the great escape
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"Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison

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MessageSujet: "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison EmptyDim 18 Mar - 14:42

"Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison Tumblr_lzhdydJS3t1r7b8xu

Il devait être un peu plus de dix-huit heures quand le jeune homme qui somnolait depuis une petite heure ouvrit un œil. Allongé sur le canapé, il avait la tête posée sur les jambes de sa petite amie qui regardait la télévision. Se passant une main sur le visage, il avait du mal à émerger totalement et avait toujours cette vague impression qu'il était dans une sorte de torpeur quasi permanente depuis qu'il prenait ses cachets contre la douleur. Cela faisait à peine quelques jours qu'il était sorti de l'hôpital et il en avait déjà marre de ne rien glander de sa journée et d'avoir mal dès qu'il faisait un geste trop brusque. Heureusement pour le norvégien, en temps habituel ce n'était pas quelqu'un d'hyperactif sinon une telle situation n'aurait pas franchement été vivable -ni pour lui, ni pour sa petite amie ou les gens qui venaient les voir-. Demain, les parents du jeune homme repartaient en Norvège, si bien que pour faire connaissance les parents de Payson avaient proposé à leur fille et à leurs futurs beaux-parents de faire un dîner tous ensemble à la grande joie d'Eirik (ironie quand tu nous tiens). Il ne savait pas pourquoi mais il sentait que ce dîner risquait fort de tourner en vinaigre à cause de ses propres parents qui n'étaient franchement pas forcément les plus fins du monde quand ils parlaient de leur fils cadet. Enfin, comme une telle occasion ne se représenterait pas avant un petit moment -très longtemps-, il s'était un peu senti obligé d'accepter, son couple avec Payson marchait toujours à merveilles et c'était très sérieux entre eux, ajouté à cela, ça faisait maintenant dans les cinq mois qu'ils étaient ensemble... Il était donc grand temps que les parents se rencontrent !
Il prit son temps pour se rasseoir afin d'éviter le plus possible de se faire mal, mais aussi parce qu'il n'avait pas envie de se prendre une gentille réflexion de Payson qui le surprotégeait un peu trop à son goût, mais bon, cela partait d'une délicate et tendre attention alors il n'allait pas s'en plaindre non plus. Eirik lui déposa un tendre baiser dans le cou avant de lui glisser à l'oreille Tout le monde arrive à quelle heure ?! Et cela histoire de savoir combien de temps il lui restait pour tenter de se réveiller au mieux et de ne pas avoir totalement la tête dans le cul quand leur famille arriveraient. La jeune femme eut à peine le temps de répondre que le portable du garçon vibra, c'était Sullivan, son frère aîné, qui tentait de le joindre sûrement pour prendre des nouvelles. Scuse-moi Pay'. dit-il à sa chère et tendre avant de décrocher le téléphone. L'appel fut bref, et dura à peine deux minutes, en effet le Workers devait aller travailler et venait juste savoir si Eirik allait mieux et lui donner de très très vagues nouvelles de Viktoria. Comme à chaque fois que le sujet de sa jumelle était abordé ces derniers temps, le norvégien se renfrognait et grimaçait. Il raccrocha en soufflant en petit Merci, il va m'en falloir quand son aîné lui souhaita bon courage et bonne chance pour la soirée avec les parents. Et voilà, en quelques secondes, le garçon se retrouvait d'une humeur beaucoup plus maussade, rien qu'en pensant à sa jumelle qui était partie vivre chez l'autre ahuri de Pacey. Il avait eu du mal à comprendre pourquoi Sullivan avait accepté cela sans se battre, mais après les explications de son aîné tout devenait beaucoup plus clair: le plus âgé des enfants Pedersen savait très bien que même s'il avait été contre cette cohabitation, Viktoria serait quand même sûrement partie vivre avec le professeur, alors plutôt que de s'embrouiller avec elle, et histoire qu'elle ait toujours quelqu'un vers qui se tourner il avait préféré l'encourageait. Ajouté à cela, Sullivan avait bien prévu la réaction d'Eirik: pour l'instant, le plus jeune ne voulait plus parler à sa jumelle plutôt que de s'engueuler avec elle à propos de Pacey. Enfin soit, ce coup-ci, l’aîné avait vraiment géré, il n'y avait pas à dire.

Il était un peu plus de dix-neuf heures quand son portable sonna de nouveau et cette fois-ci c'était sa mère qui tentait de le joindre. Il décrocha assez anxieux de ce qui allait bien pouvoir suivre. Si.. . On est à l'appartement, on a pas bougés de la journée, et la sonnette marche très bien... Quelques secondes passèrent et il leva doucement les yeux au ciel avant de reprendre la parole Vous êtes un étage en dessous... A tout de suite oui... Ce n'était pas possible. Ses parents étaient arrivés à se tromper d'étages et c'était limite de sa faute parce qu'il avait dû mal s'expliquer en leur donnant l'adresse. Mes parents arrivent d'une minute à l'autre... Souhaite nous bon courage. et à peine deux minutes après on sonnait effectivement à leur porte. Armé de ses béquilles, il se dirigea pour leur ouvrir suivit de très près par Payson. Avant d'ouvrir la porte il déposa un tendre baiser sur les lèvres de sa petite amie. Il n'y avait plus qu'à prier pour que tout le reste de la soirée se passe bien.
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MessageSujet: Re: "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison EmptyMar 20 Mar - 17:32

Cela faisait une bonne heure que je regardais cette émission de mode et je commençais tout simplement à en avoir marre. Eirik dormait sur moi et je ne pouvais donc pas vraiment bouger, ce qui ne me gênait guère pour tout dire. Depuis qu'il était rentré à la maison, j'avais cette fâcheuse manie de le protéger, le surprotéger pour tout dire mais j'avais encore en travers de la gorge le fait qu'il avait préféré partir en béquille alors que la chaise roulante était bien mieux pour lui. Il était têtu comme une mule et je me voyais donc l'obligation, la volonté, de faire bien plus attention à lui, ce qui ne lui plaisait guère. Attrapant la télécommande, je changea de chaîne et pria – intérieurement – pour qu'il y ait un dessin animé à la télévision. J'aimais toujours autant les dessins animés et ils avaient le don de me détendre et j'en avais bien besoin. Ce soir, les parents d'Eirik, ainsi que les miens, venaient manger avant de repartir pour la Norvège. Je m'attendais déjà au chaos le plus total entre les parents d'Eirik et les miens. Mes parents aimaient énormément mon petit ami et, les connaissant, ils seraient choqués d'entendre des remarques négatives sur celui qu'ils considéraient déjà comme leur beau fils. Je me voyais déjà au milieu d'une guère sans merci, de lancé de boulette de vianda et tout ce qui allait avec. Bien entendu, j'exagérais mais au moins, comme cela, je serai parée au pire. J'étais entrain de regarder Mulan lorsque je sentis Eirik bouger. J'espérais ne pas l'avoir réveillé mais cela ne semblait pas être le cas, il bougeait tout simplement. Je commençais à me demander quand est-ce qu'il pourrait reprendre les cours parce qu'il commençait littéralement à s'ennuyer à la maison. Je faisais mon maximum pour le tenir occuper mais entre mon stage à l'hôpital et les cours, j'avais du mal à être toujours là. Le film touchait à sa fin lorsque le jeune homme ouvrit les yeux et se redressa quelque peu. Je ne l'aidais pas, il savait bien que s'il le voulait, il pouvait m'appeler au secours mais je ne voulais pas qu'il croit qu'il était un enfant tout le temps. Déjà que les douches étaient assez chaotiques... Souriant en sentant ses lèvres sur mon cou, je dis « Mes parents seront là d'ici dix minutes pour tout déposer et ils reviendront vers dix neuf heure trente avec Anaïs. » Anaïs alias mon bijou, ma princesse, ma petite sœur qui avait huit mois déjà. Je glissa mes yeux sur l'écran, quelques secondes encore pendant qu'Eirik était au téléphone. Au son de la voix dans l'appareil, je savais que c'était Sullivan, le méchant Sully avec qui j'étais plus ou moins en froid. Je n'avais toujours pas avalé le coup qu'il m'avait fait, nous avait fait, à Narvik à balancer comme cela, que nous avions couché ensemble. Eirik avait mis de temps à l'accepter et avait du se poser trop de questions à mon goût. L'erreur est humaine n'est-ce pas ? J'étais d'ailleurs bien heureuse que lui et Arizona ne puissent pas venir ce soir, cela ferait bien moins de dégâts et ce n'était pas négligeable. Me dandinant devant le générique de fin de Mulan, je sentais le regard de mon petit ami sur moi. Oui, il devait me prendre pour une folle mais soit, cela ne me gênait guère. On sonna à la porte et je me dépêcha pour aller ouvrir à mes parents qui avaient déjà amener Anaïs. Ils posèrent tout là, mon père alla poser le lit en kit de ma petite sœur et m'annonça joyeusement que j'avais la garde de ma sœur pour le journée. Je n'eus pas le temps de dire ouf qu'ils avaient tous les deux pris la poudre d'escampette. Bébé dans les bras, le me tourna vers Eirik et dis « Je vais la mettre au lit, va à la douche déjà non ? » Question plus ou moins rhétorique puisqu'il devait y aller et il n'avait pas le choix.

J'étais fin prête et je regardais Eirik avec son visage tout renfermé. Je savais bien qu'il n'aimait pas vraiment recevoir ses parents ici avant qu'ils ne repartent pour Narvik. Il devait avoir peur qu'ils le rabaissent tout le long du dîner et je voyais bien mes parents les remballer, gentiment, mais les remballer tout de même. Le repas promettait d'être chaotique mais j'étais prête pour l'affronter. Pendant qu'Eirik recevait un appel de ses parents, j'entendais Anaïs qui se mettait à pleurer et je ne me voyais pas accueillir mes beaux parents avec la petite qui braillaient. « Je reviens dans trente secondes » dis-je au jeune norvégien avant de rapidement m'éclipser dans la chambre. Attrapant ma sœur, je la berça quelque peu en attendant qu'elle se calme mais on entendit sonner à la porte. En même temps, mon portable vibra et je vis un SMS s'afficher sur mon iPhone. Mes parents seraient là dans quinze à vingt minutes. Continuant de bercer ma soeurette, je me dirigea vers Eirik et lui fis un large sourire. « Ca va bien se passer je te le jure » je déposa un tendre baiser sur ses lèvres et me dirigea vers la porte, suivi de près par le jeune homme. Ouvrant la porte, je vis les yeux de Mr et Mme Pedersen se poser sur leur fils puis sur moi et le bébé que j'avais dans les bras. Je leur souris et leur laissa le chemin libre pour qu'ils puissent entrer dans l'appartement. « Bonsoir et bienvenue chez nous. On dînera ici parce que mes parents ont une fuite et le parquet est inondé donc... » Maintenant ce n'était plus chez moi mais bel et bien chez nous. Je souriais au couple de norvégien en espérant qu'ils ne fassent pas de remarques désobligeantes quant au fait que leur fils était en béquilles et que moi, je portais un bébé dans les bras, bébé qui aurait très bien pu être le mien. Je gardais un large sourire et Anaïs, dans mes bras, continuais de gazouiller. Prenant les vestes des parents d'Eirik, je partis les poser dans notre chambre, sur le lit, histoire que cela ne sente pas le manger. J'entendais toute la famille parler en norvégien et je n'aimais pas cela. S'ils se mettaient à se parler norvégien, mes parents n'allaient pas se gêner pour parler français et je n'avais pas vraiment envie qu'il y ait un froid...

Tout le dîner se passait plutôt bien, pour ne pas dire extrêmement bien. Nous étions entrain de manger le dessert lorsqu'une question sortit de la bouche de ma mère : « Et alors le mariage, c'est pour quand ? » Avalant difficilement ma part de gâteau, je foudroya ma mère du regard. Quelle idée d'aborder ce sujet ! Seulement, par ma grande – voire immense surprise – Mme Pedersen lança « Y songez n'est pas une mauvaise idée et puis, vous aurez notre consentement sans aucun problème ! Ce qui n'est pas le cas de ta sœur et de son professeur. » en regardant son fils. Oh. Mon. Dieu. Je ne comprenais plus vraiment ce qu'il m'arrivait ; étaient ils tous entrain de divaguer ? Avaient ils tous trop bu ? Je n'en savais rien mais je commençais doucement à paniquer et ce n'était pas tout. « Vous feriez une très bonne mère Payson » renchérit M. Pedersen. C'était fini, j'étais morte, achevée par mes parents et beaux parents qui osaient me parler enfant et mariage. J'étais à moitié entrain de bégayer, et réussis à dire « Heurf, oui non, c'est pas... Pas au programme » Anaïs mets toi à hurler la mort, Eirik parle, je sais pas, dis quelque chose!
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MessageSujet: Re: "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison EmptyLun 26 Mar - 19:27

"Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison Tumblr_lzhdydJS3t1r7b8xu

Chaque réveil était semblable, au départ la fusillade semblait être comme un lointain cauchemar, puis la douleur revenait rapidement. Trop rapidement au goût du sampi... Néanmoins, il n'avait pas à se plaindre, il était en vie, plutôt en bonne santé et ne garderait logiquement aucune -ou alors très peu de séquelles- de cette balle qui s'était logée dans sa hanche. Le problème actuel étant surtout qu'il dégustait bien à chaque mouvement et qu'il ne voyait pas son état améliorer. Sur ce coup-là il était certain qu'il n'était bien patient, ni bien malin de toujours refuser de ne bouger qu'en fauteuil... mais déjà qu'en béquilles il avait l'impression d'être comme un lion en cage, il était or de question pour son état moral de ne plus bouger du tout de la journée. Ce n'était possible ! D'ailleurs, la seule chose qu'il lui tardait pour l'instant, c'était de pouvoir retourner en cours histoire de s'aérer un peu l'esprit et surtout pour pouvoir reprendre le cours d'une vie un peu plus normale. D'autre part, cela permettrait à Payson de respirer un peu, un ce moment-là il avait plus l'impression d'être plus un boulet un gamin dont elle avait la la lourde tache de prendre soin que son petit ami. C'était adorable de sa part de se démener comme cela pour lui, mais à la fin cela devenait quand même un peu exaspérant... Eirik s'était donc relevé tant bien que mal et après lui avoir déposa un baiser dans le cou, il écouta sa réponse avant d'acquiescer doucement. D'accord, ça marche... Merci de tout gérer comme ça! Il lui fit un autre sourire, avant d’attirer autant qu'il le pouvait sans se faire mal la jeune femme contre lui et l'embrassa tendrement. Payson gérait vraiment cette situation à merveilles, comme une vraie pro. Bientôt le téléphone du Norvégien sonna, son frère aîné voulait le joindre. Rien qu'au regard qu'avait à présent sa petite amie, Eirik pouvait deviner qu'elle savait que c'était Sullivan au téléphone. Visiblement elle en lui en voulait toujours pour ce qui c'était passé à Narvik en décembre... Heureusement pour le futur médecin son petit frère était beaucoup moins rancunier que miss Chanel, et il lui avait très vite pardonné cet "affront"... d'ailleurs, il était certain que c'était juste une simple erreur, jamais -au grand jamais- Sullivan aurait fait quelque chose dans le but de blesser son frère volontairement. Le dessin animé qu'avait mis la sampi à la télé prenait fin et la demoiselle dansait à moitié sur le regard amusé du plus jeune. Elle était tellement pleine de vie et c'était tellement agréable une telle attitude ! Enfin bref, cela changeait des déprimés et c'était quand même bien mieux !
La sonnette d'entrée retentit et la jeune femme se précipita pour aller ouvrir à ses parents qui amenaient sa petite sœur. Il avait à peine eut le temps de se lever qu'ils étaient déjà repartit, laissant Anaïs dans les bras de Payson. Whoaw, c'est qu'ils devaient être sacrément pressés pour ne rester qu'aussi peu de temps ! A l'évocation de la douche, Eirik fit une petite grimace mais acquiesça gentiment. Allez, l'heure de la galère était arrivée. T'me rejoints après hum ?! En même temps, elle n'avait qu'à moitié le choix. Vu la limite de mouvement qu'il avait, elle devait forcément l'aider un minimum... ce qui est final n'était qu'à moitié ennuyeux. C'était juste le principe de base d'être dépendant presque totalement de sa petite amie qui l'exaspérait dans le fond. Il aurait préférait pouvoir tout gérer tout seul... Malheureusement, quand on ne peut pas, on ne peut pas.


Un moment plus tard, le couple était enfin préparé, mais plus l'heure du dîner approchée, plus Eirik faisait la tête. Rien que l'idée de revoir ses parents le rendait littéralement malade, surtout qu'ils seraient face au parents de sa chère et tendre. Il fallait tout se passe à merveilles. Si jamais leurs parents ne s'entendaient pas, ça serait assez dramatique.. Certes, cela ne changerait rien à la relation qu'il avait avec Payson, mais, pour le futur c'était quand même assez problématique. Alors que le garçon recevait un appel de ses parents -qui s'étaient perdus- Anaïs se mit à pleurer. Génial. Il inspira profondément, se préparant le plus possible à tenter de garder son calme face à ses géniteurs et c'était loin d'être gagné !! Il prolongea doucement le baiser et lui sourit, avant de faire une petite grimace destinée à Anaïs pour la "calmer" et l'amuser. Fort heureusement la petite fille avait l'air de bien l'aimer et n'était pas trop grognon lorsqu'il tentait de la prendre... Ce qui était d'ailleurs assez rare depuis la fusillade... Enfin les parents du norvégien arrivèrent et ce fut dame Payson qui alla leur ouvrir. "Chez nous". A chaque fois que ces deux petits mots sortaient, il était à la fois étonné et heureux. Si heureux que cela marche parfaitement entre eux et qu'ils aient emménage ensemble. Dés que Payson partit poser les affaires, le garçon s'adressa doucement en norvégien ses parents, les priant -voire presque supplier- d'être le plus agréable possible avec les parents de Payson histoire de faire bonne impression, il leur expliqua brièvement à quel point c''était important pour lui, pour son couple ce dîner. Il savait qu'il en faisait trop, mais il espérait vraiment que pour une fois ses parents se retiendraient pendant quelques heures de leurs remarques habituelles -même si au final ce n'était jamais très méchant-... Ils acquiescèrent doucement, l'air plus ou moins surpris. Parfait. S'il avait parlé en norvégien, ce n'était pas pour ennuyer sa petite amie, mais seulement pour qu'elle ne comprenne pas ce qu'elle disait, il ne voulait pas risquer de créer une autre crise.

Finalement, le dîner se déroulait bien. Il n'y avait pas eut de clashes, ils avaient juste parlé de tout et rien ce qui était parfait. Tout le monde semblait s'entendre à merveilles jusqu'au moment où la situation échappa au plus jeune des couples.... En effet dés lors que la mère de Payson eut ouvert la bouche pour demander quand c'était le mariage... Mariage ?! Non mais elle avait fumé quoi ?? Ils étaient bien trop jeunes pour se marier, et de toute façon ils n'avaient pas encore vécu assez de choses ensembles... Cela faisait à peine six mois qu'ils se connaissaient, ils ne pouvait pas se marier de la sorte, tout précipiter. Eirik reposa soigneusement sa cuillère ce qui éviterait qu'il s'étouffe avec de la nourriture. Il allait s'apprêter à répondre lorsque sa propre mère prit la parole à son tour et là, il fut complètement sur le cul. Depuis quand ils approuvaient sa relation avec Payson ?! Deux solutions étaient possible, soient ils avaient enfin compris qu'entre eux c'était sérieux, que la jeune femme était bien pour leur cadet, qu'ils s'aimaient réellement et blabla, soit, c'était une manière d'emmerder gentiment Eirik pour ce qu'il leur avait dit tout à l'heure; histoire de voir comment il allait réagir en disant ce genre de chose, en se montrant complaisant et d'accord avec tout ce que disait les parents de leur "belle-fille". Il ne savait palus quoi penser, déjà perdu, les paroles de son pères l'achevèrent complètement. Enfant ?! Il allait pas être père en plein pendant ses études !!! Et pas à vingt ans ! Dés que Payson eut répondu, il s'empressa de renchérir... Enfin du moins, pas pour maintenant, pas tant que nous avons pas tous deux finis nos études et trouvés un travail stable.. Enfin pas avant plusieurs années en somme. Il se tut, plutôt content de sa réponse qui montrait plus ou moins qu'ils en avait déjà parlé (à Narvik quand ils avaient cru que Payson était enceinte), mais qu'ils avaient réfléchi que ça serait mieux pour tout le monde s'ils attendaient afin de pouvoir concilier travail et vie de famille sans forcément dépendre de leur parents. Il était à peu près certain d'avoir répondu comme il fallait pour convaincre ses parents, sûrement ceux de Payson aussi, mais il ne restait plus qu'à espérer que sa petite amie soit également ravie de ce qu'il venait de dire et qu'il n'avait donc pas fait de boulettes. Quelqu'un veut de nouveau un dessert ?!
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MessageSujet: Re: "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison EmptyLun 2 Avr - 20:09

La famille avait toujours été quelque chose d'important à mes yeux pour ne pas dire fondamental. Sans famille, j'étais presque convaincue que l'on arrivait à rien, ou presque rien. J'étais prête à tout pour ma famille et je faisais mon maximum pour accepter la famille d'Eirik comme elle était. Je m'entendais plutôt bien avec viktoria qui elle, avait des moments plutôt ardus avec son frère ces derniers temps et je n'adressais plus la parole à Sullivan qui s'entendait très bien avec Eirik. Notre voyage à Narvik n'avait pas été aussi génial que j'avais pu l'imaginer. Entre tous ces moments plus que bas dû à mon viol et tout ce qui était sorti là haut, j'avais du mal à porter la famille Pedersen dans mon cœur. Bien entendu, je les appréciais comme il se devait, tant qu'ils ne me faisaient aucun mal et à Eirik non plus, tout irait bien mais j'avais du mal. Leur vision de la famille était bien différente de la mienne, un peu trop sûrement mais c'était ainsi, tout le monde n'était pas pareil après tout et c'était dans la diversité que l'on trouvait ses points forts et de nouveaux horizons. Eirik discutait avec son cher grand frère pendant que j'embarquais ma petite sœur au vol. allez Anaïs, viens par ici. Ma petite sœur, qui avait neuf mois était mon rayon de soleil. Je passais beaucoup de temps avec elle dans le passé, un peu moins maintenant parce qu'Eirik avait bien plus besoin de moi qu'il ne l'aurait jamais voulu. Il était ma famille, ma nouvelle famille mais je n'oubliais pas mes parents et mes sœurs, il ne fallait pas abuser non plus. Ce soir, c'était donc tout à fait normalement et le sourire aux lèvres que j'allais accueillir les parents de mon petit ami et les miens par la même occasion, histoire qu'ils se rencontrent même si j'appréhendais un peu la confrontation. Soit le courant passait bien, soit c'était l'apocalypse et le lancer de nourriture dans mon salon, dans notre salon. Souriant à Eirik, je lança « Je la mets au lit et je te rejoins, je ne vais pas t'abandonner sauvagement, surtout sous la douche » Je lui tira légèrement la langue, comme une gosse et quitta le salon avec la petite sœur. J'aimais bien taquiner Eirik, c'était un moment bien drôle et même si lui ne supportait pas que je fasse allusion aux quelques problèmes sexuels que nous avions depuis bientôt cinq mois, j'aimais bien en jouer. Je savais bien qu'un jour ou l'autre, il n'aurait plus mal et que, sur ce point aussi, nous reprendrions une vie dite normale. Je n'en doutais pas une seule seconde.

Je savais bien que cette soirée stressait Eirik et cela se voyait dans chacun de ses mouvements, de ses grimaces puisqu'il était bien moins attentif qu'en temps normal. « J'ai compris, tu as envie de te faire mal maintenant pour écourter le dîner. Bien joué mais ça ne marchera pas avec moi Pedersen » Je lui fis un léger sourire et lui assura que tout allait bien se passer ce soir, j'en étais convaincue ! La seule catastrophe qui pouvait se passer était un comportement déplacé de la famille Perdersen mais je ne les voyais pas critiquer leur fils et le comparer à son aîné devant mes parents. Pourquoi ? Tout simplement parce que cela ne se faisait pas et qu'ils étaient bien élevés et polis. On garde ses problèmes chez soi quand on est invité, n'est-ce pas ? J'avais une très grande, pour ne pas dire énorme, foi en l'être humain et cela ne changeait pas, même après mon viol, même après la fusillade. La clé de la réussite était dans le pardon.

J'avais l'impression que mes pensées sur les parents d'Eirik n'était pas si mauvaises que cela : ils étaient juste deux êtres humains qui aimaient partager et faire des efforts était une chose qu'ils savaient faire. Le repas avait été parfait, pas de problèmes, pas de prises de tête, juste un bon moment passé en famille puisque c'était bien ce qu'ils étaient ; une famille. Pedersen et Chanel-Stinson tous dans une même pièce n'était pas quelque chose qui se reproduirait tout de suite, il fallait donc en profiter et pendant que j'écoutais mes parents discuter avec ceux d'Eirik, j'étais un peu distraite. Tout allait si bien, oh que oui, jusque ce que j'entende les mots fatidique : mariage et enfant. Mais bien sûr, j'allais me marier au bout de six moi de relation alors que j'avais toujours une dent contre un des membres de ma belle famille, bien entendu, c'est déjà fait. Un enfant, moi mère, jamais. Du moins pas maintenant, je ne voulais pas d'une contrainte en plus. Je m'occupais toujours bien de ma sœur puisqu'elle n'était pas dépendante de moi, je n'avais pas à m'en occuper vingt quatre heures sur vingt quatre. Écoutant la réponse d'Eirik, un léger sourire se dessinait sur mon visage. Il avait tout à fait raison et puis, un enfant à vingt et vingt trois ans, ce n'était ni quelque chose que je souhaitais, ni quelque chose qu'il souhaitait, j'en étais persuadée. On avait l'air d'un couple tellement responsable et c'était tout à notre honneur. Pouponner les enfants des autres ok, mais mon propre enfant, j'avais bien plus de mal à me l'imaginer. De plus,je n'avais pas tiré un trait indélébile sur ma carrière de gymnaste et pendant ce temps, toutes ces formalités de couples n'étaient pas au rendez vous pour moi, pas maintenant, surtout pas maintenant. Bien entendu, on avait partagé pas mal de choses ensemble en si peu de temps mais on ne pouvait jamais savoir... « Tout à fait. Et puis, on est jeune on a toute la vie devant nous » Je voyais déjà un des parent dire qu'avec la fusillade, on pouvait bien penser autrement mais ce n'était pas le cas ; ouf. « C'est très responsable de votre part en tout cas » Je souriais à ma mère et avala une part de gâteau. Que personne ne dise plus rien ou j'avais une chance sur deux pour m'étouffer avec une part de dessert. Nos parents acquiéscèrent à la demande d'Eirik et je fus d'autant plus soulagée que j'entendis la voix quelque peu perçante de ma petite sœur monter dans la chambre plus loin. Merci Anaïs. Je m'excusa rapidement et me dirigea à toute vitesse dans la chambre d'où provenait le son émis par ma sœur. Cinq minutes de tranquillité. J'étais entrain de la changer lorsque j'entendis la porte s'ouvrir derrière moi. Mon père arriva et commença à me parler quelque peu. « Tu t'en sors à merveille avec tout, je suis fière de toi ma chérie » Je lui souris et dis « Merci.. Mais la prochaine fois que maman parle de mariage, coupe là tout de suite. Tu sais bien que je ne suis pas prête avec tout ce qui vient de se passer » Un moment père/fille comme je les aimais tant seulement, il fallait retourner dans le salon avant de passer pour une malpolie et je ne voulais pas qu'Eirik soit cuisiné pour savoir x ou y choses sur nos ''projets''. Anaïs dans les bras, je me dirigeai dans le salon, suivie de près par mon père. M'asseyant, je dis « En tout cas, je suis vraiment heureuse que tout se passer bien. Ça me fait vraiment plaisir » J'ouvrais un peu trop mon cœur ces derniers temps mais c'était pour le bien de tout le monde, j'en étais sûre, ou presque. Une sonnerie de téléphone monta dans l'appartement, venant de ma chambre et mon père partit rapidement. Je continuais de discuter avec le reste des invités et lorsqu'il revient, il avait sa veste sur le dos. Il devait partir puisqu'il était avocat commis d'office. Ma mère suivit rapidement avec Anaïs dans les bras, saluant tout le monde. Nous étions quatre dans l'appartement et je me demandais bien ce qui allait se passer maintenant. Me levant pour débarrasser je dis « J'espère que vous avez passé une bonne soirée en tout cas M. et Mme Pedersen » Mais maintenant, oust, dehors. J'emmenais tout dans la cuisine, prêt à les mettre au lave vaisselle et pouvoir retourner à table avec trois des Pedersen en ville.
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MessageSujet: Re: "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison EmptyMer 4 Avr - 20:14

Le jeune homme eut une légère grimace, avant de tirer à son tour la langue à sa petite amie. Non, mais ce n'était plus drôle ce genre de discours à la fin... c'était redondant et il avait quand même un sens de l'humour assez restreint sur cela en ce moment. Mais bon, il savait que ça ne partait pas d'une mauvaise intention, bien au contraire, tout ce qu'elle voulait c'était le détendre un peu, c'était sûrement une façon de dédramatiser la situation... Ne plus arriver à prendre une douche seul, c'était quand même assez humiliant dirons-nous, mais il n'avait guère le choix vu que ses mouvements étaient réduits. Après quelques secondes de silence, il rajouta d'un ton qui se voulait taquin Tu es vraiment trop généreuse Pay'... tu sais à quel point j'aime profiter de toi... sous la douche. Hum, ça c'était vrai, sauf que pour l'instant, le couple ne pouvait pas faire grand chose... Visiblement, l'univers s'était ligué contre eux pour qu'ils puissent coucher ensemble le moins souvent possible... Il y a eu le viol de la jeune femme blonde qui avait fait qu'ils n'avaient pas pu avoir de rapport pendant près d'un mois, et voilà maintenant que c'était à son tour, à gauche d'une foutue balle qu'il pouvait à peine bouger, enfin disons qu'il se déplaçait avec difficulté et qu'il fallait éviter tout geste brusque. Bref, d'ailleurs, sur ce dernier point, Sully aimait bien le chambrer toujours très gentiment.

L'heure H, allait bientôt sonner et plus les minutes passaient, plus Eirik commençait à être nerveux, donc tendu... Ce qui faisait qu'il se faisait mal au moindre de ses mouvements. Mais pourquoi diable ses parents avaient-ils accepté de voir ceux de Payson, ils n'auraient pas pu faire leurs asociaux et refuser l'offre et repartir directement en Norvège... A croire qu'ils avaient dit juste pour emmerder profondément leur fils. Au fond de lui, Perdersen savait qu'il très injuste envers ses géniteurs en ayant de telles pensées, justement, ils devaient faire ça pour montrer qu'ils s'intéressaient à sa relation avec la jeune Chanel; comme s'ils avaient compris que c'était vraiment sérieux entre le couple d'étudiants... Il soupira doucement en entendant la réplique de sa petite puis répondit doucement C'est pas drôle Pay' ! J'ai vraiment pas envie... Malgré le sourire qu'elle lui faisait tout en lui assurant que tout allait bien se passer le norvégien avait un peu de mal à la croire. Ses parents avaient toujours eu le don de le mettre mal à l'aise ou de taper pile là où ça faisait mal... alors peut-être que devant les parents de la belle blonde, ils allaient se tenir, mais une fois seul, c'était un peu moins sûr... Enfin, si le dîner se passait déjà bien cela serait vraiment merveilleux -et inespéré-.
Finalement, il avait été assez médisant, le dîner se passait à merveilles. Il n'y avait eu aucun sous-entendu douteux et les deux familles semblaient bien s'entendre. Parfait. C'était vraiment quelque chose d'inattendu et de magnifique pour le garçon... enfin, tout dépara légèrement lorsque les parents de Payson commencèrent à parler mariage ce qui s'enchaîna sur les bébés. Les quatre adultes semblaient d'accord sur le point que le couple d'étudiant devait se marier et avoir des enfants. Heu... ouais, la bonne blague. C'était quand même assez incroyable d'entendre ce genre de chose. Ils étaient bien trop jeunes; d'ailleurs voyant que la jeune femme blonde semblait avoir du mal à répondre à toutes ces "insinuations", lui clarifia carrément la situation: disant qu'ils étaient trop jeunes et qu'ils vouaient tous deux finir leurs études et compagnie avant, et que de toute manière après six mois de vie en couple c'était encore trop tôt pour prévoir l'avenir à si grand terme... Le mariage, tout comme avoir des gosses n'était pas quelque chose à prendre à la légère, ou à faire sur un coup de tête, c'était le meilleur moyen de foncer droit la tête dans le mur. Qu'est-ce qui avaient pu pousser leurs parents à parler de bébés ?? La peur de pas avoir de descendance digne de ce nom ?! Il n'en avait aucune et au final il s'en fichait -égoïstement- un peu. Eirik eut un petit sourire en entendant que Payson le soutenait en disant qu'ils avaient la vie devant eux, peut-être qu'ils allaient les lâcher avec ce sujet. Le sourire du garçon s'agrandit légèrement en entendant la réplique de la mère Chanel. Oui, c'était responsable de leur part, ils le savaient bien et c'était sympa de le reconnaître !
Anaïs ne tarda pas à se mettre à pleurer, ce qui fit que Payson se leva pour aller voir ce qu'elle avait, et voilà qu'il se retrouvait seul face aux parents... et il détestait ça. Fort heureusement le père de la jeune femme ne tarda pas à aller la rejoindre, et les autres adultes s'étaient remis à parler de tout et rien... enfin disons plutôt d'Anaïs. Se passant une main dans les cheveux, il préféra ne pas bouger ni parler histoire de se faire oublier et qu'on ne vienne pas le questionner que x ou y choses. Malheureusement pour lui, on lui adressa rapidement la parole Comment va ta sœur ?! Question piège. Question piège!!! Il ne voulait pas leur avouer qu'il s'était fâché avec elle, ou plutôt qu'il ne voulait plus lui parler vu qu'elle était partie chez Pacey. Il avait ses raisons, et cela ne regardait que lui. Heureusement que Sully lui en donnait assez régulièrement Elle va bien, ça lui ferait sûrement plaisir si vous preniez de ses nouvelles... Par cette simple réponse, sans éloge de sa jumelle, cela voulait tout dire, mais il se refusait de mentir. Son père s'apprêtait à répliquer quelque chose mais heureusement Payson fit de nouveau interruption dans la pièce. Dieu merci. Il était sauvé. Il la remercia du regard d'avoir fait aussi vite. Quelques minutes plus tard, les parents de la demoiselle ainsi que sa petite sœur repartaient. Maintenant, il fallait qu'ils virent les parents du norvégien, et la tâche serait loin d'être aisée. Cherchant un prétexte pour les faire dégager en douceur, il fut assez surpris d'entendre la phrase superbement formuler de la jeune femme. Bien envoyé ! Vu la grimace à moitié dissimulé que venait de faire sa mère elle avait mal pris la remarque de Payson. Outch. Son père commença à râler en norvégien contre la demoiselle qu'il trouvait assez malpolie sur le coup... Et là, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase pour le sampi qui perdit son sang froid -comme quoi c'était possible-. S'exprimant en anglais Mais de quel droit tu parles d'elle comme ça ?! Elle n'a rien fait ou dit de mal. Si ça te plait de me parler de la sorte soit, mais jamais à MA petite amie. Bon d'accord, il ne semblait pas si énervé que cela, mais intérieurement il bouillait, et il était réellement furieux. Personne n'avait le droit de toucher à sa Payson. Personne. Ses parents le regardèrent d'une manière étrange, comme s'ils n'en revenaient pas de ce qu'il venait de dire, mais ils se contentèrent d'acquiescer doucement. Sa mère reprit alors, la parole Je crois qu'on ferait mieux d'y aller... Payson, prend soin de notre fils.
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MessageSujet: Re: "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison EmptyLun 9 Avr - 17:31

S'il y avait bien une chose que je n'aimais pas, pour ne pas dire détestais, c'était la routine, la monotonie et le calme plat. J'avais besoin que ma vie bouge, que ma vie prenne un tournant à trois cent degré, j'avais besoin de force et de folie, un point c'est tout. Depuis la fusillade, je commençais petit à petit à m'ennuyer, les jours se suivaient et se ressemblaient tous. Déjeuner, école, repas de midi, stage, dîner, douche, dodo. Ma vie sociale était presque inexistante et cela ne me réussissait pas vraiment. Bien entendu, devant Eirik je ne disais, je ne montrais rien et c'était pas plus mal. Il avait besoin de moi et même si je prenais mon ''job'' d'infirmière personnalisée très au sérieux, j'espérais que d'ici peu de temps, il pourrait tout faire tout seul et arrêter d'être susceptible à chacune de mes remarques. J'aimais le taquiner, j'aimais le chercher gentiment mais il fallait admettre que, de temps à autre, cela m'exténuait plus qu'autre chose. J'avais besoin d'un rayon de soleil dans ma vie, de quelque chose qui me tiendrait occuper et me défoulerait dès que j'en avais besoin. Pour m'occuper, il y avait Anaïs ou bien encore Savannah, la fille de June et Arthur dont j'étais la marraine. Ces deux anges me donnaient le sourire comme jamais, il n'y avait pas à dire. Éclatant de rire à la phrase d'Eirik, je lança « C'est plutôt moi qui profite de toi Eirik » avant de partir m'occuper de ma petite princesse de sœur. Mon rayon de soleil quotidien. Je m'occupais d'elle comme si c'était ma fille, comme si elle était mon enfant mais ce n'était pas le cas et bien heureusement. Je n'étais pas prête à m'occuper pleinement de quelqu'un et cela se voyait avec mon petit ami. Bien entendu, j'étais là pour lui mais j'aimais aussi qu'il se débrouille seul et il était déjà entrain de le faire, j'en étais plus que convaincue. La douche était passée rapidement, les plats étaient au four et je pouvais enfin me poser sur le canapé pour me reposer avant la tempête. Je ne connaissais pas tant que cela les parents de mon petit ami mais je n'avais pas vraiment à me plaindre d'eux, tant qu'ils ne faisaient pas de mal à leur fils, tout irait bien. C'était tout ce qui comptait pour moi. Il devait avoir si peur que ses parents se comportent étrangement ou je ne sais quoi et j'essayais d'ironiser sur ce point mais c'était mal parti, et pas qu'un peu pour tout dire. J'étais prête à faire des efforts et j'avais briffé mes parents sur la situation. Il ne fallait pas être trop direct, éviter les sujets sensibles et tout ce qui allait avec. Je connaissais bien mes parents, ils avaient une faculté d'adaptation à autrui plus qu'exceptionnelle et je pouvais leur faire confiance là dessus. Tout se passait, j'avais des parents formidables, ceux d'Eirik faisaient preuve d'un calme déconcertant et ils n'attaquaient pas leur fils, ce qui semblait presque étrange à mes yeux. Mais c'était plaisant, bien plus que cela pour tout dire. J'étais souriante mais failli littéralement m'étouffer en entendant mes parents et ceux de mon petit ami parler mariage et enfant. Ow, calm down. Je n'étais pas prête pour avoir un enfant, encore moins me marier. Six mois de couple ce n'était pas quinze ans et franchement, qui se mariait de nos jours ? Ceux qui voulaient se marier c'était plus pour les enfants, les impôts ou je ne sais quoi, ce qui n'était pas mon style, mais alors pas du tout. Après tout, peut être que dans quelques années je changerais d'avis mais pour le moment, c'était mal parti, vraiment très mal. Bien entendu, je me doutais qu'un jour, je ne finirais la bague au doigt, la robe blanche sur le dos mais ce n'était pas pour aujourd'hui, ni demain d'ailleurs. Entendant la voix de ma sœur monter, je ne mis pas longtemps pour aller la voir dans la chambre qui était juste en face de la mienne. Je n'étais pas vraiment à l'aise en famille ces derniers temps, la gymnastique revenait trop souvent dans ma tête et j'avais peur de tout rater, une nouvelle fois. Il fallait donc que je me concentre sur autre chose et cet autre chose était ma petite sœur. Quelques minutes plus tard, mes parents quittèrent l'appartement pour aller travailler. Voulant être polie et permettre à la famille Pedersen de passer un peu de temps ensemble, je comptais me retirer de la salle à manger mais il semblait que cela ne plaisait pas au père de mon petit ami. Je ne comprenais pas un mot de ce qu'il venait de dire mais vu la tête d'Eirik, il n'avait pas été un ange avec moi. La cuisine était juste à côté du salon et je pouvais tout entendre. Posant mes affaires sur la table, je repartis vers le salon et les deux norvégiens étaient déjà entrain de se rhabiller. « Oui bien sûr... » J'eus à peine le temps de dire ouf que les parents de mon petit ami avait pris la porte. Woaw, c'était rapide, et pas qu'un peu. Seulement, je passais pour la méchante dans le couple et je doutais franchement que M. Pedersen me porte dans son cœur. Faisant une petite moue, je dis à Eirik « Je suis désolée, je voulais juste vous laissez discuter entre vous et au final, j'ai plus merdé qu'autre chose... » Je fis une petite moue avant de continuer rapidement à débarrasser. Plus vite c'était faite je pouvais retrouver mon lit et dormir jusqu'à pas d'heure. J'étais fatiguée. « Mets toi au salon, j'arrive dans pas longtemps ! » Et j'avais une petite surprise pour lui. Attrapant une bouteille de vodka, je bus une ou deux gorgée d'une seule traite et grimaça à cause de l'alcool qu'il y avait dans ces gorgées. Mes déplaçant rapidement vers ma chambre j'enfila une robe blanche bustier plus courte. J'attrapais un vieux diadème de princesse en fausses pierres et le posa sur ma chevelure releva. Enfilant des talons blancs, je me dirigea vers le salon. J'avais presque l'air d'une mariée, presque oui parce que j'en étais bien loin et c'était peu dire. Je bus une autre gorgéee de ce liquide transparente à base d'alcool de patates et me posa devant Eirik. « Je ferais une pitoyable mariée tu trouves pas » Posant la bouteille d'alcool à un petit mètre du sofa, je me rapprocha de mon petit ami avant de poser un léger baiser sur les lèvres de mon petit ami. « C'est tout ce que tu auras le droit en alcool, que celle que tu réussiras à capter sur mes lèvres mais pas trop non plus parce que j'ai pas envie d'être frustrée après » Je lui fis un large sourire et me posa juste à côté de lui, croisant les jambes juste sous son nez. Ma robe était courte, vraiment courte et on pouvait plus que voir mes jambes, pour le bonheur d'Eirik.
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MessageSujet: Re: "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison EmptyVen 13 Avr - 20:39

Le jeune homme secoua doucement la tête d'un air visiblement plus amusé qu'autre chose. Non cette fois-ci il n'allait pas mal prendre les paroles de la jeune femme, au contraire c'était vrai ce qu'elle venait de sortir que cela lui plaise ou non. Haussant doucement les épaules, le norvégien ne tarda pas à répondre C'est vrai aussi, mais t'inquiètes pas pour, je ne suis pas à plaindre, dans un sens je profite quand même de toi que tu le veuilles ou non... J'me comprends quand je dis ça... Têtu lui ?! Oui, c'est vrai que des fois cela lui arrivait de vouloir rester sur ce qu'il disait. Non, contrairement à ce que l'on pouvait croire et ce qu'il pouvait bien montrer parfois, il n'obéissait pas au doigt et à l’œil -et surtout aux quatre volontés- de sa petite amie, c''était tout à fait faux de penser cela... Même si, on peut l'avouer, il avait souvent tendance à lui céder rien qu'en voyant la petite bouille trop adorable de sa petite amie. Faible, très certainement, mais il s'en fichait complètement. Suite à cela la jeune femme alla s'occuper de sa petite sœur, et une fois cette dernière couchée, Payson le rejoint dans la douche, ensuite ce fut en quelque sorte le marathon de façon à ce que tous les plats soient cuit comme il faut. Malgré les inquiétudes du jeune homme, le dîner se passa plutôt bien, enfin du moins tant que les parents de la jeune femme étaient présents. Étrangement, lorsque ceux-ci partirent, les parents du norvégiens reprirent leurs vieilles habitudes, on ne pouvait pas vraiment leur en vouloir, c'était leur façon d'être et de faire... malgré tout, autant il pouvait assez bien encaisser les remarques à son sujet autant toucher à Payson était totalement proscrits et ils en firent malheureusement les frais. Enfin en faire les frais était un bien grand "mot", disons que pour une fois il leur répondit d'une manière froide et avec un ton qui montrait bien qu'il commençait à être énervé. Et cela suffit à les faire taire et encore mieux même partir -merci maman qui avait tout compris- sans faire de scandales. Il secoua doucement la tête. Hey Pay', fait pas cette tête... C'est pas grave, tu n'as rien à te reprocher.... Il lui déposa un petit baiser au moment où elle passa à côté de lui. Ne te prend pas le choux pour mon père, et sa réflexion... ça n'en vaut vraiment pas la peine. Tu n'as pas merdé, tu n'y es pour RIEN tu m'entends bien là, pour rien ma princesse, il voulait juste faire sa mauvaise tête et c'est tombé sur toi. Il se tut enfin, avant d'acquiescer doucement lorsqu'elle lui demanda d'aller au salon. Il obtempéra tout en se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir inventer.... Lorsqu'elle arriva avec sa petite robe blanche et son diadème sur la tête il fut partagé entre l'envie d'exploser de rire comprenant là où elle voulait en venir, ou à lui sauter tant elle était désirable... mais dans les deux cas il risquait de se faire mal, alors il se contenta d'un sourire niais et de lui faire les yeux doux. Pitoyable, non. Tu es magnifique comme ça, enfin si on enlève le diadème... mais de toute façon il n'est pas question de se marier right ?! Donc ça ne sert à rien de parler encore de ça... Mais t'es très belle quoique tu portes, et encore mieux sans rien. Il n'avait pas pu s'en empêcher, si d'habitude il évitait ce genre de phrase, là non. Et puis c'était une manière de ne pas penser à la bouteille de vodka qui se trouvait à peine à un mètre d'eux. C'est ce moment-là que choisit Payson pour se rapprocher de lui et l'embrasser.... avec un bon petit goût de vodka. Ça c'était vraiment chouette comme idée. Un grand sourire naquit sur ses lèvres en entendant la phrase de la jeune femme. Et c'est toi qui me parle de frustration ?! dit-il en pointant du doigt le bas du corps de la belle blonde. ça vire même à la torture là... mais d'un côté j'aime bien... Des fois il ferait mieux de se taire. Se rapprochant doucement de la jeune femme -autant qu'il le pouvait- il l'embrassa tendrement tout en ayant la main légèrement baladeuse. Oui, juste légèrement ça serait dommage que Payson soit frustrée...
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison "Il fallait bien en passer par là ..." •• Eison EmptyVen 13 Avr - 23:01

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