the great escape
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there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥

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MessageSujet: there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ EmptyLun 3 Jan - 19:16




there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ Ninadobrev07
« It's kind of fun to do the
impossible. »




Les murmures de la télévision se font à peine audibles. L’appartenant semble calme, désert… Mort. Les couleurs se font ternes, comme délaissées. Où sont donc passés les fou-rire d’autrefois qui animaient ces lieux ? Même la cuisine, lieu pourtant sacré au sein de la famille, ne semblait guère avoir été utilisée depuis plusieurs jours. L’hécatombe du cœur continuait de répandre la douleur et les pleurs. Il y a quelques mois encore elle l’aurait menacé de son air boudeur en l’obligeant à s’occuper du petit déjeuné. Elle n’aurait cessé de rire en sa compagnie, face à sa gueule tartinée de chocolat. Elle l’aurait taquiné avant de l’embrasser pour ensuite l’entraîner à ses côtés en direction de Berkeley. Pourquoi fallait-il donc que ces souvenirs restent là, à hanter les moindres recoins de son appartement et de son esprit. L’amour était une chose douce, amusante et revigorante à la fois. Il était plutôt difficile de concevoir qu’avant cela, Atwoodth était de ceux dont la réputation de playboy n’était plus à faire. Garçon charmant, souriant, extraverti et dragueur… Désormais épave de l’université. Delta qui ne trouve plus sa place, Alpha complètement paumé : on ne pouvait guère affirmer que sa rupture avec Constance s’était déroulée sans y laisser quelques séquelles… A quoi bon tenter de rire si l’on a perdu tout humour ? Le goût de l’amusement et du syndrome de Peter Pan n’étaient plus. Un pieu s’était planté quelque part en lui, et la douleur était telle que le désir de la combattre s’était envolé. Et ce malgré tous ces efforts vains qu’il a pu entreprendre. Même le petit Matheo n’était parvenu à combler cette absence d’allégresse qui le consumait à petit feu. Gamin qui ne dépassait pas les deux ans et demi, l’enfant qu’on lui avait confié dans l’attente qu’une famille d’accueille le prenne à sa charge représentait pour ainsi dire tout ce que Constance avait été pour lui. Une certaine source de joie, de bonne humeur quotidienne. Du moins… L’espace de quelques heures de temps à autre. Il aurait espéré qu’il en serait ainsi… Le fait est que l’enfant avait beau être un petit ange adorable et souriant, rien ni personne ne semblait pouvoir combler ce petit quelque chose que lui apportait la française autrefois. Vivre dans l’incertitude d’un jour retrouver le goût du rire… Quel terrible châtiment. Qui plus est, les nouvelles récentes étaient loin, très loin même d’être des plus réjouissantes. L’accident de son jumeau de frère, Maxwell… A côté de quoi s’ajoute la prise d’otage dont avait été victime Constance ainsi que Matt' il y a peu de temps au bal de noël. Pourquoi n’avait-il pas été capable d’y foutre les pieds bon-sang… Une culpabilité rongeuse qui brûlait et déchirait la moindre parcelle de bonheur qui pouvait bien tâcher son quotidien ces derniers temps.

Un petit bonjour à mon Alice qui s’est égarée je ne sais où dans un labyrinthe ;

Tu te souviens de cette journée au parc ? Ca me manque ce temps-là… Tu me manques. Je ne sais pas trop ce qu’il s’est passés entre nous deux pour qu’on en vienne à là. Tout ce que je sais, c’est que j’ai pas eu le courage avant de revenir te voir. Juste prendre de tes nouvelles, ou rire et faire des crêpes comme avant tout les deux… En amis. Tu sais, je te boude pas d’avoir réagis comme ça. Tu es libre de faire ce dont t’as envie. Mais… J’ai peur de perdre ma Tatie, comme j’ai l’impression de perdre beaucoup de choses en ce moment. En apprenant ce qu’il t’est arrivé il y a quelques jours, je me suis inquiété pour toi. Je n’étais pas là, et je m’en veux ! Mais tu sais quoi, je veux me rattraper. Je veux être là pour toi. Je veux pouvoir rester ton seul et unique Chapelier fou, tu me manques ! Nos bagarres dans la cuisine et dans le parc de Berkeley me manquent aussi. Je vais peut-être faire une grosse grosse bêtise en faisant ça, mais tant pis : de toute façon tu sais que j’suis un maboule donc l’absence de cervelle fonctionnelle pardonnera peut-être ce que je m’apprête à t’écrire. Je t’aime ♥ je t’aime et j’aimerai que tu prennes ce que tu trouveras dans cette boîte comme une sorte de cadeau un peu particulier. J’aurais pu faire des gaufres c’est vrai… Mais j’ai cassé la machine donc euh… Enfin bref : c’est pas quelque chose d’officiel. Mais une demande spéciale : Tatie Consti, j’aimerai juste savoir si tu accepterais de devenir Minamour officielle ? ♥ La seule, l’unique avec qui je me prends des confiseries à la figure et avec qui je passe mes journées à rire… Je ferai la vaisselle, je ferai même le lit ! Si tu y tient, j’irai carrément faire des courses pour toi, et j’regarderai pu de dessins-animés après 20h. Mais s’il te plait, acceptes… Et reviens-moi.. ♥

Ton Chapelier de Dydy.


« ‘Theo, viens par ici… On va aller faire un tour bonhomme.. » Une gueule d’ange qui dépasse d’une couverture bleu sur un lit. La vision de ‘son’ petit le fit brièvement sourire avant qu’un soupire vienne franchir ses lèvres. La réflexion avait finalement été faite : il irait la voir. Qu’importe ses ressentis, qu’importe sa promesse de ne plus jamais retourner vers elle… Tout cela était de trop, et l’inquiétude qu’il se faisait à son sujet avait tout bonnement atteint son apogée. Pourtant, Edward déposa la lettre qu’il venait de terminer dans la boîte déposées face à lui. Il devait la voir, il le voulait de tout cœur. Néanmoins… Dans le fond, il fallait espérer que des mots sur un papier suffiraient à lui ramener sa précieuse Iota. Entre ses doigts, il jouait avec la bague…. Pour le moins originale étant donné qu’elle était décorée d’une sucrerie bien connue des deux gourmands : une gaufre sur laquelle était déposé de la chantilly. Sculpture peu commune, mais qui était à l’image des deux enfants qu’étaient Constance et Edward. Ce dernier contempla le bijou quelques instants avant d’hausser machinalement les épaules, reposer le tout dans la boîte de chocolats et se tourner vers monsieur muscle junior. Voilà que sa petite tête brûlée se mettait à vouloir soulever l’oreiller posé sur le lit… Le tout avec une seule main. « Hep ! Viens par là toi ! Tsss… » Un vrai combattant le coco, mais il ne fit pas long feu : gamin sous le bras d’Atwoodth, boîte de chocolat dans la main libre, l’Alpha quitta ses lieux en direction de l’hôpital. A croire qu'ils s'y étaient tous donné rendez-vous...

Que dirait-elle en l’apercevant ? Comment réagirait-elle face à Matheo qui plus est… ? Les questions et les doutes se pressaient à toute allure dans l’esprit du canadien. Bon sang, pourquoi était-il toujours si difficile de faire le vide et ne penser à rien ? Il ignorait même ce qu’il pourrait bien lui dire. ‘Bonjour, comment vas-tu ?!’. Hum… Pas très astucieux étant donné que la réponse serait évidente. Les côtes brisées, et victime d’une prise d’otage en plein Berkeley… A cette pensée, il grimaça en serrant davantage le petit garçon contre lui. 2010 n’avait pas été une année des plus mémorable… Restait à espérer que tout s’arrange et au plus vite. Malgré le froid et la fraîcheur de l’air, il ne cillait pas. L’après-midi à peine entamée, la journée semblait néanmoins s’offrir à eux. Qu’en était-il de Max’ … ? Et Zadig ? Et Lyz’ ? Allaient-ils tous se remettre indemne de cet évènement ? Quelles en seraient les séquelles… ? Foutu stress, satanée inquiétude. Mais finalement, il parvint à arriver à l’hôpital au bout d’une quinzaine de minutes de marche.

Les lieux ? Blanc. Les médecins ? Blancs. Tout était si clair… Si bien que la vision du tout le fit grimacer de dégoût. L’hôpital était définitivement un lieu maudit à ses yeux. Combien de personnes y décédaient chaque jour ? Combien en naissaient ... ? Un coup d'oeil à son petit protégé et il reparti. Quelle chambre était-ce déjà ? Il y en avait tellement... Les numéros défilaient sous ses yeux sans qu'il n'apporte la moindre attention aux infirmiers à proximité. Son cœur commençait à battre la chamade, foutu organe ! Matheo, petit curieux, semblait avoir les yeux qui scintillaient. Au moins il y en avait un qui s'amusait dans l'histoire. Une bouffée d'air. Sa chambre. L'appréhension de la scène qui allait suivre commençait peu à peu à se faire ressentir au creux de l'estomac de l'alpha. Une perle de sueur froide lui glissa le long de la tempe avant qu'il n'inspire un bout coup et ne se décide à entrer. Toc toc...

La luminosité de la pièce le frappa de plein fouet. Le paysage blanc enneigé était pour le moins agressif. Chambre simple... Typique des hôpitaux : aucune couleur, monotone. Bref. Quoiqu'il en soit, il mit le temps avant de finalement poser son regard sur le lit où elle se reposait. Au vu des quelques présents déposés à ses côtés, l'Iota avait sans nul doute eu quelques nombreuses visites de ses camarades de confréries et des membres de sa famille. Les yeux clos, elle dormait. Idée qui apaisa le jeune homme alors qu'il s'approchait sans un bruit aux côtés du lit. Entre Matheo qui tirait de ses petits doigts les cheveux de son "papa d'accueil", et la vision de Constance affaiblie, autant dire qu'Edward avait du mal à contenir une grimace traduisant son malaise. S'installant sur le siège à proximité du lit, il déposa l'enfant sur ses genoux, le paquet "surprise" sur la table de chevet. Une main posée sur le front, il contemplait en silence son visage... Inutile de s'attarder sur les bleus qui marquaient sa peau. Par ailleurs, désirer imaginer la scène qui s'était déroulée n'était pas pour l'enchanter. Au lieu de quoi, il avança innocemment le siège, déposant son menton sur le bord du lit et serrant sa main dans la sienne. Matheo fermement agrippé à sa veste s'amusa à mimer son aîné en tentant de grimper sur le lit. Edward s'esclaffa légèrement avant de baissé machinalement les yeux vers son petit bout d'chou. « Fais gaffe, tu vas réveiller la dame espèce de gros bouboule. ». Quoique... Peut-être était-ce déjà fait.
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ EmptyMer 12 Jan - 20:47

there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ 2dgq04j
THIS COULD BE THE LAST MISTAKE THAT I WOULD EVER WANNA DO Do you remember when we didn't care ? We were just two kids that took the moment when it was there. Do you remember you at all, another heart calls. I remember when we stole the night, we'd lie awake but dreaming 'till the sun would wash the sky. Just as soon as I see you, I did lie but didn't I tell you ? As deep as I need you, You wanna leave it all. What can I do ? Say it's true, everything that matters breaks in two, I'll never ask for anyone but you THE ALL AMERICAN REJECTS • ANOTHER HEART CALLS
« flash back on »
« Edward je t'aime... » et dans mes plus pâles chimères s'échappaient la plus sincère de mes vérités. J'annonçais ma dernière volonté, mes dernières paroles dans la crainte que Drew dans sa furie n'emporte mon dernier soupir. Espérant naïvement que les dernières paroles que je me murmurais ne traverse la pénombre à la recherche de mon unique aimé, je voyais en un éclair de lumière le fil de ma vie m'échapper. Une fraction de seconde passé au crible qui devint éternité, d'une vie presque parfaite je sentais la chute de ma propre pièce s'effondrer dans un effroyable fracas et me percuter de plein fouet. Pas que métaphoriquement d'ailleurs, je prenais la masse de Matthew qui s'interposait entre Drew et moi, me retrouvant à m'écraser contre le rebord d'une table sur laquelle je m'appuyais d'effrois depuis que le président Delta avait dégainé sa plus belle revanche. Et moi petite intrépide, je consacrais ce que je croyais être mes dernières volontés à la seule personne à qui j'avais tant de chose à dire, mais si peu de courage pour m'y appliquer.
« flash back off »

♥♪ Oh, well, in five years time we could be walking round the zoo with the sun shining down in every me and you Je chantonnais à tu-tête, paradoxalement à mon moral encastré au creux de mes chaussettes, cette chanson branchée en boucle depuis maintenant deux heures sur mon ipod, judicieux crève temps apporté par mon frère qui passait ses journées libres à mes petits soins. Je me mettais à siffloter l'air de ma chanson favorite, le regard rivé sur la fenêtre de ma chambre. Le même paysage que depuis désormais quatre jours, je n'en pouvais plus de voir toujours ces mêmes oiseaux, ces mêmes branchages, de dormir dans ce même lit d'hôpital alors que mes jambes crevaient d'envie d'aller gambader dans l'herbe fraiche. Dépourvue de patiente, toutes les occasions pour faire chier le monde était bonnes pour agrémenter mon quotidien navrant baigné de blanc terne et stérile. Coincé ici pour la fin de semaine, je savourais chacune des visites qui m'étaient accordés, bénissant les rares qui m'apportaient un en cas, maudissant ceux qui m'apportaient des fleurs. Je mangeais de la nourriture parfumé patté pour chien et capote usagée à longueur de journée alors que mon estomac hurlait au Cheeseburger et consciente que la seule personne qui aurait pu contenter mon appétit féroce devait avoir beaucoup mieux à faire que de se préoccuper de mon estomac, je poussais un long soupire. Edward au moins m'aurait apporté des pâtisseries et mes sifflotements sur aiguës de five years times ne l'aurait même pas surpris. Je m'ennuyais de tout, mon quotidien auparavant remplis d'aventure était désormais une plate histoire vêtu de blanc et de tourment après la plus vertigineuse des décadences. Je ne réalisais pas qu'au jour d'aujourd'hui j'aurais pu être fermé entre quatre planches de bois, en route vers ma dernière demeure, seulement je respirais et même si moralement je chutais vers mes abysses, je pouvais me considérer comme chanceuse de sortir indemne - ou presque - du pire instant de ma jeune vie.

Même au fond de mon lit d'hôpital, la seule chose dont je me préoccupais restait mes deux meilleurs amis. Mes lèvres se pincèrent en un vilain rictus, je me retenais de pleurer tellement j'avais l'impression que ma vie tournait au pathétique tragique depuis mon séjour à Paris. Consciente qu'à l'origine, je n'aurais jamais du re foutre les pieds dans ce bourbier infernal, je m'étais laissé convaincue naïvement que de reprendre un bon bol d'air parisien serait une parfaite occasion de recommencer du bon pied, seulement à la place d'un bol d'air, j'avais bu une tasse de pollution, la seine entière que dis-je s'était invité dans mon estomac et d'un simple voyage en « amoureux » j'étais ressorti aigris, affable et seule. Je n'arrivais plus à me reconnaître et dans mon plus grand désespoir, j'apprenais que le seul qui aurait pu encore me rappeler à l'ordre ne se souvenait même plus de mon prénom. Maxwell me manquait déjà, même si je ne l'avais pas encore vue, j'avais une peur atroce de ce que pourrait nous apporter une entrevue, même si je devinais aisément que je m' effondrerais et dans ma pire crainte, j'avais une fois encore besoin d'Edward pour affronter cela. Edward pour ceci, Edward pour cela. Ma vie entière gravitait désormais autour de sa personne, fière comme je suis je ne pouvais l'avouer à personne, même si lors de la nuit du 24 décembre 2010, j'avais appris, arme de plomb rivé sur la tempe, à me l'avouer à moi-même. Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour Constance. J'avais besoin de Maxwell, d' Edward et de Matthew. Et tout trois avaient une bonne excuse pour s'occuper d'autre chose, Maxwell était dans un état aussi exécrable que je l'étais, Edward devait être en train de faire on ne sait quoi avec on ne sait qui on ne sait où et Matthew se reposait paisiblement dans la chambre voisine, ayant déjà beaucoup trop donné pour moi. Je me reposais uniquement sur mon frère, qui je le savais resterait le seul amour de ma vie fidèle au poste, dans mon grand égoïsme. Perdue dans mes songes, je réfléchissais beaucoup trop, repensais à Drew, me revoyait basculer dans un gouffre d'effroi, j'étais terrifié qu'il ne revienne afin d'achever son oeuvre, l'espoir candide qu'il soit en train de couler des jours aussi abominables que moi quelque part entre deux poubelles. Tu parles, il devait se la couler douce dans son lit de pavillon Delta, heureux d'être désormais le centre de toutes mes angoisses. Mes réflexions m'entraînaient dans ma torpeur, le dos de la tête posée sur un coussin de plume, je m'assoupissais sans m'en rendre compte, les yeux clos rivé vers ma seule vision du monde extérieur, mon ipod repassant une fois encore l'harmonie de mon plus beau souvenir. Oh, there’ll be love, love, love, wherever you go, there’ll be love, love, love ♪♥

« Fais gaffe, tu vas réveiller la dame espèce de gros bouboule » Dans la brume de ma léthargie, j'entendais ma mélopée favorite s'évader comme un murmure jusqu'à mes tympans. Je fronçais les sourcils dans mon petit sommeil, la même rengaine habituelle m'obligeant à être encore plus fatigué que lorsque je m'étais assoupi une heure plus tôt et par la présente à garder les yeux fermés. Naïvement, je me demandais si j'étais encore en train de rêver, ou bien si aujourd'hui j'avais le droit au cadeau le plus exceptionnel, mais le plus désiré à laquelle j'avais pu prétendre. L'agréable velouté du timbre d' Edward qui m'interpellait, je me concédais presque un sourire niais, par ailleurs je n'aurais peut-être même pas daigné ouvrir les yeux si cela n'avait été que sa voix, l'envie de me plonger dans mon imaginaire fantasie et de voler jusqu'à Neverland comme je ne l'avais plus fait depuis Paris. Seulement, je sentais des mouvements sur ma couette, apeuré par la bestiole qui pouvait être en train de grimper chemin faisant sur mes draps, je me crispais sous mes couvertures alors que l'inconnu venait écraser mon estomac. Une fraction de seconde, je suffoquais presque. J'en étais maintenant sûre, on voulait ma mort. Je ne pus retenir plus longtemps un grognement de douleur, j'avais mal aux côtes et l'ont venais jouer à l'escalade avec mes flancs. Mes prunelles closent s'égayèrent et c'est un flash de lumière immaculée qui vint irradier ma vision, prise de cours par ma douleur je sursautais sur-le-champ. Non ça n'était pas un rêve, maintenant j'en étais sûre. Je ne mis un petit temps à faire le point sur la situation, éveillé et mes frottants les yeux, cherchant en vain à discerner la tâche d'ombre me fixant dans le coin de mon lit. « Trop tard... » marmonnais-je d'une voix enrouée. Je ne mis pas bien longtemps à me racler la gorge, encore qu'en me tournant je me mis à grincer des dents à l'écoute de mon lit grinçant. Marre marre marre des hôpitaux, il me tardait de filer d'ici en vitesse, d'autant qu'à force d'enfermement, je deviendrais encore plus imbuvable que d'habitude avec non plus mon frère, mais bien l'hôpital entier. Je m'apprêtais à grogner férocement, cependant que mes prunelles rencontrèrent l'azur. Je me figeais presque sur place, fixant les traits d' Edward comme si cela faisait des siècles que nos regards ne s'étaient pas croisés. Quelques loooongues minutes de silence, je ne le regardais plus, je l'examinais, l'étudiais, l'observais. Ma plus grande énigme, assise sur un siège à me fixer, mon coeur battait à tout rompre, menaçais de briser les deux trois côtes qu'il me restait, déchirer ma peau et lui sauter dans les mains. « C'est toi la bouboule dans cette pièce » balançais-je amusée, histoire de bien rompre la glace, après tout nous étions deux enfants, malgré l'atmosphère pénible que nous offrait l'hôpital et le point où en était arrivé notre relation - le vide sidérale en somme -, j'avais envie de tout sauf de me prendre la tête ou de tirer une gueule d'enterrement. Habituée à jouer les enfants éberlués et agitées en sa compagnie, même si cette fois je n'allais pas courir, je lui adressais cependant mon plus beau sourire en réserve, j'étais on ne peut plus ravis de le voir. Un éclat de lumière au milieu d'un océan de pénombre.

Enfin je sentis des petites mirettes me fixer avec attention, assise sur mes genoux me tenant toujours par un pan de chemise monsieur Atwoodth, je scrutais ce petit visage angélique me contempler avec attention. Froncement de sourcils féroce. « Zadig ? » Noooon. Je m'approchais crédule, découvrant les traits de ce petit enfant qui m'était absolument inconnu. J'aurais reconnu Zadig entre mille, après tout il était mon neveu et son père à qui il ressemblait beaucoup initialement se trouvait être le jumeau de celui qui siégeait à côté de moi à l'instant même. « Non quand même, je sais que je dors souvent ces temps-ci, mais de là à ce qu'il prenne deux ans en quatre jours... » . Je plaisantais je plaisantais, seulement pas moyen de me remettre ce petit visage et si je continuais à froncer les sourcils de la sorte, il m'apparaitrait une paire de ride avant même que je ne passe mon vingt et unième anniversaire. De plus belle je me doutais que cette mini présence me serait tôt ou tard expliqué et comme je n'étais pas l'amie des enfants, sauf de Zadig bien sûr, je ne m'attardais pas plus sur le bambin, même si j'avouais que cette présence m'intriguais énormément. Je poussais un profond soupire, me redressait histoire de pouvoir faire face à monsieur Edward que je ne quitterais plus du regard tellement sa présence me procurait une sensation de sécurité, espérant au fond qu'il resterait à ma compagnie assez longtemps pour me faire oublier mes sombres déboires depuis que je l'avais quitté. Douillette comme jamais, j'avais une affreuse envie de dormir, mes médicaments me shootaients histoire de ne pas ressentir la douleur seulement mon cœur qui jouait de la batterie avec l'ensemble de mes muscles et ainsi répercutant sa musique sur mes côtes brisées, ça je le sentais bel et bien, seulement ces médocs à la con me donnait envie de dormir. Mais qu'à cela ne tienne, je resterais éveillé jusqu'à ce qu'il en ait marre de ma vielle gueule ! « Tu m'as amené à manger j'espère... et des dvd pokémon ! Je m'ennuie ici, tu t'imagines même pas... Estevan dit que les cheeseburgers et le trop plein de Dracaufeu, c'est mauvais pour la santé, ce rabat joie. » annonçais-je guillerette, je faisais cela avec tout le monde, tous ceux qui me rendaient visite avait le droit à ma bonne humeur factice et fabriqué de toute pièce, en réalité je souffrais mille morts, pas tellement physiquement, mais moralement. J'en avais marre de sourire, de qui je me foutais franchement, je poussais un nouveau soupire, je me trouvais désespérante, vouloir jouer la comédie avec lui qui me connaissait si bien, c'était comme je me foutais de sa gueule ouvertement, hors de question. Je poussais encore un soupire, tendit les bras vers le petit bijou de bébé assis sur les genoux. Je voulais un calin, peu importe de qui, je voulais un câlin. Je le serrais dans mes bras et lui adressais un mince sourire, je me foutais de son prénom, de qui il était, avec qui il était venu et de pourquoi. Tenant sa petite mimine dans la mienne et découvrant ainsi que mon autre mains avait désormais établis résidence dans celle d' Edward, je tressaillis presque, me remémorant l'époque dorée où nous étions les Minam', dans notre folie pure. Pourtant je retirais ma main de son emprise, gênée, c'était mieux pour nous deux après tout, du moins pour lui, j'essayais de m'en convaincre, il était tellement mieux sans moi. Second soupire, mauvaise habitude. Sans le regarder, je relançais. « Qu'est-ce que tu fais là Edward ... » Après tout s'il y en a un qui ne me devais aucun compte et qui était en droit de me détester maintenant, c'était bien lui.
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MessageSujet: Re: there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ EmptyVen 28 Jan - 16:58



La blancheur immaculée des lieux était en contradiction avec l’obscurité qui régnait au cœur des deux enfants réunis. Un hôpital n’était-il pas réputé pour soigner les malades ? En était-ce de même pour les problèmes de cœur ? Leurs regards s’accostèrent l’espace de quelques secondes pour ne plus vouloir se lâcher. Mince… Il en perdait déjà la raison. Inconsciemment, son cœur s’emballait sans qu’il ne puisse rien y faire. A cette heure, l’appréhension des paroles qu’elle allait lui adresser le faisait frémir. Et il n’y pouvait rien s’il l’aimait ; évidence troublante pour lui, qu’en était-il d’elle ? Autrefois, ils marchaient main dans la main sans se soucier du reste si ce n’est de leurs familles et amis. Désormais… Un champ de bataille semblait s’être interposé entre eux. Bien qu’il ne se sentait pas à sa place, pour rien au monde il n’aurait quitté la pièce. Le malaise de la voir dans cet état, affaiblie, lui procurait une étrange sensation. Comme si une boule s’était formée au creux de sa cage thoracique pour l’empêcher de respirer correctement. Lui n’était que l’estropié du cœur, néanmoins il souffrait le martyr face à cette vision. Loin de le soigner, tout ceci, tout cela embraqué le tuait à petit feu. Il soupira par ailleurs silencieusement de soulagement lorsqu’elle dévia son regard du sien pour lâcher quelques brèves paroles. L’attention de La Tour Dubois se porta promptement vers la petite chose qui rampait sur le lit. « Zadig ? » Ah non, trompée de bébé Tatie. Un sourire légèrement amusé se profila sur le coin des lèvres d’Edward. Sans un mot, il la contemplait entrain d’analyser le bambin sous toutes ses formes. Une image utopique que de pouvoir poser les yeux sur un tel tableau : Constance, ennemie jurée de tout autre gamin –ceci excluant Zadig, Edward et elle-même -, tenant dans ses bras un petiot tout fou qui ne réclamait qu’un gros câlin. Atwoodth dû se faire violence pour ne pas affiché une moue enjouée face au spectacle qui se dressait devant lui. Egaré entre ses sentiments refoulés et la joie de la retrouver, il ne pipa nul mot mais se rapprocha en silence du lit. Merde… Il n’aurait jamais dû venir. Sa voix raisonna une nouvelle fois dans la pièce, mais à vrai dire, c’est à peine si le concerné entendit la phrase guillerette de son Alice favorite. Le regard azure de l’Alpha se posa machinalement sur leurs deux mains… Jointes. Mince, mince, mince… Une aiguille invisible venait de lui traverser jusqu’à lui broyer la nuque de mille frissons. Il tressaillit un bon coup avant d’ouvrir la bouche, comme pour parler.. Mais rien ne semblait néanmoins décidé à bouger chez lui. Figé, obnubilé, passionné. Un voile de douceur venait de le couvrir de la tête aux pieds. Il aurait été dans un rêve, sans doute se serait-il mit à courir comme un fou… Avant de se prendre en pleine face un mur de brique rouge. « Qu'est-ce que tu fais là Edward ... »

Aoutch. Retour à la réalité. Sa main ne tenait plus rien, si ce n’est l’air. Il redressa le visage. Toute trace de gaminerie s’en était allée, l’adulte avait remplacé l’enfant… Maladie ravageuse des cœurs, quand tu nous tiens. Le temps n’avait pas joué en leur faveur, il n’avait en vérité fait qu’empirer les choses. Briseur de rêve, et non marchandeur comme bien des gens peuvent le penser. L’imagine de leurs deux silhouettes s’enlaçant comme deux gosses entichés revenait sans cesse marteler son esprit. La seconde suivante, c’était le tableau sombre et froid de leur rupture… La leçon n’avait pas été retenue vraisemblablement. Sans doute était-ce pour cela que durant des années Atwoodth avait toujours fuis l’amour et ses relations passionnelles : quand on aime, on crève à petit feu. Tout ensembles, plus rien une fois séparés. L’espace vide entre ses doigts n’étaient réservés qu’aux siens. Après tout : “Till I look at my hands and feel sad, 'cause the spaces between my fingers are right where yours fit perfectly “. Scrutant fixement les traits de son visage, aucune réponse ne désirait s’échappait de ses lèvres si ce n’est quelques ‘hum…’. Le problème ne résidait pas dans le fait qu’il hésitait sur la réponse à apporter, mais plutôt dans sur celui qu’il ne parvenait tout simplement plus à parler. Qu’on lui offre un micro et qu’on lui pose sur le cœur : il hurlerait sans nul doute une mélodie unique et sincère. Merde… Le passé ne pouvait s’oublier en un claquement de doigts, il en était bien conscient. Matheo sur le point de tombé, il profita par ailleurs de cet instant pour le reprendre dans ses bras sans un mot. Quelques minutes plus tôt, elle le serrait contre lui… Aller savoir pourquoi, Edward imita ce geste en serrant le petit contre lui. Une étreinte, comme dans l’espoir qu’il puisse humer l’odeur de son Iota sur le petit loup qu’était son fils adoptif. Par-dessus l’épaule de l’enfant, il fuyait désormais les prunelles insistantes de Constance. Il fallait qu’il se bouge… Elle allait perdre patience à attendre sa réponse… Matheo à terre, il l’embrassa sur la joue avant de se lever de son siège.

Il ne pouvait la toucher… Il n’avait pas ce droit, ou tout du moins il ne l’avait plus. Luxe privilégié que de pouvoir tenir la main de son Awesome de Tatie Consti autrefois. D’un geste lent et laborieux, Edward fini toutefois par se pencher vers elle pour venir l’embrasser sur le front… Inconscient de la folie de son geste. Si une petite voix lui murmurait de reculer, il n’en fit rien. Humant son parfum et profitant doucereusement de leur proximité. Depuis le temps qu’il en rêvait… Et sa mimine retrouva le chemin de celle de la jeune femme pour aller s’y nicher et ne plus la quitter cette fois. Quel démon pouvait bien le posséder ? Il l’ignorait. Et ce n’est par ailleurs que lorsqu’il recula soudainement qu’il prit conscience de ce qu’il venait de faire. Bouche bée de ce qui venait de se produire par son unique faute, il referma les yeux en passant une main sur son visage. « Constance je… J’suis désolé… C’est juste que.. Bah, tu me manquais. Et je m’inquiétais pour toi… J’aurais aimé passé avant mais y a tellement de trucs en ce moment… Et j’ai pas osé, tu sais que les hôpitaux me font flipper depuis qu’un médecin déguisé en dinosaure était venu me soigné quand j’avais quatre ans… En plus je fais cramer toutes mes crêpes au petit déjeuné depuis quelques jours et euh… Enfin c’est pas facile. » Atwoodth, désigné champion pour s’emmêler les pinceaux et sortir n’importe quoi à la femme qu’il aime. Il ignorait ce qui pouvait l’empêcher de se jeter par la fenêtre de la chambre. Peut-être Matheo accroché à sa cheville ? Quoiqu’il en soit, un rire peu convainquant s’échappa de ses lèvres et il se passa machinalement la main gauche sur la nuque avant de s’installer précautionneusement sur le bord du lit. Sa peau était devenue sans nul doute aussi blafarde que celle d’Edward Cullen dans Twilight. Hésitant légèrement, il reposa toutefois sa main sur le dos de la sienne. Une crainte passagère, mais une crainte qui parvient à lui délier la langue. Son sourire se réduit pour disparaître complètement, et il prit son temps avant de reprendre la parole. L’adulte avait laissé sa place à l’enfant rongé par la culpabilité et la tristesse. « Désolé… Avec ce qui est arrivé à Max’, puis ce qu’il t’est arrivé à toi et à Matt’ en l’espace de très peu de temps… C’est pas facile à gérer émotionnellement. J’ai un peu l’impression que tous mes proches subissent un chao monstrueux, c’est déstabilisant. Et j’avais besoin de te voir… J’aurais pu juste demander à un médecin de tes nouvelles et m’en aller, mais non… C’est ton visage, ton sourire, tes petites phrases qui me font rire que j’ai besoin de voir et d’entendre. Tu me manques beaucoup. » Des aveux ? Peut-être. Quoiqu’il en soit, il avait le cœur qui frappait contre sa poitrine. Il ne manquait sans doute pas grand-chose pour qu’il brise ses côtes pour s’échapper et regagner son conjoint.

Une petite voix retentie alors à ses pieds. Theo qui voulait encore qu’on reporte nos attentions sur sa petite personne. Monsieur Atwoodth se surprit même à rire face à la vision du microbe posé parterre et qui le regardait de ses gros yeux ronds. Mince alors, qu’il pouvait être adorable ce petit bout. Dans les bras de beau papa, il ne ronchonnait plus, mais contemplait cette fois-ci l’Iota posée sur son lit en tendant la patte en avant. « Teuh teuh Screugneugneu, tu bouges pas de là… D’ailleurs Tatie, j’ai pas fait les présentations ! Voici l’empereur du chocolat : mister Matheo alias Theo killer de schokobons. Il est fasciné par Dracaufeu. J’suis certain que toi et lui vous entendriez à merveille. C’est un petit qui a perdu ses parents et dont j’ai la garde… En attendant qu’on lui trouve une famille d’accueille. Comme ça on dirait pas, mais il est super attachant le morveux. Et pi : il est aussi boulette que toi. » Petit sourire enfantin, étoile scintillante dans le coin de l'oeil...
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ EmptyDim 6 Fév - 19:41

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«.Summer romances begin for all kinds of reasons, but when all is said and done, they have one thing in common. They're shooting stars, a spectacular moment of light in the heavens, fleeting glimpse of eternity, and in a flash they're gone. .»
NOAH CALHOUN

Sa présence dans la pièce m'insufflait une nouvelle correction, en plein visage je recevais la claque que je méritais depuis des mois pour avoir laissé passer ma chance dans un élan de capricieux. À l'époque j'avais eu l'impression de perdre mon identité entre Martin et lui, impuissante fasse la fatalité que j'avais moi-même édifiée, j'avais emprunté la voie a plus facile à mon sens, inconsciente que je pouvais passer à côté de l'aventure de ma vie. La respiration hachée, je faisais passer mon mal-être sur le compte de ma faiblesse post accident, alors que la réalité affirmait que je me portais comme un charme. Du moins je me portais bien physiquement parlant, outre quelques os craqués et un air de Morticia Adams pâlichonne au possible, tous s'accordait à dire que j'allais bien. Je regardais Edward, sentant l'entaille béante se creuser un peu plus dans la roche de ma poitrine, j'avais l'impression de m'infliger la pire punition en le regardant de cette façon alors qu'en réalité j'adorais ça. J'aimais me faire mal faut croire, au vu de l'agréable sensation que le flot bleu de ses yeux me procurait, lorsqu'au hasard je me laissais délibérément m'y noyer, je continuais à fixer ses prunelles comme si mon corps imposait à mon cœur de la fermer. Le bambin anonyme de la pièce trônant dans l'étau de mes bras fin, je préférais encore jouer l'amie factice de l'enfant plutôt que de soutenir l'insupportable silence établis entre nous. Ma main auparavant prise dans les doigts d' Edward caressant la joue du petit chérubin, j'attendais avec impatience la réponse à ma supplique, mimant une attention pour un enfant que je ne connaissais ni d'êve ni d'adam, que je n'avais aucune envie de connaître mais qui pourtant me servait d'issus de secours au tête à tête embarrassant à laquelle je participais. Perdue dans ma méditation, je scrutais chacun de leurs mouvements, en venant presque à jalouser ce pauvre loupiot d'être à la place qui m'appartenait. L'étau des bras d'Edward m'appartenait, dans mon égocentrisme narcissique et égoïste, j'en venais à presque envier ce petit garçon innocent d'être étreint dans ce que mes sentiments enfouis désignait comme ma maison. Edward était ma maison, j'avais beau frapper à la porte, mes cris de désespoir se faisait silence, calfeutré dans ma fierté et je me rendais compte que j'avais jeté le seul exemplaire de clefs en ma possession à Paris. « The stars lean down to kiss you and I lie awake I miss you. Poor me a heavy dose of atmosphere 'cause I'll doze off safe and soundly, But I'll miss your arms around me ♪ » Dieu qu'il lui manquait, qu'elle l'aimait, seulement se l'avouer à elle-même avait été une étape passée sous une tension telle qu'encore maintenant elle avait un mal fou à l'accepter. Le souvenir de Drew la qualifiant de pétasse frigide sans cœur, elle aurait fut un temps acquiescer avec un grand sourire, seulement cette ancienne vérité désormais révolue se retrouvait désormais contredite par les prunelles azur que je m'efforçais d'éviter sans grande conviction. Je poussais un soupire, voilà qu' Edward faisait son grand retour dans ma vie qu'il me foutais déjà dans tous mes états en quelques secondes, même si, la question restait de savoir s'il avait été un jour hors de ma vie, hors de vue ne signifiant pas hors de pensée, forcément. Levant les yeux au ciel, le silence altérait tellement ma fébrile patience que j'eus presque envie de lui relancer sèchement la question. Qu'est-ce qu'il faisait là. Ici, maintenant, tout de suite. Préparant ma réitération tout en essayant de paraître calme, je me retrouvais à le dévisager, décontenancer par son attitude. Le contact de ses lèvres sur mon visage, mon estomac se courba, je retenais ma respiration dans ce moment d'éternité. Une goutte de soleil dans un océan d'ombre, je sentais son parfum me saisir les narines, consciente de notre folie maladive, surprise, mais pas dénuée de sensation pour autant, j'en profitais naïvement, ne pesant pas les conséquences directes, inconsciente qu'une fois éloigné, je penserais à ce baiser ''fraternel'' pendant des jours après cela, chercherait à savoir si c'était bien mes blessures de guerres qui me blesseraient ou bien tous nos moments passés rangés dans la catégorie souvenir.

Heureusement que cela n'était qu'un baiser sur le front, pas sur la bouche, sinon son cœur aurait lâché et elle serait bel et bien morte. Morte d'amour. Fin magnifique, Shakespearienne presque. « Non pas sur la bouche, même si c'est louche. Puisque ma langue a le goût de ta vertu, de ton honneur perdu. Non pas sur les lèvres, même si j'en rêve, même si je tremble et bien que mon cœur soit nu, mon âme est revêtue de pudeur et d'impudence. » Perdu dans mes songes, je le fixais décontenancée, milles réflexions me triturant les méninges tandis que dans mon regard ont pouvais directement lire « What.the.hell » sans même s'y plonger. « Constance je… J’suis désolé… C’est juste que.. Bah, tu me manquais. Et je m’inquiétais pour toi… J’aurais aimé passé avant mais y a tellement de trucs en ce moment… Et j’ai pas osé, tu sais que les hôpitaux me font flipper depuis qu’un médecin déguisé en dinosaure était venu me soigné quand j’avais quatre ans… En plus je fais cramer toutes mes crêpes au petit déjeuné depuis quelques jours et euh… Enfin c’est pas facile. » Je buvais ses paroles, cherchant à discerner le sens qu'il voulait donner à sa tirade. Un récit que j'essayais de comprendre, essayant un maximum de ne pas comprendre ce que j'avais envie de comprendre, mais plutôt ce dont il parlait. Un aparté timide confus que je m'efforçais d'écouter d'une oreille attentive alors qu'en réalité mon esprit restait bloqué sur notre précédent instant de perpétuité où il m'avait embrassé timidement sur le haut du front. Je ne retins que quelques mots, je me fatiguais moi-même à réfléchir autant et sentais que mon élan de fatigue me cernait les yeux au gré de ces paroles. Heureusement, sa voix agissait comme un véritable électrochoc, je le regardais d'un air bête, ne comprenant vraiment pas où il venait en venir, ne retenant que les mots « dinosaures », « cramer mes crêpes » mais surtout « Bah tu me manquais » et « Je m'inquiétais pour toi ». Pintade. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire, le comique de situation, son discours grotesquement adorable, je lui concédais un sourire en coin amusé, impossible de faire la gueule trop longtemps, je ne pouvais pas rester de marbre face à ses pitreries, qu'il le souhaite ou non, même dans les pires instant, je l'assimilerais toujours à un enfant, mon copain de maternel, l'ami d'enfance que je n'ai jamais eu. Avant d'être mon amoureux, il était mon ami en y pensant, le plus adorable des enfants coincés dans un corps d'adultes, mon Peter Pan. Légèrement souriante, j'avais l'impression de retrouver mon teint de pèche au gré de mes commissures fendant mes joues, seulement je gardais le silence, ceci ne répondant pas à ma question, même si je paraissais plus avenante, je n'en gardais pas moins mes airs inquisiteurs. Je disséquais chacun de ses mouvements, sa main tiède posé sur la mienne froide, j'avais l'impression que tout était paradoxale chez nous, que nos vies complètes auparavant étroitement liées se refusaient à toute similitude au jour d'aujourd'hui. Seulement, j'avais besoin de réconfort, j'avais froid et en déportant mon regard de son visage vers nos mains apposées, je regardais mes doigts fins s'entremêler aux siens. «.Désolé… Avec ce qui est arrivé à Max’, puis ce qu’il t’est arrivé à toi et à Matt’ en l’espace de très peu de temps… C’est pas facile à gérer émotionnellement. J’ai un peu l’impression que tous mes proches subissent un chao monstrueux, c’est déstabilisant. Et j’avais besoin de te voir… J’aurais pu juste demander à un médecin de tes nouvelles et m’en aller, mais non… C’est ton visage, ton sourire, tes petites phrases qui me font rire que j’ai besoin de voir et d’entendre. Tu me manques beaucoup. » Je déglutis, Maxwell. Matt. Moi. Le trio perdant de ces dernières semaines. J'en voulus presque à la vie de nous infliger cela, pire d'infliger autant en peu de temps à mon Edward. Malgré moi, j'effaçais le début de ses aveux et n'en gardait que les passages que je préférais, seulement ce que j'avais envie d'entendre. Je lui manquais, il me manquait. Ils vécurent heureux pour toujours et n'eurent pas pleins d'enfants. Si seulement. Je restais ancré dans mon silence pensant quelques minutes durant, bafouillant et grommelant quelques mots de temps à autres sans pour autant parler réellement. Je me reprenais à chaque fois que je m'apprêtais à parler, les places étaient inversés, lui bafouillant quelques secondes plus tôt, désormais je me retrouvais à perdre mes mots dans le flot trouble de mon esprit. Perdre mes mots et me perdre moi-même, entre être heureuse qu'il soit sur la même longueur d'onde que moi, ou bien au contraire en être dépité, je ne pouvais choisir. « Non, c'est moi qui suis désolée. Pour Paris, pour maintenant, pour être ici alors que tu pourrais être ailleurs. Tu ne devrais pas être ici, tu devrais aller voir ton frère. » Désolée pour Paris, explicitement pour lui avoir fait passer un mauvais séjour, implicitement de l'avoir laissé tomber. Je laissais mes pensées les plus sincères vers mon Max' qui je l'espérais dormais profondément là où il était, à quelques bâtiments plus loin. Je crevais d'envie de le voir, mais en même temps crevais d'envie de ne pas le voir. La peur que je pouvais ressentir et que j'avais réussi à contrôler depuis bien longtemps arrivait désormais à son paroxysme et pauvre âme en perdition que j'étais, je me laissais submerger par ma peur. Peur de Maxwell, Peur d'Edward, Peur de Drew. Je me retrouvais réduite à concentrer mes phobies vers ma plus belle arme et la plus aiguisée, ma méchanceté. Seulement il n'avait jamais été et ne serait jamais question d'être méchante avec Edward, de fait, j'étais le maillons faible de notre duo, d'un revers il pouvait m'écraser et j'espérais dans ma candeur, que jamais cela n'arriverait. « Tu me manques beaucoup aussi Edward, mais je ne pense pas que ce soit suffisant. » Faisant passer cette supplique pour un aveux à demi mot, je prononçais mes paroles d'une voix détachée, me demandant quel sens j'avais voulu donner au mot " suffisant ", car même-moi je me trouvais énigmatique pour ce coup-là, même si au fond, je savais que " suffisant " désignait notre relation. Pas assez suffisant pour que nous puissions nous sauver tous les deux et courir dans le parc de Berkeley en pleine nuit à la rechercher de la deuxième étoile et tous droit jusqu'au matin. Mon regard déviée vers la fenêtre de ma chambre, songeant déjà à ce que serais ma vie une fois sortie de ce bourbier infernal, serrant les doigts d' Edward dans l'étreinte des miens dans un dernier instant de douceur avant de les relâcher peu à peu de leurs captivités.

Je poussais un soupire, ma mauvaise habitude. Olds habits haves hard lifes. Ne prêtant plus attention à mes deux convives,je dévisageais mon extérieur alors qu'on tendais les bras vers moi. « Teuh teuh Screugneugneu, tu bouges pas de là… D’ailleurs Tatie, j’ai pas fait les présentations ! Voici l’empereur du chocolat : mister Matheo alias Theo killer de schokobons. Il est fasciné par Dracaufeu. J’suis certain que toi et lui vous entendriez à merveille. C’est un petit qui a perdu ses parents et dont j’ai la garde… En attendant qu’on lui trouve une famille d’accueille. Comme ça on dirait pas, mais il est super attachant le morveux. Et pi : il est aussi boulette que toi. » Baffe dans la gueule. Je m'étranglais littéralement sur place. D'un regard détachée, mon visage vira à l'arc en ciel complet. Verte de surprise, noir de mécontentement, rouge d'une colère que je m'efforçais de contenir mais qui fut bien trop forte pour que je puisse éviter tout débordement de ma légendaire méchanceté gratos sur commande. « Oui parce que c'est tellement dans mes habitudes de bien m'entendre avec les enfants n'est ce pas. » lâchais-je sur un ton sec, lui adressant un regard noir que j'étais sur, il ne devait pas connaître. Autant à lui qu'à son bout de chou killeur de schokobons. J'avais envie de l'étrangler, mieux, de m'étrangler. Même si ça n'était pas biologiquement parlant son fils, c'était tout comme. Je ne ferais pas la différence, car je n'en avais pas envie. D'autant plus que je le connaissais, deux semaines avec un gamin et il deviendrait le parfait papa poule de service et moi j'étais la mégère qui détestait les gosses, la connasse de belle mère qu'on as envie de tuer dans les disney,et pour la première fois dans toute mon existence, j'avais envie de tuer Edward Atwoodth. « Edward. J'ai survécu à un détraqué qui voulait me tuer, j'ai survécu à ton frère qui ne se rappel plus de moi, à ma sœur qui me laisse tomber dans la foulée, mais par dessus-tout, j'essaye de survivre avec l'idée que tu n'es plus là quand je me réveil et que nous ne serons plus ensemble. Et toi. Toi tout ce que tu trouves à faire c'est de me rendre visite avec un gamin en espérant que j'allais sauter de joie à l'idée qu'il soit tiens pour les prochains mois. Bah bien sur. » ferme et sec. J'étais tout sauf conciliante, j'étais dans un hôpital, j'avais mal aux côtes et le seul réconfort qui aurait pu faire l'affaire tenait dans ses bras un petit garçon à peine plus vieux que le mandat du président actuel. Même si je venais d'avouer que je regrettais amèrement notre rupture, je n'en perdais pas moins le nord, après ce que la vie me servait ces derniers temps, qu' Edward se pointe avec un enfant annonçait la cerise sur le gâteau, le cheveux sur la soupe, la goutte d'eau qui fait déborder le vase. J'étais sur le point d'exploser, passer outre mon sens de l'ironie infus et étrangler le premier qui par mésaventure, franchirais le seul de ma porte. Je le regardais irrité, mes yeux noisettes ni quittant pas les siens ne serais-ce que pour simplement cligner des yeux. « Je suis désolée de ce qui est arrivé à ce petit, vraiment et comme d'habitude tu prouves que tu es parfait en t'occupant de lui et je le pense, vous allez être bien tous les deux pour traverser ce que vous avez à traverser. » lâchais-je plus calme, un ton un cran en dessous, mais surtout fatiguée. « Mais peu importe ce que tu fais ici, les raisons qui t'ont poussé à me rendre visite avec '' TON fils '' ... » Grimace. J'appuyais bien sûr le ''TON'' car sans parents, désormais Edward était à mes yeux son père. 23 ans et père. Plus ça allait, plus il ressemblait à Maxwell. Pas que ce soit une tare bien au contraire, j'adorais Max. Mais la différence était que j'aimais un Edward et qu'il en devenait un autre. Dans une version plus sage, plus... père de famille, plus Maxwell. J'aimais la différence entre les jumeaux Atwoodth, pas leurs ressemblances. « Je ne veux rien savoir, ni avoir à faire avec cette histoire. » J'avais l'impression d'être un monstre, de bafouer tout ce que nous nous étions évertuer à nous prouver, de renier nos natures et tout ce qui avait fait de nous ce que nous étions fut un temps, tout cela parce que je n'aimais pas les enfants et qu'il prenait l'audace de m'en présenter un tout sourire. « Puis merde. Peu importe, ça n'est pas comme si nous étions toujours ensemble hein. Qu'est-ce que ça peut faire que je m'entende bien avec Théo Killer de Schokobons ou pas. » Ô cruelle réalité. La rancune, la colère et les sentiments formaient un cocktail détonnant que je ne maîtrisais plus, moi qui m'étais promis de toujours être sage et gentille avec Edward, mon naturel surpassait mes efforts au tripe galops. Je croisais les bras net sur ma poitrine, boudeuse comme jamais, j'avais vraiment l'air d'une gamine contrarié, ma bouche dessinant une moue enfantine fâchée. Seulement je grimaçais sur l'instant, dans ma théâtralité, le contact sec de mes bras sur mon buste m'avait affligée une joute d'électricité dans les côtes, mais trop fière, je faisais mine de rien. En monde Consty' Killeuse de gosse, j'éclaboussais Edward de mon antipathie légendaire, fais chier le Atwoodth. Si au moins il lui avait ramené le DVD princesse raiponce et une part de pizza, la pilule serait passé plus facilement.

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MessageSujet: Re: there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ EmptyVen 25 Fév - 20:12

« Non, c'est moi qui suis désolée. Pour Paris, pour maintenant, pour être ici alors que tu pourrais être ailleurs. Tu ne devrais pas être ici, tu devrais aller voir ton frère. » Un pieu en plein cœur. Le douloureux souvenir de leur virée au sein de la capitale française revenait hanter ses rêves les plus merveilleux. Le goût amer de ses mots, la bourrasque de ses pas qui s’éloignaient de lui. Les mots qu’elle lui avait adressés ce jour-là faisaient de nouveau saigner l’hématome qui brûlait sa poitrine. Merde, qui aurait cru que le frère Atwoodth éprouverait un jour autre chose que du désir envers une femme ? Sans broncher, sans même relever le visage vers elle, il guettait d’un œil distrait un pan des draps immaculés bordant le lit sur lequel il siégeait désormais. Pourquoi avait-elle évoqué Paris ? Etait-ce sa manière à elle de s’excuser pour ce qu’elle lui avait infligé ? Croire aux illusions d’une vérité cachée… Voilà bien une chose dont il était désormais incapable. Les ailes brisées, les étincelles qu’abritaient autrefois ses prunelles s’étaient éteintes. A quoi pensait-elle pour évoquer alors le tout premier évènement de l’engrenage qui l’avait conduit jusqu’ici ? Un supplice pour l’âme que de se lever chaque matin en réalisant que la fille aimée s’est enfuie. Des journées monotones, des après-midi ensoleillées passées à resonger au passé. Un passé… Sans doute bébé Edward s’y était-il trop longtemps attardé. A contrecœur, il vivait désormais dans le présent. A 22 ans, on est jeune. Mais trop âgé pour courir dans un parc et voler un marchand de gaufres. Trop âgé pour faire le tour de l’université en sous-vêtement histoire de gagner un stupide parie. A 22 ans… On rend visite à ses proches, on ne rigole plus. On vit, un point c’est tout. « Tu me manques beaucoup aussi Edward, mais je ne pense pas que ce soit suffisant. » Egaré dans ses songes, il reposa furtivement son regard sur elle. L’ambigüité de sa réplique ne lui échappa pas, cependant qu’il n’en montra pas le moindre signe. Suffisant pour quoi ? Pour avoir l’autorisation de lui parler ? De la toucher ? De l’embrasser ? Qu’est-ce qui était suffisant ? Coup d’œil sur leurs doigts entrelacés qui se liaient à merveille. Qui l’aurait cru ?

Les choses ne seraient peut-être pas déroulées ainsi s’il avait agit autrement avec elle. Peut-être avait-il été trop immature ? Trop ‘collant’ ? Etait-ce sinon les évènements extérieurs qui l’avaient guidé à prendre cette décision soudaine ? La veille tout allai pourtant bien entre eux… Du moins, c’était ce dont-il était persuadé. Vraisemblablement, elle ne l’avait pas vu du même œil. Et pourquoi avoir imposé une rupture ? Pourquoi ne pas en avoir parlé ? Des questions, et toujours des questions… Où se cachaient donc les réponses ?

Le calme avant la tempête. Tout devint sombre… C’était comme si les murs immaculés de l’hôpital s’étaient obscurcis pour ne laisser entrevoir que le regard brillant et épineux de l’Iota. Mot par mot, phrase par phrase, elle l’anéantissait. Un néant auquel il aurait de nature répondu sans la moindre hésitation. Mais de la bouche de Constance, il buvait ces paroles en tâchant d’apaiser la douleur comme il le pouvait. Matheo dans ses bras, il s’était inconsciemment relevé très lentement du lit. Le regard perdu vers un horizon, il dégluti avec difficulté. Un minuscule sourire à l’unique graine de sagesse de la pièce, et il l’embrassa sur la joue avant de poser son index sur sa bouche, lui imposant le silence. Atwoodth avait bel et bien changé. Comment en aurait-il pu en être autrement après tout cela ? Sa rupture avait fait en sorte d’enterrer les moindres de ses antécédents. Fini l’enfant, bonjour l’adulte. Ce jour-là à Paris, sans doute avait-elle emporté avec elle tout ce qui qualifiait un « bon » Edward. Plaisanteries, rires et crêpes, tout cela appartenait aux souvenirs. A quoi bon rester le gosse de Berkeley si l’envie n’y était plus ? Quitte à se faire chier soi-même, autant faire chier le monde. Ce foutu monde… Si ennuyant, si passif. Qu’à cela ne tienne, le voilà devenu comme tel.

« Il te ressemble… Enfin, il représente ce que tu étais avec moi, autrefois. C’est un gosse qui me fait rire, qui rit aux éclats lorsque je fais le clown, et qui est incapable de manger ses crêpes sans se mettre du Nutella partout. » Il marqua une pause, se pinçant les lèvres avant de baisser les yeux. Merde, elle avait gagné, il avait perdu. « A quand remonte la dernière fois où tu as sauté de joie face à une bonne nouvelle ? Reproches à ce gamin d’essayer de faire ce que tu devrais faire pour moi, et avec moi… Tu veux que je te pardonne pour ce que tu m’as fait endurer à Paris ? Mais merde Constance… Tu m’as ruiné. Jamais t’as pu me filer une raison valable de ce pourquoi t’es partie. Je peux être beaucoup de choses pour toi, n’importe quoi… Mais… T’as pas le droit de jouer avec ce que je ressens pour toi… » Nous représentons tous de beaux jouets dans notre genre. Une simple partie d’échec où chaque pion a la place qui lui convient. Partie terminée. Echec et mat. Il se serrait mordu jusqu’au sang s’il n’avait pas pris la peine de pousser un soupire, résigné. Près de lui, le petit tirait doucement sur sa manche. Mais il ne le regarda pas. Le peu de fierté qui l’habitait encore l’obligea à faire mille efforts pour ne pas laisser écouler les quelques larmes qui menaçaient de tomber. Peu importe, il ne se cacherait plus derrière un masque. Qu’elle sache ce qu’il en était, elle saurait regagner les couloirs de Berkeley, fière. La reine des Iota ayant réussi à démolir d’un unique coup l’un des jumeaux Atwoodth. Watch Out se régalerait à en faire tout un article. Mais qu’importe. L’espoir n’y était plus… La Tatie s’était évaporée, décédée sous le coup d’un ennemi dont il ignorait bien l’identité. Mais après-tout, peut-être était-ce là la véritable nature de La Tour Dubois. Ou peut-être était-ce sa façon à elle de rester fière et dure, malgré ses blessures ? Quoiqu’il en soit, Edward ne s’attarda guère longtemps à hypothèse là-dessus. Relâchant la main de Matheo, il s’avança une dernière fois vers elle. Aller savoir quelle mouche l’avait piqué. Le dangereux mélange de sentiments refoulés mêlé à une amertume profonde… Cela donnait un cocktail explosif. Voir surprenant. Ses mains se posèrent sur ses joues, sans la moindre douceur mais abruptement. Si ses lèvres tremblaient, son regard lui, fixait le sien. « Constance Sarah La Tour Dubois, je t’aime, merde. Et c’est pas le jus d’orange que j’ai bu qui me fait dire ça. Je t’aime, comme un gamin aime sa princesse, comme Simba aime Nala. Sois sourde à mes paroles si tu n’as pas envie de les entendre, mais au moins maintenant tu sais que ta victoire est complète. » Ou presque… Le temps sembla se figer l’espace de quelques secondes. Son cœur aurait dû battre la chamade après ce qu’il venait de dire… Pourtant, sa mélodie se faisait douce et calme.. Voir silencieuse. Sans doute était-ce ce baiser qu’il lui adressait. La tentation avait été plus forte que la raison et la rancune, il s’était emparé des lèvres de son Iota. Sa Constance. D’agréables frissons remontèrent le long de son échine, il savourait une chose depuis trop longtemps désirée. L’instant s’attarda peut-être trois secondes, quatre au plus. Mais lorsqu’il prit conscience de son geste, il recula.

Ses lèvres contre les siennes laissèrent une vive brûlure. La bouche entrouverte, il osa à peine la regarder. De peur sans doute qu’elle ne lui saute au cou en hurlant aux infirmiers de l’anéantir à l’aide d’un scalpel. Il recula doucement jusqu’à buter contre le petit garçon, assis parterre. Edward baissa les yeux vers son protégé qu’il ne tarda pas à reprendre dans ses bras. Voilà que leur amitié ambigüe avait pris une méchante tournure cet après-midi. Etait-il coupable de l’aimer ? Etait-ce un crime dont il devait s’abstenir ? Il n’obtiendrait sans doute jamais la moindre réponse. Cette fois-ci, inutile de préciser que son cœur frappait à vive allure contre sa cage thoracique. Merde, à croire que celle-ci allait exploser. Muet comme une carpe, il ne pipa mot mais resta quelques secondes debout, adossé à la porte d’entrée.

Qu’avait-il fait ? Etait-ce seulement le désir de retrouver son iota qui l’avait poussé à faire cela ? Si le baiser en lui-même pouvait dévoiler les choses ainsi, ce n’était pas plus mal… Mais la signification du geste était elle, en revanche bien claire dans l’esprit d’Atwoodth. Sans doute était-ce d’ailleurs pour cela qu’une larme s’était finalement échappée et longeait désormais sa joue. Il était évident que tout ceci ne mènerait à rien. Et qui sait ce qu’il peut se produire du jour au lendemain ? Maxwell en était un bon exemple. Il n’avait pas revu son jumeau depuis un moment, avant qu’on ne lui annonce la nouvelle de l’accident. Du jour au lendemain, une vie peut s’éteindre, tout peut changer. Matt’ et Constance avaient échappé de peu à un sinistre sort. Qu’en était-il de lui ? Tout pourrait être prémédité, sans que rien ne paraisse aux yeux d’autrui. Un Edward un peu trop maladroit pourrait traverser une route, se faire renverser. Un Matheo tout fou manquerait de tomber à l’eau, et papa à la rescousse l’en sortirait, avant d’être emporté par les flots. Tant de choses, tant de possibilités. Il soupira de fatigue avant d’esquisser un bref sourire et replonger son regard azur dans celui de sa Tatie. Son image gravée et marquée au fer blanc contre sa poitrine. Un baiser d’adieu ? « Je t’ai apporté des chocolats si t’as faim. Les crêpes j’ai essayé, mais j’ai jamais réussi à en refaire des comme tu aimes. Oh, et tu trouveras quelque chose d’autre dans la boîte… J’ignore si ça compte toujours mais bon. Reposes-toi bien. » Matheo se chargea d’essuyer du bout de ses petits doigts l’unique perle qui coulait sur la joue de son aîné. Un dernier sourire de la part d’Atwoodth, et il s’évapora en quittant la pièce. Le long des couloirs de l’hôpital, il rasait les murs en se retenant de ne pas s’effondrer au sol. Ou tout du moins… Jusqu’à l’angle d’un mur où il se laissa aller.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ there is a garden in every childhood ✿ titi&dydy ♥ EmptyDim 13 Mar - 20:22

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ALL I HAD TO SAY IS GOODBYE, WE'RE BETTER OFF THIS WAY I'm alive but I'm losing all my drive 'cause everything we've been through and everything about you seemed to be a lie. A guiltless twisted lie, it made me learn to hate you or hate myself for letting it pass by. SECONDHAND SERENADE • GOODBYE

Il était bien loin le temps où nous galopions heureux dans le parc, où nous jouions aux courses de cadi dans les grandes surfaces. L'amertume semblait s'amuser à engloutir le peu de choix qu'il me restait lorsque d'aventure, mes pensées se perdaient vers les souvenirs d'aventures que me laissait Edward. J'avais l'impression d'être une traitresse, une chétive hypocrite qui se recroquevillait sur sa nature arrogante dès qu'elle commençait à ressentir quoi que ce soit. Je m'étais toujours interdit d'aimer d'amour et que seul mon frère pourrait à jamais se vanter d'être l'amour de ma vie. Promesse courbée dans le désespoir lorsqu' Edward avait pointé le bout de son nez. Et même si j'avais une crainte épouvantable quant à ce qu'il pouvait faire de mes sentiments, je ne pouvais m'empêcher de l'aimer plus que je ne voulais l'avouer et ne regrettait pas un seul instant qu'il ait fait son entrée fracassante dans ma vie, les pieds pris dans des branchages, à mordre la poussière après une jolie chutes. Mon cœur bondissait de joie à ce souvenir, tandis que ma bouche dépitait d'assassine parole à la seule personne à qui je m'étais juré de ne jamais cracher mon venin. Paradoxalement, j'avais envie de le réduire en miette, lui et son satané gamin, mais j'avais une intolérable envie de le serrer dans mes bras. Je n'aimais pas les enfants certes, mais je l'aimais lui. Cruel choix qui m' incombait, mais dont ma bouche avait scellé le sort avant que mon cœur n'ait pu s'exprimer. « Il te ressemble… Enfin, il représente ce que tu étais avec moi, autrefois. C’est un gosse qui me fait rire, qui rit aux éclats lorsque je fais le clown, et qui est incapable de manger ses crêpes sans se mettre du Nutella partout. » Alors c'était ça. Il me remplaçait par un enfant et me l'avouait sans honte en plus. Là où je ne lui avais trouvé aucun remplaçant, si ce n'est un substitut à peine valable, il me remplaçait par une tête frisé d'à peine le tiers de mon âge. Je savais que je l'avais cherché et que je cherchais encore d'ailleurs, mais les enfants et moi, vraiment, la pilule n'arrivait pas à passer. Je ne pensais qu'à moi en cet instant, combien j'avais envie de l'étriper de me présenter ce petit, égoïstement je le voulais seulement pour moi, rien que pour moi et compris à l'instant même où il l'avait présenté comme son nouveau joyaux de bonheur, que plus rien ne serait comme avant, que je n'étais plus la seule, nous étions désormais deux. Retenant ma respiration sans même m'en rendre compte, je le contemplais tenir fièrement son chef-d'oeuvre dans l'étreinte ses bras alors que je restais allongée dans mon lit, les poings serrés, me plongeant dans un silence de méditation tandis que mes prunelles se perdaient à dévisager ses traits. « A quand remonte la dernière fois où tu as sauté de joie face à une bonne nouvelle ? Reproches à ce gamin d’essayer de faire ce que tu devrais faire pour moi, et avec moi… Tu veux que je te pardonne pour ce que tu m’as fait endurer à Paris ? Mais merde Constance… Tu m’as ruiné. Jamais t’as pu me filer une raison valable de ce pourquoi t’es partie. Je peux être beaucoup de choses pour toi, n’importe quoi… Mais… T’as pas le droit de jouer avec ce que je ressens pour toi… » Je vis la baffe m'arriver en pleine joue, pire qu'une dague plantée en pleine poitrine, je sentais ses mots m'ouvrir les veines une par une. Je me serais excusé mille fois, pour mille motifs différents et de mille manières différentes s'il me l'avait demandé, l'image de son air dépité lorsque je lui avais annoncé qu'il n'y aurais dorénavant plus de « nous deux » marquait mon cœur d'une vivace et douloureuse cicatrice. J'avais évoqué Paris avec un goût amère, seule initiatrice de notre déchéance, je nous emportais dans un tourbillon sans fin alors que j'aurais préféré me perdre dans mon trou noir seule. Tout était de mon entière responsabilité et sans m'en rendre compte je m'envoyais moi-même dans mes ténèbres à chaque parole lui étant adressées, chaque mot lancés à son égard pénétrant ma peau comme un poignard, j'aimais me faire mal avec lui. Tout était pourtant si simple, m'avouer que je l'aimais bel bien et d'amour et non d'amitié, le lui avouer à lui et nous finirions '' heureux pour toujours ''. Seulement je n'étais pas de ce genre-là et c'était bien là tout ce qui avait entraîné notre relation vers le précipice. Femme enfant à ses côtés, Diablesse cruelle aux yeux des autres, c'était comme si on me demandait de renier l'une de mes véritables natures pour laisser l'autre me ronger. J' hoquetais, de panique, de peur, de tristesse, aucune idée. Je le regardais pétrifié par ses paroles, me mordis les lèvres. Par-dessus le marché, il pensait que je jouais avec lui, tout ce qu'il aurait pu penser de notre rupture avait atteint son paroxysme, si pourtant il savait... j'étais à deux doigts de lui dire que je l'aimais, vraiment. Seulement si j'avais eu l'esprit d'ouvrir la bouche, il n'aurait pas eu loisir de renchérir, histoire de me tuer un petit peu plus. Je le regardais muette, l'impression que nous n'étions plus du tout sur la même longueur d'onde et que cela résonnait comme la fin définitive des ''minam' '' me rendais bien amère. Je le regardais déconcertée s'avancer vers moi, ses mains s' apposer sur mes joues tièdes, je fronçais les sourcils, déviais mon regard vers un coin de ma chambre, me débattait avec moi-même pour le garder en place si ce n'est que dans la bataille de l'attraction, ses prunelles attirèrent irrémédiablement les miennes vers les siennes sans même que je ne puisse faire semblant de résister. « Constance Sarah La Tour Dubois, je t'aime, merde. Et c'est pas le jus d'orange que j'ai bu qui me fait dire ça. Je t'aime, comme un gamin aime sa princesse, comme Simba aime Nala. Sois sourde à mes paroles si tu n'as pas envie de les entendre, mais au moins maintenant tu sais que ta victoire est complète. » La contradiction embrouillait tous mes sens, d'un côté j'étais heureuse au possible, la première fois qu'il me disait qu'il m'aimait, j'avais envie de bondir de joie. Seulement, je m'étranglais sur la fin de sa supplique, fronçait les sourcils encore plus férocement. Il pensait que je me foutais de lui, que j'avais joué avec ses sentiments et que maintenant il n'était plus qu'un parmi tant d'autre. Voilà que la seule personne à qui je n'avais jamais osée faire du mal, du moins volontairement se rangeait à l'avis de tous, la méchante et manipulatrice Constance, je ne pouvais l'en blâmer, seulement qu'il croit que je l'ai manipuler pour mon simple jeu de reine, ça me tuait. Mon cerveau en ébullition, mon coeur en mode mitraillette, mais le corps inerte, il m'était fin à mon agitation intérieure par un baiser. « shabadabada shabadabada » Mon Edward, Mon Atwoodth, mon minamour. J'aurais été folle de ne pas tomber amoureuse de lui, maintenant je le savais. Ses lèvres sur les miennes me brulaient, pourtant j'en redemandais à foison. Je le regardais s'éloigner, surprise de ce baisé, je portais le bout de mes doigts sur mes lèvres, me laissant le temps de réaliser ce qu'il venait de sa passer. « Je t’ai apporté des chocolats si t’as faim. Les crêpes j’ai essayé, mais j’ai jamais réussi à en refaire des comme tu aimes. Oh, et tu trouveras quelque chose d’autre dans la boîte… J’ignore si ça compte toujours mais bon. Reposes-toi bien. » Sa voix me réveilla de mes songes, je fis l'aller retour entre la boite qu'il m'indiquait et lui, le temps que je ne regarde une autre fois la dite boite, je l'entrapercevais fermer la porte de ma chambre. « Edward attend ! » Mes paroles étouffées dans un claquement de porte, les traits de mon visage se serrèrent en un rictus abattu. Je serrais les poings d'avoir été aussi têtue et longue à la détente, maintenant qu'il s'était enfui et que je restais immobilisé dans mon lit d'hôpital, dénuée de toute force qui aurait pu me lancer à sa poursuite, je n'avais de solution que de me cloitrer dans mon malheureux silence. « Me laisse pas... » murmurais-je dans une bride de sanglot que j'étouffais dans ma fierté. Mes prunelles scrutèrent la boite de chocolat qu'il m'avait apporté et hésitante, je la saisissais doucement dans l'étau de mes doigts flageolants. Un assortiment de chocolat, tout ce qu'il y a de plus normal, d'autant plus qu'il me connaissait bien, je les aimais tous. Seulement mon attention fut captivée par un morceau de papier plié en quatre, je fronçais les sourcils et bien loin d'être idiote, même si Edward me rendais bête, je devinais qu'il me laissait quelques mots sur papier. La tension à son comble, j'hésitais encore, peu rassurée par ce que j'étais susceptible de lire sur ce bout de papier, contemplait le papier plié sous toutes ses coutures avant de finalement me décider à prendre mon courage à deux mains et à lire, courage piteux à côté de celui qu'il lui avait fallu pour m'écrire une lettre, je le devinais. Plus que des mots d' Edward à Constance, des mots du chapelier à l' Alice que j'étais. Il était le héros du théâtre qu'étais ma vie, le prince des mon propre Disney. Ses mots gravèrent ma peau, je répondais de vive voix au silence de ses phrases, souriais à ses bêtises et paroles maladroites, m'attristais de ses peines et regrets. Même si au fond je souffrais de savoir que je l'avais encore plus enfoncés après notre discution, je ne pouvais m'empêcher de laisser échapper un sourire, un brin d'amusement parmi une inondation qui débutait. Je me mordis les lèvres furtivement, jouait avec la jolie bague m'étant adressé, la mettre ou ne pas la mettre, là était bien la question. Je relisais une seconde fois sa lettre, regardais la bague insolite filer entre mes doigts fins, me ridais le visage de traits perplexe face à l'objet. « Oh puis merde » L'heure était venue pour moi de me ranger. Au revoir vie de débauche, volage et relation d'une nuit, Edward le valait mille fois. Impétueuse, téméraire ,mais surtout bien idiote, je posais la boite et son contenue sur ma table de chevet, me lançait à la quête de mon amoureux fuyard malgré ma santé mal en point. Je m'extirpais de mes draps tièdes, pour seul habit une blouse blanche typique des hôpitaux, une paire de chaussette blanche et me voilà titubant contre les murs de l'hôpital à la recherche de ma tête blonde. Je maugréais de douleurs à chaque mouvement, une souffrance que je m'infligeais similaire et solidaire de celles que j'avais infligées à Edward. je trébuchais sur un plateau remplis d'ustensile d'opération et lorsque l'ont me rattrapait in extremis par la taille, je regardais les instruments tomber au sol, au point d'impact qu'aurais du être ma chute. Et pour la première fois depuis le début de ma brillante existence, je m'attristais devant l'espoir vain que j'avais eu de tomber net sur une lame. Prise dans l'étreinte d'un infirmier que je repoussais d'un geste vif contre un mur, je continuais ma progression tandis qu'il courrais prévenir mon frère. Oh crap. En équilibre avec ma santé, je divaguais épuisé après dix petits mètres dans les couloirs de l'hôpital, mais même des côtes cassées n'arrivant pas à arrêter Constance La Tour Dubois, je comptais bien mettre la main sur Edward avant qu'il ne soit trop loin. Seulement à l'allure où j'allais et à l'allure où il pouvait aller lorsqu'il marchait, j'étais la tortue et il était le lièvre. Finalement je m'adossais à une fenêtre, posais mes mains sur la grande baie vitrée donnant sur les jardins de l'hôpital et sans que je n'aies eu le temps de regarder s'il se trouvait dans les parages, je sentis deux bras m'attraper par les épaules et les jambes. L'exemplaire mâle des La Tour Dubois me saisissant mécontent pour me ramener vers ma chambre sans que je ne puisse me débattre de l'étreinte de ses bras. J'avais beau essayer de me dépêtrer de l'étreinte de mon frère, il me reconduisait à ma chambre en me servant sa morale '' tu es inconsciente où tu le fais exprès ? '' sans me laisser l'occasion de faire opposition, m'éloignant ainsi de la seule chance de réconciliation que je pouvais avoir avec Edward aujourd'hui. Tant pis, si ce n'était aujourd'hui, ce serais demain, sinon après-demain, mais je me promettais, ou nous promettais, que nous nous retrouverions dès que j'aurais mis un pied hors de cet endroit maudits. Je me retrouvais assise dans mon lit avec une mine renfrognée, mais une nouvelle jolie bague que j'enfilais à l'annulaire gauche. Je ne savais pas encore lorsque j'allais sortir de ce guêpier, mais autant physiquement que moralement, la vie m'empoisonnait et mon seul remède venait de me faire ses adieux.
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