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Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ

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MessageSujet: Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ EmptyLun 7 Fév - 4:12

    Emmène-moi dans ton « world »

    Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ Aaymfa Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ 30jtl05



Elle venait de tout perdre. Son mari, son enfant. Sa vie était foutue. Elle n’en revenait, mais surtout la jeune femme n’arrivait pas à se dire que tout cela lui arrivait à elle. Qu’avait-elle fait de mal pour vivre toute cette foutue merde ? Elle avait toujours été une sage fille, modèle, travailleuse, qui aide ses parents. Elle avait toujours eu des cadeaux à Noël, Santa Claus avait toujours été fière d’elle. Gentille fille. En grandissant, cela n’avait pas changé. Toujours une des premières de ses classes, non pas une intello, mais presque. Il lui arrivait très souvent de ne pas sortir de chez elle, juste pour pouvoir faire son travail. Elle ne causait pas de soucis à sa famille. Tout le monde rêve d’une enfant comme elle l’était. Et au fil des années, ça ne changeait pas. Maintenant qu’elle était à l’université, elle faisait partie des Alphas, la confrérie des « intellos ». Malgré le fait qu’elle ait manqué énormément de mois de cours, elle a réussi à rattraper tout ce manque : preuve de son ambition. Il n’y a pas meilleure fille qu’elle. Trop bonne ; trop conne. Jusqu’ici, elle n’y avait jamais cru, mais là si. Elle se sentait conne. Au moins, une chose de dite. Durant toute cette journée, elle avait flânée à travers la ville, sans but précis. Juste s’évader, et oublier. Impossible. Comment oublier tous ces mois à ses côtés, et avec cet enfant qui avait été dans son ventre. Elle avait réussi à se faire à l’idée qu’elle allait être mère d’un descendant de violeur. Elle voulait l’aimer, le chérir, lui donner l’amour d’une mère. Il aurait eut un père : James. Homme à qui elle a dit « non » au deuxième mariage. Elle l’avait laissé en plan. Même sa propre famille se disloquait. Bien sur qu’elle en avait ras le cul. Elle ne supportait pas toute cette pression sur elle. Bien trop fragile. N’importe qui vous le dirait. En début de soirée elle s’était retrouvée dans un bar situé en hauteur d’un immense immeuble, ayant comme panorama toute la ville de San Francisco. Ce bar était dans un style très moderne, très vingt et unième siècle. La musique qui passait : du jazz. Elle n’aimait pas. Son verre de vodka lui fut servit, elle le but d’une seule traite, tout en regardant l’horizon. Etait-elle la seule dans la ville à vivre ce genre de choses ? Ils sont 800 mille habitants rien que dans cette ville. Elle ne pouvait être la seule. Alors pourquoi se sentait-elle seule ? Juste avant de monter ici, elle s’était acheté un paquet de cigarettes. Une clope à la bouche, elle se mit à fumer. Peu importe si cela était interdit au sein du bar. Les règles, elle les avait trop suie, et voilà où ça l’avait mené d’être une bonne et sage fille. Elle n’avait rien gagné, mais plutôt tout perdu. Elle se savait jolie, mais aucun mec ne venait vers elle, pas comme cette aguicheuse qui attirait tous les mecs. Pour en fin de compte, tous les rejeter. Pauvre conne, tu peux en laisser un peu aux autres. Encore une autre, venait de trouver son bonheur et était sur le point de passer une seule nuit avec un mec, un inconnu. Elle avait aussi envie de ce genre d’aventure. L’amour. Qu’il se fasse voir l’Amour. Je veux juste du sexe, sans lendemain. C’était ce dont voulait Elzbieta. Fuir toutes ses pensées. Cet enfant, son meilleur ami qu’elle avait quitté à l’autel en n’ayant dit qu’un seul petit « non ». C’était lâche de sa part. Tant pis, elle était comme elle était. Mais maintenant elle allait changer, c’est ce qu’elle voulait. Etre une autre, et peut-être que sa vie marchera ainsi. Elle commanda un cocktail comme deuxième choix, et en attendant qu’elle soit servie, elle sortit son calepin, et se mit à écrire. Toutes sortes d’idées venaient d’arriver dans son esprit. Il n’y a encore pas longtemps, elle avait lu que pas mal d’auteur reprenait exactement ce qu’ils avaient vécut pour après les mettre dans leurs romans. C’est ce qu’elle allait faire. Un semblant d’histoire venait de lui arriver en plein cerveau. Son cerveau était en ébullition, prêt à exploser. Tout comme un volcan qui avait été en mode « dodo » durant des années, et qu’enfin il se mettait en activité. Elle resta sur place, en buvant et écrivant, durant une petite heure. Pour enfin rentrer chez elle. Il n’était que samedi, généralement à cet heure-là, elle bosse. Pas ce soir. Elle se mit à lire, un thriller, pour ne pas changer. Elle venait de commencer le livre la veille, et elle en était déjà rendue au demi du livre. Elzbieta n’était pas une croqueuse d’hommes, mais de livres. Elle voulait changer ça. Des fêtes devaient être organisées, mais elle n’en savait rien. Elle était condamnée à rester dans sa grande maison. Elle alla faire un petit tour dans la chambre d’enfant qu’avait préparé James. Elle était forte, tout ne l’étant pas. Elle se glissa contre le mur, blessée par tout ce qui lui arrivait. Mais des larmes ne firent pas apparition. Elle ne comprenait pas. La télé l’appela, ainsi que son canapé. Elle alluma ce téléviseur et tomba sur un film. Elle alla se servir du thé, prit du chocolat et aussi deux clémentines. Elle était prête pour ce film : Dirty love. Etrange, elle se retrouvait dans le rôle de Rebecca. Du moins, elle n’avait pas vu James dans les bras d’une autre fille. Mais elle avait été blessée tout comme elle, et de ce fait elle avait envie de changée, en allant dans les bras d’autres mecs. C’était complètement stupide comme raisonnement. Elle l’était : stupide. Une fois le film terminé, elle regarda sur sa table, un DVD que son père venait de lui offrir durant leur petit séjour ensemble. Elle retira l’emballage, et le regarda. C’était partie pour deux heures de film. Il était déjà minuit passé, et elle n’avait pas sommeil, pas du tout. Elle ne se reconnaissait déjà plus. Le film l’envouta, elle ne vit pas le temps passé. Son portable à la main, elle envoya un sms à un ami, à de la famille, à son cousin Henryk. Cela ne faisait pas longtemps qu’elle avait apprit qui il était vraiment pour elle. C’est pour cela qu’ils s’étaient dit qu’ils devaient un peu plus se connaitre, pour avoir un semblant de relation cousin/cousine. Malheureusement, il ne lui répondit pas. Elle se mit à l’harceler, parce que oui elle voulait le voir, lui, et pas quelqu’un d’autre, mais surtout, elle voulait le voir ce soir même, ou plutôt cette nuit. Etant très têtue, elle se mit même à l’appeler. Ca sonna dans le vide. Elle en eut marre, alors elle allait le rejoindre. Une petite visite nocturne. Elle ressortit de chez elle, prit la voiture que son père lui avait aussi offerte, comme s’il voulait se faire pardonner de quelque chose. Il lui en avait offert des cadeaux. Elle avait été très gâtée. C’était même à cause de lui qu’elle l’avait perdue l’enfant. Même ce cadeau il lui avait offert. Au fond d’elle, c’est ce qu’elle voulait ; se débarrasser de ce futur petit. Et maintenant que c’est fait, elle lui en veut, elle s’en veut d’avoir voulu une telle chose. Comme quoi lorsqu’on prie beaucoup pour quelque chose, notre vœu est exaucé. Installée dans la voiture, elle démarra en trombe. Mettant un disque à fond, du sum 41. Ca la détendait. Un bon groupe, un de ses préférés. Qui aurait cru que miss Strauty puisse aimer ce genre de musique ? Sa direction : le campus. Elle allait d’abord voir s’il se trouvait dans sa chambre, elle connaissait déjà le chemin par cœur. Il y a encore quelques jours, elle aurait eu « peur » de venir à cet endroit, chez les Gamma. Maintenant non. Elle se sentait au contraire, en sécurité. Elle se gara, et se mit à courir vers la chambre de son cousin. Elle ne toqua pas, et entra. Si c’était ouvert, c’est qu’il devait être là. Bingo. Henryk se trouvait sur son lit, en train de planer. Elle comprit vite lorsqu’elle vit tous les joins qui se trouvait à côté de lui. Si la police venait faire une descente ici, il irait tout de suite en prison. Quel con. Oui, il était con, mais en même temps, il avait l’air tellement heureux. Aucun problème ne le dérangeait. Il l’accueilli à bras ouverts. Bon, il ne prit pas la peine de se lever, mais elle vint à lui. Elle se posa sur le lit, et lui prit la main. « Ca t’arrive souvent de ne pas répondre à ton portable ? » Franchement pourquoi lui posait-elle cette question ? Il n’allait surement pas lui répondre vu l’état dans lequel il était, ou alors il ne lui répondrait que du n’importe quoi. Elzbieta n’allait pas avoir une conversation avec lui comme elle l’avait souhaité, mais ça lui fit tout de même énormément de bien de le voir. Son regard ne faisait que d’aller et venir sur ces joins. Elle était tenté, vraiment. La tentation était trop forte. Surement l’alcool qui lui donnait cette envie, la fatigue, la douleur, la colère. Mais aussi Henryk à cet instant-là. Cette envie lui venait d’un tout. Tout lui donnait envie d’essayer. Elle regarda encore, une dernière fois, son cousin avant d’en prendre un entre ses doigts. Très bien, elle imaginait que ça devait se fumer comme les cigarettes. Pourquoi ça serait différent après tout. Elle n’osa pas. Elle avait une certaine morale. Une morale qui l’avait ramené jusqu’ici. Son destin : c’était ça ! Elle posa le joint sur ses lèvres, et elle se mit enfin à le fumer.


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MessageSujet: Re: Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ EmptyLun 14 Mar - 21:01

C’est un principe. Nulle part il n’est écrit, mais tout le monde le connaît bien. La vie est injuste et ne fait pas de cadeaux. Que tu sois riche ou pauvre, quelque soit ta nationalité, que tu sois innocent ou non. Peu importe. Quand la vie décide de s’acharner sur vous, elle n’y va pas juste à moitié. Elle vous prend tout ce que vous possédez, tout ce auquel vous tenez, elle vous dépouille puis s’en va. Sa meilleure amie, c’est la mort. Elle vous prend, elle vous jette à gauche puis à droite. Elle vous réduira en pièces. Vous n’êtes qu’un petit jouet pour elle. Elle vous rend amère et aigrie, vous laisse vide, mais ce qui fait plus mal, c’est que vous ne vouliez qu’une chose : Être heureux.

Tout le monde veut être heureux, je voulais être heureux. J’étais supposé en tout cas… J’étais pourtant si innocent. Qu’avais-je donc fait pour mériter cela. Je me le demande toujours. Pourtant aujourd’hui je n’y pensais pas vraiment. Je voulais seulement vivre.

Après une journée de cours trépidante, je décidai d’aller prendre un café, puis je passais à la banque pour sortir du liquide afin d’aller magasiner. Je voulais renouveler ma garde-robe, puis en même temps, je tenais à m’offrir cette jolie veste noire « style militaire » aperçu dans une des vitrines de mes magasins favoris et une nouvelle paire de chaussures de cuir italiennes trop belles dont je ne me rappelais pas le nom du magasin. Je me retrouvais alors dans Bayview District à la recherche de nouvelles fringues. Je me promenai à travers les magasins pendants trois longues heures.

Finalement après tout ce flânage, je reçu un texto d’un ami d’une autre confrérie qui m’informa qu’une soirée avait lieu dans sa confrérie, ce qui sonnait comme une invitation. Je lui répondis alors que d’ici quarante-cinq minutes j’y serai. Je rentrais donc au campus pour y déposer mon sac de cours et mes nombreux sacs de vêtements. Je pris simplement une douche et changea de vêtements avant de ressortir aussi vite que j’étais rentré.

Je me rendis ensuite à pieds jusqu’à la résidence, mais au beau milieu de mon chemin, je dus m’arrêter pour respirer un peu. Il fallait avouer qu’une journée de cours et trois heures de shoping pouvait être éreintent. Puis en même temps, mon corps réclamait sa dose régulière de cocaïne. Je l’avais remarqué depuis ma chambre tantôt, lorsque je me préparais J’avais ressenti cette sensation de creu, de vide intérieur, puis mes mains et mon corps s’était mise à trembler, d’abord pendant quelques secondes et faiblement, jusqu’à maintenant, de façon continuelle et sur un intervalle de plusieurs minutes et fortement. Je le savais bien .J’avais voulu faire un effort en me restreignant durant une journée complète, dans l’espoir que d’ici un an, je ne prenne presque plus de drogue. Je voulais arrêter depuis si longtemps déjà, mais je n’en avais pas eu le courage. Je le souhaitais maintenant .Cette journée tombait d’ailleurs parfaitement bien, car je m’étais réveillé de bonne humeur, puis que jusqu’à maintenant, j’avais passé une bonne journée.

Juste une…Juste une ligne pour la forme et c’est tout, me dis-je tout haut en m’arrêtant devant une table à pique nique duquel je me rapprochai. Je sorti ensuite un petit sachet de ma poche arrière de jeans, contenant une petite dose de cocaïne, la dernière qui me restait. Je ne pris même pas la peine de vérifier si personne ne m’observait, faisant glisser ce qui restait, soit une fine ligne de poudre blanche sur la table. Je replaçai ensuite le sachet dans ma poche avant de rapprocher mon nez sur la table, venant alors sniffer la poudre d’un trait. Il ne resta aucun résidu de poudre. Je me nettoyai ensuite le nez avant de reprendre rapidement mon chemin vers la fête, comme si de rien était.

Une fois arrivée, je retrouvais mon ami avec qui je passais une bonne partie de la soirée, même lorsque je tombai sur une ravissante blonde Bêta que je draguais. Elle avait l’air attiré par moi, si bien que je rentrai chez les Gamma avec elle. Évidemment, je couchai avec elle. On aurait dit que j’avais tiré le numéro gagnant, car je découvris avec délectation qu’elle était plutôt expérimentée en plus d’être sensuel. Deux heures de pur délice puis elle disparut, aussi vite qu’elle était apparu.

Couché sur mon lit en, vêtu d’un simple pantalon de jogging gris, depuis une demi-heure environ une demi-heure, je me repassais en mémoire le beau moment que je venais de passer en la compagnie de cette charmante demoiselle. Puis sentant cette même sensation que sur le Chemin des Grecs m’envahir et n’ayant plus de cocaïne pour compenser, je décidai de me rouler un joint. Je glissai ma main sous le matelas, en sortant une vieille boîte métallique. Je l’ouvris, déballai le sac de résine qu’il contenait et un filtre à carton. Habilement, je le roulai, puis sortit le briquet qui accompagnait l’herbe de la boîte pour ensuite l’allumer. J’entrouvris ensuite les lèvres pour laisser pénétrer le rouleau, dont j’inhalai tranquillement la fumée. Les yeux fermés, je l’absorbais pleinement et la gardai longtemps en moi avant de la relâcher, dans une grande expiration. Déjà là je sentais une légère sensation d’étourdissement venir lentement. Je souris en y pensant. Je pris alors une deuxième puff , une troisième puis une quatrième, etc. Je continuai ainsi pendant … je m’en rappelle plus, mais ce n’est pas grave!

À ce moment, je devais être à mon quatrième ou mon cinquième joint, je ne le sais plus. En tout cas, j’étais en plein délire. Je m’imaginais dans un monde de fées dont j’étais le roi et que les ampoules des lumières de ma chambre étaient des petites fées, toutes à mon service et exauçant tous mes désirs les plus fous et les plus tordus. Je pouvais les toucher et les caresser. Elles le faisaient aussi. J’étais en plein extase. Pervers vous me direz? Je vous dirai pour ma défense qu’après le sexe, il est normal que mon esprit ne soit orienté que dans cette optique et que je puisse ni penser ni fabulé sur autre chose.

Pour en revenir à mon « histoire », j’étais dans un magnifique château irlandais, en train de me faire servir des raisins par de séduisantes fées lorsque des troubadours se présentèrent au palais pour venir me jouer un morceau, que j’écoutais avec attention. C’était mélodieux. Il y avait un piano, une guitare et une batterie, puis une chanteuse et un chanteur. Si je n’avais pas été aussi « high », j’aurais remarqué que c’était la sonnerie de mon portable, soit la chanson I Need You Now de Lady Antebellum. Puis j’aurais décroché en découvrant que l’appel venait d’Elzibieta. C’est ma cousine, je la connaissais depuis peu, mais nous étions quand même proches depuis un certain temps. En effet, ces temps-ci Elzi traversait des moments difficiles et elle avait besoin de moi. Cette dernière devait sûrement vouloir parler. Dommage pour elle, car ce soir Henryk le psy n’est pas disponible. Par contre, elle peut toujours parler au roi, qui lui transmettra le message.

Sinon, les troubadours ne restèrent point longtemps, simplement le temps de deux chansons, puis ils partirent. Les fées s’occupèrent de me divertir ensuite, jusqu’à l’arrivée de la princesse Elzibieta dans mon château. Depuis le temps qu’elle était venue! Je ne m’attendais pas du tout à sa visite. Sa venue me rendait heureux, moi qui vivait en solitaire dans mon palais. J’étais toutefois trop paresseux pour me lever. Je la saluai d’un signe de tête avant d’ajouter un simple « Votre Altesse », alors qu’elle se posait sur le lit. Je chassais les bonnes d’un mouvement de main. Je la laissai me prendre la main, m’attendant à un baise main royale. Je fus toutefois surpris de ne pas la voir s’exécuter.

-« Ca t’arrive souvent de ne pas répondre à ton portable ? »

Je la regardais comme on regarde un extraterrestre, puis je m’esclaffais. Sa question ne faisait simplement pas de sens dans ma tête. Vous auriez pu me demander la racine carré de 144 , je n’aurais pas su quoi répondre tellement j’étais gris.

-« Un portable? Il faudrait premièrement que je sache ce que c’est… Vous êtes arrivez un peu trop tard Majesté. Vous venez de manquer les troubadours. Ils jouaient de ces mélodies! »

J’étais trop perdu dans mes divagations pour remarque les yeux d’Elzi, fixés sur mes joints. À jeun, je me serais inquiété pour elle, je l’aurais averti du danger que représentais ces rouleaux, je les aurais caché.

-« Hey! Redonnez-moi mon cigare cubain. »

J’essayais de toutes mes forces de lever mon bras pour attraper mon « cigare », mais je ne fis que de battre de l’air. Puis épuisé, je renonçai et m’allongeai paresseusement sur mon lit. Je laissais ma cousine le fumer.
- «Finalement, vous pouvez le garder … »
Je fis ensuite signe à mes servantes de revenir me servir du vin, puis je les remerciai. Je tournais ensuite la tête vers Elzi qui fumait son joint.
- «Et puis ? fis-je. Vous le trouvez comment ? Tout droit sorti de Cuba me vantais-je, fière.
Toutefois je suis sûre que j’aurais fais une autre tête si je n’avais pas fumé cinq joints...
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MessageSujet: Re: Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ EmptyMer 23 Mar - 18:59

Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ Tumblr_liibh8hF2Z1qzojqro1_500



Henryk n’était pas une amie, mais un cousin. Un cousin qu’elle venait de connaitre, étant donné qu’elle ne le connaissait pas avant. Ce fut par pur hasard qu’ils remarquèrent qu’ils faisaient parties de la même famille. Ils essayaient donc maintenant de rattraper un peu le temps perdu. Enfin, c’est ce que tentait de faire Elzbieta. Même s’il est difficile de faire cela lorsqu’on n’a jamais connu ce cousin. Elle ne connaissait encore rien à son histoire, sa jeunesse, sa famille à lui. Ils étaient encore deux inconnus vis-à-vis de l’autre. Elle connaissait juste son prénom et nom, et qu’il était son cousin du côté maternel. Elle savait aussi qu’il faisait partie de la confrérie des Gammas, la confrérie qu’elle déteste surement le plus, égalité avec les Omégas. Et pourtant, elle avait quelques amis dans ces deux confréries, ainsi qu’un cousin maintenant. Etant Gamma, elle se doutait fort bien qu’il devait consommer des produits illicites, tant pis, c’est son problème à lui, non le sien. Même si elle ne comprendrait jamais pourquoi les gens se shoot ainsi. Cela ne sert à rien, sauf à vous pourrir la santé, mais surtout le cerveau. Enfin bref, pour l’instant elle n’en savait rien de plus. Peut-être qu’au fond, il ne prend rien, et qu’il fait partie de ces drogués juste pour le fun, et qu’il aime juste leur compagnie. Elle l’espérait, même si au fond elle savait ce qu’était la vérité. Mais l’espoir fait vivre, tout comme rêver. En cette soirée, elle avait besoin de parler à quelqu’un. Mais à qui ? Elle ne savait pas à qui se confier, mais surtout elle ne voulait pas toujours embêter la même personne. C’est là qu’elle pensa à son cousin, Henryk. Cela pourrait être une excuse pour le voir, et passer un peu de temps avec lui. Elle regarda dans son portable, chercha son numéro, et l’appela. Pas de réponses. Elle tenta de nouveau après quelques minutes, mais toujours rien. Bon sang, mais pourquoi il ne voulait pas lui répondre ? Elle avait réellement besoin de ce soutien. Très bien, elle allait s’aventurer chez eux. Elle ne portait qu’une robe, comme à son habitude, et en passant dans le quartier des Gamma, elle eut peur. Le souvenir de la soirée de son viol lui revint en mémoire. Elle se mit presque à courir pour arriver le plus vite possible dans la chambre de son cousin. Et il avait intérêt à être là, sinon elle le tuerait. Elle n’avait pas envie d’être venue ici pour rien, d’avoir prit le risque de s’être aventurer ici. Décidemment, elle détestait toutes personnes consommant de la drogue. Elle ne supportait pas. Mais surtout, elle en avait peur. Une fois dans la chambre du bel homme, elle le vit affalé sur son lit, complètement naze. Elle aurait du deviner. Elle claqua la porte derrière elle, tout en soupirant, et s’avança vers lui. Est-ce qu’au moins il s’était rendu compte de sa présence ? Elle ne savait même pas. C’est pourquoi elle laissa la politesse de côté, et ne lui souhaita même pas un simple « bonsoir », ne lui demanda même pas comment il allait. Elle avait déjà la réponse à vrai dire. Il allait mal tout en allant à merveille. On ne peut qu’être mal lorsqu’on se drogue, mais grâce à cette merde on ne peut que se sentir « bien ». Elle se posa sur son lit, près de lui, lui demandant s’il avait l’habitude de ne pas répondre. Qu’elle le sache pour la prochaine fois au moins. Autant savoir que s’il ne répond pas c’est qu’il est complètement shooté. « Un portable? Il faudrait premièrement que je sache ce que c’est… Vous êtes arrivez un peu trop tard Majesté. Vous venez de manquer les troubadours. Ils jouaient de ces mélodies! » Putain pourquoi suis-je venue ici ? Elzbieta se posait bien cette question. Elle ne savait même pas quoi lui répondre, rentrer dans son délire ou non. Faire la sérieuse, essayer de lui faire voir qu’il nage en plein délire, ou le laisser dans son pays imaginaire. Elle n’a vraiment pas l’habitude d’être dans ce genre de situation, et elle regrette déjà d’être venue ici. Elle aurait mieux fait de rester dans sa chambre. Elle aurait pu noyer son chagrin en dormant. Mais là… Elle ne pouvait tout de même pas déjà repartir, ce ne serait pas très sympathique venant d’elle. Après tout, il la prend pour sa Majesté. Bon, allez rentrons dans ses conneries. Après tout, elle pourra en rigoler, et se foutre un peu de sa gueule lorsqu’il reviendra à la réalité. « Pourquoi ne pas rappeler ces troubadours ? Ils accepteront de rejouer pour sa Majesté, je me trompe ? » C’est fou comment un tel truc peut complètement vous rendre con. C’est même pire que de la connerie. Il a l’air de vraiment penser que tout ce qu’il dit, ce qu’il voit, entend est la vraie vie. Ca monte droit au cerveau. Il n’empêche qu’elle ne pouvait nier d’être jalouse de son bonheur présent. Elle aimerait tellement être comme lui, ne plus se soucier de rien autour d’elle, et juste être dans un délire complètement stupide. Oublier ses problèmes durant un petit instant. Son regard se posa donc sur les joints près d’Henryk. Elle était tentée. Elle avait peur de regretter si elle y touchait, mais là, rien ne pouvait y faire obstruction. Même pas Henryk, qui rajouta encore un truc n’ayant pas de sens. « Hey! Redonnez-moi mon cigare cubain. » Elzbieta ne comprit pas tout de suite de quoi il voulait parler, mais en regardant le joint dans entre ses doigts, elle saisit le rapport. Son cousin en plein délire, prit le joint pour un cigare cubain. Mais qu’est ce qu’il peut être con, un cigare ne ressemble pas du tout à ça, c’est beaucoup plus gros. Elle vit essayer de lui reprendre cette connerie, il aurait du y arriver, pour éviter à Elz d’y goûter, mais rien n’y fit. Il n’avait plus aucune force, et sa main battait le vent. C’était assez hilarant à voir c’est vrai. « Finalement, vous pouvez le garder … » D’un léger sourire, elle le remercia, tout en restant dans son délire à lui, bien que bientôt elle aille surement le rejoindre. Quelle connerie faisait-elle là. « C’est bien trop aimable de votre part. » Elle se jeta alors dans la gueule du loup, et approcha le joint de sa bouche. Elle essaya de se dire qu’il ne s’agissait que d’une simple cigarette, elle avait déjà fumé. Cela devait se fumer de la même façon. C’est ce qu’elle fit donc. Mais, n’étant pas du tout habitué, elle toussa tout de suite. La cigarette, elle n’aimait pas, mais alors ça, c’était bien pire. Pourtant, elle continua à le fumer. Ca lui monta bien vite à la tête. Une fois terminé, elle eut l’impression que si elle en reprenait un tout de suite, elle n’aurait plus mal à la tête, alors elle en reprit un autre. Elle se rappela enfin de la question de son cousin. « Et puis ? Vous le trouvez comment ? Tout droit sorti de Cuba. » Elle n’eut pas besoin de réfléchir à une réponse, sa bouche s’ouvrit toute seule, pour laisser sortir une réplique qui ne sortait pas tout droit de son intellectuel mais plutôt de son imagination. « Excellent ! Du moins, je ne suis pas certaine qu’il sorte tout droit de Cuba, en êtes-vous certain ? J’ai bien peur que vous vous soyez fait rouler. » Elle se mit à rire. Comportement typique d’une personne commençant à être « bien ». Alors qu’elle n’était encore qu’assise, elle se mit à quatre pattes sur le lit, et rejoignit Henryk, du moins sa tête, et se coucha près de lui, ou pluôt à moitié sur lui. Elle continuait son deuxième joint, sur le point d’en prendre encore un troisième. Elle regarda son cousin, et lui fit un sourire, tout en rajoutant. « Une majesté a toujours ses favoris, sexuellement parlant. Je t’annonce que tu en deviens un, et même le premier si tu le souhaites. Enfin, tu n’as même pas ton mot à dire, puisque c’est moi qui commande ici. » Elle posa son bras sur le torse de son cousin, et rapprocha même son visage du sien. Encore un rire complètement con.
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MessageSujet: Re: Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ Emmène-moi dans ton « world » • HENRYK&ELZ EmptyJeu 30 Juin - 0:16

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