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« confidence pour confidence autour d'un thé. »

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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » - Page 2 EmptyVen 25 Mar - 0:10

Bien sur que j'avais Ugo, mon frère. Enfin, je l'avais toujours plus considéré comme un pote qu'un frère. Surement parce qu'il m'avait présenté à Adam, et que je trainais avec tout ces amis, au final. Ce n'était pas cette personne qui, peu importe ce qui arrivait, vous soutiendrait et vous expliquerait si vous aviez tord, et vous rassurait en cas de doute. Cette personne était Aymeric. Et avec trois mois de différence, cela ne faisait pas de grande différence, quand on aime vraiment la personne. C'est quand on ne cherche pas les choses qu'elles viennent à vous, j'avais toujours dit croire au destin et ma rencontre avec lui ne faisait que renforcer cette conviction, un pur hasard, mais qui me réchauffait le cœur quand j'y pensais. J'aimais savoir que j'étais là pour lui, peu importe ce qui se passait, j'aimais l'entendre me raconter comme il était heureux avec Militine, et je savais qu'en cas de problème il serait là. On avait pas forcément besoin de le dire, on le savait. C'était un lien infime, presque invisible aux yeux des autres, mais il était là et nous, on le sentait. Je lui fis un sourire énorme quand il me confirma qu'il était bel et bien mon jumeau français. Vous savez, je crois qu'on a différentes âmes sœurs, dans notre vie, sans doute certaines que l'on ne rencontrera même pas, mais elles existent et dans ces cas-là, c'est immédiat, le courant passe. C'était ce qui s'était passé avec Charlie et, d'une manière différente, avec Aymeric. Tout était plus simple, je ne me souvenais pas d'une seule dispute. Je fis un sourire gêné en le voyant rire, les américains devaient avoir l'air incultes quand même, pour les français. Du peu que mon père m'a dit, ma mère avait beaucoup de culture et j'avais assimilé ça à la France. Non pas que mon père soit quelqu'un de stupide, au contraire, je l'admirais beaucoup mais ce n'était pas le même genre. Alors que ma mère avait écrit du Rimbaud et des paroles de Gainsbourg sur les murs, mon père était du genre à m'emmener boire une grenadine dans des bars lors des vendredis soirs, quand des groupes non signés jouaient leur tripes. Alors je tapais dans mes mains et j'étais heureuse. J'aimais les gens qui vivaient leur passion à fond. Je souris une nouvelle fois à Aymeric. « Je t'emmènerais un jour, Sid devras bien aller voir son grand-père de toute façon, je vais pas forcer mon père à voyager autant à chaque fois... Enfin, je crois qu'il veut déménager mais dans ce cas-là, je pense que je peux demander à Charlie si on peut aller l'aider et si vous voulez voir la Floride avec Mili je pense qu'on saura se supporter le temps du séjour. Non, je ne pense pas que j'y arriverais, sans eux. Alors même si ça me fait peur, je pense que je les aime encore plus gros que ça et que du coup... ça va forcément aller, non ? » Bien sur que ça irait. C'était jamais plaisant de parler des exs, bien évidemment, mais Woody. Oui, je l'avais brièvement aimé, c'était totalement inutile de le nier mais ce qu'il avait fait restait impardonnable, même si je le comprenais, dans un certain sens, sans doute parce que j'aurais bien aimé être capable de casser la gueule à Emma. J'estimais qu'une fois marié, Charlie me revenait de droit. Soit. Vu ce que sa piètre tentative avait donné, j'étais plutôt contente, elle était tombée trop bas pour qu'il puisse la rattraper et d'une manière ça me rassurait, sans doute parce que je ne comprenais pas pourquoi Charlie était avec moi depuis tout ce temps. Je souris à Aymeric, sincèrement. « C'est du passé. Et tu les verras quand tu veux, il suffit de me demander, elles sont un peu planquées, parce que comme je suis pudique des photos que je fais bah... je cache certains albums, pour pas que Charlie les trouve, tu vois ? C'est un peu étrange mais... » Je levais les yeux au ciel et finit par rire de ma bêtise. Et il me lança, que bien sur, je serais témoin, si Mili voulait son mariage de princesse. Je le vis, heureux de planifier ça, c'était adorable. « Oh. Si jamais je me re-marie, tu seras témoin, c'est clair. Mais bizarrement, quand je parlais de mon mariage, petite, je voulais le faire dans un parc complètement inconnu, l'été, pouvoir porter une mini-robe et au lieu d'un grand banquet, faire un pique-nique avec les gens qui comptent pour moi, un truc simple, je crois que le plus important, c'est que le mari soit là. Et de l'aimer, c'est encore plus important. » Je me mis à rire. Je devais l'antithèse de la princesse. La preuve : jeune, je gagnais toujours les concours de rot contre mon cousin. Charlie et les enfants. Je ne savais pas d'où ça lui venait mais punaise. J'avais béni Sidney d'être sorti un mois plus tôt. Je ne doutais pas qu'Aymeric serait un bon père. C'était pas une question de faire les choses comme les autres, c'était comprendre son enfant et il était assez intelligent pour y arriver. Je me mis à rire. « Tonton, ça te va bien. Je doute pas que plus tard, vous formerez quelque chose d'extrêmement beau Aymeric, j'ai confiance en vous deux. Et en disant ça, j'ai l'impression d'être ta grand-mère. Et mon bout de chou peut pas se blesser de toute façon, parce que c'est un super héros. Comme son papa. » Bah tiens, je devenais gaga. Mais il est beau, mon fils. Après avoir continué de discuter avec mon français adoré, j'entendais des voix que je reconnaissais bien : celle de Charlie et celle de Militine. Je me levais de ma chaise, comme prise d'un coup de jus, pour aller chercher mon bisou. Je lui sautais presque dessus, mais il avait l'habitude, alors il ne pouvait pas tomber, et encerclait mes jambes à sa taille. Je ne l'avais pas vu ce matin. Je l'embrassais, il m'avait manqué. Je le pris dans mes bras pendant qu'il me fit redescendre. Beurk, j'en avais pas envie moi. Je lui demandais comment il allait avec d'enlacer ses doigts aux miens et rejoindre Aymilitine dans la cuisine.
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » - Page 2 EmptyMer 30 Mar - 20:52

La journée avait plutôt mal commencé. La veille j’avais passé la nuit chez Woody et tout c’était mal terminer ou bien dépendant du point de vu sur le quel on regardait la situation. J’avais reçu un appel d’Aymeric que je n’avais pas pris et évidement Woody avait vu qu’un autre homme m’avait appelé. Comme il ne savait pas contrôler sa colère, ça je l'avais toujours su, c'est alors qu'il se fâcha contre moi et me lança mon téléphone directement au visage. Je décidai alors que je n’en pouvais plus, il était grand temps que je le quitte. C’est alors que je me levai du lit et lui annonça que le mois dernier je m’étais rendu à Las Vegas et que sur un coup de tête je m’étais marier avec un autre homme que lui. Il avait réagit exactement comme je l’avais prédit, il perdit complètement la tête et me prit par la gorge et me serra très fort. Je le frappai au visage du plus fort que je pouvais. Finalement il me lâcha lorsqu’il vit que je n’arrivais plus à respirer. Je m’empressai donc de prendre tout ce qui m’appartenait dans son appartement pendant qu’il snifait une ligne de coke de plus. Je m’excusai et parti sans rien dire de plus. Ce matin je m'étais réveiller avec un bleu en plein visage, j'avais donc tenté tant bien que mal de la caché avec beaucoup de fond teint. Je m’étais en suite rendu au restaurent pour manger en compagnie d’Annabelle avant de revenir à la maison. Après quelques heures à ne rien faire j’acceptai la proposition de mon colocataire d’aller promener le chien. Nous avions marché environs une heure sans vraiment parler. C’est ce qui était bien avec Charlie, je pouvais être avec lui sans parler pendant plusieurs heures sans jamais m’ennuyer pour autant. De retour à notre maison, Bela était dans la cuisine en train de boire un thé en compagnie de mon mari. Tous les deux était devenu de très bon amis sans même que je ne m’en rendre compte. Et c’était tant mieux, valait mieux que mes colocataires aiment mon mari, la vie en serait moins compliquer. Bela se leva pour sauter au cou de Charlie comme elle en avait l’habitude. C’était peut-être bien ces deux là qui m’avait donné envie de trouver l’amour, le vrai. Ils étaient si beaux à regarder, malgré tout ce qu’ils avaient vécu ils s’aimaient toujours autant. Je suis sur qu’un jour on célébra leur cinquantième anniversaires de mariage. Tant qu’a moi, je m’approchai de mon nouvel époux puis je l’embrassai avant de m’assoir sur ses genoux. « Je vais très bien et toi mon chéri? » On pouvait parfois avait l’air niais, mais à ce qu’il parait c’est l’amour qui fait ça. Je ne leur avais toujours pas annoncé ma bonne nouvelle et quel meilleur moment que là pour le faire. Les trois personnes les plus importante pour moi en ce moment sont tous réunit sous le même toit. Tout en restant assise sur mon mari je mise à parler. « Vous savez quoi? » Je ne leur laissai même pas le temps de répondre à ma question qui n’en était pas réellement une. « J’ai une bonne nouvelle pour vous, j’ai quitter Woody hier soir pour de bon. » Je me retournai vers Aymeric avec un énorme sourire avant de continuer à parler. « Je suis donc officiellement avec toi maintenant mon amour! » Nous allions enfin pouvoir révéler notre relation que nous gardions secrète depuis beaucoup trop longtemps, au grand jour. Aymeric allait sans doute être heureux, lui qui attendait ce moment depuis le jour de notre mariage à Las Vegas. Et à vrai dire j’étais moi-même très heureuse. J’allais enfin pouvoir dire à tous que j’étais marier à l’homme le plus merveilleux du monde.
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » - Page 2 EmptySam 9 Avr - 4:59

J'aimais avoir un chien. Surtout une bête comme Militine et moi avions acheté; un petit berger fauve de bretagne, énergique, mais pas trop. Il ne sautait pas sur les gens, mais était sociable, contrairement au mini-husky que j'avais offert à Bela juste avant la naissance de Sid : il n'était pas tenable en laisse, alors, nous devions le laisser à la maison, pendant que nous allions marché avec notre chien à mille noms – Mili et moi ne nous étions pas encore fixés, alors, nous étions toujours en période de recherche, plus où moins intense. J'aimais aussi San Francisco. Comme il n'y neigeait pas, nous n'avions pas a affronter le printemps de la même façon que j'avais à le faire, quand je vivais à Leominster, et c'était un gros plus, quand venait le temps de promener notre boule de poil. Je m'étais réveillé ce matin avec les cris de mon fils. Même si au départ, j'avais trouvé cela dur de me lever aussi tôt pour le rassurer, et l'amener à sa mère, qui, si je ne le faisais pas, allait m'en vouloir de le prendre plus souvent qu'elle. Je passais le reste de mon avant midi devant mon piano à tenter de maîtriser un morceau assez difficile. Ça me rappelait un peu ma mère, j'aimais, quand j'étais petit et que j'allais passer quelques temps, en été, chez elle, la regarder jouer. C'était comme si elle était dans un monde bien à elle. Comme si plus rien ne pouvait la déranger. C'était ce que je vivais à ce moment là, avant que Sid me pique une petite crise de colère, sans que je sache pourquoi – peut-être avait-il peur que je l'oublie? -, à côté de moi. Je fis une fausse note, un peu bousculé par les pleurs de mon fils et me retournai. Il était là, chou comme un bébé panda, à pleurer parce que sa sucette était tombée. Je lui remis en place, il se tut... et je ne pu résister à le prendre. Je ne voyais toujours pas, même si elle m'avait dit des milliers de fois que je verrais quand ce serait mon tour pourquoi ma mère avait été incapable de faire pareil pour moi. Peut-être que j'étais vraiment un monstre plus jeune... et que j'en étais toujours un. Je me levai, Sidney dans les bras, et je le mis dans son lit, avertissant bela que Sid y était, et je me rendis dans la cuisine, y croisant Militine. Le chien à nos côtés... nous allâmes prendre une mache.

On pouvait marcher longtemps dans notre quartier, sans pour autant se rendre quelque part. Ça me laissait le temps de faire le vide. Ça me faisait un bien fou. Il n'y avait pas vraiment de conversation entre moi et militine, je voyais qu'elle n'avait pas envie de parler, ça tombait bien, puisque je n'en avais pas envie non plus. On ne fit que marcher, mais ça me fit un bien fou. Mon père m'aurait probablement dit que c'était les biens faits de l'air frais à quoi j'aurais pu répondre qu'à San Francisco, l'air était plus pollué que frais. Alors, je mis mon nouveau bonheur sur le rythme de mes pas, qui je dois le dire était assez lent. J'avais eut l'occasion, grace à cette lenteur de penser, et de réaliser certaines choses, d'en pardonner d'autres. Ma mère ne devait pas être prête a avoir des enfants. Elle devait être effrayée et s'être construit une carapace de malaise. J'aurais probablement fait la même chose, si Bela aurait décidé de garder ce bébé en première année; je n'aurais pas bronché, mais ça aurait été trop tôt. J'aurais vécu un traumatisme, et cet enfant n'aurait pas eut tout ce que Sid peut avoir aujourd'hui. Je pensai aussi à la relation que mes parents avaient pu vivre avant ma naissance. Ils m'avaient tout les deux racontés à plusieurs reprises leur histoire, du début jusqu'à la fin. Je crois que je m'étais, depuis que je la connaissais, fait croire qu'elle était romantique, charmante, passionnée, quand, dans les faits, ça avait plutôt l'air d'un arrangement à l'amiable pour payer moins cher une maison, avec une petite clause sous le contrat pour ajouter un « petit plus » à leur cohabitation. Ça expliquait pourquoi ils n'avaient pas l'air tristes lorsqu'ils parlaient de leur divorce. Qu'il n'y avait eut aucun problème lors de la séparation des biens, et qu'ils avaient toujours une relation polie... et qu'il n'y avait jamais d'anecdotes lors des repas en famille a propos de leur vie de couple... rien. La pensée d'être un enfant d'une affaire du genre m'effraya un peu, les premières secondes durant les quelles j'y pensai. C'était comme si Sidney était le fils de Militine et moi ; à mes yeux, il perdait une petite étincelle. Il n'était plus ; « Le fruit de mon amour que j'aime plus que tout (incluant les sorbets aux framboises) » mais plus qu'un « Bébé planifié pour faire croire à un mariage arrangé mais que j'aime quand même, puisqu'il est de moi et qu'il a une bouille d'ange. » Par la suite, je tentais de me rassurer, en me disant que mon père, du moins, devait m'avoir trouvé, cette petite étincelle, puisqu'il m'avait élevé. Je n'eus pas le temps de poursuivre mes pensées, nous étions déjà devant l'escalier de l'entrée, caché par quelques arbres qui donnaient l'impression que la maison était microscopique.

Nous étions à peine entrés que l'on me sautait dessus, me ramenant à la réalité. J'ouvris les yeux, après les avoir clos pour humidifier mon oeil, comme tout les humains le font environs à toutes les deux secondes, et paf, Bela était en face de moi, les jambes enlacées à ma taille, sur le point de m'embrasser. Elle avait le don de savoir ce dont j'avais besoin. Je lui répondis avant de la laisser descendre, pour ne pas paraître impoli ( J'avais une bonne éducation, malgré le fait que mes parents ne m'aimaient peut-être pas tant que ça au final ) Bela me demanda si j'allais bien. Je devais avoir une tête bizarre, genre la tête d'un garçon perdu qui voit Wendy partir après l'avoir tant aimer. « je pense juste trop, je vais te raconter plus tard. » Elle me prit par la main, m'attirant vers la cuisine. Dans la pièce, Aymeric avait déjà Militine sur les genoux. Malgré leur amour à première vu passionné, il prit tout de même le temps de me demander comment j'allais, en me serrant la main. « Papa va bien, il est juste un peu trop pensif, ça doit être le manque de sommeil. » Pas parce que je manquais réellement de sommeil : je m'étais habitué, après des mois avec Bela, à me lever à des heures impossibles pour la ramener dans notre lit, pour qu'elle dorme un peu. J'avais aussi été oméga, ce qui aidait un peu... J'avais seulement besoin d'une excuse, le manque de sommeil étant le favori chez les nouveaux parents et le plus plausible. J'étais sur le point de commencer un long monologue mental à propos du sommeil chez les nouveaux parents et la fréquence à la quelle mes parents avaient du utiliser cet argument pour contourner les questions du genre « comment va votre couple depuis l'arrivée de Charlie?» mais Militine ouvrit la bouche, juste à temps, nous demandant si « on savait quoi ». Certes, personne ne savait quoi, puisque personne n'avait, malheureusement, la capacité de lire dans les pensées, pour la simple et bonne raison que nous étions tous humains, et non des super-héros, à moins que quelqu'un m'ait caché sa vraie nature parmi les gens qui se trouvaient dans la pièce, ce qui selon moi relevait de la pure trahison et de l'égoïsme : j'avais envie d'être un super héros, moi aussi. J'aurais pu continuer comme cela durant des heures, à penser à ce que j'aurais l'air, musclé (eurk.), en slip (non merci), avec des pouvoirs (ça, je veux bien.) mais ma tête ne voulait plus suivre. Il y avait seulement cette petite musique... Kool & the Gang, Celebration. Enfin. Enfin. J'eus mal aux joues sur le champ, je n'avais jamais été aussi heureux, excepté à la naissance de Sidney : j'étais encore plus heureux qu'à mon mariage (j'aurais préféré que ma famille y soit, de même que celle de Bela, et que certains tons de bleus de soient pas présents sur sa peau) ou encore que quand j'avais apprit l'arrivée prochaine de Sid (Bela venait de se jeter devant une voiture). Militine avait laissé Woody. Il n'avait plus de raison de revenir dans notre cuisine, là même où il m'avait tiré dessus en décembre. « désolé de vous couper votre moment, mais bordel Mili, t'aurais pas pu faire mieux. Vraiment. Merci. » J'allais enfin pouvoir changer les serrures sans qu'il ait la clef. Je pourrais changer le code du système d'alarme... et peut-être le déclarer à la police, qui certes avaient des doutes, mais sans mon accord, ne pouvait rien faire. La joie. J'allais enfin pouvoir confirmer à tout le monde que j'avais mes raisons de ne pas l'aimer, qu'elles étaient valables, qu'il était cinglé, qu'il avait voulu me tuer... parce que personne n'en avait eut la confirmation. Je serrai Bela dans mes bras, fort, pour lui faire ressentir ma joie. « J'aimerais bien renchérir en vous disant un truc aussi joyeux, genre « bela est enceinte, yay!» mais elle veut attendre son diplôme alors bon. » Je ris, je souris, tout ça dans le même paquet, imaginant déjà l'étalage de clefs sur le mur du serrurier et celle que je choisirais : une des beatles, des dessins du yellow submarine dessinés dessus.
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » - Page 2 EmptyLun 18 Avr - 11:26

Jusqu'à peu, je ne savais pas ce qu'était la famille. Je connaissais le sens du mot bien évidemment. Je voyais les gens autour de moi parler de leur famille mais je ne me rendais pas compte de ce que c'était. J'avais Drew évidemment. Il n'avait pas le même sang que moi, mais je le considérait comme un frère, même si c'était plutot une sorte de très bon ami en soit. J'avais Martin, mais nous n'avions de frères que le sang. Il y avait ensuite ces personnes si importantes pour nous, que l'on considère comme une deuxième famille. Constance était de ceux là. Et Belammée aussi faisait partie de ces personnes là, sur qui on peut compter à chaque instant de sa vie. A peine étais-je rentré dans la vie de Militine, et par conséquent, dans la sienne et celle de Charlie, qu'elle m'avait adopté. Et maintenant, elle était comme ma soeur, comme une confidente pour moi qui déteste parler de ma vie.
C'est ainsi que je me retrouvais avec ma soeur d'adoption, cet aprés midi là, en train de boire un thé et voila qu'elle me proposait de venir avec elle, enfin avec eux, en Floride voir le grand père de Sidney. Je ne connaissais pas la Floride, cela pourrait être une bonne idée un jour. Je pense pas que Militine connaisse cet Etat non plus. Puis, si on faisait un voyage avec quelqu'un, je pense que ca pourrait qu'être avec Charlie et Bela. Ce serait avec plaisir que je viendrais avec vous. Après, va falloir convaincre madame De Lavignères Penrose mais j'ai de bons arguments à faire valoir. Puis, j'imagine que de découvrir de nouveaux horizons ne la dérangera pas. Puis, les Silver ne sont pas la pire compagnie qui existe. On a tous besoin de quelque chose à quoi se raccrocher dans la vie. Toi c'est Charlie, et maintenant Sidney. Moi, c'est Militine. Evidemment que ca donne des responsabilités. Mais ca en vaut la peine. Parce que... parce qu'on aime cette ou ces personnes et que c'est le plus important. J'ai échappé à ces responsabilités pendant longtemps, celle d'un couple. Mais, j'ai été ramené sur le droit chemin dira-t-on. Evidemment que c'était du passé. Je ne voulais plus entendre parler de Woody, il n'était rien pour moi, il ne valait rien. Rien que l'idée qu'il ait pu faire du mal à ma femme me dégoutait au plus haut point. Ce n'était rien de plus qu'un pauvre cinglé. Oui, c'est du passé. On fera ça une prochaine fois peut être. Je pense que Militine et Charlie vont pas tarder à rentrer et si t'as pas trop envie de les montrer à Charlie... Enfin je peux comprendre. Tu as besoin de garder comme un jardin secret. C'est la même chose pour moi. Sauf que je ne peux et je ne veux en parler à personne de ça. Il y a un incendie dans ce jardin... Je ne pouvais m'y résoudre. Bela était prête à tout entendre et de connaître ce secret ne la ferait surement pas changer d'avis sur moi. Mais, parler de l'accident, de Johanna. C'était trop dur. Je n'avais pas pu en parler à Militine. Je ne sais même pas ce qui m'avait pris d'en parler à Martin. C'était sorti comme ça mais lui n'en avait que faire. Témoin pour le re-mariage. Je devais déja être témoin pour le mariage de Fleur et Drew. Mais une proposition comme celle-çi ne se refuse pas, évidemment. C'est avec un grand honneur que je serais votre témoin alors. J'imagine que chaque personne a sa conception du mariage. Moi la mienne, ca serait juste de rendre heureuse Militine. La reste importe peu je pense... Tonton Aymeric. Ca ressortait souvent ces derniers temps. Tonton de Jason, Tonton de Sidney. Et peut être parrain du fils de Nathaniel. Quelque chose d'extrêmement beau. Si un enfant de nous deux était aussi fort que notre amour, je ne doutais pas de l'extraordinaire beauté du bout de chou. Penser aux enfants me semblait bizarre. Ca me paraissait si lointain, cette idée d'avoir des enfants avec Mili. Ca ne ma dérangerait pas non plus. Si nous avions survécu à Woody, un enfant ne serait pas une épreuve. On me le dit souvent. Je l'éspère. Mais comme je te l'ai dit, ca me parait lointain les enfants. Je doute que ce soit le trip de Mili. Et puis même moi je pense pas qu'il soit temps d'y penser. Quelques minutes plus tard, et après avoir entendu la porte s'ouvrir, je reconnus de suite la voix de ma chère et tendre. Elle s'approcha de moi et m'offrit un long baiser avant de se poser sur mes genoux. Je saluais Charlie, j'étais chez lui quand même. Ma femme allait très bien, donc il en allait de même pour moi. Si tu vas bien, je veux bien. dis je en l'embrassant dans le cou. Charlie allait bien aussi, donc tout le monde allai bien. Ca faisait un peu bisounours mais si ne serait-ce que pour une journée, la vie se montrait clémente avec nous, il fallait en profiter. Militine demandait si on savait quoi. Evidemment et je ne devais pas être la seule à penser cela, on ne savait pas quoi. Une bonne nouvelle qu'elle ait quitté Woody ? Une excellente nouvelle. Elle se retourna, plus souriante que jamais, pour m'annoncer qu'elle pouvait être officiellement avec moi. Le poids qui pesait sur mon coeur de devoir garder ce secret s'en alla d'un seul coup. Tu m'en vois on ne peut plus ravi my love ! dis je en l'embrassant. Elle n'aurait pas pu me faire de plus beau cadeau en ce jour. Je pense que ca mérite qu'on fête ça. Ca vous dirait que je vous invite ... euh... ben où vous voulez pour marquer le coup ?
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MessageSujet: Re: « confidence pour confidence autour d'un thé. » « confidence pour confidence autour d'un thé. » - Page 2 EmptyMer 27 Avr - 1:27

Je regardais Aymeric dans la cuisine. Je trouvais qu'il avait... vieillé, en quelques sortes. Je lui fis un sourire, je savais que ça allait le faire. Je lâchais un léger « Au pire, tu fais la grève du sexe » avant de partir dans l'entrée en riant. J'avais serré mon faux vrai frère (mon vrai frère qui ne l'était pas, quoi) dans mes bras avant ça, histoire de lui montrer que j'étais là pour lui, quand il voudrait parler. Je ne lui en demandais pas plus, qu'il sache, pas forcément qu'il parle. Je savais que si un jour il se sentait prêt à parler du secret qui lui rongeait les intestins, alors je serais là, sans le juger. Après tout, même des choses pas biens ne vous pourrissent pas une personne. J'avais fait des choses horribles à des gens que j'aimais mais je ne me considérais pas non plus comme une pétasse. Enfin, pas la pire, du moins. Je me détachais de lui et il me parla de mariage. Je tapais de mon petit poing sur son bras, ce qui eu le dont de le faire sourire -j'avais pas une force phénoménale – et je me mis à rire. « On y est pas encore. Je pense que si tu la rends heureuse, vous aurez pas de raisons de divorcer, et c'est tant mieux. Ça se voit dans tes yeux, que la rendre heureuse, ça te fout de la joie dans le cœur. » Je souris, je les trouvais adorables mais quand ils n'était pas l'un à côté de l'autre. Mais c'est aussi le genre de couple à s'ébranler vite, à trop s'aimer, parce que c'est destructeur. Mais je n'avais pas peur pour eux. Et puis on dit toujours qu'une fois qu'on a tenu plus longtemps qu'un mariage de Britney, on est sauvés. Non, c'est pas ça ? Enfin, voilà. Je fis un léger sourire à Charlie, tentant de le rassure. Penser trop. Je fais ça, lors de mes insomnies, et je dois dire que cela ne me réussissait jamais. A force de me retourner le cerveau, je ne voyais plus que les choses mauvais et j'avais juste envie de me recoucher. Souvent, à ce moment là, le soleil se levait et je prenais un café, pour 'tenir le coup' et j'avançais une journée de plus. Pour certains, cela paraissait tout à fait normal, foutre un pied devant l'autre, parce qu'ils ne réfléchissent pas à chaque répercussion qu'ont les ondes de leurs pas. C'est ce qu'on appelle penser trop. Je clignais des yeux pour me reconnecter à la réalité. J'étais perdue. Et puis Militine annonça la nouvelle. Non, pour moi elle n'était pas bonne. Même après tout les horreurs qu'il avait faite, j'arrivais encore à le comprendre et maintenant... Il était juste seul. Je crois que n'importe quelle personne qui tenait à une autre était capable des pires coups. Après tout en première année, j'avais bien couché avec une homme de deux fois mon âge, parce que son fils sortait avec Charlie et que je voulais le surveiller. On devient toujours un peu fou, quand on a le cœur qui bat trop fort. Je lâchais un « Super » avec un sourire évasif. Elle l'avait condamnée à mort. Je sentais les bras de Charlie m'entourer et je lui rendis son étreinte, pas tellement par joie, mais par recherche de présence. Non, je ne pouvais pas montrer que je m'inquiétais sur Woody, parce qu'il lui avait tout de même tiré dessus, mais dans un sens, il avait toujours été respectable avec moi. Et je me demandais vraiment si Woody n'allait pas se faire du mal à lui-même. Certains diraient qu'ils le méritent mais même si je tentais de me tenir éloigné de lui, je ne crois pas que ce soit un monstre non plus. Il reste humain. Alors je fis comme si. Comme si je ne pensais pas au trou béant de solitude qu'il devait avoir dans le creux de son cœur, car oui, il en a un. Je me détachais de lui et passa mon bras autour de sa taille. Je me sentais mal. Je ne comprenais pas comment pouvait-on haïr à ce point quelqu'un. Je veux dire, je n'étais pas fan d'Emma, l'ex psychopathe et violeuse de Charlie, mais je ne souhaitais pas la voir morte. Je ne les reconnaissais plus. Bien sur, j'étais heureuse pour Aymeric et Militine, c'était magnifique pour eux, vraiment, il n'y avait rien de mieux que de voir un amour s'officialiser, répandre leur guimauve sur le monde entier. Mais certains allaient se faire étouffer par ça. Je pinçais légèrement la hanche de Charlie. « Sois patient, un peu. Ils seront encore plus beaux. » Je fis un léger sourire. Ces histoires me fatiguaient, les mensonges pour être heureux. Ça devait être aussi compliqué ? « Si tu nous invitais dans cette cuisine ? Parce que je veux pas m'éloigner de Sid, en fait. »
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