the great escape
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Le merveilleux est dans l'instant • pv

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MessageSujet: Le merveilleux est dans l'instant • pv Le merveilleux est dans l'instant • pv EmptyMer 2 Fév - 14:57

Le merveilleux est dans l'instant • pv Tumblr_l9yj73QRqw1qb9beqo1_500
« you and me »

    Il ne faut pas trop se protéger, sinon on ne ressent plus rien.
    Notre cœur devient de glace, on n'est plus qu'un mort vivant
    et la vie perd à jamais toute saveur.



    Et dans un dernier souffle, je comprends tout: que le temps n'existe pas, que la vie est notre seul bien, qu'il ne faut pas la mépriser, que nous sommes tous liés, et que l'essentiel nous échappera toujours. La nuit était tombée et dans quelques heures, il laisserait place aux rayons chauds du soleil. D'un dernier souffle, je sers la main de Martin. Ses doigts entrelacés dans les miens, je ne pense plus. Je ne réfléchis plus. J'ai jeté l'encre. Cette nuit aura bien bouleversée mes aprioris. Cet homme en cache un autre. Martin n'est pas que le méchant, le froid et distant personnage à qui on peut s'attacher. Derrière cette pupille se trouve un homme comme tant d'autres. Blessés par les embuches que la vie nous réserve. Il saigne toujours de certaines cicatrices qui ont marqué son existence. Je le comprends, je suis passé par là. On croit que notre fin serait la meilleure des solutions. On espère ne pas ouvrir les yeux le lendemain. On a peur. On souffre et même si on le souhaite, on est impuissant. Dans notre souffrance, le manque ou le désir intense, nous ne sommes pas indestructible et il peut arriver que nous nous réveillons faibles. On perd la force d'avancer ou de continuer. A quoi bon, la vie nous réserve bien des surprises. On se cache pour pleurer mais cela n'est pas éternel. Il m'est arrivé de ne plus avoir de larmes sur le visage et pourtant mon coeur souffrait toujours autant. Je le revoyais, allongé sur la route. Le visage en sang, j'avais les mains qui tremblaient et la peur au ventre. Tout était allé trop vite.. Pourquoi cette nuit ? Pourquoi lui ? Je l'aimais comme on aime la première fois. On perd nos moyens et nos sentiments s'emballent dès qu'il croise notre regard. J'aurais peut être été inconsciente mais j'aurais tout fait pour lui. Le manque qu'il laisse en moi se creuse jour après jour. Personne n'aura sa place. Personne ne saura combien je l'ai aimé et regretté. Si je pouvais avoir simplement une seconde pour le remercier d'avoir croisé mon chemin, de m'avoir tendu la main et de m'avoir suivie. Il me manque. Ce soir, avec martin, j'arrive à m'ouvrir, à raconter mon histoire. Pour la première fois, je prononce quelques mots..

    Cette soirée sera à jamais gravée dans ma mémoire. Je ne pourrais pas oublier l'homme que j'ai vu. Cet homme si différent du premier que j'ai connu. Martin cachait surement encore bien des surprises et étrangement, je n'avais pas peur. Je voulais en savoir plus, encore et toujours le découvrir. Savoir ce qu'il cache, ce qu'il aime et ce qu'il déteste. Néanmoins, j'ai le temps pour tout ça. « Si tu n'y vois pas d'inconvénient, j'aimerais beaucoup rentrer avec toi ce soir. Je n'ai pas envi d'être seul chez moi. Je préfère être en ta compagnie. Être seul ce n'est pas pour moi ce soir. Je suis désolé si cela te semble égoïste mais j'ai besoin de toi » Il était loin d'être égoïste. Sans pour autant en dévoiler, il me laisse voir qu'il a besoin d'aide et de cette manière qu'il veut y arriver. Tenant toujours sa main, je l'invitais à avancer. Ma voiture n'était pas loin de la ruelle et nous pourrions rentrer. Marchant vers le véhicule, je me collais à lui. Le froid me brûlait la peau. J'aurais du penser à m'habiller plus chaudement. Il était si près, si grand et protecteur que je me demandais comment personne n'avait su se l'approprier. Martin n'était surement pas l'homme d'une seule femme. Seulement, il m'était difficile d'imaginer qu'aucune autre à part constance l'avait hypnotisé. En fait, si je pouvais le comprendre. Pendant des années, je n'ai vu que mattews. Il n'y avait que lui et personne d'autre. Alors qu'il ne faisait même plus partie de ce monde. On rencontre beau nombre de personne sur notre chemin et parfois, on s'attache à une seule d'entre elles. « Il n'y a aucun inconvénient. Ne t'en fais pas. » Arrivant devant la voiture, je pris place sur le siège conducteur et le jeune homme me suivit de très près sur le siège convoyeur. Nous allions rentrer et je me sentais plutôt bien. Allez savoir pourquoi, aujourd'hui j'avais l'impression d'être utile et de ne pas être que du vent. Laissant mon regard accroché à la route, je ne pouvais m'empêcher de regarder sur le côté, comment il allait. Un silence se fût sentir mais rien qui présageait le mal aise. J'étais plutôt bien. La radio était éteinte et mes mains ne tremblaient pas. « J'aimerais quitter le campus pour me trouver un appartement. Tu as des projets, toi ? » Il fallait que je sache quel genre de personne, il pouvait être. Même si on avait passé un grand nombre de moment ensemble, ils ne s'étaient résumé qu'à une chose, le tactile, le physique. Je ne savais presque rien de lui. J'étais au courant de certaines choses à cause des rumeurs et des bruits de Berkeley mais hormis ça, c'était le blanc complet. Silencieuse, je me demandais ce qu'il pouvait répondre. S'il était du genre à tout planifier ou simplement faire comme je fais, vivre au jour le jour. Sans vraiment se prendre la tête, je prends les choses comme elles viennent. Me stationnant devant la confrérie des iotas, je l'invite à descendre en un simple regard. Il faisait désert, ici. Tout était étrange, je rentrais avec Martin et mon but principal n'était pas de le déshabiller dès que j'eus passé le pas de la porte de ma chambre. Ce soir, nous étions deux êtres humains réunis par notre douleur, notre désespoir.

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MessageSujet: Re: Le merveilleux est dans l'instant • pv Le merveilleux est dans l'instant • pv EmptySam 5 Fév - 16:03

Le merveilleux est dans l'instant • pv Candice-candice-accola-18871596-500-280
PERDITA ; MARTIN

    «Est-ce ainsi que je dois nommer la lumière qui émane de ta conscience ?.» Le désir est le grand ressort providentiel de l'activité ; tout désir est une illusion, mais les choses sont ainsi disposées qu'on ne voit l'inanité du désir qu'après qu'il est assouvi. • • Ernest Renan


    Quel est l’intérêt de mettre fin à sa vie ? C’était une question à laquelle de nombreux spécialistes auraient pu répondre en sortant des théories hors du commun, et en raisonnant pour montrer leur point de vu. Mais le véritable intérêt était nul ! On a qu’une seule vie. L’idée de la gâcher est totalement égoïste pour la bonne et simple raison, qu’on ne se remettra jamais de la chose qui nous a poussée à faire cet acte. Même si on ne souffre plus, on est toujours souffrant de voir nos proches dans un sale état. Ce n’est pas évident de voir pleurer ses parents à chaudes larmes et ses amis. Il n’est pas non plus évident de se dire qu’on a été insouciant et totalement stupide pour faire cet acte. Il fallait être totalement désespéré et ne pas avoir une seule pointe de sentiments pour soi-même pour faire cela. C’était enfantin. N’importe qui pouvait avoir la facilité de vouloir se suicider, c’était simple, il fallait sauter d’un haut immeuble ou se trancher les veines. Martin ne rêvait plus de mourir, il ne trouvait pas l’intérêt. Aux yeux des autres, il serait simplement, le jeune garçon qui s’est suicidé, mais il voulait plus que ça, il voulait être une personne reconnue par son talent. La seule chose pour laquelle il était connu c’était sa fâcheuse habitude de maltraiter les femmes, à force son nom avait été prononcé de nombreuses fois dans les bouches féminines. Toujours en mal, il ne donnait pas l’envie d’être vraiment connu. On le traitait de garçon stupide et totalement stupide qui avait tendance à se la jouer, mais certaines vous diront que c’est un garçon fermé et qui ne veut pas s’ouvrir au monde extérieur pour ne pas être déçu. Ces personnes là ont la chance d’être intelligentes, car c’est bien le lourd fardeau que cache Martin sur ses épaules. Derrière ses allures de garçon insensible, sans cœur et salaud se cache un homme qui a peur de son pire ennemi qui est lui-même. Il ne veut pas être blessé. Durant sa tendre jeunesse, il n’a fait que être blessé par les personnes qui devaient être les dernières à le faire : ses parents. Il dit se ficher d’eux, mais c’est totalement faux, quand sa mère revient à San Francisco pour prendre des nouvelles de son fils mais surtout revoir ses amis, il n’osera jamais lui dire ce qu’il pense ou ressent vis-à-vis d’elle. A côté de ses parents Martin est une carpe, une tombe qui n’ouvre jamais sa bouche excepté quand on lui pose une question ou que l’on s’adresse à lui. C’est ainsi la sombre destiné de l’un des garçons les plus séduisants et les plus salauds de la ville de San Francisco.

    Seulement cette sombre destiné peut être quelque fois éclairée par une lumière qui réchauffe notre cœur et notre âme. Cette lumière aux doux remèdes n’a d’autre nom que Perdita. Ce n’est pas une lumière artificielle, mais c’est une lumière naturelle qui arrive à régler tous vos problèmes sans aucun effort, seul sa présence peut vous aider à aller mieux. Comment Martin pouvait assumer ça ? Lui qui n’avait jamais eu besoin de personne. Il avait toujours sur se débrouiller seul, il n’avait besoin de personnes. Personne ne pouvait l’aider parce qu’il ne disait rien et pourtant, il venait de dire certaines choses à Perdita, il s’était ouvert à elle, comme il s’était ouvert à Constance à l’hôpital. Il avait raconté son histoire de A à Z, espérant un jour être récompensé de cela, mais sa seule compassion avait été de se morfondre sur son triste sort alors que d’autres personnes avaient besoin de lui à cet instant présent. Perdita avait besoin de se confier à lui. Elle ne devait pas rester seule dans ce monde trop vaste pour elle. « Il n'y a aucun inconvénient. Ne t'en fais pas. ». Un grand sourire se dessina sur ses lèvres d’albâtre. Il serra la main de sa compagne et une fois arrivés à la voiture, il s’élança dans un élan de galanterie et ouvrit la porte conducteur. Avantage des enfants de bonnes familles, vous ne pouvez pas avoir peur de les balader dehors. Après qu’elle soit rentrée, il se mit de son côté en siège passager. Il mit sa ceinture et posa sa main sur la cuisse de Perdita et déposa un baiser derrière sa nuque en remontant vers son oreille pour lui susurrer : «  Merci pour tout Perdita, je n’oublierai jamais ce que tu fais pour moi ! ». Puis il regarda la route, le chemin pour se rendre vers la maison des Iotas était tranquille bien que Perdita lui posa une question personnelle à laquelle il n’avait jamais réfléchi. « J'aimerais quitter le campus pour me trouver un appartement. Tu as des projets, toi ? ». A vrai dire l’avenir de Martin était comme tous les enfants riches, il était tracé dans la même voie que ses parents notamment c’était un garçon il était donc contraint d’obéir à cette règle à contre cœur. Fronçant les sourcils, il ne mit pas de temps à répondre. «  Bien je vais travaillé dans la politique ou la diplomatie, je vais prendre la suite de mon père, je travaillerai certainement en tant que premier ministre ou j’essaierais d’être Lord. ». Mais en y réfléchissant bien, il n’avait pas tellement envi d’être comme son père. Il portait le même nom de famille certes mais ils n’étaient pas compatibles. Ils ne pouvaient assurer les mêmes postes ensembles. C’était tout bonnement impossible. Puis Martin décida de se confier une nouvelle fois. «  Je crois que j’aimerais voyager avant de m’établir dans le travail. J’ai envie d’aller en Angleterre, puis en France, faire le tour de l’Europe. ». Comme si il ne l’avait pas déjà assez fait. Il avait été transporté comme un sac d’années en années sans rien dire à ses parents. Mais il est vrai qu’il s’était bien épanoui en Italie et il voulait y retourner et pourquoi pas y vivre certainement un petit bout de sa vie. Après tout si il n’y avait pas eu l’Italie dans sa vie, on ne connaitrait certainement pas le Martin de Thomas que l’on connait aujourd’hui. Arrivée chez les Iotas, Perdita et Martin rentrèrent dans la célèbre demeure des sportifs. Souvent il avait redouté d’y revenir, mais ce soir, il y retournait avec courage et le sourire. Il rentra dans la chambre de Perdita et la regarda fermer la porte de sa chambre pour plus d’intimité, le but n’étant pas de faire une fête à une heure aussi tardive. Mais qu’ils puissent se retrouver à deux.
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MessageSujet: Re: Le merveilleux est dans l'instant • pv Le merveilleux est dans l'instant • pv EmptyDim 13 Fév - 13:13

Le merveilleux est dans l'instant • pv Tumblr_lg49fb3YPX1qd5a1eo1_500
« you and me »

      Ce qui compte, ce ne sont pas les coups que l'on donne mais
      ceux que l'on reçoit et auxquels on résiste pour aller de l'avant


      On pouvait perdre le nord et se perdre soi - même. Quel être humain n'avait jamais fait marche arrière ? Lequel d'entre nous n'a jamais douté ou trébuché ? On ne peut pas être invincible. La vie vient comme elle le veut et c'est à nous de prendre les rênes en mains et ranger sa peur au plus profond de nous - même. On creuse notre trou avec patiente et silence. On se laisse sombrer dans les tourments de la vie. Parce que quand on est accroc, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher. La douleur est une plaie en chacun de nous qui peut grandir ou rétrécir mais le principal est de ne pas les montrer à jour. Prendre le risque que quelqu'un sache ce qui peut nous rendre faible et un jour, pourrait s'en servir contre nous même. Alors on s'arrête une seconde et on reste en arrière... Plus on tente d’aller de l’avant, plus le fait de ne jamais regarder en arrière est tentant. Le passé fait toujours surface pour nous botter le cul. Parfois on apprend de nouvelles choses sur le passé, qui changent tout ce que nous savons sur le présent. C'est certainement ce qui pouvait se produire avec Martin, ce soir. Je m'étais dévoilée à lui, je ne l'avais pas laissé tomber et en plus je le ramène près de moi. Il ne pourrait plus me voir comme la Perdita d'avant, celle avec qui, il prenait juste le plaisir d'une bonne partie de jambes en l'air et le tour était joué. Il se rhabillait, claquait la porte et ainsi de suite pendant un mois. On était sur la même longueur d'onde sans savoir vraiment ce qui nous avait mené à penser de cette façon. Quelle coup dur nous avait fait devenir ainsi ? À la fin de la journée, ce que nous voulons vraiment même si on se dit que non, c’est être aux côtés de quelqu’un. Tout ce rituel, prendre de la distance, et faire semblant de ne pas se préoccuper des autres, c’est des conneries. On a besoin d'être entouré et de se sentir apprécié d'au moins une personne sur cette grande planète. On ne peut pas vivre éternellement seul, sinon je risque de penser que nous partirons dans d'atroce souffrance. Aucune main tendue vers nous, aucun sourire échangé, aucune chaleur; on a besoin d'être accompagné.. Mais on a tous également besoin de croire que quelque chose existe au delà de la banalité du quotidien. Être capable de se transformer en quelque chose de mieux, même si personne ne croit en vous.

      « Merci pour tout Perdita, je n’oublierai jamais ce que tu fais pour moi ! » Sentant une main venir se poser sur ma cuisse et un doux baiser donner dans ma nuque, un bref frisson me traversa. Martin était définit autrement dans mon esprit depuis cette soirée. Je ne pourrais pas faire comme si je n'avais rien vu, comme s'il n'avait lancé aucun s.o.s. Loin de moi, cette idée, je respecterais ma promesse le temps qu'il faudra. Je ne le lâcherais pas.. Il compte pour moi. « Je le fais avec plaisir » Je ne sais pas de quoi sera fait demain, mais une chose est sûr, je me sentirais moi seule. En quelque sorte, en " sauvant " Martin ce soir, je sauvais une part de moi. La croix que j'avais faite sur mon passé n'était pas indélébile. Peut être que je ne serais pas assez courageuse d'ouvrir cette nouvelle porte, peut que si. On ne peut pas juger une situation sans vraiment savoir où l'on va. Le jeune homme m'avait étonnée. Il m'avait montré qu'il pouvait être aussi quelqu'un de sincère, quelqu'un comme tout le monde, il peut ressentir des émotions. Son coeur n'est pas de pierre et j'espère en voir, en apprendre encore plus. Sans pour autant presser les choses, j'engage la conversation. Je me rends compte que malgré tout, il s'est fixé quelques objectifs à atteindre. « Bien je vais travaillé dans la politique ou la diplomatie, je vais prendre la suite de mon père, je travaillerai certainement en tant que premier ministre ou j’essaierais d’être Lord. e crois que j’aimerais voyager avant de m’établir dans le travail. J’ai envie d’aller en Angleterre, puis en France, faire le tour de l’Europe. » Au moins, il n'était pas totalement perdu, totalement au fond du gouffre. Il y avait une lueur d'espoir, celle que je pouvais voir dans son regard parfois, celle qui me poussait à croire que derrière ces traits fatigués, se cachaient une personne étonnante. Arrivant devant la confrérie, je pense qu'en effet, on peut croiser Constance. Une chose est claire, ce ne serait pas mon scénario préféré. Pas pour moi, parce qu'elle est une bonne amie mais pour lui, car il l'aime toujours, on peut le sentir. Silencieux, il me suivit jusqu'à ma chambre. Prenant le soin de fermer derrière lui, j'enlève mes chaussures et l'interpelle en même temps. « Je vais me changer, fais comme chez toi. Tu connais les lieux. » M'échappant dans une autre pièce, je me change sans trop prendre de temps. Même s'il connaissait les lieux, je voulais pas être interminablement longue. Attrapant ainsi un mini short blanc et une blouse sans manche, je porte alors ma tenue de nuit. Quelque chose de léger et d'apprécier pour moi, je me sens toujours à l'aise dans ce genre de tenue. Te retour dans ma chambre, j'observe le jeune homme et prend place à ses côtés. Déposant ma main sur le haut de sa jambe. Je lui souris. « Tu as faim, soif ? Tu désires quelque chose ? » Après tout, je ne savais pas comment c'était déroulée toute la journée de Martin. Est ce qu'il avait décidé de se noyer dans cette poudre toxique sans prendre le temps de se nourrir ou autre chose. Peut être qu'il voulait de la glace, le jeune homme était au courant de ma gourmandise et du nombre de pots records que je pouvais mettre dans mon petit frigo. Tombant dans son regard, je le sens plus posé, plus à l'aise comme s'il se sentait en sécurité. Soit c'était mon imagination ou soit il avait retrouvé la sérénité pour la fin de la soirée, de la nuit.. Demain est un autre jour, comme on dit. « Si tu veux le lit pour toi tout seul, il y a pas de soucis. Je prends le canapé, il est aussi confortable. » J'allais me lancer dans la préparation de la nuit. On n'avait jamais encore passé une nuit entière ensemble. Je ne pouvais pas l'obliger à me laisser glisser dans mon lit. Après tout, je lui avais proposé de rester avec moi. Je souhaitais le savoir bien et moins torturé, sans être certaine de ça. Je sourie pour lui, pour moi, pour nous..
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    MessageSujet: Re: Le merveilleux est dans l'instant • pv Le merveilleux est dans l'instant • pv EmptyVen 18 Fév - 23:01

    Le merveilleux est dans l'instant • pv Caroline-Forbes-caroline-forbes-19390213-500-239
    PERDITA ; MARTIN

      «La seule raison qui m'a fait changer. Cette raison n'est autre que toi.» Le désir est le grand ressort providentiel de l'activité ; tout désir est une illusion, mais les choses sont ainsi disposées qu'on ne voit l'inanité du désir qu'après qu'il est assouvi. • • Ernest Renan


      Jamais personne n’eut autant de patience avec Martin. Perdita était restée dans le froid à essayer de sortir son ami. Mais il était si têtu qu’il avait fallu du temps pour qu’il daigne se bouger un tout petit peu. Mais elle avait tout le courage du monde. Elle savait ce qu’il était en train d’endurer, cette façon de vouloir mettre fin à ses jours comme si c’était une chose facile et délicate. Il ne voulait pas prendre des pincettes et était prêt à se sacrifier sur le champs, mais cela n’en valait pas la peine. Il était fou de se mettre dans un tel danger. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait. La peine de sa mort laisserait des cœurs sensibles marqués par une profonde tristesse. Personne n’était capable de se sacrifier comme ça. Il fallait être fou ou totalement inconscient. Mais il était égoïste, pensant à sa douleur propre. Mais pensait-il à la douleur des douleurs des autres ? A la douleur de ses amis ? De Perdita ? Non ce n’était que subjectif. Pourtant sa venue sur monde était un jour de gloire. Ce 16 Décembre 1991 était le plus beau jour de l’année, la naissance d’un fils qui aurait un destin hors du commun, des amis hors du communs et cette fille prête à tout pour le sortir de là dedans. Elle aurait été prête à le suivre, mettant sa propre vie en danger. Mais Martin aurait craqué avant qu’elle ne fasse quoi que ce soit. Il ne pouvait pas résister au charme de la jeune Italienne. Elle avait une tête angélique. Elle était semblable à un ange. Ses actions étaient saines. Elle était prête à aider la veuve et l’orphelin. Elle ne devait pas supporter de voir des visages attristés ? Mais son histoire était semblable à la sienne, cela était peut-être la véritable cause de son aide. Pourtant, Martin s’en fichait, elle pouvait l’aider pour la gloire, l’argent ou autre chose, elle restait Perdita. A cet instant présent, il sentait battre son cœur comme jamais. L’étreinte de ses lèvres sur les siennes était encore ancrée sur ses lèvres laissant un délicat goût sucré. Le goût de ses lèvres. Le goût qu’il avait l’habitude de goûter chaque fois qu’il avait besoin d’elle pour combler ses nuits solitaires. Elle était toujours là, présente pour le bonheur de Messire De Thomas. Ses doigts tremblaient à l’attendre de reprendre les mains de Perdita. Entre eux une histoire de sexe, d’un soir, aucun problème. Mais au fur et à mesure, les choses changent, c’est ainsi qu’on se rend compte de la citation « jouer avec le feu ». Le sexe était le feu à trop en abuser on peut se brûler les ailes comme Icare lors de sa libération. Martin avait trop joué avec Perdita, il usait d’elle, il profitait d’elle. C’était indigne et malsain. Mais l’être en lui-même s’en fichait totalement, elle était une fille comme les autres. Elle n’était pas si différente des autres. Elle était facile avec lui, comme il était facile avec elle. Ils couchaient ensemble et il repartait par la suite. Rien de plus dégradant et de plus inutile dans une relation. Mais le passé laissait place au présent. Leur relation n’était plus ainsi. Maintenant il commençait à se rapprocher, à devenir plus qu’une simple aventure. Une simple fissure avait permis au démon intérieur de Martin de s’éclipser pour laisser place à un homme faible qui tenait à elle plus que tout autre chose.

      L’arrivée fut pourtant rapide. Les deux jeunes arrivèrent dans la grande maison des Iota. La maison des sportifs comme on peut si bien la nommer. Martin passa ses mains derrière sa nuque, il connaissait cette maison par cœur. Il y avait déjà fait des allés retours pour voir Perdita, Aislynn ainsi que toutes les autres filles qu’il essayait de mettre dans son lit. Autant dire qu’il passait sa deuxième vie ici. Quand il n’était pas dans la maison des Epsilon, il trainait tout autour des grandes allées pour aller de maisons en maisons, de fêtes en fêtes, de conneries en conneries. Martin n’avait jamais était stable. Il ne pouvait pas l’être c’était contre sa nature. Mais quelque fois, cette dernière nous fait de grands plaisirs notamment un changement intérieur qui peut provoquer bien des surprises tout autour de vous. « Je vais me changer, fais comme chez toi. Tu connais les lieux. ». Martin sourit. Il la regarda partir du coin de l’œil, puis il s’avança vers le coin des médailles si l’on peut dire. Un grand espace fait pour les champions de l’équipe. Tous les Iotas étaient sur les photos, l’équipe de Basket, l’équipe de football et les pompon-girls. La jeune blonde au con de la photo c’était Perdita, il sourit de plus belle touchant l’extrémité de son visage caché par l’épais morceau de verre qui recouvrait la photo. Mais en se déplaçant vers la gauche, une grande brune agitait ses bras en l’air avec des grands pompons rouges. Martin avala sa salive, Constance. Rien que de prononcer son prénom il arrivait à frémir de douleur. Une douleur incontrôlable qui le bloquait et le dévorait de l’intérieur. Mais il devait faire marche avant et tout oublier. Constance était une fille comme les autres, il en aurait plusieurs à ses pieds, cela ne changeait pas. Il en avait l’habitude, mais il ne devait pas se concentrer que sur Constance sinon tous les efforts qu’il faisait seraient réduis en poussière. Entendant du bruit derrière lui, il remit la photo à sa place à une vitesse lumière. « Tu as faim, soif ? Tu désires quelque chose ? ». Perdita, elle était enfin de retour. Il s’avança d’elle, un petit sourire moqueur sur le coin des lèvres. Faim, il n’avait pas si faim que ça, il ne mangeait pratiquement plus rien depuis des mois, mais pourtant, il se disait qu’un pot de glace serait le bienvenu après tout c’était une gourmandise de la Iota. Il avait envi de lui faire plaisir, et puis manger de la glace n’était pas vraiment un supplice pour lui, on ne peut pas dire qu’il déteste cela bien au contraire, c’est comme le chocolat, il pourrait en manger énormément sans jamais s’en lasser. « Et bien, pourquoi ne pas déguster un pot de glace à deux ?  ». Après tout, la soirée venait juste de commencer pour les deux jeunes gens, Martin ne comptait pas s’endormir aussi facilement. Il n’était pas l’heure de dormir pour lui, pourtant, le soleil dehors allait se lever dans quelques heures pour annoncer une nouvelle et bonne journée. A cet instant, avec Perdita, il se sentait en sécurité auprès d’elle. Elle pansait ses blessures en étant juste là auprès de lui. Elle était précieuse et le jeune homme n’avait pas envi de la perdre. « Si tu veux le lit pour toi tout seul, il y a pas de soucis. Je prends le canapé, il est aussi confortable ». La question était si innocente. C’était comme si ilsn’avaient jamais dormi ensemble. Martin ne put s’empêcher de rire, c’était trop tentant. Elle pensait sincèrement qu’il allait la faire dormir sur le canapé ? Elevé comme il l’avait été, cela m’étonnerait guère. Il n’était pas du genre à laisser dormir des jeunes femmes sur des choses peu confortables, c’était plutôt lui qui devait y dormir. Mais si elle lui proposait son lit c’était parce qu’il était un invité. Et comme tout invité, il était égoïste et désirait certaines choses. « Puis que tu décides de jouer à ce jeu, on va y jouer. Non tu ne dormiras pas dans le canapé, c’est hors de question. Je veux t’avoir à mes côtés toute cette nuit. Rêver près de toi, t’avoir tout simplement dans mes bras. Et ce à jamais. Si il y a une personne qui doit y dormir c’est moi et non toi ! ». Cette déclaration était presque déprimante, à pleurer. Mais il était pourtant sincère et pensait tout ce qu’il disait dans ses propos. Elle ne devait pas dormir dans un canapé, il en était hors de question, il était prêt à se battre pour qu’elle cède.
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    MessageSujet: Re: Le merveilleux est dans l'instant • pv Le merveilleux est dans l'instant • pv EmptyVen 4 Mar - 12:36

    Le merveilleux est dans l'instant • pv Tumblr_lhhfxzxEpA1qd8tw4o1_500
    « you and me »

        Personne ne peut pendant très longtemps se montrer un visage
        à lui - même et en présenter un autre au reste du monde sans
        finir par s'y perdre et se demander lequel des deux est le vrai.


        Cette soirée allait sans aucun doute changer beaucoup de choses. Mais cela remuait aussi divers sentiments chez la jeune femme. Des souvenirs qu'elle s'était promise de garder secret, de garder pour elle. En quittant New York, elle voulait tourner cette page. En tout cas pas l'arracher parce que se serait impossible, incroyable d'oublier ce qu'elle avait pu ressentir pour cet autre. Croire qu'un jour, notre vie peut déprendre d'une autre. Espérer que cela dure éternellement, la durée unique d'une histoire dont on n'espère pas la fin. Ce soir, elle s'était confiée. De plus à Martin, cet epsilon que beaucoup qualifiaient de sans coeur et de gosse de riche refoulé. Tant d'étiquettes et si peu de preuves, car il faut prendre le temps pour en apprendre davantage. Il ne faut pas lâcher prise au premier pic qu'il vous lance. Sinon votre vie se résumerait à quoi ? Perdita ne veut pas un jour se retrouver à penser ces derniers minutes et se dire que notre chemin ne se résume à rien de concret. On ne prend pas de risque et on regrette. La jeune femme ne veut pas éprouver ce sentiment qu'est le regret. Elle ne veut pas se rendre compte que sa vie lui est passée sous le nez. Seulement, parfois elle se dit que ça été le cas. Quand elle s'est retrouvée à cette intersection de voie. Où elle a été prise par le doute, elle a hésité. Revenir en arrière ? Cacher sa peur d'avancer un pas devant l'autre, on ne prend pas assez de risque. Sauf que ce soir, elle s'était jetée dans la situation. Elle l'avait remarqué son visage désemparé. Elle n'avait pas pris peur, ni même eu la peine sur ces propos. Elle le savait, Martin avait beaucoup de mal à oublier certaines choses, à l'oublier elle. Constance avait eu beaucoup de répercussion sur son comportement. Néanmoins, on n'allait pas lui jeter la première pierre. Elle avait du faire un choix. Elle l'avait fait et Martin devait en subir les conséquences car il en était trop amoureux. C'est pas étonnant, quand on s'autorise à aimer quelqu'un, on s'autorise involontairement à souffrir. C'est le tragique dans l'amour. Ce sentiment si grand qui peut nous pousser à avoir des rêves. Les paroles " i believe i can fly" prennent un sens. Et on se croit indestructible mais la vie n'est pas comme nos romans, les histoires qu'on aimait entendre avant de se coucher, de rêver. C'est quand même étonnant, alors que depuis la disparition de matt, Perdita n'y croit plus. Faut dire qu'il faut malgré tout de la force de tenir jusqu'au bout avec les embuches qui peuvent venir encombrer le parcours. Douleur, passion, sensation, frisson, déception, trahison, tant de sentiments tout aussi différent qui peuvent nous atteindre lorsque Cupidon nous touche avec sa flèche empoisonnée. Enfin c'est le point de vue de la jolie blonde, l'indépendance lui va si bien et jusqu'ici elle lui a collé à la peau.Elle peut donc le comprendre, sans le juger et le dévisager. On a tous nos coups durs et le principal est de trouver la bonne personne qui nous tendra la main.

        Le laissant quelques instants seul dans la pièce principale ou se trouvait la lit. Perdita était partie se changer et se vêtir de quelque chose de plus léger, plus agréable à porté. Tout en lui proposant s'il désirait quelque chose. En tout cas, ça pouvait le changer de la drogue dur qu'il venait d'envoyer valser. Cet instant ne serait plus qu'un mauvais souvenir pour Martin. En espérant qu'il arrive à garder la tête hors de l'eau même s'il faut se l'avouer, Perdita ne serait pas toujours derrière lui. Malheureusement, ce n'est pas faisable, se serait surement invivable au bout d'un temps. Même si elle apprécie beaucoup le jeune homme, elle ne veut pas se faire passer comme une senssue. « Et bien, pourquoi ne pas déguster un pot de glace à deux ? » Il savait comment prendre la demoiselle pour les sentiments. Ce frigo s'était comme son petit trésor où elle y récoltait des glaces, encore et toujours des pots de glaces. Différents goûts, différentes marques, c'était sans aucun doute son plaisir à l'état pur. « J'arrive fais moi de la place. » Ne le faisant pas attendre, elle arrive aussi vite qu'elle l'avait dis. Sourire aux bouts des lèvres, elle réalise qu'ils n'avaient jamais été comme ça. A chaque fois que Martin entrait dans la chambre de la jeune femme, il s'avançait vers le lit, jetant ainsi ses vêtements aux quatre coins de la pièce. Ils passaient à l'acte et il s'en allait ou parfois, il s'endormait. Donc se retrouver là en tête à tête, à partager de la glace comme deux personnes tout à fait normales qui ne passent pas leur temps pour une fois à jeter les draps au sept coin de la pièces. Lui tendant alors son pot de glace préférée, Perdita s'assit prêt de lui. Elle lui propose son plan pour la fin de la soirée. Certes se serait une première s'il ne partageait pas le même lit. Sauf que ce soir, n'était pas un soir comme les autres pour les deux jeunes gens. Alors entendant la réflexion, elle ne peut s'empêcher de sourire. « Puis que tu décides de jouer à ce jeu, on va y jouer. Non tu ne dormiras pas dans le canapé, c’est hors de question. Je veux t’avoir à mes côtés toute cette nuit. Rêver près de toi, t’avoir tout simplement dans mes bras. Et ce à jamais. Si il y a une personne qui doit y dormir c’est moi et non toi ! » Ce genre de phrase, elle n'aurait jamais pensé l'entendre sortir de sa bouche. Gentille et affectueuse, elle était étonnée et à la fois charmée par ce genre de comportement. Comme quoi, elle ne s'était pas trompé en notre epsilon se cachait réellement une personne normale avec un coeur. En fait le manque de drogue dur semblait plutôt lui faire un effet positif. Il aurait pu péter les plombs et envoyer tout en l'air. Eh non ! Devant lui, Perdita faisait connaissance avec cette autre facette du jeune homme à laquelle elle pourrait s'attacher encore plus fort. En sachant qu'on ne peut pas que garder le meilleur. Tout être à ses défauts, il faut savoir accepter la personne dans son intégralité. « Mais dis moi, c'est que tu as peur du noir. Je le savais. » Prenant d'abord les propos avec humour, la jolie blonde s'avance et lui caresse la joue comme à un enfant à qui on vient de découvrir une crainte. « Si tu ne tiens pas à ton confort, c'est un plaisir de partager ce lit près de toi. Tu sais comme j'aime bien dormir et se sentir moins seule, ce soir, ça me fera beaucoup de bien. » Prenant place à la seconde place du lit, elle colle son dos contre la tête du lit. Lui tend son autre pot de glace, s'il voulait goûter une autre saveur. Tout était simple et à la fois agréable, que si on l'avait raconté à Perdita. Elle ne l'aurait pas cru.. Faut se l'avouer, c'était plaisant d'être comme ça. Se retrouver et en apprendre davantage alors qu'ils se côtoient depuis des mois. Martin avait déjà passé quelques nuits, ici. Il savait que la demoiselle appréciait le fait qu'il se colle à elle, l'encercle de ses bras et s'endorme paisiblement. « Tu te sens mieux ? Tu ne désires rien d'autre ? » Voulant qu'il soit le mieux possible, la jeune femme laisse remonter à la surface d'elle - même cette douceur qu'il y a en chacune d'entre elle. Déposant sa main contre la sienne, Perdita est contente de ne l'avoir pas laissé. Qui sait dans quel état, il serait déjà à cette heure ?
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      MessageSujet: Re: Le merveilleux est dans l'instant • pv Le merveilleux est dans l'instant • pv EmptyVen 25 Mar - 23:46

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      PERDITA ; MARTIN

        « L'amour sous les étoiles.» J’ai le manteaux de la nuit pour me dérober à leurs yeux, mais si tu ne m’aime pas laisse les me trouver ici. Mieux vaut perdre la vie par leur haine que d’attendre la mort sans être aimé de toi. • • Roméo + Juliette



        Bien des choses s’étaient passés durant cette soirée. La soirée était noire et glaciale glaçant les os des jeunes explorateurs de la rue vide et peu éclairée. C’était dans cet endroit que se réunissait les adeptes de la toxicomanie. Le terme drogué serait le plus approprié. Le retour de Paris avait été un véritable changement pour l’Epsilon, un chamboulement. Le refus des faveurs qu’il aimait. A son retour, la noirceur de Paris dorait encore son visage creusé par les mauvaises expériences dont il avait été témoin. L’ambiance avait de quoi bloquer certains jeunes. Une nuit noire, un vent glacial. Au loin deux jeunes qui s’échangeaient discrètement de l’argent contre les clés du paradis et de l’enfer. Pourtant le soleil était présent pour faire concurrence à la lune bien trop jalouse de la beauté de la jeune Italienne. Le vent s’était brutalisé, il ne soufflait plus. Il faisait volte face sur le visage du jeune garçon. Il accueillait son destin tragique qui pendait à son nez. Mais elle était là. Présente pour lui. Auparavant, il se fichait de cette fille, elle était comme toutes les autres, un passe-temps. Ils couchaient ensembles, rien de plus. Il ne voulait pas se jeter dans une histoire, son cœur était déjà conquis par une princesse dont il n’aurait certainement jamais les faveurs. Le léger parfum fleurit qu’elle portait, chatouillait les narines du jeune homme. Le déstabilisant complètement. Elle ne devait plus le reconnaître, maigre comme un clou, teint livide et les yeux sans expressions, il n’était pas reconnaissable. Le démon de son antre avait pris possession de son âme pour le faire tomber dans un gouffre sans fond. L’ange de son cœur venait lui lancer une échelle. Une échelle dorée qui était destinée à sa survie. Il avait deux choix à faire :mourir ou survivre. Il valait mieux survivre dans ses bras, que mourir sans avoir connu le bonheur de la vie. Elle agissait sur lui comme un calment, un remède. Elle était la source de son bonheur. Elle lui redonnait le sourire, elle effaçait le mal dont il avait été témoin. Et pendant tous ces mois, il n’avait cessé de la prendre pour une moins que rien. Une erreur qu’il n’aurait pas du faire. Il la regrettait amèrement, réclamant un pardon solennel à l’existence de Dieu. Il était prêt à se confesser au plus offrant, à celui qui serait capable de le laver de ses pêchés. Et elle était présente, à ses côtés pour l’aider à surmonter n’importe quelle épreuve. Il ne pouvait pas rester insensible à ce geste. Il avait beau avoir cette carapace dure comme le béton et la pierre, il n’était pas moins sentimental. Il n’oubliait jamais quand une âme le prenait sous ses ailes pour l’aider. Si elle ne voulait pas de lui, il resterait son confident avec le plus grand malaise du monde, mais il serait heureux de combler ce fossé qui les sépare. Une bonne fois pour toute.

        Dans la villa des rouges, les deux individus étaient les seuls debout. Les autres étaient sortis faire la fête ou encore dormaient dans leur propre chambre de confrérie. Pourtant deux personnes manquaient à l’appel. Une rouge et un violet. Fringale de nuit quand tu nous tiens. Il se laissa tomber dans le canapé en cuir, tâtonnant la matière de ce dernier. Ces deux jeunes gens allaient se faire un petit extra, surtout pour la jeune femme. Un pot de glace. C’était la gourmandise préférée des femmes avec le chocolat et tout autre gâteau. « J'arrive fais moi de la place. ». Le festin allait enfin pouvoir commencer. Armée de deux pots, elle arriva en plein sur Martin, lui tendant un pot qu’il s’empressa d’ouvrir. Un goût de sucré prit le parti de ses lèvres. Ses papilles suffoquaient sous la pression de sucre et de plaisir qu’il pouvait ressentir. Il n’y avait pas à dire, de nos jours les crèmes glacées avaient beau être caloriques, elles n’étaient pas pour le moins excellentes. « Mais dis moi, c'est que tu as peur du noir. Je le savais. [...] Si tu ne tiens pas à ton confort, c'est un plaisir de partager ce lit près de toi. Tu sais comme j'aime bien dormir et se sentir moins seule, ce soir, ça me fera beaucoup de bien.». Le jeune garçon écouta sa proposition. Se mordillant la lèvre avec passion, on ne pouvait pas dire que les rythmes familiers des hommes n’étaient pas actifs chez lui. L’envie était présente. La prendre dans ses bras. Se noyer dans ses cheveux. Embrasser sa tendre peau. Faire qu’un seul. Il n’avait pas ressenti une telle ardeur depuis des mois maintenant. Prenant la cuillère de son pot, il rassembla un peu de glace dessus et l’emporta sur les lèvres de la jeune femme qui se baignèrent dans le bain de crème et de sucre qu’offrait la glace.   « Moi peur ? Tu rigoles, je n’ai pas peur d’une grande folle blonde qui dort dans la même pièce que moi. Sinon je serai parti depuis un moment. ». Cet être chétif était dressé devant elle, la boule au ventre. La situation était similaire quelques mois auparavant. Il se tenait dans ce propre endroit, dans un salon en compagnie d’une brune nommée Constance. Ce n’était pas de la glace mais de la vodka. Quelque chose de moins naturel. Il se demandait souvent, si elle n’avait pas couché avec lui simplement parce qu’ils ne voyaient plus vraiment clair. La passion avait été trop grande, elle les avait emportés loin de tout. Loin de la réalité. Il ne voyait que sa réalité, celle où il serait blessé. Le portail de sa fin d’existence. Elle avait été la première femme à qui il s’était ouvert. Et maintenant Perdita était la seconde. Elle serait la dernière à boire ses paroles. Sa confiance et sa gentillesse réchauffaient son cœur trop longtemps oublié par les gens de son entourage. Ressentant une décharge électrique de ses doigts, il inclina la tête sur le côté, fermant les yeux. Ses lèvres se dirigèrent vers son oreille et susurrèrent : « Tu m’as manqué Perdita ! Bien plus que je ne l’aurais imaginé ! ». Elle se dirigea sur son lit, son corps épousa les formes du matelas. Tenant son pot de glace dans les mains, elle le regardait avec ardeur du coin des yeux. Une telle intensité domina son corps. Il quitta le canapé, se leva comme un robot et exécuta des pas parfaitement exécutés vers le lit de la jeune femme. Il laissa sur le coin sa glace. Se mettant non loin d’elle. Ses doigts frôlèrent ses cuisses nues. Un regard provocateur au coin des yeux avec une malice d’un enfant de cinq ans qui tente de recevoir une récompense. « Tu te sens mieux ? Tu ne désires rien d'autre ? ». Il sourit en coin, il semblait beaucoup plus maître de son corps qu’on ne pouvait le penser, il était en sucre au niveau du cœur, mais son corps fonctionnait parfaitement. Penchant sa tête sur le côté, ses lèvres effleurèrent le cou de la jeune femme. Il la désirait bien plus fort qu’un feu s’embrasant. Il était le feu, rouge de passion prêt à jaillir et à rougir pour éclairer et chauffer n’importe quel individu. Mais elle n'était pas de n’importe qui, mais de cette fameuse Iota : Perdita. « La seule chose que je pourrais désirer c’est toi toute entière. Je veux ressentir l’adrénaline de mon sang circuler à toute vitesse dans mes veines. Je veux ressentir ton corps contre le mien. Nos deux corps ne faisant qu’un, s’embrasant ensemble, se prolongeant. Sens-tu ce que je ressens ? Ce n’est pas juste une adrénaline comme les autres, ni une sorte d’envie que je pourrais combler, c’est beaucoup plus complexe, et beaucoup plus dur à soigner. ». Prenant sa main, il la posa délicatement sur le côté gauche de son torse. Sa main tâta la chair dont il était faite. Comme tout être, il était fait de chair et d’os. Ainsi, comme tous les autres, il avait un cœur. Un cœur qui battait à cent à l’heure. Résonnant dans sa poitrine, la peur de quitter cette sensation était plus importante que tout le reste. Elle n’était pas seulement un plan qu’il voulait, elle était plus que ça. Elle n’était pas seulement la fille qui venait de la sauver, elle était plus. Elle était Perdita. Sa Perdita.
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      MessageSujet: Re: Le merveilleux est dans l'instant • pv Le merveilleux est dans l'instant • pv EmptyMar 29 Mar - 15:19

      Le merveilleux est dans l'instant • pv Tumblr_li0d384ly61qablhto1_500
      « you and me »

          Les regrets d'hier sont les leçons d'aujourd'hui.


          Cette nuit avait changé la perception qu'elle avait de cet homme. En quelques minutes, tout avait été modifié et pourtant sans déplacer des montagnes. Simple et sincère, deux êtres s'étaient rapprochés. Un sentiment commun les unissait et jamais ils ne l'auraient imaginé. Si différents aux premiers abords, tout le monde sais que Martin ne peut s'empêcher de passer de fille en fille. Comme s'il savait d'avance qu'aucune ne pourrait lui suffire car celle qu'il aime l'a laissé. Maintenant, il fait face et éprouve plus de difficultés qu'il ne l'avait peut être imaginé. L'amour est loin d'être une grande ligne droite sans embuche. Alors souvent l'humain s'y perd. Avant même qu'il puisse faire marche arrière, la machine a démarré et il n'est plus à l'abri de rien. Il devient même vulnérable et faible face à ses sentiments. Au final, tout cela peut avoir une bonne fin. Néanmoins, on compte plus de coeur brisé que d'âmes nouées. L'humain n'est pas toujours fait pour s'associer à une autre personne. C'est bien ça le problème.. Dans ce genre de situation, il perd pied et se dit qu'il sera éternellement seul. Mais parfois, la lueur d'espoir se ravive lorsqu'on croise le regarde de cette personne. Celle qui était juste à nos côtés pendant tout ce temps et sur laquelle, on n'a pas prêté attention. Notre Destiné ne tient parfois qu'à un fil, un regard, un évènement. On peut toujours trouver cette personne qui nous complète autant qu'elle nous ressemble. Perdita a longtemps cherché pendant son adolescence après le prince charmant. Vous voyez cet homme qui peut rendre nos rêves, réalité. Mais après avoir trop marché, on finit par mettre nos recherche de côté. Dans la plus part des cas, c'est à ce moment là qu'il nous tombe dessus. Comme un cheveux dans la soupe, la rencontre est inattendu et le rapprochement inespéré. Si nous perdons définitivement espoir, notre coeur et notre âme finissent par mourir à petit feu. Notre fin n'est pas loin et le noir nous gagne petit à petit. Alors quand on croise le regard de cette personne, que l'on frisonne par la simple pensée d'un touché. Cette personne qui nous rend plus léger, sur laquelle on peut s'appuyer. La seule et unique personne à cet instant qu'on ne voudrait plus jamais quitté. C'est à ce moment là, qu'on retrouve la force. Le courage de tenter quelque chose, d'avancer et de ne pas retrousser son chemin. Peut être que c'est indescriptible et qu'on ne sait pas réellement ce qui se passe.. Cependant lorsqu'on sourie sans en ressentir l'obligation mais plutôt le plaisir, il faut dire que cette personne vaut de l'or.

          Se posant sur le lit, on sent que l'ambiance est au rendez vous entre nos deux jeunes gens. On croirait même qu'ils ont déjà fait ce genre de choses auparavant. Perdita sourit de plus belle et l'observe de loin. Martin semble si fort en apparence. Enfin, il le semblait avant qu'il ne parte à Paris. Il avait cette incroyable apparence qui laissait penser que personne ne pourrait le faire tomber. Alors que ce soir, face à elle, la demoiselle voit un homme fragile, faible et désemparé. Comme s'il savait pertinemment ce qu'il faisait en achetant cette drogue car il essayait peut être d'avoir la main forte sur cette fin qu'il pouvait planifier. Sauf que ce soir, elle était arrivée. Telle une pluie chaude en été, elle avait réussi à stopper cette descente en enfer. Et même si elle n'avait que ce pouvoir pour une seule nuit. Elle en serait fière. Cela dit, elle ne le laissera pas tomber. Elle l'avait promis et elle tiendrait ses paroles. « Moi peur ? Tu rigoles, je n’ai pas peur d’une grande folle blonde qui dort dans la même pièce que moi. Sinon je serai parti depuis un moment. » Dans son regard, elle s'y perdait facilement et sans même se concentrer. Il avait un certain pouvoir sur elle. Néanmoins, la jeune femme cachait ceci et en plus ce soir. Elle ne savait pas comment allait tourner la fin de la soirée et toute cette nuit. « On ne sait jamais de quoi, je pourrais être capable pendant la nuit. Puis peut être que je suis somnambule. » Comme si plus rien ne semblait les tracasser, ils se rapprochent l'un de l'autre. Martin se lève du canapé et avance jusqu'à cette belle blonde posé sur le bord du matelas. Ne le quittant pas une seconde, elle hésite même à cligner de peur de le voir s'envoler. Perdita est fière d'avoir agis comme telle et même si la situation avait mal tourné, elle ne regretterait rien. Elle tient à lui en fin de compte. Même si leur relation n'avait été quelque chose de sérieux, elle s'y est attaché. Cette relation et plus si affinité n'avait pas de barrière indestructibles. Il n'y avait aucun paroi pour la protéger de ce qu'elle pouvait ressentir à chaque fois qu'il ne faisait qu'un. A chaque fois que leurs corps étaient enlacés et qu'elle le sentait trembler en elle, la chaleur, l'envie et le désir. Trois sentiments qu'elle avait souvent côtoyé aux côtés de bel epsilon et dont cette relation avait toujours été cachée. Tout cela, elle s'y était malgré tout attaché un minimum. « Tu m’as manqué Perdita ! Bien plus que je ne l’aurais imaginé ! » Quand il murmure ces paroles, le corps de la jeune femme frissonne. Jamais, il ne lui avait dis ça, jamais elle n'aurait imaginé qu'il le dise simplement. Elle reste donc sans voix. Tandis que son visage angélique, un doux sourire se dessine encore et toujours. Il la touche, se plonge dans son regard et commence réellement à la troubler. Une telle osmose n'a jamais vu le jour entre eux deux. Jamais, il ne l'avait regardé de cette manière, jamais elle n'avait vu cette petite étincelle dans le coin de son regard. Oh non jamais ! Essayant de ne pas être troublée et toujours bien posée, elle le questionne. Mais était vraiment loin d'entendre cette réponse, ses mots qu'il prononce avec tendresse. Alors qu'elle est toujours sur ce nuage, il prend sa main et vient la poser sur sa poitrine. Cette parcelle de peau est chaude et douce. Cela montre aussi que Martin est humain qu'il ressent des choses et qu'à cet instant, il veut s'en doute les partager. Hypnotiser par son regard, par cet instant, elle reste silencieuse. Ne quittant pas ensuite sa main du regard, Perdita se sent comme coupé du monde. Coupé de cette planète, face à lui, elle se voit comme transportée.. Elle ne sait pas quoi dire, elle ne sait pas s'il existe des mots pour exprimer ce qu'elle ressent à cet instant. Il y a tant de choses qui se perde à ce moment précis mais il y a aussi cette flamme qu'il rallume en elle. La jeune femme est touchée et charmée. S'approchant de sa peau, elle fait glisser sa main dans son cou. Elle supprime les quelques centimètres qui les éloignent. Se posant sur ses lèvres, elle rapproche son corps du sien, l'un contre l'autre. La demoiselle se perd dans ce baiser fougueux et doux à la fois. Des frissons parcourent comme si la foudre venait de s'abattre contre le sol. Elle frémit par l'effet d'un seul baiser, parce qu'ils partagent jusqu'à ce qu'elle s'éloigne et ajoute. Perdita pose sa tête dans le creux du cou de Martin, elle ferme les yeux et respire calmement. « Tu me rends différente. Je ne sais pas quelle magie tu utilises mais quand je suis près de toi, je laisse place à une autre femme. Je suis plus douce, plus sensible.. Je suis différente quand tu es là.. » Se redressant, elle tombe dans les profondeurs de ses yeux. Attachant et sincère, ce soir, c'est un autre homme qu'elle regarde. Savoir s'il est vraiment ce qu'elle pense, elle essaye de ne pas s'interroger. Perdita ne veut pas imaginer que tout ceci pourrait être une mise en scène. Non, elle ne le souhaite pas. Sans aucun doute parce qu'elle est elle - même plus que jamais. Elle lui a parlé de Matthew et de son accident, sans oublier cette grande détresse qu'elle avait pu connaitre. Celle dont il a été victime en achetant cette drogue dans une des ruelles sombres de la ville. « J'espère que tu es sincère dans ce que tu dis, sincère dans tes gestes et dans ce que tu peux me laisser voir. Car jamais, je n'aurais pu penser.. »


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        MessageSujet: Re: Le merveilleux est dans l'instant • pv Le merveilleux est dans l'instant • pv EmptyLun 11 Avr - 22:51

        Le merveilleux est dans l'instant • pv Caroline-3-caroline-forbes-20090079-500-264
        PERDITA ; MARTIN

          « Si je pouvais rien qu'une seule fois être celui qui peut te protéger.» Tu sais ce qui a de plus douloureux dans un chagrin d’amour ? C’est d’pas pouvoir se rappeler ce qu’on ressentait avant. Essaie de garder cette sensation. Parce que si tu la laisses s’en aller... Tu la perds à jamais. • • Skins



          Comment dire ? Comment ressentir un tel sentiment naissant ? C’était bien trop beau pour le jeune Epsilon. Il sentait les ailes de son dos s’agrandir encore une fois. Le « encore » souligne une action déjà réalisée. Elle n’était pas vraiment vieille. Elle durait de la saison d’été. Ces longs jours d’été, posé au bord de l’eau à New York, le jeune garçon s’était souvent demandé si elle pensait à lui. Elle devait l’avoir oublié depuis le temps. Malgré tout, il ne l’oubliait, elle restait omniprésente dans sa mémoire. Son corps avait besoin d’elle pour avancer. Elle était sa raison de vivre, son oxygène. Il ne pouvait pas supporter le fait qu’elle soit avec un autre. Dès qu’il pensait à cela, il recevait un coup de couteau planté dans sa poitrine. Ses larmes ruisselaient le long de son visage, épousant les traits harmonieux de son doux visage. Ce n’était pas de l’eau salée qui coulait, mais bel et bien du sang. Le sang de son cœur passait par le moindre endroit possible. A l’intérieur, il n’était plus existant. Il était une simple larve qui avait besoin de tous. Connaissant De Thomas cela était peu concevable. On imaginait un homme fait de fer à l’extérieur et à l’intérieur de son corps humain. Personne ne pouvait plus pénétrer en lui hormis elle. Elle représentait tant. Elle était cette perle rare qui allait le sauver. Elle était la meilleure chose qu’il était arrivé à Martin, mais elle était surtout la plus pire, la plus douloureuse. Le geste des Capulet et Montaigu était plus compréhensible. Lui-même avait tenté de mettre fin à sa vie, jusqu’à ce que cet ange blond descende parmi les cieux pour lui rendre grâce. Il épousait toutes les contraintes de la religion. Il défiait le Ciel. Il bravait n’importe quel danger, donc le numéro un de Martin : Lui-même. Cette Iota arrivait à le capter. Il ne pouvait qu’être heureux de la connaitre. Elle lui permettait de survivre à l’ouragan Constance qui avait assez fait de dégâts. Il devait l’éliminer de sa mémoire à jamais. Mais c’est comme demander à une fan de chocolat d’arrêter de s’en nourrir. Cela faisait tout le contraire, malheureusement. Certains avaient de besoin de médicaments, de ne plus reproduire le geste. Martin avait simplement besoin de Perdita. L’embrasure de ses mains caressa l’essence même de ses cheveux dorés. Comment peut-on faire mal à un être aussi chétif ? Elle avait bien changé depuis leur première fois au lit. Elle semblait plus débrouillarde, mais surtout plus sûre d’elle. Un grand combat qu’elle avait su mener seul. Elle avait perdu un être cher, mais seule face à son combat, elle n’avait pas baissé les bras. Elle n’avait pas voulu décevoir celui qu’elle aimait. Son choix était le plus raisonnable et le plus intelligent. Martin avait choisi l’option facile. Il lui suffisait de fumer un peu trop d’herbes pour se téléporter dans un songe éveillé. Ses songes étaient les plus mélodiques qu’il pouvait désirer. Ces doux songes d’une nuit d’hiver avait gâché le peu de monde qu’il connaissait, il se renfermait dans son cocon, dans sa bulle. Bien plus épaisse qu’avant, il se méfiait de tout et surtout des femmes. «On ne sait jamais de quoi, je pourrais être capable pendant la nuit. Puis peut être que je suis somnambule. ». La douce voix de la belle blonde raisonnait dans sa tête. Les échos étaient les plus belles choses présentes. Sa voix angélique est mélodieuse permettait à son ouïe d’avoir confiance. Il se détendait enfin de tous ces mois de calvaire. La réussite dans ses examens étaient surprenantes, c’était peu compréhensible. Comment faisait-il pour garder la tête hors de l’eau ? Souriant de plus belle, il se redressa, faisant une moue angélique qu’il avait l’habitude de faire pour charmer la gente féminine. « Oh je dois avoir encore plus peur ? Bizarrement, cela ne me fait rien, j’ai vu des choses bien plus complexes et bien plus dures à vivre qu’une jeune femme qui est sois disant somnambule. Si il y a bien une personne dont je n’ai pas peur c’est bien toi ! ». S’allongeant à ses côtés, le paradis prenait forme sous ses pieds. La jeune femme était face à lui. Il la dévorait des yeux. Elle représentait la huitième merveille du monde. Ce battement de cœur qui ne cessait de froisser sa poitrine, le mettait mal à l’aise. Se pourrait-il qu’il soit amoureux de la jolie Iota ? Après tout, il y avait de quoi tomber amoureux de son ange gardien. Mais elle ne le méritait pas ! Elle méritait mieux que cet homme instable qui chasse plus les femmes que ne les respecte. La seule fois où il avait voulu être sérieux, il avait pris peur et ne voulait plus retéléphoner à la jeune brune iota Constance. Il se sentait tellement mal. Il ne pouvait pas faire le même mal à Perdita. Mais ce sentiment devait être seul. Il ne pouvait être ressenti par une autre femme. Elle serait bien trop folle de brûler ses ailes pour lui. Il ne lui permettrait cependant jamais de le faire. Elle était bien trop précieuse pour qu’elle se perde à nouveau dans les néants de l’enfer. Perdita… Perdita, si tu pouvais entendre cette douce voix, tu entendrais les faveurs d’un homme qui t’aime encore plus que les autres. Il serait bien trop égoïste de te les montrer ou de te faire écouter cette voix. Et pourtant, Martin avait brisé les frontières qu’il venait d’étendre entre elle et lui. Il bravait l’interdit, collant sa main sur sa poitrine. Elle ressentait les frissons de sa chaude main sur son torse, mais aussi les battements de son cœur qui battaient à l’unisson. Ce paradis luxueux se termina par un somptueux baiser. Le jeune homme ferma les yeux. Laissant les songes de sa belle s’exécutaient sur lui. Ressentant une certaine adrénaline accélérait son poux, il frémit. Bien longtemps, il n’avait pas ressenti une telle chose. Ses mains caressèrent son ventre, ses bras avant de mettre fin à la clé du paradis. Sa tête épousa les formes du coup du jeune garçon. Il posa à son tour sa tête dessus, se laissant aller comme un gamin content d’avoir reçu la peluche qu’il réclamait tant à ses parents. Une telle effervescence naissait dans le creux de son cou. Il tâta la main de la jeune femme, la cherchant et la serrant sous ses propos si réconfortant. «Tu me rends différente. Je ne sais pas quelle magie tu utilises mais quand je suis près de toi, je laisse place à une autre femme. Je suis plus douce, plus sensible.. Je suis différente quand tu es là..  ». Comment faisait-elle pour gommer de sa mémoire toutes les saletés qu’il avait pu lui faire ? Elle n’était pas aussi rancunière qu’elle pouvait le laisser paraitre. Elle paraissait aussi sereine avec lui qu’il ne l’était avec elle. Il ne regrettait pas du tout de ne plus être en contact avec Constance. Malgré que ses sentiments pour elle soient toujours présents, d’autres naissaient à nouveau pour un meilleur avenir, enfin une femme qui le méritait certainement. Mais il ne la méritait pas, elle était bien supérieure pour lui, il ne lui arrivait pas à la cheville, il était un simple rat par rapport à cette colombe épousant les nuages avec ses longues ailes. « Si tu savais quel réconfort tu m’apportes. Sincèrement Perdita. Je n’ai jamais été aussi heureux avec une femme. Je sais que je ne suis pas le meilleur parti que tu puisses imaginer. Mais tu arrives à me changer, tu fais de moi un être homme fort et plus généreux. Je n’ai plus peur du monde avec toi à mes côtés. Je regrette mes anciennes actions envers toi, je te demande pardon pour tout. Je ne te mérite pas, tu mérites qu’une autre personne te charme. Un homme construit et en qui tu puisses faire confiance, pas un homme comme moi. Mais si il y a une chose que je peux faire c’est bien changer pour toi, ce ne sera pas une tâche difficile, tu arrives à me rendre encore plus heureux que je ne pouvais l’être. Tu es si … Comment dire… Tu es la meilleure chose qui puisse arriver à un homme ! ». Martin ne voulait pas qu’elle pense qu’il jouait avec lui, c’était bien le contraire. Il pouvait la manipuler, arriver à ses fins et lui briser le cœur mais ce n’était pas ce qu’il voulait. Il ne voulait qu’une seule chose : son unique bonheur et si il devait partir, il le ferait, à contre cœur mais il en serait capable pour elle… «J'espère que tu es sincère dans ce que tu dis, sincère dans tes gestes et dans ce que tu peux me laisser voir. Car jamais, je n'aurais pu penser.. ». Soudain, il fut comme désarmé devant ces propos accusateurs, il ne savait pas quoi répondre. Baissant les yeux, il maudissait son passé de l’avoir rendu ainsi. Elle devait avoir confiance en lui. Il ne jouait pas avec, plus maintenant. Elle était bien trop importante pour être sacrifiée pour un caprice. « Je ne me permettrai jamais de te mentir encore une fois.. Je ne veux pas être celui que je suis avec les autres en ta compagnie, je veux être meilleur. Je te promets de ne plus être cet être froid et distant, mais laisse-moi une dernière chance, laisse -moi te prouver que je ne veux pas de toi pour m’amuser ! Tu es bien plus importante, je ne veux pas cacher ma relation avec toi pour une telle broutille !
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        MessageSujet: Re: Le merveilleux est dans l'instant • pv Le merveilleux est dans l'instant • pv EmptyMer 13 Avr - 21:35

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        « you and me »

            Soit le changement que tu veux voir dans le monde..


            Parfois des chemins se croisent sans vraiment rester un instant côte à côte, cela ne dure que quelques secondes. Cependant, ils nous arrivent aussi parfois de lier notre chemin à celui d'un autre. Pourquoi ? Nous n'en savons toujours pas nécessairement la raison. Puis pourquoi ne pas laisser le temps faire les choses ? Se serait sans aucun doute le plus simple, le plus judicieux pour ne pas soit tout gâcher, soit tout perdre que se soit en amitié ou en amour. Alors sans savoir ce qu'il peut y avoir demain aux côtés de Martin, la jeune femme profite simplement. Certes, elle pouvait lui en vouloir de ce qu'il avait pu faire dans le passé, la façon dont il avait joué avec elle. Néanmoins, ce soir, elle savait la raison du pourquoi, du comment. Elle avait compris ce qui le poussait à agir de la sorte. Elle avait la chance de découvrir à cet instant qu'en dessous de cette chair, de cette personnalité, se cachait un homme réellement vivant. Il pouvait éprouver de réels sentiments et on pouvait en prendre conscience quand on savait combien il était loin par amour. Si loin car l'amour l'avait blessé, car elle l'avait laissé.. Martin n'était pas un homme de pierre. Est ce qu'un être humain pouvait vraiment rien ne sentir ? Est ce que c'était possible ? Perdita avait beaucoup de mal à y croire. Même si la jeune femme n'avait pas côtoyé l'amour à plusieurs reprises, elle avait de vrais principes en sincérité et que ça soit également aussi en amitié. On peut s'attacher à l'autre que se soit avec ou sans affinités, on peut aimer.. On peut apprécier et s'attacher. On ne peut pas être éternellement seul. A un moment donné, on ressentirait le besoin d'être important aux regards d'une autre personne. Savoir qu'on n'est pas complétement inutile. L'humain est compliqué mais la solitude peut finir par le tuer. Alors il doit rencontrer des autres personnalités, il doit donner un sens à ses journées et ne pas paraitre complétement invisible aux yeux du monde. Pour la jeune femme, ça n'a jamais été totalement le cas. Même si elle apprécie parfois le fait de se retrouver seule. Elle a toujours son petit cercle d'amis. Il est loin de compter beaucoup de monde car elle ne s'accroche pas facilement. Lorsque ça arrive, l'amitié dure. La relation grandit.

            Dans cette ambiance simple et chaleureuse. Les deux jeunes gens sont comme coupés du monde. Ils sont en parfaite osmose comme si rien, personne ne pourrait venir les déranger. « Oh je dois avoir encore plus peur ? Bizarrement, cela ne me fait rien, j’ai vu des choses bien plus complexes et bien plus dures à vivre qu’une jeune femme qui est sois disant somnambule. Si il y a bien une personne dont je n’ai pas peur c’est bien toi ! » Cette réflexion ne pouvait que la faire sourire. Perdita aimait jouer la femme forme, la femme fatale qui ne se laisse pas une minute de répit. Elle aimait que certaines personnes la craignent. Pas pour s'en éloigner mais pour montrer qu'elle n'est pas le genre de personne qu'on cerne en un regard. Dormir dans les bras de Martin, elle pouvait apprécier surtout que cette nuit ne semblait pas ressembler aux autres. Très tentée encore de goûter aux parcelles si agréables de son corps, elle se contient et prend les choses en leur temps. Bien sûr qu'elle ne pouvait pas l'éffrayer, c'était plutôt son rôle à lui de la protéger avec ces grands bras et sa force d'homme. Néanmoins ce soir, elle portait la couronne d'un ange. C'était elle qui l'avait aidé, qui ne l'avait pas laissé et qui lui avait promis d'être toujours là, si près de lui.. Toute souriante, elle lui répond : « Tu n'as pas peur de moi. Tu ne me crois pas capable du pire ? » Limite laissant sa question sous supsens.. La demoiselle se dit malgré tout qu'il est difficile qu'elle fasse peur. Du haut de son un mettre soixante sept, elle a de la marche pour rattraper le jeune epsilon qui est beaucoup plus grand qu'elle. Dans ce lit, elle croit être transportée. C'est étrange quel sentiment différent, elle peut avoir à l'égard de cet homme, cette chaleur corporel, ce désir qu'il reste. Elle arrivait à ne plus penser à ses soucis, ses tracas qu'elle avait tous les jours. Cette soirée avait été consacrée au jeune homme et elle avait apprécié le fait de ne pas être totalement invisible, inutile pour une fois. Alors quand elle avoua vraiment l'effet qu'il pouvait avoir envers elle et l'empreinte qu'il pouvait laisser après ce rapprochement. Elle douta. Peut être qu'elle aurait du tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant d'aller au bout de ses pensées. Peut être qu'il penserait qu'elle regarde trop loin ou qu'elle se fait beaucoup de films et cela pourrait le pousser à s'enfuir dès l'aurore. Seulement la suite de la conversation en révéla davantage.. Des paroles, un regard, une émotion qu'elle n'attendait pas. « Si tu savais quel réconfort tu m’apportes. Sincèrement Perdita. Je n’ai jamais été aussi heureux avec une femme. Je sais que je ne suis pas le meilleur parti que tu puisses imaginer. Mais tu arrives à me changer, tu fais de moi un être homme fort et plus généreux. Je n’ai plus peur du monde avec toi à mes côtés. Je regrette mes anciennes actions envers toi, je te demande pardon pour tout. Je ne te mérite pas, tu mérites qu’une autre personne te charme. Un homme construit et en qui tu puisses faire confiance, pas un homme comme moi. Mais si il y a une chose que je peux faire c’est bien changer pour toi, ce ne sera pas une tâche difficile, tu arrives à me rendre encore plus heureux que je ne pouvais l’être. Tu es si … Comment dire… Tu es la meilleure chose qui puisse arriver à un homme ! » Elle avait comme mémorisé tout ce qu'il venait de dire comme si cela ne pouvait qu'arriver une fois. La tête posée sur l'épaule du beau ténébreux, Perdita mordille sa lèvre inférieur comme si elle pouvait regoûter à la saveur du baiser échangé plutôt. Elle s'y était malgré tout attaché à cet homme. Il avait quelque chose qui faisait la différence. Il faisait d'elle, une autre femme. Cela était signe d'affection pour la jeune femme, elle le savait très bien. Quand un homme avait ce pouvoir sur elle, c'est qu'il faisait là différence là où certains ont échoué. Néanmoins, le doute ne faisait que demeurer. La demoiselle ne savait pas de quoi sera fait demain et elle ne savait pas si elle pouvait être à la hauteur de ce qu'il attend. Après tout, Martin revient de loin et il attend peut être des choses qu'elle ne peut pas lui donner toute suite. Il peut avoir cette crainte de ne pas être le meilleur parti mais il doit comprendre que la jeune femme se sent à la même place. Ils ont un passé et un présent. Leur futur reste encore à dessiner. « Je ne me permettrai jamais de te mentir encore une fois.. Je ne veux pas être celui que je suis avec les autres en ta compagnie, je veux être meilleur. Je te promets de ne plus être cet être froid et distant, mais laisse-moi une dernière chance, laisse -moi te prouver que je ne veux pas de toi pour m’amuser ! Tu es bien plus importante, je ne veux pas cacher ma relation avec toi pour une telle broutille ! » Désarmé et le regard baissé, la jeune femme s'en voulait maintenant. Peut être qu'elle ne devait pas être autant sur ces gardes, peut être qu'elle devait laissé faire le temps, peut être qu'elle ne souhaitait plus être cette femme blessée qui fouille l'amour. La dernière approche qu'elle avait ressenti, avait également mal tourné. Un autre epsilon avait su la toucher même si elle était loin de lui avouer quoi que se soit car on n'est jamais sûr. On ne peut pas dire quelque chose sans être sûr.. Sauf que dans ce cas ci, le jeune homme avait forcé le temps. Il avait essayé de mettre leur relation au clair, du moins comme il la voyait. Seulement, les mots n'étaient pas les bons même si le fond se révélait être complètement compréhensif et normale. « Tu sais que ce soir, notre relation a changée. Autrefois quand tu rentrais ici, je ne pouvais que lire le désir dans ton regard. Juste cette envie que tu avais de passer un bon moment et sans plus. Je pouvais le comprendre parce que ça me suffisait également, je ne vais pas le nier. On s'était dis sans attachement, sans chichis. Sauf que ce soir, ton regard me montre autre chose. Je ne veux pas savoir ce qui nous arrive, je ne veux pas savoir si demain tu seras toujours là.. Je veux juste que tu sois toi - même, un homme sincère. Je ne suis pas celle qui te jugera. On a tous nos mauvaises passes mais ne joue pas de moi. La franchise est quelque chose que j'apprécie énormément. Soit simplement l'homme que tu veux être et je l'apprécierais tout autant. »

            Plus souriante que jamais, elle serre la main de Martin dans la sienne. Relevant ainsi au fur et à mesure de ces paroles, son regard. Perdita était toujours fidèle à elle - même. Malgré que le jeune homme en face d'elle pouvait se révéler plus qu'une simple connaissance mais un réel attachement. D'un autre côté, elle savait qu'elle aurait sa passe de panique. Cette crainte de s'attacher et de perdre la personne. Ce vieux souvenir qui est cet accident et son premier amour ou encore Shawn. Peut être que tout était de sa faute et qu'autour d'elle régnait une malédiction. Une chose est sûr, elle fera ce qu'elle peut pour garder Martin à ses côtés. Cela faisait quelques temps qu'elle ne s'était plus sentie comme ça. Cette chaleur du corps, cette apaisement des pensées et se soulagement de ne plus être invincible. Car ce soir, elle est consciente qu'elle peut encore être charmée, qu'elle peut encore craquée et faiblir à un sentiment plutôt grandiose. S'avançant alors à nouveau du bel homme, elle caresse doucement son visage, lui sourit et respire sans avoir ressenti le besoin d'y penser. Naturel, tendre, doux. « Je suis contente que tu sois resté pour la nuit. » L'embrassant langoureusement, sensuellement, avec l'une de ses mains, elle vient éteindre la lumière dans la pièce. Seul la luminosité de la lune éclaire la pièce dès à présent. C'est assez pour pouvoir percevoir le regard magnifique de Martin et assez pour devenir sa silhouette très appréciable. Tout en l'embrassant, elle se faufile sous les draps vêtue de cette légère tenue. Elle reste comme accrochée à ses lèvres, d'un baiser comme si c'était le dernier. Sincèrement, elle lui murmure : « Tu n'es pas n'importe quel homme et je sais que tu peux être à la hauteur. Tes inquiétudes, tes interrogations, je suis certaine que tu peux les dépasser. Aller au de là de ce qu'il te fait peur pour retrouver celui que tu étais avant le naufrage de tes sentiments. »

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