit instantanément ouvrir les yeux. Elle n'eut pas besoin de tourner la tête pour savoir de qui il s'agissait: son italien, Augusto, encore en train de faire son dramaturge celui-là! La jeune femme prit la peine de tourner sa tête vers lui alors qu'il se dirigeait vers elle après avoir refermé la porte derrière lui.. Oui voilà, je voulais faire une pause 'Gusto. Lui déclara t-elle doucement avant de reposer à plat sa tête sur son coussin, elle avait dit cela naturellement mais avec une p'tite pointe d'ironie qu'il saurait déceler. Second degré, elle le suivait. A réfléchir, elle était plutôt étonné de trouver son meilleur ami dans sa chambre, chambre qui se trouvait chez les Sigma, Sigma nommés le 'bas peuple' par Augusto.. Eh bien, il était malade ou quoi? Elle lui avait tant manqué que ça pour qu'il mette les pieds ici? Elle haussa brièvement des sourcils à cette pensée alors qu'elle avait refermé les yeux, elle lui en toucherait un mot très vite. Le jeune homme vint alors s'incruster sur son lit, la faisant ainsi décaler -chose difficile- pour qu'il ait plus de place. Une fois qu'il fut bien installé, lui allongé sur le dos, il entama la conversation entre eux deux. Elle était plutôt contente de le voir, même si elle se serait passée du fait qu'il la traite de 'loque', enfin bon c'était 'Gusto, ça lui passait au dessus de la tête depuis le temps. La loque t'emmerde mon beau. Lui fit-elle doucement en finissant par ouvrir ses yeux, lui adressant un p'tit sourire malicieux avant de poser une main sur son torse, s'appuyant alors doucement sur celui-ci pour alors se hisser un peu sur lui et lui déposer un baiser sur la joue, avant de reprendre sa place initiale, finissant par se tourner sur le dos. J'ai pas arrêté cette semaine, ma prof' de danse m'a cassé dés lundi, donc j'ai essayé de me rattraper. Lorena m'a trop fait sortir ce week-end, j'étais cassé. Enfin bon, je vais pas t'ennuyer avec mes histoires, surtout que je me suis bien reprise en main. Fit-elle en esquissant un fier sourire sur sa fin avant de se redresser un peu sur les coudes et de tourner la tête vers 'Gusto.. Bon alors, qu'elle est la dernière conquête de mon italien préféré? Lui demanda t-elle en esquissant un air malicieux sur son visage, son regard clair posé sur lui. Oui, elle s'amusait bien à entendre le jeune homme parlait de ses conquêtes, surtout elle aimait bien savoir qu'elle fille avait pu se laisser embobiné par le beau parleur qu'était son meilleur ami..
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] EmptyJeu 31 Mar - 19:09



    Les Krasnov et les Pelizza Da Volpedo se connaissent depuis des années, pour ne pas dire des générations. Quand on a deux familles européennes telles que ces deux-là, il est impossible de ne pas entretenir une relation quelconque. Nos parents respectifs se sont rencontrés lors de galas de charité organisés par et pour le gratin des puissances européennes. Quelques semaines plus tard, je voyais pour la première fois Stasya. Nos pères voulaient parler affaire et nos mères avaient dans l’idée d’aller faire une excursion à Paris, capitale de la France mais surtout de la mode pour refaire toute une partie de leur garde-robe. Et les enfants dans tout ça ? Eh bien qu’ils se débrouillent tout seuls pour s’occuper. Mon frère et ma sœur étant absents, c’est à moi qu’avait incombé la tâche de me coltiner la petite fille blonde aux grands yeux clairs. Par pur esprit de rébellion et de contradiction, j’avais tout d’abord refusé tout bonnement de jouer les nounous. Oui je n’avais que cinq ou six ans et pourtant, mon caractère s’affirmait déjà. Cependant, j’avais été conquis par Stasya et ses grandes manies de russe. Les années se sont écoulées et aujourd’hui encore, elle était l’une des seules -pour ne pas dire la seule- qui savait comment me dompter. C’est ce qui lui vaut d’ailleurs son statut de meilleure amie. C’était à la fois amusant et terriblement frustrant de constater qu’une personne pouvait avoir autant de poids. Par chance, elle n’est pas du genre à jouer de son statut pour obtenir tout et n’importe quoi de moi. Elle sait pertinemment que de toute manière cela ne servirait pas à grand-chose. Je ne suis pas le genre de mec qui se laisse faire, ni qui aime que l’on lui dicte sa conduite. Ma blondie avait toujours respecté cela et en compensation, j’avais accepté sans rechigner -ou presque- qu’elle aille se perdre chez les oranges lors de son arrivée à l’université de San Francisco. Bon deal non ? Bref, ce soir, j’avais débarqué sans la prévenir dans sa minuscule chambre d’étudiante. Dès que j’eus pénétré dans la pièce, les yeux firent un tour du lieu … Un cagibi. C’est le terme qui correspondait le mieux pour décrire la chambre de ma meilleure amie. Franchement, même ma salle de bain à la villa était plus spacieuse que ça. Néanmoins, aucun commentaire négatif à ce propos ne sortit de ma bouche. Je lui avais donné ma parole de ne pas critiquer son choix donc j’obtempérais. Même si cela me demandait un effort considérable. Je pris la parole le premier pour me plaindre … J’étais un expert en la matière. Toutefois, je n’étais pas préparé à la réponse de Stasya et elle me cloua le bec durant quelque secondes. Haussant alors mes épaules avec une désinvolture parfaitement maîtrisé, je repris. « Une pause Gusto … Quelle drôle d’idée. Comme si c’était possible. » Non mais sérieusement, c’est quoi ça une pause Gusto ? Pour un peu, elle m’aurait vexé. M’enfin, avec Stasya je n’étais pas à une pique près donc je le prenais avec le sourire. De plus, sa réplique sentait la moquerie à plein nez. Je réussis non sans peine à avoir une place dans le lit de mon amie. Je me mis à l’aise sur le dos tout en reprenant la conversation en titillant Sta’. « La loque est surtout vulgaire. » affirmais-je le plus naturellement du monde. Je dois bien admettre que je l’avais cherché et je ne récoltais que ce que j’avais semé. La main de ma meilleure amie se posa sur mon torse et la mienne se posa immédiatement dessus. Ses lèvres s’approchèrent de moi et je tendis ma joue pour recevoir son baiser. Nous avons toujours été tactiles l’un envers l’autre mais toujours sans la moindre ambiguïté. Les yeux fixés au plafond, j’entendis Stasya me raconter tout son début de semaine. Ce qui retint mon attention fut le moment où elle parla de Lorena. « Ah ouais, tu es sortie avec Lorena ? Tu aurais pu me le dire que je vienne. Oh, et au passage cela fait plus de quinze ans que tu m’ennuies avec tes histoires … Une fois de plus ou une fois de moins … » J’avais lâché ces mots, un rictus ironique accroché aux lèvres, le visage tourné vers elle. Oui je me moquais impunément de la jolie Krasnov mais l’ambiance se voulait bon enfant. Il n’y avait aucune raison pour qu’elle prenne la mouche. Elle enchaîna sur un tout autre sujet : mes conquêtes. Cela ne me surprit guère. Stasya avait la fâcheuse manie de me surnommer le loveur, le tombeur etc … Elle avait vu les filles défiler dans ma vie comme les chômeurs défilent à pôle emploi. Faisant mine de réfléchir, un silence plana entre nous l’espace d’une fraction de seconde. « Une blondinette que j’ai rencontré samedi soir dans un night-club … Ne me demande pas son prénom ou un renseignement quelconque sur elle, je serai incapable de te le donner. » Augusto Pelizza Da Volpedo ou l’art de prendre, d’utiliser et de jeter après.
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] EmptyJeu 7 Avr - 23:52

    Stasya ne s'était pas attendue à avoir de la visite ce soir, elle s'était même dis dans sa tête que si quelqu'un franchissait le pas de cette porte, elle le renverrait vite fait d'où il venait n'ayant pas la force de faire la conversation. Mais bon, là il s'agissait d'Augusto, son italiano préféré, son meilleur ami donc elle ne pouvait qu'être contente qu'il passe dans sa confrérie pour prendre de ses nouvelles. Surtout vus comment elle le connaissait, elle savait très bien que ça n'avait pas dût être une tâche facile que de pénétrer dans cette confrérie. Et puis de le voir, lui redonnait presque de la vitalité. Une chose était sûr c'est qu'elle avait encore de la force pour lui faire remballer gentiment sa fierté. Oui, elle aimait bien le taquiner un peu, mais jamais dans l’excès, toujours très dosé, une pique par ci, une pique par là pour ne pas finir par s'en lasser, et puis nous savons tous très bien que les italiens peuvent vite se vexer. Mais bon la jolie blonde savait très bien qu'il l'adorait donc comment pourrait-il lui faire la gueule plus d'un jour? Elle pourrait profiter de ce statut mais elle n'est pas ce genre là, et surtout pas avec ses proches. Elle esquissa un léger sourire à la réaction de 'Gusto, elle adorait vraiment ce côté sûr de lui qu'il avait, et en même temps il n'avait pas tord sur ce qu'il venait de lui dire, elle ne se verrait pas faire une pause dans leur amitié, elle le connaissait depuis tant de temps, il faisait parti à part entière à sa vie. Le jeune homme vint alors s'incruster sur le lit de la jeune russe qui dut se pousser un peu, doucement mais surement, sur le côté pour lui laisser une place convenable. Au moins il ne l'avait pas forcé à se lever pour venir lui dire bonjour, c'était une bonne chose. Ce fut alors au tour de 'Gusto de venir titiller la jeune femme, la traitant de loque. Hum merci, comme si elle avait pas déjà remarqué qu'elle en était une à ce moment même. Mais bon on sait très bien que les hommes ont du mal avec les manières à notre époque. Stasya, elle ne laissa tout de même pas passer ce surnom, en devenant légèrement vulgaire. Elle peut l'être oui mais ça reste raisonnable, juste un p'tit peu pour rembarrer les gens, donc quand elle en voit l'utilité. Elle a tout de même était bien élevée, avec des parents russes, dés qu'elle disait un gros mot vous pouvez être sûr qu'ils la reprenaient sévèrement. Ils n'étaient pas là, alors elle pouvait en profiter sans craindre des représailles. Et elle l'assume. Ajouta t-elle dans un léger soupir à sa suite avant de déposer sa main sur le torse de son meilleur ami, celui-ci déposant naturellement sa main sur la sienne tandis qu'elle vint lui donner un baiser sur la joue. Elle avait toujours une marque d'affection envers lui pour lui dire bonjour, c'était comme essentiel. 'Sya vint alors reprendre la parole pour lui raconter le pourquoi du comment elle se retrouvait dans cet état de fatigue avancé. Lorsque le jeune homme tilta qu'elle était sortie avec Lorena sans lui dire, la jolie blonde leva son regard vers lui avec une légère mine sceptique sur le visage. Sans façon, j'avais aucune envie d'assister à ton numéro de loveur avec ma meilleure amie. Lui envoya t-elle accompagné sur sa fin d'un p'tit regard légèrement noir qui voulait dire ce qu'il voulait dire. Oui, elle n'appréciait pas trop qu'il s'approche de Lorena en lui faisant son jeu de séducteur. Elle n'était pas une de ces filles qu'il pouvait prendre et jeter. Stasya ouvrit alors légèrement la bouche à sa suite, l'air outrée qu'il lui sorte qu'il supportait ça depuis déjà plus de quinze ans donc il pouvait continuer. Elle s'était un peu redressée et vint lui donner une tape sur son torse. Eh, je ne te permets pas de dire ça. Lui déclara t-elle, faisant ici bien ressortir ses manières de russe en disant qu'elle ne le permettait pas, maintenant un regard assez dur mais qui ne dura pas si longtemps.. Je préfère quand tu fais semblant de t'y intéresser. Ajouta t-elle en finissant par esquisser un p'tit sourire qui se voulait complice. Oui, elle avait accepté le caractère du jeune homme comme lui avait accepté le sien. Elle l'aimait comme ça et ne l'imaginait pas autrement. La conversation dériva ensuite sur les conquêtes de l'italien, la jeune russe s'amusant toujours de savoir quelle fille avait pu tomber dans son panneau. Le fait qu'il fasse style de réfléchir, amusa quelque peu la jeune femme. Tout un numéro ce mec. Elle finit alors par esquisser un p'tit rire tout en se re-laissant tomber sur le lit, allongée sur le dos. Tu me fera toujours autant rire toi. Tu pourrais au moins te rappeler le prénom, ça t'éviterais des situations peu cocasses si tu venais à retomber dessus! Moi qui croyais, adolescente, que les mecs avaient toujours une bonne organisation pour ne pas s'emmêler les pinceaux dans toute la liste de filles avec qui ils avaient couché, j'ai de suite déchanté après que t’aie commencé à me raconter tes histoires. Les filles, on est vraiment plus réfléchi que vous! Lui fit-elle remarquer en esquissant un p'tit sourire en coin de lèvres l'air sur d'elle, pensant tellement qu'elle était mieux organisée que 'Gusto. Bon elle ne s'enchaine pas autant de personnes que lui, quoi que.. Non, ça serait vraiment rude de le battre. Sur cette réflexion, elle affichait une p'tite mine pensive..
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] EmptyDim 10 Avr - 20:22



    Renvoyer un Augusto Pelizza Da Volpedo chez lui alors qu’il avait fait l’effort de se déplacer serait pris comme un véritable affront. Cependant, je savais très bien que ma petite blondinette ne se montrerait pas aussi mesquine envers moi. Elle m’aimait trop pour cela. Prétentieux ? Non, je suis juste sûr et certain de notre amitié. Cette dernière dure plus d’une dizaine d’années maintenant alors il serait pratiquement impossible de la renverser. Entre la russe et moi c’est un peu « à la vie, à la mort ». Malgré la distance qu’il y a entre nos deux pays respectifs, malgré mon frère et ma sœur qui ne l’ont jamais réellement accueilli à bras ouverts, nous sommes restés aussi soudés que le premier jour. Je considère un peu Stasya comme ma petite sœur de cœur et il est clair que personne n’a le droit de lui faire le moindre mal sinon il aurait affaire à un Pelizza Da Volpedo en fureur. Mais pour l’instant, c’est plutôt elle qui avait du souci à se faire. Avec ses grandes déclarations comme quoi elle voulait faire une pause Gusto, c’est ma fierté qu’elle piquait au vif. Heureusement, j’avais immédiatement compris qu’elle plaisantait. Sans cela, j’aurai certainement fait demi-tour sans demander mon reste et ma meilleure amie aurait ramé plusieurs jours avant de pouvoir avoir la chance de me reparler. Oui je suis comme ça : Un impulsif au sang chaud. Après tout, je ne peux pas avoir que des qualités. Il faut bien que des défauts se mêlent aussi à mes points positifs afin que mon caractère soit plus ou moins équilibré. Une fois mon corps de bel italien allongé auprès de celui de miss Krasnov, je me suis directement mis à la charrier. Je le faisais fréquemment car il arrivait toujours un petit quelque chose à Sta’. Par conséquent, il était plus que facile pour moi de me moquer gentiment. Toutefois, cette fois-ci j’eus le droit à une répartie assez cinglante et je ne pus m’empêcher de renchérir par-dessus. Elle croyait peut-être pouvoir me laisser pantois mais j’aimais par-dessus tout avoir le dernier dans n’importe quel type de conversation. La réplique de ma meilleure amie n’attendait pas de réponse particulière, néanmoins, je voulais encore y ajouter mon petit grain de sel. Et après, nous pourrions passer à un tout autre sujet sans problème. « Assumer d’être vulgaire … La classe à la russe. » Voilà, fin de la discussion. Il n’y avait plus rien à ajouter et je ne voyais pas ce que Stasya pourrait dire de toute manière. Une fois de plus, Gusto est le meilleur un point c’est tout. Ravi de ce mini triomphe, je pavanais avec mon sourire satisfait accroché aux lèvres. Sourire qui s’estompa lorsqu’elle m’apprit qu’elle était sortie avec Lorena ce week-end et qu’elle n’avait même pas pris la peine de m’inviter, ne souhaitant pas me voir jouer mon « loveur ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Je sais me tenir convenablement avec les filles. Tsssss, des préjugés. J’avais l’impression de revenir, quelques jours en arrière avec Riley l’alpha qui m’avait également surnommé le loveur lors de notre première prise de contact à la bibliothèque. Décidément. Les femmes n’ont que ce mot à la bouche pour me qualifier. Sympa. Vraiment charmant. Laissant échapper un léger sourire, j’ai affirmé, sûr de moi « Lorena ne s’est jamais plaint de moi, je suis ne pas un loveur. » Boudeur par contre, ça oui un peu. De plus, il était puérile de la part de Stasya de ne pas vouloir réunir ses deux meilleurs amis. Surtout que nous ne nous sommes jamais tapés dessus. Au contraire même, l’omega est tout ce qu’il y a de plus plaisant … notamment pour les yeux. Par la suite, ma meilleure amie me jeta un regard glacial qui aurait fait peur à plus d’une personne. Sauf à moi. Eh oui, je la connaissais trop pour ne serait-ce qu’être un minimum effrayé par ce regard d’acier destiné à me remettre à ma place. Haussant légèrement l’un de mes sourcils, un rictus sarcastique s’empara de mes lèvres pour ne plus s’enlever. « Comme si j’avais besoin de ta permission pour dire ce que je pense. » Franchement, ce serait une erreur de croire que j’allais attendre sagement que l’on m’ordonne de parler et surtout que l’on me dise quoi dire. Je ne suis pas un parfait toutou. Je ne joue pas aux faux-semblants comme certains. Ce n’est pas mon domaine et Stasya le sait parfaitement bien. Je vis alors un vrai sourire sur le visage de ma blondinette et je lui en offris un en retour. Vous voyez bien, nous ne pouvons pas rester fâchés plus de dix secondes. Mon regard revint se planter dans le plafond pendant que la jolie russe me faisait tout un bla bla au sujet de ma dernière conquête. Ça y est, j’avais le droit à un joli sermon en bonne et due forme. Ne l’écoutant que d’une oreille distraite, je répondis vaguement pas un « hmm, hmm … » qui voulait tout dire. Si par hasard, je croisais cette fille … Eh bien j’aviserai en temps voulu, pas la peine de se prendre la tête tout de suite à ce sujet. De plus, je ne savais même pas s’il s’agissait d’une étudiante de l’université ou pas. Donc aucun tracas à se faire pour le moment. Il n’y avait que Stasya pour se préoccuper de détails aussi insignifiants. « Je te signale que j’ai commencé à te raconter mes histoire parce que tu me harcelais littéralement avec tes questions. » Elle ne pourrait décemment par dire l’opposé de mes dires parce que Dieu sait que la sigma avait été curieuse depuis notre adolescence au sujet de ma vie disons … Assez dissolue dès qu’il est question de relations amoureuse. Tournant une nouvelle fois la tête vers la danseuse, je l’ai observé pendant quelques secondes. Son regard était lointain, elle semblait ailleurs. Bien décidé à la taquiner après son interrogatoire, j’ai claqué des doigts pour la faire revenir à la réalité. « Tu m’as l’air bien songeuse … Un garçon en vue ? » Quoi, je suis son meilleur ami, j’ai quand même bien le droit de me renseigner non ?
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] EmptyVen 15 Avr - 16:07

    Assumer d’être vulgaire … La classe à la russe. Stasya se contenta de rouler des yeux une fois, ne tenant pas trop compte de ce qu'Augusto venait de lui dire. C'était encore une de ses envies d'avoir le dernier mot avec elle -et avec tout le monde-, la jeune russe allait lui laisser ce plaisir. N'était-elle pas gentille quand même? Elle connaissait très bien son meilleur ami et donc elle savait très bien que si elle rajoutait par dessus, il trouverait encore un truc à redire donc.. Et puis de toute façon il n'y avait rien à rajouter. Le p'tit sourire triomphant qu'affichait son italien était juste insupportable mais il l'amusait toujours doucement car elle le trouvait craquant et qu'elle s'y était habituée depuis le temps. Elle était attachée à ce jeune homme comme à la prunelle de ses yeux. 'Gusto avait toujours était là pour l'écouter, même si il pouvait affirmer le contraire juste par fierté, c'était le meilleur ami idéal selon elle et il avait sût se faire devenir indispensable dans la vie de la jolie blonde. Il était fort. Son p'tit sourire triomphant s'estompa rapidement après que 'Sya lui ait raconté qu'elle était sortie avec Lorena et qu'elle n'avait pas voulu l'inviter car elle savait très bien d'avance ce qui se serait passé devant ses yeux. La jeune femme ne put retenir un p'tit soupir amusé et surprise à la fois par ce qu'il venait de lui dire, la première partie sur Lorena ne l'étonna pas, c'est plutôt sa deuxième partie sur le fait qu'il ne soit pas un loveur. Hum, avait-il réfléchi avant de parler? Car dire cela en étant Augusto P. Da Volpedo, ça passait assez ridiculement. Elle avait posé un regard assez explicite sur son meilleur ami, l'air de dire 'tu te fiche de qui là?', lui tapotant alors doucement le torse.. Tu pourrais assumer ce que t'es mon chéri. Tu sais bien que je t'aime comme ça. Lui déclara t-elle sur un ton gentillet en le regardant avant de lui adresser un bref clin d’œil et d'esquisser un p'tit sourire légèrement amusé sur ses lèvres. Elle se moquait doucement mais en même temps ce qu'elle venait de lui dire était tout à fait vrai. Commencerait-il à renier sa nature? A surveiller. Après de nouvelles paroles de sa part, Stasya ne put s'empêcher de lui dire qu'elle ne le permettait pas de dire des choses pareilles à son égard tout en lui faisant son regard de killeuse. Bon regard qui ne marchait plus depuis des années mais qui ne tente rien n'a rien, donc elle lui sortait à chaque fois qu'il avait sa place, et peut être qu'un jour il aurait autant d'impact que quand elle le lui faisait quand ils étaient gamins. Elle lâcha alors un p'tit soupir lasse en entendant sa réflexion. C'était sûr que ce n'était pas à cet âge là qu'on allait pouvoir lui ordonner quoi dire et quoi faire. Si seulement. Dit-elle doucement pensive avant d'esquisser un franc sourire à son égard, n'imaginant même pas le fait qu'il puisse un jour se soumettre à ce que pouvait dire une personne. Stasya eut ensuite la motivation de lui faire tout un speech sur le fait qu'elle pensait les hommes plus organisés qu'ils ne l'étaient à la base. Finissant par dire que les femmes étaient plus douées.. Sur le moment ça paraissait plutôt véridique mais peu à peu..tu réfléchis à ton propre cas et tu te dis.. Bien sûr les p'tits sons qu'a bien voulu sortir de sa bouche le jeune homme lui montrait bien que ce qu'elle lui disait lui passait au dessus de la tête, mais c'est pas grave elle aimait bien lui faire ce genre de théorie, speech. Elle esquissa alors un p'tit sourire comme une p'tite fille qui venait d'être prise en faute. Hum, oui. Mais ce n'est qu'un détail. Lui déclara t-elle en esquissant alors un p'tit air malicieux sur son visage tout en venant poser son regard vers le plafond. Elle faisait l'innocente, ça lui allait bien tiens. Très vite, elle repensa à ce qu'elle lui avait dit plus tôt sur l'organisation des filles qui étaient plus élaborée que celle des hommes. Qu'est-ce qu'elle en pensait? Qu'elle ne disait que des conneries car elle sentait qu'elle était en train de se brûler toute seule. Elle fuyait l'attachement avec un homme car elle ne voulait pas être déconcentrée dans son objectif. Les hommes elle ne les prend que pour une distraction passagère, ça lui allait très bien. Malheureusement, des fois il y a des 'mais'.. A ce moment précis, elle pensait à un homme en particulier qui arrivait à lui faire tourner la tête, ce qu'elle n'aimait pas. Elle fut surprise quand 'Gusto vint claquer des doigts devant ses yeux, elle était partie loin et elle s'en rendait compte à l'instant. Elle fronça des sourcils à la question du jeune homme. Quoi? Non! Déclara t-elle l'air contrariée qu'il lui pose cette question, qu'il puisse se dire qu'elle ait pu craquer pour un type plus qu'à son habitude. Elle lâcha alors un p'tit soupir..Enfin..Non! Se reprenant avant de se contredire une seconde après.. Mais si..peut être..je ne sais pas. C'est ce type, ce russe, Callen. Il peut être si charmant, attentionné à mon égard..mais en même temps..il s'est permis des paroles.. ne préférant pas dire lesquelles car elle savait que ça ne lui plairait, et puis aussi ce n'était pas facile à dire.. Elle baissa légèrement le regard, c'est vrai que ce russe l'avait blessé déjà à plusieurs reprises et elle se trouvait idiote de craquer pour un type qui ne semblait pas avoir du respect pour elle. Enfin non c'est rien, oubli, je vais l'éviter pendant quelque temps et ça me passera! Lui déclara t-elle en essayant alors de lui adresser un sourire qui se voulait franc, mais c'est vrai qu'elle n'y croyait pas vraiment. L'éviterait-elle vraiment si elle venait à le croiser? Car quand même il s'était excusé et lui avait raconter des trucs de sa vie plutôt perso, ça expliquait un peu son comportement..
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] EmptyJeu 28 Avr - 18:54


    Le fait de voir ma meilleure amie rouler des yeux comme si elle était désespérée par mon comportement de grand gamin chieur à souhait élargit encore un peu plus le sourire qui s’était niché sur mon visage. La plupart des élèves de l’université me prenait pour un être hautain et supérieur. Je ne vais pas le nier : Je pense comme eux. Toutefois dès que je me retrouvais avec Stasya c’était une toute autre paire de manche. Elle savait parfaitement bien comment je fonctionnais et elle me faisait savoir sans détour ce qui l’agaçait chez moi. Notamment le fait de vouloir avoir le dernier mot dans le cas présent. Avec elle je n’avais pas besoin de mot : Un simple regard ou une grimace de sa part et je comprenais tout de suite où elle voulait en venir. Néanmoins, ne voulant pas paraître trop prétentieux avec ma petite victoire, je ne fis plus aucun commentaire, préférant garder le silence comme allié. De plus, mon sourire ne tarda pas à disparaître complètement et une moue vaguement boudeuse prit sa place. Que Stasya ne veuille pas que je drague sa meilleure amie comme un vulgaire coureur de jupon, je pouvais à peu près le concevoir sans m’offusquer mais de là à ce qu’elle me cache ses sorties avec Lorena … Non, il ne faut pas pousser non plus. A mon tour, mes yeux se levèrent au plafond pendant qu’elle débitait tout un flot de paroles plus insensées les unes que les autres. Pour un peu, elle allait bientôt me dire que je n’étais pas digne de confiance et que je n’étais qu’un animal en rut prêt à sauter sur sa copine omega dès que l’occasion se présentait. Non je ne suis pas comme ça … Enfin pas tout à fait. Je pus sans difficulté reconnaître le regard de Sta’ qui voulait dire « arrête de te foutre de moi. » Faisant mine de ne pas saisir, je lui offris en retour un visage des plus chastes et angéliques possibles. Bah oui, on est comédien ou on ne l’est pas. Ma voix émit un ricanement moqueur à l’entente du compliment de la blondinette. « Si tu m’aimes alors je peux mourir en paix. » dis-je le plus ironiquement du monde. Après m’avoir presque reproché de n’être qu’un vieux loveur, la voilà qui m’affirmait m’aimer de cette manière. Ah les femmes et leur psychologie inversée. Décidément, je n’arriverai jamais à les cerner totalement. Je vis alors que Stasya me faisait un clin d’œil. Mince, sans le savoir, elle venait de m’avoir. Elle devenait de plus en plus forte au jeu de celui qui taquinait le plus l’autre. Si je ne me méfiais pas, elle dépasserait un jour le maître que je suis. Par la suite, j’eus le droit aux gros yeux. Si je ne m’étais pas retenu, j’aurais probablement ri en la voyant froncer des sourcils comme un chaton mécontent parce qu’il vient de passer sous une gouttière. Cependant, elle pourrait prendre cela comme un signe de provocation et la guerre serait déclarée. Autant éviter le plus possibles les hostilités. Parce que d’une part, je détestais me disputer avec elle. D’autre part, nous n’avions pratiquement jamais eu de grandes scènes en plus de quinze années d’amitié et enfin, je savais déjà que je sortirai grand gagnant de la bataille. Par souci de ne pas la vexer, il valait mieux que je ne dise rien. Pas facile de rester muet quand un flot de paroles vous monte dans la gorge. Je mourrais d’envie de lui dire qu’elle ne rêvait que d’une chose : Me voir un jour soumis. Franchement, ce jour-là n’est pas encore arrivé. Voyant le visage de ma meilleure amie se transformer en celui d’une fillette que l’on vient d’enguirlander, je ne pus m’empêcher de rire très légèrement. Dieu que sa frimousse était adorable. En la contemplant ainsi, je nous revoyais lorsque nous étions adolescents et que nous faisions les quatre cent coups pour le plus grand malheur de nos parents. « Détail qui a toute son importance ma chère Stasya. » répliquais-je pour la titiller encore un peu plus. Comme si j’allais marcher dans son jeu. Pour un peu, elle finirait par me dire qu’elle ne s’était renseignée que par amitié pour moi et non par curiosité mal placée. Je n’étais pas assez naïf pour croire à de tels boniments. Soudain, elle sembla partir loin dans ses pensées … Dans un monde où apparemment, je n’étais pas car j’avais l’impression d’être totalement transparent pour la danseuse. Or s’il y a bien une chose que je n’aime pas, c’est bien le fait que l’on ne me remarque pas. Alors je la fis revenir sur terre. Enfin plutôt dans la chambre. Sa réponse à ma question me laissa quelque peu perplexe. C’est oui ou non ? Du lard ou du cochon ? J’avais bien du mal à tout saisir alors je repris pour qu’elle s’explique plus correctement. « Reprenons : C’est qui ce Callel ? Il s’est passé quoi avec lui ? Et pour terminer, quelles paroles a-t-il osé proférer sur toi ? » Ma dernière question résonnait un peu comme une menace. Si jamais ce type avait fait souffrir ma meilleure amie … Je lui conseillais d’ores et déjà de changer de pays voire même de continent parce qu’il le payerait très cher autrement. Pressant la main de la sigma dans la mienne, je l’incitais à se confier. Je crois qu’elle en avait bien besoin. Livrer tout ce qu’elle avait sur son cœur pour ensuite se sentir un peu mieux.
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MessageSujet: Re: Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] Tu ne peux pas te passer de moi [Augusto] EmptyVen 20 Mai - 18:35

    Passer du temps avec son meilleur ami, Stasya adorait cela et même si cette semaine avait été bien chargé pour elle, la présence d'Augusto lui avait manqué. En même temps à qui ce vantard d'italien ne manquerait pas? 'Sya ne pouvait pas comprendre qu'on ne puisse pas s'attacher à lui, d'ailleurs elle en avait toujours à sa sœur et à son frère de ne pas l'avoir aimé comme il le fallait, elle trouvait cela aberrant et inconcevable à la fois de mettre à pars un membre de sa famille. La jeune russe ne voyait aucun tord du côté de 'Gusto et tous les tords du côté des deux autres, vous comprendrez donc qu'elle ne s'est jamais entendu avec la partie adverse. Quand elle y pensait des fois, ça l'attristée pour son meilleur ami car comme dit, c'est son meilleur ami et donc il passe avant beaucoup d'autre, elle l'aime sincèrement et elle ne supporte pas qu'il puisse être triste ou quoi que ce soit. Bien sûr il ne le montre pas mais elle est sûr qu'il doit souffrir encore un peu aujourd'hui de ne pas avoir été lié avec ses frère et sœur. Ils n'en parlaient plus beaucoup, j'utilise 'plus' car adolescent ils en parlaient plus souvent même si c'était plus pour débiner les deux autres qu'autre chose. Enfin bon c'est la vie même si c'est malheureux à dire. Stasya était fille unique, elle n'avait jamais sût ce que c'était que d'avoir un frère ou une sœur et à vrai dire en voyant les relations qu'entretenaient les Volpedo, elle ne pensait pas rater grand chose. Là encore une fois, ils étaient doucement en train de se chamailler, de se taquiner comme à leur habitude mais en gardant une affection visible certaine l'un pour l'autre, personne ne pouvait passer à côté du fait qu'ils s'appréciaient sincèrement l'un et l'autre. Tous d'eux jouaient sur l'ironie pour que finalement 'Gusto comprenne que peut être la jolie blonde qui lui servait de meilleure amie pourrait un jour battre le maitre. Bon bien sûr heureusement qu'il ne lui avait pas dis cela car elle lui aurait ris au nez en disant qu'il se la racontait un peu trop et qu'il devrait baisser d'un niveau, lui le maitre? Non, non, elle savait très bien y faire aussi. Bon okay il était fort dans ce jeu mais le maitre? Bouh. Mais tout ça entre eux l'amusé plus qu'autre chose et elle aimait ça, leurs p'tites chamailleries incessantes les définissaient bien. D'un coup Stasya se sentit un peu hum piégée. Oui, il n'avait pas tord c'était elle qui l'avait harcelé pour qu'il lui raconte ses aventures, en même temps ça la faisait toujours rire alors elle en redemandait encore et encore, mais bon voilà, elle ne pouvait rien faire d'autre qu'acquiescer, lui ayant raison pour le coup. Elle prit donc cet air de p'tite fille innocente qu'elle savait très bien maitrisé et lui déclara d'une p'tite voix que ce n'était qu'un p'tit détail. Ouai minuscule. Elle le regarda de travers quand il répliqua, comme pour le remercier de l'avoir fait, d'avoir enfoncé le clou. Par la suite, les choses se corsèrent un peu plus, enfin en tout cas pour la jeune russe qui s'était faite prise sur le fait. Oui, elle était partie seulement quelques secondes dans ses pensées, et il l'avait repéré avant de l'interroger. Elle avait l'habitude de lui raconter vite fait ce qu'il se passait dans sa vie sentimentale, enfin si on pouvait appeler ça sentimentale, elle ne voyait pas trop les choses ainsi, mais là elle se sentit un peu mal à l'aise. Elle lui parla assez évasivement d'un certain russe sans vraiment savoir comment poser correctement ses paroles le concernant, elle était juste perdue. Et cela fut normal que son meilleur ami ne comprit pas tout de l'affaire, il la re-questionna alors et elle ne put s'empêcher de baisser le regard à sa dernière question. Elle savait que ce n'était pas une bonne idée de l'entrainer là-dedans car il était assez sanguin, et surtout ce n'était pas facile pour elle de lui avouer ce qu'il avait pu dire à son égard car ça l'avait touché, et bizarrement elle ressentait un sentiment de honte. Mais quand elle sentit la main de 'Gusto venir serrer un peu plus la sienne, cela lui donna un peu de courage et elle remonta son regard vers le sien. Qu'est-ce qu'elle n'aimait pas se sentir comme ça. Il s'appelle Callen, je l'ai rencontré en soirée il y a quelques semaines de ça et ont a couché ensemble. Jusque là rien de vraiment changeant dans la vie de la jeune femme, elle poursuivit. La semaine dernière, on s'est revue et on a remis ça, il me plaisait vraiment, ça mettait pas arrivé depuis longtemps et donc ça m'a fait un peu peur. Du coup, je lui ai fais une remarque pas super sur nos ébats et c'est là qu'il a commencé à me traiter.. Enfin tu vois c'est ce que je voulais mais en même temps ça m'a blessé, ses paroles m'ont blessé. Il m'a traité à plusieurs reprises de..pute, que j'étais comme toutes ces filles de l'Est. Ça m'a touché la vision qu'il pouvait avoir. Mais en même temps, on s'est revue après et il s'est excusé et expliqué..donc je ne sais pas trop, je m'attache à lui mais j'en ai pas envie. Enfin tu me connais. Lui déclara t-elle sincèrement, cela se voyait très clairement qu'elle était mal à l'aise avec la situation, ce qui était assez rare avec elle. Elle n'avait pas envie de s'attacher à un mec car elle sait très bien que ça la perturberait dans sa danse et vus qu'elle la fait passé avant, voilà. Ça Gusto' le sait très bien..
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